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Transports en commun à Hô Chi Minh-Ville : Projets à la pelle mais manque de fonds
Comment réduire les embouteillages ? À cette question, les autorités de Hô Chi Minh-Ville ont recueilli beaucoup de propositions : métro, tramway, bus express,… L’heure est au choix du type de transport le mieux adapté et aussi à la recherche de fonds.
La construction d’une ligne de bus express BRT d’une grande capacité (200 personnes) et rapide a été proposée par le Bureau d’études MVA et la Banque mondiale. D’une longueur de 17 km, elle reliera An Suong (12e arrondissement) au marché Bên Thành (1er arrondissement). D’un fonds de 2,5 millions de dollars par kilomètre (véhicules compris), ce projet est le moins coûteux de tous et recevra l’aide d’organismes étrangers. Néanmoins, l’étroitesse des rues pose un problème à ce mode de transport.
Pendant très longtemps, les transports en commun ont été délaissés. En 1976, la ville possédait un millier de bus, ce qui répondait à 10% de la demande. En 2005, elle en comptait 2.840, soit 3,2% de la demande. Pour résoudre le problème d’embouteillages, il faut élaborer de nouveaux modes de transport en commun à forte contenance. La ville a collaboré avec des organisations étrangères pour des projets de métro, monorail ou tramway. L’Allemagne, le Japon et la Russie ont conçu des projets de quatre lignes de métro. D’ici à 2020, métro et chemins de fer seront les moyens de transports principaux reliant la banlieue au centre-ville, et répondront à 50% de la demande des habitants.
En ce qui concerne les capitaux, un kilomètre de métro nécessite 20 millions de dollars d’investissement. Avec son budget actuel, la ville devra faire des emprunts auprès de la Banque mondiale ou d’organisations étrangères, ou convaincre des investisseurs étrangers.
Hà Minh/CVN
( 18/11/05 )
Source : Le Courrier du Vietnam