Envoyé par
Bao Nhân;40709 (suite message #20)
Je crois qu'on a parlé du hán nôm et du quốc ngữ en tant que sytème de notation, et qui n'a rien à voir avec le hán văn (littérature chinoise) que étudiaient autrefois les futures candidats des concours mandarinaux, pour qui avec ou sans l'invention du hán nôm ça ne change rien, car de toute manière, ils doivent étudier le hán văn dans sa version originale. D'ailleurs, l'invention du hán nôm avait pour vocation de se servir comme système de notation destiné pour la masse populaire non pour les élites dont, une partie d'entre eux affichent même une certaine méprise vis-à-vis du hán nôm.
A ma connaissance : le concours mandarinal qui ouvre ses portes tous les trois ans aux candidats venus de tout le pays et issus des milieux sociaux les plus divers, parmi lesquels se trouvent même de nombreux autodidactes (à mon avis, on l’aurait considéré comme une forme de démocratie avant l’heure).
Concernant le hán ngữ ou chữ nho (l’idéogramme chinois), alors, ce n’est pas uniquement les futures mandarins seul qui le pratiquent, mais Les thầy thuốc (médecins + pharmacien), thầy cúng (chaman + nécromancien + astrologue), les poètes et les religieux bouddhistes ou taoïstes etc. eux-aussi, doivent en avoir la connaissance pour pouvoir pratiquer leurs activités.
Bao Nhân.