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12 juin 2013 à 21h55 #11484
Bj à tous,
A la recherche des documents concernant la Cochinchine, j’ai trouvé ce livre qui n’est pas lisible,je le remets au propre pour pouvoir faciliter la lecture, tourner les pages, trouver facilement les paragraphes,etc… Il est votre disposition,vous pouvez avoir ici:ONZE MOIS de ss-prefect en Basse-Cochin.pdf
. .
Ecrit par un capitaine Lucien Grammont en 1863 sous le titre :ONZE MOIS de sous-préfecture en Basse-Cochinchine.
Si un jour, vous vous posez la question pourquoi on l’appelle : « Le riz à queue recourbée, Le riz mouche, Le riz dragon, la raison de la colonisation française, l’organisation de nos ancêtres, coutume, rite ,les noms des bois, des fruits, l’histoire,les grands cultures, ce qui se passe en 1860, etc…Votre réponse est dans le livre..
L’auteur dit tout, et en français !Je cherche ses titres :
:- Indochine-souvenir campagne voyage 1851-60 de Henri Ponchalon en version texte.
-Les commencements de l’Indochine francaise par Albert Septanh, Challamel 1867.
-Les premières années de la Cochinchine của Paulin Vial (Challamel in) 1874, volume 2.
La Cochinchine Contemporaine de A. Bouinais et A. Paulus (Challamel, Paris, 1884 ) version texte
Version texte : soit ePub, Acrobat, Word, ou rtf…. Merci, -
13 juin 2013 à 6h04 #156683
@sgn3vlg 156352 wrote:
Bj à tous,
A la recherche des documents concernant la Cochinchine, j’ai trouvé ce livre qui n’est pas lisible,je le remets au propre pour pouvoir faciliter la lecture, tourner les pages, trouver facilement les paragraphes,etc… Il est votre disposition,vous pouvez avoir ici:ONZE MOIS de ss-prefect en Basse-Cochin.pdf
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Ecrit par un capitaine Lucien Grammont en 1863 sous le titre :ONZE MOIS de sous-préfecture en Basse-Cochinchine.
Si un jour, vous vous posez la question pourquoi on l’appelle : « Le riz à queue recourbée, Le riz mouche, Le riz dragon, la raison de la colonisation française, l’organisation de nos ancêtres, coutume, rite ,les noms des bois, des fruits, l’histoire,les grands cultures, ce qui se passe en 1860, etc…Votre réponse est dans le livre..
L’auteur dit tout, et en français !Je cherche ses titres :
:- Indochine-souvenir campagne voyage 1851-60 de Henri Ponchalon en version texte.
-Les commencements de l’Indochine francaise par Albert Septanh, Challamel 1867.
-Les premières années de la Cochinchine của Paulin Vial (Challamel in) 1874, volume 2.
La Cochinchine Contemporaine de A. Bouinais et A. Paulus (Challamel, Paris, 1884 ) version texte
Version texte : soit ePub, Acrobat, Word, ou rtf…. Merci,
Bonjour sgn3vlg,
Un grand MERCI d’avoir numérisé et mis en ligne ce livre rare.Pour les livres anciens que vous cherchez, je vous conseille d’aller voir
– à la bibliothèque de l’EFEO, où j’ai trouvé beaucoup de documents anciens pour mes études ; lien : EFEO – Ressources documentaires – Infos pratiques
– à la Bibliothèque Nationale de France à Paris ; lien : Bibliothèque nationale de FranceTrès cordialement.
Dông Phong -
13 juin 2013 à 7h49 #156685
Livre très intéressant. Merci. On y mentionne, par exemple, que la vraie raison de la conquête d’Indochine n’était pas du tout d’y apporter « liberté et instruction » comme certains Suisses et Français sur ce forum semblent encore le croire, mais la raison véritable est purement géostratégique pour l’Empire française.
« … telles sont les causes certaines, multiples, variées qui assurent à tout jamais des destinées fécondes à nos relations politiques et commerciales avec l’extrême Orient. Et cependant quelle y était notre situation véritable
avant la conquête de la Cochinchine ?
… nous , la seconde puissance maritime et commerciale du globe, nous n’y avions même pas la plus petite station, le moindre lieu de refuge pour y protéger nos bâtiments, notre commerce et nos nationaux ! On pouvait se rendre de Haïti à Bourbon, de Chandernagor à la Nouvelle-Calédonie sans rencontrer, dans ces immenses espaces de 3 à 5,000 lieues, une seule fois et sur aucun point le pavillon de la France ! Pendant que la Russie appuie de tout son poids sur les rives de l’Amour, que l’Angleterre, depuis le commencement du siècle, multiplie ses stations à Hong-Kong, à Malacca, à Poulo-Pinang, à Syngapour et dernièrement encore à Sarawak , que l’Espagne s’étend dans les Philippines, que les Américains se montrent assidûment dans les eaux du Japon, que Macao longtemps déchue revient à une vie nouvelle, et que la Hollande, imperceptible en Europe, élargit tous les jours sa large couronne des îles de la Sonde, nous, sans aucun point d’appui dans ces mers, et traînés presque à la remorque de tout ce monde européen, nous étions réduits à y porter péniblement les objets de nos échanges, et à y recevoir par l’intermédiaire des commissionnaires anglais tous les produits destinés à nos importations !
C’est donc au point de vue de ces grands intérêts qu’il faut envisager notre position nouvelle en Cochinchine … »Ça me fait penser à la guerre menée par la France au Mali actuellement, il y a le discours officiel de Hollande, puis il y a les véritables raisons expliquées ici que tous les Français savent parfaitement déjà Débat Sur France 3 Michel Collon Massacre Henri Guaino Sur Le Mali et La Libye – YouTube
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13 juin 2013 à 8h51 #156692
@sgn3vlg 156352 wrote:
Bj à tous,
A la recherche des documents concernant la Cochinchine, j’ai trouvé ce livre qui n’est pas lisible,je le remets au propre pour pouvoir faciliter la lecture, tourner les pages, trouver facilement les paragraphes,etc… Il est votre disposition,vous pouvez avoir ici:ONZE MOIS de ss-prefect en Basse-Cochin.pdf
. .Bonjour et merci, « sgl3vlg » pour la mise à disposition de ce travail ardu et précis. Ayez la satisfaction que ce livre sera lu.
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13 juin 2013 à 15h24 #156704
sgl3vlg,
Merci beaucoup pour cette info. Belle journée yen -
13 juin 2013 à 19h50 #156709
Ce livre contient malheureusement des inexactitudes proches du mensonge. Exemple :
« … Le port de Tourane qui nous est cédé par le second traité de Versailles, va nous donner un pied dans ces mers de Chine où gravite depuis tant d’années tout un monde européen. Presque aussitôt éclate la révolution française, et nos projets d’établissement sont anéantis. Cependant l’évêque d’Adran a rétabli Gia-Long sur le trône de l’empire annamite qui a paru un moment s’ouvrir aux idées nouvelles. Mais la dette de reconnaissance qu’elle a contractée envers nous pèse désormais à cette dynastie soupçonneuse … »
Ce texte ci-dessus pourrait faire croire que l’Empereur Gia Long n’avait pas honoré sa dette vis-à-vis de la France, et que l’invasion française était légitime. Ce mensonge a été gobé par pas mal de Français et de vietkiêu de France qui pensent encore aujourd’hui que l’attaque de l’armée française était justifiée. Voici la vérité sur le « petit traité de Versaille » Gia Long – Wikipedia, the free encyclopedia
« … In November 1787, a treaty of alliance was concluded between France and Cochinchina—the European term for southern Vietnam—in Nguyen Anh’s name. Pigneau signed the treaty as the « Royal Commissioner of France for Cochinchina ».[23][29] France promised four frigates, 1,650 fully equipped French soldiers and 250 Indian sepoys in return for the cession of Pulo Condore and Tourane (Da Nang),[23][26] as well as tree trade to the exclusion of all other countries.[8][23][28] However, the freedom to spread Christianity was not included.[23][29] However, Pigneau found that Governor Thomas Conway of Pondicherry was unwilling to fulfill the agreement;[28][30] Conway had been instructed by Paris to determine when to organize the aid, if at all.[23][30] Pigneau was thus forced to use funds raised in France to enlist French volunteers and mercenaries.[22][26][30][31] He also managed to procure several shipments of arms and munitions from Mauritius and Pondicherry.[10]
… Eventually, Pigneau assembled four vessels to sail to Vietnam from Pondicherry, arriving in Saigon on 24 July 1789.[34] The combined forces helped to consolidate Nguyen Anh’s hold on southern Vietnam.[8][32][35] The exact magnitude of foreign aid and the importance of their contribution to Gia Long’s success is a point of dispute. Earlier scholars asserted that up to 400 Frenchmen enlisted,[9][22][26][31] but more recent work has claimed that less than 100 soldiers were present, along with approximately a dozen officers”La France avait promis 1650 soldats “complètement équipés”, elle n’a apporté que 100 soldats et 12 officiers. La France n’a pas rempli sa part du contrat, elle ne peut donc exiger sa contrepartie dans son entièreté.
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13 juin 2013 à 20h34 #156711
bj à tous,
Merci beaucoup de vos compliments, ça m’encourage dans mes recherches de livres concernant l’histoire coloniale française au Vietnam. Je ne sais si quelqu’un parmi vous a entendu parler de Vuong hong Sên qui a écrit un livre en vietnamien, évoquant tous les événements qu’il a vécus. Il a lu et consulté tous les livres français. La construction de sa maison typiquement vietnamienne, à Saigon et datée plus de 100 ans est classée patrimoine du Vietnam, mais les 2 ministères sont en désaccord depuis plusieurs années pour la gestion.À dannyboy,
« Naturellement, c’est écrit par un cpt français !!Merci à Bac Dông Phong pour les adresses, je viens de découvrir le BNF (biblio national français), hélas! le portail n’est pas ouvert à tous.Enfin, je veux dire de l’étranger.
bonne soirée à tous. -
13 juin 2013 à 20h44 #156712
@sgn3vlg 156402 wrote:
bj à tous,
…
Je ne sais si quelqu’un parmi vous a entendu parler de Vuong hong Sên qui a écrit un livre en vietnamien, évoquant tous les événements qu’il a vécus. Il a lu et consulté tous les livres français. La construction de sa maison typiquement vietnamienne, à Saigon et datée plus de 100 ans est classée patrimoine du Vietnam, mais les 2 ministères sont en désaccord depuis plusieurs années pour la gestion..
Bonsoir sgn3vlg,
Je vous envoie un Message Privé pour que vous puissiez contacter un historien qui a personnellement fréquenté Vuong Hông Sên.
Bien cordialement.
Dông Phong -
13 juin 2013 à 21h14 #156713
@sgn3vlg 156352 wrote:
Bj à tous,
A la recherche des documents concernant la Cochinchine, j’ai trouvé ce livre qui n’est pas lisible,je le remets au propre pour pouvoir faciliter la lecture, tourner les pages, trouver facilement les paragraphes,etc… Il est votre disposition,vous pouvez avoir ici:ONZE MOIS de ss-prefect en Basse-Cochin.pdf_ je n’arrive pas à visualiser correctement et à lire le livre
_ la Cochinchine s’appelait aussi les « 6 provinces » lục tỉnh
En 1858 , a débuté l’agression ouverte , R. de Genouìlly a attaqué Tourane pour viser Huê’
Mis en échec , il se tourne vers Saigon , idée de génie ( suggérée par qui ? ) : la Cochinchine est le grenier à riz du VN .
_ le VN perd en 1862 les 3 provinces occidentales dont Vinh Long où sont situés le tombeau des ancêtres de Tu duc . On connait l’importance de ces tombeux pour les VN
Après ces conquêtes colonialistes , le VN et Tu duc sont sous la main et soumis au chantage des colonialistes ils ont du menacer le roi de profaner les mausolées ; eux et leurs supplétifs VN n’ont pas hésité à le faire sur la tombe de Phan dinh Phùng , sur celle de son frère et d’autres
_ les collabos les plus connus sont : Hoàng cao Khai , Lê Hoan , Ng Thân , etc… -
13 juin 2013 à 22h38 #156715
bjr HanViet,
Je viens de tester, ce lien est toujours valable, plus de 128 télécharg. en 24 h! surprenant -
13 juin 2013 à 23h09 #156716
bj à tous,
Encore trois liens concernant l’Indochine pour les membres du FV.
Le parcours professionnel de DE Lattre Tassigny retracé avec la collaboration du ministère dela Défense, les souvenirs des combattants d’Indochine morts pour la France, ses corps sont rapatriés et enterrés à Fréjus, J’ai eu l’occasion de visiter plusieurs fois pendant mes vacances, très émouvant, déchirant.
Indochine 1946-54De Lattre.pdfHistoire et description de la Basse-Cochinchine traduit la 1ère fois d’après le texte chinois !
Histoire_et_description_de_la_basse_Coch.pdfSouvenir l’Indo du colonel R. Moreau.
Souvenirs-d’Indochine-du-Colonel-René-Moreau.pdfBonne lecture,
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14 juin 2013 à 23h59 #156737
@dannyboy 156400 wrote:
Ce livre contient malheureusement des inexactitudes proches du mensonge. Exemple :
« … Le port de Tourane qui nous est cédé par le second traité de Versailles, va nous donner un pied dans ces mers de Chine où gravite depuis tant d’années tout un monde européen. Presque aussitôt éclate la révolution française, et nos projets d’établissement sont anéantis. Cependant l’évêque d’Adran a rétabli Gia-Long sur le trône de l’empire annamite qui a paru un moment s’ouvrir aux idées nouvelles. Mais la dette de reconnaissance qu’elle a contractée envers nous pèse désormais à cette dynastie soupçonneuse … »
Ce texte ci-dessus pourrait faire croire que l’Empereur Gia Long n’avait pas honoré sa dette vis-à-vis de la France, et que l’invasion française était légitime. Ce mensonge a été gobé par pas mal de Français et de vietkiêu de France qui pensent encore aujourd’hui que l’attaque de l’armée française était justifiée. Voici la vérité sur le « petit traité de Versaille » Gia Long – Wikipedia, the free encyclopedia
« … In November 1787, a treaty of alliance was concluded between France and Cochinchina—the European term for southern Vietnam—in Nguyen Anh’s name. Pigneau signed the treaty as the « Royal Commissioner of France for Cochinchina ».(… Le traité du « petit Versailles », on le connait !…)
La France avait promis 1650 soldats “complètement équipés”, elle n’a apporté que 100 soldats et 12 officiers. La France n’a pas rempli sa part du contrat, elle ne peut donc exiger sa contrepartie dans son entièreté.
Ce n’est pas ça du tout :
Louis XVI n’a pas pu le réalisé pour cause de révolution. Son représentant et signataire a été lui même empalé par les Révolutionnaires qui n’avaient pas encore inventé la guillotine.Gia Long et surtout Minh Mang diront : Le roi de France n’a rien donné : Les 12 officiers et les 100 soldats sont des mercenaires qui sont financés par des fonds privés fournis par un groupe de commerçants.
Dans la marines, l’armée, beaucoup de gens était des nobles, alors rentrer en France pour être guillotiné ? Et surtout, leur commandement en France a été lui même guillotiné. C’est ces circonstances exceptionnelles qui font que Pigneau, l’évêque d’Adran, arrive à trouver 4 bateaux, 12 officiers et une centaine d’hommes.Mais ceux ci vont former une armée de terre et une marine de 50 000 Vietnamiens qui sous leurs ordre vont renverser la dynastie Tay Son.
A chaque fois qu’ils prennent une ville, ils y bâtissent une citadelle à la Vauban, imprenable avec les moyens des Tay Son.Bien sûr, au fur à mesure, des gens se déclarent résistants aux « usurpateurs » Tay Son.
Entre temps, en France, il y a eu une Révolution, un 1ère République, un Empire, une 2ème République puis Napoléon III, un empereur élu puis plébiscité au suffrage universel.
Ce Lucien Grammont est un capitaine du Second Empire et ça se passe en 1860.A cette époque, développer le commerce et propager sa religion,c’est bien ! Et les missionnaires apporte la médecine.
Ce qu’on t’expliquait est que le régime suivant est la IIIème République qui est plutôt anticléricale. Alors comme ils ne peuvent pas prendre l’alibi de la propagation de la foi, ils disent qu’ils vont aporter la science et une meilleur médecine que les religieux. Dans la réalité, ils ouvrent des écoles, des lycées, une école de médecine, des hôpitaux…
Mais cette République est très instable, les gouvernements sautent. De
Lanessan a écrit beaucoup de livres sur cette période et les historiens aussi. Il faut savoir que les opposants à de Lanessan, les catholiques des missions et les militaires de Paris l’ont fait « sauter ».
C’est drôle, il se plaint qu’on lui donne trop ordres mauvais depuis Paris « par un fil électrique ».Dommage, ses livres sont sur internet mais au format d’images scannées ; un peu pénible à lire.
J’en profite pour remercier sgn3vlg de son excellent travail !
Bien sûr que dans la réalité, les colons colonisent et les industriels exploitent les ressources…
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15 juin 2013 à 9h29 #156744
@DédéHeo 156432 wrote:
Ce n’est pas ça du tout :
Louis XVI n’a pas pu le réalisé pour cause de révolution. Son représentant et signataire a été lui même empalé par les Révolutionnaires qui n’avaient pas encore inventé la guillotine.Gia Long et surtout Minh Mang diront : Le roi de France n’a rien donné : Les 12 officiers et les 100 soldats sont des mercenaires qui sont financés par des fonds privés fournis par un groupe de commerçants.
Dans la marines, l’armée, beaucoup de gens était des nobles, alors rentrer en France pour être guillotiné ? Et surtout, leur commandement en France a été lui même guillotiné. C’est ces circonstances exceptionnelles qui font que Pigneau, l’évêque d’Adran, arrive à trouver 4 bateaux, 12 officiers et une centaine d’hommes.Ce qui est important, c’est que les Français en 1858 n’avaient pas juridiquement le droit d’attaquer le VN comme ce Lucien Grammont tente de faire croire dans son livre « ONZE MOIS de sous-préfecture en Basse-Cochinchine”. Ces vérités sur le petit traité de Versailles ne se trouvent nulle part dans le wiki français, alors qu’elles sont très bien expliquées dans la version anglaise.
@DédéHeo 156432 wrote:
Mais ceux ci vont former une armée de terre et une marine de 50 000 Vietnamiens qui sous leurs ordre vont renverser la dynastie Tay Son.
A chaque fois qu’ils prennent une ville, ils y bâtissent une citadelle à la Vauban, imprenable avec les moyens des Tay Son.Nguyen Anh a fait plus que compter sur ces mercenaires français. Il est également capable de faire confiance à ses officiers vietnamiens pour leur meilleure connaissance tactique. C’est dans wiki :
–
Despite his extensive reliance on French officers on matters of military technology, Nguyen Anh limited his inner military circle to Vietnamese. The Frenchmen decried his refusal to take their tactical advice. Chaigneau reported that the Europeans continually urged Nguyen Anh to take the initiative and launch bold attacks against Tay Son installations. Nguyen Anh refused, preferring to proceed slowly, consolidating his gains in one area and strengthening his economic and military base, before attacking another. Over time, Nguyen Anh gradually reduced the military role of his French allies on the battlefield.[36] In the naval battle at Thi Nai in 1792, Dayot led the Nguyen naval attack, but by 1801, a seaborne offensive in the same area was led by the Nguyen Van Truong, Vo Duy Nguy and Le Van Duyet, with Chaigneau, Vannier, and de Forsans in supporting positions. The infantry attack on Qui Nhon in 1793 was conducted, according to Nguyen historiography, in cooperation with « Western soldiers ».[36] The same source recorded that by 1801, Nguyen operations in the same area were directed by Vietnamese generals, whereas Chaigneau and Vannier were responsible for organizing supply lines
–
Nguyen Anh a non seulement acheté quelques vaisseaux occidentaux, il a surtout été capable de mettre sur pied une entreprise de construction navales à Saigon permettant aux vietnamiens de maîtriser les techniques occidentales. C’est aussi dans wiki :“ … Most of the European-style vessels were built in the shipyard that Nguyen Anh had commissioned in Saigon. He took a deep personal interest in the naval program, directly supervising the work and spending several hours a day dockside. One witness noted « One principal tendency of his ambition is to naval science, as a proof of this he has been heard to say he would build ships of the line on the European plan. »[48] By 1792, fifteen frigates were under construction, with a design that mixed Chinese and European specifications, equipped with 14 guns. The Vietnamese learned European naval architecture by dismantling an old European vessel into its components, so that Vietnamese shipbuilders could understand the separate facets of European shipbuilding, before reassembling it. They then applied their newfound knowledge to create replicas of the boats. Nguyen Anh studied naval carpentry techniques and was said to be adept at it, and learned navigational theory from the French books that Pigneau translated, particularly Denis Diderot and Jean le Rond d’Alembert‘s Encyclopédie. The Saigon shipyard was widely praised by European travelers …”
@DédéHeo 156432 wrote:
A cette époque, développer le commerce et propager sa religion,c’est bien !
Aujourd’hui aussi, il n’y a rien de condamnable de « développer le commerce et propager sa religion ». C’est condamnable quand on le fait précéder par une invasion armée. Et c’est condamnable aujourd’hui tout comme en 1858. C’est pour cela que Lucien Grammont tente de faire croire dans son livre (écrit en 1863) que la France avait la légitimité juridique pour attaquer le VN. On sait aujourd’hui que c’est un mensonge.
@DédéHeo 156432 wrote:
Et les missionnaires apporte la médecine.
Depuis quand les missionnaires sont des experts en art médical ? Les Viet de l’époque avaient les moyens pour engager des professeurs occidentaux pour former les médecins vietnamiens. Ils avaient juste besoin d’une longue période de paix pour le faire. Les missionnaires au VN apportent surtout le désordre social avec leurs écrits humiliant vis-à-vis des croyants, des coutumes et des traditions vietnamiennes. Par exemple ces textes suivants qui ont vraiment été insultant pour tout le peuple viet de l’époque
Phép gi
Certains de ces missionnaires ont été massacrés à cause de leurs insultes.@DédéHeo 156432 wrote:
Ce qu’on t’expliquait est que le régime suivant est la IIIème République qui est plutôt anticléricale. Alors comme ils ne peuvent pas prendre l’alibi de la propagation de la foi, ils disent qu’ils vont aporter la science et une meilleur médecine que les religieux. Dans la réalité, ils ouvrent des écoles, des lycées, une école de médecine, des hôpitaux…
Non, dans la réalité, ils ont tué dans l’œuf les tentatives de réformes démarrées par Tu Duc et Nguyen Truong Tô. Les viets de l’époque avaient les moyens financiers pour acheter des livres et engager des instructeurs occidentaux afin de mettre en place « des écoles, des lycées, une école de médecine, des hôpitaux… »
Les viets de l’époque avaient également la capacité intellectuelle pour le faire. Ils l’ont prouvé avec l’usine de construction navale à Saigon en 1792. Mettre en place des hôpitaux n’est pas plus compliqué qu’une entreprise de construction de vaisseaux de guerre.
Il suffisait de laisser ces vietnamiens en paix pour qu’ils puissent obtenir tout ça par eux même, et de manière beaucoup plus rapide que de vivre comme des sous citoyens pendant 80 ans. Les colons français le savaient parfaitement en 1858 au moment de leur invasion. Ils ont malgré tout voulu mettre la priorité sur l’extension de l’Empire français. C’est à cause de cela que des civils français ont du payer de leur vie en 1945.
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15 juin 2013 à 11h38 #156751
Mouai! Au bout de 10 ans de victoires, Gia Long a « vietnamisé » ses troupes. On s’en doute !
Ce militaire mélange un peu : C’est l’évêque qui a trouvé les sous et les hommes en pleine révolution. Mais pour lui, un évêque français et des militaires français, ça travail pour la France. Normal, non ? Il est quelqu’un du second empire, pas d’une république laïque.
Les missionnaires envoient les bonnes sœurs :
Par exemple le Bệnh viện đa khoa Xanh Pôn (actuel hopital polyclinique Saint-Paul.
A été racheté aux religieuse (Saint paul de Chartes » par l’Etat colonial de la 3ème République.Puis transféré au Vietnam.
Saint Paul Hospital (12 Hùng Vương, Ba Đình, Hà Nội) is a large multi-field medical complex situated in the central part of Hanoi – the capital of Vietnam. The hospital was founded during the French colonial rule in Indochina (19-th – early 20-th centuries). As the root of its name, it is used to be the largest Hôtel-Dieu[disambiguation needed] in the Indochina, administered by the Archdiocese of Hanoi.
en Viet : « Bệnh viện Xanh Pôn (Xanh Pôn là cách phiên âm từ Saint Paul trong tiếng Pháp, nghĩa là Thánh Phaolô) là một bệnh viện, trung tâm y tế phức hợp tọa lạc tại trung tâm thủ đô Hà Nội, Việt Nam. Bệnh viện này được thành lập từ chế độ thực dân Pháp ở Đông Dương (thế kỷ 19 – đầu thế kỷ 20). Theo gốc tích của tên gọi thì trước đây, nó vốn là Hôtel-Dieu (Nhà Chúa) ở Đông Dương, thuộc Tổng Giáo phận Hà Nội còn nay thì thuộc Sở Y tế thành phố Hà Nội, Việt Nam. »
Tu Duc et les Vietnamiens qui l’entouraient avaient la capacité de former des médecin et tout ce que tu voudras. Mais ils n’en n’ont rien fait.
Il a commencé son règne dans le « rétropédalage » de 200 ans par rapport aux Chinois :
Son père mort, on trucide quelques concubines pour le servir dans la mort.
Tu Duc monte sur le trône, il doit faire zigouiller toute la famille de son grand frère, y compris ses neveux et petit neveux (2 enfants : Le petit garçon de 3 ans est étranglé 2 fois mais il pleure encore quand on le met dans le cercueil)Ajouté que l’homme est stérile à cause de d’une infection des testicules et ses neveux s’envoient ses concubines. Sa seconde femme s’envoie le Grand Vizir Iznogoud. (Le régent Thuong, le type qui tuera 3 empereurs sous des prétextes variés)
Bref, on comprend que le pauvre homme se réfugie dans la poésie.
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15 juin 2013 à 16h28 #156753
@DédéHeo 156446 wrote:
Ce militaire mélange un peu : C’est l’évêque qui a trouvé les sous et les hommes en pleine révolution. Mais pour lui, un évêque français et des militaires français, ça travail pour la France. Normal, non ? Il est quelqu’un du second empire, pas d’une république laïque.
Même si l’on admet que « un évêque français et des militaires français, ça travail pour la France », il y a une grosse différence entre 100 soldats et 1.650 soldats. Et quand on n’a pas amené le nombre de soldats promis, on n’a pas la légitimité pour exiger la contrepartie. Juridiquement, il fallait renégocier le traité.
@DédéHeo 156446 wrote:
Tu Duc et les Vietnamiens qui l’entouraient avaient la capacité de former des médecin et tout ce que tu voudras. Mais ils n’en n’ont rien fait.
Ils n’en ont rien fait en 1858 pour former des médecins parce qu’il faut d’abord créer un socle technologique parmi la population locale. Les japonais avaient besoin de 20 ans pour le faire et la colonisation d’Indochine n’y est jamais arrivée à le faire même après 80 ans.
Pour former des médecins, il faut d’abord permettre aux jeunes de maîtriser les sciences modernes. Tu Duc et Nguyen Truong Tô avaient déjà attaqué aux réformes de l’enseignement des sciences en achetant manuels, machines et en engageant des instructeurs occidentaux (exactement comme Nguyên Anh avait engagé des experts militaires pour rénover son armée au 18e siècle).
Si les Français avaient laissé Tu Duc en paix en 1858, les Viets auraient pu avoir leurs propres médecins formés à la manière ocidentale après une génération d’étudiant (c’est-à-dire fin 19e siècle comme au Japon).
@DédéHeo 156446 wrote:
Les missionnaires envoient les bonnes sœurs :
Par exemple le Bệnh viện đa khoa Xanh Pôn (actuel hopital polyclinique Saint-Paul.
A été racheté aux religieuse (Saint paul de Chartes » par l’Etat colonial de la 3ème République.Les missionnaires n’ont jamais amené des médecins avec eux au 17e siècle. Ils sont venus surtout pour critiquer et humilier les croyants et tradition vietnamienne et semant le désordre. Les écrits de Alexandre de Rhodes nous montrent que ces missionnaires étaient carrément des fanatiques religieux incapables de respecter les autres religions :
Rhodes, Alexandre de: Catechismus pro iis, qui volunt suscipere baptismum, Roma [1651] | BSB DigitalC’est seulement après l’invasion et la pacification du VN fin 19e siècle, début 20e siècle qu’on a des médecins et des hôpitaux qui soignent en priorité les colons français. Et toujours aucun médecin vietnamien. Alors que si on avait laissé faire Tu Duc et Nguyen Truong Tô, on aurait des équipes de médecins indigènes fin 19 e siècle. Comme au Japon.
Les Viets au 19e siècle n’avaient pas besoin de bonnes sœurs pour s’occuper malades et des nécessiteux. Il y avait déjà des moines et nones bouddhiques pour cela. Ils avaient surtout besoin de manuels et d’experts capables de former leur jeunesse à devenir médecin modernes (parce que la médecine orientale existait aussi déjà). On sait aussi qu’ils avaient les moyens financiers pour engager ces experts (qui ne coûtent pas plus chers que des experts militaires payés par Nguyên Anh au 18e siècle).
La conclusion est qu’en 1858, les Viets n’avaient vraiment pas besoin d’être colonisés et les Français de l’époque le savent très bien. Les Français ont vu les effets néfastes de la colonisation sur les Indiens d’Amérique au 17e siècle (c’est-à-dire 2 siècles avant la colonisation d’Indochine). Ces colons sont venus en Indochine dans le seul but d’accroitre la puissance de l’Empire français. Personne ne les obligeait à le faire et ils en ont payé de leur vie.
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15 juin 2013 à 21h03 #156756
@dannyboy 156448 wrote:
en 1858, les Viets n’avaient vraiment pas besoin d’être colonisés et les Français de l’époque le savent très bien. Les Français ont vu les effets néfastes de la colonisation sur les Indiens d’Amérique au 17e siècle (c’est-à-dire 2 siècles avant la colonisation d’Indochine). Ces colons sont venus en Indochine dans le seul but d’accroitre la puissance de l’Empire français
Les colons étaient là pour se remplir les poches .
Extraits de French colonialism in Vietnam
Paris n’a jamais élaboré une politique coloniale claire et cohérente pour l’Indochine – tant qu’elle restait dans les mains et ouvert aux intérêts économiques français , le gouvernement français était satisfait. La gestion politique de l’Indochine a été laissée à une série de gouverneurs, nommés par Paris. Plus de 20 gouverneurs ont été envoyés en Indochine entre 1900 et 1945, chacun avait des attitudes et des approches différentes. Gouverneurs coloniaux, les fonctionnaires et les bureaucrates avaient l’autonomie et des pouvoirs importants, plus de pouvoir qu’ils ne devraient en avoir. Cette situation a encouragé l’intérêt personnel, la corruption, la vénalité et la lourdeur administrative . Les empereurs Nguyen sont restés comme figures de proue . Afin de minimiser la résistance locale, les Français employé la stratégie de «diviser pour régner», atteinte à l’unité du Vietnam en jouant mandarins locaux, les communautés et les groupes religieux les uns contre les autres
La nation a été séparée en trois régions Tonkin , Annam et Cochinchine administrés séparément. Il n’y a plus d’identité nationale; selon un décret colonial français, il était même illégal d’utiliser le nom «Vietnam».
Mais le profit, pas la politique, était le véritable moteur de la colonisation française de l’Indochine. Les fonctionnaires coloniaux et des entreprises françaises ont transformé l’économie de subsistance prospère du Vietnam en une colonie d’exploitation par un système proto-capitaliste, fondé sur la propriété coloniale des terres, l’augmentation de la production, les exportations et les bas salaires. Des millions de Vietnamiens ne travaillent plus à subvenir à leurs propres besoins, ils travaillaient maintenant pour le bénéfice de leurs seigneurs français. Les Français s’emparèrent de vastes étendues de terre et les réorganisèrent en de grandes plantations. Les petits propriétaires terriens ont eu la possibilité de rester comme ouvriers sur ces plantations ou de se déplacer ailleurs. Lorsqu’il y avait des pénuries de travailleurs , les agriculteurs ont été recrutés en masse dans les villages périphériques. Parfois, ils sont venus volontairement, attirés par de fausses promesses de salaires élevés, parfois ils ont été enrôlés à la pointe du fusil. Le riz et le caoutchouc furent les principales cultures de rente de ces plantations. La quantité de terres utilisées pour la culture du riz a presque quadruplé en 20 ans après 1880, tandis que la Cochinchine (sud du Vietnam) comptait 25 plantations d’hévéas gigantesques. Dans les années 1930, l’Indochine fournissait 60.000 tonnes de caoutchouc chaque année,5% de la production mondiale totale. Les usines furent construites et des mines aménagées pour puiser dans les gisements de charbon, d’étain et de zinc du Vietnam. La plupart de ces matériaux a été vendu à l’étranger et la plupart des profits remplirent les poches des capitalistes et des fonctionnaires français .
Les travailleurs de ces plantations étaient appelés «coolies» . Ils travaillaient de longues heures dans des conditions débilitantes, pour des salaires dérisoires . Certains ont été payés en riz plutôt que de l’argent. La journée de travail pouvait être aussi longue que 15 heures, sans pause ni alimentation adéquate ni d’eau fraîche. Malgré les lois coloniales françaises interdisant les châtiments corporels, mais de nombreux responsables et les surveillants en usaient et en abusaient. La malnutrition, la dysenterie et le paludisme étaient monnaie courante dans les plantations, en particulier ceux produisant du caoutchouc. Les conditions étaient particulièrement mauvaises dans les plantations appartenant au fabricant français de pneus Michelin. Au cours des 20 années entre les deux guerres mondiales, une plantation Michelin a enregistré 17.000 décès.
Les fermiers en dehors des plantations ont été soumis à la corvée introduite en 1901, ils étaient forcés d’en effectuer 30 jours sur les bâtiments publics, routes, barrages et autres infrastructures. Ces infrastructures visaient essentiellement à améliorer l’exploitation économique du pays ou profitaient aux colons Les autochtones n’en bénéficiaient que par retombées ( ponts , hôpitaux , routes ,.. )
Fiscalité et monopoles
Les Français ont aussi accablé les Vietnamiens avec un vaste système d’imposition, qui comprenait l’impôt sur les salaires, un impôt de capitation sur tous les adultes, les droits de timbre sur une large gamme de publications et de documents, et d’impôts sur le pesage et de mesurage de produits agricoles. Encore plus lucratifs étaient les monopoles d’Etat sur le vin de riz et de sel – les produits basiques . Les Vietnamiens ont toujours fait leur propre vin de riz et recueilli leur propre sel, mais au début des années 1900, les deux ne pouvaient être achetés dans des magasins français à des prix fortement gonflés.
L’administration coloniale française a également bénéficié de la culture, la vente et l’exportation de l’opium .
Je n’arrive pas à comprendre les nostalgiques qui chercheraient encore de nos jours à trouver des côtés positifs à la colonisation .
_ à sgn3vlg , j’arrive à entrer sur la page :ONZE MOIS de ss-prefect en Basse-Cochin.pdf mais je n’arrive pas à grossir les caractères ; pour moi , c’est difficilement lisible.Le lien Histoire_et_description_de_la_basse_Coch.pdf est bizarre , il s’impose à l’écran sans qu ‘on l’ait temps sollicité , ce n’est pas rassurant . -
15 juin 2013 à 23h41 #156757
bj HanViet,
pour mieux lire Onze mois, récupères le fichier sur votre disque dur ou Pc !!, ouvres-le avec Acrobat (gratuit) vous pouvez agrandir jusqu’à 200%
j’ai vérifié le lien Histoire et Descrip .. tout est normal, réessaies encore une fois pour voir (clic sur Download, 10.93MB )
Histoire_et_description_de_la_basse_Coch.pdf -
16 juin 2013 à 7h01 #156759
@HAN VIËT 156451 wrote:
Les colons étaient là pour se remplir les poches .
Extraits de French colonialism in Vietnam
Paris n’a jamais élaboré une politique coloniale claire et cohérente pour l’Indochine – tant qu’elle restait dans les mains et ouvert aux intérêts économiques français, le gouvernement français était satisfait………………
………………… leur propre sel, mais au début des années 1900, les deux ne pouvaient être achetés dans des magasins français à des prix fortement gonflés. L’administration coloniale française a également bénéficié de la culture, la vente et l’exportation de l’opium .Je n’arrive pas à comprendre les nostalgiques qui chercheraient encore de nos jours à trouver des côtés positifs à la colonisation .
C’est incompréhensif en effet, sauf évidemment, intérêt affectif pour des parents anciens colons ou collaborateurs.
Merci pour l’exposé de ces nouvelles précisions. Elles s’ajoutent à de nombreuses autres informations lues sur FV, et renforcent notamment une certaine compréhension concernant mon père et ma famille paternelle inconnue à laquelle je n’ai su plus tôt comment faire pour m’y intéresser. Mieux vaut tard que jamais.
PS : Han Viet et Dannyboy finalement d’accord ? Ça me fait plaisir. :bye:Pourvu que ça dure !
-
26 juin 2013 à 22h42 #156978
@HAN VIËT 156404 wrote:
_ je n’arrive pas à visualiser correctement et à lire le livre …
bj HanViet,
ttes mes excuses pour répondre si tard, pour le lire, vous avez 2 possibilités:
1. download sur pc ou tablet,
2. lire en direct sur site, cochez VIEW, promenez la souris vers le bas de l’écran, les fonctions utiles apparaissent, malheureusement trop pâles, signe + pour agrandir, ou chercher les pages, etc…
Cordialement, -
8 juillet 2013 à 9h04 #156887
Pendant la même période où Lucien Grammont a séjourné en Cochinchine, la population à Da Nang a vu, vers 1886, apparaitre 2 tombeaux enchainés, une punition réservée aux personnes accusées de haute trahison. La photo et le texte est ici Hai ngôi m
En gros, c’est le traitement réservé aux chefs résistants qui combattaient l’armée française à l’époque. Toute l’histoire de ces 2 tombeaux est racontée dans le journal vnxpress.net aujourd’hui.
Thứ hai, 8/7/2013 15:29 GMT+7
[h=1]Hai ngôi mộ bị xiềng ở Đà Nẵng[/h][h=2]Từ những năm cuối thế kỷ 19, đầu thế kỷ 20, những cư dân sinh sống ở vùng đất phía tây bắc của huyện Hòa Vang, TP Đà Nẵng, đã phát hiện thấy sự kỳ lạ của 2 ngôi mộ cổ bị xiềng xích sắt nằm ở nơi rất heo hút giữa cỏ tranh ngút ngàn.[/h]Một nằm trên đất của làng Vân Dương, xã Hòa Liên, và một nằm trên đất của làng Khê Lâm, xã Hòa Sơn. Các bậc cao niên ở hai làng này thường kể lại với con cháu rằng trước Cách mạng tháng Tám năm 1945, quan chức địa phương cấm tiệt người dân bén mảng đến 2 ngôi mộ bị xích và cũng không có ai trong làng dám nhận người nằm dưới mộ là họ hàng của mình vì sợ nhiều hệ lụy.
Tuy nhiên, sau khi Cách mạng tháng Tám thành công, chính quyền cách mạng ở huyện Hòa Vang đã cử phái đoàn mang hương hoa đến vái tạ và làm lễ chặt bỏ những sợi xích đã một thời gian dài xiềng ngang trên 2 ngôi mộ cổ này để « giải phóng cho linh hồn của người đã khuất… », đồng thời công khai một cách rõ ràng nhân thân và công trạng của người nằm dưới mộ để cho nhiều người biết, để cho con cháu của những người này nhận mộ tu sửa, hương khói sớm chiều…
Ông Hồ Như Kỷ và Hồ Như Sơn ở làng Vân Dương gọi người nằm dưới ngôi mộ là ông cố nội. Theo hai người chắt nội này, ông cố nội của họ là chiến tướng Hồ Học, quê ở làng Vân Dương, tổng An Hòa, huyện Hòa Vang (nay là huyện Hòa Vang, TP Đà Nẵng). Ông là người sớm có tinh thần yêu nước và chống Pháp một cách quyết liệt. Hưởng ứng phong trào Nghĩa Hội ở Quảng Nam, Hồ Học ra sức chiêu mộ nghĩa binh đến cả nghìn người, tự trang bị các loại vũ khí để phục kích đánh Pháp.
Lúc bấy giờ, trên khắp địa bàn Hòa Vang, quân của Hồ Học đóng ở đâu cũng được bà con nhân dân ủng hộ không những về mặt tinh thần mà còn góp thêm thóc gạo, heo gà, tiền bạc để duy trì chiến đấu. Chính Hồ Học đã chỉ huy một toán quân mật phục trên đỉnh đèo Hải Vân để tiêu diệt tên đại úy Besson và đơn vị lính do Besson làm chỉ huy ở Trạm Nam Chơn vào ngày 1/3/1886.
Hưởng ứng phong trào Cần Vương ở Quảng Nam (hay còn gọi là phong trào Nghĩa Hội ở Quảng Nam), Hồ Học đã mang theo quân lính gia nhập vào đoàn quân của thủ lĩnh phong trào Nghĩa Hội Trần Văn Dư và vị tướng tài số một của Nghĩa Hội là Nguyễn Hàm (tức Tiểu La Nguyễn Thành). Ông Trần Văn Dư sinh năm 1839, quê ở làng An Mỹ Tây, huyện Tam Kỳ (nay thuộc phường Tam An, TP Tam Kỳ, tỉnh Quảng Nam). Ông đỗ tiến sĩ năm 1875, làm Án sát Hà Tĩnh, Giảng tập ở Dưỡng Thiện đường dạy cho hai hoàng tử Ưng Đăng và Chánh Mông (sau này là vua Dục Đức và Đồng Khánh), rồi ông được bổ làm Chánh sứ Sơn phòng Quảng Nam.
Năm 1885, ông Trần Văn Dư hưởng ứng phong trào Cần Vương đánh chiếm tỉnh thành Quảng Nam ở La Qua (Điện Bàn ngày nay). Tháng 12/1885, do quá tin vào tình nghĩa thầy trò với vua Đồng Khánh nên ông đã thuận tình lên đường ra Huế để thương thuyết và vì vậy mà đã bị Châu Đình Kế, Tuần vũ Quảng Nam mượn tay thực dân Pháp sát hại tại Điện Bàn vào ngày 13/12/1885.
Vào cuối năm 1886, quân Pháp và quân Nam triều dưới sự chỉ huy của viên đại tá Braxcini mở cuộc hành quân lên Ái Nghĩa thuộc huyện Đại Lộc (Quảng Nam) để truy lùng quân của Nghĩa Hội. Các chiến tướng của Nghĩa Hội đã đem quân mai phục ở những địa thế hiểm trở, chờ đến nửa đêm khi quân địch đang mệt mỏi ngủ say thì bất ngờ tấn công. Bị đánh bất ngờ, địch phải mở đường máu để chạy về Thu Bồn dựa vào quân Pháp đang đồn trú tại đây.
Thừa thắng xông lên, quân của Nghĩa Hội xông thẳng vào đồn giặc, đánh dồn dập làm địch ở đây trở tay không kịp đành phải kéo nhau bỏ Thu Bồn chạy dài về Đà Nẵng. Quân của chiến tướng Hồ Học đã mở cửa nhà tù để giải phóng cho những người yêu nước bị giặc bắt giam, đa số những người này sau khi thoát khỏi ngục tù đã tham gia vào phong trào Nghĩa Hội.
Sau khi Trần Văn Dư bị sát hại, đầu năm 1886, Nguyễn Duy Hiệu đã thay thế để làm hội chủ. Giai đoạn này, phong trào phát triển rất mạnh, các chiến tướng cùng với nghĩa binh của mình lập nên nhiều phòng tuyến và gần như làm chủ toàn bộ vùng nông thôn. Hồ Học là người chỉ huy dũng cảm, có tài cầm quân, đánh thắng quân Pháp nhiều trận nên tiếng tăm lẫy lừng. Hội chủ Nguyễn Duy Hiệu đã giao cho ông quản lý vùng đất đai rộng lớn từ đèo Hải Vân đến An Ngãi Đông. Lợi dụng địa hình đồi núi hiểm trở, ông đã xây nhiều đồn lũy thành một thế trận liên hoàn, hỗ trợ lẫn nhau trong phòng thủ và tấn công.
Trong một trận đánh ở Hố Chiếu, quân Pháp đông gấp 4 lần nghĩa quân, lại có quân tiếp viện, nên nghĩa quân chỉ cầm cự được một ngày thì đồn luỹ bị đại bác của chúng san phẳng. Hồ Học cùng nhiều tướng lĩnh của ông như Tán Bùi, ông Đốc Sành, ông Lãnh Địa, Cai Á, Cai Cải đều bị bắt. Chúng giải ông về Ty Niết (tức Ty án sát của Nam triều) ở Hội An tra hỏi.
Đích thân một viên đại tá Pháp từ Hà Nội vào cùng với viên án sát Quảng Nam hỏi cung chiến tướng Hồ Học. Chúng dụ dỗ ông khai báo nơi ở của thủ lĩnh Nguyễn Duy Hiệu, Phan Bá Phiến và các bí mật của Nghĩa Hội thì nghĩa quân sẽ được tha. Hồ Học giận dữ quăng cả chiếc ghế vào tên đại tá Pháp. Chiếc ghế vừa quăng đi, bọn lính bảo vệ đã bắn chết ông. Giặc Pháp còn giết các ông Tán Bùi, Đốc Lãnh, Lãnh Trinh, Cai Á, Cai Cải. Chúng chặt đầu họ bỏ vào giỏ treo trên bờ sông của làng Lai Nghi (gần Hội An) để uy hiếp nhân dân.
Phải đến 10 ngày sau, những nghĩa binh thân tín của ông mới lấy được xác mang về giao cho người nhà chôn cất tại làng Vân Dương. Do chiến tướng Hồ Học bị triều đình nhà Nguyễn khép vào tội « phản nghịch », vì vậy ngôi mộ của ông bị chính quyền lúc bấy giờ xiềng lại bằng một sợi xích. Hiện tại, mộ của chiến tướng Hồ Học đã được đưa về Nghĩa trang xã Hòa Liên để hương khói.
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[TD]Mộ Quan Khâm Nguyễn Hữu Lịch và phu nhân tại quê nhà Khê Lâm. Ảnh: An ninh thế giới.
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Về ngôi mộ cổ bị xiềng ở làng Khê Lâm, xã Hòa Sơn, cũng có rất nhiều bí ẩn mà phải đến sau khi Cách mạng tháng Tám thành công, chính quyền Việt Minh của huyện Hòa Vang đến làm lễ phá xiềng thì nhiều người mới tỏ tường danh phận của người nằm dưới mộ. Trước đó, không ai dám bén mảng đến gần ngôi mộ, chỉ dám rỉ tai nhau rằng ngôi mộ bị xiềng xích sắt ấy chính là mộ phần của Quan Khâm Nguyễn Hữu Lịch, một người chống Pháp và ủng hộ triệt để phong trào Cần Vương.
Theo tác giả Lâm Quang Thạnh (chắt ngoại của Quan Khâm Nguyễn Hữu Lịch), trong bài « Gương hiếu học, yêu nước của một triều thần » thì Nguyễn Hữu Lịch thường được gọi là Quan Khâm, quê ở làng Khê Lâm, tổng Phước Tường thượng (nay là xã Hòa Sơn, huyện Hòa Vang). Tổ tiên của ông vốn là người đất Hải Dương theo chân vua Lê Thánh Tông vào nam mở cõi và ngụ lại ở làng Thanh Quýt, thuộc huyện Điện Bàn, tỉnh Quảng Nam.
Đến đời thứ 8, ông Nguyễn Hữu Sao di cư đến vùng đất bán sơn địa nằm về phía tây bắc của huyện Hòa Vang để khai hoang lập hóa và được sắc phong là tiền hiền của làng Khê Lâm. Ông có 6 người cháu nội, người thứ ba là Nguyễn Hữu Lịch rất ham học và được thân sinh là ông Nguyễn Hữu Thành rất ưu tiên, chắt chiu từng đồng bạc để lo cho chuyện học hành.
Ở nơi sinh cơ lập nghiệp không có thầy giỏi, ông Thành khăn gói mang con về quê cũ ở Thanh Quýt để tìm thầy. Rồi Nguyễn Hữu Lịch xin cha vượt sông Túy Loan, vào tận Đại Lộc để tìm thầy giỏi xin theo học. Năm 1868, Lần thứ hai Nguyễn Hữu Lịch vượt Ải Vân quan để ra kinh ứng thi và đỗ đạt. Người học trò nghèo đã trở về quê nhà trong sự đón tiếp của dân làng. Sau đó, ông trở lại kinh đô để nhận nhiệm vụ ở Bộ Binh dưới trướng của Thượng thư Tôn Thất Thuyết, rồi dần thăng đến chức Lang Trung.
Ông Lâm Quang Thạnh kể rằng, mỗi lần ở Huế về thăm nhà, người dân quê đều cảm phục đức độ của ông với tổ tiên, ông bà và bà con hàng xóm. Lần đầu về quê bằng kiệu qua đèo Hải Vân, vào đến quê mẹ Khánh Sơn là ông xuống kiệu đi bộ. Dân làng lấy chiếu trải xuống đường đón rước, ông không bước lên chiếu và ôn tồn nói: « Các cụ, các bác đừng làm thế, tôi là cháu ngoại làng ta, con cháu trong nhà cả mà ». Dân làng cảm động không giữ lễ nghi cách biệt nữa.
Với giới trẻ, ông khuyên cố gắng học hành, quê mình nghèo, nước mình đang gặp nạn cần đến tài năng tuổi trẻ. Ông luôn nhấn mạnh đến quốc nạn. Lúc bấy giờ quân Pháp đã chiếm xong lục tỉnh Nam Kỳ và đưa quân ra đánh Bắc Kỳ. Trong triều chia làm 2 phái chủ chiến và chủ hòa, ông tích cực đứng về phái chủ chiến của Thượng thư Tôn Thất Thuyết.
Giữa lúc đó, vua Tự Đức băng hà, quân Pháp thừa cơ kéo hạm đội đến đánh chiếm cửa biển Thuận An, khiến triều đình hoảng hốt ký Điều ước Hác-măng nhận quyền bảo hộ của Pháp ở Bắc Kỳ và cắt 3 tỉnh Thanh – Nghệ – Tĩnh nhập vào Bắc Kỳ trao cho quân Pháp. Phái chủ hòa đã đành phải đầu hàng, quân Pháp lấn tới đánh chiếm Bắc Kỳ lần thứ 2 buộc triều đình phải ký Hiệp ước Pa-tơ-nốt (năm 1884) đặt cơ sở lâu dài cho quyền đô hộ của Pháp ở Việt Nam.
Để xoa dịu phái chủ chiến, Hiệp ước Pa-tơ-nốt có điều khoản trả lại 3 tỉnh Thanh – Nghệ – Tĩnh cho Trung Kỳ. Nhân cơ hội đó, Thượng thư Tôn Thất Thuyết tiến cử Lang Trung Nguyễn Hữu Lịch làm Khâm sai Thanh – Nghệ – Tĩnh sung Đổng lý tỉnh Thanh Hóa. Phái chủ hòa cho đó cũng là dịp phân tán lực lượng của phái chủ chiến nên cũng thuận tình không phản đối.
Ra Thanh Hóa, Quan Khâm Nguyễn Hữu Lịch bắt tay ngay thực hiện kế hoạch chuẩn bị kháng chiến lâu dài. Ông đã xây dựng nhiều đồn sơn phòng, ở miền Tây cả ba tỉnh Thanh – Nghệ – Tĩnh, lập các đội quân « Đoàn kiệt » và « Phấn nghĩa » ra sức luyện tập chờ ngày quyết chiến với quân thù. Trên cương vị Khâm sai, ông đã vào Hà Tĩnh viếng thăm Tiến sĩ Phan Đình Phùng cùng làm quan trong triều vì xung đột giữa phái chủ chiến và chủ hòa phế lập các vua, bị cách chức về quê.
Đến khi vua Hàm Nghi ra Tân Sở xuống hịch Cần Vương, Phan Đình Phùng hưởng ứng phất cờ khởi nghĩa Hương Khê; Phạm Bành, Đinh Công Tráng khởi nghĩa ở Ba Đình, Thanh Hóa, ông đã có nhiều hoạt động bí mật hỗ trợ. Ông đã dồn sức giúp đỡ xây dựng một cứ điểm kiên cố để chỉ đạo thống nhất toàn tỉnh và một căn cứ hậu bị đề phòng rút lui khi cần. Đó là cứ điểm Ba Đình giữa vùng chiêm trũng mênh mông và căn cứ sơn phòng Mã Cao trên vùng núi trùng điệp phía tây.
Năm 1887, nghĩa quân Thanh Hóa thất bại ở Ba Đình rút lên Mã Cao, thực dân Pháp cũng bị thiệt hại nặng nề khi phải huy động đến 3.000 quân thuộc mọi binh chủng, có trọng pháo và pháo hạm yểm hộ ngày đêm vây hãm mới đánh chiếm được Ba Đình. Chúng đã hèn mạt trả thù bằng cách triệt hạ cả 3 làng Mỹ Khê, Thượng Thọ và Mậu Thịnh xóa tên trên bản đồ của Nam Triều và bắt triều đình hoạch tội Đổng lý Nguyễn Hữu Lịch bằng bản án tuyên vắng mặt « Tam ban triều điển » (gồm chén thuốc độc, một dải lụa để tự thắt cổ và một thanh kiếm để tự sát).
Ông đã bình thản đón nhận 3 vật « tam ban » từ Huế mang ra (do vua Đồng Khánh ban cho để tự chọn). Không hướng về Kinh thành mà hướng về căn cứ sơn phòng Phú Gia (huyện Hương Khê, Hà Tĩnh) nơi vua Hàm Nghi đang ngự tránh, bên cạnh khu Ngàn Trươi của nghĩa quân Phan Đình Phùng, ông kính cẩn vái lạy. Song, ông quay lại phía thuộc hạ lưu luyến làm hiệu vĩnh biệt rồi bưng « tam ban » vào phòng đóng chặt cửa.
Sáng hôm sau, thuộc hạ phá cửa vào thấy ông đã dùng kiếm tự sát trong tư thế ngồi uy nghi lẫm liệt. Một cái chết bi hùng kết thúc cuộc đời cương trực của một chí sĩ chống Pháp kiên cường giữa chốn triều đình bán nước. Đó là vào năm Đinh Hợi – 1887 trước năm vua Hàm Nghi sa lưới giặc bị đày sang Algerie.
Những ngày sau đó, một thuộc hạ thân cận của ông đã cẩn thận đánh dấu phần mộ nhưng mãi năm sau mới dám đưa con trai ông là Nguyễn Hữu Sinh từ Quảng Nam lặn lội ra Thanh Hóa nhận mộ. Một nấm cỏ xanh rờn giữa bốn bề vắng lặng, không bia mộ, không hương khói trong thành nội Thanh Hóa…
Phải chờ đến hết đời Đồng Khánh đến vua Thành Thái khi các cuộc khởi nghĩa của Phong trào Cần Vương ở Thanh Hóa – Nghệ An – Hà Tĩnh chấm dứt, con cháu ông mới bí mật ra Thanh Hóa bốc mộ đưa hài cốt về Khê Lâm. Mộ ông ở quê nhà cũng chỉ là mộ đất không đặt bia để giữ bí mật, nhưng không ngờ một hôm quân lính triều đình đã mang xiềng xích sắt và tập hợp hương hào, tổng lý kéo đến xiềng mộ ông giao cho địa phương quản thúc phần hài cốt lẫn vong linh.
Năm 2009, tấm gương hiếu học của nhà khoa bảng xuất thân là học trò nghèo vùng quê bán sơn địa cùng với tấm gương nhà yêu nước của Quan Khâm Nguyễn Hữu Lịch được ghi vào cuốn « Lịch sử đấu tranh cách mạng » của nhân dân xã Hòa Sơn, huyện Hòa Vang, TP Đà Nẵng.
Theo An ninh thế giới -
11 juillet 2013 à 23h56 #157108
@dannyboy 156923 wrote:
Pendant la même période où Lucien Grammont a séjourné en Cochinchine, la population à Da Nang a vu, vers 1886, apparaître 2 tombeaux enchaînés, une punition réservée aux personnes accusées de haute trahison. La photo et le texte est ici Hai ngôi mTheo An ninh thế giới
_ HAN VIËT likes this ; comme les différents commentateurs de l’article Hai ngôi m
_ l’article parle du mouvement Cần Vương Phong trào C
_ avant , il y a eu le mouvement Văn thân 1885-1990 ou Khởi nghĩa Giáp Tuất 1874 Phong trào v
_ parmi les raisons de l’échec , le manque de coordination entre les divers soulèvements , notamment au cours de la bataille de Ba Dinh , le DBP à l’envers . Mais ce n’est que partie remise , les VN ne se découragent pas , « thua keo này , bày keo mới « , on peut se dire que ce fut un entraînement pour les VN _ en 1946 , grâce au concours céleste , les VN obtiennent leur revanche ; les affrontements se déroulent à peu aux mêmes endroits et cette fois-ci , les VN ont un commandement unifié sous la houlette de HCM et du Vietminh et ce fut DBP pour couronner la lutte . Les VN ont arraché glorieusement leur indépendance , ils ont emporté une victoire nette qui lave l’affront des dizaines d’années de servitude ; on ne peut pas dire la même chose des Africains qui n’ont obtenu qu ‘une indépendance frelatée ; c’est de la fierté peut -être creuse , ça ne nourrit pas son homme mais c’est hyper important psychologiquement
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