Một trái tim hồng tươi, một quê hương tuyệt vời
Giòng máu cha vừa cho, tổ quốc vua Hùng cho
Một trái tim tự do, lời quê hương ta đó
Lời nói cha mẹ cho, lời trái tim tự do
Moi, quand je serai marié (mais qui voudra de moi ?...), j'aiderai au maximum ma femme.
Oui, oui, c'est ce qu'on dit au début... Mais j'ai vécu cinq ans avec ma dernière copine, et on s'en tirait très bien avec cette méthode : partage des tâches ménagères (ça en fait tiquer certains ?).
Et tant pis pour la honte !
Madame Nguyên Thi Tuyêt, et avant la colonisation française, comment étaient-elle les conditions des femmes vietnamiennes ? Y étaient-elles mieux ?"Il y a eu un vrai tournant lors de la déclaration d'indépendance proclamée par Hô Chi Minh en 1945. Avant cela, lors du temps des Français, les femmes ne recevaient aucune considération, elles ne jouissaient pas des mêmes droits que les hommes. Depuis le nouveau gouvernement, les choses ont considérablement changé, les textes garantissent aujourd'hui l'égalité entre les hommes et les femmes", ajoute Nguyên Thi Tuyêt. En théorie donc, la reconnaissance des droits de la femme est parvenue à maturité.
Baptiste Etchegaray
Bien que je ne suis pas un pro-colonialiste, mais, je pense qu'on ne doit tout de même pas mettre tous les fautes sur leur compte non?. D'après certaines copines de ma mère, eh bien, apparemment, durant la colonisation, les conditions des femmes ayant intégrées les écoles françaises, étaient beaucoup mieux que celles de leurs compatriotes qui n'ayant pas eu cette chance.
Mais, voyons Madame ! votre langage ne faisant point l'apologie de l'humilité.Au premier étage, armée de fusils et de casques, elle est présente sur les champs de bataille d'abord pour bouter le colon français (son rôle lors de la bataille stratégique de Diên Biên Phu de mai 1954 est particulièrement évoqué, puis pour refouler le soldat américain.
Cela ne m'étonne pas. Vu que votre femme est venue faire ses études en Europe, il y a plus de quarante ans, je pense qu'elle doit être d'une famille assez ouverte. Mais, y a-t-il combien pourcent de familles vietnamiennes qui soient comme la tienne ? D'ailleurs, si vous aviez bien lu mon message, vous devriez constater qu'il s'agit de la mentalité des Vietnamiens de base que j'y ai évoquée.
Me semble-il que les conditions des femmes vietnamiennes chez les familles chrétiennes aient connue une évolution plus marquée que celles des autres communautés. Je ne sais pas que si votre belle famille en fasse partie.
Bảo Nhân : fascination, impression and passion
Je trouve que les remarques de Bao Nhân sont assez pertinentes...
Au fait, qui peut me dire en quelle année les femmes vietnamiennes ont obtenu le droit de vote ?
Cela me semble très important dans l'évolution d'une société. En effet, ne pas leur donner le droit de vote, c'est ne pas les considérer comme les égales des hommes (n'oublions pas que seuls les esclaves n'avaient pas le droit de vote, auparavant...).
J'ai entendu dire les les vietnamiennes l'on eu avant les françaises...
Les femmes vietnamiennes ont eu le droit de vote en 1946..
(source : http://www.ipu.org/wmn-f/suffrage.htm )
Merci, Mike et Bao Nhân !
Je crois que cela veut tout dire, non ?
Le Vietnam a bien compris l'importance de la femme dans la société...plus qu'en France, en tout cas !
La place des femmes dans la nouvelle économie
Au cours des dernières décennies, suite aux réformes du milieu des années 1980, la condition des femmes et l'égalité entre les 2 sexes se sont significativement améliorées au Vietnam. Celui-ci se place ainsi à la 80e place (sur 136 pays) pour le "Gender Development Index". Au-delà de ces chiffres qui confèrent au pays une certaine réputation dans la région, quelle est la place faite aux femmes dans la société vietnamienne actuelle ?
Courant les rues sous leurs chapeau conique supportant sur leurs frêles épaules des paniers suspendus remplis de kilos de fruits ; assises sur leur petit siège plastique au milieu de leurs boutiques en attendant le client ; masquées derrière leurs chariots de fer à ramasser les déchets domestiques... Les femmes sont incroyablement actives au Vietnam. Tel sera l'un des premiers constats du touriste arrivant au pays. En 2005, celles-ci représentaient 49% de la population active.
Depuis la mise en place de la politique de Dôi Moi, l'économie vietnamienne connaît un changement structurel. Bien que l'agriculture demeure dominante, un déversement de la population active s'effectue du secteur primaire vers le secteur industriel et dans une moindre mesure, tertiaire. Ce développement économique rapide n'a pas cependant bénéficié à tous de la même façon.
Les femmes ne sont ainsi que 26% à effectuer un travail salarié (contre 41% pour les hommes), la production agricole devenant de plus en plus dépendante de celles-ci. De plus, les femmes se trouvent sur-représentées parmi les emplois peu qualifiés et par conséquent peu rémunérés comme le textile par exemple dont on connaît que trop bien les conditions de travail, et particulièrement dans le secteur informel.
L'apport du Code du travail à cet égard est ambigu. Par l'interdiction d'employer des femmes pour des métiers dits " à risque ", il contribue à limiter les opportunités offertes aux femmes notamment dans le contexte nouveau de l'économie de marché. Les hommes bénéficient des postes à responsabilité et de pouvoir, même dans les secteurs où les femmes sont majoritairement présentes. Par exemple, alors que les femmes occupent 71% des postes dans l'éducation, les institutions scolaires sont souvent aux mains de dirigeants masculins.
De même, l'inégalité entre les salaires des hommes et des femmes persiste, ces dernières gagnant en moyenne, à qualification égale, que 71% du salaire d'un homme. Cet écart s'est réduit ces dernières années mais varie très largement selon le secteur et l'emploi considéré. Toujours est-il que c'est là un écart significatif, même si cela place le Vietnam dans le peloton de tête des pays de la région, notamment en comparaison de la Malaisie ou du Japon.
De plus, même si la tendance est positive, il y a également quelques sujets d'inquiétude. L'emploi salarié pour les femmes se concentre dans le secteur public alors que le secteur privé, là où le pourcentage de femmes employées est le plus faible et l'écart de revenus hommes/femmes le plus élevé, devrait continuer à se développer.
Par ailleurs, la discrimination envers les femmes lors du recrutement persiste. Les journaux vietnamiens publient régulièrement des annonces pour des emplois qui précisent le sexe du candidat pour le poste et qui exigente pour certains postes davantage de qualifications pour les femmes.
L'âge de la retraite est différent pour les hommes et femmes dans le secteur public (55 ans pour les femmes, contre 60 pour les hommes). Cette mesure, héritée de l'ex Union Soviétique, avait été introduite pour en quelque sorte récompenser les femmes de leur travail effectué au foyer familial. Puisqu'en effet, une fois n'est pas coutume, c'est sans doute dans ce domaine que les inégalités hommes-femmes les plus marquées demeurent. Alors que les femmes participent à part égale au travail rémunéré, celles-ci, de retour à la maison, se voient les seules en charge du travail domestique. Cuisiner, nettoyer et s'occuper des enfants est encore perçu comme le seul travail de l'épouse.
Cette différenciation de l'âge de la retraite a cependant eu des effets pervers, certains employeurs se montrant réticents à embaucher des femmes qui auraient une vie professionnelle plus courte tandis que les opportunités de formation et les chances de promotion s'en trouvent également limitées. Beaucoup de femmes aujourd'hui, principalement celles effectuant un travail dit "intellectuel", souhaiteraient la remise en cause de cette mesure.
Source : ANAÏS CHAVANNE/Courrier du Vietnam
Super, cet article, Mike !
Il me semble refléter pas mal la réalité...même si j'ai l'impression que l'auteur (...une femme...) essaie de rendre les choses un peu plus roses qu'elles ne le sont réellement.
Les inégalités de salaire ont beau persister au Vietnam, le chiffre reste comparable à celui de la France (donc, inégalités pas forcément typiques du pays...).
La discrimination est, en revanche, très forte. C'est d'autant plus stupide que ce sont les femmes qui portent le pays !!!
Combien de témoignages ai-je entendus, expliquant que le mari n'était qu'un paresseux cherchant à travailler au minimum ? Dans combien de familles ai-je vu la femme gérer entièrement l'argent du couple ? Quelle est la proportion des hommes effectuant les tâches domestiques ? Pourquoi y a-t-il autant de femmes célibataires, aujourd'hui, au Vietnam, si ce n'est parce qu'elles travaillent beaucoup et sont indépendantes ?
Sois heureux en rendant les gens heureux !
Ne fais jamais aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse...
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