Bonjour Nadège,
Tout d'abord, assurez-vous d'être à jour dans toutes les vaccinations obligatoires en France (http://www.inpes.sante.fr/10000/them...pdf/GV2008.pdf). Consultez, avec votre médecin, votre carnet de santé dans ce but.
Si vous ne souhaitez pas vous adresser à votre médecin traitant, ce que je vous recommande cependant, peut-être que l'hôpital le plus proche de chez vous possède un service de "consultation du voyageur". Vous y trouverez tous les renseignements dont vous avez besoin pour ce voyage et les médecins qui y travaillent pourront, en plus de vous conseiller, vous prescrire vaccins et prophylaxie anti-paludisme au besoin.
Les vaccinations supplémentaires théoriquement recommandées sont celles contre l'hépatite A et les fièvres typhoïdes. Eventuellement contre l'encéphalite japonaise si vous passez du temps à proximité de rizières. Il n'y a pas encore de vaccination contre la dengue.
Concernant, le paludisme, la dengue et l'encéphalite japonaise, ces maladies sont transmisent lors des piqûres de moustiques donc il faut s'en protéger. Vous trouverez sur ce forum des messages sur la protection contre les moustiques et les prophylaxies anti-palu. Mais aucun des renseignements que vous trouverez sur le net ne peut remplacer l'avis d'un professionnel de santé. Ce dernier pouvant même au besoin vous adresser à un confrère plus spécialisé.
Partir avec du "Tamiflu" est inutile car ce médicament antiviral n'a d'utilité que s'il est administré dès le début de la multiplication du virus dans votre organisme. Et généralement, à ce moment, vous n'avez pas encore de symptômes grippaux donc vous ne ressentez pas le besoin de prendre le médicament. Le "Tamiflu" n'a vraiment d'utilité que si vous avez été en contact avec une personne ayant la grippe et que vous le prenez dans les plus brefs délais avant le moindre symptôme. Si vous voulez vraiment partir sans crainte de ce côté là, je vous recommande la vaccination. A plus forte raison car vous allez traîner dans les aéroports et les cabines d'avion confinées.
[France-Diplomatie] VIETNAM
Voici un lien vers le site du ministère des affaires étrangères. Vous y trouverez les conseils aux voyageurs partant au Vietnam.
Dernier conseil, pour toutes les vaccinations que vous ferez avant le départ, faites les au plus tard 3 semaines-1mois avant pour laisser à votre organisme le temps de développer sa réponse immunitaire.
Bon voyage
Se vacciner contre la grippe A pour aller au Vietnam alors qu'on ne l'a pas fait en France c'est amusant comme idée...
Il me semble que le rapport entre le nombre de cas en France et le nombre de cas au Vietnam est de l'ordre de 1 à 100 voir 200, moins de 15000 malades ici contre plus de 3 millions en France.
les statistiques vietnamiennes sont fausses. Le lycée français de Hanoi à eu 2 ou 3 cas par classe, ce qui fait 5 ou 10 % de la population, des millions si on extrapole.
Ce ci dit, l'épidémie semble calmée, d'autant que plus les gens guéris deviennent naturellement vaccinés, ainsi il y a moins de gens pour propager le virus
Oui c'était probablement les chrétiens Coptes mais on n'a pas encore inventé le vaccin contre la haine.
C'est pas ceux qui sont rentrés au France au lycée Français ? Il y a une collègue de ma femme qui apparemment l'a eue (sur plus de 100) et personne que je connais ici ne l'a attrapée, donc les stats n'ont pas l'air d'être les mêmes à Hanoï et à HCM sans doute une question de météo plus favorable à la propagation dans le nord...
En plus c'est vrai que les stats ne sont pas faites de la même façon, en France on cherche à gonfler les chiffres et on compte tous les symptômes grippaux comme grippe A H1N1, au Vietnam je crois que le chiffre ne compte que ceux pour qui le test en labo du A H1N1 s'est révélé positif, donc faut déjà avoir fait le test ce qui ne doit pas faire un gros pourcentage des malades.
CAMBODGE • Se protéger en beauté
Les masques antigrippe sont du dernier chic dans les rues de Phnom Penh. Pratiques contre la pollution et les maladies, ils deviennent de véritables accessoires de mode, explique The Phnom Penh Post.
10.03.2010 | Terry McCoy | The Phnom Penh Post
Dessin de Boligan, El Universal, Mexico.
Ay Lida se regarde dans le miroir, étudiant les infimes détails que seule une adolescente de 17 ans peut discerner. Elle résume la situation : il faut que tout soit parfait. Elle a rendez-vous avec ses amis, et parmi eux il y aura peut-être des garçons. Mais il manque un élément essentiel à sa tenue : le masque chirurgical adéquat.
Dans la boutique de ses parents, elle jette un coup d'œil sur les masques bleus avant de jeter son dévolu sur un de couleur rose, qui correspond mieux à son humeur du jour tout simplement. "Pour moi, c'est un accessoire de beauté", explique-t-elle.
Cette tendance, qui dissimule plus qu'elle ne met en valeur l'apparence d'une personne, fait fureur au Cambodge comme ailleurs en Asie, si l'on en croit les professionnels de la mode, les producteurs de masques chirurgicaux, les vendeurs et les adeptes. C'est un mariage entre le côté pratique et le chic, favorisé par la peur de la grippe A, de la pollution et de la poussière envahissante de la saison sèche.
"C'est une sorte de mode", confirme Amra Doeur, de chez Tom & Alice Custom Tailors à Phnom Penh, fabricant de vêtements sur mesure. "Tout le monde porte un masque pour se protéger, mais la mode, c'est de choisir celui qui vous va le mieux."
Des articles fantaisie ont déjà fait leur apparition dans quelques boutiques afin de répondre à cette nouvelle demande. "A mon avis, on va en voir dans les services pédiatriques des hôpitaux, dans les bibliothèques, les écoles et les aéroports", prédit Irina Blok, une créatrice de masques fantaisie aux Etats-Unis. "Le marché potentiel est énorme."
Il suffit de faire un tour sur n'importe quel marché de Phnom Penh pour constater l'omniprésence et la diversité de cet accessoire dans le royaume. On en voit une variété infinie, se balançant au plafond des échoppes. Des objets ornés de personnages de dessins animés, dans toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, qui ont perdu le côté sinistre du masque. Il est difficile d'imaginer un quelconque ninja ou un tueur en série digne de ce nom qui vaquerait à ses affaires le visage dissimulé par une cagoule rose arborant un nounours ! Heureusement, les intentions de la plupart des adeptes du masque chirurgical sont tout à fait louables : c'est une question de santé et de protection, en particulier contre les particules de poussière et, pense-t-on, contre les maladies courantes comme la grippe.
Les Cambodgiens sont raisonnables, assure Chea Botom dans son magasin de souvenirs. "En général, ils ne font rien d'inutile. Aussi, dans le monde actuel où pullulent les agents pathogènes, ne sortez pas sans votre masque - pour paraphraser le slogan d'une célèbre carte de crédit ("Ne partez pas sans elle")." Dans ce cas, pourquoi ne pas joindre l'agréable à ce qu'on juge nécessaire ? Pour Chea Botom, cet engouement pour le voile facial vient du Japon. Tout comme de nombreuses modes occidentales naissent dans les rues de Paris, la mode d'Asie voit souvent le jour à Tokyo. Il en va du masque comme du reste.
Au début du XXe siècle, après que le Japon eut connu à son tour la révolution industrielle et son cortège de pollutions et de maladies, le masque s'est répandu à l'extérieur des blocs opératoires, reflétant la peur maniaque qu'ont les Japonais des microbes et de la saleté.
Il y a dix ans, quand une industrie touristique cambodgienne naissante a favorisé les contacts directs avec d'autres Asiatiques et leurs masques chirurgicaux, la tendance a rapidement gagné le royaume.
Néanmoins, la mode des masques branchés "n'en est qu'à ses débuts", commente Fiona Kizston, propriétaire de Wild Poppy. "Quand les Cambodgiens auront vu plus souvent des Asiatiques d'autres pays portant des masques fantaisie, elle finira par s'imposer ici aussi."
Grippe A : un "Timisoara" sanitaire, par Gérard Bapt
LEMONDE | 06.04.10 | 14h03 • Mis à jour le 06.04.10 | 14h03
L'alerte était lancée le 24 avril 2009 par la porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Fadela Chaib : "Plusieurs centaines de cas humains de grippe porcine ont été relevés au cours des dernières semaines au Mexique, avec 57 cas mortels dans la région de Mexico."
En réalité, il n'y avait aucun décès attribuable au H1N1 à cette date... C'est à la demande de l'OMS que le Mexique avait répondu le 12 avril à une demande de vérification après une flambée d'infections respiratoires aiguës dans la petite commune rurale de La Gloria. Sur 50 échantillons analysés au Canada, 16 cas identifièrent le H1N1 le 23 avril... dont un seul sur le village de La Gloria ! Les écoles, restaurants et stades sont pourtant fermés à Mexico le 24 avril. Et le 25 avril, sans un seul décès attribuable au H1N1, ni au Mexique ni ailleurs, l'OMS déclare une "urgence de santé publique de portée internationale" et passe à la phase 3 de niveau d'alerte. Ce n'est que le 27 avril que le docteur Fukuda, conseiller spécial pour la grippe pandémique à l'OMS, annonce les sept premiers morts porteurs du virus H1N1, tous porteurs de pathologies respiratoires préexistantes sévères. L'OMS passe à la phase 4 d'alerte. Le 29 avril, au niveau 5.
De jour en jour, les médias du monde entier sont nourris de la sinistrose entretenue par "les experts" en lien avec l'OMS. Lorsque des responsables nationaux de sécurité sanitaire émettent des propos rassurants, ils sont immédiatement contredits : ainsi le 5 mai, Richard Besser, directeur du Center for Disease Control and Prevention d'Atlanta, déclare : "Le virus n'a pas l'air plus sévère qu'une souche de grippe saisonnière, qui fait chaque année 36 000 morts aux Etats-Unis." Mais, alors que les cours reprenaient au Mexique, la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, tempérait l'optimisme dans le Financial Times : "La grippe porcine pourrait décliner avant de refaire surface avec une virulence sans précédent. Si cela se produisait, ce serait la pire des épidémies que le monde aurait à affronter au XXIe siècle." Dans le même temps, Vicente Larraga, directeur du Consejo Superior de Investigaciones Cientificas espagnol, déclarait : "Nous sommes impressionnés par l'impact dans les médias d'une grippe qui n'est pas plus sévère qu'une grippe saisonnière et qui fait moins de morts..."
DISCOURS DE DRAMATISATION
Au fil des annonces de nouveaux cas de grippe dans les différents pays concernés, la pression a été maintenue sur l'opinion à la "une" des journaux télévisés. Cela a aussi été le cas avec l'évocation de mises en quarantaine de bateaux sur lesquels un syndrome grippal avait été repéré... La déclaration de pandémie date du 11 juin 2009 : l'OMS a maintenu son discours de dramatisation pour en arriver au passage à la phase 6 d'alerte, alors que 144 décès seulement dans le monde étaient attribués à la grippe A... La définition de la pandémie venait d'être modifiée en mai 2009. Les critères relatifs à l'impact et à la gravité en termes de nombre d'infections et de décès n'étaient plus pris en compte pour le passage à la phase 6 dans les nouvelles recommandations. La déclaration de pandémie n'aurait pu être faite sans changer sa définition et sans abaisser le seuil requis.
Or il se trouve que le passage en phase 6 mettait automatiquement en jeu les "contrats dormants" liant les Etats aux producteurs de vaccins. Il s'agit des contrats "pré pandémiques" conclus après la menace de grippe aviaire et qui liaient notamment la France à Sanofi-Aventis et Novartis. La déclaration de pandémie a ouvert globalement des options de commande à hauteur de 2 milliards de livres anglaises (2,26 milliards d'euros) ; ce qui n'a pas exclu de nouvelles commandes dans la précipitation, comme celle des 50 millions de doses passée par la France avec GSK dès le 14 mai 2009...
Il est troublant aussi qu'en proclamant la pandémie l'OMS insiste sur "le caractère entièrement nouveau du virus". Il est acquis pourtant depuis le 22 mai que 10 % des moins de 60 ans et 33 % des plus de 60 ans ont déjà des anticorps contre ce "nouveau" virus... Tout l'enchaînement des annonces depuis la mi-avril 2009 tend à préparer l'annonce de la pandémie. Ont été systématiquement présentées les prévisions les plus anxiogènes.
Le point de départ du processus qui a conduit à la déclaration de pandémie fut le village de La Gloria au Mexique. Village décrit comme le lieu de la mutation... et qui n'a connu aucun décès lié à la grippe, après avoir été l'objet de descriptions effrayantes de malades suffoquant à proximité des porcheries !
Tout s'est passé comme si la manipulation médiatique montant en puissance avait conduit à ce niveau 6 déclenchant les contrats dormants d'achat de millions de doses de vaccin. Comme si un "Timisoara sanitaire" avait généré un aveuglement collectif. La ministre polonaise de la santé, médecin, Ewa Kopacz, a pris la décision de ne pas commander de vaccins après un examen des données sanitaires à sa disposition : il n'y aura pas plus de décès en Pologne attribués à la grippe A qu'en France !
La question de l'indépendance des membres des organismes d'expertise et de conseil de l'OMS est clairement posée. A ce jour, l'OMS n'a pas publié les déclarations d'intérêt de ses experts, de même que l'Agence européenne des médicaments (EMEA). Quelle crédibilité accorderont les populations à des institutions opaques, quand elles seront confrontées à une réelle menace sanitaire ?
Gérard Bapt, député (PS) de Haute-Garonne et président du groupe d'études "santé environnementale".
Grippe A : un "Timisoara" sanitaire, par Gérard Bapt - LeMonde.fr
Salut a tous ,
Je voulais savoir si il etait obligatoire ,pour rentrer au Vietnam ,de presenter des certificat medicaux aux autorites vietnamienne(genre carnet de sante)?Parceque j ai lu ca y a pas longtemps sur le site du ministere des affaires etrangeres :
"Il est indispensable de souscrire une assurance maladie prévoyant le remboursement des frais médicaux engagés à l’étranger (les tarifs pratiqués par les structures privées étant élevés) ainsi que les frais d’un éventuel rapatriement sanitaire."
Or moi j ai pris une assurance multi-risque avec mon billet d avion (Air Qatar) qui ,si j ai bien compris ,couvre les frais medicaux (genre rapatriment avec Mondial Assistance ect...)
Qu est ce que vous en pensez?
Autre question un peu hors sujet :J ai pris seulement un aller simple ,or pour ma demande de visa a l arriver (3 mois multi-entrer) ils me demandent une date d entree ET une date de sortie ... ca va poser probleme si j ai seulement une date d entree au Vietnam? Et sinon je met quoi sur le visa? ,une date bidon genre 3mois apres mon entree?(une fois mon visa expirer je compte le faire renouveller pour 3 mois de plus)
Merci pour vos reponses.
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