Aller au contenu

VietNam dans les yeux des Viet Kieu

Le Vietnam en France Etre Viêt Kiêu VietNam dans les yeux des Viet Kieu

  • Ce sujet est vide.
Vous lisez 20 fils de discussion
  • Auteur
    Messages
    • #2218

      Bonsoir
      Ca fait un moment que je fais partie de cet agréable forum. J’ai trouvé les moments sympathiques avec les personnes intéressées au Viet Nam pour sa culture et ses habitants. J’ai toujours une question dans ma tête et je veux bien vous demander ( car je suis un ptit curieux). Comment vous voyez le Viet Nam de la place d’un/une Viet Kieu ? Et les vietnamiens du VietNam pour vous sont les étrangers ou quelqu’un de la même racine ?
      Dites moi si c’est sensible comme sujet, je vais l’éditer. :icon40:

    • #38827

      Bonjour hbnguyen,

      il est difficile de répondre à ta question et tout le monde ne va pas te donner la même réponse car je pense que cette « position » de viet kieu varie énormément en fonction de la génération à laquelle on appartient et de notre histoire personnelle.

      Pour ma part, je fais partie de la génération qui n’a pas connu la guerre ni la misère générale qui suivit (je dis « générale » car la misère existe toujours au Viet Nam bien sûr mais elle est liée maintenant plus à l’urbanisation et donc touche surtout les gens de la campagne qui viennent s’installer en ville). Mon regard en tant que viet kieu donc ne peut pas comprendre je pense toutes les tranformations sociales qui se produisent actuellement au Viet Nam. J’ai un point de vue extérieur mais je ne me sens nullement « étrangère » au Viet Nam. Sans doute parce que j’y ai encore beaucoup de famille.

    • #38852
      mike
      Modérateur
        hbnguyen;28552 wrote:
        J’ai toujours une question dans ma tête et je veux bien vous demander ( car je suis un ptit curieux). Comment vous voyez le Viet Nam de la place d’un/une Viet Kieu ?

        De plus en plus de Viêtkieu reviennent au pays, symbolisant cette démarche « du retour au source » qui est de plus en plus présents, même chez les plus jeunes.

        Le Vietnam fait partie intégrante de mes origines et de ma culture…le nier, c’est faire abstraction à ces derniers..

        Ce que je crains le plus, c’est qu’avec toutes ces évolutions à la fois économique et sociale que rencontre le Vietnam, ce dernier perde son âme (valeurs,…) qui a fait sa renommé..

        hbnguyen;28552 wrote:
        Et les vietnamiens du VietNam pour vous sont les étrangers ou quelqu’un de la même racine ?

        tu veux notre mort…:bigsmile:

        Qui peut présenter le Vietnam que les vietnamiens (locaux..) eux même..:bigsmile:

        Il serait vraiment dommage de faire une distinction..:cry:

      • #38868
        GiangHuong;28588 wrote:
        Pour ma part, je fais partie de la génération qui n’a pas connu la guerre ni la misère générale qui suivit (je dis « générale » car la misère existe toujours au Viet Nam bien sûr mais elle est liée maintenant plus à l’urbanisation et donc touche surtout les gens de la campagne qui viennent s’installer en ville). Mon regard en tant que viet kieu donc ne peut pas comprendre je pense toutes les tranformations sociales qui se produisent actuellement au Viet Nam. J’ai un point de vue extérieur mais je ne me sens nullement « étrangère » au Viet Nam. Sans doute parce que j’y ai encore beaucoup de famille.

        Si la misère est liée à l’urbanisation, pourquoi les KT4 (et les pas KT du tout) ne retournent-ils pas à la campagne ? Parce qu’à la campagne, ce n’est guère mieux, et parce que question marche du travail, il y a plus de possibilités en ville.
        Certes, la misère est en ville : a la campagne, c’est seulement l’extrême pauvreté qui sévit.
        Fais ton choix, camarade !
        Quand on n’a pas du terrain pour cultiver, et du bétail a soi, on vit comment à la campagne ? On ne vit pas bien.
        L’agriculture est en train de se moderniser, on sélectionne les meilleures semences, les meilleures espèces, on mécanise au fur et a mesure,… beaucoup ne peuvent pas suivre.
        Quand j’ai déménagé de Ha Noi à Ho Chi Minh, j’ai ressenti un énorme décalage. J’imagine ce que peux ressentir quelqu’un qui vient directement depuis sa campagne
        Bien sur, l’effet « sirop de la rue » y est pour quelque chose, mais, à la campagne au Viet Nam, quand tu n’as rien, c’est vraiment rien. En ville, il y a des ouvertures de démerde avec le système V.
        L’exode rural va s’accélérer dans les années à venir. Dans la mesure ou il n’y a pas de logement sociaux (seulement pour les fonctionnaires), pas de système de protection chômage, ça va devenir de plus en plus chaud.

        NOTA: ma belle famille est de Binh Dinh, dans le centre, et je connais plein de gens qui viennent de la campagne et qui habitent sur quan Tu Duc, quan 8 et quan 12.

      • #38882
        HUYARD Pierre;28633 wrote:
        Si la misère est liée à l’urbanisation, pourquoi les KT4 (et les pas KT du tout) ne retournent-ils pas à la campagne ? Parce qu’à la campagne, ce n’est guère mieux, et parce que question marche du travail, il y a plus de possibilités en ville.
        Certes, la misère est en ville : a la campagne, c’est seulement l’extrême pauvreté qui sévit.
        Fais ton choix, camarade !

        Je n’ai jamais dit que c’était la grosse fête dans les campagnes ! Je suis totalement d’accord avec toi, si les gens de la campagne viennent à la ville c’est pour avoir plus de possiblités.
        Ce que je disais c’est que la misère en ville touche plus facilement les gens venus de la campagne.

      • #38890
        GiangHuong;28647 wrote:
        Je n’ai jamais dit que c’était la grosse fête dans les campagnes ! Je suis totalement d’accord avec toi, si les gens de la campagne viennent à la ville c’est pour avoir plus de possiblités.
        Ce que je disais c’est que la misère en ville touche plus facilement les gens venus de la campagne.

        Quand je disais « fais ton choix camarade », cela s’adressait au Nha Que qui a le choix entre la grande pauvrete a la campagne et la misere en ville.
        Avec in petit distingo: en ville, il y a une plus grande palette d’opportunites et d’emplois.
        Donc, on a une population de 80 millions d’habitants en majorite rurale qui debarque dans les villes ou elle n’est pas vraiment la bienvenue.
        Dans la mesure ou les schemas directeurs et les plans d’urbanismes ont deja du mal a digerer l’etat actuel, … ca va etre un sacre challenge dans les annees a venir.

      • #38891
        mai
          HUYARD Pierre;28633 wrote:
          L’exode rural va s’accélérer dans les années à venir. Dans la mesure ou il n’y a pas de logement sociaux (seulement pour les fonctionnaires), pas de système de protection chômage, ça va devenir de plus en plus chaud.

          NOTA: ma belle famille est de Binh Dinh, dans le centre, et je connais plein de gens qui viennent de la campagne et qui habitent sur quan Tu Duc, quan 8 et quan 12.

          bonjour,un ami m’a raconté cela cet exode des gens du centre à Saigon:ils gerent les pousse pousses dans lesquels ils dorment pour pouvoir économiser et envoyer de l’argent à leur famille..Connais tu cela?
          Si l’exode rural s’accélère le gouvernement fait tout aussi semble t’il pour le dissuader par des prix prohibitifs ou par d’autres mesures ..Impossible réponse à un problème qui tel que tu le décris est à régler en amont..Peux tu nous en dire plus ..Merci.Malheureusement il n’existe pas sur le viet nam ce qu’ l’on peut voir sur la Chine dans des reportages..

        • #38897

          @HUYARD Pierre 28633 wrote:

          L’exode rural va s’accélérer dans les années à venir. Dans la mesure ou il n’y a pas de logement sociaux (seulement pour les fonctionnaires), pas de système de protection chômage, ça va devenir de plus en plus chaud.

          Un voisin à Hanoi se plaint de l’exode rural des riches : « Ces pecno arrivent ici avec du fric plein les poches car ils ont vendu des terres dans leur bled alors que nous, les vrais Hanoiens sommes pauvre ».
          C’est vrai qu’on voit dans les banques de jeunes employés qui parlent avec des accents bizarres car en plus, ils ont payé des études à leurs mômes !

        • #38900
          DédéHeo;28665 wrote:
          Un voisin à Hanoi se plaint de l’exode rural des riches : « Ces pecno arrivent ici avec du fric plein les poches car ils ont vendu des terres dans leur bled alors que nous, les vrais Hanoiens sommes pauvre ».
          C’est vrai qu’on voit dans les banques de jeunes employés qui parlent avec des accents bizarres car en plus, ils ont payé des études à leurs mômes !

          Oui, tu as raison. Aussi, beaucoup de mini-hôtels à Hà Nội appartiennent en effet à des nhà quê.

        • #38902

          @Bao Nhân 28668 wrote:

          Aussi, beaucoup de mini-hôtels à Hà Nội appartiennent en effet à des nhà quê.

          Les Vietnamiens accusent les VK de faire monter les prix de l’immobilier alors qu’en réalité c’est les NQ :bigsmile:

        • #38956
          DédéHeo;28670 wrote:
          Les Vietnamiens accusent les VK de faire monter les prix de l’immobilier … :bigsmile:

          AH, non, pas du tout, :bigsmile: Mais faire attention quand vous utilisez le mot NQ, c’est pas très bien gentil et en plus ils ont de l’argent :bigsmile:
          De ma part, je pense qu’il y a toujours une différence entre les Viet Kieu et les vietnamiens du Viet Nam, parfois je le sens pendant les conversations.

        • #38980
          hbnguyen;28725 wrote:
          AH, non, pas du tout, :bigsmile: Mais faire attention quand vous utilisez le mot NQ, c’est pas très bien gentil et en plus ils ont de l’argent :bigsmile:
          De ma part, je pense qu’il y a toujours une différence entre les Viet Kieu et les vietnamiens du Viet Nam, parfois je le sens pendant les conversations.

          D’accord, ce n’est pas gentil. Je propose donc, puisqu’ils ont de l’argent et viennent investir en ville de les appeller des Nha Que Kieu

        • #38982
          mai;28659 wrote:
          bonjour,un ami m’a raconté cela cet exode des gens du centre à Saigon:ils gerent les pousse pousses dans lesquels ils dorment pour pouvoir économiser et envoyer de l’argent à leur famille..Connais tu cela?
          Si l’exode rural s’accélère le gouvernement fait tout aussi semble t’il pour le dissuader par des prix prohibitifs ou par d’autres mesures ..Impossible réponse à un problème qui tel que tu le décris est à régler en amont..Peux tu nous en dire plus ..Merci.Malheureusement il n’existe pas sur le viet nam ce qu’ l’on peut voir sur la Chine dans des reportages..

          Bien sur, il ya des gens qui dorment sur leur « xy clo », dans la journee, entre 2 courses, mais peut-etre aussi la nuit s’ils n’ont pas trouve un cousin pour les heberger. Personnellement, on ne m’en a pas encore parle, mais a Saigon, le climat permet de dormir dehors.

          Bien sur, une partie de l’argent va a la famille a la campagne, car le conducteur de « xy clo » est souvent un gars de la campagne.
          Bien sur, tu ne verras pas trop de reportage de ce genre au VN un peu parce que le gouvernement n’aime pas trop ce genre de publicite, mais surtout parceque, de toute facon, il y a de moins en moins de Xy Clo.
          Ils ne sont plus adaptes au traffic local, et de nombreuses rues leurs sont aujourd’hui interdites.

          Le gouvernement n’est pour rien au sujet des prix prohibitifs: ca, c’est le marche immobilier local, …comme il y a beaucoup de demandes et peu d’offres, ca grimpe.
          Ca grimpe surtout parceque ca specule: les gens anticipent la croissance, et comme elle forte, et comme elle n’est pas encore terminee, on arrive a des prix fonciers delirants, donc a des prix locatifs en hausse.
          Le gouvernement essaie au contraire de lutter contre la speculation en interdisant les prets bancaires a visees speculatives (boursieres et foncieres), mais comme il ya beaucoup d’epargne prive, ce ne fait que ralentir un peu.
          Le gouvernement veut egalement limiter la croissance d’HCMCv; pour que ca ne devienne pas un trou noir qui avale tout l’arriere pays, mais ca ne va pas etre facile a gerer.

        • #38984
          mai

            bonjour, au bout du compte les infos sur les populations rurales qui affluent vers les villes ne sont pas homogènes.Là quelqu’un dit qu’ils sont riches (relativement) après avoir vendu leur terre ,l’autre dit qu’ils quittent la campagne à cause de la pauvreté.Peut être le phénomène ne donne t’il pas les mêmes conséquences au nord et au sud..???

          • #38987
            mai;28755 wrote:
            bonjour, au bout du compte les infos sur les populations rurales qui affluent vers les villes ne sont pas homogènes.Là quelqu’un dit qu’ils sont riches (relativement) après avoir vendu leur terre ,l’autre dit qu’ils quittent la campagne à cause de la pauvreté.Peut être le phénomène ne donne t’il pas les mêmes conséquences au nord et au sud..???

            A la campagne, il y ceux qui gagnent de l’argent.
            Et puis, il y a ceux qui ne gagnent rien ou pas grand chose.
            En France, dans les annees de l’apres guerre, avec la mecanisation, puis le remembrement, plein d’agriculteurs sont venus en ville.
            Avant de venir au Vietnam, j’habitais en Picardie.
            Les gros cerealier picards, qui font de la betterave, du tournesol, du mais et de la semence sur 300 ou 500 hectares n’ont pas fait dans l’exode rural.
            Quand il y a une manif a Paris avec la FNSEA, ils garent leurs Range Rover loin du point de Rendez-Vous et laissent marcher en tete les paysans de bretagne et de la correze; bien representatif du monde paysan en crise.

            Et puis, a la campagne, il n’y a pas que des paysans. Il y a des commercants, des entrepreneurs, etc,…

          • #39074

            http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/264165.FR.php
            L’avenir du développement réside dans les bidonvilles
            Population. Pour l’ONU, l’urbanisation de l’Asie et de l’Afrique est une chance.
            Par Alexandra Schwartzbrod
            QUOTIDIEN : vendredi 29 juin 2007

            loadNbReaction(‘NbReactions’,curDocId);
            Accrochez-vous, ces chiffres risquent de vous donner le ver*****tige : en Afrique et en Asie, le nombre de citadins augmente d’environ 1 million chaque semaine, si bien que, sur les trente prochaines années, les habitants des villes de ces deux continents vont doubler en nombre, multipliant les bidonvilles et ajoutant à la population mondiale 1,7 milliard d’êtres humains, l’équivalent des *****populations de la Chine et des Etats-Unis combinées. Effrayant ? Pas forcément.

            Si l’on en croit un rapport publié cette semaine par l’UNFPA, le Fonds des Nations unies pour la population, la rapidité et l’ampleur de cette croissance urbaine exigeront certes une «révolution dans les modes de pensée», mais représentent aussi, peut-être, une incroyable opportunité. «En Afrique et en Asie, dans les zones rurales, une femme a une (mal) chance sur dix de mourir des complications de la grossesse ou de l’accouchement (contre 1 sur 10 000 en Europe) faute de médecin qualifié ou de médicaments appropriés. Dans un bidonville, ce risque décroît, car les chances d’accéder à un centre de santé restent plus importantes», explique Yves Bergevin de l’UNFPA. Idem pour le traitement de maladies lourdes telles que le sida, véritable fléau des pays en développement. Bergevin sait de quoi il parle puisqu’il est lui-*****même médecin.
            Et le constat est le même pour l’éducation. Autant le pri*****maire et l’élémentaire peuvent être assurés sans trop de difficultés en milieu rural, autant le secondaire et surtout les formations techniques ou universitaires ne peuvent se concevoir qu’en ville.
            Tout-à-l’égout. Le risque n’est-il pas cependant de pousser les populations rurales à quitter leurs terres pour gagner la *****ville et de favoriser ainsi l’émergence d’innombrables bidonvilles ? «La réaction des dirigeants *****nationaux et municipaux a souvent consisté à tenter de décourager ou même de faire reculer la migration, affirment les auteurs du rapport. Mais cette politique a eu pour conséquence d’offrir moins de logements aux pauvres, d’accélérer l’extension des quartiers de taudis et de limiter, voire d’empêcher ces citadins d’améliorer leur existence.»
            «Il faut respecter le droit des pauvres à avoir accès à la ville , affirme Yves Bergevin. Mais il faut aussi que les pouvoirs urbains et les responsables de la planification se préoccupent en priorité de cette population. Car la bataille pour les Objectifs du millénaire fixés par l’ONU [ qui visent à réduire de moitié l’extrême pauvreté d’ici à 2015, ndlr ] va se jouer dans ces bidonvilles d’Asie ou d’Afrique.»
            Pour cet expert, la solution passe notamment par la réappropriation de son lieu de vie par la *****population via la création d’organisations de citadins pauvres et notamment de femmes qui pourraient prendre en mains le ramas*****sage des ordures ou le nettoyage des rues. L’octroi d’un «titre de propriété», même sur une surface modique, et incluant l’accès à l’eau potable et au tout-à-l’égout, permettrait peut-être aussi de responsabiliser davantage ces nouveaux citadins. «Les aider à couvrir leurs besoins en matière de logement, soins de santé, éducation et emploi pourrait ainsi libérer le potentiel de cette population à *****devenir les moteurs de la croissance économique» , note l’UNFPA. D’autant que la moitié de la population urbaine est âgée de moins de 25 ans.
            Vague. Les gouvernements doivent donc, dès aujourd’hui, se préparer à la croissance qui s’annonce et prendre les mesures qui permettront d’exploiter les possibilités offertes par cette vague d’urbanisation sans précédent. «S’ils attendent, il sera trop tard ; les changements sont trop vastes et trop rapides pour permettre aux planificateurs et aux décideurs de réagir», estime la directrice exécutive de l’UNFPA, Thoraya Ahmed Obaid. En Afrique, 70 % de la population urbaine vit déjà dans des bidonvilles, et ceux-ci vont croître de 4,5 % par an, estiment les Nations unies.
            «Oui, les conditions des bidonvilles sont dures, admet Yves Bergevin. Mais elles le sont souvent bien moins que dans beaucoup de zones rurales. Et il ne faut pas oublier que le développement de tous les pays industrialisés est passé par l’urbanisation.»

          • #39081

            Il semblerai qu’à Hanoi on ait relativement peu de bidonville et peut-etre un peu plus à SGN.
            Les décideurs du Vietnam imagine l’Ouest d’Hanoi comme ça. Je me demande ce qu’en pense nos Viet Kieu
            04copy.gif

          • #39127
            DédéHeo;28858 wrote:
            Il semblerai qu’à Hanoi on ait relativement peu de bidonville et peut-etre un peu plus à SGN.
            Les décideurs du Vietnam imagine l’Ouest d’Hanoi comme ça. Je me demande ce qu’en pense nos Viet Kieu

            Tu veux dire par là qu’ils vont construire une île artificielle au milieu de Hô Tây?

          • #39207

            Les décideurs du Vietnam imaginent l’Ouest d’Hanoi comme ça. Je me demande ce qu’en pense nos Viet Kieu
            Ce n’est pas une iles mais sur les terrains à l’ouest du lac. De toute facon chaque quartier de banlieue a un projet comme ça. Par exemple : tours jumelles de 65 étages vers Ha Dong.
            Les VN semblent aimer les tours jumelles, une 20ene de tours jumelles sont en projet. il ont dejas construit le Hoa Binh World Trade Center (mini) de 15 etages seulement boulevard Hoang Quoc Viet.
            04copy.gif

          • #39209

            Je ne sais pas exactement le sol de HaNoi. Mais il est risqué d’avoir le même problème que Shanghai s’ils veulent construire bcp de tours. chaque année le sol de Shanghai tasse 3cm, c’est énorme.

          • #39496
            hbnguyen;28991 wrote:
            Je ne sais pas exactement le sol de HaNoi. Mais il est risqué d’avoir le même problème que Shanghai s’ils veulent construire bcp de tours. chaque année le sol de Shanghai tasse 3cm, c’est énorme.

            Le problème sur Ha Noi, ce n’est pas tant le tassement du sol que les crues du fleuve rose.
            Vu qu’on est sur le l’alluvionnaire, on fore des pieux entre 20 et 50m de profondeur (suivant la zone) pour aller s’appuyer sur le bon sol. Pas trop de tassement à prévoir de ce côté.
            Par contre, comme toutes les villes continuent à remblayer les étangs et à construire sur d’anciennes zones inondables, il y a de moins en moins de bassins d’orage en cas de pluies et de zone tampon en cas de crues du fleuve.

            Je ne sais si Ha Noi va prolonger la digue au Sud et au Nord.
            Si vous venez habiter ici, pensez à éviter les zones basses !

        Vous lisez 20 fils de discussion
        • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.