› Divers › Discussion Libre › Jean Ferrat est mort
- Ce sujet est vide.
-
AuteurMessages
-
-
13 mars 2010 à 15h58 #6966
Triste nouvelle, je viens d’apprendre le décès de Jean Ferrat :
[youtube]xFHxUu6ZuN4[/youtube]
Pierre.
-
13 mars 2010 à 17h31 #110824
La montagne n’est pas belle aujourd’hui : un chanteur que j’aime beaucoup nous quitte !
-
13 mars 2010 à 17h55 #110828abgech;103078 wrote:La montagne n’est pas belle aujourd’hui : un chanteur que j’aime beaucoup nous quitte !
Pourtant, que sa montagne est belle…
La montagne – Jean Ferrat
[YOUTUBE]vBh9BNGzROM[/YOUTUBE]
NVTL
-
14 mars 2010 à 12h04 #110867
Jean FERRAT, de son vrai nom Jean TENENBAUM
Par cette chanson ci-dessous, Jean Ferrat voulait répondre à Jean d’Ormesson pour sa vision du colonialisme et de la guerre d’Indochine en particulier.
C’était un Monsieur ! Un grand poète !
http://www.youtube.com/watch?v=qfsoQfhXeeA
Un air de liberté
Les guerres du mensonge les guerres coloniales
C’est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs
Quand vous les approuviez à longueur de journal
Votre plume signait trente années de malheurLa terre n’aime pas le sang ni les ordures
Agrippa d’Aubigné le disait en son temps
Votre cause déjà sentait la pourriture
Et c’est ce fumet-là que vous trouvez plaisantAh monsieur d’Ormesson
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-MinhAllongés sur les rails nous arrêtions les trains
Pour vous et vos pareils nous étions la vermine
Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein
Mais les rues résonnaient de paix en IndochineNous disions que la guerre était perdue d’avance
Et cent mille Français allaient mourir en vain
Contre un peuple luttant pour son indépendance
Oui vous avez un peu de ce sang sur les mainsAh monsieur d’Ormesson
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-MinhAprès trente ans de feu de souffrance et de larmes
Des millions d’hectares de terre défoliés
Un génocide vain perpétré au Viêt-Nam
Quand le canon se tait vous vous continuezMais regardez-vous donc un matin dans la glace
Patron du Figaro songez à Beaumarchais
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet -
14 mars 2010 à 13h38 #110872
Bonjour Agemon,
Jean Ferrat était un chanteur, mais c’était aussi quelqu’un de bien : il n’y en a pas beaucoup de qui l’on peut dire cela ! Hélas, pour lui, le dicton « Ce sont les meilleurs qui s’en vont les premiers », se vérifie : il aurait pu vivre encore un peu, comme le dit l’une de ses chansons… :wink2:
Merci pour cette chanson : « Un air de liberté » que je ne connaissais pas et, pourtant, elle gagnerait à être connue ! :wink2:
:thanks: à Jean FERRAT qui doit avoir gagné le paradis des poètes où il se trouve certainement en bonne compagnie ! :bye:
-
14 mars 2010 à 17h12 #110883
[FONT=Comic Sans MS, cursive]MA FRANCE [/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]De plaines en forêts, de vallons en collines.[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Du Printemps qui va naître à tes mortes saisons.[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]De ce que j’ai vécu, à ce que j’imagine[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Je n’en finirais pas d’écrire ta chanson [/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Ma France[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Au grand soleil d’été qui courbe la Provence[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Des genêts de Bretagne aux bruyères d’Ardèche[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Quelque chose dans l’air a cette transparence[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Ma France[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Cet air de liberté au delà des frontières[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Aux peuples étrangers qui donnait le vertige[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Elle répond toujours du nom de Robes pierre[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Ma France[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]‘Celle du vieil Hugo tonnant de son exil[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Celle qui construisit de ses mains vos usines[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Celle dont Monsieur Thiers a dit «on la fusille!»[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Ma France[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Picasso tient le monde au bout de sa palette[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Des lèvres d’Éluard s’envolent des colombes[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Ils n’en finissent pas tes artistes prophètes[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]De dire «il est temps que le malheur succombe!»[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Ma France[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]L’heure doit se multiplier à n’en plus faire qu’une[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Celle qui paye toujours vos crimes, vos erreurs[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]En remplissant l’histoire et ses fosses communes[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Je chante à jamais celle des travailleurs[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Ma France[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Celle qui possède en or que ses nuits blanches[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Du journal que l’on vend le matin d’un Dimanche[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]A l’affiche qu’on colle aux murs du lendemain[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Ma France[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Qu’elle monte des mines, descende des collines[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Celle qui chante en moi «la belle, la rebelle»[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Elle tient l’avenir serré dans ses mains fines[/FONT]
[FONT=Comic Sans MS, cursive]Celle de trente six à soixante huit chandelles, ma France. A Jean Ferrat.[/FONT]
Pour nos pères. -
14 mars 2010 à 17h23 #110884Agemon;103130 wrote:http://www.youtube.com/watch?v=qfsoQfhXeeA
Un air de liberté
Les guerres du mensonge les guerres coloniales
C’est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs
Quand vous les approuviez à longueur de journal
Votre plume signait trente années de malheur… …
Après trente ans de feu de souffrance et de larmes
Des millions d’hectares de terre défoliés
Un génocide vain perpétré au Viêt-Nam
Quand le canon se tait vous vous continuezMais regardez-vous donc un matin dans la glace
Patron du Figaro songez à Beaumarchais
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valetOui chapeau
Et je retrouve mes vieux 33 tours en vinyle, dont celui de 1965 avec la chanson » Potemkine » et le poème d’Aragon » C’est si peu dire que je t’aime ».
Son CD » FERRAT chante ARAGON » est absolument indémodable
En hommage cet article du Nouvel OBS
Jean Ferrat, chanteur engagé et censuré
NOUVELOBS.COM | 13.03.2010 | 18:04
Jean Ferrat (AFP)
Chanteur engagé, Jean Ferrat a souvent connu la censure dans les années 60 et 70 avec des chansons jugées trop politiques.
Voici quelques exemples de chansons interdites d’antenne:« Nuit et brouillard » (1963)
« Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers, Nus et maigres tremblants dans leurs wagons plombés … ». Déconseillée par le directeur de l’ORTF, la chanson passera en contrebande, un dimanche à midi, dans le « Discorama » de Denise Glaser. Le disque se vend à plus de 300.000 exemplaires, en pleine vague florissante des « yéyés ».« Potemkine » (1965)
Jean Ferrat, qui n’a jamais chanté dans les pays de l’ex-bloc communiste, vient d’écrire cette chanson à la gloire des marins du cuirassé de la mer Noire, dont la mutinerie fut le prélude de la révolution russe de 1905. Elle est interdite lors d’une émission en direct. « Chantez autre chose », lui dit-on à l’ORTF. Le chanteur reste en coulisses, refusant de paraître sans sa chanson.« Ma France » (1968)
Cette chanson dans laquelle il s’attaque aux gouvernants (« Cet air de liberté dont vous usurpez aujourd’hui le prestige ») est interdite d’antenne. Ferrat refuse de passer à la télé sans elle et patientera deux ans avant d’être à nouveau invité sur un plateau. En 1971, Yves Mourousi rompt la censure en diffusant un extrait de la chanson.« Au printemps de quoi rêvais-tu ? » (1969)
Avec cette chanson inspirée de mai 68, Ferrat est à nouveau censuré à la télévision.« Un air de liberté » (1975)
Sur Antenne 2, le chanteur a enregistré avec Jacques Chancel « Jean Ferrat pour un soir ». A la diffusion, « Un air de liberté », chanson sur la fin de la guerre du Vietnam a disparu de l’émission. « Ah!, monsieur d’Ormesson, vous osiez déclarer qu’un air de liberté flottait sur Saïgon, avant que cette ville s’appelle ville Ho Chi Minh », dit-elle.
La direction de la chaîne a cédé à Jean d’Ormesson, alors directeur du Figaro, qui s’estime diffamé. Ferrat s’explique: « Je n’ai rien contre lui, contre l’homme privé. Mais c’est ce qu’il représente, (…) la presse de la grande bourgeoisie qui a toujours soutenu les guerres coloniales, que je vise à travers M. d’Ormesson ».
Finalement le chanteur obtient de lire une déclaration préalable expliquant pourquoi l’émission est tronquée. Le disque éponyme sort avec les dix chansons.Jean Ferrat avait fait de cette censure un sujet de chanson ironique: « Quand on n’interdira plus mes chansons, je serai bon à jeter sous les ponts… ».
Ce Monsieur avait de la suite dans les idées ; il a toujours montré une grande sympathie aux idées du mouvement communiste, sans y adhérer , notamment parce que, lorsque son père a été raflé, lui gamin a été sauvé par un couple de « Français communistes ».
ps : j’ai un très grand faible aussi pour celle-ci où Ferrat et Aragon « se mélangent, même dans les paroles :
« La femme est l’avenir de l’homme «
-
14 mars 2010 à 18h44 #110890
Je me suis permis de retoucher les paroles du refrain d’une chanson de J. Ferrat :
Pourtant que la montagne est triste
Comment peut-on s’imaginer
En voyant un vol d’hirondelles
Que Jean Ferrat nous a quitté ?Je crois que Buuhoa a tout dit :
« …Jean Ferrat était un chanteur, mais c’était aussi quelqu’un de bien…« .Comment, on censurait J. Ferrat ? Moi qui pensait que seuls les affreux pays communistes pratiquaient la censure !
Ma dernière phrase est, évidemment à prendre au deuxième degré. Il y a bien longtemps que je sais que la censure est allègrement pratiquée dans les pays dit « libres ».
Tout d’abord la censure par l’argent, il en faut pour être publié.
Puis la censure indirecte par accumulation de procès sans vraiment d’objet sauf de faire dépenser un maximum d’argent à celui qui est victime de censure en espérant que faute de moyens financiers il se taise. Mon ami et camarade Jean Ziegler en sait quelque chose.
Puis, enfin, la censure directe, l’interdiction de passer à la radio/TV, dont J. Ferrat fut l’une des victimes. Il y en a bien d’autre, un autre exemple marquant, Mouloudji n’a jamais eu le succès que son immense talent aurait dû lui valoir. Il est vrai qu’interdit d’antenne, il avait peine à se faire connaitre et puis, chanter « le Déserteur » pendant la guerre d’Indochine …
-
14 mars 2010 à 19h58 #110891robin des bois;103147 wrote:Oui chapeau
Et je retrouve mes vieux 33 tours en vinyle, dont celui de 1965 avec la chanson » Potemkine » et le poème d’Aragon » C’est si peu dire que je t’aime ».
Son CD » FERRAT chante ARAGON » est absolument indémodable
En hommage cet article du Nouvel OBS
Jean Ferrat, chanteur engagé et censuré
NOUVELOBS.COM | 13.03.2010 | 18:04
Jean Ferrat (AFP)
Chanteur engagé, Jean Ferrat a souvent connu la censure dans les années 60 et 70 avec des chansons jugées trop politiques.
Voici quelques exemples de chansons interdites d’antenne:« Nuit et brouillard » (1963)
« Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers, Nus et maigres tremblants dans leurs wagons plombés … ». Déconseillée par le directeur de l’ORTF, la chanson passera en contrebande, un dimanche à midi, dans le « Discorama » de Denise Glaser. Le disque se vend à plus de 300.000 exemplaires, en pleine vague florissante des « yéyés ».« Potemkine » (1965)
Jean Ferrat, qui n’a jamais chanté dans les pays de l’ex-bloc communiste, vient d’écrire cette chanson à la gloire des marins du cuirassé de la mer Noire, dont la mutinerie fut le prélude de la révolution russe de 1905. Elle est interdite lors d’une émission en direct. « Chantez autre chose », lui dit-on à l’ORTF. Le chanteur reste en coulisses, refusant de paraître sans sa chanson.« Ma France » (1968)
Cette chanson dans laquelle il s’attaque aux gouvernants (« Cet air de liberté dont vous usurpez aujourd’hui le prestige ») est interdite d’antenne. Ferrat refuse de passer à la télé sans elle et patientera deux ans avant d’être à nouveau invité sur un plateau. En 1971, Yves Mourousi rompt la censure en diffusant un extrait de la chanson.« Au printemps de quoi rêvais-tu ? » (1969)
Avec cette chanson inspirée de mai 68, Ferrat est à nouveau censuré à la télévision.« Un air de liberté » (1975)
Sur Antenne 2, le chanteur a enregistré avec Jacques Chancel « Jean Ferrat pour un soir ». A la diffusion, « Un air de liberté », chanson sur la fin de la guerre du Vietnam a disparu de l’émission. « Ah!, monsieur d’Ormesson, vous osiez déclarer qu’un air de liberté flottait sur Saïgon, avant que cette ville s’appelle ville Ho Chi Minh », dit-elle.
La direction de la chaîne a cédé à Jean d’Ormesson, alors directeur du Figaro, qui s’estime diffamé. Ferrat s’explique: « Je n’ai rien contre lui, contre l’homme privé. Mais c’est ce qu’il représente, (…) la presse de la grande bourgeoisie qui a toujours soutenu les guerres coloniales, que je vise à travers M. d’Ormesson ».
Finalement le chanteur obtient de lire une déclaration préalable expliquant pourquoi l’émission est tronquée. Le disque éponyme sort avec les dix chansons.Jean Ferrat avait fait de cette censure un sujet de chanson ironique: « Quand on n’interdira plus mes chansons, je serai bon à jeter sous les ponts… ».
Ce Monsieur avait de la suite dans les idées ; il a toujours montré une grande sympathie aux idées du mouvement communiste, sans y adhérer , notamment parce que, lorsque son père a été raflé, lui gamin a été sauvé par un couple de « Français communistes ».
ps : j’ai un très grand faible aussi pour celle-ci où Ferrat et Aragon « se mélangent, même dans les paroles :
« La femme est l’avenir de l’homme «
Bonsoir RdB,
En écoutant d’une oreille les résultats des Régionales, je viens passer un moment sur FV et j’ai la bonne surprise de voir que vous parlez de l’une des chansons que je préfère de Jean Ferrat ! :wink2:
C’est bien que ce soit un homme qui en parle : tout ne serait pas complètement sans espoir finalement pour les femmes ? :wink2:
Bonne fin de soirée ! :bye:
-
15 mars 2010 à 6h16 #110913
pour quelqu’un d’engagé , il est parti un week end d’élections. J’ai regardé l’émission de drucker ( rediffusion 2003 ) grand moment avec un grand bonhomme
-
15 mars 2010 à 18h43 #110957Buuhoa;103154 wrote:Bonsoir RdB,
En écoutant d’une oreille les résultats des Régionales, je viens passer un moment sur FV et j’ai la bonne surprise de voir que vous parlez de l’une des chansons que je préfère de Jean Ferrat ! :wink2:
C’est bien que ce soit un homme qui en parle : tout ne serait pas complètement sans espoir finalement pour les femmes ? :wink2:
Bonne fin de soirée ! :bye:
Coucou Nanie,:jap:
Je me permets de surenchérir :
Pourquoi pas de l’avenir de l’ HUMANITE ?
Pourquoi rester modestes ?
Soyons folles, rêvons à l’humilité de l’HOMME………..
Bisous.:friends:
Pascaleviet.:bye:
-
15 mars 2010 à 19h05 #110958
Tout simplement salut l’artiste. Tu étais un grand poète ! J’espère que le monde entendra tes messages.
-
15 mars 2010 à 20h48 #110966Agemon;103130 wrote:Jean FERRAT, de son vrai nom Jean TENENBAUM
Par cette chanson ci-dessous, Jean Ferrat voulait répondre à Jean d’Ormesson pour sa vision du colonialisme et de la guerre d’Indochine en particulier.
C’était un Monsieur ! Un grand poète !
Un air de liberté
Les guerres du mensonge les guerres coloniales
C’est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs
Quand vous les approuviez à longueur de journal
Votre plume signait trente années de malheur…
Ah monsieur d’Ormesson
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh…
Bonsoir à tous les Forumeurs(ses),
Jean Ferrat était un esprit libre qui force l’admiration par ses convictions, même quand on n’est pas d’accord avec ses prises de position.
S’il a pu engue… d’Ormesson après la « libération » de Saigon en 1975, il est regrettable qu’il n’ait pas pleuré la confiscation de la liberté qui s’en suivit dans le pays, dans la même veine que son coup de colère contre le « bilan globalement positif » de Georges Marchais (1981) :Le Bilan
Ah ils nous en ont fait avaler des couleuvres
De Prague à Budapest de Sofia à Moscou
Les staliniens zélés qui mettaient tout en œuvre
Pour vous faire signer les aveux les plus fous
Vous aviez combattu partout la bête immonde
Des brigades d’Espagne à celles des maquis
Votre jeunesse était l’histoire de ce monde
Vous aviez nom Kostov ou London ou Slansky
Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui
Ah ils nous en ont fait applaudir des injures
Des complots déjoués des dénonciations
Des traîtres démasqués des procès sans bavures
Des bagnes mérités des justes pendaisons
Ah comme on y a cru aux déviationnistes
Aux savants décadents aux écrivains espions
Aux sionistes bourgeois aux renégats titistes
Aux calomniateurs de la révolution
Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui
Ah ils nous en ont fait approuver des massacres
Que certains continuent d’appeler des erreurs
Une erreur c’est facile comme un et deux font quatre
Pour barrer d’un seul trait des années de terreur
Ce socialisme était une caricature
Si les temps on changé des ombres sont restées
J’en garde au fond du cœur la sombre meurtrissure
Dans ma bouche à jamais le soif de vérité
Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui
Mais quand j’entends parler de « bilan » positif
Je ne peux m’empêcher de penser à quel prix
Et ces millions de morts qui forment le passif
C’est à eux qu’il faudrait demander leur avis
N’exigez pas de moi une âme de comptable
Pour chanter au présent ce siècle tragédie
Les acquis proposés comme dessous de table
Les cadavres passés en pertes et profits
Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui
C’est un autre avenir qu’il faut qu’on réinvente
Sans idole ou modèle pas à pas humblement
Sans vérité tracée sans lendemains qui chantent
Un bonheur inventé définitivement
Un avenir naissant d’un peu moins de souffrance
Avec nos yeux ouverts en grands sur le réel
Un avenir conduit par notre vigilance
Envers tous les pouvoirs de la terre et du ciel
Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’huiYouTube – 14 Jean Ferrat 80 Le bilan
Bien amicalement.
-
15 mars 2010 à 21h03 #110968
@Dông Phong 103238 wrote:
Bonsoir à tous les Forumeurs(ses),
Jean Ferrat était un esprit libre qui force l’admiration par ses convictions, même quand on est pas d’accord avec ses prises de position.
S’il a pu engue… d’Ormesson après la « chute » de Saigon en 1975, il est regrettable qu’il n’ait pas pleuré la confiscation de la liberté qui s’en suivit dans le pays, dans la même veine que son coup de colère contre le « bilan globalement positif » de Georges Marchais (1981) :Vive la politique !
et pourtant que la montagne est belle -
16 mars 2010 à 5h30 #110986DédéHeo;103241 wrote:Vive la politique !
et pourtant que la montagne est belleSalut Dédéheo,salut tout le monde,
que fais-je ? C’est un dérapage ? je modère ?:wink2:
Il y en a, qui ne peuvent pas s’empêcher…..
Contrairement à ce que pense Dong Phong, Jean Ferrat avait pris ses distances avec les organisations politiques vers lesquelles allaient naturellement ses inclinations, suite à certains faits qui s’étaient déroulés dans le monde .
Seulement comme la société bien pensante de l’époque (laquelle s’épanche maintenant hypocritement sur sa disparition pour jouir de sa popularité méritée dans le Peuple de France), l’avait boycotté et interdit d’antennes radio et de télévision, c’est naturellement que le quidam soit resté dans l’ignorance.Je ne suis pas surpris que cette popularité s’exprime enfin pour Jean Ferrat, c’est celle du coeur, bouleversé par les textes et les musiques de l’artiste. C’est comme si longtemps, les gens avait gardé ce « secret ».
Je ne suis pas surpris non plus par l’exploitation éhontée des milieux du show-biz, des médias et du monde politique de sa disparition.Ils ont l’habitude.Ils l’ont si longtemps boudé pour ses engagements politiques et son franc parler que leur volte face sonne faux.
En lisant les différents messages postés dans ce topic, je suis réconforté de m’apercevoir que je n’étais pas seul à garder « en secret » que Jean Ferrat était un grand bonhomme.
Jean , on te remercie de nous avoir légué de si belles chansons. -
16 mars 2010 à 5h49 #110987Pascaleviet;103229 wrote:Pourquoi pas de l’avenir de l’ HUMANITE ?
Pourquoi rester modestes ?
Soyons folles, rêvons à l’humilité de l’HOMME………..
Bisous.:friends:
Pascaleviet.:bye:Buuhoa;103154 wrote:Bonsoir RdB,C’est bien que ce soit un homme qui en parle : tout ne serait pas complètement sans espoir finalement pour les femmes ? :wink2:
Bonne fin de soirée ! :bye:Pour vous répondre, Mesdames, (en vous remerciant)
je noterai en vrac que :– mon épouse et moi avons eu en tout et pour tout 4 filles.. et pas de garçon
– ma femme avait 2 soeurs
– sa mère était « pupille de la nation » des 18 mois .Donc du » côté maternel « : une indéniable « sensiblité » à la condition féminine et à l’importance de son indépendance économique et financière.
Si j’ai bien compris, avec la mort de son père,Jean FERRAT a été entouré d’un milieu à prédominance féminine, dans ses premières années– » La femme est l’avenir de l’Homme » est sortie en 1975, l’année où Simone VEIL, ministre de la Santé, se faisait insulter publiquement par un député, pour vouloir faire voter la loi sur l’interruption de grossesse.
ps : pour votre info : instinctivement avant de visiter un pays , je commence par regarder quelques indicateurs comme :
-le taux de mortalité infantile à 5 et à 10 ans ,
– le taux de fécondité des femmes
-et le taux de mortalité des femmes en couche .
Tous les beaux discours et les plus jolis guides de voyage sont beaucoup moins fiables que ces indicateurs là, pour connaitre la « condition féminine réelle » de ce pays ! -
16 mars 2010 à 6h01 #110989thuong19;103259 wrote:S
Contrairement à ce que pense Dong Phong, Jean Ferrat avait pris ses distances avec les organisations politiques vers lesquelles allaient naturellement ses inclinations, suite à certains faits qui s’étaient déroulés dans le monde .
.J’ai été épaté par la qualité de l’émission « Vivement Dimanche » de Michel DRUCKER , rediffusée Dimanche dernier ( d’ailleurs ce soir il en passe une autre vers 22h30).
Je pense que la sympathie et le respect mutuel de FERRAT et DRUCKER ne sont pas « feints ».Et quand on écoute FERRAT raconter- avec beaucoup d’humour et de décalage- la façon dont, par 2 fois, il a failli faire une tournée chez le grand frère communiste de l’URSS !! (ce qu’il n’a donc jamais fait), on sent cette « réserve instinctive » qu’il avait pour les « grands de ce monde ».. mais pas pour les gens du peuple
* la première fois, après sa chanson POTEMKINE: où un responsable RUSSE finit par lui faire comprendre que « les paroles de sa chanson sont devenues un peu trop révolutionnaires, même au pays devenu communiste des héros du POTEMKINE !!!
* la 2eme, après sa chanson CAMARADE, qui suit l’invasion de la Tchécoslovaquie par les chars russes : évidemment là, y avait un os de taille dans le potage !!
-
16 mars 2010 à 7h03 #110993thuong19;103259 wrote:Salut Dédéheo,salut tout le monde,
que fais-je ? C’est un dérapage ? je modère ?:wink2:
Il y en a, qui ne peuvent pas s’empêcher…..
Contrairement à ce que pense Dong Phong, Jean Ferrat avait pris ses distances avec les organisations politiques vers lesquelles allaient naturellement ses inclinations, suite à certains faits qui s’étaient déroulés dans le monde .
….
Je ne suis pas surpris que cette popularité s’exprime enfin pour Jean Ferrat, c’est celle du coeur, bouleversé par les textes et les musiques de l’artiste. C’est comme si longtemps, les gens avait gardé ce « secret ».Je ne suis pas surpris non plus par l’exploitation éhontée des milieux du show-biz, des médias et du monde politique de sa disparition.Ils ont l’habitude.Ils l’ont si longtemps boudé pour ses engagements politiques et son franc parler que leur volte face sonne faux.
En lisant les différents messages postés dans ce topic, je suis réconforté de m’apercevoir que je n’étais pas seul à garder « en secret » que Jean Ferrat était un grand bonhomme.
Jean , on te remercie de nous avoir légué de si belles chansons.Bonjour Thuong,
Il est difficile, en un seul post, de raconter l’évolution des engagements de ce « grand bonhomme » qu’était Jean Ferrat.
Voici la suite j’ai publiée sur mon blog ce matin :Le bilan de Jean Ferrat
Jean Ferrat était un esprit libre qui force l’admiration par ses convictions, même quand on n’est pas d’accord avec ses prises de position.
S’il a pu engue… d’Ormesson après la « libération » de Saigon en 1975, il est regrettable qu’il n’ait pas pleuré la confiscation de la liberté qui s’en suivit dans le pays, dans la même veine que son coup de colère contre le « bilan globalement positif » de Georges Marchais (1981) :Le Bilan
Jean Ferrat
Ah ils nous en ont fait avaler des couleuvres
De Prague à Budapest de Sofia à Moscou
Les staliniens zélés qui mettaient tout en œuvre
Pour vous faire signer les aveux les plus fous
Vous aviez combattu partout la bête immonde
Des brigades d’Espagne à celles des maquis
Votre jeunesse était l’histoire de ce monde
Vous aviez nom Kostov ou London ou SlanskyAu nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’huiAh ils nous en ont fait applaudir des injures
Des complots déjoués des dénonciations
Des traîtres démasqués des procès sans bavures
Des bagnes mérités des justes pendaisons
Ah comme on y a cru aux déviationnistes
Aux savants décadents aux écrivains espions
Aux sionistes bourgeois aux renégats titistes
Aux calomniateurs de la révolutionAu nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’huiAh ils nous en ont fait approuver des massacres
Que certains continuent d’appeler des erreurs
Une erreur c’est facile comme un et deux font quatre
Pour barrer d’un seul trait des années de terreur
Ce socialisme était une caricature
Si les temps on changé des ombres sont restées
J’en garde au fond du cœur la sombre meurtrissure
Dans ma bouche à jamais le soif de véritéAu nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’huiMais quand j’entends parler de « bilan » positif
Je ne peux m’empêcher de penser à quel prix
Et ces millions de morts qui forment le passif
C’est à eux qu’il faudrait demander leur avis
N’exigez pas de moi une âme de comptable
Pour chanter au présent ce siècle tragédie
Les acquis proposés comme dessous de table
Les cadavres passés en pertes et profitsAu nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’huiC’est un autre avenir qu’il faut qu’on réinvente
Sans idole ou modèle pas à pas humblement
Sans vérité tracée sans lendemains qui chantent
Un bonheur inventé définitivement
Un avenir naissant d’un peu moins de souffrance
Avec nos yeux ouverts en grands sur le réel
Un avenir conduit par notre vigilance
Envers tous les pouvoirs de la terre et du cielAu nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui -
16 mars 2010 à 7h23 #110995
Dông Phong, je crois que tu fais bien de mettre à deux reprises et à quelques heures d’intervalle les paroles de la chanson « Le bilan ».
Ces paroles montrent bien que ce que reproche J. Ferrat à l’URSS, ce n’est pas d’être communiste (ou socialiste), mais au contraire de ne pas l’être.
Son ultime ultime prise de position politique montre bien qu’il croyait toujours à l’avènement d’une autre société.C’est une problématique importante, comment faire pour que la révolution sociale, indispensable si l’on veut que l’humanité survive, ne soit pas confisquée ?
Je n’ai pas vraiment de solution. Peut-être le syndicalisme, mais un syndicalisme pur et dur, pas un syndicalisme « Croix-Rouge » du système capitaliste. C’est pour cela aussi que je milite pour la création, librement consenties, de coopératives tant de production que de consommation (fils d’anarcho-syndicaliste, cela laisse des traces ). -
16 mars 2010 à 7h51 #110996abgech;103269 wrote:Ces paroles montrent bien que ce que reproche J. Ferrat à l’URSS, ce n’est pas d’être communiste (ou socialiste), mais au contraire de ne pas l’être.
Son ultime ultime prise de position politique montre bien qu’il croyait toujours à l’avènement d’une autre société.C’est une problématique importante, comment faire pour que la révolution sociale, indispensable si l’on veut que l’humanité survive, ne soit pas confisquée ?
Je n’ai pas vraiment de solution. Peut-être le syndicalisme, mais un syndicalisme pur et dur, pas un syndicalisme « Croix-Rouge » du système capitaliste. C’est pour cela aussi que je milite pour la création, librement consenties, de coopératives tant de production que de consommation (fils d’anarcho-syndicaliste, cela laisse des traces ).Je pense que l’on rejoint là les réflexions de Mai, appelant notre attention sur la différence qu’il y a entre les oeuvres et la pensée de K.MARX, en essayant de comprendre ce qu’il a voulu dire dans le contexte de son époque … et avaler « la purge de la théorie du Marxisme » qui n’a rien a voir avec lui .
* Cette réflexion est valable pour tous les pays du monde .. mais revêt un intérêt assez singulier au XXIe siècle dans certains pays dont les gouvernants se revendiquent toujours d’un « idéal communiste « , tout en appliquant des théories économiques ultra-libérales à al Thatcher .
(faut que je vous retrouve un article sur la Chine d’aujourd’hui !)* Dernier point : ah les « Coopératives « !!
– mot magique pour certains
– et mot synonyme de « véritables camps de concentration pour d’autres » ; il suffit de demander aux proches voisins du Vietnam qui ont bien connu certaines formes de « coopératives « !
(Encore fallait-il faire la difference entre » les coopératives de 1er et de 2eme niveau », entre le « peuple ancien » et le « peuple nouveau ». )Charmant tout çà …
-
16 mars 2010 à 8h01 #110997
– Sur ce lien du monde :
Pékin des pauvres, Pékin des riches – LeMonde.fr
– avec quelques extraits de cet article assez long:
Pékin des pauvres, Pékin des riches
LE MONDE | 15.03.10 | 15h45 •
Pékin Correspondant… …. Dong Xiao Kou est un quartier de prolétaires migrants. Ce n’est pas la misère mais la pauvreté.
L’endroit illustre ce que les médias chinois ont annoncé il y a une dizaine de jours : jamais depuis le début des réformes économiques de 1978 l’écart de revenus entre monde rural et monde urbain n’avait été aussi large.… …Un autre expert, Zhang Dongsheng, responsable d’un département de la Commission nationale pour la réforme et le développement, reprochait au gouvernement d’avoir « dit plus qu’il n’a fait » en termes de réduction des inégalités.
… … mettre fin à une situation d' »apartheid » entre Chinois des villes et Chinois des champs : les mingong sont exploités par leurs patrons, leurs soins médicaux ne sont pas remboursés et ils doivent mettre leurs enfants dans des écoles illégales souvent promises à la démolition.
La « stabilité sociale » qui obsède tant un pouvoir hanté par le cauchemar du désordre ne pourra être assurée si le fossé riches-pauvres continue de s’élargir.Bruno Philip
-
16 mars 2010 à 8h02 #110998abgech;103269 wrote:Dông Phong, je crois que tu fais bien de mettre à deux reprises et à quelques heures d’intervalle les paroles de la chanson « Le bilan ».
Ces paroles montrent bien que ce que reproche J. Ferrat à l’URSS, ce n’est pas d’être communiste (ou socialiste), mais au contraire de ne pas l’être.
Son ultime ultime prise de position politique montre bien qu’il croyait toujours à l’avènement d’une autre société.C’est une problématique importante, comment faire pour que la révolution sociale, indispensable si l’on veut que l’humanité survive, ne soit pas confisquée ?
Je n’ai pas vraiment de solution. Peut-être le syndicalisme, mais un syndicalisme pur et dur, pas un syndicalisme « Croix-Rouge » du système capitaliste. C’est pour cela aussi que je milite pour la création, librement consenties, de coopératives tant de production que de consommation (fils d’anarcho-syndicaliste, cela laisse des traces ).Bonjour abgech,
Merci de ton post.
Jean Ferrat était un esprit libre, c’est pourquoi nous l’admirons et l’aimons tant.
J’ai du poster ses deux chansons en deux fois (car elles sont très longues) pour montrer les engagements de Jean Ferrat.
Je ne fais là que mon travail d’historien, et rien d’autre.
Bien amicalement. -
16 mars 2010 à 9h18 #111002
Je crois que c’est l’autre chanteur engagé français qui s’occupait de la Chine
Ferrer pas Ferrat !@robin des bois 103271 wrote:
– …)
– avec quelques extraits de cet article assez long:Pékin des pauvres, Pékin des riches
LE MONDE | 15.03.10 | 15h45 •
Pékin Correspondant… …. Dong Xiao Kou est un quartier de prolétaires migrants. Ce n’est pas la misère mais la pauvreté.
L’endroit illustre ce que les médias chinois ont annoncé il y a une dizaine de jours : jamais depuis le début des réformes économiques de 1978 l’écart de revenus entre monde rural et monde urbain n’avait été aussi large.… …Un autre expert, Zhang Dongsheng, responsable d’un département de la Commission nationale pour la réforme et le développement, reprochait au gouvernement d’avoir « dit plus qu’il n’a fait » en termes de réduction des inégalités.
…Mao et moa
(Nino Ferrer)Si je suis rapide et rusé
Quand je fais mes Mao croisés
Me disait un esquiMao
C’est grâce à la pensée de Mao
S’il est vrai que plaisir d’amour
Ne dure qu’un Maoment très court
Mao je dis qu’un bon Maoment
Vaut bien deux cornes d’éléphantsC’est Mao que j’suis pour Mao contre Liou Chao-Chi
J’ai mon bréviaire de Révolutionnaire
Dans tous les bouges Moa je bois des Quarts de rouge
Le quart de rouge c’est la boisson du garde rougeLorsque je dîne avec Thérèse
Je prends des oeufs durs Maonaises… -
16 mars 2010 à 10h45 #111008DédéHeo;103241 wrote:Vive la politique !
et pourtant que la montagne est belleMême décédé, vous ne le laissez pas se reposer en paix.
Jean Ferrat était le poète révolté, épris de la liberté, de la vie, partisan de la non violence, en résumé un grand humaniste … C’est l’essentiel car tout le reste n’a pas grande importance ! Ce n’est que bla, bla , bla …. -
16 mars 2010 à 10h50 #111009Agemon;103284 wrote:…
Jean Ferrat était le poète révolté, épris de la liberté, de la vie, partisan de la non violence, en résumé un grand humaniste … C’est l’essentiel car tout le reste n’a pas grande importance ! Ce n’est que bla, bla , bla ….Bonjour Agemon,
Je suis tout à fait d’accord avec vous !
Bien amicalement. -
16 mars 2010 à 13h39 #111021
Le troubadour , s’ en est allé , emportant à jamais , nos premiers amours , notre jeunesse .
Mais son héritage demeurera à jamais dans nos coeur ivres de liberté et aimants.
bonne journée yen
-
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.