› Divers › Discussion Libre › Epreuve philosophie au bac : faites votre dissertation
- Ce sujet est vide.
-
AuteurMessages
-
-
18 juin 2009 à 12h38 #5581
série L :
L’objectivité de l’histoire suppose-t-elle l’impartialité de l’historien ?
Le langage trahit-il la pensée ?
Expliquer un extrait de « Le monde comme volonté et comme représentation » de Schopenhauer.série S :
Est-il absurde de désirer l’impossible ?
Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?
Expliquer un extrait de la « De la démocratie en Amérique » d’Alexis de Tocqueville.série ES :
Que gagne-t-on à échanger ?
Le développement technique transforme-t-il les hommes ?
Expliquer un extrait de « Essai sur l’entendement humain » de John Locke.J’aurais choisi « Est-il absurde de désirer l’impossible ? » :jap:
-
18 juin 2009 à 14h32 #94410
Est-il absurde de désirer l’impossible ? :wink2:
Sujet d’actualité … désirer l’impossible, par exemple désirer que le gouvernement cesse d’exploiter le bauxite ! D’autres exemples, désirer que son fils obtienne le prix Nobel, désirer que le PS redevienne une grande parti de gauche, désirer etc … est-ce possible ou c’est absurde ? :jap:
-
18 juin 2009 à 18h02 #94414
Y a-t-il des questions pour lesquelles la science n’a pas de réponse ?
Peut-on être sûr d’avoir raison ?
Faut-il avoir le bac pour réussir ?
Que gagne-t-on à échanger ?
:wink2:
-
18 juin 2009 à 18h13 #94415dokuan;86025 wrote:Est-il absurde de désirer l’impossible ? :wink2:
OK je commence la dissert..
qu’est ce que le désir?quelle différence avec le besoin.. d’abord.Faut il passer par la définition psychanalytique (oedipienne )du désir qui s’en tient à la définition courante (castration et manque)
qu’est ce que l’impossible?s’agit de » hors de mes moyens actuels » ou hors de tout moyen(utopie)..
que serait un désir sans impossible « car le poème n’est que le désir demeuré désir » (R.Char)(là je le fais exprès)
mauvaise dissertation sans thèse antithèse synthèse
à toi la balle
PS:pas très conforme à ma vraie dissert:spinoza et niestzche..qu’est ce que la puissance (definie par eux dans le désir )qu’est ce que le désir de pouvoir( passion triste du manque).. -
18 juin 2009 à 18h24 #94416mai;86031 wrote:OK je commence la dissert..
qu’est ce que le désir?quelle différence avec le besoin.. d’abord.Faut il passer par la définition psychanalytique (oedipienne )du désir qui s’en tient à la définition courante (satisfaction pour combler un manque)
qu’est ce que l’impossible?s’agit de » hors de mes moyens actuels » ou hors de tout moyen(utopie)..
que serait un désir sans impossible « car le poème n’est que le désir demeuré désir » (R.Char)
mauvaise dissertation sans thèse antithèse synthèse
à toi la balleChère Mai, par définition désirer l’impossible c’est désirer ce qui n’est pas réalisable (c’est de la convoitise, le désir d’être le meilleur) : exemple désirer que ton fils soit récompensé par le prix Nobel, or tu sais qu’il n’est même pas parmi les étoiles montantes de la recherche (sa branche) : combien y a-t-il de chercheurs suceptibles de gagner ? Autre exemple : désirer que le PS redevienne un grand parti mais sans rien changer à leur méthode de fonctionnement ! :wink2:
-
18 juin 2009 à 18h31 #94417dokuan;86025 wrote:Est-il absurde de désirer l’impossible ? :wink2:
Je suis hyper nul en Philo…:bigsmile:
S’il faut repasser mon Bac S, je n’aurai surement pas mon Bac S avec un tel sujet :petard:Est-il absurde…
– de désirer gagner au Loto et à l’Euromillion ?
– de désirer un pays sans démunis, sans orphelins, sans SDF.. ?
– de désirer un pays sain, sans corruption, sans guerre, sans misère.. ?
– de désirer la fortune des gens les plus riches du monde ?
– etc etc etc…Pourtant ce sont des choses (quasi) impossibles à les avoir…
NVTL :jap: -
18 juin 2009 à 18h44 #94419
c’est pourquoi le sujet du bac laisse le champ libre aux candidats.De quel désir va t’il parler?C’est à dire à partir de quel horizon se donne et se déploie le désir qui n’est pas défini ici volontairement dans tout son déploiement humain?Celui du bon sens renvoie aux chimères la satisfaction de certains désirs (par exemple celui que tu cites ton fils ou le PS c’est le désir que soigne le psy)mais aligneras tu sur le même horizon le besoin de justice, d’égalité(quel divan va nous gérir de ça)?Cet horizon là n’était pas pensable avant le 18 eme siècle en France.Utopie veut dire ce qui n’as lieu(topie:lieu)(encore?)Désirer l’impossible veut dire alors désirer ce qui n’est pas encore réalisé (exemple la démocratie elle ne peut être qu’un désir jamais satisifait de démocratie,elle est dans l’absolu imposible).IL n’y a pas désir sans l’étoile de l’impossible pour guider le voyage vers le possible.Il faut des métaphores poétiques pour définir le désir..qu’en penses tu?
-
18 juin 2009 à 18h57 #94311NoiVongTayLon;86033 wrote:Je suis hyper nul en Philo…:bigsmile:
S’il faut repasser mon Bac S, je n’aurai surement pas mon Bac S avec un tel sujet :petard:Est-il absurde…
– de désirer gagner au Loto et à l’Euromillion ?
– de désirer un pays sans démunis, sans orphelins, sans SDF.. ?
– de désirer un pays sain, sans corruption, sans guerre, sans misère.. ?
– de désirer la fortune des gens les plus riches du monde ?
– etc etc etc…Pourtant ce sont des choses (quasi) impossibles à les avoir…
NVTL :jap:précisément il faut définir l’absurdité en fonction de l’objet du désir
il me semble que rien n’est absurde dans ton tableau car rien n’est impossible :
-certains gagnent au loto (ce qui serait absurde c’est de définir sa vie sur cette éventualité)
-il n’est pas absurde de désirer la justice (le reste de ton tableau)et dès lors qu’on définit le désir hors de son égo-isme il s’agit de désirer ce qui n’a pas ENCORE été possible (un esclave n’aurait il trouvé son désir d’émancipation au 18 eme siècle)
Voilià la piège de ce sujet du bac car le candidat devra d’entrée de jeu définir le champ d’application d’un mot ,(désir), et selon ce champ il ne recouvre pas les mêmes aspirations, c’est à dire de quel champ du posssible et de l’impossible..
Bon je me rends compte que j’aurais été mauvaise prof de philo.. -
18 juin 2009 à 19h03 #94312
Je donne l’exemple d’actualité : l’exploitation de bauxite, on désire que ça s’arrête, c’est possible puisque le danger est évident ! Mais désirer que le gouvernement revienne sur sa décision c’est désirer l’impossible ! Ce n’est pas absurde mais louable car le gouvernement peut changer pour diverses raisons … Sans exemple tu ne peux pas en discuter ! :bye:
-
18 juin 2009 à 19h21 #94241
Exemple de convoitise, de désirer d’être le meilleur (et c’est impossible puisque quoi que tu fasse il existerait toujours de gens meilleurs que toi), le cas d’un père qui désire que son fils soit Nobeliste. Ici c’est le comportement du père (ou de la mère), comportement anormal puisque poussé à l’extrême, le désir impossible ! Ce désir impossible (convoitise) n’est pas absurde mais on doit conclure que c’est absurde puisque si tout le monde était Nobeliste alors comment seraient devenu les autres plus faibles, moins forts, moins puissants ? Où est l’équilibre ? Il faut donner plusieurs exemples pour la dissertation je crois. :bye:
-
18 juin 2009 à 19h26 #94242mai;86038 wrote:précisément il faut définir l’absurdité en fonction de l’objet du désir
il me semble que rien n’est absurde dans ton tableau car rien n’est impossible :
-certains gagnent au loto (ce qui serait absurde c’est de définir sa vie sur cette éventualité)
-il n’est pas absurde de désirer la justice (le reste de ton tableau)et dès lors qu’on définit le désir hors de son égo-isme il s’agit de désirer ce qui n’a pas ENCORE été possible (un esclave n’aurait il trouvé son désir d’émancipation au 18 eme siècle)
Voilià la piège de ce sujet du bac car le candidat devra d’entrée de jeu définir le champ d’application d’un mot ,(désir), et selon ce champ il ne recouvre pas les mêmes aspirations, c’est à dire de quel champ du posssible et de l’impossible..
Bon je me rends compte que j’aurais été mauvaise prof de philo..Je suis d’accord avec Mai, ces désirs sont possibles … et c’est positif ! sauf pour le loto c’est possible de gagner un jour …
-
18 juin 2009 à 19h31 #94243dokuan;86039 wrote:Je donne l’exemple d’actualité : l’exploitation de bauxite, on désire que ça s’arrête, c’est possible puisque le danger est évident ! Mais désirer que le gouvernement revienne sur sa décision c’est désirer l’impossible ! Ce n’est pas absurde mais louable car le gouvernement peut changer pour diverses raisons … Sans exemple tu ne peux pas en discuter ! :bye:
dans ce cas précis peut on dire qu’il est ABSURDE de désirer que ce plan bauxite soit abandonné par le gouvernement ?NON on peut donc désirer ce qui est impossible sans que cela soit absurde..et même continuer de le désirer..C’est la définition même de l’être humain(les gens qui ont émis le sujet au bac sont des profs de philo ne l’oublie pas )de poser son désir comme affirmation d’une humanité de droit (d’où la nécessité de définir l’horizon du mot « désir » au préalable;celui du manque névrotique (l’égo en manque de pouvoir )ne recouvre pas le même champ sémantique(de sens)que celui du désir (universel du genre humain)d’atteindre ce qu’on appelle ordinairement un « idéal »..Il n’y a donc pas de désir possible sans impossible
-
18 juin 2009 à 19h45 #94369
desiderare (désirer) en latin:cesser de voir.En occident via le latin l’étymologie du mot renvoie déjà à l’impossible..De-siderer:sortir de la sidération..le désirable est hors de vue..J’aimerais savoir en vietnamien quelle autre connotaion seriat liée à ce mot .
-
18 juin 2009 à 19h55 #94370mai wrote:désir (universel du genre humain)d’atteindre ce qu’on appelle ordinairement un « idéal »..Il n’y a donc pas de désir possible sans impossible
Cela c’est le rêve, pas le désir de l’impossible … oui le rêve est une expression spontannée, un souhait, tandis que le désir de l’impossible est une expression réfléchie préméditée ! C’est absurde puisque il va à l’encontre de l’évolution naturelle de l’espèce humain … Voici un autre sujet de l’an passé : « Peut-on désirer sans souffrir ? » :wink2:
-
18 juin 2009 à 20h00 #94371mai;86046 wrote:desiderare (désirer) en latin:cesser de voir.En occident via le latin l’étymologie du mot renvoie déjà à l’impossible..De-siderer:sortir de la sidération..le désirable est hors de vue..J’aimerais savoir en vietnamien quelle autre connotaion seriat liée à ce mot .
En viêtnamien, par exemple l’expression : « nghèo mà ham » ! :jap:
Nghèo = pauvre (sens propre) ou inculte, laid, faible, petit, niveau inférieur, en bas, … (sens figuré)
Ham = désir de l’impossible -
18 juin 2009 à 20h47 #94377
Un corrigé … j’ai ajouté un commentaire (convoitise, désir d’être le meilleur)
-
18 juin 2009 à 21h04 #94378dokuan;86048 wrote:En viêtnamien, par exemple l’expression : « nghèo mà ham » ! :jap:
Nghèo = pauvre (sens propre) ou inculte, laid, faible, petit, niveau inférieur, en bas, … (sens figuré)
Ham = désir de l’impossiblealors il s’agit là explicitement d’un désir chimérique..mais c’est une expression populaire et non une étymologie.Je voudrais savoir quels sont les différents mots pour désir par exemple..
En fait je pense que ce sujet là proposé au bac est le plus lié à la tradition philosophique occidentale car le mot désir est lié à une histoire de la pensée philosophique (appelé Eros chez Platon, et cf l’étymologie latine de-siderer sortir de la sidération donc du face à face )mais également au christianisme ( jésus dit »soyez des êtres de désir »)Cet « inconscient » du langage qui définit le désir ici n’est pas le même pour un asiatique et un vietnamien mais je n’y vois pas plus clair faute de savoir sur la langue vietnamienne et m^me peut être faudrait il fouiller là le sino vienamien..Bon mais est ce que cette question existe dans toutes les langues..oui mais apparemment pas construite de la même façon si je m’en tiens à notre dialogue.. -
18 juin 2009 à 21h11 #94380dokuan;86054 wrote:Un corrigé … j’ai ajouté un commentaire (convoitise, désir d’être le meilleur)
j’ai lu ton commentaire:tu ne pars que d’une définition restrictive du désir (comme R.Girard parlant de la rivalité mimétique entre hommes à partir de laquelle il analyse l’origine de la violence)
-
19 juin 2009 à 0h55 #94710dokuan;86023 wrote:série L :
L’objectivité de l’histoire suppose-t-elle l’impartialité de l’historien ?
Le langage trahit-il la pensée ?
Expliquer un extrait de « Le monde comme volonté et comme représentation » de Schopenhauer.série S :
Est-il absurde de désirer l’impossible ?
Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?
Expliquer un extrait de la « De la démocratie en Amérique » d’Alexis de Tocqueville.série ES :
Que gagne-t-on à échanger ?
Le développement technique transforme-t-il les hommes ?
Expliquer un extrait de « Essai sur l’entendement humain » de John Locke.J’aurais choisi « Est-il absurde de désirer l’impossible ? » :jap:
Bonjour Dokuan,
Oh la la, la philo … c’était une matière que j’adorais à l’époque ou j’étais encore lycéenne.
Que des souvenirs !!! Je ne me rappelle plus du sujet de philo que j’avais pris pour mon épreuve du bac mais en tout cas, j’ai été très inspirée car j’ai obtenu une bonne note qui a fait la différence dans mon dossier d’admission en prépa.
Bon, bah je vais plancher sur » Est-il absurde de désirer l’impossible ? » car c’est ce que j’aurais choisi comme sujet.
Le désir est le propre de l’homme et le pousse à aller à sa quête sans relâche. Désir vient du latin « desiderare » qui veut dire » ce que je veux « . Je vois dans le désir comme quelque chose de superflu dont pas nécessaire mais c’est tout de même un besoin.
Est-il absurde de désirer l’impossible ? L’absurde désigne ce qui n’est pas logique dont un absolu qu’ on ne peut atteindre mais malgré cela certains s’obstinent à vouloir l’impossible. Il est donc contadictoire voir risible de vouloir ce que l’on ne peut atteindre. Mais cette volonté pourrait nous permettre de dépasser nos limites en rendant possible ce que l’on pensait être impossible.Kim Sang
-
19 juin 2009 à 7h23 #94715kimsang;86072 wrote:Bonjour Dokuan,
Oh la la, la philo … c’était une matière que j’adorais à l’époque ou j’étais encore lycéenne.
Que des souvenirs !!! Je ne me rappelle plus du sujet de philo que j’avais pris pour mon épreuve du bac mais en tout cas, j’ai été très inspirée car j’ai obtenu une bonne note qui a fait la différence dans mon dossier d’admission en prépa.
Bon, bah je vais plancher sur » Est-il absurde de désirer l’impossible ? » car c’est ce que j’aurais choisi comme sujet.
Le désir est le propre de l’homme et le pousse à aller à sa quête sans relâche. Désir vient du latin « desiderare » qui veut dire » ce que je veux « . Je vois dans le désir comme quelque chose de superflu dont pas nécessaire mais c’est tout de même un besoin.
Est-il absurde de désirer l’impossible ? L’absurde désigne ce qui n’est pas logique dont un absolu qu’ on ne peut atteindre mais malgré cela certains s’obstinent à vouloir l’impossible. Il est donc contadictoire voir risible de vouloir ce que l’on ne peut atteindre. Mais cette volonté pourrait nous permettre de dépasser nos limites en rendant possible ce que l’on pensait être impossible.Kim Sang
ça ne m’étonne pas que tu aies eu une bonne note en philo à lire ton résumé.Mais je le répète desirer vient du latin (de sidus étoile et qui a donné sidération)autrement dit pour les romains le désir s’installe lorsqu’on n’est plus sous la sidération, la fascination.Il commence avec la liberté:celle ci est donnée par ce qui n’est pas là.C’est donc dans le manque ou l’absence qu’est ressenti l’objet du désir.Pour un objet sous nos yeux ce n’est pas le désir mais l’envie .(Freud fait la différence entre pulsion et désir)Malheureusement la langue courante applique le même verbe pour désirer un gateau et désirer être libre..C’est pourquoi il vaut mieux au préalable définir le champ du désir que contient le mot impossible.Mais de toute manière je n’aime la façon dont est posé ce sujet:c’est bien là la philo du lyceé(idéaliste etc..)
-
19 juin 2009 à 8h31 #94716mai;86057 wrote:j’ai lu ton commentaire:tu ne pars que d’une définition restrictive du désir (comme R.Girard parlant de la rivalité mimétique entre hommes à partir de laquelle il analyse l’origine de la violence)
Le désir tout court est différent de désirer l’impossible ! Il faudrait un exemple pour éclaircir … C’est quoi le désir impossible ? quelle différence avec désir ? :wink2:
-
19 juin 2009 à 8h46 #94717
tiens maintenant un café littéraire sur forum Vietnam. comme par hasard cela se conjugue avec le retour de Mai:wink2:.
donc rien d’absurde puisque le désir nait de l’inaccessible parfois même de la frustration et quoi de plus inaccessible que l’impossible et donc de plus désirable. désir de la frustration de ne pas atteindre se transformant en mort de se même désir une fois l’objet de la convoitise atteint. pouvons nous désirer ce qui est directement a notre portée? Non.
absurde donc par le volonté d’atteindre ce que l’on s’est soi même défini comme inaccessible par nos propres croyances, codes. contraire a notre propre logique, notre propre modèle.
il n’est donc pas absurde de desirer l’impossible mais impossible de desirer sans absurdité:petard:.curieux que cela n’inspire personne le sujet sur « Le langage trahit-il la pensée ? »
-
19 juin 2009 à 11h03 #94722dokuan;86079 wrote:Le désir tout court est différent de désirer l’impossible ! Il faudrait un exemple pour éclaircir … C’est quoi le désir impossible ? quelle différence avec désir ? :wink2:
bonjour dokuan,je passe la main aux profs de philo dans les corrigés suivants:
Les forums du Webpédagogique • Bac Philo 2009 : Est-il absurde de désirer l’impossible ? : Sujet corrigé Bac philo 2009Est-il absurde de désirer l’impossible ?
Une proposition de correction gratuite, rédigée par Caroline Sarroul, prof de philo (Montélimar).
je vais direct à la conclusion :
III. Si tout désir est désir de l’impossible, il est vraiment absurde de renoncer au désir de l’impossible !A. Le sujet présuppose que l’on puisse désirer autre chose que l’impossible. Or l’objet du désir peut être considéré comme étant l’impossible : Obtenir une reconnaissance (Hegel), retrouver la plénitude perdue ( mythe de l’androgyne), la quête d’absolu, accéder au bonheur, ce qui est recherché à travers tous les désirs : le bonheur inaccessible (Freud, Platon)
B. Le sujet présuppose que l’on peut bien cerner la différence entre possible et impossible. Le désir repousse les limites du possible.
C. C’est donc peut être absurde de désirer l’impossible, mais c’est le lot de l’homme déchiré entre désir et raison et le désir peut être au service de la raison (Exemple désir de vérité à l’origine des sciences de la philosophie etc….), au service de la transformation de ce qui est, de l’histoire, des progrès de la science et de la technique.
Conclusion : ce qui serait donc absurde, ce serait donc ne pas désirer l’impossible, car ce serait alors ne plus désirer du tout.autre corrigé:bien meilleur dans son introduction, faible dans sa conclusion
http://www.lescontemporaines.fr/spip.php?article79
A. Deux conceptions du désir : le manque et la production
Le mot français absurde vient du latin absurdum qui signifie dissonant. Désirer l’impossible a en effet une dimension dissonante au sens où le désir ne colle plus à la réalité. Dans L’Anti-Œdipe, Gilles Deleuze montre que le désir a souvent été analysé de deux manières différentes dans l’histoire de la philosophie. Selon Platon ou Hegel, le désir est analysé comme un manque, c’est-à-dire comme le manque de l’objet réel, ce qui engendre un fantasme de l’objet. Alors que selon Spinoza ou Nietzsche, le désir est compris comme production, ce qui engendre l’objet réel. Dans un cas, le désir reste confiné au monde de l’imaginaire, dans l’autre, il s’ouvre au monde de la création. Or pour avancer et ne pas régresser (le fantasme est une régression selon Freud), il faut désirer en gardant en vue le monde de la production réelle.
Lis directement en entier,tu auras la réponse à ta question.
Bizzare car je viens de me rendre compte qu’en S il y avait un sujet comparable l’an dernier.Le désir est il une question adressée surtout au scientifiques?
-
19 juin 2009 à 11h11 #94723VNbylove;86080 wrote:tiens maintenant un café littéraire sur forum Vietnam. comme par hasard cela se conjugue avec le retour de Mai:wink2:.
donc rien d’absurde puisque le désir nait de l’inaccessible parfois même de la frustration et quoi de plus inaccessible que l’impossible et donc de plus désirable. désir de la frustration de ne pas atteindre se transformant en mort de se même désir une fois l’objet de la convoitise atteint. pouvons nous désirer ce qui est directement a notre portée? Non.
absurde donc par le volonté d’atteindre ce que l’on s’est soi même défini comme inaccessible par nos propres croyances, codes. contraire a notre propre logique, notre propre modèle.
il n’est donc pas absurde de desirer l’impossible mais impossible de desirer sans absurdité:petard:.curieux que cela n’inspire personne le sujet sur « Le langage trahit-il la pensée ? »
Salut VNbylove
Assez d’accord avec ta formulation mais extrêmement condensée.Le sujet sur le langage et la trahison de la pensée m’aurait aussi inspirée aussi,surtout qu’à ce propos la différence est grande entre occident extrême orient.Plus tard peut être..mais difficile tel que je l’appréhende.. -
19 juin 2009 à 14h35 #94729
Waow !!!
En essayant de lire ce topic (pour ne pas mourir idote…) mes cheveux ont commencé à friser sur ma tête ! J’ai un peu perdu les pédales … « Où me meus-je, dans quel état j’erre ? » me disais-je… :petard:
Toutes les « thèses, antithèses, synthèses » (c’est ainsi que mon mari m’a appris qu’il fallait faire une dissertation…) développées sont très intéressantes et je me réserve de les relire plusieurs fois pour arriver à tout comprendre !:lol:
Bref, vous pourrez en conclure que c’est un désir impossible et la frustration qui en découle, de n’entraver que dalle question philo, qui motive ce post ! :bigsmile: (Et vous n’auriez pas tort !) 😆
Néanmoins, j’ai trouvé quelques petites phrases qui ont résonné quelque part en moi… et qui vont alimenter mes réflexions durant les nuits d’insomnie…
« IL n’y a pas désir sans l’étoile de l’impossible pour guider le voyage vers le possible ».« Christianisme (Jésus dit « Soyez des êtres de désir »)« Il est donc contadictoire voir risible de vouloir ce que l’on ne peut atteindre. Mais cette volonté pourrait nous permettre de dépasser nos limites en rendant possible ce que l’on pensait être impossible.« Iil n’est donc pas absurde de desirer l’impossible mais impossible de desirer sans absurdité ».« Si tout désir est désir de l’impossible, il est vraiment absurde de renoncer au désir de l’impossible ! Conclusion : ce qui serait donc absurde, ce serait donc ne pas désirer l’impossible, car ce serait alors ne plus désirer du tout ».Ces phrases sont tirées des réflexions des philosophes de ForumVietnam qui ont participé à ce topic, sauf les dernières phrases en gras qui sont celles de Caroline Sarroul.
:thanks: pour cette leçon de philo ! :bye:
-
19 juin 2009 à 20h03 #94739mai;86086 wrote:Est-il absurde de désirer l’impossible ?
Ce qui serait donc absurde, ce serait donc ne pas désirer l’impossible, car ce serait alors ne plus désirer du tout. (Caroline Sarroul)
Le désir est il une question adressée surtout au scientifiques ?
Merci Mai pour ces citations.
– Je crois qu’il faut d’abord distinguer les mots : désir, envie et convoitise. Je te désire signifie je veux vivre avec toi. Je t’envie = j’aimerais être à ta place. Je te convoite = j’aimerais te posséder. Alors qui provoque le désir, l’envie et la convoitise ? Ce sont les gens, les choses de la vie : richesse, célébrité, pouvoir, l’intelligence (prof, directeur, ministre, président, …, savant, Nobel), champion, belle femme. J’ai donné l’exemple de la convoitise du prix Nobel, on peut en trouver des tas d’autres exemples ! Je dirais que le désir et l’envie se limite à ce qu’on peut appeler un rêve (passagère, irréel), tandis que la convoitise c’est vouloir être cette personne ou posséder cette chose. :bye:
J’espère avoir tout dit !– Le désir s’applique surtout aux scientifiques ? Oui, je me souviens, les gens admirent ceux qui font de la recherche (faire une thèse, vers le sommet de l’intelligence !) … gagner le prix Nobel, tu sera invité avec toute ta famille à venir en Suède recevoir ton prix, en limousine s’il te plaît et tu sera interviewé par les journalistes du monde entier et la télévision qui filme … tu sera le meilleur, et les membres de la famille aussi ! D’où la convoitise : vouloir ce prix. Ce qui est impossible n’est-ce pas ? la convoitise chez les uns et le refus chez les autres : Lê Đức Thọ (prix Nobel de la Paix), Perelman (prix Field, équivalent de Nobel en Mathématique) …
-
20 juin 2009 à 4h38 #94741
Ce sujet, au sujet des sujets du bac, me fait penser à une remarque de mon fiston (plutôt scientifique que littéraire, comme son père) lorsqu’il avait quatorze-quinze ans :
« Si je comprends bien, une dissertation, c’est l’inverse d’un résumé« .Avis que je partage, il me semble qu’une dissertation, c’est l’art de dire en mille mots ce qui peut s’exprimer en cent mots et dont le résumé prend tout au plus dix mots.
Par exemple, le résumé de « Guerre et paix » : Ça ce passe en Russie.
Bon, je sors avant de me faire lyncher !
-
20 juin 2009 à 5h36 #94742abgech wrote:Ce sujet, au sujet des sujets du bac, me fait penser à une remarque de mon fiston (plutôt scientifique que littéraire, comme son père) lorsqu’il avait quatorze-quinze ans :
« Si je comprends bien, une dissertation, c’est l’inverse d’un résumé« .Avis que je partage, il me semble qu’une dissertation, c’est l’art de dire en mille mots ce qui peut s’exprimer en cent mots et dont le résumé prend tout au plus dix mots.
Mais tu as raison … pourquoi est-ce que « est-il absurde de désirer l’impossible ? » résume l’actualité, la vie et qui provoque l’envie du tout le monde ? Puisque c’est un résumé ! Faisons l’inverse : Tu as un article, une thèse d’une centaine de pages … comment faire pour attirer un client ou un partenaire éventuel sans avoir quelques mots très courts ? Résumes le en une phrase, à commencer par résumer 100 pages en 50 pages, puis 50 en 25, puis 25 en 10, en 5 et en 1 page … 1/2 page —> 3 lignes puis finalement 1 ligne ? :bye:
-
20 juin 2009 à 6h01 #94743dokuan;86103 wrote:tandis que la convoitise c’est vouloir être cette personne ou posséder cette chose.
Effectivement, convoitise signifie : s’emparer, par prémédiation, de quelque chose appartenant à autrui. Donc, la convoitise est considérée comme la source du mal. Car, c’est de la convoitise que le crime est né.
BN
-
20 juin 2009 à 6h36 #94744abgech;86105 wrote:Ce sujet, au sujet des sujets du bac, me fait penser à une remarque de mon fiston (plutôt scientifique que littéraire, comme son père) lorsqu’il avait quatorze-quinze ans :
« Si je comprends bien, une dissertation, c’est l’inverse d’un résumé« .Avis que je partage, il me semble qu’une dissertation, c’est l’art de dire en mille mots ce qui peut s’exprimer en cent mots et dont le résumé prend tout au plus dix mots.
Par exemple, le résumé de « Guerre et paix » : Ça ce passe en Russie.
Bon, je sors avant de me faire lyncher !
Coucou Abgech !
Ce ne sera pas moi qui te jettera la première pierre ! 😆 :bye:
-
20 juin 2009 à 8h44 #94747
olà!
pour répondre aux scientifiques aux esprits polémiquant, il y avait le témoignage d’un prof de Philo sur Fr3 la veille de l’épreuve et le journaliste était pour le moins dubitatif quand a l’intérêt de cet art. le brave monsieur Prof du jour fort de sa conviction et de sa foi répondit: la philosophie c’est une méthode avant tout. a l’inverse de l’esprit cartésien cloisonné dans sa volonté de répondre a une logique, a un code donné, une règle établi, la philosophie permet a chaque pas de redéfinir les nouveaux codes, les nouvelles règles qui serviront de base pour les prochaines étapes. pas de début, pas de fin, pas de repère finalement et pas d’objectif, juste saisir l’instant, le témoignage de l’esprit dans un laps de temps, dans un contexte. quoi de plus actuel aujourd’hui, être capable de synthétiser un système, un état d’esprit dans un environnement sans cesse en mouvement, sans cesse remis en question et finalement sans logique préétablie.
c’est peut être aujourd’hui dans les filières scientifique et technique que la philo a le plus sa place: faire abstraction de la logique pour se rapprocher de ce qu’est l’esprit humain, Être de déraison :petard: -
20 juin 2009 à 13h58 #94757VNbylove;86112 wrote:…la philosophie permet a chaque pas de redéfinir les nouveaux codes, les nouvelles règles qui serviront de base pour les prochaines étapes. pas de début, pas de fin, pas de repère finalement et pas d’objectif, j…
Ce pourrait aussi être la définition de la reine des sciences : la mathématique.
On définit quelques règles du jeu (les axiomes ou postulats) on joue, et tant que l’on ne se contredit pas, on a tout juste.
C’est ainsi que l’on peut définir, par exemple, des géométries totalement différentes* les unes des autres. Par exemple, Lobatchevski, en refusant le cinquième postulat d’Euclide a construit une géométrie dans laquelle plusieurs parallèles à une droite peuvent passer par un point extérieur à cette droite. OU encore, la géométrie riemannienne. Chose merveilleuse, ces géométries, quoique fort différentes les unes de autres, ont toutes (enfin, pour celles que je connais), des applications pratiques.
Et il me semble que le raisonnement mathématique est infiniment plus rigoureux que le raisonnement philosophique. Bon, là je m’avance peut-être un peu trop loin, mais mes connaissances philosophiques sont assez proches de l’ensemble vide.
-
20 juin 2009 à 19h35 #94760abgech wrote:Et il me semble que le raisonnement mathématique est infiniment plus rigoureux que le raisonnement philosophique.
Les mathématiques est une science exacte, rigoureuse, par contre la philosophie ne l’est pas. Il y a des centaines de façons différentes de répondre à la question : « Est-il absurde de désirer l’impossible ? » comme nous avons pu remarquées. Il n’y a pas de solution exacte, ce n’est qu’une dissertation … souvent les matheux ne comprenaient pas le sujet, ils sont secs ? Mais quand tu demandes à une personne ayant eu 18 en philosophie, elle te dira qu’elle ne savait rien, elle ne faisait que baratiner : elle n’est sûr de rien du tout ! :jap:
-
20 juin 2009 à 23h33 #94762abgech;86122 wrote:Et il me semble que le raisonnement mathématique est infiniment plus rigoureux que le raisonnement philosophique. Bon, là je m’avance peut-être un peu trop loin, mais mes connaissances philosophiques sont assez proches de l’ensemble vide.
Le mathématique et la philosophie sont deux demaines différents. Le premier appartient au monde temporel, et la seconde celui spirituel. Par ailleurs, souvent, lorsqu’on évoque le mot « spirituel », beaucoup de gens pensent tout de suite que c’est relatif à la religion. Mais, en réalité, il existe des athées qui sont spirituels. Autrement dit, homme spirituel signifie homme d’esprit ou homme de pensée qui est contraire à l’homme charnel.
BN
-
21 juin 2009 à 6h45 #94763dokuan;86127 wrote:Les mathématiques est une science exacte, rigoureuse, par contre la philosophie ne l’est pas….Bao Nhân;86129 wrote:Le mathématique et la philosophie sont deux demaines différents. Le premier appartient au monde temporel, et la seconde celui spirituel…
Bonjour Dokuan, BaoNhan et à tous :bye:
Je me demande comment sont-ils devenus à la fois mathématiciens et Philosophes : Pythagore, Descartes, Poincaré, [SIZE=-1]Leibniz, Mersenne, Pascal, etc…
Leurs cortex sont complètement opposés et contradictoires ?
Qu’en pensez-vous ?
NVTL
[/SIZE] -
21 juin 2009 à 13h59 #94771abgech;86122 wrote:Ce pourrait aussi être la définition de la reine des sciences : la mathématique.
On définit quelques règles du jeu (les axiomes ou postulats) on joue, et tant que l’on ne se contredit pas, on a tout juste.
………
il me semble que le raisonnement mathématique est infiniment plus rigoureux que le raisonnement philosophique. Bon, là je m’avance peut-être un peu trop loin, mais mes connaissances philosophiques sont assez proches de l’ensemble vide.comme pour moi mes connaissances en mathématique sont toutes aussi proches du zero, chiffre fétiche que j’ai longtemps partagé avec mes profs désespérés. ceci posant tout de même un certain soucis lorsque l’on poursuit ses « études » dans le domaine technique:wink2:. toutefois mes propres connaissances en Philo ne sont pas loin d’etre aussi vide.
ma perception de la philo est vraiment orientée vers l’aspect methodologique, une maniere de saisir les differents courants d’idée, de les synthetiser et sans servir de point de depart pour avancer.
en parallele a ce que developpe Bao Nhan, j’ai aussi le sentiment que les math cherche a prouver, a demontrer, la ou la philo cherche au plus a exprimer, apprehender. les maths ont toujours ce coté binaire du juste ou faux. la philo n’a pas cette barriere d’alternative systhematique voir systemique.autant je partage l’idée que la philo possede une dimension spirituel, elle n’en demeure pas moins temporelle a mon sens. un courant de pensé philosophique n’est que le fruit d’une prehension a un instant donné d’un contexte au sein d’un passé, d’un present, d’un future. a la fois eternel et éphémere.
Bao Nhan, avec ta nouvelle signature « Qui ne connaît pas de langues étrangères ne connaît pas la sienne. (Goethe) » tu pourrais certainement developper le sujet sur « Le langage trahit-il la pensée ? »:wink2:
-
21 juin 2009 à 19h36 #94779NoiVongTayLon;86130 wrote:Je me demande comment sont-ils devenus à la fois mathématiciens et Philosophes : Pythagore, Descartes, Poincaré, [SIZE=-1]Leibniz, Mersenne, Pascal, etc…[/SIZE]
C’est ce que regrette, l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan, à propos de la lacune dans les connaissances en culture générale chez des scientifiques de nos jours. Ce qui n’était pas le cas pour ceux de l’époque où la spécialisation des disciplines n’était pas encore formellement établie.
BN
-
21 juin 2009 à 21h13 #94780VNbylove;86141 wrote:Bao Nhan, avec ta nouvelle signature « Qui ne connaît pas de langues étrangères ne connaît pas la sienne. (Goethe) » tu pourrais certainement developper le sujet sur « Le langage trahit-il la pensée ? »:wink2:
Mais, chacun l’interprète à sa façon et suivant ses expériences vécues. Personnellement, depuis que j’étudie le français, mon niveau de langue maternelle s’approfondie parallèlement. Donc, je pense que pour qu’il y ait un dialogue entre les langues, alors il faut l’intervention d’une deuxième. Pour être plus claire : mes premiers mots en langue maternelle, je ne les ai pas appris à l’école mais auprès de ma mère, c’est pourquoi, je n’en avais aucune connaissance grammaticale jusqu’au jour où je me suis mis à étudier une langue étrangère (en l’occurence le français).
BN
-
22 juin 2009 à 6h15 #94786NoiVongTayLon;86130 wrote:…Je me demande comment sont-ils devenus à la fois mathématiciens et Philosophes : Pythagore, Descartes, Poincaré, [SIZE=-1]Leibniz, Mersenne, Pascal, etc…
[/SIZE]Mais, là, tu parles de géants, je ne joue absolument pas dans la même cour qu’eux ! Ce sont des exceptions. Mes réflexions visaient plutôt quelqu’un de moyen, pas trop bête, mais pas un génie non plus.
VNbylove;86141 wrote:… appréhender. les maths ont toujours ce coté binaire du juste ou faux. …Détrompes toi, le côté binaire dont tu parles n’est qu’une impression de « profane ». Par exemple, la logique floue ne connait pas le principe du tiers exclu, une proposition peut être vraie à x % de probabilité, fausse à y % ou tout simplement « inconnu ». Et sans logique floue, passablement de dispositifs automatiques ne pourraient pas voir le jour. Par exemple un four à micro-onde ajustant automatiquement puissance et durée de cuisson. Comme quoi une « rêverie » de matheux peut avoir des applications terriblement concrètes.
Je ne suis pas matheux, mais, comme ingénieur, j’ai fait suffisamment de math pour pouvoir en apprécier la beauté et l’élégance et me faire, peut-être, regretter de ne pas être matheux.
-
10 juillet 2009 à 8h00 #95501NoiVongTayLon wrote:Bonjour Dokuan, BaoNhan et à tous :bye:
Je me demande comment sont-ils devenus à la fois mathématiciens et Philosophes : Pythagore, Descartes, Poincaré, [SIZE=-1]Leibniz, Mersenne, Pascal, etc…[/SIZE]
[SIZE=-1]Leurs cortex sont complètement opposés et contradictoires ?[/SIZE]
[SIZE=-1]Qu’en pensez-vous ?[/SIZE]
[SIZE=-1]NVTL[/SIZE]
Je ne crois pas qu’il y a contradiction, les mathematiques est une discipline comme toute autre : le raisonnement + les connaissances (par coeur), la philosophie est aussi raisonnement en fonction de ses connaissances (ce qui est acquises par l’education). S’il y a difference c’est a cause de sa facon de vivre, de voir le monde ! :bye:
L’an dernier un autre sujet que j’aurais choisi : « Peut-on desirer sans souffrir ? ». Quel est votre avis ?
-
10 juillet 2009 à 13h07 #95529dokuan;86990 wrote:les mathematiques est une discipline
Notre oreille nous fait dire: Les Mathématiques.
Mais sachez que l’ont doit dire: La Mathématique.Donc notre oreille nous pousse à prononcer: « Les mathématiques sont une discipline ».
Mais la langue française nous amène à dire « La mathématique est une discipline ».Désolé Dokuan, ne le prends pas mal, mais je suis très mauvais en math. J’ai toujours été plus « Langues » à l’école (Français/Anglais).
-
10 juillet 2009 à 18h01 #95570
Je viens d’apprendre que selon le classement général dans tout le pays pour le concours d’entrée, Nam Dinh est encore en tête. Et puis, je tiens à vous informer aussi que ce n’est pas du tout un phénomène nouveau, car déjà à l’époque des rois, cette province était la région d’origine d’un grand nombre de lettrés et lauréats des concours triannaux.
Enfin, excusez-moi pour cet écart du sujet initial. Mais c’est parce que ma famille en est originaire, c’est pourquoi j’en suis fier.
BN
-
10 juillet 2009 à 18h29 #95572Bao Nhân;87072 wrote:Je viens d’apprendre que selon le classement général dans tout le pays pour le concours d’entrée, Nam Dinh est encore en tête. Et puis, je tiens à vous informer aussi que ce n’est pas du tout un phénomène nouveau, car déjà à l’époque des rois, cette province était la région d’origine d’un grand nombre de lettrés et lauréats des concours triannaux.
Enfin, excusez-moi pour cet écart du sujet initial. Mais c’est parce que ma famille en est originaire, c’est pourquoi j’en suis fier.
BN
Felicitations pour tous les originaires de Nam Dinh … :bye: j’en suis aussi originaire !
-
11 juillet 2009 à 7h56 #95598
:jap: Peut-on desirer sans souffrir ? Oui et non !
-
11 juillet 2009 à 8h07 #95600Phuong-Alex;87018 wrote:Notre oreille nous fait dire: Les Mathématiques.
Mais sachez que l’ont doit dire: La Mathématique.Donc notre oreille nous pousse à prononcer: « Les mathématiques sont une discipline ».
Mais la langue française nous amène à dire « La mathématique est une discipline ».Désolé Dokuan, ne le prends pas mal, mais je suis très mauvais en math. J’ai toujours été plus « Langues » à l’école (Français/Anglais).
pourtant il y a plusieurs disciples en maths
l’algèbre, la géométrie …on devrait donc dire » les maths »,
non? -
11 juillet 2009 à 9h51 #95607cooldad07;87110 wrote:non?
Non !
On dit la mathématique lorsque l’on se pique de bien connaitre la langue française (ce qui n’est pas mon cas).
Comme l’on dit la géographie, bien que cette matière puisse se subdiviser en orographie, hydrographie, etc.
-
11 juillet 2009 à 10h10 #95608
bonjour abgech,
et merci pour ton éclaircissement
bien que français, je ne prêtent pas connaître toutes les subtilités de ma langue maternelle.je m’aperçois seulement que tu es de Genève. j’y travaille dans un cabinet d’archis
j’aimerai te demander si l’on pourrait se rencontrer afin de discuter du Vietnam, bien sûr!
merci
bon WE -
11 juillet 2009 à 10h59 #95611cooldad07;87118 wrote:…je m’aperçois seulement que tu es de Genève. j’y travaille dans un cabinet d’archis
j’aimerai te demander si l’on pourrait se rencontrer afin de discuter du Vietnam, bien sûr!
merciEffectivement, mon domicile légal est à Genève, mais je crois que je n’y passe plus de 3-4 mois par année. Le reste du temps, c’est divers voyages en Europe et Vietnam et des séjours dans le sud de la France.
Par exemple, je suis absent de Genève, en dehors de très courts séjours, pratiquement jusqu’à fin 2009.
Pour se rencontrer, il faudra trouver une fenêtre, pas facile avant 2010. -
11 juillet 2009 à 14h03 #95621
bien, ben j’attendrai!
je vois que ta vie est bien remplie, bonne continuation
et à bientôt -
21 juillet 2009 à 11h19 #96192
exemple d’épreuve au bac scientifique:science sans conscience ;etc ..et de la compétition (convoitise cf sujet plus haut)entre scientifiques (je confirme ayant vécu un temps avec un chercheur en biologie (victime lui):vol de thèses, coups bas etc..
bon le sujet donne froid dans le dos, il dure plus d’une heure donc je donne le lien(co produit par plusieurs chaines de télé internationales):origines du sida.
Dailymotion – Les origines du Sida – une vidéo Actu et Politique -
19 janvier 2010 à 15h39 #98838
Merci Mai pour ce lien … en résumé, l’origine du SIDA vient des vaccins anti polyo à un millions d’africains ne tient plus car on ne dispose pas d’un échantillon pour pouvoir analyser le contenu ! On ne connait toujours son origine …
Dailymotion – Les origines du Sida – une vidéo Actu et Politique
-
23 janvier 2010 à 18h00 #98846
Je reviens au sujet philosophie au baccalauréat …
Peut-on être sûr d’avoir raison ?
-
1 février 2010 à 15h23 #98869
L’homme est un amimal pensant dit-on depuis la nuit des temps … mais aujourd’hui dans son livre récent (une religion pour la république), Vincent Peillon disait : « L’homme est un animal religieux », qu’en pensez-vous ?
Vincent Peillon dans « Salut les Terriens », sur Canal + – Le blog de Vincent Peillon
-
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.