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Histoires drôles de Vietnamiens qui ont peur de leur femmes

La Langue vietnamienne / Tiếng Việt Diễn Ðàn Tiếng Việt ( Forum en Vietnamien) Histoires drôles de Vietnamiens qui ont peur de leur femmes

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Vous lisez 123 fils de discussion
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    Messages
    • #1200

      Voici un document faisant parti du patrimoine vietnamien et il est conseillé de le savoir par coeur !
      TL-SoChetCung.jpg

      Mort de peur
      Dans un certain village beaucoup d’hommes étaient harcelés par leur femme. Ceux-ci décidèrent de former la loge maçonnique des « hommes qui ont peur de leur femme »

      Tous les membre de la secte choisirent un jour faste et établirent un autel devant la maison communal pour faire une cérémonie où ils se jurèrent que dorénavant, ils n’auront plus peur de leur femme. Le sous-préfet dont la peur de sa femme est notoire, est désigné grand maître de la cérémonie. Le maire et son adjoint font les assistant.

      Fortuitement, quelqu’un a été prévenir les femmes. Celles-ci envoient une délégation en représailles. Voyant les femmes, arriver les maris s’enfuient comme une volée de moineaux, y compris le maire et son adjoint. Seul reste le Maître de cérémonie.

      Après le départ des femmes, les hommes reviennent et voient le Grand Maître toujours agenouillé devant l’autel. Alors, ils disent :

      – Nous nous sommes choisis un Grand Maître méritant ! C’est bien le seul à pouvoir tenir tête à cette bandes d’enragées. Il n’a pas fuit ! Quel courage !

      Puis ils s’approchent en l’acclamant … et s’aperçoivent que celui-ci était raide mort foudroyé par la peur depuis x temps.

    • #24591

      Parfois les hommes Vietnamiens sont battus mais généralement, ils le méritent !
      TL-HamNuocMam.jpg

      Tiédir le nuoc mam

      Il y avait un homme stupide qui était harcelé par sa femme. Il en avait honte mais ne pouvait rien dire.
      Un jour qu’il avait des invités, il supplia sa femme :
      – Aujourd’hui des invités viennent manger, fais-moi plaisir une journée. Laisse-moi dire tout ce que je veux en présence des invités. Sinon, ils vont dire que dans notre couple, la femme persécute son mari et c’est vraiment une honte.

      Voyant que son mari la supplie, la femme qui a aussi envi de se faire une réputation de bonne épouse accepte.

      Une fois ses amis arrivés, il dit et fit tout ce qui lui passait par la tête. Sa femme resta de marbre.

      Elle présenta un repas excellant avec de nombreux plats, mais tout le temps, le mari faisait des reproches :
      – Le porc façon chien est trop salé
      – Pourquoi as tu coupé le poulet comme ça ?
      – Pourquoi as-tu laissé les écailles du poisson frit ?

      Sa femme était en colère mais restait souriante et parlait doucement.

      Les invités complimentèrent : Cette femme est vraiment très gentille.

      Le mari était très fier. Il jeta un coup d’oeuil sur tous les plats mais il avait déjà tout critiqué. Désappointé, il vit le bol de sauce nuoc mam et s’écria :
      – Mais pourquoi n’as-tu pas tiédi le nuoc mam ?

      Entendant cela, les invités rigolèrent. La femme, qui avait honte d’avoir un mari si stupide, l’attrapa, le tira dans la cuisine et lui mis une dérouillé.

    • #52616

      Oups, de peur d’etre surpris par ma femme, je m’étais trompé de fil. Voilà mon histoire remise à sa place
      @NoiVongTayLon 47724 wrote:

      Non non… il est traumatisé par des lionnes (ou tigresses ?) de Hà Đông:heat::help:
      NVTL:jap:

      Exactement !
      A propos meme si ce Hadong là est en Chine, notre Hadong, ville satellite de Hanoi est la capital de la province de Hatay et Madame a aussi un Ong Ngoai originaire de Thuong Tin Hatay
      Donc voici l’histoire classique : Ah ! Ah ! Si c’était moi…
      Traduction modernisé :
      Monsieur DDheo prend son café sur la terrasse de la maison de madame et regarde la maison du voisin, monsieur Tho. Le voisin a fait la lessive de sa femme et a mis le linge a sécher. Malheureusement, il pleut. La grosse Madame Dzung revient du marcher où elle est commerçante. Voyant son linge tout trempé, madame Dzung se met en colère balance une belle bordé d’insultes qu’on entend pas habituellement en dehors du marché qu’elle additionne de quelques paires de claques.

      – Ah ! Ah ! Si c’était moi…
      s’esclaffe monsieur DD qui pense que madame Dzung mériterait d’être remise à sa place.

      Malheureusement madame DDheo, qui vient juste de corrigé les gosses a coups de tuyau PVC Germany 10 bar attirée par le bruit, se tenait derrière à la porte du tum

      – Si c’était vous (quand elle me vouvoie « Ong », c’est qu’elle est en colère) ça aurait été comment ?
      – Euh dit DD, Si c’était moi… j’aurai ramassé le linge avant qu’il pleuve.

      TL4-27_ChangPhaiTayOng.jpg

    • #60471

      C’est pour toi DD :bye:

      Ghen

      Buổi tối, bà vợ là sư tử hà đông nấu nướng xong liền ra lệnh cho con gọi điện cho bố về ăn cơm ngay.

      Thằng con sau một hồi hì hục gọi chạy ra bảo mẹ :
      – Mẹ ơi, con gọi ba lần liền mà lần nào cũng có một cô trả lời.

      Bà vợ điên quá, đợi đến lúc chồng đi làm về liền nhảy ra đấm đá túi bụi.

      Ông chồng bị bất ngờ không hiểu vì sao chỉ kịp nằm lăn ra kêu cứu. Hàng xóm thấy vậy sang xem rất đông. Thấy thế, bà vợ lúc này mặt vẫn đang hầm hầm liền bảo thằng con.

      – mày quay ra nói cho các bác ấy nghe đi, cái con kia nó trả lời máy của bố mày thế nào ?

      – Dạ, cô ấy bảo « Số máy quý khách vừa gọi hiện không liên lạc được, xin quý khách gọi lại sau... »

      :heat::diablo:

      Scène de jalousie


      Le soir, la femme (une vraie Lionne de Hà Dong) terminait la préparation du repas du soir, demande à son fils d’appeler son père pour rentrer dîner à la maison.

      Après un long moment, le fils courrait dire à sa maman :

      – Maman, j’ai essayé de le rappeler 3 fois, mais à chaque fois il y a une femme qui répondait.

      La femme, furieuse, attendait son mari rentrer pour donner des coups sans arrêt !

      Le mari, surpris par les coups, sans pouvoir se défendre, rouler par terre et appela le secours !

      Les voisins arrivaient très nombreux, à ce moment là, la femme toujours en état de rage, disait à son fils :

      – Raconte à nos voisins ce qu’elle disait la « pute » au téléphone de ton père !

      – Oui maman, elle disait « Le numéro que vous demandez est actuellement occupé, veuillez rappeler ultérieurement ! »

      NVTL :jap:

    • #52631

      Trop forte, cette histoire !!!

      J’adore !

    • #52632

      Salut yous,
      Bref… »Đàn ông sợ vợ thì sang »! n’est-ce-pas? hi hi!

    • #60511
      namnam;47893 wrote:
      Salut yous,
      Bref… »Đàn ông sợ vợ thì sang« ! n’est-ce-pas? hi hi!

      Namnam :bye:
      Je ne sais pas si je suis « sang« , mais en tout cas :

      Ce que (ma) femme veut, Dieu le veut :diablo::punish:

      NVTL:jap:

    • #60514

      @namnam 47893 wrote:

      Bref… »Đàn ông sợ vợ thì sang »! n’est-ce-pas? hi hi!

      Les hommes qui ont peur de leur femmes sont riches (honorables)
      qu’est-ce que c’est que cette histoire, namnam ?

      En tout cas, avec la nouvelle bannière de Mike qui n’aurait pas peur des Vietnamiennes :
      Ces pêcheuses ont l’air de matrones pré-ménopausées.
      Heureusement votre DD s’est aperçu que l’angle de leur chapeau non n’était pas correcte.
      Madame DD en a un vissé sur la tête et l’angle est d’environ 100°, juste un peu plus ouvert que 90°
      Donc voici l’image rétablie ; mais elles sont quand même un peu matrones so-som !
      fvlogostripngudan2mq4.gif

    • #60520
      DédéHeo;47920 wrote:
      En tout cas, avec la nouvelle bannière de Mike qui n’aurait pas peur des Vietnamiennes :
      Ces pêcheuses ont l’air de matrones pré-ménopausées.
      Heureusement votre DD s’est aperçu que l’angle de leur chapeau non n’était pas correcte.
      Madame DD en a un vissé sur la tête et l’angle est d’environ 100°, juste un peu plus ouvert que 90°
      Donc voici l’image rétablie ; mais elles sont quand même un peu matrones so-som !
      fvlogostripngudan2mq4.gif

      Bien vu DD, maintenant celle du milieu est pleine de grâce! T’aurais même pu réduire encore un peu la largeur, et je t’aurais tout de suite demandé son numéro! :friends:

    • #60523

      @DédéHeo 47920 wrote:

      Les hommes qui ont peur de leur femmes sont riches (honorables)
      qu’est-ce que c’est que cette histoire, namnam ?

      Salut DédéHeo,

      Voici une belle poésie:

      Đàn ông sợ vợ thì sang! (hi hi)
      Đàn ông,không sợ vợ thì sẽ tan hoang cửa nhà!
      Đàn ông mà biết thờ bà…
      Cả làng ca tụng…( Quelqu’un peut termine pour moi cette phrase?)

    • #60526

      @NoiVongTayLon 47917 wrote:

      Namnam :bye:
      Je ne sais pas si je suis « sang« , mais en tout cas :

      Ce que (ma) femme veut, Dieu le veut :diablo::punish:

      NVTL:jap:

      NVTL,
      Si tu continues comme ça …..Tu est  » Sang » toute la vie! Sûrement hi hi hi! Je confirme!

    • #60533

      @khiflo 47927 wrote:

      Bien vu DD, maintenant celle du milieu est pleine de grâce! T’aurais même pu réduire encore un peu la largeur, et je t’aurais tout de suite demandé son numéro! :friends:

      Pour donner une apparence décente à la matrone de droite, il faut vraiment l’aplatir et alors son chapeau devient un chapeau de fée
      fvlogostripngudan3jo3.gif
      Ca me rappelle la foto du modèle Phi Thanh Van qui pose en bikini au milieu des pêcheurs…

      Je viens d’aller voir ; Quand on parle du Loup !
      KCA viend juste de faire un nouvel article sur elle :
      Phi Thanh Van: Pub Vera
      Phi Thanh Van: Pub Vera | khong co ai

      La dame de gauche est trop belle : Quelles belles dents, habillée avec goût, quelle jolie chemise de soie blanche et très polie ! Comme ce doigt est élégant ! Le malheur c’est qu’elle est surement mariée dommage pour notre Frère Singe.
      Van%20Peche.jpg_800.jpg

    • #60554
      namnam;47930 wrote:
      Voici une belle poésie:
      Đàn ông sợ vợ thì sang! (hi hi)
      Đàn ông,không sợ vợ thì sẽ tan hoang cửa nhà!
      Đàn ông mà biết thờ bà…
      Cả làng ca tụng…( Quelqu’un peut termine pour moi cette phrase?)

      Namnam :bye:
      Je n’ai pas vu ta demande, voici ma proposition :

      Đàn ông sợ vợ thì sang !
      Đàn ông bỏ vợ tang hoang cửa nhà !
      Ông nào mà biết thờ bà…
      Cả làng ca tụng, mới là chồng ngoan…

      Qu’en penses-tu ?
      NVTL :jap:

      Les hommes qui ont peur de leurs femmes, sont nobles
      Les hommes qui délaissent leurs femmes, vont se ruiner
      Ceux qui vénèrent leurs femmes,
      Le village entier les félicite, qu’ils sont des véritables bons maris…

    • #60560

      @NoiVongTayLon 47968 wrote:

      Les hommes qui ont peur de leurs femmes, sont nobles
      Les hommes qui délaissent leurs femmes, vont se ruiner
      Ceux qui vénèrent leurs femmes,
      Le village entier les félicite, qu’ils sont des véritables bons maris…

      Les hommes qui ont peur de leurs femmes, sont /nobles/ non ils sont RICHES mais ils ne peuvent pas en profiter ou bien en cachète :bye:

    • #60561
      DédéHeo;47974 wrote:
      Les hommes qui ont peur de leurs femmes, sont /nobles/ non ils sont RICHES mais ils ne peuvent pas en profiter ou bien en cachète :bye:

      Ah ! Merci DD pour la précision :bye:
      NVTL

    • #52640

      Le monde entier a le WWW
      Mais connaissez-vous le VVV des fonctionnaires vietnamiens ?

    • #60585
      DédéHeo;47995 wrote:
      Le monde entier a le WWW
      Mais connaissez-vous le VVV des fonctionnaires vietnamiens ?

      A part vvv = Viet on Net

      Je ne connais que :

      Vợ Vất Vả
      Về Với Vợ
      Vui Vì Vợ
      Allezzzz DD, dis nous tout :bigsmile:
      NVTL:jap:

    • #60595
      Nem Chua
      Participant

        Qu’est-ce que c’est le vvv?

        Éclaire-nous, DD.

        Et, au fait, bon coup d’oeil pour la bannière de Mike. Mike ơi, est-ce que c’est possible de la remettre à la proportion juste? Cette image est très belle, et je l’aime encore vraiment mieux telle que Dédé l’a remise.

      • #60597

        Connaissez-vous le VVV des fonctionnaires vietnamiens ?

        ở công sở, vờ là chính. . . Au bureau, le plus important c’est de faire semblant. giả vờ (de travailler)
        ở nhà, vợ là chính. . . . . . . A la maison, le plus important c’est la femme
        uống rượu, vui là chính. . Boire l’alcool, l’important, c’est de rigoler

      • #60609

        @NoiVongTayLon 47968 wrote:

        Namnam :bye:
        Je n’ai pas vu ta demande, voici ma proposition :

        Đàn ông sợ vợ thì sang !
        Đàn ông bỏ vợ tang hoang cửa nhà !
        Ông nào mà biết thờ bà…
        Cả làng ca tụng, mới là chồng ngoan…

        Qu’en penses-tu ?
        NVTL :jap:

        Les hommes qui ont peur de leurs femmes, sont nobles
        Les hommes qui délaissent leurs femmes, vont se ruiner
        Ceux qui vénèrent leurs femmes,
        Le village entier les félicite, qu’ils sont des véritables bons maris…

        Salut NVTL,
        Exactement ça la poésie!
        Je me souviens plus…..
        Et je fais à ma façon ……Merci à toi .

      • #60612

        au vn ,quand 1 homme cherche 1 excuse ,il dit « ĐỂ VỀ HỞI LẠI BÀ XẢ » J’en parlerai à ma femme; l’autre dit « mầy trong hội sợ vợ. »
        Voilà à vous messieurs « Nhất vợ nhì trời tam quan tứ quí « 
        À mes dames NVTL ,Dédéheo …. et moi:clapping::clapping::clapping::victory:

      • #52652

        Voilà quelques phrases de poésie …

        Con không cha như nhà không nóc
        Trai không vợ trai khóc ………..mỏi tay

        Cá không ăn muối cá ươn
        Chồng mà cãi vợ, lên giường hối ngay!

        Cái giường có 8 cái chân
        4 chân dưới đất 4 chân trên giường

        Cái giường mà biết nói năng
        Thì ông hàng xóm hàm răng chẳng còn
        _________________

      • #52658

        salut Namnam pour la phrase « Trai o vợ trai khóc …mỏi tay  » il y a 1 histoire par rapport à ça attends quand ça me revient je te raconte ou peut etre tu connais déjà . »May tay may máy » :coudre à la machine ou à la main .

      • #60652
        huynhthibich;48044 wrote:
        au vn ,quand 1 homme cherche 1 excuse ,il dit « ĐỂ VỀ HỞI LẠI BÀ XẢ »J’en parlerai à ma femme; l’autre dit « mầy trong hội sợ vợ. »
        Voilà à vous messieurs « Nhất vợ nhì trời tam quan tứ quí « 
        À mes dames NVTL ,Dédéheo …. et moi:clapping::clapping::clapping::victory:

        Bah, je suis dans l’association, moi aussi :petard::tease:

        namnam;48045 wrote:
        Voilà quelques phrases de poésie …

        Con không cha như nhà không nóc
        Trai không vợ trai khóc ………..mỏi tay

        Ah bon ??

        Cá không ăn muối cá ươn
        Chồng mà cãi vợ, lên giường hối ngay!

        C’est déjà fait…

        Cái giường có 8 cái chân
        4 chân dưới đất 4 chân trên giường

        C’est sûr ?

        Cái giường mà biết nói năng
        Thì ông hàng xóm hàm răng chẳng còn

        Ho ho ho…
        _________________

        huynhthibich;48067 wrote:
        salut Namnam pour la phrase « Trai o vợ trai khóc …mỏi tay  » il y a 1 histoire par rapport à ça attends quand ça me revient je te raconte ou peut etre tu connais déjà . »May tay may máy » :coudre à la machine ou à la main .

        et comment ??? :confused::je_sors:
        NVTL :jap:

      • #60824

        @huynhthibich 48067 wrote:

        salut Namnam pour la phrase « Trai o vợ trai khóc …mỏi tay  » il y a 1 histoire par rapport à ça attends quand ça me revient je te raconte ou peut etre tu connais déjà . »May tay may máy » :coudre à la machine ou à la main .

        Salut huynhthibich et NVTL,

        « Trai o vợ trai khóc …mỏi tay »

        Cette phrase indique pourquoi  » Anh chàng ….mỏi tay »
        « Áo anh sứt chỉ đường tà ,vợ anh chưa cưới,mẹ già chưa khâu. »

        …….thì anh khâu mỏi tay…….

      • #52679

        Une poésie pour NVTL, Dédéheo

        Chiều chiều bìm bịp kêu chiều
        Lấy vợ thì cũng lấy liều mà thôi
        Ban ngày làm việc tả tơi
        Ban đêm hầu vợ, phận tôi đêm trường

        Nằm chung thì bảo…chật giường
        Nằm riêng lại bảo…tơ vương em nào
        Lãng mạn thì bảo…tào lao
        Đứng đắn lại bảo…người sao hững hờ

        Khù khờ thì bảo…giai tơ
        Khôn lanh thì bảo…hái mơ bao lần
        Cả đời cứ mãi phân vân
        Tơ lòng con gái biết mần sao đây

      • #60853
        namnam;48294 wrote:
        Salut huynhthibich et NVTL,

        « Trai o vợ trai khóc …mỏi tay »

        Cette phrase indique pourquoi  » Anh chàng ….mỏi tay »
        « Áo anh sứt chỉ đường tà ,vợ anh chưa cưới,mẹ già chưa khâu. »
        …….thì anh khâu mỏi tay…….

        Ha ha ha…Namnam :biggthumpup::bigsmile:
        Dans ce cas là, j’attend les soldes pour acheter une autre chemise…:rofl:

        namnam;48313 wrote:
        Une poésie pour NVTL, Dédéheo

        Chiều chiều bìm bịp kêu chiều
        Lấy vợ thì cũng lấy liều mà thôi
        Ban ngày làm việc tả tơi
        Ban đêm hầu vợ, phận tôi đêm trường

        Nằm chung thì bảo…chật giường
        Nằm riêng lại bảo…tơ vương em nào
        Lãng mạn thì bảo…tào lao
        Đứng đắn lại bảo…người sao hững hờ

        Khù khờ thì bảo…giai tơ
        Khôn lanh thì bảo…hái mơ bao lần
        Cả đời cứ mãi phân vân
        Tơ lòng con gái biết mần sao đây

        Hum.. quel ressemblant :petard::whistle3:
        Merci beaucoup Namnam..
        NVTL:bye:

      • #60859

        Namnam je dois dire « Xin chào sư phụ  » mais vu que tu es 1 fille je devrai dire « Xin chào sư nử » ,il me semble ça chatouille mes oreilles donc je garde la phrase au masculin et je pense que toi Namnam t’est un gars .:brice_nice:allez , dit moi que mon 6è sens fonctionne bien .:jap:

      • #52683

        en relisant tout ça ,quelle délice,je ris beaucoup merci Namnam ,NVTL pas besoin attend des soldes ,tu prends les ciseaux et tu coupe l’ourlet ,c’est fait ,tu demanderas à Namnam et d’après moi Namnam est un homme dont tu « khâu mỏi tay luôn »

      • #60930

        @huynhthibich 48342 wrote:

        Namnam je dois dire « Xin chào sư phụ  » mais vu que tu es 1 fille je devrai dire « Xin chào sư nử » ,il me semble ça chatouille mes oreilles donc je garde la phrase au masculin et je pense que toi Namnam t’est un gars .:brice_nice:allez , dit moi que mon 6è sens fonctionne bien .:jap:[/QUOT

        Salut Huynhthibich,

        Merci beaucoup tes compliments!

        Je me trouve que je suis un peu garçon manque!
        J’avais toujours des copains plus que des copines quand j’étais jeune!
        Mais bon, mon mari dit que je suis très féminin…… tant mieux pour moi!
        hi hi hi! Merci encore pour ta gentillesse!

      • #52694

        Salut tous,
        Voici une petite conversation d’une couple poètes!

        Hai vợ chồng nhà báo nọ đều là thi sĩ. Anh chồng đang ngủ say, bà vợ thúc cùi chõ sau lưng, thỏ thẻ làm thơ:

        Sức dài vai rộng để làm chi?
        Tắm mát ăn no lại ngủ khì
        Mình ơi! Thức dậy chiều em tí,
        Ði!

        Anh chồng mệt mỏi xin khất:

        Suốt ngày bận bịu với văn bài
        Mỏi cả xương sườn mỏi cả vai
        Việc ấy đêm nay, xin hoãn lại,
        Mai!

        Chị vợ nhất định không tha:

        Văn bài toàn những chuyện lông bông
        Mình rán chiều em kiếm chút bồng
        Nay lại hẹn mai, mai hẹn mốt
        Không!

        Anh chồng bực mình:

        Nằm chung lắm lúc bực mình sao
        Mình muốn yên thân nó cứ gào
        Ừ này muốn chết ông cho chết
        Nào!

      • #60957

        [quote=namnam;48428Je me trouve que je suis un peu garçon manque!
        J’avais toujours des copains plus que des copines quand j’étais jeune!
        Mais bon, mon mari dit que je suis très féminin…… tant mieux pour moi!
        hi hi hi! Merci encore pour ta gentillesse![/quote]

        Namnam :bye:
        Il a sûrement raison…:bigsmile:

        namnam;48431 wrote:
        Salut tous,
        Voici une petite conversation d’une couple poètes!

        Hai vợ chồng nhà báo nọ đều là thi sĩ. Anh chồng đang ngủ say, bà vợ thúc cùi chõ sau lưng, thỏ thẻ làm thơ:

        Sức dài vai rộng để làm chi?
        Tắm mát ăn no lại ngủ khì
        Mình ơi! Thức dậy chiều em tí,
        Ði!

        ……………………………………………
        Nằm chung lắm lúc bực mình sao
        Mình muốn yên thân nó cứ gào
        Ừ này muốn chết ông cho chết
        Nào!

        Très très très féminin, ce qu’il avait pu constater…:heat:
        Nào….:lazy:

        NVTL:jap:

      • #61000

        @NoiVongTayLon 48460 wrote:

        Namnam :bye:
        Il a sûrement raison…:bigsmile:

        Très très très féminin, ce qu’il avait pu constater…:heat:
        Nào….:lazy:

        NVTL:jap:

        Salut NVTL,

        Je me souviens cette poésie ….. venant de mes copains il y a longtemps!
        Je la trouvais très marrante à cette époque! mais je ne disais rien!??

        Je ne suis pas l’auteur :wink2:
        Tu sais très bien! hi hi hi!!

      • #61017

        @NoiVongTayLon 48336 wrote:

        Ha ha ha…Namnam :biggthumpup::bigsmile:
        Dans ce cas là, j’attend les soldes pour acheter une autre chemise…:

        Anh ơi, em nói nghe nè !
        Tiền anh mẹ giữ lấy gì anh mua sold ! hi hi!!

      • #61022
        namnam;48508 wrote:
        Je ne suis pas l’auteur :wink2:
        Tu sais très bien! hi hi hi!!

        Namnam :bye:
        Tu n’es pas l’auteur, mais es-tu l’actrice (rôle de femme) dans le poème ?
        :heat:

        namnam;48530 wrote:
        Anh ơi, em nói nghe nè !
        Tiền anh mẹ giữ lấy gì anh mua sold ! hi hi!!

        bah… Si ma maman garde tout mon argent, dans ce cas là, je dois…Khâu tay :dance::whistle3:

        NVTL:jap:

      • #61080

        @NoiVongTayLon 48535 wrote:

        Namnam :bye:
        Tu n’es pas l’auteur, mais es-tu l’actrice (rôle de femme) dans le poème ?
        :heat:

        Non, monsieur……..Moi, Juste  » tham khảo » thoi!

      • #52707

        Salut tous,
        Pour quoi les hommes ont peur de leur femmes autant!
        Voici une histoire de racine……………

        Sự tích con gái

        Xưa kia ở tuốt trên trời
        Ngọc Hoàng Thượng đế thảnh thơi thấy buồn
        Sai bắt một chú chuồn chuồn
        Xịt vô mười lít nước tương đem hầm
        Bỏ thêm một ký ớt bằm
        Chanh chua sáu trái, me dầm bảy tô
        Nước mắt cá sấu tám xô
        Dịu dàng chút xíu, một lô : dữ, chằn…
        Nêm thêm chín chú lăng quăng
        Mít khô, mít ướt, cằn nhằn, ghen tuông
        Hai trăm (gr) nhõng nhẽo, giận hờn
        Mụn cám, mụn bọc, mụn cơm, mụn dề
        Ngọc Hoàng hứng chí hề hề
        « Con này » hoàn tất khỏi chê chỗ nào
        Sai Thiên Lôi lấy bột nhào
        Bắc Đẩu canh lửa, Nam Tào quạt than

        Bổng nhiên một tiếng nổ vang
        Thế rồi « con ấy » nhẹ nhàng bay ra
        Bèn đặt tên nó: E-va
        Còn gọi « con gái » hay là « cô », « em ».

      • #61081

        bah… Si ma maman garde tout mon argent, dans ce cas là, je dois…Khâu tay :dance::whistle3:

        NVTL:jap:

        Trai khôn lấy vợ thợ may
        Gái khôn tìm chồng sáng xỉn chiều say :Vietnam:

      • #52713

        c’est drôle , mon mari qu’est qui a si drôle que ça ?
        làm sao giải thích được ,chèn đét ơi . hì hì hì .

      • #61124
        namnam;48606 wrote:
        bah… Si ma maman garde tout mon argent, dans ce cas là, je dois…Khâu tay :dance::whistle3:

        NVTL:jap:

        Trai khôn lấy vợ thợ may
        Gái khôn tìm chồng sáng xỉn chiều say :Vietnam:[/quote]
        namnam la 2è phrase , dans quel intéret la femme choisit ? chồng như vậy để làm cái gì????:umnik2:

      • #61132

        @huynhthibich 48667 wrote:

        Trai khôn lấy vợ thợ may
        Gái khôn tìm chồng sáng xỉn chiều say :Vietnam:[/quote]
        namnam la 2è phrase , dans quel intéret la femme choisit ? chồng như vậy để làm cái gì????:umnik2:

        Trai xỉn thì « ca » mới hay
        Em đây lãng mạng « chết say  » vì tình

      • #61162

        @namnam 48606 wrote:

        Trai khôn lấy vợ thợ may
        Gái khôn tìm chồng sáng xỉn chiều say :Vietnam:

        Le gars malin choisi une femme couturière
        La fille maline choisi mari soul du matin au soir

        Dans le premier cas les couturière on un bon caractère et sont plus dociles (<> marchande de poisson)
        Peut-etre que dans le 2eme, la fille a le pouvoir ?
        @namnam 48675 wrote:

        namnam la 2è phrase , quel intéret la femme choisit un ivrogne ? chồng như vậy để làm cái gì????:umnik2:

        Trai xỉn thì « ca » mới hay
        Em đây lãng mạng « chết say  » vì tình

        Je traduis l’explication de namnam :
        Trai xỉn thì « ca » mới hay
        le gars ivre « chante » vraiment bien
        Em đây lãng mạng « chết say  » vì tình
        cette fille là risque de « mourir ivre » d’amour

      • #61164
        DédéHeo;48711 wrote:
        Le gars malin choisi une femme couturière
        La fille maline choisi mari soul du matin au soir

        Dans le premier cas les couturière on un bon caractère et sont plus dociles
        Peut-etre que dans le 2 eme, la fille a le pouvoir ?

        Salut DD:bye:

        Non, dans le 2ème,
        le gars soûl chante bien,
        et la fille, romantique, veux se soûler d’amour (par ses chants ?)… :heat:

        NVTL:jap:

      • #61168

        Bonsoir tout le monde,

        Góp vui vài câu nữa nè :

        Một tay làm chẳng nên non
        Bốn tay chụm lại nên sòng tiến lên

        Thằng cho vay là thằng dại.
        Thằng trả lại là thằng ngu!

        Trên đời gì rẻ bằng xôi.
        Anh đây chẳng tiếc mời em ăn cùng.
        Giờ đây em đã ăn rồi.
        2 ngàn em nhớ trả giùm cho anh!

        Mập thì đẹp,
        Ốm thì dễ thương, Lòi xương thì dễ mến.

        Mẹ ơi con muốn có chồng.
        Con ơi…. mẹ cũng mộ lòng như con.

        Râu tôm nấu với ruột bầu.
        Chồng chan vợ húp gật đầu khen ngon.
        Chỉ tội cho cái thằng con.
        Đứng ngoài chầu chực biết ngon là gì.

        Gió mùa thu anh ru em ngủ.
        Em ngủ rui`……anh cạy tủ anh đi!!!!

        Yêu em mấy núi cũng trèo.
        Đến khi em chửa mấy đèo anh cũng dông!!!

        Lạy thượng đế bao giờ con hết khổ!
        Tổ cha mày con khổ mãi nghe con.

        Trên đồng cạn dưới đồng sâu.
        Vợ chồng cấy cấy là thằng cu ra đời.

        Sức khoẻ là vô giá.Hột xoàn mới có giá.

        :humour:

        Si erreurs, merci de votre compréhension car je parle courement mais j’ai appris à lire et à écrire par moi même à travers les livres et le karaoké.

      • #61169

        KimSang :bye:
        Je ne connaissais pas ceux ci :

        kimsang;48718 wrote:
        Trên đời gì rẻ bằng xôi.
        Anh đây chẳng tiếc mời em ăn cùng.
        Giờ đây em đã ăn rồi.
        2 ngàn em nhớ trả giùm cho anh!

        Mập thì đẹp,
        Ốm thì dễ thương, Lòi xương thì dễ mến.

        ….Chỉ tội cho cái thằng con.
        Đứng ngoài chầu chực biết ngon là gì.

        Gió mùa thu anh ru em ngủ.
        Em ngủ rui`……anh cạy tủ anh đi!!!!

        Yêu em mấy núi cũng trèo.
        Đến khi em chửa mấy đèo anh cũng dông!!!

        Lạy thượng đế bao giờ con hết khổ!
        Tổ cha mày con khổ mãi nghe con.

        Trên đồng cạn dưới đồng sâu.
        Vợ chồng cấy cấy là thằng cu ra đời.

        Merci pour ces vers… J’ai appris des choses :bigsmile::i-m_so_happy:

        NVTL:jap:

      • #61188
        NoiVongTayLon;48719 wrote:
        KimSang :bye:
        Je ne connaissais pas ceux ci :

        Merci pour ces vers… J’ai appris des choses :bigsmile::i-m_so_happy:

        NVTL:jap:

        Je suis bien contente que tu apprécies ces quelques vers remaniés à la Kimsang hihihihi

      • #61219

        @DédéHeo 48711 wrote:

        Le gars malin choisi une femme couturière
        La fille maline choisi mari soul du matin au soir

        Dans le premier cas les couturière on un bon caractère et sont plus dociles (<> marchande de poisson)
        Peut-etre que dans le 2eme, la fille a le pouvoir ?

        Je traduis l’explication de namnam :
        Trai xỉn thì « ca » mới hay
        le gars ivre « chante » vraiment bien
        Em đây lãng mạng « chết say  » vì tình
        cette fille là risque de « mourir ivre » d’amour

        Salut tous,

        J’ai fait la poésie un peu plus long …. ….!! hi hi hi!

        Hôm qua tác nước đầu đình
        Nghe cô hàng xóm ngâm thơ tình rất hay
        Trai khôn lấy vợ thợ may
        Gái khôn tìm chồng sáng xỉn chiều say

        Trai xỉn thì « ca » mới hay
        Em đây lãng mạn « chết say » vì tình
        Nửa đêm tỉnh giất bất thình lình
        Ngoài ba lăm tuổi thấy mình quạnh hiu

        Tình yêu như cái bánh thiu …
        Ăn vô muốn ói, nuốt vào khó tiêu
        Yêu anh hổng dám nói liều
        Để dành trong bụng cho ra từ từ……!!!

        …….. Oui peut continuer… pour terminer…..

      • #61235
        namnam;48777 wrote:
        Salut tous,

        J’ai fait la poésie un peu plus long …. ….!! hi hi hi!

        Hôm qua tác nước đầu đình
        Nghe cô hàng xóm ngâm thơ tình rất hay
        Trai khôn lấy vợ thợ may
        Gái khôn tìm chồng sáng xỉn chiều say

        Trai xỉn thì « ca » mới hay
        Em đây lãng mạn « chết say » vì tình
        Nửa đêm tỉnh giất bất thình lình
        Ngoài ba lăm tuổi thấy mình quạnh hiu

        Tình yêu như cái bánh thiu …
        Ăn vô muốn ói, nuốt vào khó tiêu
        Yêu anh hổng dám nói liều
        Để dành trong bụng cho ra từ từ……!!!

        …….. Oui peut continuer… pour terminer…..

        Chi Namnam,

        Voici quelques vers pour continuer ton poème :

        Đố ai định nghĩa được tình yêu
        Có khó gì đâu một buổi chiều
        Thấy em đứng cạnh bên chuồng khỉ
        Nhìn em giống khỉ thế là yêu

        Biết em giống khỉ anh vẩn yêu
        Em không biết thế cứ làm kiêu
        Vòi vĩnh hết thảy đủ mọi thứ
        Anh biết làm sao để mà chiều


        hỡi các cô gái dịu dàng và yêu mến
        trước khi yêu hãy nhớ kỹ một điều
        các chàng trai như những vì sao sáng
        lấp lánh thì nhiều nhưng chẳng sáng bao nhiêu

      • #61239
        kimsang;48797 wrote:
        Chi Namnam,

        Voici quelques vers pour continuer ton poème :

        Đố ai định nghĩa được tình yêu
        Có khó gì đâu một buổi chiều
        Thấy em đứng cạnh bên chuồng khỉ
        Nhìn em giống khỉ thế là yêu

        Biết em giống khỉ anh vẩn yêu
        Em không biết thế cứ làm kiêu
        Vòi vĩnh hết thảy đủ mọi thứ
        Anh biết làm sao để mà chiều

        hỡi các cô gái dịu dàng và yêu mến
        trước khi yêu hãy nhớ kỹ một điều
        các chàng trai như những vì sao sáng
        lấp lánh thì nhiều nhưng chẳng sáng bao nhiêu

        Kimsang, Namnam:bye:

        Je continue
        NVTL:jap:

        Gái xưa dạ một vâng hai.
        Gái nay mà bảo là quay cãi liền.
        Gái xưa thùy mị thục hiền.
        Gái nay như mấy con… điên ngoài đường.
        Gái xưa may vá tỏ tường.
        Gái nay chỉ biết tìm đường Shopping.
        Gái xưa mới thật là xinh.
        Gái nay như thể ….. » tinh tinh xổng chuồng « .
        Gái xưa ăn nói dịu dàng.
        Gái nay ăn nói sỗ sàng thấy ghê.
        Gái xưa vừa gặp đã mê.
        Gái nay nhìn kỹ vẫn chê như thường.
        Gái xưa đâu biết trèo tường.
        Gái nay giận lẫy kiếm đường theo trai.
        Gái xưa làm lụng quen tay.
        Gái nay làm biếng khoanh tay ngồi nhìn
        Gái xưa tình dễ khó fai
        Gái nay gặp phải chia tay thôi nào

      • #61249

        Je continue :

        Gái có chồng như gông đeo cổ
        Gái không chồng như phản gỗ long đanh

        Gái không chồng như thuyền không lái
        Trai không vợ như ngựa không cương

        Phản gỗ long đanh anh còn chữa được
        Gái không chồng chạy ngược chạy xuôi

        Không chồng khổ lắm chị em ơi!

      • #61254
        kimsang;48811 wrote:
        Je continue :

        Gái có chồng như gông đeo cổ
        Gái không chồng như phản gỗ long đanh

        Gái không chồng như thuyền không lái
        Trai không vợ như ngựa không cương

        Phản gỗ long đanh anh còn chữa được
        Gái không chồng chạy ngược chạy xuôi

        Không chồng khổ lắm chị em ơi!

        Voilà voilà…
        Pour les hommes polygammes :heat::diablo::girl_devil::bigsmile:
        NVTL:jap:

        Bồ là phở nóng tuyệt vời
        Vợ là cơm nguội đáy nồi hẩm hiu
        Bồ là nơi tỏ lời yêu
        Vợ là nơi trút bao nhiêu bực mình
        Bồ là rượu ngọt trong bình
        Vợ là nước ở ao đình nhạt pheo
        Nhìn bồ đôi mắt trong veo
        Trông vợ đôi mắt trong veo gườm gườm
        Bồ tiêu thì chẳng tiếc tiền
        Vợ tiêu một cắc thì liền kêu hoang
        Bồ giỗi thì phải xuống thang
        Vợ giận bị mắng, bị phang thêm liền
        Một khi túi hãy còn tiền
        Thì bồ thắm thiết kề liền bên anh
        Một mai hết sạch sành sanh
        Bồ đi vợ lại đón anh về nhà
        Bồ là lều, vợ là nhà
        Gió lớn, lều sụp, mái nhà còn kia
        Vợ là cơm nguội của ta
        Nhưng là đặc sản thằng cha láng giềng.

      • #61289
        NoiVongTayLon;48817 wrote:
        Voilà voilà…
        Pour les hommes polygammes :heat::diablo::girl_devil::bigsmile:
        NVTL:jap:

        Bồ là phở nóng tuyệt vời
        Vợ là cơm nguội đáy nồi hẩm hiu
        Bồ là nơi tỏ lời yêu
        Vợ là nơi trút bao nhiêu bực mình
        Bồ là rượu ngọt trong bình
        Vợ là nước ở ao đình nhạt pheo
        Nhìn bồ đôi mắt trong veo
        Trông vợ đôi mắt trong veo gườm gườm
        Bồ tiêu thì chẳng tiếc tiền
        Vợ tiêu một cắc thì liền kêu hoang
        Bồ giỗi thì phải xuống thang
        Vợ giận bị mắng, bị phang thêm liền
        Một khi túi hãy còn tiền
        Thì bồ thắm thiết kề liền bên anh
        Một mai hết sạch sành sanh
        Bồ đi vợ lại đón anh về nhà
        Bồ là lều, vợ là nhà
        Gió lớn, lều sụp, mái nhà còn kia
        Vợ là cơm nguội của ta
        Nhưng là đặc sản thằng cha láng giềng.

        Merci pour ces vers :jap:

        Je continue :

        Phải chi anh chưa vợ
        Hãy còn nợ còn duyên
        Em cũng cậy duyên
        Như thuyền cậy lái
        Ai ngờ phận gái
        Như lái nghịch chèo
        Thôi anh hãy giữ lấy lèo
        Đừng ham thả lỏng
        Hiểm nghèo có khi.

        Cái vòng danh lợi cong cong
        kẻ hòng ra khỏi người mong chui vào
        Sự đời nghĩ cũng nực cười
        Một con cá lội mấy người buông câu

        Ở sao cho vừa lòng người
        Ở rộng người cười ở hẹp người chê
        Cao chê ngổng, thấp chê lùn
        Béo chê béo trục béo tròn
        Gầy chê xương sống xương sườn phơi ra

        :bye::bye:

      • #61312
        DédéHeo;47944 wrote:
        Ca me rappelle la foto du modèle Phi Thanh Van qui pose en bikini au milieu des pêcheurs…
        ………..
        Phi Thanh Van: Pub Vera
        Phi Thanh Van: Pub Vera | khong co ai
        Van%20Peche.jpg_800.jpg

        Phi Thanh Van; aurait elle un peu de sang africain vu son teint basané??:wink2::wink2:

      • #61322

        Oui BEBE… peut être une cousine …
        Tout comme toi j’avais remarqué son teint hâlé :wink2:
        Tu aurais bien aimé être le poisson hein … coquin !

      • #61371

        @BEBE 48888 wrote:

        Phi Thanh Van; aurait elle un peu de sang africain vu son teint basané??:wink2::wink2:

        On dirait elle a des poitrine en silicone!!! Son teint est super….car elle est bien bronsée!

      • #61488

        @NoiVongTayLon 48817 wrote:

        Voilà voilà…
        Pour les hommes polygammes :heat::diablo::girl_devil::bigsmile:
        NVTL:jap:

        Bồ là phở nóng tuyệt vời
        Vợ là cơm nguội đáy nồi hẩm hiu
        Bồ là nơi tỏ lời yêu
        Vợ là nơi trút bao nhiêu bực mình
        Bồ là rượu ngọt trong bình
        Vợ là nước ở ao đình nhạt pheo
        Nhìn bồ đôi mắt trong veo
        Trông vợ đôi mắt trong veo gườm gườm
        Bồ tiêu thì chẳng tiếc tiền
        Vợ tiêu một cắc thì liền kêu hoang
        Bồ giỗi thì phải xuống thang
        Vợ giận bị mắng, bị phang thêm liền
        Một khi túi hãy còn tiền
        Thì bồ thắm thiết kề liền bên anh
        Một mai hết sạch sành sanh
        Bồ đi vợ lại đón anh về nhà
        Bồ là lều, vợ là nhà
        Gió lớn, lều sụp, mái nhà còn kia
        Vợ là cơm nguội của ta
        Nhưng là đặc sản thằng cha láng giềng.

        Salut KimSang,NVTL,

        Vos poésies sont super marrante!
        :Vietnam:

      • #61489
        namnam;48954 wrote:
        On dirait elle a des poitrine en silicone!!! Son teint est super….car elle est bien bronsée!

        Vu la forme …on dirait que c’est du refait … En allant à Nha Trang, on pourrait avoir ce jolie teint qu’en penses tu Chi Namnam . :friends: Sinon, pour allez plus vite , on fait des séances d’UV :bye:

        Vu son bronzage uniforme et sans trace, soit elle a déjà un teint comme ça soit c’est les UV

      • #61491

        @NoiVongTayLon 48801 wrote:

        Kimsang, Namnam:bye:

        Je continue
        NVTL:jap:

        Gái xưa dạ một vâng hai.
        Gái nay mà bảo là quay cãi liền.
        Gái xưa thùy mị thục hiền.
        Gái nay như mấy con… điên ngoài đường.
        Gái xưa may vá tỏ tường.
        Gái nay chỉ biết tìm đường Shopping.
        Gái xưa mới thật là xinh.
        Gái nay như thể ….. » tinh tinh xổng chuồng « .
        Gái xưa ăn nói dịu dàng.
        Gái nay ăn nói sỗ sàng thấy ghê.
        Gái xưa vừa gặp đã mê.
        Gái nay nhìn kỹ vẫn chê như thường.
        Gái xưa đâu biết trèo tường.
        Gái nay giận lẫy kiếm đường theo trai.
        Gái xưa làm lụng quen tay.
        Gái nay làm biếng khoanh tay ngồi nhìn
        Gái xưa tình dễ khó fai
        Gái nay gặp phải chia tay thôi nào

        Je continue OK?

        Mais:

        đàn ông càng lúc càng đông.

        Thạch Sanh thì ít , Lý thông thì nhiều .

      • #61492

        @kimsang 49092 wrote:

        Vu la forme …on dirait que c’est du refait … En allant à Nha Trang, on pourrait avoir ce jolie teint qu’en penses tu Chi Namnam . :friends: Sinon, pour allez plus vite , on fait des séances d’UV :bye:

        Vu son bronzage uniforme et sans trace, soit elle a déjà un teint comme ça soit c’est les
        UV

        A la place au VN, on bronze très vite!

        Chaque année, après les vacances à Nhatrang ou à QuiNhon. Je rentre à Saigon,
        mes cousines me disent  » Je suis comme une Philipine »..!!
        Phi Thanh Van est une très belle femme! je crois que sa peau est pas très claire déjà!
        Et les poitrines … 100% du silicone…!

        Je crois que son mari est un français  » homme d’affaire »….Non?

      • #61628
        namnam;49095 wrote:
        A la place au VN, on bronze très vite!

        Chaque année, après les vacances à Nhatrang ou à QuiNhon. Je rentre à Saigon,
        mes cousines me disent  » Je suis comme une Philipine »..!!
        Phi Thanh Van est une très belle femme! je crois que sa peau est pas très claire déjà!
        Et les poitrines … 100% du silicone…!

        Je crois que son mari est un français  » homme d’affaire »….Non?

        Namnam ( et les poitrines …100% silicone ) es ce que c’est : trái cam ,trái bưởi biên hòa.
        Bébé pour répondre à ta question posée il y a qq jours c’était l’ exemple .orange ou le pamplemousse (bien hoa est le nom d’1 ville à 40km de saigon et le pamplemousse considère meilleur .

      • #61693

        @huynhthibich 49254 wrote:

        Namnam ( et les poitrines …100% silicone ) es ce que c’est : trái cam ,trái bưởi biên hòa.

        Non, Huynhthibich…… Ni Trai cam, et trai buoi non plus….car Buoi BienHoa sont très sucres
        et parfumés…. Ca donne des envies! On peut les ouvrir avec les ongles, pas besoin le couteau pointu…..le jus est vraiment extra!!!

        ……100% silicone…..est plus tôt des ballons plastiques… Imagines tu un peu? si on l’ouvert
        avec le couteau….Est-ce-que le jus est extra? hi hi hi!!!

      • #61701

        oup le ballon dégonfle :confused: ,non merci

      • #61713
        namnam;49331 wrote:
        huynhthibich;49254 wrote:
        Namnam ( et les poitrines …100% silicone ) es ce que c’est : trái cam ,trái bưởi biên hòa.

        Non, Huynhthibich…… Ni Trai cam, et trai buoi non plus….car Buoi BienHoa sont très sucres
        et parfumés…. Ca donne des envies! On peut les ouvrir avec les ongles, pas besoin le couteau pointu…..le jus est vraiment extra!!!

        ……100% silicone…..est plus tôt des ballons plastiques… Imagines tu un peu? si on l’ouvert
        avec le couteau….Est-ce-que le jus est extra? hi hi hi!!![/quote]

        huynhthibich;49339 wrote:
        oup le ballon dégonfle :confused: ,non merci

        C’est comme un ballon qui dégonfle mais à mon avis le jus ne sera pas vraiment extra mais plutôt bien gélatineux :heat:

      • #61714

        @namnam 49331 wrote:

        @huynhthibich 49254 wrote:

        Namnam ( et les poitrines …100% silicone ) es ce que c’est : trái cam ,trái bưởi biên hòa.

        Non, Huynhthibich…… Ni Trai cam, et trai buoi non plus….car Buoi BienHoa sont très sucres
        et parfumés…. Ca donne des envies! On peut les ouvrir avec les ongles, pas besoin le couteau pointu…..le jus est vraiment extra!!!

        ……100% silicone…..est plus tôt des ballons plastiques… Imagines tu un peu? si on l’ouvert
        avec le couteau….Est-ce-que le jus est extra? hi hi hi!!!

        Vous 2, vous êtes pire que le film scary movie. Il y a de quoi dégouter un fantôme
        namnam, tu as vu le film ou tu invente ça toute seule ?
        ScaryMovie04m15.jpg

      • #61726
        namnam;49094 wrote:
        Je continue OK?

        Mais:

        đàn ông càng lúc càng đông.

        Thạch Sanh thì ít , Lý thông thì nhiều .

        Quote:
        Gái sưa dịu dàng đoan trang.

        Gái nay hốn loạn sỗ sàng.

        Gái sưa hào hoa dịu hiền kín đáo.

        Gái nay hung dữ giả tạo lố lăng.

        J’espère que vous n’alliez pas me traîter de méchant.

      • #61728
        DédéHeo;49352 wrote:
        namnam;49331 wrote:
        Vous 2, vous êtes pire que le film scary movie. Il y a de quoi dégouter un fantôme
        namnam, tu as vu le film ou tu invente ça toute seule ?
        ScaryMovie04m15.jpg

        Dédéheo as tu trucké le photo ,?

      • #61747

        @huynhthibich 49368 wrote:

        DédéHeo;49352 wrote:
        Dédéheo as tu trucké le photo ?

        Mais non, c’est le début de Scary Movie 1 qui commence par le massacre d’une malheureuse pouf plaboy-mate par un fantôme. Mon fils m’avait demandé de lui ramener car ils ont déjà vu les 2 & 3 sur la TV HBO Vietnam.
        Il parait que c’est le standard des films pour ado
        scarymovieddwx5.jpg

      • #61789

        Merci DD pour le film 😆
        Maintenant je sais pourquoi je n’aime pas trop le jus de pamplemousse (surtout si c’est congelé)… :D
        NVTL

      • #61811
        NoiVongTayLon;49433 wrote:
        Merci DD pour le film 😆
        Maintenant je sais pourquoi je n’aime pas trop le jus de pamplemousse (surtout si c’est congelé)… :D
        NVTL

        Bah moi je préfère le jus de coco:bye:

      • #61845
        NoiVongTayLon;49433 wrote:
        Merci DD pour le film 😆
        Maintenant je sais pourquoi je n’aime pas trop le jus de pamplemousse (surtout si c’est congelé)… :D
        NVTL

        il reste le  » vú sửa » le fruit avant de manger tu dois tripoter .:pleasantry:

      • #61850

        Eh ben dis donc, nos vietnamiennes, là, elles se lâchent ! :pleasantry::rofl: :D

      • #61856
        bob
          namnam;49331 wrote:
          huynhthibich;49254 wrote:
          Namnam ( et les poitrines …100% silicone ) es ce que c’est : trái cam ,trái bưởi biên hòa.

          Non, Huynhthibich…… Ni Trai cam, et trai buoi non plus….car Buoi BienHoa sont très sucres
          et parfumés…. Ca donne des envies! On peut les ouvrir avec les ongles, pas besoin le couteau pointu…..le jus est vraiment extra!!!

          ……100% silicone…..est plus tôt des ballons plastiques… Imagines tu un peu? si on l’ouvert
          avec le couteau….Est-ce-que le jus est extra? hi hi hi!!!

          Namnam, fait gaffe, je prends ma bagnole et je monte jusqu’à Bergerac pour dire deux mots à ton mari !!! dire que lorsque l’on connaît namnam, elle paraît si discrète, si réservée… ben alors !!! ya rien de pire que l’eau calme !! :bigsmile::bigsmile:

        • #52776

          @Bob, ne te casse pas la tête, je suppose que le mari de namnam a déja sa carte de membre du « Hoi so vo ».

          Encore une photo de Phi Thanh Van, notre tigresse du mois dans une pub pour la lingerie Vera.
          Elle a encore forcé sur le silicone et la crème a bronzé.
          Notez la belle peinture derrière avec des ronds et des triangles. Le peintre a du s’inspirer du roman Xuan le Rouquin : Xuan arrive devant la boutique de lingerie « AU HOA ». Il n’arrive pas a lire le nom sur l’enseigne car c’est écrit uniquement avec des rond et des triangles « AV 8OA »
          Mais il se dit que des ronds et des triangles, c’est des truc de femmes! hihi
          Phi%20Thanh%20Van%20Vera%20Campain5.jpg

        • #61908

          @bob 49516 wrote:

          namnam;49331 wrote:

          Namnam, fait gaffe, je prends ma bagnole et je monte jusqu’à Bergerac pour dire deux mots à ton mari !!! dire que lorsque l’on connaît namnam, elle paraît si discrète, si réservée… ben alors !!! ya rien de pire que l’eau calme !! :bigsmile::bigsmile:

          Salut Bob,

          On peut être dicrète, réservé… Mais on peut analyser des chose que on voit et connaître!

          J’ai regardé quelque reportages de  » poitrines 100% de silicone » à la tété …Je donne mon
          avis et mon imagination ??? simplement! Du vrai et direct!
          J’ai rien contre des femme qui ont refait les poitrines. Si elle sont heureuse et se sentent bien dans leur peau, je suis content pour elles …..
          Je suis d’accord si on compare la forme des fruits et les jolies poitrines de femme…mais
          si vous les comparez le qualité …. ça je suis pas d’accord du tout! Car je suis très gourmande, j’aime des fruits exotiques,jus d’orange, pamplemousse pressé….

          Entre ça et  » jus de silicone » … rien avoir!! Ca coupe mon appétit! Voilà….J’espère tu
          m’as compris !!!!:Vietnam:

        • #61909
          bob
            namnam;49572 wrote:
            bob;49516 wrote:

            Salut Bob,

            On peut être dicrète, réservé… Mais on peut analyser des chose que on voit et connaître!

            J’ai regardé quelque reportages de  » poitrines 100% de silicone » à la tété …Je donne mon
            avis et mon imagination ??? simplement! Du vrai et direct!
            J’ai rien contre des femme qui ont refait les poitrines. Si elle sont heureuse et se sentent bien dans leur peau, je suis content pour elles …..
            Je suis d’accord si on compare la forme des fruits et les jolies poitrines de femme…mais
            si vous les comparez le qualité …. ça je suis pas d’accord du tout! Car je suis très gourmande, j’aime des fruits exotiques,jus d’orange, pamplemousse pressé….

            Entre ça et  » jus de silicone » … rien avoir!! Ca coupe mon appétit! Voilà….J’espère tu
            m’as compris !!!!:Vietnam:

            Mais oui je t’ai compris namnam, je plaisantais bien sûr…
            mais c’est vrai que ton commentaire m’a bien fait rigoler :rofl:

          • #61910

            @DédéHeo 49561 wrote:

            @Bob, ne te casse pas la tête, je suppose que le mari de namnam a déja sa carte de membre du « Hoi so vo ».

            Encore une photo de Phi Thanh Van, notre tigresse du mois dans une pub pour la lingerie Vera.
            Elle a encore forcé sur le silicone et la crème a bronzé.
            Notez la belle peinture derrière avec des ronds et des triangles. Le peintre a du s’inspirer du roman Xuan le Rouquin : Xuan arrive devant la boutique de lingerie « AU HOA ». Il n’arrive pas a lire le nom sur l’enseigne car c’est écrit uniquement avec des rond et des triangles « AV 8OA »
            Mais il se dit que des ronds et des triangles, c’est des truc de femmes! hihi
            Phi%20Thanh%20Van%20Vera%20Campain5.jpg

            C’est vrai Phi Thanh Van est très belle femme! J’aime beaucoup sa beauté sauvage et sa personnalité.

            Anh Dédéheo nè,

            Mon mari est le membre du « hội đàn ông được vợ cưng ». Il n’est pas dans  » hội sợ vợ »du tout!

            Mon mari ne cuisine pas, fait pas le ménage, ne s’occupe pas de enfants…vvv

            Mon mari sait manger des bonnes choses, sait offrir des fleurs, fait calins des enfants

            quand ils sont propre et sait sourire avec sa femme et quand les repas sont prête pour

            manger..!!!!!!

          • #61911

            @huynhthibich 49501 wrote:

            il reste le  » vú sửa » le fruit avant de manger tu dois tripoter .:pleasantry:

            Ca sent bon!

          • #61914

            @DédéHeo 49389 wrote:

            @huynhthibich 49368 wrote:

            Mais non, c’est le début de Scary Movie 1 qui commence par le massacre d’une malheureuse pouf plaboy-mate par un fantôme. Mon fils m’avait demandé de lui ramener car ils ont déjà vu les 2 & 3 sur la TV HBO Vietnam.
            Il parait que c’est le standard des films pour ado
            scarymovieddwx5.jpg

            Ca t’es très fort! Chapeau:Vietnam:

          • #61939
            Nem Chua
            Participant
              namnam;49572 wrote:
              J’ai rien contre des femme qui ont refait les poitrines.

              Moi si.

              Tout contre.

            • #61940

              @Bao Nhân 49366 wrote:

              J’espère que vous n’alliez pas me traîter de méchant.

              Non, Pas du tout! Ce n’est pas mon genre hi hi hi!!

              Anh Bao Nhan nè,

              Il faut voir pour quoi  » Gai nay » devient si mauvais autant?!

              Je crois: « Có đàn áp thì mới có chiến tranh »

              « Gai xua » manifestait aussi comme Bà Huyen Thanh Quan:

               » Không chồng mà chửa mới ngon
              Có chồng mà chửa thế gian hiếm gì »

              On revient l’époque  » Gai xua » OK?

              « Trai năm thê 7 thiếp
              Gái chính chuyên một chồng » ( Cette proverbe te plaît n’est-ce pas?)

              Et pourquoi l’homme a ce droit et la femme n’a pas?
              Pour ça,  » Gai Nay » manifeste:

              « Gái chính chuyên lấy đựợc chín chồng
              Gùi gông bỏ giỏ gánh gồng đi chơi
              Chẳng may quăng gánh lọ rơi
              Bò ra lổm ngổ m chín nơi chín chồng
              ************
              Con gái mà « kết » con trai
              Chẳng thèm nói vắn nói dài mất công
              Chỉ cần nháy mắt hư không
              Thế nào « hắn » cũng vỡ lòng tương tư !
              Tương tư thì mặc tương tư
              Phải có rựợu nhậu … « tiểu thư » mới cười !
              :Vietnam:

            • #61941

              @bob 49573 wrote:

              namnam;49572 wrote:
              Mais oui je t’ai compris namnam, je plaisantais bien sûr…
              mais c’est vrai que ton commentaire m’a bien fait rigoler :rofl:

              Je crois que tu es au VN en ce moment!

              Voici une petite chanson pour toi. J’espère que tu l’aime.
              :wink2:

              When you are gonevArtist: Joy Enriquez
              Song: How can i not love you
              Album: Joy Enriquez
              [ » Joy Enriquez  » CD]

              Cannot touch, Cannot hold, Cannot be together
              Cannot love, Cannot kiss, Cannot love each other
              Must be strong and we must let go
              Cannot say what our hearts must know

              Chorus:
              How can I not love you
              What do I tell my heart
              When do I not want you here in my arms
              How does one walks away
              From all of the memories
              How do I not miss you when you are gone

              Cannot trip, Cannot share sweet and tender moments
              Cannot feel how we feel, Must pretend it’s over
              Must be brave and we must go on, Must not say
              What we no longer long

              Chorus:
              How can I not love you
              What do I tell my heart
              When do I not want you here in my arms
              How does one walks away
              From all of the memories
              How do I not miss you when you are gone

              How can I not love you

              Bridge:
              Must be brave and we must be strong
              Cannot say what we no longer long

              Chorus:
              How can I not love you
              What do I tell my heart
              When do I not want you here in my arms
              How does one walks away
              From all of the memorie
              How do I not miss you when you are gone

              How can I not love you
              !!!! When you are gone !!!!
              :wink2:

            • #61944

              @Nem Chua 49607 wrote:

              Moi si.

              Tout contre.

              Mais ……… Pour quoi tu n’aimes pas ça Nem Chua?

            • #61946
              namnam;49608 wrote:
              Non, Pas du tout! Ce n’est pas mon genre hi hi hi!!

              Anh Bao Nhan nè,

              Il faut voir pour quoi  » Gai nay » devient si mauvais autant?!

              Je crois: « Có đàn áp thì mới có chiến tranh »

              « Gai xua » manifestait aussi comme Bà Huyen Thanh Quan:

               » Không chồng mà chửa mới ngon
              Có chồng mà chửa thế gian hiếm gì »

              On revient l’époque  » Gai xua » OK?

              « Trai năm thê 7 thiếp
              Gái chính chuyên một chồng » ( Cette proverbe te plaît n’est-ce pas?)

              Et pourquoi l’homme a ce droit et la femme n’a pas?
              Pour ça,  » Gai Nay » manifeste:

              « Gái chính chuyên lấy đựợc chín chồng
              Gùi gông bỏ giỏ gánh gồng đi chơi
              Chẳng may quăng gánh lọ rơi
              Bò ra lổm ngổ m chín nơi chín chồng
              ************
              Con gái mà « kết » con trai
              Chẳng thèm nói vắn nói dài mất công
              Chỉ cần nháy mắt hư không
              Thế nào « hắn » cũng vỡ lòng tương tư !
              Tương tư thì mặc tương tư
              Phải có rựợu nhậu … « tiểu thư » mới cười !
              :Vietnam:

              Je n’aurais pas dis mieux . Merci chi Namnam làm cho anh Bao Nhân xơ luông:bye:

            • #61947
              namnam;49612 wrote:
              Mais ……… Pour quoi tu n’aimes pas ça Nem Chua?

              Nem chua n’aime pas le jus de silicone voyons Namnam quelle question hihihihi:bye:

            • #61962
              huynhthibich;49501 wrote:
              il reste le  » vú sửa » le fruit avant de manger tu dois tripoter .:pleasantry:

              Bonjour Huynhthibich:bye:

              Je n’ai pas encore mangé le « vú sửa » de cette façon là, mais je vais l’essayer suivant ton conseil… :whistle3:
              NVTL:jap:

              VuSua.jpg

            • #61965

              ou avec ça
              Mồm thì tụng niệm nam mô ,
              Miệng thì rượu thịt lu bù sớm hôm .
              Một tay gõ mõ gõ chuông,
              Một tay bóp vú cô nường nghe kinh.

              Salut tout le monde c’est nous il est 20h00 donc je suis correcte pour 1 POISSON D’ AVRIL .:petard::petard::rofl::rofl:

              Je commence : Dans un cour d’une église ,une petite fille en robe rose grimpe sur une arbre ,arrive le prêtre sous l’arbre ,la petite dit bonjour ,alors le prêtre lève la tête et …il fait signe à la petite descendre et il sort 5 dollars et il dit  » vas te chercher une petite culotte .
              La petite rends à la maison et raconte ça à sa grande soeur qui est (ế chồng).
              Le lendemain ,en passant en sous l’arbre ,le prêtre entend une voix qui lui dit bonjour ,alors il lève la tête ,…….et il fait descendre la femme et la femme se dit  » trúng mánh rồi chị em ơi  » , devant elle le prêtre sort 25cents et lui dit  » vas t’acheter une lame de rasoir « . la femme est ???????? …….

            • #61966
              namnam;49574 wrote:
              C’est vrai Phi Thanh Van est très belle femme! J’aime beaucoup sa beauté sauvage et sa personnalité.

              Anh Dédéheo nè,

              Mon mari est le membre du « hội đàn ông được vợ cưng ». Il n’est pas dans  » hội sợ vợ »du tout!

              Mon mari ne cuisine pas, fait pas le ménage, ne s’occupe pas de enfants…vvv

              Mon mari sait manger des bonnes choses, sait offrir des fleurs, fait calins des enfants

              quand ils sont propre et sait sourire avec sa femme et quand les repas sont prête pour

              manger..!!!!!!

              Namnam, Hội đàn ông được vợ cưng . à ce point là :
              Chồng giận thì vợ làm lành ,
              Miệng cười chúm chím rằng anh gì ?
              Thưa anh, anh giận em chi ?
              Muốn lấy vợ bé , em thì cưới cho .

            • #61967
              NoiVongTayLon;49630 wrote:
              Bonjour Huynhthibich:bye:

              Je n’ai pas encore mangé le « vú sửa » de cette façon là, mais je vais l’essayer suivant ton conseil… :whistle3:
              NVTL:jap:

              VuSua.jpg

              NVTL , une fois essayer ,donnes moi de tes nouvelles càd dans quel l’hopital et je t’enverrai 1carte .:rofl::bigsmile::bigsmile:

            • #61972
              Nem Chua
              Participant
                namnam;49612 wrote:
                Nem Chua;49607 wrote:
                Moi si.

                Tout contre.

                Mais ……… Pour quoi tu n’aimes pas ça Nem Chua?

                J’adore!

                « tout contre » = « collé contre », « au contact » (C’est Pierre Dac, je crois, qui disait « Les femmes, je suis contre. Tout contre. »)

                Enfin j’aime mieux les vrais! (on ne se refait pas)

              • #61977
                kimsang;49614 wrote:
                chi Namnam làm cho anh Bao Nhân xơ luông:bye:

                Exact ! Et ça y est, je suis complètement désarmé. Em Namman est trop forte ! :jap:

                BN

              • #61983
                Nem Chua;49642 wrote:

                « tout contre » = « collé contre », « au contact » (C’est Pierre Dac, je crois, qui disait « Les femmes, je suis contre. Tout contre. »)

                À ma connaissance, pas Pierre Dac, que j’apprécie beaucoup, mais Sacha Guitry.

              • #52781
                Nem Chua
                Participant

                  Oups!

                  J’avoue que je ne me rapplle pas. Demandons à la génération d’avant! ;)

                • #62002

                  Je croyais faire partie de la génération d’avant …

                  A risque de passer pour un macho : Sur les femmes

                • #52782

                  Ah donc l’histoire : Quel est la différence entre les hommes et les femmes ? n’est pas de lui ?
                  La différence entre…

                • #62107

                  [
                  Muốn lấy vợ bé , em thì cưới cho .

                  Ce n’est pas possible!!!!
                  Tu ne dis que des bêtises!!

                • #62111
                • #62112
                  namnam;49792 wrote:
                  [
                  Muốn lấy vợ bé , em thì cưới cho .

                  Ce n’est pas possible!!!!
                  Tu ne dis que des bêtises!![/quote]
                  Namnam excuse c’est pour rigoler pas de méchanceté ,à vrai dire ca faire 1 bail que je ne parle ni écrire le vietnamienne et c’est comme  » chó sổ chuồng » pas de contrôle . :friends:

                • #62165

                  @huynhthibich 49797 wrote:

                  Ce n’est pas possible!!!!
                  Tu ne dis que des bêtises!![/quote]
                  Namnam excuse c’est pour rigoler pas de méchanceté ,à vrai dire ca faire 1 bail que je ne parle ni écrire le vietnamienne et c’est comme  » chó sổ chuồng » pas de contrôle . :friends:

                  Chị Bích nè,

                  Em giởn chơi thôi!

                  « Ce n’est pas possible..
                  Tu ne dis que des bêtises.. »

                  C’est une petite chanson de ma fille qui chante chaque fois qu’elle
                  embête son grand frère!

                  Bisou….xin lỗi Chị nè.

                • #62171
                  Nem Chua
                  Participant
                    abgech;49678 wrote:
                    Je croyais faire partie de la génération d’avant …

                    C’est à toi que je pensais demander! :wink2:

                    abgech;49678 wrote:
                    A risque de passer pour un macho : Sur les femmes

                    Excellent.

                    Macho, va!

                  • #52798

                    les 2 lionnes de ce fil de discussion doivent faire 1 effort pour ne pas effacer les (QUOTE) debut de citation
                    &
                    fin de citation
                    (/QUOTE) quand elles éditent un message car on ne comprend plus qui dit quoi !

                  • #52800

                    C’est qui les deux lionnes anh DédéHeo ???

                  • #52802

                    non ! 3 lionnes

                  • #53115

                    Attention on ne peut pas employer le kong fu contre les tigre (le miếng cọp vổ) contres toutes les femmes. Mais généralement, c’est tres efficace. tlkongfutigerrz7.jpg
                    Les descendantes de Võ Tòng sont assez rares et on les reconnait tout de suite à leur puissante musculature et leur visage énergique.
                    votongwusongyy7.pngVõTong-Wusong

                    il est l’un des 108 héros de Lương Sơn Bạc
                    Vo Tong chez Wikipedia tieng Viet

                    Võ Tòng đánh hổ – Vo Tong casse la gueule au Tigre

                    Trong dân gian, nhắc đến Võ Tòng là người ta nghĩ đến 1 nhân vật dũng mãnh, cũng vì câu chuyện « Võ Tòng đả hổ » (Võ Tòng đánh hổ) nổi tiếng:

                    Trên đường về quê thăm anh, khi đi ngang qua huyện Dương Cốc (nay là thành phố Liễu thành), ông ghé vào một tửu quán, bên ngoài ghi là « Uống 3 chén không nên qua đồi ». Võ Tòng là một người mê rượu, thấy dòng chữ này rất khó chịu, hỏi tại sao thì chủ quán kể có chuyện con hổ thành tinh chuyên ăn thịt người trên đồi Cảnh Dương, ai uống quá say không nên đi qua đó. Võ Tòng nghe vậy rất phẫn nộ, uống một mạch hết rượu trong quán.

                    Chiều hôm đó, ông đang trong cơn say, một mình cầm gậy lên đồi tìm Hổ. Sớm hôm sau gặp Hổ, ông cầm gậy vờn với mãnh thú tới tối. Đến lúc trời chạng vạng sáng, sau khi dùng nhiều mưu kế mà không được, ông vứt gậy, một tay nhận đầu hổ xuống đất, một tay đấm, con hổ bể gáo chết tươi

                  • #72295

                    Bonsoir

                    après avoir passé la matinée à la plage, cet après midi, nous nous sommes dirigés vers le Carré St Anne et à La Panacée pour voir  » la dégelée RABELAIS » exposition d’art contemporain ouverte du 6 au 28 septembre 2008 à Montpellier

                    « Morts de rire:
                    la panacée
                    Dans l’ancien site de la faculté de médecine où Rabelais lui même officia et disséqua, il était tout indiqué de proposer la seule exposition du parcours dont le thème soit tiré de la vie de l’écrivain et non de son oeuvre:Morts de rire développe la question du corps et de saconnaissance, non sur un plan scientifique mais dans le cadre de sa « démystification » et de son exploration imaginaire indéfinie. Dégagée de l’ancienne sacralisation religieuse, le corps est bien , depuis Rabelais et son maître Rondelet (qui disséqua le corps de sa propre femme!), l’enjeu d’une liberté de conscience vis à vis de toute transcendance et des pouvoirs qui veulent s’execer sur lui:le corps fut, à partir du XVI ème siècle, ce lieu de conflit avec les puissances politiques et religieuses pour que naissent des « langages » qui permettent de le dire, de le construire, et finalement, de l’inventer, c’est à dire d’en faire l’objet et non le simple reflet d’une Nature divine. C’est pourquoi le rire est le corrélat non pas anecdotique mais essentiel de la finitude individuelle et des vertiges d’ambiguités où elle conduit.
                    Les irrévérences des carabins et les chansons des salles de garde accompagneront donc quelques oeuvres actuelles qui portent encore, à l’époque du débat sur la génétique et le respect de la vie, l’empreinte de cette liberté de traiter le corps comme il le mérite: avec un amour infini pour l’histoire que raconte, par lui, avec lui et en lui, celui ou celle qui l’occupe, et personne d’autre. » Dominique Thévenot

                    Dédéhéo je poste cette chanson de salle des gardes exposée parmi tant d’autres à la Panacée, ici sur ce topic pour faire suite à la vidéo « Harry et les morpions » (pour ne pas être « hors sujet sur le topic homosexualité »)

                    « Dans un vagin de forte taille
                    600 000 poux livraient bataille
                    à un nombre égal de morpions
                    qui défendaien l’entrée du c.n

                    la bataille fut gigantesque
                    tous les morpions périrent ou presque
                    à l’exception des plus trapus
                    qui s’accrochaient aux poils du c.l

                    le commandant d’une escouade
                    voyant périr ses camarades
                    cria:Morpions! nous sommes foutus
                    piquons un’ charge au trou du c.l

                    le général nouvel Enée
                    sortant des rangs de son armée
                    a son rival beau chevalier propose un combat singulier

                    un morpion motocycliste
                    prenant la raie du c.l pour une piste
                    vint avertir l’état major que le capitaine était mort

                    pour retirer leur capitaine
                    tous les morpions firent la chaîne
                    mais hélas vains furent les efforts
                    l’abîme ne rend pas ses morts. »:bigsmile:

                    (Luc Bouzat, john Bock, Eric Duyckaerts, Lara Favaretto, Isabelle Giovacchini, Pierre Joseph, Yvan Le Bozec, Le Gentil Garçon, Mac Carthy, Manuel, Ocampo, Antoine Prum, Dario Robleto, Nicolas Rubinstein, Denis Savary, Daniel Spoerri, Taroop et Glabel.
                    La Panacée, 14 rue de l’école de Pharmacie.6 juin -28 septembre, du mardi au dimanche de 13h à 19h)

                  • #53365

                    C’est tout a fait dans l’esprit que j’aime…

                    C’est peut-etre aussi a cause de ce genre de chansons que les vietnamiens ont peur de leurs femmes…
                    Les pauvres…

                  • #72571

                    C’est effectivement une chanson que j’ai braillé lorsque j’étais étudiant, bien que je ne fusse (bien placé l’imparfait du subjonctif, non ?) pas un carabin.

                    C’était sur l’air de je ne sais plus quelle marche funèbre. Et il manque le refrain dans le texte que nous propose chantalngoc:
                    De profondis, morpiondibus
                    la lalala la lalala la la yé!

                    Le refrain étant chanté avec le plus bel entrain entre les différents couplets.

                  • #72579

                    Bonjour Abgech, comment allez vous?

                    nous sommes passés pas très loin de chez vous samedi, nous étions à la presqu’île de Giens pour amener quelques affaires à notre fils aîné qui s’occupe d’un groupe d’adolescents dans un centre de vacances.
                    nous avons eu bien chaud, hier et aujourd’hui aussi 35° à Montpellier

                    effectivement il manque le refrain et plein de couplets je n’avais posté que ceux qui étaient exposés à La Panacée

                    (refrain:
                    « De profundis morpionibus
                    Et sécatis roupettibus
                    et excita verolabus. »
                    le tout chanté sur l’air d’une oraison funèbre je crois.
                    Amicalement:bye:

                  • #53403

                    2 histoires du jour
                    1 répartition des taches à la maison:

                    Chuyện xảy ra sau khi anh chồng đi mổ sỏi thận về.

                    Chồng đang xem ti vi thì vợ giục:
                    – Anh đi chợ đi!
                    – Đó không phải là công việc của đàn ông!,chồng đáp.
                    – Thế hả? Vậy thì lên giường ngay,tôi sẽ giao cho anh việc của đàn ông!
                    – Thôi được rồi! Cái giỏ đi chợ đâu?—->

                    2 Un procès en préjudice de disfonctionnement entre la marque de capotes « OK » et les serviettes hygiéniques Kotex

                    Chuyện xãy ra tại 1 tòa án thuộc tiểu bang của Mỹ.
                    Sau 1 thời gian đàm phán nhưng không có kết quả,
                    Hãng OK kiện hãng Kotex với lý do:
                    – Khi hàng hóa của Kotex hoạt động thì OK phải tạm ngưng sản xuất trong 7 ngày.
                    Kotex không chịu thua, họ phát đơn kiện ngược lại OK với lý do:
                    – Nếu sản phẩm của hãng OK có sự cố thì Kotex phải ngừng sản xuất 9 tháng 10 ngày.

                    Theo các anh chị thì hãng nào sẽ thắng kiện????
                    :)

                  • #73293

                    Bonjour !

                    Je n’avais pas encore mis les pieds (ou plutôt les yeux !) dans ce topic, mais, je me suis armée de patien ce et, après avoir zappé à chaque fois les messages en viet qui n’étaient pas traduits en français, j’ai pu enfin arriver au dernier message ! Ce fut un bel effort, vous en conviendrez ! :heat:

                    Mais, au bout de ma lecture, je suis tombée, grâce à Chantalngoc, sur une chanson dont je ne reconnaissais que le refrain (tout du moins les deux premières phrases intellegibles que j’entendais lorsqu’elle était chantée durant des fêtes bien arrosées où je me trouvais par hasard !)

                    Maintenant, grâce à toi, ChantalNgoc, je ne mourrais pas complètement idiote en ignorant les paroles de ce classique des chants de corps de garde ! :MdrDevil:

                    :thanks: à toi de contribuer ainsi à ma culture ! :bye:

                  • #73316
                    Buuhoa;62387 wrote:
                    Bonjour !

                    Je n’avais pas encore mis les pieds (ou plutôt les yeux !) dans ce topic, mais, je me suis armée de patien ce et, après avoir zappé à chaque fois les messages en viet qui n’étaient pas traduits en français, j’ai pu enfin arriver au dernier message ! Ce fut un bel effort, vous en conviendrez ! :heat:

                    Mais, au bout de ma lecture, je suis tombée, grâce à Chantalngoc, sur une chanson dont je ne reconnaissais que le refrain (tout du moins les deux premières phrases intellegibles que j’entendais lorsqu’elle était chantée durant des fêtes bien arrosées où je me trouvais par hasard !)

                    Maintenant, grâce à toi, ChantalNgoc, je ne mourrais pas complètement idiote en ignorant les paroles de ce classique des chants de corps de garde ! :MdrDevil:

                    :thanks: à toi de contribuer ainsi à ma culture ! :bye:

                    arrête de te sous estimer Buuhoa!

                    (et entre nous soit dit, idiote ou intelligente, quand on meurt… on meurt.)

                    l’expo à la Panacée a lieu jusqu’au 28 septembre
                    cet après midi, nous sommes allés au musée Fabre pour voir la rétrospective de Courbet, pas de chance 15 août jour férié musée fermé, dimanche dernier après 3/4 d’heures d’attente on nous a refusé l’entrée (trop de monde à l’intérieur et le personnel devait tenir compte de le fermeture) bref nous irons demain matin (jamais 2 sans 3)!:bye:

                  • #73322
                    DédéHeo;62378 wrote:
                    2 histoires du jour
                    1 répartition des taches à la maison:

                    Chuyện xảy ra sau khi anh chồng đi mổ sỏi thận về.

                    Chồng đang xem ti vi thì vợ giục:
                    – Anh đi chợ đi!
                    – Đó không phải là công việc của đàn ông!,chồng đáp.
                    – Thế hả? Vậy thì lên giường ngay,tôi sẽ giao cho anh việc của đàn ông!
                    – Thôi được rồi! Cái giỏ đi chợ đâu?—->

                    2 Un procès en préjudice de disfonctionnement entre la marque de capotes « OK » et les serviettes hygiéniques Kotex

                    Chuyện xãy ra tại 1 tòa án thuộc tiểu bang của Mỹ.
                    Sau 1 thời gian đàm phán nhưng không có kết quả,
                    Hãng OK kiện hãng Kotex với lý do:
                    – Khi hàng hóa của Kotex hoạt động thì OK phải tạm ngưng sản xuất trong 7 ngày.
                    Kotex không chịu thua, họ phát đơn kiện ngược lại OK với lý do:
                    – Nếu sản phẩm của hãng OK có sự cố thì Kotex phải ngừng sản xuất 9 tháng 10 ngày.

                    Theo các anh chị thì hãng nào sẽ thắng kiện????
                    :)

                    Dédéheo ui ,Kotex có ngừng thì ngừng ,chứ Ok vẩn chui cửa sau đi hoài (nhảy hàng rào) .les hommes continiuent à sauter la cloture .
                    hihihi j,ai bien ri le 1er joke .il faut je t’envoie l’ascenceur ,à ce soir .

                  • #53406

                    Voici une traduction, mots à mots :
                    Chuyện xảy ra sau khi anh chồng đi mổ sỏi thận về.

                    Chồng đang xem ti vi thì vợ giục:
                    – Anh đi chợ đi!
                    – Đó không phải là công việc của đàn ông!,chồng đáp.
                    – Thế hả? Vậy thì lên giường ngay,tôi sẽ giao cho anh việc của đàn ông!
                    – Thôi được rồi! Cái giỏ đi chợ đâu?—->

                    1 répartition des taches à la maison:
                    Cette histoire se déroule lors que monsieur a récemment été opéré de calcul urinaires :
                    Monsieur regarde la TV et sa femme dit :
                    – Va faire les courses
                    – Ce n’est pas le travail des hommes, répond-t’il.
                    – Ah bon ? Alors monte sur le lit, je vais te donner du travail d’homme a faire.
                    – Bon, où est le panier à commission ?

                    2 Un procès en préjudice de disfonctionnement

                    Chuyện xãy ra tại 1 tòa án thuộc tiểu bang của Mỹ.
                    Sau 1 thời gian đàm phán nhưng không có kết quả,
                    Hãng OK kiện hãng Kotex với lý do:
                    – Khi hàng hóa của Kotex hoạt động thì OK phải tạm ngưng sản xuất trong 7 ngày.
                    Kotex không chịu thua, họ phát đơn kiện ngược lại OK với lý do:
                    – Nếu sản phẩm của hãng OK có sự cố thì Kotex phải ngừng sản xuất 9 tháng 10 ngày.

                    Theo các anh chị thì hãng nào sẽ thắng kiện????
                    :)
                    2 Un procès en préjudice de disfonctionnement entre la marque de capotes « OK » et les serviettes hygiéniques Kotex

                    Cette histoire ce passe dans un tribunal américain.
                    Apres une période de conciliation sans résulta, L’entreprise OK (ou Durex) porte plainte contre l’entreprise Kotex pour le motif suivant :
                    – Quand l’entreprise Kotex travail, OK-Durex doit areter sa production pandant 7 jour.
                    Kotex n’accepte pas et porte plainte à son tour le motif suivant :
                    – Chaque fois que les produits de OK-Durex ont un dysfonctionner, alors Kotex doit areté la production pendant 9 mois et 10 jours.
                    Selon vous qui va gagner ?

                  • #53407
                    Nem Chua
                    Participant

                      …et Bích propose une ligne de défense de Kotex: quand on emploie Kotex, OK a toujours la porte de derrière.

                      Je ne connaissais pas la formule « sauter la barrière ».

                    • #73415
                      Nem Chua;62440 wrote:
                      …et Bích propose une ligne de défense de Kotex: quand on emploie Kotex, OK a toujours la porte de derrière.

                      Je ne connaissais pas la formule « sauter la barrière ».

                      He hehe ,si tu ne connaissais pas la formule ,sauter la barrière donc connais tu « coudre à la machine ,coudre à la main « ? ái da thọc cù lét chút chơi.

                    • #53504

                      Ha Ha ! Alors que pour toutes les autres histoires drôles, il me suffisait de taper 3 mots chez Google pour en trouver 2 ou 3 versions, là « so*. chết cứng » ou « ông chủ hội chết cứng » ça ne marche pas !
                      la secte a de nombreux membres influents au point d’auto censurer cette histoire !

                      Si ! Apres 15 minutes de recherche Google a fini par dénicher cette version :

                      Truyen Cuoi 001
                      Sợ chết cứng

                      10 người sợ vợ họp với nhau bàn cách đối phó với các bà vợ. Một anh nói : Sách binh thử có câu :

                      “Quả bất địch chúng
                      Nhược bất địch cường”

                      ( Có nghiã là ít phải thua đông- yếu phải thua mạnh)

                      Bởi vì chúng ta người nào lo phận ấy nên sợ, chứ chung sức lại “Nhất hô bá ứng” (có nghĩa là một lời hô trăm người ứng theo). Đừng ai bỏ ai thì làm gì mà phải sợ.

                      Một anh khác nói:

                      -Kế ấy hay lắm, chỉ e rằng đến lúc lâm sự lại không chịu đồng tâm hiệp lực thì hỏng to. Chi bằng ta chích máu ăn thề cho chắc.

                      Cả bọn khen là phải, liền đi mua rượu kéo nhau đến Miếu thờ thổ thần ăn thề. Xong, xoay ra đánh chén. Anh nào anh ấy khí thế bốc lên ngùn ngụt

                      Giữa lúc ấy, 10 bà vợ nghe tin, cùng rủ nhau xông vào miếu. Các anh chồng hồn xiêu phách lạc, co cẳng chạy tháo thân.

                      Tan cơn nguy hiểm, cả bọn mới họp nhau lại, thấy thiếu một anh, vào miếu tìm thì thấy anh này vẫn ngồi xếp bằng tròn trên chiếu. Chín người kia tấm tắc khen:

                      -Can đảm thật! Phen này phải tôn anh ấy làm đại ca.

                      Chẳng ngờ lại gần xem thì anh này sợ chết cứng tự bao giờ

                      @DédéHeo 13272 wrote:

                      Voici un document faisant parti du patrimoine vietnamien et il est conseillé de le savoir par coeur !
                      TL-SoChetCung.jpg

                      Mort de peur
                      Dans un certain village beaucoup d’hommes étaient harcelés par leur femme. Ceux-ci décidèrent de former la loge maçonnique des « hommes qui ont peur de leur femme »

                      Tous les membre de la secte choisirent un jour faste et établirent un autel devant la maison communal pour faire une cérémonie où ils se jurèrent que dorénavant, ils n’auront plus peur de leur femme. Le sous-préfet dont la peur de sa femme est notoire, est désigné grand maître de la cérémonie. Le maire et son adjoint font les assistant.

                      Fortuitement, quelqu’un a été prévenir les femmes. Celles-ci envoient une délégation en représailles. Voyant les femmes, arriver les maris s’enfuient comme une volée de moineaux, y compris le maire et son adjoint. Seul reste le Maître de cérémonie.

                      Après le départ des femmes, les hommes reviennent et voient le Grand Maître toujours agenouillé devant l’autel. Alors, ils disent :

                      – Nous nous sommes choisis un Grand Maître méritant ! C’est bien le seul à pouvoir tenir tête à cette bandes d’enragées. Il n’a pas fuit ! Quel courage !

                      Puis ils s’approchent en l’acclamant … et s’aperçoivent que celui-ci était raide mort foudroyé par la peur depuis x temps.

                    • #76328
                      DédéHeo;65665 wrote:
                      Ha Ha ! Alors que pour toutes les autres histoires drôles, il me suffisait de taper 3 mots chez google pour en trouver 2 ou 3 versions, là « so*. chết cứng » ou « ông chủ hội chết cứng » ça ne marche pas !
                      la secte a de nombreux membres influents au point d’auto censurer cette histoire !

                      Si apres 15 minute de recherches il a fini par dénicher cette version :

                      C’est super ton histoire!

                      Et toi? Est ce que t’as peur de ta femme? :wink2:hi hi hi

                    • #76363
                      namnam;65687 wrote:
                      C’est super ton histoire!

                      Et toi? Est ce que t’as peur de ta femme? :wink2:hi hi hi

                      voyons Namnam ,Dédéheo n’a pas peur de sa femme ,je crois que Nemchua sache de quoi il parle dans l’autre topic  » jusqu’à date Dédéheo est encore avec nous ,ça prouve que Dédéheo n’est pas membre du club sợ vợ « 
                      les hommes sont solidaires Namnam !:rofl::rofl:

                      ps:pas dans le club hoi so vo mais dans « hoi chét cu’ng. (pas d’accent pcq j’ai ajouté) hahahhahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

                    • #76737

                      Bonjour à tous, Ceci n’est une histoire de peur, mais plutôt de relation homme/femme.
                      C’est l’histoire de deux commerçants, mais néanmoins amis. L’un est marié avec une très jolie femme: on ne peut pas en dire autant pour l’autre. A une soirée où ils étaient ensemble, la moins belle, pour ne pas dire la laide, chuchote à son mari  » pourquoi ton ami est toujours content, il ne sait pas qu’il est cocu ? L’intéresse qui a tout entendu, l’air de rien dit : En amour comme en affaires, il vaut mieux etre plusieurs sur une bonne , que tout seul sur une mauvaise. Je poste par hasard ici, car je n’arrive pas encore à déterminer si cette histoire est drôle, que ce soit au Vietnam où ailleurs.
                      NB : Cette histoire peut également se raconter tout autrement si on préfère etre petit et modeste chez soi que un grand et luxueux à partager avec les autres. Christian

                    • #53523

                      plusieurs sur une bonne, que tout seul sur une mauvaise
                      ou tout seul chez sois ou grand luxe mais partagé par une bande de « Bronzés » du Splendides
                      😆 merci christo

                      Quant a moi, je me méfie de ma femme ; je ne l’approche pas trop car ça mord ces bêtes là surtout quand elles ont des petits.
                      Vraiment il faudrait demander a Tran Anh Hung de faire quelque chose pour nous libérer et nous aider a dresser nos con sư tử

                    • #87405
                      DédéHeo;66145 wrote:
                      plusieurs sur une bonne, que tout seul sur une mauvaise
                      ou tout seul chez sois ou grand luxe mais partagé par une bande de « Bronzés » du Splendides
                      😆 merci christo

                      Quant a moi, je me méfie de ma femme ; je ne l’approche pas trop car ça mord ces bêtes là surtout quand elles ont des petits.
                      Vraiment il faudrait demander a Tran Anh Hung de faire quelque chose pour nous libérer et nous aider a dresser nos con sư tử

                      Tout ceci est tres bien et assez distrayant, neanmoins, ca n’explique pas POURQUOI les hommes vietnamiens ont aussi peur de leur femme. Si quelqu’un a une reponse, je serais tres interessee.

                      J’ai d’autre part bien du mal a comprendre certaines choses, a savoir :
                      – les jeunes femmes vietnamiennes que je cotoie (qui ont un job et vivent en ville), me disent « Pas question d’epouser un Vietnamien, ils sont paresseux, vont boire avec leurs copains ou jouer au cartes et quand ils rentrent saouls, ils battent leur femme »
                      – les hommes Vietnamiens que je connais et qui ont divorce d’une Vietnamienne me tiennent un discours a contrario « Plus jamais une epouse vietnamienne, elles ne pensent qu’a l’argent et au sexe, on ne travaille ni ne b… jamais assez, elles ne sourient que quand on leur rapporte des dongs ».

                      Si je lis les posts precedents, il semble que les hommes aient tres peur de leur femme et, dans la vie courante, les femmes tres peur de la violence de leur mari…

                      Qui croire ??? :punish:

                    • #99680

                      @PatC 77995 wrote:

                      Tout ceci est tres bien et assez distrayant, neanmoins, ca n’explique pas POURQUOI les hommes vietnamiens ont aussi peur de leur femme. Si quelqu’un a une reponse, je serais tres interessee.

                      ….), il semble que les hommes aient tres peur de leur femme et, dans la vie courante, les femmes tres peur de la violence de leur mari…

                      Qui croire ??? :punish:

                      Ben ça dépend des quelles… Cette Bui Thi Xuan (écriture chinoise : 裴氏 春,? – 1802) une héroïne vietnamienne, général pendant la rébellion de Tay Son.

                      Bui Thi Xuân est née dans district de Tay Son, dans la province de Bình Định. Elle a appris les arts martiaux quand elle était enfant, et était réputé une femme forte en équitation et dressage d’éléphant. La légende veut qu’elle ait sauvé Tran Quang Dieu d’un tigre, puis il devint son mari. Elle et Tran Quang Dieu ont rejoint la rébellion de Tay Son et remporté de nombreuses batailles. Elle a aidé les éléphants armés de Tay Son, qui ont participés à de nombreuses batailles. Elle est connue comme l’une des cinq femmes les plus importantes pendant la dynastie Tây Sơn.

                      Le roi Gia Long ayant vaincu les Tay Son grâce au missionnaire Pigeau et ses marins Bretons condamne à mort tous les Tay Son et leurs partisans. Pour les généraux, la mort doit être particulièrement cruelle. Tran Quang Dieu est écorché vif et sa fille puis sa femme doivent etre écrasées par un éléphant.
                      Un missionnaire occidental du nom de De La Bissachere (qui a assisté à l’exécution) a été écrit en 1807 un document qui décrit la mort de Thi Bui Xuan de sa fille. Mais l’éléphant a eu peur d’elle !

                       » La jeune fille (de Bui Thi Xuan) fut dépouillé de tout vêtement. Un éléphant s’approcha lentement. Elle devint blanche comme du papier. Elle se retourna et regarda vers sa mère et son cri de terreur. Bui Thi Xuan eu une grave réaction: « Vous devez mourir héroïquement pour mériter mon nom … Puis à son tour (d’être écrasée par l’éléphant), grâce à l’intérieur dans une pellicule étanche le corps, afin d’éviter d’être toute nue!. Elle, très calmement, se plaça devant l’éléphant et a crié un ordre d’une voix forte ; il fait sursauter l’éléphant en arrière. Les soldats se précipitent pour tirer le feu d’artillerie, arbre nette s’est écrasé après que l’animal recul de sorte qu’il devient violent, exécutez l’heure suivante avec son Tangled lancés dans le ciel … Mais, contrairement à la règle générale, il n’a pas piétiné les condamnés (mais les sectateurs !)que tout occupé à cette course autour de la place d’exécution, la voix hurlant plein de peur que des dizaines de milliers de spectateurs alarmé par … [8]

                      Source à traduire :
                      Bùi Thị Xuân
                      Bách khoa toàn thư mở Wikipedia

                      450px-B%C3%B9i_Th%E1%BB%8B_Xu%C3%A2n.jpg
                      Tượng Đô đốc Bùi Thị Xuân trong Điện thờ Tây Sơn Tam Kiệt (Bảo tàng Quang Trung, Bình Định)
                      (***)
                      Bị voi giày

                      Được tin đại quân Tây Sơn thua to ở Trấn Ninh, Tư đồ Vũ Văn Dũng và chồng Bùi Thị Xuân là Thái phó Trần Quang Diệu, dù biết không thể giữ được Quy Nhơn, nhưng vẫn gắng gượng đến tháng 3 cùng năm trên mới rời bỏ thành, đem binh tượng đi đường thượng đạo qua Ai Lao ra Nghệ An, ý là để hội quân với vua Cảnh Thịnh cùng lo chống giữ.

                      Sử gia C. B. Mabon kể:

                      Trần Quang Diệu cùng vợ và con gái, dẫn theo một số tàn quân chạy ra Bắc bằng đường thượng đạo Ai Lao. Đến châu Quy Hợp, Diệu xuống Hương Sơn thì biết tin Nghệ An đã mất. Quân sĩ của Diệu bỏ cả rồi, mấy hôm sau vợ chồng Quang Diệu đều bị bắt cả…Vua Cảnh Thịnh cùng hai em và vài tướng tá vượt qua sông Nhị Hà, tính trốn lên vùng Thượng du cũng bị dân chúng bắt và đóng cũi nộp cho quân Nguyễn…[7]

                      Trước khi trích dẫn tài liệu của một giáo sĩ phương Tây tên là De La Bissachère (người có dịp chứng kiến buổi hành hình) được viết năm 1807, mô tả lại cái chết của mẹ con bà Bùi Thị Xuân, sử gia Phạm Văn Sơn đã có lời giới thiệu như sau:

                      Mẹ con bà Bùi Thị Xuân, người ta (ý nói đến vua Gia Long) cũng rất căm thù, nên cũng dùng hình phạt dã man nhất. Nguyên nhân là bà đã điều khiển binh sĩ đánh vào lũy Trấn Ninh hết sức kịch liệt, đã làm cho chúa Nguyễn và các tướng sĩ có phút phải thất thần, tưởng chừng nguy khốn đến nơi.

                      Trích tài liệu của giáo sĩ De La Bissachère :

                      Đứa con gái trẻ của bà (Bùi Thị Xuân) bị lột hết y phục. Một thớt voi từ từ tiến đến. Cô gái biến sắc rồi mặt trắng bệch như tờ giấy. Nàng ngoảnh nhìn mẹ, kêu thất thanh. Bà Xuân nghiêm mặt trách : Con phải chết anh dũng để xứng đáng là con của ta!…Đến lượt bà, nhờ lớp vải ở bên trong quấn kín thân thể, nên tránh khỏi sự lõa lồ. Và bà rất bình thản bước lại trước đầu voi hét một tiếng thật lớn khiến voi giật mình lùi lại. Bọn lính phải vội vàng bắn hỏa pháo,đâm cây nhọn sau đít con vật để nó trở nên hung tợn, chạy bổ tới, giơ vòi quấn lấy bà tung lên trời…Nhưng trái với lệ thường, nó không chà đạp phạm nhân như mọi bận mà bỏ chạy vòng quanh pháp trường, rống lên những tiếng đầy sợ hãi khiến hàng vạn người xem hoảng hốt theo…[8]
                      *********

                      8^ Chép theo đoạn trích in trong Việt Sử tân biên (quyển 4), tr. 245-246. Theo Thiên Nam nhân vật chí, bà bị xử lăng trì, thi hài bị thiêu rụi… Tác giả Đặng Duy Phúc trong sách Việt Nam anh kiệt (Nxb Hà Nội, năm 2004) cho biết thêm chi tiết: Khi voi đưa chân toan chà đạp, bà đã thét lên một tiếng như sấm dậy khiến voi thất kinh phải thối lui, không chịu theo sự điều khiển của quản tượng. Cuối cùng, vua Nguyễn lệnh cho dùng hình phạt: cột bà vào trụ sắt, lấy vải nhúng sáp nóng quấn khắp người bà rồi đốt cháy một cách man rợ…

                    • #55761

                      Trích tài liệu của giáo sĩ De La Bissachère :

                      Đứa con gái trẻ của bà (Bùi Thị Xuân) bị lột hết y phục. Một thớt voi từ từ tiến đến. Cô gái biến sắc rồi mặt trắng bệch như tờ giấy. Nàng ngoảnh nhìn mẹ, kêu thất thanh. Bà Xuân nghiêm mặt trách : Con phải chết anh dũng để xứng đáng là con của ta!…Đến lượt bà, nhờ lớp vải ở bên trong quấn kín thân thể, nên tránh khỏi sự lõa lồ. Và bà rất bình thản bước lại trước đầu voi hét một tiếng thật lớn khiến voi giật mình lùi lại. Bọn lính phải vội vàng bắn hỏa pháo,đâm cây nhọn sau đít con vật để nó trở nên hung tợn, chạy bổ tới, giơ vòi quấn lấy bà tung lên trời…Nhưng trái với lệ thường, nó không chà đạp phạm nhân như mọi bận mà bỏ chạy vòng quanh pháp trường, rống lên những tiếng đầy sợ hãi khiến hàng vạn người xem hoảng hốt theo…[8]

                      Voilà le travail ! Les écrits de Mgr De La Bissachère ont été scannés en texte et en PDF, c’est très intéressant !

                      La relation sur le Tonkin et la Cochinchine : La Bissachère, Pierre Jacques Lemonnier de, 1764-1830 : Free Download & Streaming : Internet Archive
                      En PDF (8 méga) : http://archive.org/download/larelationsurlet00labi/larelationsurlet00labi.pdf

                      En texte brut (très leger mais le logiciel se trompe un peu):
                      Full text of « La relation sur le Tonkin et la Cochinchine »

                      Quant au fameux général Thien-phô estimé et
                      regretté de sa famille, et de tous ceux qui le con-
                      noissaient, il fit un acte de piété filiale, la veille ou
                      le jour même de sa mort, il réussit à faire représenter
                      au roy que sa mère âgée d’environ 80 ans ne pouvait
                      plus, sous aucun rapport nuire à l’Etat, qu’il deman-
                      dait pour elle la vie qu’elle devait perdre a cause de
                      lui et il obtint sa demande ; pour lui, il fut simple-
                      ment décollé ; il avait une fille de quatorze à 15 ans
                      douée de tous les agréments de son sexe, lorsqu’elle
                      vit que l’éléphant d’une immense grosseur

                      s’approchait d’elle pour la jetter en l’air, elle jetta
                      un cri perçant et désolant vers sa mère en lui disant :
                      ah, maman sauvez-moi,
                      sa mère qui était celle qui avait commandé l’armée lui répondit
                      « Comment veux-tu que je te sauve quant je ne puis me
                      « sauver moi-même, et tu dois préférer de mourir avec ton
                      « père et ta famille que de vivre avec cette sorte de
                      « gens-la… »
                      Plusieurs spectateurs auraient voulu
                      la sauver et détournèrent la vue lorsque l’éléphant
                      excité l’enleva et la jetta en l’air en la recevant sur
                      ses dents par deux fois.

                      Quand le moment du supplice de l’héroïne
                      ( Il s’agit de Bùi-thi-Xuân, épouse du général Trân-quang-
                      Diêu
                      )
                      ou de la femme du Général Thien-pho fut venu, elle
                      s’avança fièrement vers l’éléphant pour l’agacer et
                      lors qu’elle en fut près on lui cria de se mettre à
                      genoux afin que l’animal pût mieux la saisir, mais
                      elle n’en fit rien, elle continua de marcher jusqu’à
                      lui ; on raconte même que malgré que l’animal fut

                      SUR LE TONKIN ET LA COCHINCHINE 121

                      vivement excité, il fallut le forcer en quelque façon
                      de la jetter en l’air, comme s’il l’eut encore reconnue
                      pour une de ses anciennes maîtresses ; avant son
                      supplice, cette femme courageuse avait fait apporter
                      dans sa prison plusieurs pièces de soieries
                      dont elle s’était fortement entourée les jambes et
                      les cuisses et toutes les parties de son corps, jusqu’à
                      l’estomac par dessous ses habits, elle voulut par là
                      éviter la nudité à laquelle les femmes sont exposées
                      dans ce genre de supplice.

                      Les exécuteurs pour avoir dit-on son courage,
                      mangèrent son cœur son foie, ses poumons et ses
                      bras potelés, elle avait causé tant de peur aux soldats
                      et même à leur Chef à l’escalade de la muraille qu’on
                      livra ses membres à la voracité de ces cannibales.
                      Au Tonquin, la chair humaine se mange crue en
                      buvant du vin (mais on n’en mange que dans
                      de semblables occasions).

                      On dit qu’il ny eut que cette courageuse femme
                      son mari et le frère cadet du roy Tay-son qui aux
                      approches de la mort ne changèrent pas de figure
                      — tous les autres étaient pâles et tremblants. .

                      Le gouverneur de la province de Xu-nghé un des
                      premiers en grade fut haché en mille pièces parce
                      que c’était celui qu’on haïssait le plus de tous, c’est
                      ce même mandarin qui m’a fait chercher plus de
                      sept ans, il avait juré ma perte et désirait me prendre
                      surtout sachant que j’étais dans sa province.

                      …une femme forte nommée Thien-pho *1 qui entreprit
                      de rétablir les affaires des tay-sons, eut été fidèle-
                      ment secondée. Cette héroïne força en quelque
                      façon le jeune roy Cants-Thinh à reprendre courage
                      et se fit charger par lui de lui lever une armée ;

                      1. Il s’agit de Bùi-thi-Xuân, épouse du général Trân-quang-
                      Diêu,
                      qui avait longtemps tenu en échec les troupes royales dans
                      la province de Qui-nhon. Son courage était devenu légendaire
                      et elle était célébrée par les Annamites sous le nom de Thiêu-pho,
                      qui était un titre dont son mari était revêtu ; on s’explique ainsi
                      le nom que lui donne L. B., u étant pris pour n. Comparer ce
                      qui se trouve dans MN, au sujet de cette héroïne ; le récit de
                      L. B. est suivi assez fidèlement. II, p. 183, 184.

                      2. Les pages 71 à 77 du ms. jusqu’à ce point forment la matière
                      du chapitre II de S. C, intitulé : Invasion de la Cochinchine par
                      le jeune prince. Fuite du roi Tay-Son (p. 232-235). Le texte
                      imprimé n’offre guère ici que des différences de forme avec le
                      texte manuscrit.

                      110 RELATION DE M. DE LA BISSACHÈRE

                      elle ressembla en deux mois et demi environ
                      300.000 combattans ^1 elle voulut que le jeune roy
                      encourageât les troupes par sa présence, fit nommer
                      pour la forme un généralissisme, mais [78] de fait
                      elle fut l’âme de toute cette expédition, et dirigea
                      toutes les opérations militaires ; elle conduisit cette
                      armée jusqu’à la muraille qui defend la Cochinchine
                      du Tonquin et en fit livrer l’assaut pendant deux
                      jours de suite. Le nouveau conquérant qui était du
                      côté opposé se défendait de son mieux, mais avec
                      l’aide des Eléphans, des Soldats qui creusoient la
                      terre au pied de cette même muraille, y eurent
                      bientôt fait de grandes brèches en plusieurs endroits s soins auroient été inutiles si
                      une femme forte nommée Thien-pho ^ qui entreprit
                      de rétablir les affaires des tay-sons, eut été fidèle-
                      ment secondée ^. Cette héroïne força en quelque
                      façon le jeune roy Cants-Thinh à reprendre courage
                      et se fit charger par lui de lui lever une armée ;

                      il abandonne ses éléphans… ». Il a tout simplement supprimé
                      la difficulté. On pourrait interpréter « hors » par « à moins que »
                      et le membre de phrase signifierait : à moins qu’on ne le prît
                      pour être apporté à son ennemi.

                      1. Il s’agit de Bùi-thi-Xuân, épouse du général Trân-quang-
                      Diêu, qui avait longtemps tenu en échec les troupes royales dans
                      la province de Qui-nhon. Son courage était devenu légendaire
                      et elle était célébrée par les Annamites sous le nom de Thiêu-pho,
                      qui était un titre dont son mari était revêtu ; on s’explique ainsi
                      le nom que lui donne L. B., u étant pris pour n. Comparer ce
                      qui se trouve dans MN, au sujet de cette héroïne ; le récit de
                      L. B. est suivi assez fidèlement. II, p. 183, 184.

                      2. Les pages 71 à 77 du ms. jusqu’à ce point forment la matière
                      du chapitre II de S. C, intitulé : Invasion de la Cochinchine par
                      le jeune prince. Fuite du roi Tay-Son (p. 232-235). Le texte
                      imprimé n’offre guère ici que des différences de forme avec le
                      texte manuscrit.

                      110 RELATION DE M. DE LA BISSACHÈRE

                      elle ressembla en deux mois et demi environ
                      300.000 combattans ^5 elle voulut que le jeune roy
                      encourageât les troupes par sa présence, fit nommer
                      pour la forme un généralissisme, mais [78] de fait
                      elle fut l’âme de toute cette expédition, et dirigea
                      toutes les opérations inilitaires ; elle conduisit cette
                      armée jusqu’à la muraille qui defîend la Cochinchine
                      du Tonquin et en fit livrer l’assaut pendant deux
                      jours de suite. Le nouveau conquérant qui était du
                      côté opposé se défendait de son mieux, mais avec
                      l’aide des Eléphans, des Soldats qui creusoient la
                      terre au pied de cette même muraille, y eurent
                      bientôt fait de grandes brèches en plusieurs endroits
                      de sorte que ceux qui la défendoient se voyant sur
                      le point d’être forcés, songeaient à la retraite ; mais
                      Dieu pour punir les tay-sons qui persécu [130 /7P]
                      toient encore la religion (a) permit que leur défaut
                      de marine, joint à la trahison d’un commandant de

                      (a) Les tay-sons se sont toujours opposés à ce que leurs sujets
                      changeassent de religion, ils faisaient périr les missionnaires (R.).
                      La Bissachère, qui habitait une région au pouvoir des Tây-son,
                      eut, comme on le sait, beaucoup à souffrir des persécutions
                      contre les chrétiens.

                      1. Les ouvrages historiques annamites ne parlent que de
                      5.000 hommes qu’elle apporta à Quang-Toan (Canh-thinh),
                      lequel disposait de 30.000 hommes levés au Tonkin et dans les
                      provinces du Nord-Annam. L’erreur sur le chiffre de ses soldats
                      ne doit pas être attribuée à L. B. ; le missionnaire reproduit
                      probablement les données d’une poésie populaiie composée sur
                      l’héroïne qui en inspira plusieurs, — et l’on sait que les auteurs
                      de productions de ce genre se laissent volontiers entraîner à
                      l’exagération.

                      SUR LE TONKIN ET LA COCHINCHINE 111

                      troupes qui était le plus avancé, ruinât les affaires
                      des tay-sons au moment où tout paraissait leur
                      assurer la victoire ; la nouvelle amazone, avec sa
                      garde pressait les corps des troupes les plus avancés
                      l’épée dans les reins d’escalader le mur, les assiégés
                      ou plutôt ceux qui le défendoient faisaient sur ceux
                      qui se présentoient des décharges de mousqueterie,
                      qui tuaient beaucoup de monde. Le commandant
                      des tay-sons le plus près de la tranchée [80] regardant
                      la mort comme inévitable fit signe aux ennemis,
                      qu’il se rendait prisonnier, mit bas les armes moyen-
                      nant quoi il eut la liberté de passer de l’autre côté,
                      avec huit à neuf cents hommes qu’il commandait ;
                      cet incident releva le courage du conquérant, quoique
                      dans le fond de son âme, il tremblât. Il affecta de
                      la bravoure et fit ouvrir une des portes de la muraille
                      et envoya un petit détachement comme pour inviter
                      les soldats des tay-sons à passer de son côté.

                      Pendant ce tems, notre guerrière n’avait pas perdu
                      la tête, elle fit promptement avancer un autre corps
                      de troupe pour [131/81] remplacer ceux qui avaient
                      si lâchement abandonné leur poste et continuer
                      l’attaque ; si elle eut encore continué deux heures,
                      il n’y a pas de doute qu’elle ne se fut rendue maî-
                      tresse de ce poste important, mais le jeune Roy
                      actuel de Cochinchine donna ordre à ses vaisseaux
                      de faire mine de débarquer du monde derrière l’armée
                      assaillante des tay-sons pour leur couper la retraite ;
                      ce mouvement exécuté et le jeune prince tay-son
                      en ayant eu connaissance, fit donner ordre à ses
                      troupes de faire retraite d’après l’avis de son gêné-

                      112 RELATION DE M. DE LA BISSACHÈRE

                      ralissime. Il avait déjà même fait une lieue et demie
                      de chemin sans que la [82] générale Thien-pho en
                      fut instruite, elle continuait à donner ses ordres
                      pour presser l’escalade et était au moment de l’exé-
                      cuter ce qui aurait décidé la victoire en sa faveur,
                      mais les troupes ayant appris la retraite du jeune
                      tay-son perdirent courage et firent dire à la comman-
                      dante qu’elles vouloient aussi se retirer ce qu’elles
                      commencèrent à effectuer. La valeureuse comman-
                      dante se dépitant de ce que la victoire lui échappait
                      ainsi des mains fit sa retraite bien malgré elle, dès
                      ce moment les troupes ne gardèrent plus d’ordre
                      dans leurs rangs et se débandèrent en jettant leurs
                      armes [83] pour fuir plus vite ; les Commandans
                      craignant que le peuple et les soldats ne les maltrai-
                      tassent se déguisèrent et abandonnèrent tous leurs
                      bagages, il n’y eut que la nouvelle amazone qui
                      conserva sa garde et rejoignit le jeune roy de son
                      parti, qu’elle reconduisit à la capitale du Tonquin.
                      Si le vainqueur se fut mis de suite à la poursuite
                      des fuyards il se fut emparé de ce royaume huit à
                      neuf mois plutôt (sic), mais il tremblait encore au
                      seul nom du mari de la femme qui venait de le
                      serrer de si près ; ce général était resté dans les pro-
                      vinces les plus reculées de la haute Cochinchine
                      avec [84] des forces capables de vaincre par terre
                      trois armées comme celle qui avait gagné la bataille,
                      mais il manquait de vaisseaux, et il était dans des
                      provinces dont une armée ne pouvait sortir que
                      difficilement et en passant par des défilés dangereux
                      et fortifiés par l’art et la nature et que le jeune roy

                      SUR LE TONKIN ET LA COCHINCHINE 113

                      vainqueur ne manqua pas d’envoyer occuper par
                      ses troupes. Ce général tay-son (qu’on eut regardé
                      comme un grand homme, même en Europe (a)) ne
                      pouvant forcer les défilés se disposait à aller sur les
                      barques du pays prendre la ville de Dou-nai et il
                      l’eut exécuté en l’absence [132/85] du vainqueur,
                      comme précédemment celui-cy avait repris sur lui
                      la ville de Qui-phû ^, mais la nouvelle qu’il reçut
                      par un bateau que lui envoya sa femme la comman-
                      dante de l’armée du mauvais état des affaires, lui
                      fit changer de dessein ; il s’achemina par le royaume
                      des Laos, et vit périr son armée en route, soit par
                      la faim, soit pour avoir bu de l’eau des puits et des
                      ruisseaux empoisonnés par les sauvages (b). Il ne
                      put arriver aux déserts de la province de Xû-nghé
                      que deux jours après la [86] prise de la capitale du

                      (a) Il faudrait en dire la raison (R.).

                      (b) Probablement les habitans de ces montagnes ne sont pas
                      aussi civilisés que les Tonquinois, ce qui fait qu’on les regarde
                      comme saui^ages • ils ont d’ailleurs consente leur indépendance

                      (R.).

                      1. S. C. : « dans l’absence du conquérant, il eût exécuté cette
                      entreprise comme précédemment il avait repris sur lui la ville
                      de Qui-Phû. » C’est le contraire de ce que dit L. B. En fait, Dieu
                      ayant enlevé Qui-nhon en 1801 et se l’étant laissé reprendre en
                      1802, — on peut, suivant l’époque considérée, admettre que les
                      royaux ou les Tây-son ont eu le dessus. Mais il est clair que le
                      narrateur fait ici allusion au dernier événement en date ; c’est
                      en 1802 que Dieu, à bout de ressources dans la ville assiégée,
                      avait quitté Qui-nhon à la faveur d’une nuit obscure et avait
                      réussi à s’engager, avec une partie de la garnison, dans les routes
                      des montagnes où les royaux ne le poursuivirent pas.

                      S. C. a donc eu tort de changer le texte de L. B.

                      8

                      114 RELATION DE M. DE LA BISSACHÈRE

                      Tonquin ^ ; quoiqu’il n’eut plus qu’une centaine
                      d’hommes montés sur des éléphans mourans de
                      faim et de fatigue, si il fut arrivé un peu plus tôt,
                      la conquête du Tonquin aurait peut-être encore
                      échappé au vainqueur, tant la réputation de ce
                      général était grande et capable de rétablir les
                      affaires ; sa femme qui vint le trouver lui ayant
                      appris les nouvelles pertes des tay-sons, il voulut
                      prendre la route qu’il avait prise par le désert, monté
                      avec sa femme sur le même éléphant. Les troupes
                      que le vainqueur dépêcha pour le poursuivre le
                      joignirent au [133/^7] désert de la province de
                      Xu-thanh et les soldats craignant que si ils vouloient
                      le prendre par force, il ne fit une longue résistance
                      et ne vendit chèrement sa vie, usèrent d’artifice
                      et se déguisèrent en paysans et furent à sa rencontre
                      comme pour lui porter les vivres dont il avait grand
                      besoin ; de cette manière ils se saisirent de lui et de
                      sa femme, sans qu’il eut à opposer la moindre résis-
                      tance. Cette prise fut la fin de l’expédition et assura
                      au vainqueur la conquête du reste du royaume, qui
                      se fit sans la plus petite opposition ^, de la part des
                      gouverneurs qui abandonnèrent les places à son [88]
                      armée ; le peuple et les soldats prenoient tous les

                      1. En fait, il fut pris dans le Thanh-hoa par l’armée royale
                      conquérant le Tonkin, au commencement du mois de juillet
                      (1802). La ville de Hanoi ne fut conquise que quelques jours
                      plus tard.

                      2. C’est ici que finit le chapitre III de S. C. intitulé : Femme
                      héroïque, dont le courage rétablit les affaires des Tay-Son. Trahison
                      qui les ruine entièrement. Le chapitre suivant, — intitulé : Usage
                      que Vempereur Gia-Long fait de sa victoire. Commencement d’op-

                      SUR LE TONKIN ET LA COCHLNCHINE 115

                      grands mandarins et les conduisoient au nouveau
                      maitre comme on amène des bœufs et des cochons
                      pour en faire présent ; on apportait aussi les piques,
                      les fusils et les sabres des vaincus qu’on avait
                      ramassés par charges, dans les campagnes. Cela
                      donna occasion aux mandarins vainqueurs de vexer
                      les peuples, par ce qu’on ne présentait que peu de
                      sabres dont la poignée était garnie en or et le fourreau
                      couvert d’argent ; on amenait aussi des chevaux
                      mais sans selles, ou avec des selles garnies de cuivre
                      ou tout [134 /5P] au plus en argent. En conséquence
                      on eut ordre de rendre tout ce qu’on avait trouvé
                      et on fit des perquisitions sévères à ce sujet, la
                      jalousie donna lieu à des accusations, et il y eut des
                      particuliers ruinés et rudement frappés pour avoir
                      brisé un sabre ; il y eut aussi des villages obligés de
                      payer la valeur de 2 à 3.000 piastres pour une selle
                      de cheval garnie en or, ou en airain noir (a) qu’on
                      avait dérobé. Ce fut là le prélude des mécontente-
                      mens contre le nouveau Gouvernement.

                      [90] Le Conquérant arrivé à la ville Capitale et

                      (a) Vairain noir dont parle ici M^ de la Bissachère, est un
                      métal fort dur que les Cochincliinois estiment beaucoup, ce métal
                      se vend dans la proportion avec Vor comme 7 : 12 un peu plus de
                      la moitié. J’ai tout lieu de croire que c’est de la platine (R.)- S. C.
                      fait platine du genre masculin dans son livre.

                      pression — débute par quelques lignes qui sont de S. C. : géné-
                      ralités sur le triomphe de Gia-long. Il reprend ensuite le texte
                      de L. B. qu’il reproduit pendant deux pages (242, 243) avec
                      d’assez nombreux changements ; il passe ensuite de la page 91
                      du manuscrit à la page 106.

                      116 RELATION DE M. DE LA BISSACHÈRE

                      Royale du Tonquin des gens de la province de Xu-

                      bac vinrent lui amener le jeune roy tay-son Canh- !
                      thinh avec son frère cadet, le frère aine qui avait
                      été nommé par la courageuse amazone généralissime
                      et dont j’ai parlé plus haut s’étant pendu à la selle
                      de son éléphant ^ pour ne pas tomber en vie entre
                      les mains du vainqueur ; peu de tems après arri-
                      vèrent les députés des différentes provinces soumises
                      qui vinrent présenter leurs hommages à leur nou-
                      veau souverain. Ils auroient bien désiré qu’il se
                      contenta (sic) de prendre le titre et l’autorité de
                      [135 /9i] Maire du Palais et leur donnât un Roy de
                      la famille Lé mais ils ne laissèrent pas par flatterie
                      de lui donner d’avance le titre ^ ; il assigna ensuite
                      de nouveaux gouverneurs à chaque province et la
                      Conquête du Tonquin fut terminée.

                      Quelques mois après arrivèrent les mandarins
                      Chinois qui de la part de l’Empereur de ce pays lui
                      donnèrent l’institution royale, cela fait le nouveau
                      roy retourna dans ses Etats de Cochinchine, emme-
                      nant avec lui le jeune roy tay-son, ainsi que les
                      autres prisonniers de distinction ; ils étoient tous
                      enchaînés, mais légèrement, et portés dans des cages
                      dorées ou vernissées en [92] rouge selon le grade ou
                      la réputation de chacun. Il ne pouvait s’empêcher de
                      témoigner l’estime toute particulière qu’il avait

                      1. « De son cheval », dil S. C. (p. 242), — ce qui est peu vrai-
                      semblable.

                      2. S. C. place ici une page qui se trouve p. 108 et 109
                      du manuscrit ; il reprend ensuite la page 91 où il l’avait
                      laissée.

                      SUR LE TONKIN ET LA COCHINCHINE 117

                      pour le général Thien-pho ^, il le fit sonder désirant
                      se l’attacher, mais celui-cy répondit avec grandeur
                      « que le roy pourrait user comme bon lui semblerait
                      « de la victoire qu’il tenait plutôt du Ciel que de ses
                      « talens militaires, que pour lui comme mandarin,
                      « il ne servirait pas deux maîtres, il ajoutait que
                      « s’il lui faisait grâce de la vie comme lui-même en
                      « avait usé à l’égard de la garnison de la ville de
                      « Qui-phû, il désirait mener une vie privée payant
                      « tribut avec le revenu de son jardin qu’il se ferait
                      « un [136/93] plaisir de cultiver lui-même ; il finis-
                      « sait par dire, que si son existence pouvait donner la
                      « moindre inquiétude au Roy il saurait mourir,
                      « comme il avait vécu avec honneur espérant un
                      « sort favorable dans le lieu où les morts sont récom-
                      « pensés de leurs bonnes actions.

                      Le Roy Gia-long étant arrivé à la Capitale de
                      la Cochinchine s’y reposa pendant deux mois ou
                      environ. Ensuite il s’occupa du supplice de ses pri-
                      sonniers (un de mes gens que j’avais envoyé à la
                      cour, pour m’obtenir une permission du roy et qui
                      fut porté sur la liste de ceux qui pouvoient entrer

                      1. C’est bien du général qu’il s’agit et non de sa femme ; —
                      Trân-quang-Diêu est nommé par l’un de ses titres qui servait
                      aussi à désigner sa femme. MN. (II, p. 182, 183) dit de ce général
                      qu’il était « le plus grand homme de guerre qui jamais eut paru
                      dans ces contrées, et aussi supérieur à ses compatriotes par
                      l’élévation de son âme, que par ses talens militaires ».

                      2. Ici débute le chapitre V de S. C. intitulé : Supplice des
                      prisonniers ; le manuscrit est ensuite suivi jusqu’à la fin du récit,
                      soit à la page 105 du manuscrit ; des changements dans la forme
                      seulement et une interversion à la p. 100.

                      8.

                      118 RELATION DE M. DE LA BISSACHÈRE

                      au palais et se tenir devant Sa Majesté pendant un
                      mois, se trouva de [94] service le jour de l’exécution,
                      et il la vit tout entière depuis le commencement
                      jusqu’à la fin. A son retour il m’en a fait le récit,
                      je ne puis m’en rappeler aujourd’hui toutes les cir-
                      constances qui d’ailleurs sont extrêmement dégoû-
                      tantes, je ne rapporterai que ce dont je me souviens,
                      ou ce qui m’a frappé le plus du récit qui m’en a été
                      fait et qui depuis a été publique (sic) dans tous les
                      états du roy de Cochinchine ^.

                      Pour commencer par ce qui regarde le jeune roy
                      tay-son on le rendit témoin d’un spectacle bien
                      douloureux, les cadavres de son père et de sa mère,
                      morts depuis dix à douze ans aussi bien que ceux
                      [131/95] de ses proches parents furent exhumés,
                      on rajusta les os du roy Quang-trung ^ son père et
                      de sa mère, morts depuis dix ans comme je l’ai dit
                      et ils furent tous décollés pour la forme, afin de
                      leur donner une note d’infamie, et principalement
                      pour ôter à ces os, selon la croyance du pays la plus
                      superstitieuse la vertu de porter bonheur à ses
                      descendans ; ensuite on réunit tous les os des tay-
                      sons dans un grand panier où les soldats dévoient

                      1. MN. se contente de résumer (II, p. 193-195) tout ce long
                      récit des supplices infligés pour Gia-long aux princes tây-son
                      et à leurs oiïiciers ; S. C. le reproduit sans grands changements
                      dans son chapitre V (p, 245-250).

                      2. Quang-Tsung, écrit S. C. Le troisième des Tay-son, Nguyên
                      Van-Huê, avait pris le litre de période de quang-trung après
                      s’être rendu maître du Tonkin en 1788 ; il était mort au mois
                      de novembre 1792.

                      SUR LE TONKIN ET LA COCHINCHINE 119

                      aller uriner, après quoi on les réduisit en poudre
                      que l’on mit dans un autre panier qui fut placé à
                      la vue du jeune roy tay-son, pour le chagriner.
                      On lui servit alors un repas assez somptueux [96]
                      comme on l’observe dans ce pays à l’égard des cri-
                      minels qu’on va exécuter, son frère cadet qui était
                      plus brave que le roy, l’ayant vu manger lui en fit
                      le reproche, et parce que la table qu’on lui apporta
                      toute servie selon l’usage avait les marques distinc-
                      tives de la royauté , il dit « qu’on ne manquait pas
                      « de table dans sa famille, et qu’il ne devait pas
                      « manger sur une table d’emprunt » ; après le repas
                      on lui mit un bâillon à la bouche ainsi qu’à plusieurs
                      autres, parce qu’on craignait qu’ils ne fissent des
                      imprécations contre le nouveau roy, ensuite on lui
                      attacha les pieds et les mains à quatre éléphans
                      pour être écartelé ; un éléphant lui avait déjà arraché
                      une cuisse avec les nerfs, qu’il put encore tourner la
                      tête vers le panier qui contenoit les os de ses parents.
                      Les exécuteurs à l’aide d’un instrument duquel on
                      n’a pas d’idée en Europe, séparèrent en quatre les
                      parties, qui étaient encore unies entre elles, ce qui
                      joint à la cuisse déjà divisée, forma cinq morceaux
                      de chair, on les exposa aux cinq marchés de la ville
                      les plus fréquentés chacun sur un poteau fort élevé ;
                      ils furent gardés jours et nuits et on menaça de
                      grandes peines ceux qui les laisseraient dérober ;

                      1. « pour lui rendre ce spectacle plus déchirant », corrige S. C.
                      (p. 246).

                      2. « les marques du nouveau roi », dit avec assez de bonheur
                      S. C, car L. B. manque ici de clarté.

                      120 RELATION DE M. DE LA BISSACHÈRE

                      il fallut attendre qu’ils fussent pourris ou [98] mangés
                      par les corbeaux.

                      Quant au fameux général Thien-phô estimé et
                      regretté de sa famille, et de tous ceux qui le con-
                      noissoient, il fit un acte de piété filiale, la veille ou
                      le jour même de sa mort, il réussit à faire représenter
                      au roy que sa mère âgée d’environ 80 ans ne pouvait
                      plus, sous aucun rapport nuire à l’Etat, qu’il deman-
                      dait pour elle la vie qu’elle devait perdre a cause de
                      lui et il obtint sa demande ; pour lui, il fut simple-
                      ment décollé ; il avait une fille de quatorze à 15 ans
                      douée de tous les agréments de son sexe, lorsqu’elle
                      vit que [139/99] l’éléphant d’une immense grosseur
                      s’approchait d’elle pour la jetter en l’air, elle jetta
                      un cri perçant et désolant vers sa mère en lui disant :
                      ah, maman sauvez-moi, sa mère qui était celle qui
                      avait commandé l’armée lui répondit « Comment
                      « veux-tu que je te sauve quant je ne puis me sauver
                      « moi-même, et tu dois préférer de mourir avec ton
                      « père et ta famille que de vivre avec cette sorte de
                      « gens-la… » Plusieurs spectateurs auroient voulu
                      la sauver et détournèrent la vue lorsque l’éléphant
                      excité l’enleva et la jetta en l’air en la recevant sur
                      ses dents par deux fois.

                      Quand le moment du [100] supplice de l’héroïne
                      ou de la femme du Général Thien-pho fut venu elle
                      s’avança fièrement vers l’éléphant pour l’agacer et
                      lors qu’elle en fut près on lui cria de se mettre à
                      genoux afin que l’animal pût mieux la saisir, mais
                      elle n’en fit rien, elle continua de marcher jusqu’à
                      lui ; on raconte même que malgré que l’animal fut

                      SUR LE TONKIN ET LA COCHINCHINE 121

                      vivement excité, il fallut le forcer en quelque façon
                      de la jetter en l’air, comme s’il l’eut encore reconnue
                      pour une de ses anciennes maîtresses ; avant son
                      supplice, cette femme courageuse avait fait apporter
                      dans sa prison plusieurs pièces de soieries [1^0/ 101]
                      dont elle s’était fortement entourée les jambes et
                      les cuisses et toutes les parties de son corps, jusqu’à
                      l’estomac par dessous ses habits, elle voulut par là
                      éviter la nudité à laquelle les femmes sont exposées
                      dans ce genre de supplice.

                      Les exécuteurs pour avoir dit-on son courage,
                      mangèrent son cœur son foie, ses poumons et ses
                      bras potelés, elle avait causé tant de peur aux soldats
                      et même à leur Chef à l’escalade de la muraille qu’on
                      livra ses membres à la voracité de ces cannibales.
                      Au Tonquin, la chair humaine se mange crue en
                      buvant du vin (mais on n’en mange que [102] dans
                      de semblables occasions).

                      On dit qu’il ny eut que cette courageuse femme
                      son mari et le frère cadet du roy tay-son qui aux
                      approches de la mort ne changèrent pas de figure
                      — tous les autres étoient pâles et tremblants. .

                      Le gouverneur de la province de Xu-nghé un des
                      premiers en grade fut haché en mille pièces parce
                      que c’était celui qu’on haissait le plus de tous, c’est
                      ce même mandarin qui m’a fait chercher plus de
                      sept ans, il avait juré ma perte et désirait me prendre
                      surtout sachant que j’étais dans sa province. Il
                      avait fait brûler à petit feu le doigt index
                      de la main à un cochinchinois chrétien et à sa fille
                      pour les forcer d’avouer que j’étais dans leur village

                      122 RELATION DE M. DE LA BISSACHÈRE

                      ce qui était efîectivement vrai. Cet événement eut
                      lieu quelques mois avant la conquête du Tonquin,
                      par le roy, il avait aussi fait mourir plus de 10 chré-
                      tiens dans les tourmens et condamné ceux qui refu-
                      soient de fouler aux pieds le crucifix à porter pendant
                      dix ans une chaine au col et à nettoyer les écuries
                      des éléphans de son palais ; il semble que c’est parce
                      qu’il persécuta la religion d’une manière si atroce
                      que Dieu permit qu’il fut plus mal traité [104] que
                      les autres qui furent simplement décollés, seulement
                      après leur supplice on coupa les cadavres, les uns
                      en dix morceaux, les autres en quatre, ou cinq selon
                      le caprice des gardes du roy ; on rendit les corps de
                      quelques-uns à leurs femmes, qui auparavant d’avoir
                      cette faveur avaient fait des présens au premier
                      Général du roy actuel ; pour ceux qui avoient été
                      mutilés on mêla ensemble tous les lambeaux de
                      chair et on en fit deux monceaux considérables en
                      sorte qu’on ne pouvait plus reconnoître les membres
                      de personne, le lendemain on les transporta par
                      charges d’hommes en un lieu éloigné et où on les
                      laissa à la voirie.

                      de sorte que ceux qui la défendoient se voyant sur
                      le point d’être forcés, songeaient à la retraite ; mais
                      Dieu pour punir les tay-sons qui persécu [130 /7P]
                      toient encore la religion (a) permit que leur défaut
                      de marine, joint à la trahison d’un commandant de

                      (a) Les tay-sons se sont toujours opposés à ce que leurs sujets
                      changeassent de religion, ils faisaient périr les missionnaires (R.).
                      La Bissachère, qui habitait une région au pouvoir des Tây-son,
                      eut, comme on le sait, beaucoup à souffrir des persécutions
                      contre les chrétiens.

                      1. Les ouvrages historiques annamites ne parlent que de
                      5.000 hommes qu’elle apporta à Quang-Toan (Canh-thinh),
                      lequel disposait de 30.000 hommes levés au Tonkin et dans les
                      provinces du Nord-Annam. L’erreur sur le chiffre de ses soldats
                      ne doit pas être attribuée à L. B. ; le missionnaire reproduit
                      probablement les données d’une poésie populaire composée sur
                      l’héroïne qui en inspira plusieurs, — et l’on sait que les auteurs
                      de productions de ce genre se laissent volontiers entraîner à
                      l’exagération.

                      SUR LE TONKIN ET LA COCHINCHINE 111

                      troupes qui était le plus avancé, ruinât les affaires
                      des tay-sons au moment où tout paraissait leur
                      assurer la victoire ; la nouvelle amazone, avec sa
                      garde pressait les corps des troupes les plus avancés
                      l’épée dans les reins d’escalader le mur, les assiégés
                      ou plutôt ceux qui le défendoient faisaient sur ceux
                      qui se présentoient des décharges de mousqueterie,
                      qui tuaient beaucoup de monde. Le commandant
                      des tay-sons le plus près de la tranchée [80] regardant
                      la mort comme inévitable fit signe aux ennemis,
                      qu’il se rendait prisonnier, mit bas les armes moyen-
                      nant quoi il eut la liberté de passer de l’autre côté,
                      avec huit à neuf cents hommes qu’il commandait ;
                      cet incident releva le courage du conquérant, quoique
                      dans le fond de son âme, il tremblât. Il affecta de
                      la bravoure et fit ouvrir une des portes de la muraille
                      et envoya un petit détachement comme pour inviter
                      les soldats des tay-sons à passer de son côté.

                      Pendant ce temps, notre guerrière n’avait pas perdu
                      la tête, elle fit promptement avancer un autre corps
                      de troupe pour [131/81] remplacer ceux qui avaient
                      si lâchement abandonné leur poste et continuer
                      l’attaque ; si elle eut encore continué deux heures,
                      il n’y a pas de doute qu’elle ne se fut rendue maî-
                      tresse de ce poste important, mais le jeune Roy
                      actuel de Cochinchine donna ordre à ses vaisseaux
                      de faire mine de débarquer du monde derrière l’armée
                      assaillante des tay-sons pour leur couper la retraite ;
                      ce mouvement exécuté et le jeune prince tay-son
                      en ayant eu connaissance, fit donner ordre à ses
                      troupes de faire retraite d’après l’avis de son gêné-

                      112 RELATION DE M. DE LA BISSACHÈRE

                      ralissime. Il avait déjà même fait une lieue et demie
                      de chemin sans que la [82] générale Thien-pho en
                      fut instruite, elle continuait à donner ses ordres
                      pour presser l’escalade et était au moment de l’exé-
                      cuter ce qui aurait décidé la victoire en sa faveur,
                      mais les troupes ayant appris la retraite du jeune
                      tay-son perdirent courage et firent dire à la comman-
                      dante qu’elles vouloient aussi se retirer ce qu’elles
                      commencèrent à effectuer. La valeureuse comman-
                      dante se dépitant de ce que la victoire lui échappait
                      ainsi des mains fit sa retraite bien malgré elle, dès
                      ce moment les troupes ne gardèrent plus d’ordre
                      dans leurs rangs et se débandèrent en jettant leurs
                      armes [83] pour fuir plus vite ; les Commandans
                      craignant que le peuple et les soldats ne les maltrai-
                      tassent se déguisèrent et abandonnèrent tous leurs
                      bagages, il n’y eut que la nouvelle amazone qui
                      conserva sa garde et rejoignit le jeune roy de son
                      parti, qu’elle reconduisit à la capitale du Tonquin.
                      Si le vainqueur se fut mis de suite à la poursuite
                      des fuyards il se fut emparé de ce royaume huit à
                      neuf mois plutôt (sic), mais il tremblait encore au
                      seul nom du mari de la femme qui venait de le
                      serrer de si près ; ce général était resté dans les pro-
                      vinces les plus reculées de la haute Cochinchine
                      avec [84] des forces capables de vaincre par terre
                      trois armées comme celle qui avait gagné la bataille,
                      mais il manquait de vaisseaux, et il était dans des
                      provinces dont une armée ne pouvait sortir que
                      difficilement et en passant par des défilés dangereux
                      et fortifiés par l’art et la nature et que le jeune roy

                      SUR LE TONKIN ET LA COCHINCHINE 113

                      vainqueur ne manqua pas d’envoyer occuper par
                      ses troupes. Ce général tay-son (qu’on eut regardé
                      comme un grand homme, même en Europe (a)) ne
                      pouvant forcer les défilés se disposait à aller sur les
                      barques du pays prendre la ville de Dou-nai et il
                      l’eut exécuté en l’absence [132/85] du vainqueur,
                      comme précédemment celui-cy avait repris sur lui
                      la ville de Qui-phû ^, mais la nouvelle qu’il reçut
                      par un bateau que lui envoya sa femme la comman-
                      dante de l’armée du mauvais état des affaires, lui
                      fit changer de dessein ; il s’achemina par le royaume
                      des Laos, et vit périr son armée en route, soit par
                      la faim, soit pour avoir bu de l’eau des puits et des
                      ruisseaux empoisonnés par les sauvages (b). Il ne
                      put arriver aux déserts de la province de Xû-nghé
                      que deux jours après la [86] prise de la capitale du

                      (a) Il faudrait en dire la raison (R.).

                      (b) Probablement les habitants de ces montagnes ne sont pas
                      aussi civilisés que les Tonquinois, ce qui fait qu’on les regarde
                      comme saui^ages • ils ont d’ailleurs consente leur indépendance

                      (R.).

                      1. S. C. : « dans l’absence du conquérant, il eût exécuté cette
                      entreprise comme précédemment il avait repris sur lui la ville
                      de Qui-Phû. » C’est le contraire de ce que dit L. B. En fait, Dieu
                      ayant enlevé Qui-nhon en 1801 et se l’étant laissé reprendre en
                      1802, — on peut, suivant l’époque considérée, admettre que les
                      royaux ou les Tây-son ont eu le dessus. Mais il est clair que le
                      narrateur fait ici allusion au dernier événement en date ; c’est
                      en 1802 que Dieu, à bout de ressources dans la ville assiégée,
                      avait quitté Qui-nhon à la faveur d’une nuit obscure et avait
                      réussi à s’engager, avec une partie de la garnison, dans les routes
                      des montagnes où les royaux ne le poursuivirent pas.

                      S. C. a donc eu tort de changer le texte de L. B.

                      8

                      114 RELATION DE M. DE LA BISSACHÈRE

                      Tonquin ^ ; quoiqu’il n’eut plus qu’une centaine
                      d’hommes montés sur des éléphans mourans de
                      faim et de fatigue, si il fut arrivé un peu plus tôt,
                      la conquête du Tonquin aurait peut-être encore
                      échappé au vainqueur, tant la réputation de ce
                      général était grande et capable de rétablir les
                      affaires ; sa femme qui vint le trouver lui ayant
                      appris les nouvelles pertes des tay-sons, il voulut
                      prendre la route qu’il avait prise par le désert, monté
                      avec sa femme sur le même éléphant. Les troupes
                      que le vainqueur dépêcha pour le poursuivre le
                      joignirent au [133/^7] désert de la province de
                      Xu-thanh et les soldats craignant que si ils vouloient
                      le prendre par force, il ne fit une longue résistance
                      et ne vendit chèrement sa vie, usèrent d’artifice
                      et se déguisèrent en paysans et furent à sa rencontre
                      comme pour lui porter les vivres dont il avait grand
                      besoin ; de cette manière ils se saisirent de lui et de
                      sa femme, sans qu’il eut à opposer la moindre résis-
                      tance. Cette prise fut la fin de l’expédition et assura
                      au vainqueur la conquête du reste du royaume, qui
                      se fit sans la plus petite opposition ^, de la part des
                      gouverneurs qui abandonnèrent les places à son [88]
                      armée ; le peuple et les soldats prenoient tous les

                      1. En fait, il fut pris dans le Thanh-hoa par l’armée royale
                      conquérant le Tonkin, au commencement du mois de juillet
                      (1802). La ville de Hanoi ne fut conquise que quelques jours
                      plus tard.

                      2. C’est ici que finit le chapitre III de S. C. intitulé : Femme
                      héroïque, dont le courage rétablit les affaires des Tay-Son. Trahison
                      qui les ruine entièrement. Le chapitre suivant, — intitulé : Usage
                      que Vempereur Gia-Long fait de sa victoire. Commencement d’op-

                      SUR LE TONKIN ET LA COCHLNCHINE 115

                      grands mandarins et les conduisoient au nouveau
                      maitre comme on amène des bœufs et des cochons
                      pour en faire présent ; on apportait aussi les piques,
                      les fusils et les sabres des vaincus qu’on avait
                      ramassés par charges, dans les campagnes. Cela
                      donna occasion aux mandarins vainqueurs de vexer
                      les peuples, par ce qu’on ne présentait que peu de
                      sabres dont la poignée était garnie en or et le fourreau
                      couvert d’argent ; on amenait aussi des chevaux
                      mais sans selles, ou avec des selles garnies de cuivre
                      ou tout [134 /5P] au plus en argent. En conséquence
                      on eut ordre de rendre tout ce qu’on avait trouvé
                      et on fit des perquisitions sévères à ce sujet, la
                      jalousie donna lieu à des accusations, et il y eut des
                      particuliers ruinés et rudement frappés pour avoir
                      brisé un sabre ; il y eut aussi des villages obligés de
                      payer la valeur de 2 à 3.000 piastres pour une selle
                      de cheval garnie en or, ou en airain noir (a) qu’on
                      avait dérobé. Ce fut là le prélude des mécontente-
                      mens contre le nouveau Gouvernement.

                      [90] Le Conquérant arrivé à la ville Capitale et

                      (a) Vairain noir dont parle ici Mrg de la Bissachère, est un
                      métal fort dur que les Cochincliinois estiment beaucoup, ce métal
                      se vend dans la proportion avec l’or comme 7 : 12 un peu plus de
                      la moitié. J’ai tout lieu de croire que c’est de la platine (R.)- S. C.
                      fait platine du genre masculin dans son livre.

                      pression — débute par quelques lignes qui sont de S. C. : géné-
                      ralités sur le triomphe de Gia-long. Il reprend ensuite le texte
                      de L. B. qu’il reproduit pendant deux pages (242, 243) avec
                      d’assez nombreux changements ; il passe ensuite de la page 91
                      du manuscrit à la page 106.

                      116 RELATION DE M. DE LA BISSACHÈRE

                      Royale du Tonquin des gens de la province de Xu-

                      bac vinrent lui amener le jeune roy tay-son Canh- !
                      thinh avec son frère cadet, le frère ainé qui avait
                      été nommé par la courageuse amazone généralissime
                      et dont j’ai parlé plus haut s’étant pendu à la selle
                      de son éléphant ^1 pour ne pas tomber en vie entre
                      les mains du vainqueur ; peu de temps après arri-
                      vèrent les députés des différentes provinces soumises
                      qui vinrent présenter leurs hommages à leur nou-
                      veau souverain. Ils auroient bien désiré qu’il se
                      contenta (sic) de prendre le titre et l’autorité de
                      [135 /9i] Maire du Palais et leur donnât un Roy de
                      la famille Lé mais ils ne laissèrent pas par flatterie
                      de lui donner d’avance le titre ^ ; il assigna ensuite
                      de nouveaux gouverneurs à chaque province et la
                      Conquête du Tonquin fut terminée.

                      Quelques mois après arrivèrent les mandarins
                      Chinois qui de la part de l’Empereur de ce pays lui
                      donnèrent l’institution royale, cela fait le nouveau
                      roy retourna dans ses Etats de Cochinchine, emme-
                      nant avec lui le jeune roy tay-son, ainsi que les
                      autres prisonniers de distinction ; ils étoient tous
                      enchaînés, mais légèrement, et portés dans des cages
                      dorées ou vernissées en [92] rouge selon le grade ou
                      la réputation de chacun. Il ne pouvait s’empêcher de
                      témoigner l’estime toute particulière qu’il avait

                      1. « De son cheval », dil S. C. (p. 242), — ce qui est peu vrai-
                      semblable.

                      2. S. C. place ici une page qui se trouve p. 108 et 109
                      du manuscrit ; il reprend ensuite la page 91 où il l’avait
                      laissée.

                      SUR LE TONKIN ET LA COCHINCHINE 117

                      pour le général Thien-pho ^, il le fit sonder désirant
                      se l’attacher, mais celui-cy répondit avec grandeur
                      « que le roy pourrait user comme bon lui semblerait
                      « de la victoire qu’il tenait plutôt du Ciel que de ses
                      « talens militaires, que pour lui comme mandarin,
                      « il ne servirait pas deux maîtres, il ajoutait que
                      « s’il lui faisait grâce de la vie comme lui-même en
                      « avait usé à l’égard de la garnison de la ville de
                      « Qui-phû, il désirait mener une vie privée payant
                      « tribut avec le revenu de son jardin qu’il se ferait
                      « un [136/93] plaisir de cultiver lui-même ; il finis-
                      « sait par dire, que si son existence pouvait donner la
                      « moindre inquiétude au Roy il saurait mourir,
                      « comme il avait vécu avec honneur espérant un
                      « sort favorable dans le lieu où les morts sont récom-
                      « pensés de leurs bonnes actions.

                      Le Roy Gia-long étant arrivé ^ à la Capitale de
                      la Cochinchine s’y reposa pendant deux mois ou
                      environ. Ensuite il s’occupa du supplice de ses pri-
                      sonniers (un de mes gens que j’avais envoyé à la
                      cour, pour m’obtenir une permission du roy et qui
                      fut porté sur la liste de ceux qui pouvoient entrer

                      1. C’est bien du général qu’il s’agit et non de sa femme ; —
                      Trân-quang-Diêu est nommé par l’un de ses titres qui servait
                      aussi à désigner sa femme. MN. (II, p. 182, 183) dit de ce général
                      qu’il était « le plus grand homme cîe guerre qui jamais eut paru
                      dans ces contrées, et aussi supérieur à ses compatriotes par
                      l’élévation de son âme, que par ses talens militaires ».

                      2. Ici débute le chapitre V de S. C. intitulé : Supplice des
                      prisonniers ; le manuscrit est ensuite suivi jusqu’à la fin du récit,
                      soit à la page 105 du manuscrit ; des changements dans la forme
                      seulement et une interversion à la p. 100.

                      8.

                      118 RELATION DE M. DE LA BISSACHÈRE

                      au palais et se tenir devant Sa Majesté pendant un
                      mois, se trouva de [94] service le jour de l’exécution,
                      et il la vit tout entière depuis le commencement
                      jusqu’à la fin. A son retour il m’en a fait le récit,
                      je ne puis m’en rappeler aujourd’hui toutes les cir-
                      constances qui d’ailleurs sont extrêmement dégoû-
                      tantes, je ne rapporterai que ce dont je me souviens,
                      ou ce qui m’a frappé le plus du récit qui m’en a été
                      fait et qui depuis a été publique (sic) dans tous les
                      états du roy de Cochinchine ^.

                      Pour commencer par ce qui regarde le jeune roy
                      tay-son on le rendit témoin d’un spectacle bien
                      douloureux, les cadavres de son père et de sa mère,
                      morts depuis dix à douze ans aussi bien que ceux
                      [131/95] de ses proches parents furent exhumés,
                      on rajusta les os du roy Quang-trung ^ son père et
                      de sa mère, morts depuis dix ans comme je l’ai dit
                      et ils furent tous décollés pour la forme, afin de
                      leur donner une note d’infamie, et principalement
                      pour ôter à ces os, selon la croyance du pays la plus
                      superstitieuse la vertu de porter bonheur à ses
                      descendants ; ensuite on réunit tous les os des tay-
                      sons dans un grand panier où les soldats dévaient

                      1. MN. se contente de résumer (II, p. 193-195) tout ce long
                      récit des supplices infligés pour Gia-long aux princes tây-son
                      et à leurs oiïiciers ; S. C. le reproduit sans grands changements
                      dans son chapitre V (p, 245-250).

                      2. Quang-Tsung, écrit S. C. Le troisième des Tay-son, Nguyên
                      Van-Huê, avait pris le litre de période de quang-trung après
                      s’être rendu maître du Tonkin en 1788 ; il était mort au mois
                      de novembre 1792.

                      SUR LE TONKIN ET LA COCHINCHINE 119

                      aller uriner, après quoi on les réduisit en poudre
                      que l’on mit dans un autre panier qui fut placé à
                      la vue du jeune roy tay-son, pour le chagriner^.
                      On lui servit alors un repas assez somptueux [96]
                      comme on l’observe dans ce pays à l’égard des cri-
                      minels qu’on va exécuter, son frère cadet qui était
                      plus brave que le roy, l’ayant vu manger lui en fit
                      le reproche, et parce que la table qu’on lui apporta
                      toute servie selon l’usage avait les marques distinc-
                      tives de la royauté ^, il dit « qu’on ne manquait pas
                      « de table dans sa famille, et qu’il ne devait pas
                      « manger sur une table d’emprunt » ; après le repas
                      on lui mit un bâillon à la bouche ainsi qu’à plusieurs
                      autres, parce qu’on craignait qu’ils ne fissent des
                      imprécations contre le nouveau roy, ensuite on lui
                      attacha les pieds et les mains à quatre éléphants
                      pour être écartelé ; un éléphant lui avait déjà arraché
                      une cuisse avec les nerfs, qu’il put encore tourner la
                      tête vers le panier qui contenait les os de ses parents.
                      Les exécuteurs à l’aide d’un instrument duquel on
                      n’a pas d’idée en Europe, séparèrent en quatre les
                      parties, qui étaient encore unies entre elles, ce qui
                      joint à la cuisse déjà divisée, forma cinq morceaux
                      de chair, on les exposa aux cinq marchés de la ville
                      les plus fréquentés chacun sur un poteau fort élevé ;
                      ils furent gardés jours et nuits et on menaça de
                      grandes peines ceux qui les laisseraient dérober ;

                      1. « pour lui rendre ce spectacle plus déchirant », corrige S. C.
                      (p. 246).

                      2. « les marques du nouveau roi », dit avec assez de bonheur
                      S. C, car L. B. manque ici de clarté.

                      120 RELATION DE M. DE LA BISSACHÈRE

                      il fallut attendre qu’ils fussent pourris ou [98] mangés
                      par les corbeaux.

                      Quant au fameux général Thien-phô estimé et
                      regretté de sa famille, et de tous ceux qui le con-
                      noissoient, il fit un acte de piété filiale, la veille ou
                      le jour même de sa mort, il réussit à faire représenter
                      au roy que sa mère âgée d’environ 80 ans ne pouvait
                      plus, sous aucun rapport nuire à l’Etat, qu’il deman-
                      dait pour elle la vie qu’elle devait perdre a cause de
                      lui et il obtint sa demande ; pour lui, il fut simple-
                      ment décollé ; il avait une fille de quatorze à 15 ans
                      douée de tous les agréments de son sexe, lorsqu’elle
                      vit que [139/99] l’éléphant d’une immense grosseur
                      s’approchait d’elle pour la jetter en l’air, elle jetta
                      un cri perçant et désolant vers sa mère en lui disant :
                      ah, maman sauvez-moi, sa mère qui était celle qui
                      avait commandé l’armée lui répondit « Comment
                      « veux-tu que je te sauve quant je ne puis me sauver
                      « moi-même, et tu dois préférer de mourir avec ton
                      « père et ta famille que de vivre avec cette sorte de
                      « gens-la… » Plusieurs spectateurs auroient voulu
                      la sauver et détournèrent la vue lorsque l’éléphant
                      excité l’enleva et la jetta en l’air en la recevant sur
                      ses dents par deux fois.

                      Quand le moment du [100] supplice de l’héroïne
                      ou de la femme du Général Thien-pho fut venu elle
                      s’avança fièrement vers l’éléphant pour l’agacer et
                      lors qu’elle en fut près on lui cria de se mettre à
                      genoux afin que l’animal pût mieux la saisir, mais
                      elle n’en fit rien, elle continua de marcher jusqu’à
                      lui ; on raconte même que malgré que l’animal fut

                      SUR LE TONKIN ET LA COCHINCHINE 121

                      vivement excité, il fallut le forcer en quelque façon
                      de la jetter en l’air, comme s’il l’eut encore reconnue
                      pour une de ses anciennes maîtresses ; avant son
                      supplice, cette femme courageuse avait fait apporter
                      dans sa prison plusieurs pièces de soieries [1^0/ 101]
                      dont elle s’était fortement entourée les jambes et
                      les cuisses et toutes les parties de son corps, jusqu’à
                      l’estomac par dessous ses habits, elle voulut par là
                      éviter la nudité à laquelle les femmes sont exposées
                      dans ce genre de supplice.

                      Les exécuteurs pour avoir dit-on son courage,
                      mangèrent son cœur son foie, ses poumons et ses
                      bras potelés, elle avait causé tant de peur aux soldats
                      et même à leur Chef à l’escalade de la muraille qu’on
                      livra ses membres à la voracité de ces cannibales.
                      Au Tonquin, la chair humaine se mange crue en
                      buvant du vin (mais on n’en mange que [102] dans
                      de semblables occasions).

                      On dit qu’il ny eut que cette courageuse femme
                      son mari et le frère cadet du roy tay-son qui aux
                      approches de la mort ne changèrent pas de figure
                      — tous les autres étoient pâles et tremblants. .

                      Le gouverneur de la province de Xu-nghé un des
                      premiers en grade fut haché en mille pièces parce
                      que c’était celui qu’on baissait le plus de tous, c’est
                      ce même mandarin qui m’a fait chercher plus de
                      sept ans, il avait juré ma perte et désirait me prendre
                      surtout sachant que j’étais dans sa province. Il
                      avait fait [1^1/103] brûler à petit feu le doigt index
                      de la main à un cochinchinois chrétien et à sa fdle
                      pour les forcer d’avouer que j’étais dans leur village

                      122 RELATION DE M. DE LA BISSACHÈRE

                      ce qui était efîectivement vrai. Cet événement eut
                      lieu quelques mois avant la conquête du Tonquin,
                      par le roy, il avait aussi fait mourir plus de 10 chré-
                      tiens dans les tourmens et condamné ceux qui refu-
                      soient de fouler aux pieds le crucifix à porter pendant
                      dix ans une chaine au col et à nettoyer les écuries
                      des éléphans de son palais ; il semble que c’est parce
                      qu’il persécuta la religion d’une manière si atroce
                      que Dieu permit qu’il fut plus mal traité [104] que
                      les autres qui furent simplement décollés, seulement
                      après leur supplice on coupa les cadavres, les uns
                      en dix morceaux, les autres en quatre, ou cinq selon
                      le caprice des gardes du roy ; on rendit les corps de
                      quelques-uns à leurs femmes, qui auparavant d’avoir
                      cette faveur avaient fait des présens au premier
                      Général du roy actuel ; pour ceux qui avoient été
                      mutilés on mêla ensemble tous les lambeaux de
                      chair et on en fit deux monceaux considérables en
                      sorte qu’on ne pouvait plus reconnoître les membres
                      de personne, le lendemain on les transporta par
                      charges d’hommes en un lieu éloigné et où on les
                      laissa à la voirie.

                    • #55759

                      Uống hết gần 9 lít rượu trắng, 5 phụ nữ cao hứng rủ nhau cởi phăng áo ngoài rồi vắt lên vai, vừa hát nghêu ngao.
                      9 litres d’alcool de riz pure partagé entre 5 Vietnamiennes !
                      Après, elles ont fait le tour du village en plein soleil : Elles enlèvent leur chemise et se la mette sur l’épaule :
                      – Et alors, il fait chaud ; on fait comme les hommes

                      Et moi qui croyais que les Nordistes étaient les pires !

                    • #55752

                      maintenant que le garde spam a été enfermé, je peux remettre mon message à sa place :
                      @DédéHeo 149896 wrote:

                      khi-phu-nu-nhau.jpg
                      9 litres, 5 phu ! Elles tiennent bien !
                      Uống hết gần 9 lít rượu trắng, 5 phụ nữ cao hứng rủ nhau cởi phăng áo ngoài rồi vắt lên vai, vừa hát nghêu ngao.

                      Après avoir raporté cette histoire raconté par Nguoi Lao Dong, le journal des travailleurs, je me suis encore fais mordre par notre Rantanplan.
                      Uống hết gần 9 lít rượu trắng, 5 phụ nữ = après avoir « descendu » 9 litres d’alcool de riz blanc, 5 femmes…
                      cởi phăng áo ngoài = …tombent la chemise
                      vắt lên vai = …chemise sur l’épaule
                      vừa hát nghêu ngao. = et elles chantent à tue tête (en plein midi et en faisant le tour du village)

                      La milice leur demande :
                      – Qu’est ce que vous faites, mesdames ?
                      – On fait comme les hommes
                      (- « Nam nữ bình đẳng, đám đàn ông nhậu say cởi trần được thì tụi tui cũng cởi trần được, hà cớ gì mấy bà mắng mỏ tụi tui? »)
                      – « Nam nữ bình đẳng = – Egalité des sexes
                      « đám đàn ông nhậu say cởi trần được  » = les hommes quand ils sont saoul, ont le droit de tomber la chemise
                      « thì tụi tui cũng cởi trần được » = alors nous aussi, on a le droit de nous mettre torse nue
                       » hà cớ gì mấy bà mắng mỏ tụi tui? = Mesdames (de la milice), vous ne pouvez vraiment rien nous reprocher

                      Et moi qui croyais que les femmes du Nord, Nord-Est d’Halong city Quang Ninh étaient les pires, là c’est de Sud Sud-Ouest Vietnam ; leurs maris rasent les murs !

                      Mais il semble que les femmes du centre-sud soit pire encore :
                      tuong-1.jpg
                      Tượng Bồ tát Tara (cao 1,14 m) là tượng bằng đồng lớn nhất của nghệ thuật Chăm, thể hiện hóa thân nữ của Bồ tát Avalokitesvara. Tượng có niên đại cuối thế kỷ 9 đầu thế kỷ 10 ở Đồng Dương (Quảng Nam). Tượng khoác sarong hai lớp, từ thắt lưng dài đến mắt cá chân. Bồ tát được thể hiện đứng thẳng, hai tay đưa ra phía trước. Ngoài nét độc đáo của chiếc váy thì nét đẹp ngoại hình của nhân vật khiến cho tác phẩm này đạt đến đỉnh cao của nghệ thuật tạo hình. Đó là vẻ đẹp của người phụ nữ có ngoại hình cân đối. Tượng mình trần, cổ cao có ba ngấn đẹp, đôi vai rộng càng làm nổi bật chiếc eo thon nhỏ nâng cặp vú tròn căng đầy sức sống. Ảnh: Chammuseum.

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