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La ravissante Andrea Aybar, un amour du vietnamien

Divers Discussion Libre La ravissante Andrea Aybar, un amour du vietnamien

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    Messages
    • #140091

      Preuve que le vietnam est un pays charmant si les gens débarquent avec l’intention de ne pas rester longtemps et d’y rester en fin de compte.
      Au passage a force de partir au vietnam, je pense que je vais y rester un jour.

    • #140096

      Bonjour tout le monde,

      Cela montre bien qu’au Vietnam il fait bon vivre a condition de savoir ce que l’on veut et ce que l’on cherche en realite. Je dis cela car je m’y suis installee apres 30 annees passees en France. A part les endroits magnifiques pour touristes … la vie au quotidien n’est pas simple et cela que l’on soit etrangers de tous horizons, vietnamiens locaux ou encore viet kieus.

      Kim Sang:bye:

    • #140098

      @kimsang 136223 wrote:

      Bonjour tout le monde,

      Cela montre bien qu’au Vietnam il fait bon vivre a condition de savoir ce que l’on veut et ce que l’on cherche en realite. Je dis cela car je m’y suis installee apres 30 annees passees en France. A part les endroits magnifiques pour touristes … la vie au quotidien n’est pas simple et cela que l’on soit etrangers de tous horizons, vietnamiens locaux ou encore viet kieus.

      Kim Sang:bye:

      Bonjour Kimsang ,

      En très peu de mots , ton raccourci reflète bien mon hésitation depuis des années à sauter le pas et à m’installer définitivement au pays. Aussi je suis arrivé à un compromis, assez satisfaisant pour le moment: à savoir aller deux fois/an au VN et y rester de plus en plus longtemps. D’autant plus que possédant la nationalité, les durées de séjour ne sont plus limitées, comme avant.
      Amitiés
      Christo

    • #140101

      « D’origine espagnole, Andrea Aybar Carmona vit depuis huit ans au Vietnam et parle couramment vietnamien. Ayant décidé de prendre la nationalité vietnamienne cet été, cette collégienne rêve de devenir mannequin professionnel et de rester à vie au Vietnam.

      Du haut de ses 16 ans, Andrea Aybar Carmona vit à Hanoi depuis huit ans. Cette jeune espagnole est au collège Chu Van An et parle vietnamien comme une Hanoïenne de souche. Les nombreuses personnes ayant rencontré Andrea ont été surprises de constater son degré de maîtrise de la langue de son pays d’adoption. Face à cet étonnement, Andrea Aybar répond, tout sourire : « Car je suis Vietnamienne, moi ! ».Elle ne cache d’ailleurs pas son « bonheur de pouvoir parler correctement vietnamien », devant le regard éberlué des autres.
      Andrea Aybar est très attachée au Vietnam. Ce qui était inimaginable pour elle il y a huit ans lorsque son père a annoncé, à elle ainsi qu’à son petit frère, qu’ils allaient déménager au Vietnam. « À cette époque, nous ne connaissions rien du Vietnam. Nous nous disions : mais où se trouve ce pays, de quoi a-t-il l’air ? », raconte-t-elle. Et dix jours après y avoir posé les pieds, Andrea et son frère ont demandé à leur père de rester au Vietnam, « pays sympathique », qualifie-t-elle.

      Le vietnamien est venu à cette jeune Espagnole de manière naturelle. Elle ne se souvient plus comment elle a appris cette langue, elle sait juste qu’elle n’a pas eu besoin de dictionnaire. Elle a acquis la langue au cours de la vie quotidienne et grâce à ses voisins. « Six mois après mon arrivée au Vietnam, j’ai pu parler vietnamien comme les Vietnamiens », confie-t-elle. Dès ses débuts en tant qu’écolière, sa maîtrise de la langue a laissé bouche bée ses enseignants et camarades. Comme elle est la seule étrangère de l’école, elle est connue de tous, même des gardiens et du personnel d’entretien. « Tout le monde me voit, les camarades et enseignants prononcent mon prénom de différentes manières, Andrea, Andrey, Andret…, et m’ont finalement trouvé un diminutif : « An », un prénom court, simple et très vietnamien ». Maintenant, à chaque fois que quelqu’un lui demande : « Comment tu t’appelles ? », la jeune fille répond le plus souvent : « Je m’appelle Nguyên Thi An », un nom purement vietnamien qu’elle a adopté.

      Un été inoubliable

      « An est différente de ses camarades par sa grande taille (1m72) et son apparence », dit l’enseignante Nguyên Tuong Vân, responsable de sa classe. « Outre cela, An est comme tous mes autres élèves dans ses études et le respect de la discipline ». Des propos approuvés également par son professeur de littérature, Dô Kim Oanh, qui loue son sérieux. An a des aptitudes en sciences sociales, mais aussi et surtout en littérature et en histoire. Elle aime les poèmes de Tô Huu, grand poète révolutionnaire du Vietnam. Elle étudie attentivement chaque vers, analyse les différentes significations résidant dans chaque mot… Elle se passionne pour les contes et légendes de son pays d’adoption. An a un don pour les langues. Outre sa langue maternelle et le vietnamien, la collégienne parle aussi couramment l’anglais. Et cet été, elle se met au français et au chinois pour parfaire ses talents de polyglotte !

      Mais il n’ya pas que les études dans la vie, comme le prouve les nombreux hobbies auxquels elle se consacre lorsqu’elle a du temps libre : jouer du piano, de la guitare, aller nager, au cinéma… Avec ses copines, An aime se promener dans les petits coins de Hanoi, goûter les différents plats et bavarder de tout et de rien. Elle aime aussi apprendre à faire la cuisine vietnamienne avec sa mère adoptive. « Je mitonne de bons petits plats tous les week-ends pour mon père et mon petit frère », dit-elle.

      Cet été deviendra inoubliable pour An dans la mesure où une bonne nouvelle l’attend : avoir la nationalité vietnamienne. « Ma mère adoptive vietnamienne m’aide à être naturalisée vietnamienne », explique-t-elle. Elle ne cache pas son projet qu’elle va réaliser après être devenue Vietnamienne, c’est de faire sa carte d’identité vietnamienne.ii « Ainsi, je pourrai présenter ma carte d’identité et déclarer catégoriquement : je suis Vietnamienne », dit avec fierté An. « 

      citation de Hoàng Hoa/CVN
      7/8/2011

      Bonjour Agemon, bonjour TLM,

      Merci Agemon pour cet article,

      Toutes mes félicitations à « An » pour son apprentissage du vietnamien.
      Je suis complètement bluffée par sa volonté, son courage dans ses études et sa détermination à vouloir acquérir la nationalité vietnamienne!

      Ti Ngoc


    • #140102

      @christo 136225 wrote:

      En très peu de mots , ton raccourci reflète bien mon hésitation depuis des années à sauter le pas et à m’installer définitivement au pays. Aussi je suis arrivé à un compromis, assez satisfaisant pour le moment: à savoir aller deux fois/an au VN et y rester de plus en plus longtemps. D’autant plus que possédant la nationalité, les durées de séjour ne sont plus limitées, comme avant.
      Christo

      je ne pense pas qu’il existe au monde un pays, où lorsqu’on on ne connait pas le pays ce soit facile de s’y installer, aussi non, il faut me le dire je suis preneuse!

      Bonjour Christo,

      le cas d’Andrea Aybar Carmona dite « An » reflète bien la plus grande facilité à laquelle une enfant peut s’adapter à un pays (arrivée à Ha Noï à l’âge de 8 ans), et aussi le fait d’être sans aucun à priori sur le pays.

      je suis un peu dans ton cas,
      dès que ma situation me le permettra
      je ferai des aller-retours entre la France (raisons familiales) et le Vietnam.

      mes amitiés à Loan

      Ti Ngoc

    • #140104

      Merci pour cet article sympa et drôle.
      Mais les Vietnamiens sont toujours étonnés assez naïvement de voir quelqu’un au physique étranger parler 3 mots de viets.
      Ils sont encore plus surpris quand la personne maitrise la langue mieux que le Vietnamien de la rue. C’est pourtant simple :
      Vous viviez avez eux et vous allez à l’école ou à l’université prendre des cours de culture viet.

      Alors un enfant de 8 ans qui débarque à Hanoi avec son père et son frère ; on ne parle pas de la mère biologique et je comprends vaguement qu’elle est absente ?

      Apres 1 an presque seule au Vietnam, ( de 8 à 9 ans) c’est normale quelle parle le vietnamien de base couramment.

      Franchement est que vous vous rappelez les tronches et les noms de vos instituteurs(trices) de CP, CE1, CE2
      Le cerveau à cette age, c’est fait pour apprendre les langues !

      D’une demi famille, elle se retrouve chouchouté par un quartier ; y a de quoi d’etre amoureuse du pays !

    • #140108

      @christo 136225 wrote:

      Bonjour Kimsang ,

      En très peu de mots , ton raccourci reflète bien mon hésitation depuis des années à sauter le pas et à m’installer définitivement au pays. Aussi je suis arrivé à un compromis, assez satisfaisant pour le moment: à savoir aller deux fois/an au VN et y rester de plus en plus longtemps. D’autant plus que possédant la nationalité, les durées de séjour ne sont plus limitées, comme avant.
      Amitiés
      Christo

      Bonjour bac Christo,

      Je m’en souviens bien puisque nous en avons longuement parle lors de ma venue chez vous. Pour vous qui etes a la retraite, l’installation est tout de meme plus simple je pense, alors que pour des jeunes couples ayant ou non des enfants, il faut bien peser le pour et contre avant de faire le grand saut. Une fois sur place, il faut trouver un travail, s’adapter a un environnement completement different… Sans compter que la scolarite pour les enfants est tout aussi compliquee … etc.

      Kim Sang:bye:

    • #140109

      @Ti Ngoc 136229 wrote:

      je ne pense pas qu’il existe au monde un pays, où lorsqu’on on ne connait pas le pays ce soit facile de s’y installer, aussi non, il faut me le dire je suis preneuse!

      Ti Ngoc

      Tout a fait, c’est pourquoi je prefere tout de meme le preciser car je vis au Vietnam et je suis certaine que ceux qui sont dans le meme cas que moi ne diront pas le contraire. A moins d’etre expatrie et/ou blinde aux as.

      Beaucoup pensent trop que le Vietnam c’est le paradis, que tout est permis et c’est un tord. Du coup, ils ne se sont pas assez prepares.

      Kim Sang :bye:

    • #140111

      Bonjour Ti Ngoc, Christo,et TLM

      L’intégration à marche forcée de l’Occident ( quoique on a été plus ou moins préparé , n’est ce pas) , nous avons tous donné (ceux de la première génération), nous n’allons pas nous refuser le luxe d’une (ré)intégration personnalisée. :bye:

      Solution pleine de sagesse :jap:

    • #140116

      En tout cas, le papa espagnol est tres malin :
      Pour les mômes étrangers, vous avez le choix a Hanoi :
      1) L’international School rue Lieu Giai à 8000 $ (je cite les prix de mémoire ; on est au bar du Café du Commerce n’est-ce pas)
      2) L’UNIS (ecole de l’ONU) à Ciputra à 9000 $ l’année
      3) Le Lycée Français Alex. Yersin a 5000 $ l’année
      4) Les classes bilingues un peu plus cher que les classes Vinaviets mais c’est pour apprendre le français… pas l’espagnol

      et 5) les lycées Vina Viets comme Lycée Amsterdam ou Lycée Chu Van An (y en a beaucoup d’autres mais ces 2 là sont les plus réputés)
      a… 2 million de dong l’année ; 99,99 $ 😆
      et en plus comme elle est la seule, elle est chouchoutée par les élèves, les prof, le personnel administratif et de service 😆
      Et en plus avec Chu Van An, T’as des grands arbres, une grandes coure, de l’architecture coloniale française authentique et … vue sur le lac Ho Tai
      Alors elle peut chanter la chanson de Lan Anh :
      Je me tiens droite au milieu de la cour de l’école

      (le clip est tourné à Chu Van An pour la partie « lycée » de l’histoire)
      Em đứng giữa giảng đường hôm nay – Lan Anh
      ‪Em đứng giữa giảng đường hôm nay – Lan Anh‬‏ – YouTube

      Em đứng giữa giảng đường hôm nay – Bích Liên (style trop ancien)

      Tôi rất thích những note cao full voice của BL

      L’original c’est Quỳnh Liên mais sa voix est moin puissante que celle de Lan Anh
      ‪Em ??ng gi?a gi?ng ???ng hôm nay – Qu?nh Liên‬‏ – YouTube
      Ca sỹ Quỳnh Liên, cán bộ đại học Sư phạm Hà Nội thể hiện ca khúc này của Tân Huyền cùng dàn nhạc Đài Tiếng nói Việt Nam năm 1980. Bích Liên là người thể hiện đầu tiên ca khúc này vào năm 1974. Sau đó ca sỹ Ái Vân cũng thu thanh tại VOV vào năm 1977.

      Les jeunes :
      Em đứng giữa giảng đường hôm nay – Hồ Quỳnh Hương
      Avec le « che che » de l’accent moderne
      ‪Em ??ng gi?a gi?ng ???ng hôm nay – H? Qu?nh H??ng‬‏ – YouTube
      Hồ Quỳnh Hương không phải là giảng viên nên không có cảm xúc như cô Quỳnh Liên.
      Hồ Quỳnh Hương n’est pas une prof alors « ça le fait pas »

    • #140122

      Ce qui manque dans cet article c’est que ni la maman ni la profession du papa d’Andrea n’ont été évoqués.

      En effet, des cas semblables ont déjà fait la une de certains journaux où l’on parle d’élèves étrangers bien intégrés dans des écoles vietnamiennes, surtout à HCMV, des enfants de familles coréennes et d’autres dont les parents travaillant au Vietnam soit dans l’éducation ou dans des affaires.

      Je sais qu’en Thaïlande, il y a aussi beaucoup d’enfants étrangers qui s’intègrent bien dans la société. Or, il faut dire que l’internet permet à des personnes exerçant des professions libérales (écrivain, styliste, rentier…) de pouvoir vivre à l’étranger tout en continuant de travailler comme lorsqu’ils étaient encore dans leurs pays mais avec un coût de vie différent.

      PHT

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