› La Langue vietnamienne / Tiếng Việt › le vietnamien / Tiếng Việt › Et cette méthode là ?
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7 novembre 2010 à 18h06 #8253
Bonsoir,
Je reviens à la charge avec une méthode pour apprendre le Vietnamien. C’est une méthode dont je n’ai jamais entendu parlé. Je l’ai découverte dans les applications android sur mon portable.
Voici le lien :Learn Vietnamese and Speak Vietnamese Language with Free Lessons, Games, and Software
Quelqu’un connait ? Déjà testé ?
Le prix a l’air d’être raisonable.
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7 novembre 2010 à 20h18 #126728fhorse;121008 wrote:Bonsoir,
Je reviens à la charge avec une méthode pour apprendre le Vietnamien. C’est une méthode dont je n’ai jamais entendu parlé. Je l’ai découverte dans les applications android sur mon portable.
Voici le lien :Learn Vietnamese and Speak Vietnamese Language with Free Lessons, Games, and Software
Quelqu’un connait ? Déjà testé ?
Le prix a l’air d’être raisonable.
Aucune idée de ce qu’elle vaut car encore jamais écouté. Une chose est sure, elle est aussi cher que la méthode Assimil ou la méthode Berlitz qui, elles, ont fait leurs preuves.
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14 novembre 2010 à 10h33 #127150
Assimil, c’est vraiment bien !
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14 novembre 2010 à 14h50 #127168
assimil c’est de la merde je trouve lol avec des dialogues qui te servira en rien dans la vie courante lol mais pour débuter c’est sympa quand même, si tu maitrises l’anglais j’ai 3 ou 4 pdf bien pour apprendre le vietnamien
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14 novembre 2010 à 16h35 #127182
Assimil, c’est juste bien pour débuter et acquérir les bases, ça permet d’assimiler quelques phrases clé dont on peut avoir l’usage dans des situations vécues en tant que touristes au Vn (Ex: demander sa route, négocier le prix d’un article avec un commerçant, se débrouiller à l’hotel, commander à manger dans un resto….)
Assimil n’est d’aucune utilité à ceux pour qui le Vietnamien est la langue maternelle, ça c’est évident.
Une fois un certain niveau acquis, Assimil ne suffit plus, c’est une méthode qui ne peut pas permettre à qui que ce soit de parler couramment.
Pour atteindre cet but (etre capable de parler couramment), il est nécessaire d’étudier le Vietnamien plus en profondeur par soit même et de faire plusieurs séjours au Vietnam pour être imerger parmi les Viet et pratiquer la langue au quotidien (en s’abstenant de communiquer en Français avec son interlocuteur, même s’il s’agit d’un Viet qui parle Français).
Dans mon cas, même si je suis capable de parler avec n’importe quel Vietnamien (sauf les campagnards qui bouffent les mots) et de lire le journal en Viet, j’estime que mon niveau de maîtrise de la langue Vietnamienne ne pourra jamais égaler celui d’une personne dont le Vietnamien est la langue maternelle.
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14 novembre 2010 à 18h47 #127190gastondefer3;121524 wrote:Pour atteindre cet but (etre capable de parler couramment), il est nécessaire d’étudier le Vietnamien plus en profondeur par soit même et de faire plusieurs séjours au Vietnam pour être imerger parmi les Viet et pratiquer la langue au quotidien (en s’abstenant de communiquer en Français avec son interlocuteur, même s’il s’agit d’un Viet qui parle Français).
Je suis bien d’accord. Les livres et autres c’est très bien, mais j’ai toujours appris bien plus en passant 3 semaines dans la famille à Hanoi et en parlant avec eux qu’avec n’importe quel bouquin.
De plus, dans certains cas, j’ai pu constater (avec confirmation des membres de la famille) que certains trucs dans les livres sont faux … -
14 novembre 2010 à 18h48 #127191au-co;121508 wrote:assimil c’est de la merde je trouve lol avec des dialogues qui te servira en rien dans la vie courante lol mais pour débuter c’est sympa quand même, si tu maitrises l’anglais j’ai 3 ou 4 pdf bien pour apprendre le vietnamien
ça m’intéresse bien moi ces pdf. Aucun soucis avec l’anglais.
Ya moyen de les avoir ?
Merci par avance. -
14 novembre 2010 à 18h49 #127192
au fait frère gaston, vu que tu as appris le vietnamien a diderot, il te force à parler la prononciation standard ou tu peux parler la prơnonciation du sud dans les TD? sinon tu zozottes ou tu yoyottes plutot toi lol?
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14 novembre 2010 à 18h58 #127193fhorse;121534 wrote:ça m’intéresse bien moi ces pdf. Aucun soucis avec l’anglais.
Ya moyen de les avoir ?
Merci par avance.Teach-Yourself-Vietnamese–2-CDs
Hotfile.com: One click file hosting: TYV.rarElementary Vietnamese
Vietnamese for Everyone:Mastering Vietnamese Through English
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voila lol
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14 novembre 2010 à 19h01 #127194au-co;121536 wrote:Teach-Yourself-Vietnamese–2-CDs
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voila lol
Merci bien c’est du service rapide.
Je connais les deux premiers et je confirme que ce sont les meilleurs supports que j’ai trouvé.
Je vais tester le troisième ! -
14 novembre 2010 à 19h11 #127195
télécharge ça sur le net, c’est vieillot mais c’est sur la grammaire viet
l’histoire de l’étude Vietnamien (1e période) et 2
http://aejjrsite.free.fr/goodmorning/gm75/gm75_VotreNomEnChinois.pdf
ça c’est bien pour lire les cartes avec les caractères han ou savoir votre nom en chinois lol, apres vous aller sur un site pour le transcrire en mandarin ou cantonais, moi c’est yun man siu lol
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15 novembre 2010 à 11h48 #127221au-co;121535 wrote:au fait frère gaston, vu que tu as appris le vietnamien a diderot, il te force à parler la prononciation standard ou tu peux parler la prơnonciation du sud dans les TD? sinon tu zozottes ou tu yoyottes plutot toi lol?
En fait avant d’entamer des études en Viet, j’avais déjà acquis quelques bases sur le tas grace aux visites a la famille sur HCM et ses environs, donc j’ai commencé à yoyotter.
Après j’ai fait un Dulco de Viet a l’Inalco, et j’ai poursuivi par une Licence en Viet a Jussieu.
La méthode d’enseignement du Viet de l’Inalco est bidon, elle vaut pas celle de Jussieu. Après mon Dulco, j’étais même pas capable d’avoir une conversation de base avec des Viet sans cafouiller.
A Jussieu, l’avantage c’est qu’ils mettent l’accent sur la pratique orale autant que sur l’écrit.
Que ce soit Inalco ou Jussieu, les Profs essaient toujours d’influencer les étudiants novices (ceux dont le Viet n’est pas la langue maternelle) pour qu’ils imitent leur prononciation.
A l’Inalco j’avais un Prof Nord Vietnamien (un ancien commandant Viet Minh: Ton That Dung qu’il s’appelle) qui corrigeait même la prononciation des sud Vietnamiens (les 100% Viet du Sud). Il essayait tout le temps de me faire parler comme lui, mais, j’y suis jamais arrivé car j’ai pas l’habitude de zozotter.
A chaque fois qu’il voulait interroger quelqu’un en Viet ou le faire passer au tableau, ça tombait sur moi, je suis sur qu’il pouvait pas me saquer, il y prenait un malin plaisir avec on rire sadique. Lui, il prétendait que c’était pour mon bien, pour que je devienne aussi bon en Viet qu’un vrai Viet et qu’il m’aimait bien.
Au final, je yoyotte toujours, mais c’est un choix car je suis un Sudiste endurci.
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15 novembre 2010 à 12h06 #127223
Bonjour
Pour rebondir sur ce qu’à dit « au-co » je ne suis pas d’accord avec toi, je trouve la méthode pas mal , ça nous apprend les bases au moins et avec les CD on a au moins une idée de la prononciation.
Je prends des cours dans une association à Nantes et depuis que je combine ça avec la méthode assimil j’ai fait de gros progrès.
Le problème avec la langue vietnamienne ce sont les accents et tons donc je pense qu’il est important d’avoir des cours oraux en plus mais la méthode dans l’ensemble je la trouve pas mal.
Au-co tu es d’Hai Phong? -
15 novembre 2010 à 17h25 #127236gastondefer3;121565 wrote:La méthode d’enseignement du Viet de l’Inalco est bidon, elle vaut pas celle de Jussieu. Après mon Dulco, j’étais même pas capable d’avoir une conversation de base avec des Viet sans cafouiller.
A Jussieu, l’avantage c’est qu’ils mettent l’accent sur la pratique orale autant que sur l’écrit.
Que ce soit Inalco ou Jussieu, les Profs essaient toujours d’influencer les étudiants novices (ceux dont le Viet n’est pas la langue maternelle) pour qu’ils imitent leur prononciation.
A l’Inalco j’avais un Prof Nord Vietnamien (un ancien commandant Viet Minh: Ton That Dung qu’il s’appelle) qui corrigeait même la prononciation des sud Vietnamiens (les 100% Viet du Sud). Il essayait tout le temps de me faire parler comme lui, mais, j’y suis jamais arrivé car j’ai pas l’habitude de zozotter.
A chaque fois qu’il voulait interroger quelqu’un en Viet ou le faire passer au tableau, ça tombait sur moi, je suis sur qu’il pouvait pas me saquer, il y prenait un malin plaisir avec on rire sadique. Lui, il prétendait que c’était pour mon bien, pour que je devienne aussi bon en Viet qu’un vrai Viet et qu’il m’aimait bien.
Au final, je yoyotte toujours, mais c’est un choix car je suis un Sudiste endurci.
Etant aussi un ancien étudiant de l’Inalco, je me dois de réagir. Pas pour te contredire mais pour apporter un autre point de vue.
Je n’ai jamais ménagé mes critiques envers l’institut, qui est un mammouth en terme de pédagogie, restée très traditionnelle depuis les origines (cours magistraux, prof face aux étudiants, étudiants intimidés et peu enclins à prendre la parole en vietnamien, cours toujours basés sur un texte, passage obligé par la traduction, etc). On est loin des méthodes modernes, comme la méthode communicative, perspective actionnelle…
La méthode utilisée en première année est celle pondue jadis par le directeur de la section des Etudes Vietnamiennes (bon prof de littérature, mais qui ferait bien de laisser l’enseignement de la langue aux enseignants qui ont été formés à l’enseigner) sans doute à une époque où il n’y avait pas encore de méthode de Vietnamien langue étrangère. C’est une méthode maladroite, pleine de défauts, et dont la progression du niveau de difficulté est aberrante, et me fait penser à une oeuvre Oulipienne. Cela dit il est normal que ton niveau après dulco à l’Inalco soit inférieur à ton niveau après Licence à Jussieu. C’est le contraire qui aurait été étonnant non? De même que mon niveau après Licence à l’Inalco avait des chances d’être meilleur que le niveau d’un étudiant de L2 à Jussieu.
Ca c’est pour l’institut. Le moins qu’on puisse dire est que c’est un vieil institut, avec les travers inhérents à son inertie. Ca ne l’empêche pas de compter des d’enseignants de qualité, plus ou moins affranchis de cette inertie, proposant d’autres approches.
Tu as raison de parler de la pratique de l’oral, la grande absente selon les critiques de tous (et de moi-même à l’époque). Sauf que de mon point de vue, le problème venait autant des étudiants que des enseignants. Les étudiants soit par fainéantise, soit par inhibition face aux étudiants plus avancés, notamment les les étudiants d’origine vietnamienne (même parfois des Vietnamiens fraichement arrivés en France). Les enseignants, soit par (mauvaise) habitude, confort de la routine, soit pour se conformer aux exigences des étudiants récalcitrant, afin d’éviter la désertion qui est toujours un grand problème des filières de langues « originales » (comprendre : langues qu’on n’apprend pas dans un but professionnel, comme le chinois).
On était tous à dire « il parait que c’est mieux à Jussieu ». Sauf que de temps en temps on croisait des étudiants de Jussieu qui se faisaient la même réflexion à l’envers, pensant que c’était mieux à l’Inalco. Personnellement je pense que la qualité des cours dépendait beaucoup des étudiants composant les classes. Les avis sont assez différents d’une classe à l’autre. Il se trouve que dans ma classe, on était quelques uns à regretter que le rythme d’enseignement soit calé sur celui des étudiants à la traine à l’oral, et on a finit par demander à nos profs de nous surmener un peu, par exemple en essayant de ne parler QUE vietnamien en cours, y compris pour le métalangage. Notre demande a été entendue, et tu peux imaginer que notre pratique de l’oral a bien progressé.
Concernant l’influence que les profs essaieraient d’avoir sur la prononciation des étudiants, je suis pas du tout d’accord. Il nous est même précisé dès la première année qu’on est libre de parler l’accent qu’on souhaite, l’important étant de rester cohérent (par exemple ne pas prononcer TR à la hanoienne d’un côté et S à la Saigonnaise de l’aute) et de ne pas écrire comme on prononce (par exemple, un étudiant ayant choisi l’accent du Nord devra rester conscient qu’on écrit chạy trốn et non chạy chốn). De plus il y a des profs qui ont l’accent du Nord, du Centre et du Sud, ce qui ouvre les étudiants à la diversité des accents. Comme ça on a moins de mal à s’adapter aux nouveaux accents qu’on rencontre (le dernier que j’ai découvert était celui du Nghệ An, qui est passé comme une lettre à la poste).
Ton That Dung était assez tyrannique dans son approche, certes. Il avait un humour qui n’était pas du goût de tous, surtout des jeunes filles émotives. Mais même celles qu’il a réussi à faire pleurer pendant ses cours l’ont pleuré après sa mort car c’était un chouette prof. Très old school comme on dirait. S’il t’a dit qu’il t’aimait bien, c’est qu’il t’aimait bien. Il nous reprenait toujours sur notre accent, par exemple quand on disait « em za Hà Nội » il voulait qu’on dise « em Ra Hà Nội », pour s’assurer qu’on « discriminait » bien les tons. Lui-même venait du centre et confondait parfois les tons ngã et hỏi. Il n’aimait pas les étudiants qui ne jouaient pas le jeu, mais appréciait ceux qui lui tenaient tête, et parfois on rigolait bien.
Voilà, c’était surtout un prétexte à me remémorer avec nostalgie mes années Inalco (merci Gaston), dont je sais avec le recul qu’elles m’ont beaucoup apportées, même si évidemment rien ne remplace la pratique sur le terrain.:jap:
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15 novembre 2010 à 17h40 #127238au-co;121508 wrote:assimil c’est de la merde je trouve lol avec des dialogues qui te servira en rien dans la vie courante lol mais pour débuter c’est sympa quand même, si tu maitrises l’anglais j’ai 3 ou 4 pdf bien pour apprendre le vietnamien
Pour ce que j’en ai feuilleté, je trouve la méthode Assimil Viet plutôt bien faite, avec un langage pas trop académique, et les annotations culturelles qui ponctuent la progression sont une bonne idée. Contrairement à ce que tu dis, les situations sont très axées sur la vie courante, je ne comprends pas bien ton point de vue. Je pense que quelqu’un qui s’enfile 30 min d’Assimil chaque jour jusqu’à la fin du bouquin a des chances d’avoir un niveau très respectable sans avoir mis les pieds au Vietnam.
J’en dirais pas autant de la méthode Assimil Coréen dont les textes sont très redondants.
Moi ce qui m’avait été TRES utile, c’est le petit Assimil Viet de poche, que je gardais toujours avec moi au début, et qui m’a très souvent apporté ce que je cherchais au moment où je le cherchais. Je le recommande sans hésiter aux débutants qui vont faire un séjour au Vietnam.
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15 novembre 2010 à 20h10 #127249
@gastondefer3 121565 wrote:
A l’Inalco j’avais un Prof Nord Vietnamien (un ancien commandant Viet Minh: Ton That Dung qu’il s’appelle) qui corrigeait même la prononciation des sud Vietnamiens (les 100% Viet du Sud). Il essayait tout le temps de me faire parler comme lui, mais, j’y suis jamais arrivé car j’ai pas l’habitude de zozotter.
Chào Gaston,
Là, tu m’étonnes vraiment. Car, vu son nom je ne pense pas qu’il est du Nord, mais du Centre (Huế). À savoir que les Tôn Thất sont les nobles, et la capitale impériale c’était Huế où la plupart d’entre eux sont nés. D’ailleurs, ils en sont très fiers, et non seulement de leur ville mais aussi de leur parler et cuisine, à tel point que parfois je n’aie pas pu m’empêcher de les mettre à leur places en rappelant que leurs ancêtres étaient des Viets du Nord.
PHT
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15 novembre 2010 à 20h24 #127252Bao Nhân;121600 wrote:Chào Gaston,
Là, tu m’étonnes vraiment. Car, vu son nom je ne pense pas qu’il est du Nord, mais du Centre (Huế). À savoir que les Tôn Thất sont les nobles, et la capitale impériale c’était Huế où la plupart d’entre eux sont nés. D’ailleurs, ils en sont très fiers, et non seulement de leur ville mais aussi de leur parler et cuisine, à tel point que parfois je n’aie pas pu m’empêcher de les mettre à leur places en rappelant que leurs ancêtres étaient des Viets du Nord.
PHT
Hehe, t’avais pas lu mon post avant d’écrire le tiens? En tout cas bien vu, il parait que M. Dung était originaire de Huế (ou pas loin), et un de nos profs d’histoire évoquait parfois l’origine noble du nom Tôn Thất. Mais à mon avis M. Dung était en France depuis très longtemps, car son accent était très différent de l’accent de Huế tel que je l’ai entendu sur place.
Cela dit ça ne sert à rien de remettre un habitant de Huế à sa place : d’abord parce que les Viets sont tous fiers de venir de là où ils viennent, pas seulement les habitants de Huế, et ensuite parce quitte à prendre des arguments de ce genre, autant remonter jusqu’au continent africain…
Personnellement, je n’ai jamais rien vu d’aussi fier de leur origine que les Hanoiennes. (j’ai bien dit « iennes »)
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15 novembre 2010 à 20h34 #127254frère Singe;121584 wrote:Pour ce que j’en ai feuilleté, je trouve la méthode Assimil Viet plutôt bien faite, avec un langage pas trop académique, et les annotations culturelles qui ponctuent la progression sont une bonne idée. Contrairement à ce que tu dis, les situations sont très axées sur la vie courante, je ne comprends pas bien ton point de vue. Je pense que quelqu’un qui s’enfile 30 min d’Assimil chaque jour jusqu’à la fin du bouquin a des chances d’avoir un niveau très respectable sans avoir mis les pieds au Vietnam.
tu as raison frère singe, étant plus objectif , la méthode assimil est agréable et donne envie de le lire avec des petites notes explicatives assez sympa, il se peut que je le vois en tant que vietnamien avec du vocabulaire qui dans mon esprit faisait trop simple, mais j’oubliais c’est pour les débutants lol. le assimil de poche est sympa, il y a le vietnamien collection loonely planet je le trouve 3 fois mieux, plus riche en vocabulaire etc :wink2:
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15 novembre 2010 à 20h36 #127255gastondefer3;121565 wrote:Au final, je yoyotte toujours, mais c’est un choix car je suis un Sudiste endurci.
je sais pas ton avis gaston, moi aussi je yoyotte plus par habitude, des fois je m’amuse a zozotter et je trouve que zozotter est plus naturelle au niveau de la langue c’est plus facile non? yoyotter j’ai l’impression que ça demande plus d’effort musculaire au niveau de la langue lol.
nicky larson m’a fait penser a cette chanson pourrite de jackie chan de son film la lol
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15 novembre 2010 à 20h40 #127256Noel;121567 wrote:Bonjour
Pour rebondir sur ce qu’à dit « au-co » je ne suis pas d’accord avec toi, je trouve la méthode pas mal , ça nous apprend les bases au moins et avec les CD on a au moins une idée de la prononciation.
Je prends des cours dans une association à Nantes et depuis que je combine ça avec la méthode assimil j’ai fait de gros progrès.
Le problème avec la langue vietnamienne ce sont les accents et tons donc je pense qu’il est important d’avoir des cours oraux en plus mais la méthode dans l’ensemble je la trouve pas mal.
Au-co tu es d’Hai Phong?pour commencer le vietnamien je pense que le mieux est de parler le vietnamien standard quand meme car chaque lettre a sa propre valeur sonore et on a les 6 tons, chose que non pas forcément les dialectes et en plus avec 3 ou 4 lettres assimilées a un son vive l’appauvrissement, le vietnamien standard est en fait un mixte de sons du sud du milieu et du nord, sauf que le vocabulaire quant a lui est purement du nord,mais c’est pas trop grave au contraire niveau administrativement tu seras plus confronté au vocabulaire nord que sud inexistant a l’écrit lol.[
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15 novembre 2010 à 20h52 #127258frère Singe;121582 wrote:Je n’ai jamais ménagé mes critiques envers l’institut, qui est un mammouth en terme de pédagogie, restée très traditionnelle depuis les origines (cours magistraux, prof face aux étudiants, étudiants intimidés et peu enclins à prendre la parole en vietnamien, cours toujours basés sur un texte, passage obligé par la traduction, etc). On est loin des méthodes modernes, comme la méthode communicative, perspective actionnelle…
Tu dis que l’enseignement y était resté très traditionnel, mais je ne saisi pas vraiment en quoi il l’était. L’Inalco, j’y ai fait mon DULCO de 2002 à 2004 et j’ai surtout constaté que peu d’enseignants Vietnamiens étaient qualifiés pour aider les les novices à surmonter les difficultés orales liées à l’apprentissage de la langue.
Néanmoins 3 Prof m’ont permi d’acquérir de bonnes bases à l’écrit: Ong Ton That Dung que j’appelait Ton That juste pour le voir prendre son air sadique avec son envie de mordre (je marrais bien avec les camarades Viet), Co Nguyen Thi Thu Cuc qui m’a appris à lire les journaux Viet et Ong Nguyen Khac Thieu qui expliquait super bien les structures grammaticales. Peux être les connais tu aussi.
frère Singe;121582 wrote:La méthode utilisée en première année est celle pondue jadis par le directeur de la section des Etudes Vietnamiennes (bon prof de littérature, mais qui ferait bien de laisser l’enseignement de la langue aux enseignants qui ont été formés à l’enseigner) sans doute à une époque où il n’y avait pas encore de méthode de Vietnamien langue étrangère.Quand j’étais encore à l’Inalco, le Directeur de la Section de Viet, c’était Fournier, il enseignait la littérature Viet, et en plus il se chargeait des cours de langue de 1ère et 2ème année de DULCO alors qu’il parle Viet comme un pied. Durant les cours, tous les Viet se payaient sa tronche à cause de sa prononciation ridicule et incompréhensible.:lol:
A l’époque Thay Nguyen Khac Thieu et Ong Xavier Guillaume m’avait raconté que Fournier avait bien passé la pommade à tous les autres Profs pour qu’il succèdent à Henri Nguyen (parti à la retraite). Ce qui explique aussi en partie pourquoi il y avait au marqué « Henri Nguyen » au bas de certains de ses polycopiés de langue. Je me rappel encore le fou rire qu’on s’est tapé quand j’ai vu cette mention et que je l’ai montré à tous les potes Viet alors que j’étais devant le projo.:bigsmile:
Xavier Guillaume, pour moi c’était plus qu’un Prof d’histoire du Vietnam, c’était aussi un homme très ouvert et hyper tolérant avec qui j’ai bu quelques bières (Je l’appelait Padre:MdrDevil:). Un jour, j’étais arrivé en retard à un de ses cours et j’étais rentré avec une bière à la main que j’atais en train de terminer, il a dit devant tout le monde : « Alors non seulement il arrive à la bourre, mais en plus avec une bière et il boit tout seul ce sagoin, pour la peine tu me dois un pack! » Du coup, je l’ai pris au mot. J’ai amené la bière, lui il a amené le « ruou de ».
frère Singe;121582 wrote:Cela dit il est normal que ton niveau après dulco à l’Inalco soit inférieur à ton niveau après Licence à Jussieu. C’est le contraire qui aurait été étonnant non? De même que mon niveau après Licence à l’Inalco avait des chances d’être meilleur que le niveau d’un étudiant de L2 à Jussieu.Oui, c’est vrai, sauf que j’ai oublié de préciser une chose: quand j’ai été pris en Licence a Jussieu (après avoir réussi les test passablement), j’avais un niveau bien inférieur à celui d’un étudiant venant d’achever sa 2ème année a Jussieu. J’ai du étudier d’arrache pied pour rattraper mon retard et combler mes lacunes. Bilan: grâce à un travail assidu, j’ai acquis une plus grande aisance à l’orale et j’ai décroché ma Licence avec mention « Bien ».
frère Singe;121582 wrote:Ca c’est pour l’institut. Le moins qu’on puisse dire est que c’est un vieil institut, avec les travers inhérents à son inertie. Ca ne l’empêche pas de compter des d’enseignants de qualité, plus ou moins affranchis de cette inertie, proposant d’autres approches.C’est vrai, seulement à l’époque ou j’y était, mis à part les 3 Profs que j’ai cité ci-dessus, les autres étaient pas terrible. La plupart des autres Profs venus du Vietnam ne maîtrisaient pas suffisamment le Français pour être capable d’expliquer correctement en Français à des non Vietnamisants.
frère Singe;121582 wrote:Tu as raison de parler de la pratique de l’oral, la grande absente selon les critiques de tous (et de moi-même à l’époque). Sauf que de mon point de vue, le problème venait autant des étudiants que des enseignants. Les étudiants soit par fainéantise, soit par inhibition face aux étudiants plus avancés, notamment les les étudiants d’origine vietnamienne (même parfois des Vietnamiens fraichement arrivés en France). Les enseignants, soit par (mauvaise) habitude, confort de la routine, soit pour se conformer aux exigences des étudiants récalcitrant, afin d’éviter la désertion qui est toujours un grand problème des filières de langues « originales » (comprendre : langues qu’on n’apprend pas dans un but professionnel, comme le chinois).C’est vrai, j’ai vu aussi pas mal d’étudiants timides qui n’osaient pas prendre la parole pour s’exprimer, ne se risquaient même pas a essayer de baragouiner quelques mots en Viet. Ce qui est dommage, c’est que les profs n’étaient capables ni de les soutenir ni de les encourager à persévérer.
Comme tu le dis, ils écoutaient même les conseils des étudiants Viet (Viet à 100%) qui leur demandaient de ne pas s’attarder sur les difficultés rencontrés par les novices et de poursuivre. Contrairement à un novice, un Viet qui sait déjà parler n’a pas besoin de travailler sa prononciation et sa compréhension de la langue, il a juste besoin d’apprendre à écrire. Ce qui est dommage, c’est que les étudiants Viet s’en foutaient complétement, plutôt égoïste cette attitude.
frère Singe;121582 wrote:On était tous à dire « il parait que c’est mieux à Jussieu ». Sauf que de temps en temps on croisait des étudiants de Jussieu qui se faisaient la même réflexion à l’envers, pensant que c’était mieux à l’Inalco.A mon avis, il y a des pour et des contre partout, que ce soit à Jussieu ou à l’Inalco. Dans mon cas, je n’avais jamais entendu un etudiant Viet dire que Jussieu était moins bien que l’Inalco. Au contraire, tous les Viet que je connaissais et qui étudiaient là-bas ne m’en avaient dit que du bien, c’est pour ça que je suis parti à Jussieu.
frère Singe;121582 wrote:Personnellement je pense que la qualité des cours dépendait beaucoup des étudiants composant les classes. Les avis sont assez différents d’une classe à l’autre.Exact, je suis du même avis que toi. A Jussieu, les étudiants Viet cédaient volontairement la parole aux apprenants et ne demandaient pas aux Prof de passer fissa sur leurs difficultés. Dans mon cas, j’ai même fait des échanges linguistiques réguliers ( 2 fois par semaine hors cours hehe:wink2:) avec une camarade Hanoienne (Hoa) très sympa qui parlai à peine Français, ça m’a beaucoup aidé, grâce à elle j’ai beaucoup progressé.
frère Singe;121582 wrote:Concernant l’influence que les profs essaieraient d’avoir sur la prononciation des étudiants, je suis pas du tout d’accord. Il nous est même précisé dès la première année qu’on est libre de parler l’accent qu’on souhaite, l’important étant de rester cohérent (par exemple ne pas prononcer TR à la hanoienne d’un côté et S à la Saigonnaise de l’aute) et de ne pas écrire comme on prononce (par exemple, un étudiant ayant choisi l’accent du Nord devra rester conscient qu’on écrit chạy trốn et non chạy chốn).A l’Inalco, les Profs m’avaient dit que j’étais libre de parler Viet suivant l’accent de mon choix (c’est ce que j’ai fait, c’est pour ça que j’ai précisé dans le précédent message que je yoyottais malgré la désapprobation de Ton That Dung), mais qu’ils me conseillaient tout de même vivement d’imiter leur prononciation pour une meilleure correction de leur part.
frère Singe;121582 wrote:De plus il y a des profs qui ont l’accent du Nord, du Centre et du Sud, ce qui ouvre les étudiants à la diversité des accents. Comme ça on a moins de mal à s’adapter aux nouveaux accents qu’on rencontre (le dernier que j’ai découvert était celui du Nghệ An, qui est passé comme une lettre à la poste).C’est vrai, mais au départ c’est déstabilisant quand on a pas l’habitude d’écouter un Viet parler avec un autre accent, surtout si on passe d’un accent (Sudiste, Centriste, Nordiste) à l’autre de but en blanc dès le début de l’apprentissage. Cela dit, on étaient forcé de s’adapter vu que toutes les matières enseignées durant le même trimestre étaient dispensées par des profs originaires de régions différentes.
frère Singe;121582 wrote:Ton That Dung était assez tyrannique dans son approche, certes. Il avait un humour qui n’était pas du goût de tous, surtout des jeunes filles émotives. Mais même celles qu’il a réussi à faire pleurer pendant ses cours l’ont pleuré après sa mort car c’était un chouette prof. Très old school comme on dirait.Je me souviens lui en avoir voulu d’avoir fait pleurer mon amie Ti Rem. Il disait qu’il se défoulait sur moi car j’étais un dur à cuir et une grande gueule, et que j’étais son préféré à cause de ça. Je ne savais pas qu’il était mort, je ne pensais pas que je dirais ça un jour, mais il me manquera. Sais tu quand il es mort exactement et ou il est enterré?:confused:
Je me rappel l’avoir recroisé dans un avion pour le Vietnam il y a quelques années, au moment ou je travaillais encore dans un service RH de l’Éducation nationale. En me voyant et en me demandant ce que je devenais, il m’avait dit : « T’as pas tellement changé, toujours aussi rustre et grande gueule! mais en plus responsable. Je me souviens encore du jour ou t’étais mécontent, celui ou t’as cassé mon bureau d’un coup de poing devant tous tes camarades de classe. Il faut pas m’en vouloir pour la façon dont je t’ai traité, je n’aurais pas mis tes nerfs à rude épreuve si je pensais que tu étais un faible ». C’était sa façon de me dire qu’il me respectait et qu’il voulait juste me tester.
Moi je lui ai répondu: « ce jour là Tonton Ton That (comme ça que je l’appelais), j’ai vu rouge quand tu m’a dit que les Eurasiens étaient des bâtards, le simple fruit des erreurs dues à la guerre et si j’ai explosé ton bureau, c’était juste parce que t’es âgé et que je voulais me retenir de t’en mettre une. »
frère Singe;121582 wrote:S’il t’a dit qu’il t’aimait bien, c’est qu’il t’aimait bien. Il nous reprenait toujours sur notre accent, par exemple quand on disait « em za Hà Nội » il voulait qu’on dise « em Ra Hà Nội », pour s’assurer qu’on « discriminait » bien les tons. Lui-même venait du centre et confondait parfois les tons ngã et hỏi. Il n’aimait pas les étudiants qui ne jouaient pas le jeu, mais appréciait ceux qui lui tenaient tête, et parfois on rigolait bien.Je me rappel un jour, il avait amené la casquette qu’il portait quand il était dans l’armée pour nous la montrer. Je la lui avait piqué pour le taquiner et il s’en était rendu compte, alors il a gueulé sur tous les mecs de la classe, comme je savais que je serai le 1er a être soupçonné, je l’ai mise dans le sac à dos d’un Français grande gueule (Maxime) que j’adorais chambrer. Il a demandé a regarder dans tous les sacs et quand il l’a trouvé, Maxime s’est confondu en excuse en jurant que c’était une de mes blagues à 2 balles, ce jour là j’étais mort de rire.
frère Singe;121582 wrote:Voilà, c’était surtout un prétexte à me remémorer avec nostalgie mes années Inalco (merci Gaston), dont je sais avec le recul qu’elles m’ont beaucoup apportées, même si évidemment rien ne remplace la pratique sur le terrain.:jap:Moi aussi, ça me fais plaisir de croiser quelqu’un qui a aussi connu l’Inalco.
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15 novembre 2010 à 20h59 #127259Bao Nhân;121600 wrote:Chào Gaston,
Là, tu m’étonnes vraiment. Car, vu son nom je ne pense pas qu’il est du Nord, mais du Centre (Huế). À savoir que les Tôn Thất sont les nobles, et la capitale impériale c’était Huế où la plupart d’entre eux sont nés. D’ailleurs, ils en sont très fiers, et non seulement de leur ville mais aussi de leur parler et cuisine, à tel point que parfois je n’aie pas pu m’empêcher de les mettre à leur places en rappelant que leurs ancêtres étaient des Viets du Nord.
PHT
C’est vrai qu’il avait dit être originaire du Centre et nous avit parlé de ses origines impériales (en cours de temps en temps je l’appelait aussi Hoang De histoire de rigoler), mais il m’avait dit que sa famille était surtout au Nord et se considérait plus du Nord pour cette raison. Aurait-il dit autre choses aux étudiants qui ont été les camarades de « frère singe »?
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15 novembre 2010 à 21h09 #127260au-co;121606 wrote:nicky larson m’a fait penser a cette chanson pourrite de jackie chan de son film la lol
J’ai les chansons Jap de la série City Hunter, y compris celle du générique, elles sont bien mieux que celle là. Là ça donne pas du tout pareil qu’en Jap au niveau du son.
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15 novembre 2010 à 21h56 #127262
Gaston et frère singe,
Si j’ai bien saisi, dans certains de nos messages, vous avez dit que dans votre classe à INALCO et à Jussieu, il y avait aussi des étudiants vietnamiens. Là, je ne comprends pas ! Pouvez-vous m’expliquer pour quelle raison ces Vietnamiens sont venus jusqu’en France pour étudier leur langue maternelle. Ce qui n’est pas très logique, à mon avis.
PHT
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15 novembre 2010 à 22h21 #127264
@ Gaston : Ca m’aurait bien dit d’aller plus loin dans la nostalgie, mais dommage que tu fasses partie des « fragmenteurs » qui ont la manie de répondre aux autres en une multitude de citations. J’ai la flemme de recoller les morceaux, et je peux même pas faire comme toi sinon les autres n’y comprendraient plus rien. Bref, à l’avenir (au moins quand tu réponds à mes posts) essaie de faire un effort de synthèse, stp :jap:
On continuera éventuellement la discussion autour d’une bière, celle que tu me devras quand j’aurai récupéré ma moto sans le ticket de parking…Je répond juste au sujet de la méthode (pas l’enseignement) traditionnelle, puisque ce topic parle de méthode. La méthode traditionnelle, qu’on appelle aussi parfois « méthode grammaire-traduction » consiste à enseigner une langue non pas comme un outil de communication ou d’action mais comme un bel objet intellectuel, un système complexe à comprendre et maitriser. Le rapport enseignant-apprenant est généralement à sens unique : le prof qui sait et transmet, l’élève qui ne sait rien donc reçoit. C’est un apprentissage passif, qui généralement se fait par le biais de textes littéraires ou intellectuels en langage soutenu qu’il faut traduire, commenter, relever les formes grammaticales, et les appliquer (alors que les méthodes plus récentes se basent plutôt sur le dialogue, et mettent en valeur le langage courant, voire familier)
Les cours de l’Inalco sont fondamentalement traditionnels car ils sont tous basés sur l’étude de textes. Parfois ce sont des dialogues, mais étudiés en tant que textes, donc ça change pas grand chose. Cependant certains profs poussent les étudiants à répondre en vietnamien, et à échanger des idées sur le texte. Ca marche pas toujours, mais dans l’idée c’est déjà moins traditionnel.
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15 novembre 2010 à 22h42 #127265Bao Nhân;121614 wrote:Gaston et frère singe,
Si j’ai bien saisi, dans certains de nos messages, vous avez dit que dans votre classe à INALCO et à Jussieu, il y avait aussi des étudiants vietnamiens. Là, je ne comprends pas ! Pouvez-vous m’expliquer pour quelle raison ces Vietnamiens sont venus jusqu’en France pour étudier leur langue maternelle. Ce qui n’est pas très logique, à mon avis.
PHT
C’est tout simple : ça permet d’obtenir sans trop d’effort un diplôme européen de niveau Licence, voire Master pour certains, et aussi de renouveler chaque année le titre de séjour. Souvent ils ne viennent pas pour aller à l’Inalco (l’Inalco n’est pas très connu au Vietnam), c’est plutôt une réorientation, ou un choix de facilité.
Enfin, ça c’est dans l’idée initiale, car beaucoup se rendent compte que c’est pas si facile, car le niveau d’exigence dans certaines matières (je pense notamment à un prof d’histoire particulièrement vache) fait que beaucoup de Vietnamiens n’arrivent pas à obtenir leur Licence. Après 3 ans passés à l’institut, ça fout les boules.
Evidemment je ne parle pas de TOUS les Vietnamiens qui s’inscrivent. Certains sont vraiment intéressés par les études vietnamiennes, il y a des enseignements d’histoire, géo, économie, etc très intéressants qui n’ont pas leur équivalent au Vietnam.
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16 novembre 2010 à 7h36 #127283frère Singe;121616 wrote:@ Gaston : Ca m’aurait bien dit d’aller plus loin dans la nostalgie, mais dommage que tu fasses partie des « fragmenteurs » qui ont la manie de répondre aux autres en une multitude de citations. J’ai la flemme de recoller les morceaux, et je peux même pas faire comme toi sinon les autres n’y comprendraient plus rien. Bref, à l’avenir (au moins quand tu réponds à mes posts) essaie de faire un effort de synthèse, stp :jap:
On continuera éventuellement la discussion autour d’une bière, celle que tu me devras quand j’aurai récupéré ma moto sans le ticket de parking…Bien noté, je ferai un effort pour pas que tu t’endormes. 😆 Désolé de t’avoir soulé, c’était la nostalgie, je t’ai envoyé un mp.
Ok, on la continuera autour d’une bière, si tu ressui a résister à mon effet soporifique.:humour:
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16 novembre 2010 à 7h51 #127286Bao Nhân;121614 wrote:Gaston et frère singe,
Si j’ai bien saisi, dans certains de nos messages, vous avez dit que dans votre classe à INALCO et à Jussieu, il y avait aussi des étudiants vietnamiens. Là, je ne comprends pas ! Pouvez-vous m’expliquer pour quelle raison ces Vietnamiens sont venus jusqu’en France pour étudier leur langue maternelle. Ce qui n’est pas très logique, à mon avis.
PHT
Comme le dit « frère singe » dans la plupart des cas c’est pour tenter d’obtenir facilement un diplome Français (mieux côté qu’un diplôme Viet à l’époque, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui car les diplômes Viet sont reconnus équivalents aux diplômes Français par le Ministère de l’Education nationale depuis 2008).
A Jussieu il y avait plusieurs catégories d’étudiants Viet:
* Les Vietnamiens nés en France, mais venu s’inscrire à la fac de Viet pour apprendre à écrire.
* Les étudiants Viet envoyé à la fac de Jussieu (par leur Université Vietnamienne du pays) dans le cadre du programme d’échange universitaire france-Vietnam conclu entre le Ministère de l’Education nationale Français et son homologue Vietnamien. L’objectif de cet échange universitaire était de favoriser les échanges linguistiques entre Français apprenant le Viet et Vietnamien apprenant le Français. Mon amie Hoa faisait partie de cette catégorie d’étudiants.
* Les Vietnamiens (nés en France et immigrés) venu s’inscrire juste pour préparer un diplome facile à décrocher.
* Les anciens (Vietnamiens des anciennes générations) venu s’inscrire à la fac de Viet pour apprendre à écrire correctement et entrer en contact avec des compatriotes vivant en France.
* Les Français pure souche et les Eurasiens désireux d’apprende à parler Viet. -
16 novembre 2010 à 11h55 #127317
merci à gaston et frère singe pour vos remarques très intéressantes sur Inalco, je regrette que cet institut n’ait pas une annexe sur Montpellier!
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16 novembre 2010 à 11h58 #127319au-co;121605 wrote:tu as raison frère singe, étant plus objectif , la méthode assimil est agréable et donne envie de le lire avec des petites notes explicatives assez sympa, il se peut que je le vois en tant que vietnamien avec du vocabulaire qui dans mon esprit faisait trop simple, mais j’oubliais c’est pour les débutants lol. le assimil de poche est sympa, il y a le vietnamien collection loonely planet je le trouve 3 fois mieux, plus riche en vocabulaire etc :wink2:
Je connaissais pas, j’y jetterai un oeil à l’occasion. Tu as essayé les deux? Je ne sais pas si tu as appris le viet ou si c’est ta langue maternelle, donc de quel point de vue tu évalues l’efficacité de ces mini-méthodes.
Moi je ne peux parler que de l’Assimil de poche, dont je n’hésite jamais à faire la pub. Ce n’est pas qu’un phrasebook, même s’il est classé par thèmes (le marché, le resto, l’hôpital, et autres situations courantes) les explications grammaticales sont claires et permettent de créer très vite soi-même ses propres phrases en puisant dans le lexique.
J’avais aussi acheté Le vietnamien tout de suite (collection Langues pour tous, édition Pocket) même format que le Assimil, mais il est très mal foutu à côté.
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16 novembre 2010 à 12h22 #127321
le vietnamien collection loonely planet pour moi c’est le meilleur pour un débutant qui voudrait faire une petite randonnée au pays, le vocabulaire est très complet, puis viens après d’après moi parler vietnamien de harrap’s, ensuite en dernier le assimil de poche qui est hélas trop pauvre ,de plus le assimil de poche ne possède pas une phonétique simple mis en dessous du texte vietnamien comme les 2 autres, il faut donc apprendre a lire le vietnamien lol
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16 novembre 2010 à 13h30 #127325au-co;121675 wrote:(…)ensuite en dernier le assimil de poche qui est hélas trop pauvre ,de plus le assimil de poche ne possède pas une phonétique simple mis en dessous du texte vietnamien comme les 2 autres, il faut donc apprendre a lire le vietnamien lol
L’absence de transcription phonétique du Assimil, je trouve ça pas plus mal, car l’écriture viet est déjà en elle-même une transcription phonétique, je vois pas l’intérêt de se farcir une transcription de plus, ça ne fait que retarder l’acquisition de l’écriture officielle. Il y a un guide pour la phonétique au début du manuel, c’est suffisant, et l’interaction avec les habitants permet d’ajuster sa prononciation au fur et à mesure, tout en gardant l’écriture officielle en référence.
Pour le japonais, je dis pas, car il faut un certain temps avant de maitriser un alphabet syllabique en caractères non romain. Et aussi parce que la langue japonaise ne présente que très peu de sons inexistants en français. Remarque, ça n’empêche pas le Assimil Le japonais sans peine de mettre une transcription maison en dessous de la transcription romanji qui est pourtant déjà un modèle de simplicité! Absurde. Comme quoi tous les Assimil ne sont pas bien conçus.
En vietnamien, il y a quelques sons complètement inexistants dans la langue française, et très difficiles à transcrire de manière parlante pour un Français. Franchement, ça aide quelqu’un de savoir que « cái quần màu đen » se prononce « kai koueu-n meou dén » (je sors l’exemple du Le vietnamien tout de suite)? Et pourquoi pas « caille couenne mo denne »? C’est rigolo à lire, mais pas très utile…
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16 novembre 2010 à 14h09 #127326
@frère Singe 121681 wrote:
***)Franchement, ça aide quelqu’un de savoir que « cái quần màu đen » se prononce « kai koueu-n meou dén » (je sors l’exemple du Le vietnamien tout de suite)? Et pourquoi pas « caille couenne mo denne »? C’est rigolo à lire, mais pas très utile…
😆
L’écriture viet est même plus logique et phonétique que le Français :
T +o + A c’a fait toa ( si on écrit en mots français, ca fait mal à la tête : toa = toi
pourtant o+i ca devrait faire « oille »du temps d’HCM, on voulait même supprimer de « c » comme « ki » « cô » ; on aurait écrit « kô »
Pour faire russe comme les Soviets.
Mais je ne sais pas comment ils voulaient faire le « ch » comme chien choouf, on a échappé au « Vietnamien Simplifié » façon Coco ; pour cause En vietnamien, y a pas grand chose à simplifier ( Mais les signes sont anciens et peu lisibles)
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