› Le Vietnam en France › Etre Viêt Kiêu › être viêt kieu en France ?
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19 mars 2009 à 7h36 #5173
L’union Générale des Viêtnamiens de France (UGVF) organise un colloque le 28 Mars 2009, voir l’annonce ci-dessous.
Deux remarques ; un droit d’entrée fixé à 10€, et un nombre de places limité.Quote:Les premiers sons de la langue vietnamienne entendus en France remontent au début du 20e siècle et depuis, plusieurs générations de personnes originaires du Vietnam se sont succédées, au gré des mouvements de l’histoire en Europe et dans le monde.
Particulièrement après 1975, leur présence s’est considérablement renforcée et depuis le phénomène migratoire se poursuit sous d’autres formes, avec ses réussites, ses difficultés, ses peines voire ses drames personnels.
Pour la première fois, cette communauté s’interroge publiquement dans ce colloque qui n’a d’autre ambition que d’entendre les témoignages de ceux qui ont approché ou revendiqué ce nouvel état qu’on appelle déjà la « Vietnamité ».
Une réflexion sincère à coeur ouvert sera le fil rouge de ce colloque.Quote:
Les Journées à thèmes de l’UGVF
» La communauté vietnamienne en France : situation actuelle et interrogations «Exposés , Témoignages, Echanges …
Samedi 28 mars 2009
(de 9h à 18h)Maison des Associations de Solidarité
10-18 rue des Terres au Curé
75013 PARIS
(métro : Porte d’Ivry) -
19 mars 2009 à 7h58 #89093
Các bạn thì cảm thấy như thế nào? Tôi thì nghe thấy cái câu « vietnamité » và câu « vietnamologie » sao mà nó có vẻ là tự phụ và kiêu kỳ ghê gớm.
BN
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19 mars 2009 à 10h50 #89098Bao Nhân;79853 wrote:Các bạn thì cảm thấy như thế nào? Tôi thì nghe thấy cái câu « vietnamité » …
BN
salut Bao Nhan,
Le terme « vietnamité » est un mot utilisé par l’auteur de la citation (UGFV).Je pense un peu comme toi que ce terme est inadapté pour définir « cet état ».
Il n’y a pas besoin de nous coller une étiquette. Et je crois que si ce terme a été utilisé par le rédacteur (surement viet kieu) de la citation, c’est qu’une fois de plus certaines personnes non viêt kieu (sociologues, politiciens et autres personnes bien pensantes) ont besoin de mettre les gens dans des « cases ». Ca les rassure.
En ce qui me concerne, je ne suis qu’un français d’origine viêtnamienne et qui se sent autant Français que Viêtnamien et autant Viêtnamien que Français.
Je ne pourrais pas aller à ce colloque à Paris, mais on vient de le commencer dans cette discussion.
Et ce qui fait la force de ForumViêtnam, c’est que , quel que soit notre parcours de viêt kieu on soit ici ensemble pour en discuter :wink2: -
19 mars 2009 à 20h52 #89152thuong19;79858 wrote:Et ce qui fait la force de ForumViêtnam, c’est que , quel que soit notre parcours de viêt kieu on soit ici ensemble pour en discuter :wink2:
Bonsoir anh Thuong et Bao Nhân,
Il y a quelques années , j’entendais pour la première fois, le mot « vietkieue » et je demandais à une personne la signification de ce mot, elle me répondit » c’est toi, c’est moi, nous sommes des vietkieues »…
je n’ai toujours pas dit-géré ce terme de « vietkieue », ni ne sais d’où il vient.
tout au plus je peux dire que je suis une déracinée, une exhilée, je fais partie de la diaspora vietnamienne, mais je ne me sens aucunement vietkieue.je sais seulement que je suis française d’origine vietnamienne.:bye:
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20 mars 2009 à 8h17 #89185
@Ti Ngoc 79919 wrote:
Bonsoir anh Thuong et Bao Nhân,
Il y a quelques années , j’entendais pour la première fois, le mot « vietkieue » et je demandais à une personne la signification de ce mot, elle me répondit » c’est toi, c’est moi, nous sommes des vietkieues »…
je n’ai toujours pas dit-géré ce terme de « vietkieue », ni ne sais d’où il vient.
tout au plus je peux dire que je suis une déracinée, une exhilée, je fais partie de la diaspora vietnamienne, mais je ne me sens aucunement vietkieue.je sais seulement que je suis française d’origine vietnamienne.:bye:
Bonjour Ti ngoc ,
il y a longtemps qu’on ne s’est communiqué, je profite pour te donner mon point de vue, sur la signification du mot vietkieu. Il n’est pas du tout péjoratif, bien au contraire, du moins à mes yeux, car il signifie tout simplement vietnamien de l’étranger , comme les hoakieu pour les chinois.
Je m’explique :
Je suis né en France, j’ai servi la France pdt plus de 41 ans, j’ai même représenté la France en maintes occasions et cpdt si je suis français sur le papier et de droit, et personne ne le conteste. Cependant, au yeux du français moyen qui ne me connaît pas, de même que pour tous mes enfants, eux aussi nés en France, du maman vietnamienne comme moi, nous resteront, au premier abord, un étranger en raison de notre faciès. Nous l’acceptons et nous le comprenons. Par contre au vietnam, personne, ne doute que nous sommes des vietnamiens à part entière , sauf que nous vivons à l’étranger, même si je n’y retourne qu’après plus d’un demi siècle. Même mes enfants qui malheureusement ne parlent pas la langue, à ma très grande honte, ne sont pas considérés autrement, sinon que comme des « vietkieu « . Je ne sais pas, si mon explication est claire, mais c’est ainsi que je ressent.
Affectueusement
Christian -
20 mars 2009 à 10h03 #89201
Bonjour tout le monde,
Je vis et fréquente depuis plus de 30 ans les vietnamiens de France et plus précisément maintenant de Paris et de Seine et Marne pour dire que je n’ai pratiquement jamais entendu le terme de » viêt kiêu » puisque ce terme, comme dit bac Christo, est utilisé par nos compatriotes au pays pour désigner tous les vietnamiens vivant à l’étranger et ce n’est pas du tout péjoratif.
Tous les termes utilisés par les journalistes ou professionnelles sont pour moi des particules et je ne vois rien de péjoratif là dessus car il y a des termes bien plus racistes que ça comme par exemple « les Arabes », « les Chinetoks ».
Qu’on soit né à l’étranger ou partie très jeunes du Vietnam, nous emportons en nous une parcelle de notre pays natal (je voulais traduire ce que je pense en Vietnamien Chúng ta đi mang theo đất nước ). Ceci est mon avis personnel. Et j’espère que vous pourrez , très rapidement, visualiser ma réalisation pour le concours multimédia, qui montre bien cela.
Kim Sang:bye:
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20 mars 2009 à 10h30 #89204
Bonjour TLM,
Je me suis interroger sur le mot kiều et j’ai trouvé ceci dans le wiki.
« Việt kiều hay người Việt hải ngoại là người dân tộc Việt định cư bên ngoài nước Việt Nam.
Từ điển Thiều Chửu định nghĩa chữ « kiều » (僑) là « ở nhờ, đi ở nhờ làng khác hay nước khác gọi là kiều cư, kiều dân« [20]. Những người Việt di dân, nhất là vì lý do chính trị, thường dùng « người Việt hải ngoại » để nói về mình và thường chống đối cách gọi « Việt kiều »I][URL= »http://vi.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:Ch%C3%BA_th%C3%ADch_ngu%E1%BB%93n_g%E1%BB%91c »][U][COLOR=#0000ff]cần dẫn nguồn[/COLOR][/U][/URL][/I. Tại Việt Nam ngày nay, từ « kiều bào » cũng được Chính phủ dùng với ngữ nghĩa « Kiều bào là bộ phận không thể tách rời của dân tộc Việt Nam »[21]. »En gros kiều signifie « habitant mais pas originaire du pays »
D’où les mots « Viet Kieu », « Hoa Kieu ».
Par extension on pourrait appeler les Français habitant au VN « Phap Kieu »:wink2:
:friends::jap: -
20 mars 2009 à 13h27 #89215
Je me suis déjà interrogé sur l’origine du mot suffixe « kieu » et je n’ai toujours pas la réponse. Quand a-t’il commencé à être utilisé ? Je ne l’avais jamais entendu avant 1980. En français, on disait simplement « réfugiés du Sud Est asiatique » pour ne pas faire de distinction entre les viets, les cambodgiens et les laos. J’ai entendu mon père dire « nguoi chay li cu » quelque chose comme ca, qui veut dire …. ??? . Je ne peux plus lui poser de questions car il n’est plus de ce monde.
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20 mars 2009 à 13h44 #89216christo;79954 wrote:Bonjour Ti ngoc ,
il y a longtemps qu’on ne s’est communiqué, je profite pour te donner mon point de vue, sur la signification du mot vietkieu. Il n’est pas du tout péjoratif, bien au contraire, du moins à mes yeux, car il signifie tout simplement vietnamien de l’étranger , comme les hoakieu pour les chinois.
Je m’explique :
Je suis né en France, j’ai servi la France pdt plus de 41 ans, j’ai même représenté la France en maintes occasions et cpdt si je suis français sur le papier et de droit, et personne ne le conteste. Cependant, au yeux du français moyen qui ne me connaît pas, de même que pour tous mes enfants, eux aussi nés en France, du maman vietnamienne comme moi, nous resteront, au premier abord, un étranger en raison de notre faciès. Nous l’acceptons et nous le comprenons. Par contre au vietnam, personne, ne doute que nous sommes des vietnamiens à part entière , sauf que nous vivons à l’étranger, même si je n’y retourne qu’après plus d’un demi siècle. Même mes enfants qui malheureusement ne parlent pas la langue, à ma très grande honte, ne sont pas considérés autrement, sinon que comme des « vietkieu « . Je ne sais pas, si mon explication est claire, mais c’est ainsi que je ressent.
Affectueusement
ChristianBonjour Christian
quand je dis que je n’ai pas « dit- géré » ( et non pas digéré)le terme de vietkieue, c’est parcequ’il n’a aucune représentation pour moi .
autrement dit je n’ai pas géré ce terme, il est forclos pour moi.
donc sans connotation péjorative de ma part.
ma problématique est particulière, elle est celle de tous les enfants métis,
je suis une métisse, « une lai » en vietnamien.
Des remarques désobligeantes, des railleries , j’en ai entendu des deux cotés, que ce soit de la part de certains français ou de la part de certains vietnamiens. (eh oui, le racisme existe partout), j’y étais sensible enfant et adolescente, depuis j’ai eu le temps de me protéger et de m’armer contre la bêtise humaine.
Je peux dire que c’est une très grande chance pour moi , je dirais même une richesse, de pouvoir être sur deux cultures,même si je dois l’avouer la culture française étant prédominante (50 ans en France et seulement 6 au Vietnam).
je me considère française d’origine vietnamienne.
française par mon père, vietnamienne par ma mère.
Bien affectueusement à vous. -
20 mars 2009 à 16h59 #89232pat117;79985 wrote:Je me suis déjà interrogé sur l’origine du mot suffixe « kieu » et je n’ai toujours pas la réponse. Quand a-t’il commencé à être utilisé ? Je ne l’avais jamais entendu avant 1980. En français, on disait simplement « réfugiés du Sud Est asiatique » pour ne pas faire de distinction entre les viets, les cambodgiens et les laos. J’ai entendu mon père dire « nguoi chay li cu » quelque chose comme ca, qui veut dire …. ??? . Je ne peux plus lui poser de questions car il n’est plus de ce monde.
Bonjour Pat17,
Je pense existe depuis très longtemps déja car il vient du chinois (d’après Wiki). Bien avant 1980, les vietnamiens appelait déja les chinois habitant au vn les ‘Hoa Kieu’. Quand à ce que tu as entendu de feu ton père ça doit être ‘người di cư – (Emigrés ou déplacés). En 1954, il ya eu plein de gens du nord di cư dans le sud.
:jap: -
20 mars 2009 à 17h31 #89236nct;79974 wrote:Bonjour TLM,
Je me suis interroger sur le mot kiều et j’ai trouvé ceci dans le wiki.
« Việt kiều hay người Việt hải ngoại là người dân tộc Việt định cư bên ngoài nước Việt Nam.
Từ điển Thiều Chửu định nghĩa chữ « kiều » (僑) là « ở nhờ, đi ở nhờ làng khác hay nước khác gọi là kiều cư, kiều dân« [20]. Những người Việt di dân, nhất là vì lý do chính trị, thường dùng « người Việt hải ngoại » để nói về mình và thường chống đối cách gọi « Việt kiều »I][URL= »http://vi.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:Ch%C3%BA_th%C3%ADch_ngu%E1%BB%93n_g%E1%BB%91c »][U][COLOR=#0000ff]cần dẫn nguồn[/COLOR][/U][/URL][/I. Tại Việt Nam ngày nay, từ « kiều bào » cũng được Chính phủ dùng với ngữ nghĩa « Kiều bào là bộ phận không thể tách rời của dân tộc Việt Nam »[21]. »En gros kiều signifie « habitant mais pas originaire du pays »
D’où les mots « Viet Kieu », « Hoa Kieu ».
Par extension on pourrait appeler les Français habitant au VN « Phap Kieu »:wink2:
:friends::jap:Bonjour NCT :bye:
Merci de ton explication sur le mot Kiều…Cependant, que veut dire donc :
Yêu kiều ?
Diễm kiều ?et encore : Thuý kiều ? :bigsmile:
C’est tellement compliqué le vietnamien…:cheers::bigsmile:
NVTL :jap:
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20 mars 2009 à 21h22 #89245nct;80004 wrote:Bonjour Pat17,
Je pense existe depuis très longtemps déja car il vient du chinois (d’après Wiki). Bien avant 1980, les vietnamiens appelait déja les chinois habitant au vn les ‘Hoa Kieu’. Quand à ce que tu as entendu de feu ton père ça doit être ‘người di cư – (Emigrés ou déplacés). En 1954, il ya eu plein de gens du nord di cư dans le sud.
:jap:Merci pour ton cours. Enfin je sais … Je note que l’utilisation du mot chạy devant di cư marque bien l’idée de « fuite » si l’on peut dire et qui décrit bien la situation de l’époque en parlant des réfugiés de 75 et après, raison pour laquelle je me souviens de l’expression à la consonne initiale près. Ca explique pourquoi je n’ai jamais trouvé dans le dictionnaire.
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20 mars 2009 à 22h14 #89248NoiVongTayLon;80009 wrote:Bonjour NCT :bye:
Merci de ton explication sur le mot Kiều…Cependant, que veut dire donc :
Yêu kiều ?
Diễm kiều ?et encore : Thuý kiều ? :bigsmile:
C’est tellement compliqué le vietnamien…:cheers::bigsmile:
NVTL :jap:
C’est ce qui fait le charme de la langue vietnamienne.
Tu penses avoir tout compris et te voila à nouveau perdu.:wink2::jap: -
21 mars 2009 à 5h27 #89255
En fait, le mot Kieu provient de « qiáo » (侨) en chinois, qui signifie ressortissant. Donc, việt kiều = ressortissant vietnamien.
Mais cette appelletion peut être ressentie par certains comme péjorative. Par exemple, en Thaïlande et au Laos, où le mot kiều que les gens de là-bas prononcent « keo ». Mais pour les Vietnamiens qui y sont nés et maîtrisant parfaitement la langue nationale et portant des noms et prénoms à consonnance 100% thaïe, le mot kiều ou Keo (diminutif de ngoại kiều ou ressortissant étranger) résonne comme un rejet. Ils préfère qu’on les appelle Thaïs May ou Yuan qui est considéré comme soutenu.
Concernant le mot « Yuan », alors d’après mes recherches, « Yuan » provient de Nguyễn (阮), le nom porté par la plupart des premiers Vietnamiens venus s’installer dans ces pays, dont Nguyễn Ánh ou Gia Long, le future premier empereur de la dynastie Nguyễn, lui-aussi, a vécu à Bangkok.
Noter également que chez les Cantonais « Nguyễn » se prononce « Yuen » et chez les Chinois « Ruăn ». Or, il est possible que c’est la romanisation qui a altéré ou plutôt chamboulé phonétiquement notre langue.
Mais aussi, certains croient que le mot Yuen ou Yuan tire son origine du Yunnan, une région se trouvant au Sud de la Chine actuelle où vivant encore les Yuè (南) ou Việt dont beaucoup portent encore le le nom Yuen (阮) ou Nguyễn.BN
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21 mars 2009 à 12h18 #89280pat117;80020 wrote:Merci pour ton cours. Enfin je sais … Je note que l’utilisation du mot chạy devant di cư marque bien l’idée de « fuite » si l’on peut dire et qui décrit bien la situation de l’époque en parlant des réfugiés de 75 et après, raison pour laquelle je me souviens de l’expression à la consonne initiale près. Ca explique pourquoi je n’ai jamais trouvé dans le dictionnaire.
Bonjour Pat117,
Loin de moi l’idée de faire un cours. On est sur un forum de partage d’idées et de connaissances. Et j’essaie d’apporter ce que je sais (qui peut être plus ou moins exactes) et apprendre. Jusqu’à maintenant, je dois avouer plus recevoir que donner. Merci à tous.:jap::friends:
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21 mars 2009 à 22h02 #89303
Sur le même ordre d’idée, j’ai commencé à apprendre le Thai cette année et de temps en temps, des mots identiques au vietnamien surgissent. Comme quoi il n’y a pas que du sino-vietnamien dans la langue viet. Il semble que ces mots communs au thai et au vietnamien soient d’origine khmer. Du coup, dans mon apprentissage, je me souviens plus facilement de ces mots.
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10 juin 2009 à 21h43 #94286
D’après le CVN, il y aurait 3 générations de Viêt Kieu
Quote:Intelligentsia : 3 générations de Viêt kiêu – 07/06/2009
[IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2009/06/Dimanche/Societe/Societe/4726.202as.JPG[/IMG]
Selon le vietnamologue Nguyên Huu Thái, les intellectuels vietnamiens de l’étranger se divisent en 3 générations. La première s’est faite un nom avant la réunification du pays en 1975. La seconde est le contingent de personnes qui ont été diplômées après 1975. La troisième est la jeune intelligentsia qui est née à l’étranger après 1975 (génération 7X et 8X).
Pour M. Thái, la majorité des Viêt kiêu de première génération ont conscience de leur sentiment envers leur pays natal. Cependant, ils ont déjà atteint un certain âge. Leur potentialité n’est plus que leur expérience.
Le professeur Ðô Ðình Chiêu est un des premiers intellectuels Viêt kiêu à être revenu dans le pays. Depuis 1979, il fait la navette entre le Vietnam et la France. En général, il passe 6 mois en France et 6 au Vietnam, où il enseigne à l’École polytechnique et à l’Institut de physique de Hô Chi Minh-Ville. Actuellement, le pays se prépare à la construction de la première centrale nucléaire et le travail de M. Chiêu au Vietnam contribue à assurer les formations en ressources humaines. « La plupart des intellectuels vietnamiens ayant réussi à l’étranger ont le désir de revenir se fixer au Vietnam », indique-t-il.Le professeur Ðô Ðình Chiêu figure parmi les intellectuels Viêt kiêu de première génération qui ont le désir de « faire quelque chose pour le pays natal », confie-t-il. Pour eux, l’argent n’est pas important. Parce qu’en travaillant pour des établissements scientifiques dans les pays développés comme les États-Unis, la France, le Canada…, outre des conditions de travail parfaites, ils ont réussi leur vie matérielle. Au crépuscule de leur carrière, ils ont surtout l’envie de contribuer au développement de leur pays d’origine. « Le problème n’est pas la manière dont l’État facilite le retour des Viêt kiêu, mais plutôt la façon dont ils seront traités une fois au pays », relève M. Chiêu.
Salaire, une condition nécessaire pour la 2e génération
Les intellectuels Viêt kiêu de première génération sont prêts à apporter leur savoir sans s’intéresser fortement à la question financière, mais ils sont pénalisés par leur âge avancé, d’où une santé souvent fragile.
Alors, le pays se tourne davantage vers les intellectuels âgés d’entre 35 et 55 ans, ayant une position importante à l’étranger et sont en général à l’apogée de leurs recherches. Cette génération a été formée durant les années 1980-1990, lorsque la science et la technique dans les pays occidentaux, notamment les secteurs de nouvelles technologies avançaient à pas de géant. Mais aujourd’hui, ces personnes sont en charge de leurs familles et un retour au Vietnam passe obligatoirement par un salaire considérable.
Le Docteur Nguyên Quôc Bình a quitté le Canada pour revenir travailler au Vietnam. Il est actuellement directeur adjoint du Centre de biotechnologie de Hô Chi Minh-Ville, à raison d’un salaire mensuel qui est 5 fois supérieur à celui d’un fonctionnaire local. Selon lui, pour les intellectuels Viêt kiêu de sa génération, un salaire mensuel minimum de 2.000 dollars peut être suffisant.
Face à cette réalité, Hô Chi Minh-Ville a élaboré un projet allant dans ce sens. Il prévoit notamment de leur payer un salaire mensuel de 1.000 à 1.500 dollars et de leur accorder d’autres privilèges. Mais le salaire n’est qu’une « condition requise » aux yeux du Docteur Bình. « À cet âge, ils sont plus mûr dans leurs recherches. C’est pourquoi, à côté de leur amour et de leur envie de contribuer au pays natal, ces personnes souhaitent encore se montrer et favoriser leur carrière. De fait, le salaire ne constitue pas un élément décisif, il faut aussi prendre en compte les opportunités professionnelles », confirme-t-il.
Accepter la concurrence
La dernière génération de Viêt kiêu concerne les Vietnamiens nés à l’étranger après 1975 ou ceux qui y étudient. Ces 7X et 8X sont beaucoup plus influencés par la culture de leur pays de naissance et la notion des origines reste « assez vague ». Il s’agit pourtant là des forces « aux plus grands potentiels et les plus dynamiques », assure l’érudit Nguyên Huu Thái. Leur demande rejoint celle de leurs prédécesseurs : salaire et milieu de travail.
Au dire de M. Thái, nous devons comprendre profondément que dans cette période d’intégration, les intellectuels sont de précieuses ressources, des « marchandises spéciales » qu’il faut accepter leur concurrence afin de les ramener au pays, surtout les plus jeunes d’entre eux. « Il importe de créer un environnement favorable pour qu’ils oeuvrent, contribuent et profitent plus que là où ils travaillent actuellement. Cette question exige ainsi une politique à long terme du Parti et de l’État vis-à-vis des Viêt kiêu pour profiter de leurs contributions », conclut-il.Huy Quang/CVN
(07/06/2009)[FONT="]Le viêtnamologue Nguyên Huu Thái semble volontairement rassembler tous les viet kieu d’avant 75 dans la 1ère génération.
C’est méconnaître les différences des vécus des viêtnamiens venus en France pour des raisons totalement différentes et à des époques différentes .C’est nier leur spécificité d’appréhension du pays que l’on nomme aujourd’hui Viêtnam.C’est ignorer leurs combats différents pour le même pays qu’on associait alors à protectorat, à Union française, à colonie.
Ceux réquisitionnés ou engagés pour la première guerre mondiale.(14/18)
Ceux réquisitionnés ou engagés pour la seconde guerre mondiale(39/45)
Ceux rapatriés (c’est un euphémisme) après Dien Bien Phu(1954), et qui ont commencé leur vie de viêt kieu parqués dans des camps (Ste Livrade, Noyant).
Ilest vrai comme vous le dites monsieur Nguyên Huu Thái que « Leur potentialité n’est plus que leur expérience. »ils n’ont plus aucune utilité si ce n’est que de décorer en photo l’autel des ancêtres et de rappeler ainsi à ceux de la 2ème génération et de la 3ème générationque leur éxistence n’est due que parce qu’il y a eu d’abord une première génération.
Mais rassembler en une génération les avant 75zards,c’est faire preuve d’un esprit plus proche d’un patron chasseur de tête que d’un vietnamologue.[/FONT]
:diablo: -
25 mars 2010 à 11h53 #98988
BONJOUR TLM.
J’ai connu cette Association par le bier d’une Cantine pour les Vietnamiens démunir comme moi dans les années 1960,c’était dans une ruelle derrière la place Saint Michel,donc le nom m’échappe vue l’âges des mes Os,c’était encore avec des mouvements NORD/SUD des Bagarres entre les étudiants vietnamiens ,qui sont diviser par les couleurs d’un drapeau,je ne participait jamais ,cas toujour était APOLITIQUE,surtout jamais lever la mains sur une autre personne ,encore moins sur un compatriode,alors je fruir, et reviens écoutait la Musique de chez nous.
Maintenant il exisrte qu’un Vietnam,même avec beaucoup de problèmes ,mais nous sommes entre-nous,je pense sincèrement que MON pays Levera la tête sous peut.
Revenu au Pays om je vivre 6 mois dans l’année,je cherches des soutients pour la Création d’une Association pour la protection des enfants et les Femmes ,qui sont selon moi,des « victimes » de notre Mutation à 400 à l’heures.Ici ont les appeler les » bùi Doi » je vous demande qui n’est pas « bùi cat »?
merci à vous.
HKV:jap:
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