Les âmes errantes

Avez-vous entendu parler du film « Les âmes errantes » ?
Si un jour que ce film passe à la TV, ne manquez pas de nous le prévenir par l’intermédiare du forumvietnam.

« Les âmes errantes », un documentaire réalisé selon la méthode « cinéma en direct », sans musique, ni commentaire et interview a été hautement apprécié au Festival des documentaires « Cinéma du Réel » en mars 2006, un des festivals annuels importants du cinéma français.

-Metteur en scène : Boris Lojkine.
-Assistant : Lê Tuân Anh (Société des Documentaires et des films scientifiques du Vietnam).
-Producteur : Mani Mortazavi (4A4 de France).
-Ce documentaire a été réalisé entre 2002 et 2005.

Contenu : Ce film racontre l’itinéraire d’une femme originaire d’un village du delta du Bac Bô cherchant la tombe de son mari avec l’aide des camarades de ce dernier, tombé au champ d’honneur il y a 40 ans, lorsqu’elle avait 20 ans. Cela fait 40 ans qu’elle recherche cette tombe pour rendre un culte à son mari. Mais à la fin de son itinéraire, elle tombe en sanglots car elle ne l’a pas trouvé et l’âme de son mari condamnée à toujours errer…

Itinéraire après le film « Les âmes errantes »
Deux jours après la diffusion du film « Les âmes errantes » sur la Télévision du Vietnam, Boris Lojkine, Lê Tuân Anh et Mani Mortazavi sont revenus à Quang Tri, « terre de feu » pendant la guerre et cadre principal du film, un lieu où des dizaines de milliers de personnes se sont consacrées corps et âme à la libération nationale, un lieu aux nombreux monuments aux morts et où existent encore « Les âmes errantes »…

Dông Hà le 27 juillet
C’est la Journée des invalides de guerre et des morts pour la Patrie. Des milliers de personnes, venues de tous les coins du pays, se sont ruées vers les monuments aux morts pour visiter les tombes de leurs proches et de leurs compagnons d’armes. Au bureau de la Radio et de la Télévision de Quang Tri, beaucoup de personnes attendent l’équipe du film. On se serre la main. Le film passera le même soir à la télévision et puis une rencontre aura lieu avec les membres de l’équipe.

Lê Van Dang, un personnage du film, directeur du Centre d’accueil des proches des morts pour la Patrie lors du tournage du film, rappelle : « Nuit et jour, en dépit de la pluie et du soleil, Boris Lojkine ne pouvait manger qu’un morceau de pain pour chercher les personnages de son film. Cela m’a fortement impressionné ».

Boris Lojkine ne voulait raconter qu’une histoire typique des douleurs des Vietnamiens ayant des proches morts pendant la guerre et celles des compagnons d’armes des âmes errantes après la guerre. Et il voulait que le peuple vietnamien et le monde partagent cette douleur. Il a exprimé à cette occasion ses remerciements à ceux qui l’ont aidé à réaliser ce film.

« Je fais grand cas de la vision et du coeur de Boris Lojkine envers les morts pour la Patrie qui sont pour la plupart les soldats de paysans. En tant que collègue, je partageait ses responsabilités et je faisais tout ce qu’il voulait pour réaliser ses idées ».

Centre d’accueil des proches des morts pour la Patrie
Boris Lojkine et Lê Tuân Anh se sont mêlés à la foule de plusieurs centaines de personnes venues visiter ou chercher les tombes des morts pour la Patrie. Tous ont regardé le film à la télévision.

Trân Thi Tuyêt, une petite femme austère, est venue en train de Bac Giang (Nord Vietnam) à Quang Tri, avec au fond de son coeur l’espoir de trouver la tombe de son mari, Tông Ngoc Luu…

Une femme assise dans un coin de la salle de réunion pleurait. Elle pleurait en même temps qu’une femme du film ayant le même âge mais pas la même douleur. Elle a deux frères tombés au champ d’honneur mais n’a pas encore trouvé encore leurs tombes. Tout le monde n’entendait que les bruits des pelles et des pioches creusant le sol à la recherche des restes des compagnons d’armes et les pleurs de la femme dans le film qui n’a pas trouvé la tombe de son mari à la fin de son itinéraire….

« Beaucoup de mes compagnons d’armes sont tombés au champ d’honneur et leurs âmes errent encore. La douleur n’est pas seulement celle de femmes comme Mme Trân Thi Tuyêt », explique Nguyên Chi Phi, un personnage du film qui accompagnait Mme Trân Thi Tuyêt dans la recherche de la tombe de son mari. Celui-ci et sa femme, Lê Thi Thanh, conservent toujours un carnet dans lequel sont inscrits les noms de ses feus-camarades ainsi que le nom de leur village natal et la date de leur mort.

Boris Lojkine et Lê Tuân Anh ont offert un petit cadeau comme remerciement. Nguyên Chi Phi leur a dit que le remerciement le plus précieux pour nous et pour les habitants de Quang Tri est le film et son coeur d’or.

Monument aux morts de Hai Lang
Une rencontre émouvante entre Boris Lojkine et les deux époux Nguyên Van Dàm – Lê Thi Hông Lâm, qui prennent soin de ce monument aux morts depuis 16 ans. Ils n’ont pas pu retenir leurs larmes devant ces inconnus venus de loin partager leurs douleurs et faire un film plein d’émotion. Dans l’immensité du monument aux morts, ils brûlèrent ensemble des baguettes d’encens sur les tombes des morts pour la Patrie. Boris Lojkine, tête baissée, resta immobile en silence longtemps devant les tombes, et se prosterna les mains jointes en murmurant quelque chose. Parmi les 1.876 tombes de ce monument, 482 ont des noms. Pour Boris Lojkine, son film « Les âmes errantes » est une sorte de baguette d’encens pour tous les morts pour la Patrie vietnamienne.

Oui j’en ai entendu parler.Mais je n’ai pas pu le voire.
Il y a quelques anées 2 ou 3 ans le fastival de Locarno a programé des films trés interessants dont une aptation d’un roman de Duong Tu Hong .

Maya :no:

Le festival de Locarno avait programé des films vietnamiens.
maya :tease:

J’ai vu ce film sur VTV1. Après diffusion, il y a eu entretien avec ses auteurs. Vraiment touchant !

film interessant mais complaisant sur les larmes ce n’est que mon humble avis »Ne pleure pas parce que le soleil est caché, car tes larmes t’empêcheraient de voir les étoiles… »le cinéma veut du pathos ,j’ai compris que les vietnamiens comme les coréens n’avaient pas d’interdit sur les larmes mais je n’en ferai jamais mon fonds de commerce:je veux dire du naturalisme.

Sortie cinéma : 24 janvier 2007

Merci pour les infos, mekong.

super, merci pour l info aussi.
Je vous donne un autre lien concernant ce cineaste et sont premier metrage  » ceux qui restent » —> http://www.playfilm.fr/article.php3?id_article=10#
som nom a une consonnance slave.. « Boris lojKINE » comme moi! héhé

le film est sorti en debut d année parcontre le DVD sortira bien debut 2007

Pour ce sujet, voir aussi ici :

http://www.forumvietnam.info/forum/showthread.php?p=14731#post14731

Merci pour toutes ces infos.

Le film à l’air intéressant en effet.

Le premier qui le voit (ou celui qui l’a vu), serait gentil de nous donner ses impressions.

Il est à l’affiche à partir d’aujourd’hui.

Un article de libé à son sujet :

Source.

oui j’attends vivement les commentaires des spectateurs du forum..mais peut etre y en a t il eu déjà?je vais savoir

Sur ce même thème ,et avec un titre très proche: « La terre des âmes errantes », le réalisateur franco-khmer Rithy Panh a réalisé un tres beau documentaire sur des travailleurs cambodgiens qui creusent des tranchées du Nord au Sud du Cambodge pour enterrer un cable optique.
Bien évidemment, ils déterrent très souvent les ossements de leurs compatriotes tués pendant la période KR.

Toute la « poésie » de ce documentaire réside dans le comportement de ces travailleurs tres pauvres, confrontés aux techniques modernes,qui nous disent avec beaucoup de sagesse et de clairvoyance leurs croyances et l’obligation morale de respecter les traditions héritées du Bouddhisme..

C’est beau mais d’une tristesse impressionnante puisque, déja dans la misére, ils doivent retourner chez eux, a la fin du documentaire, sans un sou.. leur chef d’équipe ayant fui en emportant la caisse!!!

Dans « le Canard enchainé » de cette semaine, le film est classé dasn les « Films à voir », avec une  » critique cinéma favorable « 

Je taperai le texte ici plus tard dans la journée…

10h10: comme promis, voici le texte du « Canard Enchainé »:

 » Il s’agit des dizaines de milliers de soldats vietcongs, morts sans sépulture, dont les familles et les camarades de combat recherchent encore aujourd’hui les corps, afin de pouvoir faire leur deuil.
Ce beau documentaire de Boris Lojkine a pour vertu salutaire de montrer la face ignorée de la guerre du Vietnam, déclinée à l’infini sur nos écrans côté américain. Sa caméra suit le périple de deux anciens combattants du commando de choc K 10, qui retrouvent la veuve, abîmée dans sa douleur, d’un camarade disparu.
Le film montre l’invention d’un rituel de passage, entre invocation panthéiste, prière bouddhiste et possession quasi chamanique.
Diffusé sur la principale télé locale, ce documentaire français a créé l’évènement au Vietnam.  »

(D.F.)

Et celle du journal Le Monde:

Critique
« Les Âmes errantes »
LE MONDE | 23.01.07 | 17h14 • Mis à jour le 23.01.07 | 17h14

es âmes du beau documentaire de Boris Lojkine appartiennent à des combattants nord-vietnamiens dont les corps n’ont jamais été retrouvés. Ce drame universel, qui pose la question du deuil impossible pour les familles, prend au Vietnam une tournure plus aiguë en raison du lien qui continue d’unir, selon les croyances traditionnelles, les morts aux vivants. En suivant les recherches de deux anciens soldats à travers le pays pour retrouver le corps d’anciens camarades, ce film nous invite à une quête concrète de la rédemption. A mi-chemin, les deux compagnons croisent une vieille femme et la caméra de Lojkine se met en devoir de suivre dans son pèlerinage les traces supposées d’un mari tué au combat et auquel elle sera restée indéfectiblement fidèle.
Documentaire de Boris Lojkine. (1 h 24.)

Hier, j’étais voir ce filme qui est, selon moi, un pur documentaire, sans musique ni des clichets montrant de beaux paysages du Vietnam, mais centré uniquement sur le seul sujet. Des sous-titrés sont un peu décevants, car dans certains passages, on ne peut pas voir l’intégralité du texte, surtout, lorsque ça passe sur un fond claire, heureusement que je comprend parfaitement le vietnamien.

Le litanie de la dame qui a perdu son mari dans cette guerre atroce serait un peu dérangeante pour des gens dépouvus de compassion.

Ces anciens combattants brûlent des encents et implorent leurs morts tout au long du filme. A la fin, au bord d’une rivière entourée de hautes colines et montagnes où de nombreux de leurs compagnons ayant laissé la vie, on voit l’un d’entre eux, des larmes aux yeux avec une botte d’encents dans ses mains jointes, en train de d’implorer quelques mots à paine audibles. C’était une image très émouvante.

En regardant ces quelques anciens combattants à la recherche les corps de leurs défuns compagnons, ça me rapelle un autre rescapé de cette guerre, aujourd’hui, tenanciers à ses heures d’une petite échope en face de l’hôtel où je me suis logé lors de mon séjour à Hànoi : on peut voir venir, chez-lui, des soldats démobilisés à la fin de la guerre. En discutant avec eux, cela me permet de constater qu’ils sont des gens très simples qui ne rèvent plus grande chose dans la vie, l’un des caractéristiques de la plupart des survivants d’une grande catastrophe (trop content de rester encore en vie?). Apparemment, ils ne sont pas politisés comme l’on peut imaginer…

Vu la salle étant quasiment vide, qui est ma plus grande surprise, car, avant sa sortie, ce filme a connu des critiques éloquentes de la part de certains médiats français.

Le réalisateur devrait venir présenter son film vers la fin du mois pas loin de chez moi.pour une fois ,rare fois qu’on nous montre les conséquences de la guerre du coté vietnamien et non américain(sans vouloir oppser les uns aux autres).
J’ai lu une bonne critique dans « Libé ».
Maya

N’était-ce pas celle d’Eric Loret ?

A lire aussi une critique trés interessante du film dans « les cahiers du cinema » de ce mois ci!
Maya

Oui mais, en tant que Webmaster, tu peux te le permettre sans problème .. et sans l’avoir vu!!!

:icon40:
Voici un autre lien avec aussi 3 extraits du film .
J’espere que ce ne sont pas les même , n’ai pas prit le temps de verifier .
http://www.01men.com/contenu/4482/01men_sorties_films_cinema/les-ames-errantes/
Comme tu dis … vivement qu’il soit en vente dans le commerce !

j’ai eu la chance de pouvoir voire le film jeudi dernier suivi d’un débat avec le réalisateur, passionnant(des spectaruers trés curieux et emus par le film) comme l’est le film qui m’a beaucoup ému.
Maya

Vous pouvez acquérir le DVD « les ames errantes » à l’adresse ci-dessous :

Nous pouvons vous en vendre un directement, fabriqué par nos soins, pour 30 euros TTC.
cordialement, marie darel

marie darel
4 A 4 Productions
10bis rue bisson
75 020 Paris
Tel / Fax : 01 53 36 72 88 / 73 64
[email protected]
http://www.lesameserrantes-lefilm.com

Je n’ai pas eu vraiement le temps de vous faire part de mes impressions et de ce que j’ai retenu du débat
j’ai ouvert en quelque sorte la discussion en me présentant brièvement et disant que je faisait partie d’une communauté d’adoptés vietnamiens venus pendant la guerre du Vietnam pour dire aussi que nous nous sentions bien sûr trés concernés par cette histoire .
Maya

désolée j’ai envoyé le post 2 fois j’vais un probléme avec le site
Maya:icon40:

J’ai acheté le film les âmes errantes, c’est film sobre, mais qui reflète vraiment l’âme viêtnamienne, j’ai beaucoup aimé, parce qu’il montre le côté profond du jardin secret des vietnamiens, qui nous permet de retrouver l’humanité, qui est au fond de chaque être humain, j’ai bien peur que certains sont tellement émoussés par la société matérialiste de consommation, qu’ils oublient l’essentiel, qui fait qu’un homme est un être humain, heureusement, qu’il reste encore des êtres comme Boris Lojkine pour nous faire souvenir des choses importantes de la vie. Je vous recommande l’aller le voir, car il permet d’avoir un supplément d’âme à tous les hommes, très cordialement RG
ci-dessous deux articles l’intellectuels vietnamiens a propos de ce films:

Thanh Niên, article du pocte Thanh Thao, 26 juillet 2006
BONJOUR LES AMES…

Pendant toute la durée du film, maintes fois je n’ai pas pu retenir mes larmes. Je pleurais silencieusement comme les personnages de Boris pleurent. Et je pense que peutêtre des dizaines de milliers de spectateurs qui ont vu le film de Boris ont pleuré comme moi. Mon peuple a pleuré en voyant que sa douleur n’était pas éteinte, que son vœu n’était pas encore exaucé, et il a regardé « ces âmes errantes » égarées dans l’immensité comme s’il s’agissait de ses propres enfants, de ses camarades, de ses pères, de ses maris. Trente, quarante ans après leur mort, ils n’ont toujours pas retrouvé leur famille.
On croyait qu’avec le temps cette douleur s’était peu à peu apaisée. Mais pas du tout. Je ne sais pas comment Boris a pu saisir aussi justement cette « dimension », comment il a su pénétrer cette spiritualité et comprendre le souhait profond de mon peuple. Comme s’il était son fils, il a accompagné cette femme qui a perdu son mari depuis sa toute petite maison, il est parti avec elle pour accomplir ce pèlerinage sacré et pénible à la recherche « des âmes errantes ». Et cette recherche est aussi une plongée dans les profondeurs des sentiments de fidélité et d’attachement spécifiquement vietnamiens; les vertus ancestrales les plus profondes des Vietnamiens s’y manifestent de la façon la plus naturelle. Sans commentaire, sans musique, « tout est vrai » comme a dit Boris, le film n’utilise que les paroles, les larmes, les vœux, le bruit lourd des pioches qui frappent le sol… On y voit seulement un amour malheureux et une camaraderie profonde, des souhaits modestes, une patience infinie et toute cette endurance apparâît comme une chose normale. . . En tout cela, c’est l’âme de mon peuple qu’a su saisir Boris.
Il faut avoir une volonté particulièrement forte pour avoir su, quatre ans durant, surmonter tant d’obstacles afin d’accomplir ce film Les Ames errantes. Ce sont les âmes de nos soldats morts qui ont soutenu à la fois l’équipe de tournage et les personnages du film comme Madame Tiêp pour que finalement le monde puisse comprendre comment les Vietnamiens doivent encore souffrir 30 ans après la guerre.
En fait, ce n’est pas un film sur les martyrs, mais sur les Vietnamiens vivants, sur la profondeur de l’âme vietnamienne, de l’amour vietnamien. Et ces choseslà ne sont certainement pas « dans l’errance ». Merci sincèrement au réalisateur Boris Lojkine !

Tuôi Tre, 27 juillet 2006 article du célèbre intellectuel réformateur Nguyen Si Dung
« LES ÂMES ERRANTES »

Madame Tiêp le personnage principal du film Les Ames errantes du réalisateur français Boris Lojkine ne joue pas un rôle, elle ne fait que chercher la tombe de son mari mort au front et elle ne pleure qu’à cause de sa souffrance et de son désespoir. Elle pleure près de la photo de son mari comme si elle pleurait un fils. Plus de 30 ans se sont écoulés, un temps sufffisant pour transformer une femme jeune en une vieille dame austère. Pourtant, la douleur et l’émotion qui viennent de cette perte restent intactes, elles sont aussi neuves et immenses qu’autrefois.
Madame Tiêp n’est qu’une des millions de femmes, d’épouses vietnamiennes dont les maris, les enfants sont tombés en martyrs dans les batailles. Et beaucoup d’entre elles vivent aujourd’hui encore dans l’inquiétude et dans la souffrance parce qu’elles n’ont pas trouvé les corps de leurs proches.
Il existe un message que le film n’exprime pas directement, mais qui s’imprime néanmoins dans le cœur du spectateur. C’est notre responsabilité envers des dizaines de « Madame Tiêp » qui doivent se battre au jour le jour avec leurs diffficultés et leur pauvreté dans la vie d’aujourd’hui. La guerre s’éloigne de nous. Avec la paix, la prospérité arrive chez beaucoup de personnes. Pourtant, de même que les douleurs n’ont pas été réparties également entre les diverses personnes, la prospérité ne l’est pas non plus. Ce qui est vraiment écoeurant, c’est que les gens qui ont perdu le plus pendant la guerre sont aussi ceux qui rencontrent le plus de difficultés en temps de paix. Alors, si nous ne pouvons pas vraiment faire de grandes choses pour les martyrs dont les âmes sont encore errantes, faisons au moins tout ce qui est possible pour aider les « Madame Tiêp » qui vivent aux quatre coins du pays.

30 euros a l’adresse que j’ai indiqué sur le forum amitiés GR

Bon Désolée pour le retard mais j’ai bien vu « les âmes errantes » suivi d’un débat avec le réalisateur.
débat passionant qui a presque duré 2 heures!
Un débat qui a davantage porté sur le fond que la forme, puet être en raison du sujet.
une experience particuliére car ce film m’a renvoyé à ma propre histoire . Trés troublant aussi .Interssant du fait que ce sujet a trés peu été abordé au cinéma.la plupart du temps sous l’angle du point de vue des américains.Où l’on voyait des vietnamiens décrits comme des êtres lointains, une tribue, « Apocalypse now » des gens que l’on ne peut pas comprendre « full metal jacket » « voyage au bout de l’enfer »,….
Malgré nos differences culturelles lingustiques, sommes nous aussi differents que cela?
Ici j’ai vu des vietnamiens dans l’impossibilté de faire le deuil.trés touchant , un sujet qui s’inscrit dans un contexte historique particulier mais aussi un sujet universel (le dueil).

Une scène m’ a génée , celle où l’on voit la dame s’effondrant en pleurs.j’ai posé la question au réalisateur si il n’avait pas l’impression d’être en situation de voyeur.uné réponse qui m’a peu convaincue » à la téle on voit tellemnt d’images où l’on n’explique rien et on ne sait rien du comment et du pourquoi ».
Mais sinon dce film m’ a beaucoup ému.
Maya

bonjour maya, je suis tout à fait d’accord avec toi (et heureuse d’avoir eu une telle réaction qui ne s’est pas beaucoup manifesté sur ce film)pour la scène sur les larmes.Entre l’empathie et la complaisance il y a une frontière à ne pas franchir je crois( cette femme qu’on voit tout le temps « encadrée » par les amis de son mari ..faut il de plus qu’elle soit tout le temps « encadrée » par la caméra)…Il y a avait eu un article dans le monde sur ce sujet de J.Claude POMONTI il y a de cela plusieurs années.. Le gouvernement avait été poussé a engager lui aussi des devins pour localiser les corps disparus..

je me demande pourquoi ce sujet à si peu été traité au cinéma, c’est le mérite de Boris Leijskine.
Au Cambodge Rithy Pan a fait un énorme travail de mémoire .certains cineastes vietnamiens se sont-ils penchés sur ce sujet?je connais des personnes qui n’ont connu la guerre du vietnam qu’à trravers le cinéma américain.Pour cause…
je citerai la phrase deJean Luc Godard qui s’interesse aux bléssés quand les caméras ne sont plus là…
Maya

Bonjour,

en entrant dans le site nhac so,

j’ai vu un article étonnant:
questions à poser au musicien Trịnh Công Sơn,
par l’intermédiaire d’une médium (nhà ngoại cảm)

et ce lien, pour la recherche des morts:

http://ngoisao.net/Topic/?ID=414

Tout autre sujet Je ne sais pas si vous avez vu « point de départ » de Robert kramer.
Maya

En fait, Robert kramer a réalisé un documentaire sur les Vietnamiens et leur rapport avec la guerre.il a entre autre correspondu avec l’écrivain Duong Tu Huong (?).En fait certains documentaristes se sont inetressés à al guerre du Vietnam et les vietnamein, « le couer et l’esprit' » oscar du meileure documentaire » sans oubleir Godar cinéaste suisse, « letter to Jane ».
Maya

http://www.nova-cinema.org/main.php?page=archives/2000/35/kramer.fr.htm
En espérant que le lein fonctionne!
Maya

désolée je n’ai pas ouvert « nouvelle discussion »
Maya