› Discussions générales sur le Vietnam › Le Vietnam, son passé, son histoire › La résilience dans l’optique d’un neuropsychiatre français
- Ce sujet est vide.
-
AuteurMessages
-
-
27 août 2007 à 22h59 #2465Quote:[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] La résilience dans l’optique d’un neuropsychiatre français [/FONT] [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] [IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/uploaded/2007/08/Vietnam/Soci%C3%A9t%C3%A9/default/4178.e01as.JPG[/IMG]
À l’occasion d’un séjour à Hanoi au cours duquel il a participé à un colloque de psychologie, le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, qui a fêté ses 70 ans le mois dernier au Vietnam, explique au correspondant du Courrier du Vietnam ce qu’est la « résilience », un concept majeur de son travail en psychologie.
[/FONT]
Comment définissez-vous la résilience ?
La résilience, c’est la capacité à reconstruire une vie normale après une épreuve traumatisante. Par exemple, après une guerre, les populations peuvent se retrouver en état de « mort psychique ». Les individus peuvent y paraître indifférents, mais ils sont parfois dans l’incapacité de prendre un nouveau départ. La question que pose la théorie de la résilience est : comment les faire revenir à la vie ?[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] Comment la théorie de la résilience est-elle née ?
C’est Emmy Werner, une psychologue américaine, qui a commencé à travailler sur ce sujet. Dans les années 50, elle a rencontré des enfants des rues à Hawaï qui ne semblaient avoir aucune chance de s’en sortir. Mais 30 ans après, elle s’est rendue compte que près de 30% d’entre eux s’étaient bien développés. Elle s’est demandée comment ceux-là avaient réussi… Le psychologue anglais Michael Rutter a poursuivi le travail qu’elle avait initié sur ce sujet, puis j’ai pris le relais en France. La théorie a été très bien acceptée à travers le monde, même si je ne suis pas certain qu’elle ait été comprise partout de la même façon. C’est en France en tout cas qu’elle a rencontré le plus d’opposition, notamment de la part de certains lacaniens. Dans les années 80, les Américains sont partis sur l’idée d’établir un catalogue de qualités des personnes, ce qui laissait supposer que des enfants étaient dès la naissance plus doués que d’autres pour s’en sortir dans la vie. Pour nous, ça ne pouvait pas être la bonne voie. Le phénomène de résilience devait être dynamique et interactif. Vers la fin des années 90, nous sommes allés aux États-Unis et nous avons exprimé notre point de vue. Les Américains sont finalement tombés d’accord avec l’idée que la résilience n’était pas innée.[/FONT][FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] La résilience s’applique-t-elle au Vietnam ?
Oui. Les Vietnamiens connaissent certainement mieux la résilience que beaucoup d’autres peuples, pour s’être relevés de 30 années de guerre sans avoir été minés par leurs traumatismes. Par contre ils n’ont pas encore théorisé la résilience. Les Vietnamiens ont des difficultés avec le « je » et le « moi », avec la notion très occidentale de l’individu. Néanmoins, la théorie de la résilience s’applique autant à l’échelle de l’individu qu’à celle d’un pays. Nous sommes marqués par les évènements de la vie, et ces marques constituent notre psychisme : or les populations sont parfois marquées par des évènements collectifs. On peut donc concevoir les maladies psychiques, voire les guérisons, à l’échelle collective.[/FONT][FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] La culture influe-t-elle sur la résilience ?
Certaine cultures, associées à certains contextes historiques, entravent les processus de résilience. D’autres les favorisent. Il y a de nombreux exemples. Prenons le contexte historique : après la seconde guerre mondiale, les Français s’étaient habitués à vivre avec le couvre-feu, et ils n’avaient pratiquement pas de troubles du sommeil. Aujourd’hui, cela fait bien longtemps qu’il n’y a plus de couvre-feu en France, et 40% des Français prennent des somnifères ![/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Les différences culturelles entre 2 pays influent sur la façon dont les personnes vont s’en sortir dans la vie. Lorsqu’ils ont des problèmes, beaucoup d’Occidentaux se retrouvent seuls. Les Vietnamiens sont entourés de leurs familles, et leurs problèmes sont pris en charge collectivement. C’est pour cela qu’on recense beaucoup plus de sym-ptômes délirants chez les personnes isolées dans les pays occidentaux que dans les pays asiatiques.[/FONT][FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] Comment résiste-t-on au traumatisme d’une guerre ?
Hier j’ai regardé la télévision du Vietnam. Ils parlaient de la guerre, mais elle était présentée d’une façon très esthétique, héroïsée. Or les nouvelles générations ne sont pas excessivement traumatisées ici par le souvenir que leur transmettent leurs parents de la guerre. Alors qu’aux États-Unis, il y a énormément de syndromes psychotraumatiques liés à la guerre du Vietnam. Il n’y a qu’à voir les films américains sur ce sujet…[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Pour se relever d’une guerre, les gouvernements développent et entretiennent souvent des programmes de haine envers les pays ennemis. Cela n’est pas le cas des Vietnamiens : ils prennent l’issue de la guerre dans un sens positif. Plutôt que de dévaloriser l’ennemi, ils valorisent leur propre pays. Sur le plan psychologique, le Vietnam a trouvé une voie intéressante : les jeunes ont besoin de mythes pour bien se développer.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Par contre, en Palestine, on recense énormément de troubles psychiques. On le comprend très bien quand on voit qu’à l’école, c’est la haine qui est enseignée aux enfants. Les jeunes palestiniens sortent de l’école vers 16h30 et vont jeter des pierres sur les chars israéliens. Dans cette culture, la dignité des familles repose sur le courage physique des garçons qui vont affronter le danger pour que leurs parents se sentent moins impuissants et moins humiliés par l’occupation. Puis les mères viennent chercher leurs fils vers 19h00 pour qu’ils fassent leurs devoirs ! Mais le soir, les garçons préfèrent regarder la télévision, parce qu’avec ce qu’ils vivent, ils ont besoin de puissants tranquillisants. Résultat, ces jeunes garçons sont mauvais à l’école…[/FONT][FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] Quelles sont les applications de la théorie de la résilience ?
Il y en a énormément ! Je ne donne qu’un seul exemple : en Roumanie, on s’est rendu compte que les enfants qui grandissaient dans des orphelinats se développaient mal. Certains de ces établissements ont alors été fermés, et on essaie de trouver des familles d’accueil à la place, ou de faire en sorte que les enfants soient pris en charge par des groupes sociaux. Lorsqu’on prête attention aux particularités culturelles d’une population, et lorsqu’on s’intéresse à son histoire, on en tire des leçons essentielles sur la façon dont les personnes, enfants ou adultes, peuvent construire une vie nouvelle après avoir traversé des épreuves difficiles.[/FONT][FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] Profil de Boris Cyrulnik
Boris Cyrulnik est né à Bordeaux en 1937 d’un père ukrainien et d’une mère polonaise. Il se retrouve orphelin en 1942, lorsque ses parents, étant juifs, ont été déportés dans un camp de concentration où ils ont disparu. Il n’a alors que 5 ans et doit son salut à l’intervention d’une institutrice. Dans son adolescence, il adhère brièvement à la jeunesse communiste et commence à s’intéresser à l’éthologie (étude du comportement animal et humain). Puis il étudie successivement la psychologie, la médecine, la neurologie, la psychiatrie et la psychanalyse. Il travaille ensuite pendant près de 20 ans à l’hôpital de Toulon en tant que neurologue, où il dirige aujourd’hui un groupe de recherche en éthologie. Il a été professeur à la faculté de médecine de Marseille ainsi qu’à la faculté de lettres et sciences humaines de Toulon, où il est aujourd’hui directeur d’enseignement. Depuis son premier livre, Sous le signe du lien, publié en 1989 (édition Hachette), il a écrit de nombreux autres ouvrages, dont Les nourritures affectives, publié en 1993 (éd. Odile Jacob), Mémoire de singe et parole d’homme en 1998 (éd. Hachette), Un merveilleux malheur en 1999 (éd. Odile Jacob), Les vilains petits canards en 2001 (éd. Odile Jacob) et De Chair et d’Âme en 2006 (éd. Odile Jacob). Âgé aujourd’hui de 70 ans, Boris Cyrulnik a réalisé en juillet son premier voyage au Vietnam. [/FONT][FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Propos recueillis
par Grégoire Barrault/CVN
(26/08/2007) [/FONT] -
29 août 2007 à 14h28 #43295
Cyrulnik à Hanoi?
Une pointure.
Soit il a adapté son discours à son auditoire, soit ca a du passer au-dessus de la tête de tout le monde: c’est un pointu.
La pointe, tiens, qui sert à déterminer la dureté et non la résilience! :bigsmile:
-
30 août 2007 à 13h07 #43387
Lapointe… de son prénom Claude! C’ est aussi une pointure dans son domaine. Mais je m’égare un peu… je sors.
-
31 août 2007 à 1h44 #43455Freddy Dung;33413 wrote:Lapointe… de son prénom Claude! C’ est aussi une pointure dans son domaine. Mais je m’égare un peu… je sors.
il y a Bobby aussi !! :bigsmile:
-
1 septembre 2007 à 4h14 #43682
j’allais le dire.
-
16 décembre 2007 à 22h05 #51440
Personnellement, je ne vois pas trop où Boris Cyrulnik veut en venir.
Il est vrai que je ne possède pas son intelligence ni son bagage intellectuel.Selon toi, Bao Nhân, les Vietnamiens seraient-ils plus aptes à se « reconstruire une vie normale après une épreuve traumatisante » (définition de la résilience) que les Américains ou les Palestiniens ?
[On se demande d’ailleurs bien pourquoi Cyrulnik parle du conflit israélo-palestinien…]
-
17 décembre 2007 à 2h44 #51446Beaujolais;41985 wrote:Selon toi, Bao Nhân, les Vietnamiens seraient-ils plus aptes à se « reconstruire une vie normale après une épreuve traumatisante » (définition de la résilience) que les Américains ou les Palestiniens ?
Je ne sais pas que comment peut-on les mettre dans le même contexte. Parce que les Vietnamiens ont réussit à faire partir de chez-eux des armées étrangère, et même malgré au prix d’énorme perte en vie humaine et matérielle, ainsi que les conséquences d’ordre sociale écologique laissées par la guerre, mais on peut quand-même dire qu’ils sont vainqueurs, donc ils auraient plutôt dû se réjouir de la paix retrouvée qu’en être traumatisés. :bigsmile:
-
17 décembre 2007 à 22h22 #51506
Merci pour l’info BN..
Durant notre formation éduc, Cyrulnik fut et est le spécialiste, la référence incontestée pour traiter de la résilience…
Dans notre métier, la résilience est souvent abordée afin de comprendre et d’aider les enfants que nous accueillons..
Beaujolais;41985 wrote:Personnellement, je ne vois pas trop où Boris Cyrulnik veut en venir.
Il est vrai que je ne possède pas son intelligence ni son bagage intellectuel.
Selon toi, Bao Nhân, les Vietnamiens seraient-ils plus aptes à se « reconstruire une vie normale après une épreuve traumatisante » (définition de la résilience) que les Américains ou les Palestiniens ?La résilience touche toutes les personnes des 4 coins du monde, à des degré divers et elle ne connait pas de distinction de couleurs de peau, de pays…
-
22 décembre 2007 à 23h45 #51694mike;42053 wrote:La résilience touche toutes les personnes des 4 coins du monde, à des degré divers et elle ne connait pas de distinction de couleurs de peau, de pays…
Cyrulnik nous explique pourtant que « les nouvelles générations [vietnamiennes] ne sont pas excessivement traumatisées ici par le souvenir que leur transmettent leurs parents de la guerre. Alors qu’aux États-Unis, il y a énormément de syndromes psychotraumatiques liés à la guerre du Vietnam. Il n’y a qu’à voir les films américains sur ce sujet… »
Il semblerait donc, d’après Cyrulnik, que les peuples ne soient pas tous égaux devant la résilience…Pour ma part, les raisonnements de Monsieur Cyrulnik n’ont aucun sens et ne veulent rien dire.
Et peu m’importe qu’il soit un « spécialiste » ou une « référence incontestée ».
Lol. -
23 décembre 2007 à 9h21 #51717Beaujolais;42259 wrote:Il semblerait donc, d’après Cyrulnik, que les peuples ne soient pas tous égaux devant la résilience…
A priori il ne dit pas que les hommes sont inégaux devant la résilience,mais que c’est leurs différences de cultures qui les rendent inégaux.
beaujolais wrote:Pour ma part, les raisonnements de Monsieur Cyrulnik n’ont aucun sens et ne veulent rien dire.
Et peu m’importe qu’il soit un « spécialiste » ou une « référence incontestée ».
Lol.Est-ce que tu as dèjà lu ses ouvrages pour etre aussi catégorique?
-
23 décembre 2007 à 9h41 #51719Beaujolais;41985 wrote:Personnellement, je ne vois pas trop où Boris Cyrulnik veut en venir.
Il est vrai que je ne possède pas son intelligence ni son bagage intellectuel.Selon toi, Bao Nhân, les Vietnamiens seraient-ils plus aptes à se « reconstruire une vie normale après une épreuve traumatisante » (définition de la résilience) que les Américains ou les Palestiniens ?
[On se demande d’ailleurs bien pourquoi Cyrulnik parle du conflit israélo-palestinien…]
Il cite ce conflit pour comparer les réactions dans un conflit, et non pour traiter du fond de ce conflit. Qu’est-ce qui te rend si particulièrement sensible au conflit israélo-palestinien pour que tu aies relevé ce détail ?
D’autre part, pourrais-tu étayer ton avis sur B. Cyrulnik, et plus précisément pourquoi nies-tu le sens de son travail (sans même envisager son utilité) alors que tu lui reconnaîs intelligence et bagage intellectuel, (non sans raillerie) ? Cette contradiction enlève quelque valeur à ton opinion, qui me semble plus dictée par l’émotion qu’objective.
Pour avoir vécu parmi des Vietnamiens, je peux témoigner de leur plus que débrouillardise, capacité de survie. Ils sont vraiment, eux, comme des roseaux, qui plient mais ne rompent pas !
Thu Huong
-
23 décembre 2007 à 19h14 #51740Thu Huong;42284 wrote:
D’autre part, pourrais-tu étayer ton avis sur B. Cyrulnik, et plus précisément pourquoi nies-tu le sens de son travail (sans même envisager son utilité) alors que tu lui reconnaîs intelligence et bagage intellectuel, (non sans raillerie) ? Cette contradiction enlève quelque valeur à ton opinion, qui me semble plus dictée par l’émotion qu’objective.
Pour avoir vécu parmi des Vietnamiens, je peux témoigner de leur plus que débrouillardise, capacité de survie. Ils sont vraiment, eux, comme des roseaux, qui plient mais ne rompent pas !
oui je suis d’accord avec Thu Huong je me souviens de mon premier retour au vietnam j’avais dans la tête les images de la guerre particulièrement celles du centre.Quelle leçon de vie :l’herbe avait repoussé hors de mes
images , les gens témoignaient d’une telle force vitale..Je trouve que c’est interessant le lien qu’il fait avec l’absence de haine dans l’éducation vietnamienne par rapport aux palestiniens.Je n’ai jamais lu B.Cirủnlik mais chaque fois que je l’ai entendu il a suscité mon intérêt par son « concept » de resilience, qui doit contenir plus qu’il ne dit en soi,le fait que les lacaniens aient été en opposition ne m’étonne pas car la psychanalyse lacanienne ou pas reste centrée sur le « sujẹt » et sa construction face à la loi du Pere.Bref l’éternel Oedipe.Cependant j’ai des scrupules à débattre du fond ne l’ayant pas lu et puis aussi parce que je crois qu’il ne faut pas mélanger un traumatisme (particulièrement collectif)avec une nevrose ordinaire…Je pense particulièrement au Cambodge et au procès sur le génocide..S’il est une resilience qui a échoué c’est celle de Primo Levi..il faut lire »si c’est un homme »ce qu’il raconte de la vie qu’il a vécu dans un camp nazi..et pourquoi cet homme s’est il suicidé plus tard?J’ai retenu de ce livre que ceux qui s’en sortaient dans les camps étaient ceux là chez qui la pulsion n’était pas la plus liée à l’éthique.Je ne dis pas qu’il faut etre immoral pour s’en sortir..je pense que chez Primo Levi le traumatisme , sa souffrance (qui a été moindre physiquement que celle des autres déportes)essentiellement psychique avait touché l’espérance même que pouvait contenir le mot »humanité »..
-
30 décembre 2007 à 21h52 #51912virgin;42282 wrote:Est-ce que tu as dèjà lu ses ouvrages pour etre aussi catégorique?
Son interview me suffit pour me faire mon opinion.
Et ce ne sont pas ses diplômes ou ses traumatismes qui vont m’impressionner.Thu Huong;42284 wrote:Il cite ce conflit pour comparer les réactions dans un conflit, et non pour traiter du fond de ce conflit. Qu’est-ce qui te rend si particulièrement sensible au conflit israélo-palestinien pour que tu aies relevé ce détail ?La manière dont il parle des Palestiniens ne me plaît pas.
Ca pue la superficialité, la partialité et le racisme à plein nez.Thu Huong;42284 wrote:D’autre part, pourrais-tu étayer ton avis sur B. Cyrulnik, et plus précisément pourquoi nies-tu le sens de son travail (sans même envisager son utilité) alors que tu lui reconnaîs intelligence et bagage intellectuel, (non sans raillerie) ? Cette contradiction enlève quelque valeur à ton opinion, qui me semble plus dictée par l’émotion qu’objective.Pour appuyer sa thèse « qu’aux États-Unis, il y a énormément de syndromes psychotraumatiques liés à la guerre du Vietnam », Cyrulnik nous explique qu’il « n’y a qu’à voir les films américains sur ce sujet… »
C’est très scientifique comme argument, tu ne trouves pas ? Lol.
Nan, sérieux. Mais ça ferait rigoler n’importe quel neurochirurgien, un argument pareil : la filmographie américaine ! Ha ha ha !Thu Huong;42284 wrote:Pour avoir vécu parmi des Vietnamiens, je peux témoigner de leur plus que débrouillardise, capacité de survie. Ils sont vraiment, eux, comme des roseaux, qui plient mais ne rompent pas !Ne pouvons-nous pas dire la même chose des Américains, finalement ?
Les USA, première puissance économique et militaire du monde… Le jour où ils rompront, c’est pas demain la veille, selon moi.
Et même si c’était le cas, je vois mal le rôle éventuel que pourraient avoir les « syndromes psychotraumatiques liés à la guerre du Vietnam »… -
31 décembre 2007 à 4h16 #51916
Salut Beaujolais!
Bienvenue au club des grandes gueules du forum!
:kimouss:
-
31 décembre 2007 à 15h49 #56238Beaujolais;42579 wrote:Son interview me suffit pour me faire mon opinion.
Et ce ne sont pas ses diplômes ou ses traumatismes qui vont m’impressionner.La manière dont il parle des Palestiniens ne me plaît pas.
Ca pue la superficialité, la partialité et le racisme à plein nez.Il me semble que c’est loin d’etre argumenté..S’il s’agit de l’article posté je n’y ai rien lu de tel et l’apparence de superficialité tient au raccourci d’un article.Peut etre fallait il ajouter qu’il existe aussi une telle tranmission de la haine chez certains israeliens..j’en conviens.. Mais parler de racisme..
-
1 janvier 2008 à 14h09 #56266Nem Chua;42594 wrote:Salut Beaujolais!
Bienvenue au club des grandes gueules du forum!
:kimouss:
Merci.
Lol.mai;42620 wrote:Il me semble que c’est loin d’etre argumenté..S’il s’agit de l’article posté je n’y ai rien lu de tel et l’apparence de superficialité tient au raccourci d’un article.Peut etre fallait il ajouter qu’il existe aussi une telle tranmission de la haine chez certains israeliens..j’en conviens.. Mais parler de racisme..Comme quoi nous n’avons pas la même sensibilité.
:icon40:
-
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.