› Voyage au Vietnam › Le Tourisme au Vietnam › Voyager au VN pour les réfugiés politiques
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6 février 2012 à 9h33 #10170
Bonjour à tous !
En googlant le sujet en question sur internet j’étais tombé sur un fil de discussion qui en parlait.
Bien entendu j’ai lu et relu le fil avant de venir solliciter vos lumières
Ma mère a un statut de réfugié politique, et elle aimerait retourner au VN ne serait-ce que pour rendre visite à la famille Ca fait un petit moment qu’elle ne les a pas revu (presque 30ans si je ne m’abuse).
J’aimerais savoir si au jour d’aujourd’hui il est possible pour un détenteur (une détentrice ici en l’occurence) du statut de réfugié politique puisse retourner au VN. J’ai entendu parler de deux solutions :
1) le sauf conduit
– est-ce que ça existe toujours?
– où le demander ? et pièces à fournir?2) voyage avec une escale :
– comment faire?Merci mille fois d’avance pour votre aide
Ps : je me propose une fois toutes les infos recoupées de créer, si vous le voulez bien, un fil récapitulant toutes ces informations précieuses et les démarches à effectuer en détail destinant à aider les futures personnes s’interrogeant sur ce sujet.
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6 février 2012 à 10h38 #146517
@kobe 143269 wrote:
Bonjour à tous !
Ma mère a un statut de réfugié politique, et elle aimerait retourner au VN ne serait-ce que pour rendre visite à la famille Ca fait un petit moment qu’elle ne les a pas revu (presque 30ans si je ne m’abuse).
J’aimerais savoir si au jour d’aujourd’hui il est possible pour un détenteur (une détentrice ici en l’occurence) du statut de réfugié politique puisse retourner au VN. J’ai entendu parler de deux solutions :
1) le sauf conduit
– est-ce que ça existe toujours?
– où le demander ? et pièces à fournir?2) voyage avec une escale :
– comment faire?Merci mille fois d’avance pour votre aide
.Bonjour à vous
Le sujet a du être évoqué assez longuement sur un topic de ce forum ; mais encore faudrait-il retrouver la référence (pesro je n’ai pas encore réussi).
Au vu des termes que vous utilisez, je m’aperçois que vous avez déjà potassé le sujet .Allons donc à l’esentiel :
– votre mère a le statut de réfugié politique ; elle n’a donc actuellement ni « carte nationale d’identité » ni « passeport ».
Par contre elle possède au moins une « carte de résident 10 ans » et peut facilement obtenir un « titre de voyage « (validité 2 ans ) qui remplace le passeport ; celui-ci lui permet de voyager partout dans le monde, sauf dans son pays d’origine (et ventuellement quelques autres potentiellement dangereux pour elle) .Vous trouverez tout çà ici sur ce lien officiel, qui sert aussi de portail et renvoie vers d’autres sites :
Document de voyage pour réfugié, apatride et autres bénéficiaires de protection – Service-public.fr
et où est écrit notamment ceci :
[Limites territoriales du document de voyage
Le document de voyage délivré au réfugié ou au bénéficiaire de la protection subsidiaire indique le ou les pays interdits au demandeur.
En général, il s’agit uniquement du pays d’origine mais, dans certains cas, les craintes de persécution peuvent avoir été établies à l’égard d’autres pays. ]
Par ailleurs, vous soulevez 2 points :
– le sauf-conduit : il existe toujours et est à demander en Préfecture .
L’idée est de retenir qu’il s’agit d’une » démarche à caractère exceptionnel et à but humanitaire » (à ne pas demander tous les ans !!).
Exemple type : le décès ou une grave maladie d’un membre de la famille : cf ce lien de l’OFPRA– le petit voyage au Cambodge, au Laos ou en Thaïlande avec un » titre de voyage «
Faisable, semble-t-il, pour lesd p’tis dégourdis : l’idée à retenir là aussi est « qu’il ne vous faut aucune trace d’aucun Visa du Vietnam sur votre titre de voyage » .
Par les temps qui courent en france , personnellement je vous déconseillerai fermement cette pratique.
( j’ai connu en effet des personnes qui se sont bien balladées ainsi, sans aucun problème dans leur pays natal ou les escales intermédaires… … mais qui sont restées définitivement dans l’avion de Roissy à l’escale retour, bloquées par la police des frontières .
… avec un retour dare dare au pays natal, sans aucune excuse ou recours possible)– dernier point ….que vous ne soulevez pas :
le refugié politique peut « renoncer à son statut » ; cf cette page OFPRA
mais attention là aussi, il y a un truc , écrit en toutes lettres dans cette page OFPRA, si la personne ne veut pas se retrouver « apatride » et « sans aucun papier »
[ ATTENTION
La renonciation entraîne la transformation du titre de séjour délivré. L’ex réfugié devient un résident étranger relevant du droit commun. Cette modification du titre de séjour ne peut se faire que sur présentation d’un passeport national en cours de validité.
L’intéressé peut se heurter au refus de son ambassade de lui délivrer des documents. ]
etc etc etc
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8 février 2012 à 14h17 #146570
Bonjour,
Déjà un grand merci pour votre participation
Effectivement je suis tombé sur un fil traitant longuement de ce sujet, mais comme il datait je me suis permis d’en créer un nouveau. J’espère que cela ne suscite aucun problème.
Oui ma mère a effectivement une carte de résidence et l’obtention d’un titre de voyage devrait pouvoir se faire sans problème majeur.1) pour le sauf conduit, avant même d’en effectuer la demande, j’aimerais savoir ce qu’il est le plus judicieux de « dire » (j’ai peur qu’une maladresse de ma part lors de la demande du papier me fasse perdre cette option) : la vérité c’est que cela fait 30ans qu’elle n’y est pas retournée, est-ce une justification valable? Je pourrais également dire qu’elle aimerait se recueillir devant la tombe de ses parents (cela fait quelques années qu’ils sont décédés), est-ce préférable?
2) escale : vous n’êtes pas le premier à me dire que cette solution est de plus en plus risquée. Je l’envisagerai donc qu’en ultime recours.
3) renonciation au statut de réfugié : cette solution est on ne peut plus radicale, dans le sens qu’elle implique un retour définitif au Vietnam si je ne m’abuse
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8 février 2012 à 16h10 #146572
@kobe 143345 wrote:
Bonjour,
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1) pour le sauf conduit, avant même d’en effectuer la demande, j’aimerais savoir ce qu’il est le plus judicieux de « dire » (j’ai peur qu’une maladresse de ma part lors de la demande du papier me fasse perdre cette option) : la vérité c’est que cela fait 30ans qu’elle n’y est pas retournée, est-ce une justification valable? Je pourrais également dire qu’elle aimerait se recueillir devant la tombe de ses parents (cela fait quelques années qu’ils sont décédés), est-ce préférable?
2) escale : vous n’êtes pas le premier à me dire que cette solution est de plus en plus risquée. Je l’envisagerai donc qu’en ultime recours.
3) renonciation au statut de réfugié : cette solution est on ne peut plus radicale, dans le sens qu’elle implique un retour définitif au Vietnam si je ne m’abuse
Re :
* point n°1 : je pense qu’il faut tenter le sauf-cionduit , en vous appuyant sur :
– la durée du sejour en France de votre mère ( 30 ans),
– le décès de ses parents et » le culte des ancêtres »
– (sous réserve que celà corresponde à la réalité) l’âge avancé de votre mère, de ses éventuels frères et soeurs, voire même oncles et tantes (ou autres motifs de maladie)* point n°2 : votre mère, avec son statut de « réfugié politique »( tout comme d’ailleurs » les mariés-mixtes » avec leur satut de « conjoint étranger d’un ressortissant français ») font partie de ce qu’on appelle administrativement parlant « l’immigration légale ».
Or si vous suivez l’actualité de notre cher ministre de l’Intérieur, vous devez savoir que depuis 2011– et en dehors même des reconduites à la frontière pour » l’illégal » – cette personne a fixé à son administration des objectifs de réduction de cette « immigration dite légale « . CQFD( vous devez pouvoir retrouver des articles de presse sur ce point précis)
* point n°3 : oui en effet il faut faire très attention et être très prudent avant de renoncer à son statut de réfugié politique.
Il est évident par exemple que » l’environnement familial de votre mère et l’implantation de ses enfants » entrent directement en ligne de compte .* Nous n’avons pas parlé non plus de la « demande de naturalisation française »
– Ce sujet avait été évoqué sur F-V il y a longtemps déjà par MIKE en 2005
http://www.forumvietnam.fr/forum-vietnam/vivre-en-france-cu-c-s-ng-france/1848-les-refugies-politiques-faces-la-naturalisation.html(les choses ont changé un peu depuis avec Sarko/Hortefeux/Gueant !!!
– la procédure est récapitulée sur mon site administratif favori : ici
Conditions de recevabilité de la demande de naturalisation – Service-public.fr
[h=2]Conditions de recevabilité de la demande de naturalisation[/h] Mise à jour le 02.11.2011 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)
NB de rdb : à noter que les « réfugiés politques « , ayant une certaine ancienneté de résidence en France,sont exonérés d’un certain nombre de « conditions demandées » en temps normal
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8 février 2012 à 16h24 #146574
Il y a peut-être une autre solution, pourquoi ta mère prendrait-elle pas la nationalité française (je pars de l’hypothèse qu’elle réside en France). ?
En tout cas, la quasi totalité des réfugiés vietnamiens en Suisse sont maintenant de nationalité suisse et peuvent voyager au Vietnam sans problème.
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13 février 2012 à 21h03 #146744
Re-bonjour !
Merci de vos réponses
Et un grand merci à vous Robin Des Bois.
J’ai les idées claires désormais (enfin j’ose espérer^^)
Je pense également que le sauf-conduit est « la » solution la plus viable dans mon cas.
Je vais effectuer les démarches sous peu et je vous tiens au courant des avancées en cours.Pour répondre à la solution de naturalisation que vous me proposez, je ne pense pas que cela puisse être possible. Malheureusement ma mère ne maîtrise pas bien le français, et de ce fait aura peu de chance de réussite lors de l’entretien individuel requis.
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