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Yakirichau

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7 sujets de 1 à 7 (sur un total de 7)
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  • en réponse à : les Binh Xuyen, leur rôle durant la guerre du Viêtnam #151785

    J’ai découvert seulement aujourd’hui toute ces discussions sur les Binh Xuyen. Certaines références d’écrits m’ont semblé tachées d’erreur, comme quelque part un document qui parlait des  » caodaistes Binh Xuyen ». De même, les textes de Wikipedia ne sont pas toujours fiables.
    Bao Dai à l’époque n’était qu’une marionnette aux mains des Français qui manoeuvraient en coulisse. Les Binh Xuyen étaient des instruments utilisés par les Français pour les aider à lutter contre le Viet Minh. Il en était de même des caodaistes de la branche de Tay Ninh: le Viet Minh ayant massacré de nombreux caodaistes au Centre Vietnam, les Français négocièrent avec les généraux de Tay Ninh ( le Caodaisme avait 12 branches, la plupart des fondateurs ayant quitté Tay Ninh et son Ho Phap ( Soutien/Gardien de la Loi) Pham Cong Tac qui avait créé leur propre milice devenue plus tard une armée et un parti politique), pour fonder la leur, une religion sans Jeanne d’Arc ni Victor Hugo) le retour de l’exil de Pham Cong Tac pour le combat avec les Français contre le Viet Minh. C’est ainsi que le général Trinh Minh The monta sa base d’opérations au mont Ba Den et tourna les armes contre le Viet Minh. Les Hoa Hao , quand à eux, se battaient déjà contre le Viet Minh qui avaient assassiné leur chef Huynh Phu So. Tout cela arrangeait bien les Français qui encourageaient et aidaient ces trois armées privées.

    Quand à Ngo Dinh Diem, il faut savoir dans quelles conditions il était devenu Premier Ministre de Bao Dai pour comprendre ce qu’il fit avec ces trois armées. J’en dirais un mot un de ces jours. Il faut savoir que pour Ngo Dinh Diem, un Etat ne pouvait pas avoir plusieurs armées privées, et ce qui semblait être privilégié par les Français ne pouvait plus durer. Il fit alors ce que tout homme d’Etat sensé devait faire pour se préparer à une lutte dure contre le communisme: il se donna pour but de construire une armée nationale avec intégration de ces armées privées et, s’il le faut, en les mattant par les armes en cas de résistance. Il négocia avec les généraux caodaistes et Hoa Hao qui acceptèrent leur coopération. Il fit assassiner l’ambitieux et difficile à contrôler général caodaiste Trinh Minh The pendant les combats avec les Binh Xuyen et executa Ba Cut des Hoa Hao. Quand aux Binh Xuyen, la grande bataille eut lieu dans les quartiers entre Saigon et Cholon. Notre famille vivait au n° 1 Bd Tran Hung Dao, près du marché Nancy, juste à la fin du Bd Galliéni. Nous nous trouvions à la croisée des deux feux et avions du profiter d’un moment de répit pour sortir en voiture avec un drapeau blanc au milieu de quelques balles qui sifflaient dangereusement autour de nous (deux s’étaient fichées dans la carrosserie).

    Les Binh Xuyen à l’époque, comme l’avait déjà dit de nombreux intervenants, avaient la main sur le Grand Monde, un centre de plaisir en plein Cho Lon et la sureté nationale. Pour les Vietnamiens, c’étaient des gangsters encouragés et nourris par les Français.

    Maintenant parlons du général Nguyen Binh. Le Viet Minh était le diminutif de Viet Nam Dong Minh Hoi (Dong Minh veut dire Alliance, et Hoi société). Tous les patriotes Vietnamiens à l’époque, quelque soit le parti auquel ils appartenaient étaient dans le Viet Minh ou le soutenaient. Peu à peu le parti Communiste prit les rênes de cette Alliance en éliminant tous ceux qui lui faisait de l’ombre. Le général Nguyen Binh qui appartenait au VNQDD (Viet Nam Quoc Dan Dang ou Parti Nationaliste Vietnamien) mourut en 1951 dans une embuscade des Français manigancée sur ordre de Vo Nguyen Giap . Il était trop connu au Sud du pays. Certaines biographies disent qu’il était devenu membre du parti communiste. Mais beaucoup n’y croient pas, car pourquoi avait il été alors assassiné sur l’ordre de Vo Nguyen Giap ( qui avait reconnu l’avoir fait)?

    yakirichau

    en réponse à : La Franc-Maçonnerie mère du colonialisme #148970

    Voici deux personnages qui appartiennent désormais à l’histoire: ma bellle mère Dr Henriette Bui Quang Chieu, première femme Vietnamienne à devenir médecin et mon père Nguyen Ngoc Bich qui fut sauvé par ses ennemis de combat mais camarades de l’Ecole dont il était issu. Il faut signaler que M. Bui Quang Chieu, le père du Dr Henriette Bui Quang Chieu, et M. Vuong Quang Nhuong, son mari, étaient tous les deux franc maçons .

    C’est un extrait du discours que j’ai prononcé hier aux funérailles de ma belle mère.

     » Née à Hanoi le 8 septembre 1906, Henriette Bui Quang Chieu est issue d’une famille prospère du Sud Vietnam.

    Son père, Bui Quang Chieu, fut parmi les premiers à obtenir une bourse d’études en France. Diplômé de l’Institut national d’Agronomie en 1887, il fut nommé Ingénieur agronome dans les services agricoles de l’administration française en Indochine. Fondateur du Parti Constitutionnaliste et d’un journal, La Tribune Indochinoise, il militait pour une voie réformiste excluant tout recours à la violence armée. Son activisme politique fut cependant regardée d’un mauvais oeil par l’administration coloniale qui le considérait comme un dangereux nationaliste et même un révolutionnaire. Pourtant, aux yeux des communistes vietnamiens, il restait un fervent partisan de la collaboration avec le Français. Il finira par être assassiné par le Viêt-Minh avec ses enfants males.

    Henriette Bui Quang Chieu commença ses études primaires et secondaires à l’Ecole Primaire Supérieure des Jeunes Filles de Saigon puis au lycée Marie-Curie. Dotée d’une intelligence vive mais de caractère très dissipée – elle avoue avoir constamment zéro en conduite – elle finit par se faire renvoyer du lycée. En désespoir de cause, son père l’envoya à 15 ans continuer ses études en France. Henriette débarqua en France en 1921, terminait ses études secondaires au lycée de Bordeaux puis commença des études de médecine à Paris en 1926. En ce temps-là, même en France, les femmes qui accédaient à l’enseignement supérieur étaient encore très peu nombreuses,
    plus rares encore étaient celles qui poursuivaient des études de médecine.

    Ses dix ans d’études supérieures et d’internat dans les hôpitaux de Paris lui ont permis d’acquérir une précieuse compétence professionnelle ainsi qu’un fort esprit d’indépendance et une grande faculté d’adaptation. Elle revint au Vietnam en juin 1935, accueillie comme une héroïne, étant la première femme vietnamienne à être médecin, formée de surcroît dans une prestigieuse université de la puissance coloniale.

    Néanmoins, nommée médecin-chef à la maternité régionale de Cholon, elle fut bientôt confrontée à une sournoise discrimination raciale de la part de ses supérieurs et collègues. La plupart des Français servant dans les colonies, se souvient-elle, avaient une mentalité très colonialiste, pour ne pas dire raciste. Ils ne se mélangeaient pas avec les « indigènes », même si ceux-ci possédaient la nationalité française, même si certains faisaient partie d’une élite hautement qualifiée, formée dans les meilleures écoles supérieures françaises.

    Sa première conversation avec son chef de service à l’hôpital fut surréaliste. « Vous vous habillerez à la française », lui dit-il. Elle lui demanda pourquoi.
    -« Pour qu’on vous respecte ».
    Elle répondit : -« Non, je m’habillerai justement à la vietnamienne pour que les gens sachent me
    respecter ».
    – On va vous prendre pour une sage-femme, lâcha-t-il en conclusion. Alors que jusque-là elle
    s’habillait toujours à la française, elle commença, par défi, à s’habiller désormais à la vietnamienne
    à son travail.

    Malgré la discrimination criante qui sévissait à l’hôpital, comme partout d’ailleurs, Henriette Bui se consacrait entièrement à son travail, trouvait même le temps pour ouvrir un cabinet privé et s’attirait une clientèle nombreuse. Dans une société encore fortement imprégnée de traditions confucianistes, Henriette Bui faisait vraiment figure d’exception.

    A son retour au pays, obéissant à son père, elle s’était mariée avec Me Vuong Quang Nhuong, un avocat célèbre à la Cour d’Appel de Saigon. Son emploi du temps effréné ne tarda pas à mettre à mal leur ménage et bientôt, ils se séparèrent. Leur divorce en 1937 eut le même retentissement que leur mariage deux ans plus tôt, avec en plus un parfum de scandale.

    Peu après l’assassinat de son père par les Viêt-Minh en septembre 1945, Henriette Bui accompagna en France Nguyen Ngoc Bich, expulsé du Vietnam en raison de ses activités poiur l’indépendance du pays.

    Rentré au Vietnam après avoir obtenu ses diplômes d’ingénieur à Polytechnique et à l’Ecole des Ponts et Chaussées, Nguyen Ngoc Bich entra en résistance aux côtés du Viêt-Minh et dirigeait un maquis dans le delta du Mékong. Il voulait lutter pour l’indépendance du Vietnam mais ne partageait pas les convictions communistes de ses partenaires du Viêt-Minh. Son prestige énorme et sa popularité auprès de la population du Sud Vietnam provoquaient la suspiscion du Parti. Capturé après son refus d’en devenir membre et condamné par les autorités françaises à être exécuté, Nguyen Ngoc Bich n’échappa à la mort que grâce à l’intervention des camarades de l’Ecole Polytechnique, officiers dans l’armée, alertés par Henriette Bui. Ceux-ci inscrivirent son nom sur une liste de prisonniers Viet Minh à échanger et organisèrent son départ en exil vers la France .

    A Paris, Henriette Bui s’installa avec celui qu’elle considérait comme son mari. Ayant depuis longtemps rêvé d’étudier la médecine traditionnelle chinoise, elle partit faire des études d’acupuncture au Japon en 1957-1958 et fit partie des tout premiers médecins à introduire en France l’acupuncture dans la pratique de la médecine occidentale. Entretemps, Nguyen Ngoc Bich se lança dans une nouvelle carrière à Paris, fonda avec des amis les Editions Minh Tan pour promouvoir la connaissance aux Vietnamiens et entreprit, à près de 40 ans, des études de médecine. Après avoir été diplômé, Il enseigna en physique médicale à l’Université de Paris. En 1964, atteint d’un cancer, il partit, accompagné par Henriette Bui, se faire soigner au Japon et aux USA. Ils revinrent au Vietnam où Nguyen Ngoc Bich mourut en 1966.

    Henriette Bui reprit ses activités de médecin au Vietnam avant de quitter définitivement le pays en 1975. Elle pratiqua la médecine à Paris où elle prit sa retraite en 1978.

    Cette grande figure féminine, pionnière en bien des domaines, qui eut un destin exceptionnel, avait fêté ses 105 ans en Septembre de l’an dernier.

    Désormais, elle fait partie de l’histoire du Vietnam.

    Elle reposera en paix à côté de Nguyen Ngoc Bich à Ben Tre le berceau de la famille de celui ci, comme elle l’a désiré.

    Paris le 10 Mai 2012 « 

    en réponse à : La Franc-Maçonnerie mère du colonialisme #148959

    «* Voici nos colons qui t’initieront à tous les secrets de la science occidentale*», disait le Gouverneur Général Beau dans une allocation au peuple «*annamite*», «*Par eux, tu connaîtras le travail de la machine et tu apprendras comment les forces de la nature peuvent être asservies à l’homme pour alléger son travail*».

    ref: « L’Indochine au travail dans la paix française » ( J.Gauthier, Editions Eyrolles, 1949)

    Remarquez le tutoiement affectueux. C’est ça le colonialisme.

    Autre chose, il est connu que Paul Doumer était Franc Maçon.

    en réponse à : La Franc-Maçonnerie mère du colonialisme #148880

    Merci pour cet intéressant exposé sur un pan de l’histoire de France.

    Maintenant complétant le en revenant au Vietnam.

    Voilà comment et pourquoi les Français sont intervenus dans ce pays.

    Chau

    http://aejjrsite.free.fr/lettrejjr/bul07_9806.pdf

    Un peu d’histoire…
    CHASSELOUP-LAUBAT
    et la perte des trois provinces orientales
    du Sud Viet Nam
    Nguyên Ngoc Châu (62)

    Qui est ce Chasseloup-Laubat totalement inconnu du public français d’aujourd’hui, mais dont le nom est encore évoqué par certains de nos camarades en référence à leur lycée ?

    Le comte Prosper de Chasseloup-Laubat fut un Ministre de la Marine sous Napoléon III. Il faisait partie de ceux qui appuyaient avec ferveur l’intervention française en Cochinchine. Il ne voulait pas en faire seulement une colonie «réglementée» comme l’Algérie ou la Réunion, mais un empire. Son nom est étroitement associé à la perte des trois provinces orientales du Sud Viet Nam.

    C’était sous son ministère que l’Amiral Charner, comman*dant en chef des forces navales françaises d’Orient, avec une partie du corps expéditionnaire de Chine (68 navires de guerre) vint le 7 février 1861 renforcer la garnison de Saigon éprouvée par les assauts incessants menés par Tôn Thât Hiêp, puis le maréchal Nguyen Tri Phuong et ses troupes. Charner prit Chi Hoà après de violents combats durant lesquels Nguyen Tri Phuong fut blessé, puis Thu Dâu Môt et Tây Ninh (février-mars 1861) et My Tho (avril 1861).

    Saigon était tombée dans les mains de l’Amiral Rigault de Genouilly le 18 février 1859. La flotte de celui-ci, après avoir, avec les Anglais, pris Canton puis Tientsin, sur ordre signé de Hamelin, le prédécesseur de Chasseloup-Laubat, descendit vers le Viet Nam s’emparer de Da Nang (Tourane) le 31 août 1858. Assiégé par les Vietnamiens et incapable de percer vers l’intérieur, R. de Genouilly, avec l’accord de Paris, alla attaquer Saigon.

    Désireuse d’accéder à bon marché aux produits importants de la *Cochinchine* que sont le coton, la soie, le sucre, le riz et les bois de construction, et de trouver des débouchés intéressants pour son industrie, La France lorgnait depuis longtemps sur Tourane,*«la plus belle baie du monde» et qui se trouvait aussi sur la route de la Chine. Mgr. Pellerin, vicaire apostolique de la Cochinchine septentrionale et évêque de Huê depuis 1846, tout en demandant à Napoléon III de «sauvegarder les intérêts des chrétiens» et de ne pas les abandonner à la persécution de l’empereur Tu Duc, expliquait que «le *peuple s’habituerait promptement à nos vins, à nos draps, à nos velours, cotonnades, quincaillerie et articles de Paris qu’il ignore». Dans sa note de janvier 1857 à l’empereur des Français, le Père Huc , un missionnaire connu pour ses expéditions en Chine et au Tibet, soulignait:* «La population, douce, laborieuse, très accessible à la propagande de la foi chrétienne, gémit sous la plus abominable tyrannie. Elle nous accueillerait comme des libérateurs et des bienfaiteurs. Il faudrait peu de temps pour la rendre entièrement catholique et dévouée à la France…».

    Chasseloup-Laubat joua aussi un grand rôle dans la perte définitive des trois provinces orientales du Sud. Le 4 novembre 1864, il remit à Napoléon III un grand mémoire sur la Cochinchine demandé par celui-ci un an avant.

    Phan Thanh Gian, assisté par Pham Phu Tu et Nghe Khac Dong et accompagné de 65 conseillers dignitaires, était venu en France le 10 septembre 1863 négocier le rachat des trois provinces de Gia Dinh (Saigon), Biên Hoà et Dinh Tuong (My Tho), avec la garantie de droit de résidence dans trois ports de la côte d’Annam, de liberté de commerce dans l’intérieur, et de possession de Saigon. Il en était parti sans avoir de réponse ferme, mais avec des paroles encourageantes. En effet, l’opinion française, émue par les revers du Mexique, était très divisée et n’était pas très favorable aux expéditions lointaines. L’abandon de la Cochinchine était pratiquement accepté par la plupart des membres du gouvernement malgré l’opposition de Chasseloup-Laubat.

    Le mémoire de Chasseloup Laubat soulignait l’importance de la Cochinchine pour l’expansion française en Asie. Ses arguments décidèrent Napoléon III à choisir de ne pas répondre à la demande de l’Empereur Tu Duc et d’en rester au traité de 1862.
    Par ce traité, signé le 5 juin 1862 à Saigon, l’empereur Tu Duc accordait à tous, Vietnamiens et Français, la liberté du culte chrétien, ouvrait au commerce français et espagnol les ports de Tourane, Balat et Quang An, acceptait de payer en dix ans une indemnité de guerre de 4 millions de dollars, et cédait à la France les trois provinces orientales du Sud conquises par Charner en 1861 et Bonard, son successeur (Bien Hoà en décembre 1861, Bà Ria et le Cap Saint-Jacques en janvier 1862).

    Chasseloup-Laubat fut remplacé au poste de ministre de la Marine par Rigault de Genouilly le 19 Janvier 1867. Par la suite, à Saigon, un décret du 17 novembre 1874 créait un collège d’un niveau «primaire supérieur» plutôt que secondaire, qui allait devenir en 1875 le collège Chasseloup-Laubat. 100 élèves indigènes, sélectionnés à partir des écoles provinciales, y entreraient chaque année et y feraient trois ans d’études en français, aux frais de l’administration.
    N.N.C. (62)

    Bibliographie: Ph. Devillers Français et Annamites, partenaires ou ennemis? 1856-1902, Ed. Denoël.

    en réponse à : La Franc-Maçonnerie mère du colonialisme #148878

    Chère Yen,
    Oui, cherches et tu trouveras, frappes et on t’ouvrira.
    Appelles moi au 06 4891 9941, on se transmettra nos adresses e-mail respectives et je te donnerai plein d’info sur les franc Maçons Vietnamiens. Intéressé par le sujet, je suis allé consulter les archives du GO et de la GLDF. Chau

    en réponse à : La Franc-Maçonnerie mère du colonialisme #148851

    Bonjour, je suis l’auteur de l’article dans le site de l’AEJJR ( Amicale des Anciens Elèves du Lycée Jean-Jacques Rousseau/Chasseloup Laubat). Pour la Loge Fédération Universelle, il faut vous adresser au Grand Orient. Il est impossible de joindre des documents en fichiers attachés ( trop lourds). Il faudrait que le forum les reçoive directement et les fasse apparaitre en clair. Chau

    en réponse à : La Franc-Maçonnerie mère du colonialisme #148841

    Nguyen Ai Quoc n’aurait fait qu’un tour dans la Franc Maçonnerie avant de s’apercevoir que celle ci ne pouvait pas lui être utile pour le combat pour l’indépendance.

    Les trois obédiences GO, GLDF et Droit Humain était présentes au Vietnam dans les années 1920. Mais les initiés Vietnamiens l’avaient été en France et étaient difficilement admis dans les loges locales. L’ouverture se fit petit à petit, avec l’admission de ces Frères , puis des initiations sur place des « indigènes » qui étaient des fonctionnaires, des professionnels, des noms connus. J’ai quelques documents qui prouvent que Trinh Dinh Thao et autres Vietnamiens faisaient partie de la Franc Maçonnerie dans le pays.

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