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pippi

Toutes mes réponses sur les forums

15 sujets de 16 à 30 (sur un total de 39)
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    Messages
  • en réponse à : messages supprimés de Pippi #123369

    Donc.. les vols indirect sont Ok aussi ^^ mais 24 heures, il est très fatigué

    en réponse à : messages supprimés de Pippi #123368

    oh là la ^^ j’aime bun bo Hué et quelque choses s’appelle com avec carpe aussi @.@

    en réponse à : messages supprimés de Pippi #123270

    Poker c’est très mal mais intéresant ^^ mais le jeux? Est-ce qu’il va changer ?

    en réponse à : messages supprimés de Pippi #123269

    Oui, si je veux je vais faire le plus de mon coeur :)

    en réponse à : messages supprimés de Pippi #123266

    je suis canadienne ^^ est-ce que je peut venir ?

    en réponse à : messages supprimés de Pippi #123265

    La vie au Vietnam, il n’est pas cher et très calm. maitenant j’habite à hues ^^ C’est intéresant!

    en réponse à : messages supprimés de Pippi #123263

    Au Vietnam, comme en Chine, le jour et l’année sont basés sur la course du soleil, alors que le mois est calculé en fonction de la lune. Il en résulte l’adoption d’un calendrier lunaire pour le choix des dates des grandes fêtes. Ainsi, le Nouvel An, appelé en Chine « Fête du Printemps », est défini par le premier jour de la nouvelle lune alors que le soleil entre dans la constellation des Poissons. Au lieu de se référer à la course du soleil, le monde de l’Extrême Asie se réfère à la planète Jupiter qui parcourt le Zodiaque en douze ans. Chaque portion zodiacale est en relation avec un animal. Le cycle en cours est le suivant : 2000 : dragon, 2001 : serpent, 2002 : cheval, 2003 : chèvre, 2004 : singe, 2005 : coq.
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    Adopté du chinois, le calendrier vietnamien commence en l’an 2637 avant Jésus Christ. Il ne coincide ni avec le calendrier lunaire ( dans le calendrier lunaire on rajoute un mois tous les 4 ans ) ni avec le calendrier grégorien ou occidentale (ex: l’année 1969 du calendrier grégorien correspond à l’année 4606 du calendrier vietnamien).
    Le calendrier vietnamien est un calendrier luni-solaire : la période de douze lunaisons (355 jours) doit être accordée de temps en temps avec l’année solaire (365 jours) par addition d’une lunaison supplémentaire ou mois intercalaire (Thang nhuân), appelé aussi 13ème mois; ce 13ème mois revient environ tous les trois ans et s’intercale entre le troisième et le quatrième mois lunaire. Les mois sont de 29 jours.Chaque heure vietnamienne équivaut à deux heures occidentales, créneau horaire qui correspond également à un des 12 animaux du zodiaque vietnamien. Chaque nuit est divisée en cinq veilles allant de 19 heures à 5 heures.
    Les âges se divisent en cycles de soixante ans; le 77 ème cycle, par exemple, se situe entre 1924 et 1984 . Pour retrouver les autres cycles il suffit d’ajouter ou de retrancher 60 ans à ce cycle.
    Chaque cycle de 60 ans se divise en Thap Can (cycle de 10 ans) et en Thap Nhi Chi (cycle de 12 ans). Dans un cycle de 60 ans il y a donc 6  » Thap Can  » et 5  » Thap Nhi Chi « .

    1 ) Le Thap Can, cycle de dix ans, correspond aux dix tiges célestes :

    les 10 tiges célestes
    1 Giap
    2 At
    3 Binh
    4 Dinh
    5 Mâu
    6 Ky
    7 Canh
    8 Tân
    9 Nhâm
    10 Qui

    2 ) Le Thap Nhi Chi, cycle de douze ans, correspond aux douze troncs terrestres représentés par les noms des douze animaux du zodiaque vietnamien :

    Les 12 signes vietnamiens Nom occidental Symbole
    1 TY Rat
    2 SUU Buffle
    3 DAN Tigre
    4 MEO Chat
    5 THIN Dragon
    6 TI Serpent
    7 NGO Cheval
    8 MUI Chèvre
    9 THAN Singe
    10 DAU Coq
    11 TUAT Chien
    12 HOI Cochon

    A chaque nouvelle année correspond un animal symbolique (tronc terrestre) auquel est associé un élément du système quinaire (bois, feu, terre, métal et eau) qui imprègneront de manière significative la personnalité, la psychologie et la destinée des enfants qui naîtront au cours de cette année là. Par exemple, l’année 1924 correspond à l’année : GIAP-TY c’est en dire en équivalence occidentale à l’année du » RAT de BOIS « .

    en réponse à : messages supprimés de Pippi #123262

    L’histoire du Vietnam est jalonnée de conflits qui ont forgé son identité nationale. Aujourd’hui, le Vietnam est en paix et tourné vers son développement. Le patriotisme d’hier s’est aujourd’hui transformé en volonté de coopérations et d’échanges sous toutes formes, notamment avec la France car favorisés par une longue histoire commune ainsi que par des liens d’affection particuliers.
    • 2000 – 200 av. J.-C : culture de bronze de Dông Son, royaumes légendaires de Van Lang et de Au Lac.
    • 111 av. J.-C.-938 apr.J.-C : Protection chnoise, formation (IIe siècle) et apogée du Champa
    938 : Victoire de Ngo Quyen sur les Chinois, fondation du royaume de Dai Viet
    • 968 – 979 : dynastie de Dinh
    • 980 – 1009 : dynastie de Le
    • 1010 – 1225 : dynastie de Ly
    • 1225 – 1400 : dynastie de Tran, invasions Mongoles
    • 1418 – 127 : soulèvement de Le Loi contre l’invahisseur Minh
    • 1428- 1789 : seconde dynastie de Le
    • XVIIe s : annexion du Champa, premières missions catholiques
    • 1802- 1945 : dynastie de Nguyen
    • 1867 : La Cochinchine devient une colonie française
    • 1887 : Union indochinoise
    • 1940 – 1945 : Occupation japonnaise
    • 1945 : Ho Chi Minh déclare la prononciation d’Indépendance du Vietnam
    • 1946 – 1954 : première guerre d’Indochine
    • 1955 : Accords de Genève, séparation du Vietnam au 17e parallèle
    • 1964 – 1975 : deuxième d’Indochine
    • 1969 : Ho Chi Minh est mort
    • 1976 : Réunification du Vietnam du Nord et Vietnam du Sud en tant que République socialiste du Vietnam
    • 1994 : Fin de l’ambargo américain
    • 1995 : Adhésion à l’ASEAN (Association des Nations d’Asie du Sud- Est)

    en réponse à : messages supprimés de Pippi #123260

    oh mon dieu, elles sont très belles >.<
    [YOUTUBE]http://www.youtube.com/watch?v=cdUUjP5jFCk[/YOUTUBE]

    en réponse à : messages supprimés de Pippi #123259

    Le mariage est très important pour le Vietnamien, non seulement pour les couples, mais également pour leurs deux familles. Ainsi, il inclut habituellement quelques observances rituelles formelles. Le jour de mariage est habituellement choisi bien à l’avance par le famille du marié et les parents de la mariée (ce n’est pas nécessairement samedi ou dimanche, comme ils croient qu’il est bon basé sur l’âge de la mariée et du marié).

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    Plus le mariage est organisé solennellement, plus il aura une signification profonde et durable dans la vie des couples. Solennel ne veut dire ni coûteux, ni « démonstratif ». L’objectif principal est de s’accorder à la morale en préservant les traditions éducatives de la famille.
    La cérémonie de mariage est composée de cinq étapes :
    -La cérémonie officielle chez la mariée
    -Le Ruoc Dau (la cérémonie où l’on conduit la mariée chez le marié)
    -La cérémonie officielle chez le marié
    -Les cérémonies complémentaires comme le To Hong (selon les coutumes chinoises, ce rite a été oublié et supprimé depuis longtemps au Vietnam), le Giao Duyen (échange des saluts entre les mariés à la nuit nuptiale)
    -Le Phan Bai ou Lai Mat (la première visite des nouveaux mariés à la famille de la conjointe)
    -La cérémonie officielle chez la mariée. Contrairement à la cérémonie officielle chez le marié, chez la mariée, elle se déroule en deux jours. La première journée est réservée au Nhom Ho, où se réunissent tous les membres de la famille de la mariée pour la rencontrer avant qu’elle parte vivre sa nouvelle vie. Sont convoqués aussi ceux qui vivent dans les autres provinces. Les parents et les personnes âgées de la famille donnent des conseils à la mariée sur ce qu’elle doit faire ou ne pas faire le jour du mariage, ainsi que durant sa vie conjugale.

    [IMG]http://www.xecuoi.com/Images/News/Big/9e72a8a8e8.JPG[/IMG]

    Après la réunion, on organise un banquet à cette occasion et invite les amis, les voisins à venir fêter l’évèvenement avec la famille. Devant la porte de la maison, on dresse un dôme artificiel de feuillages sur lequel est accroché un petit tableau décoré magnifiquement avec les deux mots Vu Quy (ce qui signifie que la mariée se rend chez son mari le jour du mariage) pour annoncer à tout le monde l’heureuse circonstance. Les invités apportent des cadeaux ou de l’argent aux mariés. Si le fiancé habite dans la même ville ou province, il peut être présent à cette journée.

    Le matin de la deuxième journée, à l’heure fixée, la délégation de la famille du mari arrive chez la mariée, portant des boîtes rondes laquées rouges pleines de présents tels que des feuilles de bétel, des noix d’arec, du vin, des pâtisseries, cinq sortes de fruits, une paire de bougies… D’après la tradition, on s’arrête à quelques mètres de la maison. Une crépitation de pétards accueillent les arrivants (pour des raisons de sécurité, les pétards ont été interdits depuis une dizaine d’années). Alors, une personne âgée et un ami du mari (ou un de ses frères) s’avancent et présentent le plateau de feuilles de bétel et de vin aux parents de la mariée. Ce rite sert à annoncer que l’heure est venue pour conduire la mariée chez le marié.

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    Dans la cour ou devant la maison se déroule le rite d’échange des boîtes de présents entre les deux familles. En général, du côté du marié ce sont des jeunes hommes qui portent ces boîtes et qui les transmettent aux jeunes filles du côté de la mariée. Toutes les boîtes seront déposées ensuite sur une table devant l’autel des ancêtres. Ce jour, l’autel est décoré magnifiquement de fleurs et de fruits ; parfois on fait aussi de petites sculptures de fruits frais en forme de dragon et de phénix.

    En attendant, le marié se tient debout devant l’autel, tenant au bras le bouquet de mariage. Sa famille est invitée à se mettre à droite de l’autel, à gauche sera la place de la famille de la mariée. La parole est réservée à la famille du marié pour commencer la cérémonie. Si l’entremetteuse est présente, c’est son rôle d’être l’intermédiaire. La famille de la mariée donnera la réplique. Les mots, les phrases doivent être choisis minutieusement et représenter la solennité de l’occasion. On procède ensuite à la présentation des membres des deux familles présents.

    Pendant tous ces rites, la mariée reste à l’intérieur, dans une des chambres à porte close, ornée d’un rideau en voile rouge ou rose. Quand vient le moment de sa présentation, la mariée sort de la chambre, incline légèrement la tête pour saluer les deux familles et sera accompagnée par sa mère jusqu’à l’autel, à côté du marié. Alors, celui-ci lui offre le bouquet de mariage et l’on procède au rite d’allumage des bougies sur l’autel, comme à la cérémonie des fiançailles. Le père de la mariée brûle de l’encens et invoque les ancêtres comme témoins de la cérémonie. Après, la mère du marié offre des bijoux à la mariée (une chaîne avec médaillon, des boucles d’oreilles, des bracelets, tous en or et pouvant être incrustés de pierres précieuses). L’échange des bagues entre les mariés marque l’instant où les jeunes gens sont reconnus époux devant les deux familles.

    Pour clore la cérémonie, le prosternement des nouveaux mariés devant l’autel est une occasion solennelle et d’une grande importance. Cela signifie qu’ils demandent aux ancêtres de témoigner de leur volonté de fonder une nouvelle famille, dont le chef – le mari – assume la responsabilité. Il s’engage à guider et garantir la vie de sa femme jusqu’à sa mort.
    Ruoc Dau. En ville, on utilise des voitures pour conduire la mariée chez son mari. A la campagne, les moyens de déplacement sont différents : les barques, les sampans, les charriots tirés par des bœufs ou des chevaux… tout est possible selon les conditions locales. Dans tous les cas, le véhicule réservé aux mariés est décoré avec des fleurs, des rubans de couleur vive (en général rouge ou rose, ou jaune). La charge du transport de la famille de la mariée incombe à la famille du marié. Les sœurs ou cousines, amies de la mariée apportent ses valises de vêtements ou d’objets personnels à sa nouvelle maison.
    La cérémonie officielle chez le marié. En principe, la cérémonie se déroule à peu près comme chez la mariée, mais bien sûr sans échange de présents, de bagues et de bijoux. Après la cérémonie, la mariée se repose un moment, se rafraîchit et offre des feuilles de bétel et des noix d’arec aux personnes âgées de sa belle-famille. A midi ou le soir, les parents du marié organisent un grand festin en l’honneur du mariage de leur enfant. On invite aussi quelques membres de la famille de la mariée.
    Giao Duyen. Le geste rituel d’échange des saluts entre les deux époux se déroule dans la chambre nuptiale. Le mari partage avec sa femme les feuilles de bétel offertes à l’autel des ancêtres durant la cérémonie du matin, puis verse du vin dans un verre, et les deux époux en boivent chacun la moitié.
    Phan Bai. Trois jours après le mariage, le jeune couple retourne faire une visite aux parents de la conjointe. Au Nord, les époux apportent du riz gluant et de la compote liquide comme présent. Au Sud, on remplace par du vin, du thé, des pâtisseries, des fruits ; dans quelques provinces ce sera deux canards.

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    Les costumes de mariage : Jadis, les mariés devaient porter le costume national avec des variantes pour chaque région ou province. Aujourd’hui, le marié porte le costume européen. Parfois il adosse le « ao dai » traditionnel à la demande des parents de la mariée pour les gestes rituels devant l’autel. Le « ao dai » est préféré par la mariée pour les cérémonies car il fait valoir la féminité et l’allure de celle qui le porte. Durant le banquet, les robes de bal ou les costumes européens sont plus courants.

    en réponse à : messages supprimés de Pippi #123258

    j’ai cherché ça sur l’internet ^^ mais je ne essaye jamais de faire

    en réponse à : messages supprimés de Pippi #123257

    1/ Chua Môt Côt (Pagode au Pilier Unique)
    La Pagode au Pilier Unique est une pagode située dans le district de Ba Dinh, au nord-ouest de la ville de Hanoï au Viêt Nam. Elle a été construite par l’empereur Lý Thái Tông, qui régna de 1028 à 1054. Elle fut reconstruite au XIIIe siècle, détruite par les Français au XXe siècle et reconstruite par le nouveau gouvernement vietnamien. A l’origine elle était au centre d’un ensemble de pagodes, elle était plus grande et son pilier était en bois de teck et non en béton comme actuellement.
    De nombreuses légendes relatent l’histoire de la pagode. L’empereur Lý Thái Tông l’aurait fait construire à la suite d’un rêve lui annonçant la naissance d’un fils présenté par une déesse sur une fleur de lotus.
    2/ Le Lac de Hoan Kiem
    Au centre de Hanoi, le lac de l’Épée (lac de Hoan Kiem) représente un millénaire d’histoire, d’âme et de sentiments. On l’appelait autrefois Luc Thuy (Eaux vertes), car il contenait une algue qui lui donnait cette couleur verte à longueur d’année. Une légende mythique et romantique a intégré le lac à un poème fantastique. Au XVe siècle, Lê Loi, le héros aux pieds nus de la terre de Lam Son, prit les armes pour lutter contre les envahisseurs des Mings. Un jour, dans les prises d’un filet de pêche, il trouva une épée précieuse, avec laquelle il conquit par la suite l’indépendance nationale après avoir passé plus de 10 ans de temps difficiles. Puis, un jour, alors qu’il se promenait en bateau dragon sur le lac des Eaux vertes, le roi vit surgir une énorme tortue dorée, qui nagea dans les traces du bateau. Alors, il sortit la précieuse épée et la jeta à la tortue. Celle-ci l’attrapa au vol dans sa bouche et replongea dans les profondeurs du lac. Le roi pensait que le génie de la tortue était venu lui demander de restituer l’épée pour la ramener vers les cieux et la terre. C’est depuis ce temps que lac est appelé Ho Hoan Kiem (lac de l’Épée restituée)
    3/Pagode de Ngoc Son
    La Pagode de Ngoc Son se trouve sur l’îlot du mont de jade ( đảo Ngọc ) dans le lac de l’épée restituée ( Hồ Hoàn Kiếm ). Il fut construit sous la dynastie des Trần ( 1225-1400 ) dans le but de vouer au culte du héros national Trần Hưng Ðạo et des grands maîtres déifiés de la littérature . On trouve sur les deux côtés du portique frontal deux caractères chinois “Phúc ( Bonheur )” et “Lộc ( Prospérité )” établis selon les modèles tracés par l’illustre lettré du XIXè siècle Nguyễn Văn Siêu. Derrière ce portique, se trouvent la tour du pinceau et le socle de l’encrier en l’honneur de la civilisation de la nation vietnamienne suivies par un pont peint en pourpre et connu sous le nom poétique “Thê Húc ( cầu đón nắng ban mai ) ( Au devant des lueurs matinales )”. C’est sur cet îlot que les gens talentueux ont eu, à travers des paysages extraordinaires de l’inspiration pour laisser des vers immortels tels que ceux-ci:

    Gươm rớt khí thiên ngời tựa nước
    Văn hoà trời đất thọ tây non

    Reflétant l’âme sacrée de la nation, l’épée miroite comme les ondes de la rive
    Etant en accord avec le Ciel et la Terre, les lettres perdurent avec l’âge des montagnes

    4/ Lac de l’Ouest & La Pagode de Tran Quoc
    Ho Tay, le lac de l’ouest est le vestige d’un ancien lit du Fleuve Rouve qui recouvre 583 hectares. Avec plus de douze kilomètres de pourtour, c ‘est le plus grand des sept lacs qui subsistent à Hanoi. Selon une légende, c’était l’emplacement d’un massif boisé qui servait de repaire à un renard à neuf queues ; ce monstre malfaisant fut noyé par le roi Dragon qui, en déchainant les flots, creusa le lac. Après s’être appelé le lac des Pluies, puis l’Etang aux flots tourmentés, il prit le nom moins imaginatif de lac de l’Ouest.

    Sur ses bords s’élève la plus belle pagode de Hanoi, mais aussi la plus ancienne, Tran Quoc. Elle fût d’abord construite au VIe siècle (sous le roi Ly Nam De) sur la rive même du fleuve. Sous le nom de Khai Quoc (Fondation de la Patrie), c’était alors un monastère qui formait les moines supérieurs de la Cour. Au début du XVIIe siècle, lorsque la rive du fleuve se trouva trop menacée par l’érosion, la pagode fût reconstruite sur l’îlot du Poisson Rouge (Ca Vang) à l’emplacement d’un ancien palais d’été, comme en atteste une stèle de 1639. Elle prit alors le nom de Pagode de la Sauvegarde de la Patrie. Elle est typique des pagodes de cette époque, avec son architecture « Cong » (en forme de H renversé à l’intérieur) et «Quoc» (en forme de carré à l’extérieur ) et témoigne de l’apogée de l’art de la sculpture sur bois qui se développa à partir du XIe siècle. Les artisans de l’époque travaillaient sur du bois de jacquier qu’ils laquaient et doraient.

    A l’intérieur, nous trouvons les composantes typiques de pagodes tonkinoises de l’époque, avec le Bai Duong (salle de culte), le Tam Bao (le sanctuaire) et deux galeries ou Thap Dien, mais aussi avec le mélange habituel des figures bouddhiques et taoïstes. Ainsi, dans la première salle, se dressent les deux inévitables Ho Phap, protecteurs de la loi bouddhique ; l’un symbolise la Méchanceté, l’autre la Sagesse.

    Assimilés ici dans les croyances populaires aux protecteurs de la région, ils aidaient les âmes à passer l’examen pour accéder soit à l’enfer, soit au Ciel. On trouvera ensuite, dans les salles suivantes les statues classiques bouddhistes, dont un beau Bouddha dans le Nirvana, ainsi que l’autel de «Monsieur le Tigre», situé en dessous des saints bouddhistes, car il est le protecteur du Sol.

    Après la prière , le fidèle va brûler ses offrandes en papier dans un petit four situé à l’extérieur.
    Dans le petit cimetière, situé au nord du temple, sont enterrés les bonzes. On enterre d’abord les bonzes en pleine terre, puis au bout de trois ans on déterre les os, en prenant bien soin de ne pas perdre ( cela pourrait amener des malédictions sur la famille du défunt ), et on enterre ces os dans un stupa ( appelé «thap» ) à raison de quatre bonzes par stupa.

    5/ Temple de Quan Thanh
    Situé dans un coin de l’ancienne rue Cô Ngu, actuellement la route Thanh Niên, au bord des lacs de l’Ouest et de Truc Bach, le temple de Quan Thanh possède une bonne position et contribue à embellir ce quartier ancien et romantique de la capitale.
    Selon la légende, il existe depuis le IXe siècle, au sud du fleuve Tô Lich. Après avoir fixé et élargi sa capitale Thang Long en 1010 (actuelle Hanoi), le roi Ly Thai Tô a fait déplacer ce temple au nord-ouest de la citadelle, à l’actuel endroit. Le temple est dédié au génie Trân Vu, un des « quatre génies gardiens des quatre points cardinaux de Thang Long ».

    Son portique hiératique fut construit avec de gros blocs de pierre et doté d’un clocher à l’étage. Devant son portique se trouvent 4 fûts décorés de bas-reliefs de lionceaux, de phénix, de motifs de tête de tigre…, et à l’intérieur une large cour décorée d’un petit bassin de poissons dorés dans lequel est planté un petit rocher érodé.

    Le temple comprend deux salles: celle extérieure est splendide avec un ensemble de piliers, de poutres et de portes laqués et dorés. Des deux côtés sont acrochés une plaque de bronze avec des lettres en argent du roi Thiêu Tri et un gong en bronze offert par un amiral de la dynastie des Tây Son en 1795. Dans la salle intérieure, se trouve la statue de Huyên Thiên Trân Vu en bronze noir, haute de 3,72 m et pesant 4 tonnes, dont la main gauche pratiquant des gestes cultuelles, la main droite tient une épée où s’enroule un serpent. La statue est connue comme un chef-d’oeuvre de la fonderie de bronze des Viêt au début du XVIIe siècle avec des traits ingénieux, empreintes de l’art de la dynastie des Lê postérieurs (XVe-XVIe siècles). En outre, l’intérieur est dédié au culte de quatre généraux. Une autre statue assise dans le temple, c’est celle de Trùm Trong, un chef d’une corporation de fondeurs de bronze du village de Ngu Xa qui a réalisé la statue de Huyên Thiên Trân Vu. La statue fut réalisée par ses disciples et posée dans le même temple après sa mort, en signe de reconnaissance envers leur maître.

    Ce temple est aussi célèbre pour ses bas-reliefs en bois dont les thèmes sont très diversifiés : quatre animaux sacrés (dragon, licorne, phénix, tortue), chauves-souris, poissons, bambous d’ivoire, chrysanthèmes, abricotiers, corbeilles de fleurs, calebasses, épées, activités des mondes célestre et terrestre…, sculptés d’une manière ingénieuse et imprégnés du style artistique de la dynastie des Lê postérieurs (XVe-XVIe siècles).

    Le temple de Quan Thanh est non seulement un ouvrage d’une grande valeur historique et architecturale, mais encore un lieu de culte des Hanoïens d’aujourd’hui. Après près d’un millénaire, il est resté presque intact, plein de charme, au bord du romantique lac de l’Ouest et est présent dans le coeur de tous les Hanoïens.

    “6/ Temple de la Littérature
    Le temple de la Littérature est un havre de paix dans cette ville bouillonnante. Le temple est dédié à Confucius. Il fut érigé par l’empereur Lê Thanh Tong en 1070 suivant les plans de la pagode littéraire de Kien Fou (village d’origine de Confucius) . Le temple abrita la première université du Vietnam chargée d’instruire les princes et fils de mandarins. L’ensemble du temple se divise en 5 cours intérieures. L’allée et la porte centrale étaient réservées à l’empereur, les allées latérales aux mandarins lettrés et aux mandarins militaires.
    7/ Le Vieux quartier de Hanoi

    Le Vieux Quartier Hoan Kiem – quartier des “36 rues et corporations” – est le cœur historique de la cité marchande vieille de près de 1000 ans.
    Le quartier porte les traces de son histoire. Les noms des rues rappellent toujours les marchandises qui y étaient produites ou qui le sont toujours : la rue de la soie, la rue du coton, la rue du fer, la rue du sucre, …

    Le tissu urbain reflète l’ancienne organisation urbaine en 36 hameaux de corporations. Cette organisation spatiale et sociale se retrouve dans la présence d’un patrimoine immatériel exceptionnel – l’exercice de métiers anciens et la présence de nombreuses activités de proximité traditionnelles dans les rues.

    Ainsi, l’espace urbain est très animé : des artisans travaillent ou vendent sur la rue, des petits restaurants, des vendeurs de marchandises et les étalages des magasins occupent les trottoirs.

    De plus, un patrimoine architectural riche subsiste. De nombreux bâtiments anciens en témoignent : des maisons d’habitation de grande valeur, des maisons communales, des temples et des pagodes. L’architecture du quartier est marquée en particulier par trois styles : les constructions traditionnelles vietnamiennes et chinoises, l’architecture coloniale française et le style art-déco.

    Aujourd’hui, le Vieux Quartier profite du développement économique et de l’arrivée d’un nombre grandissant de touristes : des cafés, des restaurants, des magasins de souvenirs artisanaux et des petits hôtels ont vu le jour. Certains métiers, comme l’artisanat de la soie et de la joaillerie, ont connu un nouvel essor.

    Les hanoiens sont attachés à l’histoire de leur ville et à leur patrimoine qui se dégrade aujourd’hui en raison d’un contexte économique en pleine évolution. Afin de préserver le patrimoine du Vieux Quartier, le Ministère vietnamien de la Construction a décidé dès 1995 le principe de la conservation et de la restauration du Vieux Quartier.

    en réponse à : messages supprimés de Pippi #123256

    La cuisine vietnamienne se distingue par sa finesse et sa légèreté. L’utilisation abondante de légumes et d’épices divers en fait un art culinaire aux saveurs uniques.

    C’est très intéresant

    Com (Riz grillé)
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    Le riz grillé, ou com, est un plat automnal très élaboré. Après avoir enlevé le riz de son enveloppe, il faut l’enrouler dans des feuilles de lotus pour lui donner du goût.
    Le riz grillé est populaire dans tout le Vietnam mais c’est la spécialité du village Vong, situé à 5km du centre de Hanoi. Les villageois utilisent encore la recette traditionnelle qui est le secret des cuisiniers de l’endroit; les amateurs de com n’en trouveront pas de pareil ailleurs. Ce mets se mange avec des bananes mûres et des sapotiers. Le riz grillé s’offre bien en cadeau.

    La Pho
    [IMG]http://khachsanexpress.com/imagedb/news/186/18557/Ph%C3%A1%C2%BB%C2%9F%20H%C3%83%C2%A0%20N%C3%A1%C2%BB%C2%99i.JPG[/IMG]
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    Le pho est un mets traditionnel que les Vietnamiens cuisinent depuis plus de cent ans et de plus de dix-sept façons différentes. Ce mets est originaire de Hanoi, où on trouve encore les meilleurs pho. Il est fait à base de b½uf mais c’est possible de l’apprêter avec d’autres viandes. Les Vietnamiens en mangent toute leur vie et à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. La croyance populaire veut qu’il y aura de la pho aussi longtemps qu’il y aura des Vietnamiens.

    Banh cuon
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    Le banh cuon est très populaire au petit déjeuner. Il est fait de farine de riz dont les grains sont choisis minutieusement et trempent dans l’eau pendant toute une nuit. Il faut ensuite les moudre avec un mortier en pierre et ajouter des agents de préservation. Le banh cuon est filtré à l’aide d’un écran de tissu qui repose sur un chaudron d’eau bouillante et qui est couvert d’une pièce mobile. Après quelques minutes, une baguette en bambou sert à enlever la couche de farine qui s’est formée sur l’écran. Il faut ensuite enrouler et garnir le tout d’oignons frits.

    Un petit village en banlieue de Hanoi doit sa célébrité à son banh cuon. Les gens de l’endroit servent ce mets accompagné de viande maigre, de crevettes, de champignons, d’oignons, de sauce du poisson et de poivre. Tous les ingrédients sont frits et enroulés dans la feuille de riz.

    Le banh cuon est à son meilleur lorsqu’il est mince, blanc et collant. Une petite sauce aigre-douce lui donne encore plus de saveur.

    Cha Ca
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    Le cha ca, ou hachis frit, de poisson a une tradition de plus de cent ans au Vietnam. C’est une création de la famille Doan de la rue Cha Ca à Hanoi.

    Plusieurs espèces de poissons peuvent servir à la préparation du cha ca. Par exemple, le thon est faible en gras, a peu d’arêtes et a un goût exquis. Les cuisiniers séparent la chair des arêtes qui vont dans une sauce; la chair est marinée dans le sel avant d’être grillée.

    Plusieurs épices rehaussent aussi la saveur du poisson telles que la coriandre, la menthe et l’aneth.

    Selon la légende, le prince Lang Lieu de la dynastie des rois Hung, aurait préparé ce gâteau pour l’offrir en cadeau à son père. Le banh chung aurait gagné la faveur du roi qui lui aurait légué son trône.

    La préparation est délicate. Le riz doit reposer dans l’eau pendant toute une journée et la viande de porc doit conserver sa peau et son gras. Les fèves vertes doivent être de la même taille et les feuilles de bambou doivent être fraîches. Il faut aussi des mains habiles pour nouer les cordes de bambou qui servent à couper les morceaux de gâteau.

    Ce mets délicieux est disponible en tout temps mais pendant le Têt, les Vietnamiens en mangent avec du gio lua, un pâté à la viande et avec du hanh muoi, des oignons salés.

    Nem ou Cha Gio Met fameux que les Occidentaux dénomment « pâtés impériaux ». Ce sont de petits rouleaux de crêpes de riz frits contenant une garniture composée de vermicelles, de crabe, de porc, d’oignons, d’herbes et de champignons parfumés. Frits dans l’huile, ils se dégustent chauds et croustillants.

    Source : Vietnamtourisme

    en réponse à : messages supprimés de Pippi #123255

    La culture de village est un composant important participant à créer l’identité culturelle du Vietnam. Le moeurs et coutumes du village vietnamien constituent pour une bonne part les caractéristiques de ses habitants. Pour le Vietnamien, la culture de village celle qui laisse l’empreinte la plus forte. Elle l’aide à conserver son caractère culturel à travers les viscitudes de l’histoire.

    Chacun de nous éprouve une certaine émotion lorsqu’il parle de son village natal auquel il reste attaché toute sa vie. A travers son histoire millénaire, le village vietnamien est toujours resté une unité administrative, un facteur stable dans la structuration de la société vietnamienne Je me souviens toujours de l’enceinte de bambous de mon village dont l’épais feuillage protégeait de la chaleur du soleil. Sur les chemins étroits, à la sortie des classes, les enfants que nous étions jouaient à la marelle ou aux bâtonnets. D’autres entouraient le vieux modeleur de figurines qui, de ses mains magiques, transformait des boules de pâte de riz coloré en cochons, chiens, chats, volaille… Ces jeux d’enfants sont toujours gravés dans nos mémoires Les chemins qui sillonnent le village ne sont ni trop larges ni trop étroits, de sorte que les chariots à bras ou les chars à buffles peuvent y circuler aisément.
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    Parfois, on prend un raccourci en traversant la cour du voisin sans crainte de le déranger. Dans certaines régions, la coutume veut que les jeunes mariés construisent un mètre carré de chemin pavé. Les villageois sont sincères, amicaux, tout disposés à partager joies et peines avec leurs semblables Chaque village a des jours mémorables. Les affaires de village sont nombreuses. Toute la communauté se fait un devoir d’y prendre part, observant rigoureusement les règlements intérieurs. A l’arrivée de voleurs ou de bandit, tout le monde se lève au signal donné Les étangs et puits font partie des activités quotidiennes des villageois. Ils alimentent en eau les jardins qui sont privés mais qui présentent des traits communs. On y élève de la volaille, des cochons, on cultive des arbres fruitiers comme bananciers, goyaviers, longaniers…, des légumes pour améliorer l’ordinaire Les plus belles chansons populaires concernent le village. Le banian séculaire, la frêle barque amarrée près de l’embarcadère, images typiques du village vietnamien traditionnel Les chemins où l’on sèche la paille, les portes d’entrée qui ouvrent largement leurs battants pour recevoir ceux qui retournent aux sources. Il est un artiste qui, par amour pour le village vietnamien a photographié un millier de portes de village dont il fait une belle collection Chose curieuse, même à Hanoi, on peut trouver des maisons communales, temples ou pagodes, vestiges d’anciens villages Il existe de nombreux ouvrages sur le village vietnamien.
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    En général, ces études abordent les particularités nées de la civilisation du riz aquatique. Les coutumes varient d’un village à l’autre en fonction du type de rizières, selon qu’elles sont du 5e ou du 10e mois. Près des montagnes, on cultive le riz; au bord des cours d’eau, on pratique la pêche; en terrain plat, on développe le jardinage. Le moeurs et coutumes du village vietnamien constituent pour une bonne part les caractéristiques de ses habitants. Pour le Vietnamien, la culture de village celle qui laisse l’empreinte la plus forte. Elle l’aide à conserver son caractère culturel à travers les viscitudes de l’histoire
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    en réponse à : messages supprimés de Pippi #123254

    de la viande 5 EUR/kg
    du resto 15 EUR/ fois
    du poisson 10 EUR/1
    du taxi 1/2 EUR/ km
    prix du bus 1/4 EUR/ ticket

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