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samedi 07 avril à Calais
Ah ! La jeunesse ! Indulgence, nostalgie, envie… Autant de sentiments que l’on peut éprouver à voir s’agiter tous ceux à qui l’on n’accorde pas encore le statut d’adulte. Et s’il existe un pays où la jeunesse nous frappe de plein fouet, c’est bien le Vietnam !
«Mais qu’est-ce qu’il y a comme jeunes ici !». Exclamation redondante de nombreux amis européens plus habitués à croiser dans leurs rues des dos courbés par le poids du passé que des bustes hauts et droits vers l’avenir. Pour moi qui vis au Vietnam depuis plusieurs années, cette jeunesse qui vibrionne autour de moi me ravit en permanence. Bouffée d’oxygène et d’espérance, mais aussi source d’amusement à voir garçons et filles réinventer le monde comme nous le fîmes à leur âge !
Rires d’enfants
La porte s’ouvre en coup de vent. Des rires fusent. Des bouilles aux yeux pétillants apparaissent dans l’ouverture. Ma fille, à peine rentrée de l’école avec ses amies, vient saluer son papa. Allons, il va falloir cesser ces activités d’adulte que l’on dit sérieuses pour se consacrer à ces activités d’enfants que l’on dit ludiques…
Pendant une heure ou deux, je vais devoir imiter le cri de tous les animaux de la création, y compris la carpe, servir de monture à quatre et deux pattes, me coller de la pâte à modeler sur tous les doigts et dessiner des milliers de papillons à colorier pour la joie d’une troupe d’enfants dont l’âge additionné n’atteint même pas le mien !!! Et si, par malheur, je décide de sortir la pâte à crêpes, c’est alors du délire qui s’empare d’une dizaine de ventres avides de gourmandise. Aussitôt, les petits vont chercher les «chi gái» (grandes sœurs), les plus grands arrachent leur «em gái» (petite sœur) ou «em trai» (petit frère) des bras de leurs mamans, et, selon le principe des vases communicants, alors que l’école est vide, ma maison déborde de vie et de hurlements de plaisir…La jeunesse, ça commence comme ça au Vietnam : par tous ces enfants qui jouent les uns chez les autres, courent dans la rue ou dans les chemins, se regroupent en joyeuses grappes de farceurs ou s’étirent le long des routes de campagne à l’heure de la sortie… Pas un village, pas un quartier où ils ne transforment en terrain de jeu tout l’espace disponible, et, alors qu’ailleurs on leur réserve une part congrue, ici c’est plutôt l’adulte qui doit leur céder la place !
Il n’est que de voir les soirées d’été où des envahisseurs, trottant comme des cabris, poussant balles et ballons, ou pédalant comme des fous, viennent prendre leur quartier sur la place Ba Đình, tissant un lien entre hier et demain. Dans ces moments-là, les adultes, vigies attentives, paraissent déplacés dans cette marée puérile qui déferle en vagues de cris et de rires au pied du vénérable mausolée. Comme dans tout pays, la jeunesse, c’est la force qui donne de l’élan pour l’avenir, et il faut compter avec elle…
Paroles d’ados
Ils se donnent un air de faux-durs, sous des colorations capillaires improbables. Déambulant par petits groupes avec une nonchalance étudiée, ou blottis les uns contre les autres pour s’échanger des confidences inconnues des adultes, ils sont comme tous les ados du monde : fiers et fragiles. Ceux que je connais me saluent d’un vigoureux «Chào chú» quand je passe vers eux. Si je m’arrête pour m’enquérir de leurs occupations, ils échangent des regards entre eux, se sourient avant de me sourire, et leur porte-parole m’accorde la réponse que je dois avoir, approuvée par des hochements de tête ou des petits rires. Je leur souhaite une bonne journée et leurs rires flottent longtemps derrière moi, comme pour me livrer un peu de leur jeunesse…
Je les rencontre aussi en longs cortèges aux uniformes de lycéens ou de collégiens. En théories, de vélos ils se faufilent entre les voitures, frôlant les pare-chocs, se rattrapant de justesse entre deux bavardages avec leurs voisins. Sans doute devenu trop Vietnamien, je ne m’étonne plus de voir deux sur le même vélo : l’un tenant le guidon, l’autre assis derrière et pédalant ! Pour eux, le mot «ensemble» n’est pas juste du vocabulaire !!!
Et puis, il a ceux que je croise aux carrefours des villes. Habillés de bleu, foulard rouge au cou, à l’âge de tous les plaisirs, ils montrent leur engagement civique en réglant la circulation lorsque les feux de signalisation sont défaillants, ou aident les enfants à traverser la rue à la sortie des écoles. Ils ont ce regard sérieux de ceux conscients de l’importance de la tâche qui leur est confiée. Ce même regard qui pétillera des milles feux de la joie de vivre, quand, leur mission achevée, ils se retrouveront pour manger une crème glacée avec les copains…
Qu’ils foncent sur leurs motos, qu’ils flânent au long des rues, qu’ils s’envoient lestement volant de badminton ou ballon de volley, qu’ils s’extasient devant les magasins de téléphonie ou de wifi, les ados sont comme une mer sans cesse en mouvement. Solidaires et indépendants, hâbleurs et timides, téméraires et prudents, ils donnent à ce pays cet air de jeunesse qui étonne tellement les visiteurs…
Et même, si comme le dit le proverbe vietnamien : «Le passé ouvre les voies de l’avenir», l’avenir a encore de beaux jours au Vietnam avec toute cette jeunesse !
Gérard BONNAFONT
@ Tac Kè
Je ne suis pas l’initiateur de cette tranche de vie, je n’ai fait que la la rapporter pour la faire partager
bon week end
«Cà phê den, xin moi !». Un petit mot de la langue de Molière dans un langage tonal monosyllabique, qui nous fait un clin d’oeil francophone. Mais il n’est pas le seul signe, tant s’en faut, qui nous indique que la culture française a encore des lettres de noblesse de ce côté-ci du monde…
Quand on se retrouve dans un pays étranger et qu’il faut soudain décrypter des sons nouveaux pour former des mots inconnus de nos oreilles, il est tellement rassurant de nous attacher à ces quelques termes, transfuges de notre langue maternelle. Comme si nous retrouvions de vieux amis ! Même revêtus des sons «sac» (accent aigu), «huyên» (accent grave) et autres, ils sont reconnaissables et quelle gourmandise quand nous pouvons les utiliser…, même si parfois l’exercice relève de l’acrobatie linguistique !
Paroles, paroles…
Je veux installer une antenne parabolique sur mon balcon pour regarder la télévision ? Facile : «Tôi muôn có môt ang-ten parabôn trên ban-công dê xem tivi».
Et pour sortir en ville, j’ai besoin de nouveaux habits. L’élégance française me permet de demander à mon tailleur de me confectionner sur mesure «áo so mi» (chemise), «áo gi-lê» (gilet), «mang-tô» (manteau), «áo vét-tông» (veston)… Avec tout ça, aucun problème pour voyager, que ce soit en «xe buýt» (bus) ou en «ô-tô» (auto), aucun risque de tomber en panne… Et bien évidemment, pas question de rester le ventre vide : «actisô» (artichaut), «bo» (beurre), «cà-rôt» (carotte), «sô-cô-la» (chocolat), «pho mát» (fromage), «giam-bông» (jambon)…, mourir de faim serait une faute de goût ! Et pour finir une soirée au «xi-nê» (ciné) suivie d’un verre d’«apxanh» (absinthe), juste pour avoir besoin d’une «atpirin» (aspirine) le lendemain !!!
Voilà, vous avez le viatique minimal pour pouvoir vivre au Vietnam en parlant français !!! Mais pour le Français que je suis, il y a bien d’autres signes qui montrent que la France et le Vietnam ont en commun beaucoup de secrets partagés… et qui me rendent la vie tellement plus facile.
Ainsi, quel bonheur de voir sur le bord des routes ces petites bornes rouges et blanches, à la bonne tête de nougat de Montélimar, qui scandent les kilomètres comme le font leurs cousines du Cantal profond ! Je dis bien les kilomètres du système métrique, aux chiffres bien ronds, et qui se divisent facilement par 100 ou par 10. Heureusement, nous échappons aux miles que seuls ceux qui sont habitués à manipuler les yards, les foot et les inches peuvent comprendre sans utiliser la machine à calculer ! Et la température, quel bonheur que le Celsius soit ici à l’honneur ! Déjà que 38°Celsius en été, c’est chaud, imaginez si les thermomètres affichaient 100,4… À bouillir sous la casquette !
Le français est en fête le 4 mars à Hô Chi Minh-Ville. Photo : Quang Châu/CVN
Quelle langue ?
Au risque de passer pour chauvin, je dois dire que cette culture de la Francophonie, j’essaie de la maintenir à mon petit niveau, en refusant de parler d’autres langues que le français ou le vietnamien quand je suis dans ce pays. Cela ne va pas de soi, et la première prise de contact est souvent surprenante…
Mon accent vietnamien étant loin d’être irréprochable, et mon interlocuteur vietnamien, s’attendant à ce que je m’adresse à lui en anglais, a tout d’abord quelques difficultés à comprendre ce que je dis. Ses yeux écarquillés et son rictus d’incompréhension me donnent l’impression d’être un patagon exilé chez les papous. Pas vexé, je répète ma phrase d’introduction en essayant d’articuler et d’intoner le mieux possible. Si ce second essai reste inefficace, je précise à mon vis-à-vis ébahi : «Anh nói tiêng Viêt !» (Je parle vietnamien !). Et là, en général, un sourire apparaît sur son visage, et en écho je reçois un «Oh ! Anh nói tiêng Viêt !»… Ben oui, ça fait deux minutes que j’essaie de le dire ! Et bien sûr, je ne manque jamais, quand un Vietnamien m’adresse la parole en anglais, de lui demander de me parler en vietnamien, arguant du fait qu’ici nous sommes au Vietnam et qu’au Vietnam on doit parler vietnamien, comme en France on doit parler français. Ma maîtrise de la langue de Shakespeare, je la réserve pour les touristes anglophones, perdus dans les rues de Hanoi, ou qui n’ont pas le bonheur d’avoir les mots «œuf au plat» (trung ôp-la) dans leur vocabulaire !
Pour terminer, je dois dire que je bois aussi du petit lait, quand mes interlocuteurs vietnamiens apprennent que je suis Français. À chaque fois, j’ai droit aux mêmes remarques : le français, la langue de l’amour et de la poésie ! Et si l’exquise politesse vietnamienne en rajoute un peu dans le compliment, je dois avouer que cette image de ma langue natale titille agréablement mon amour-propre, et sans doute aussi celui de mes compatriotes…, même si la réputation est peut-être un peu surfaite !
Voilà, je vous ai dit franco de ce que je pense de la Francophonie au Vietnam !
GERARD BONNAFONT/CV
Nombreuses sont les personnes qui tombent amoureuses du Vietnam !!!!
« Métro – Boulot – Dodo ». Hô Chi Minh-Ville veut aussi faire sien ce fameux leitmotiv des mégalopoles. La ville a planifié six lignes de métro intra-muros, d’ici 2020. Les deux premières ont été mises sur les rails, avec un certain nombre de problèmes, parfois épineux, à résoudre.
En 2008, le gouvernement a donné son accord de principe de faire figurer cinq lignes de métro de Hô Chi Minh-Ville dans la liste des projets prioritaires en matière d’aide publique pour le développement (APD). Car la circulation est devenue ces dernières années très problématique dans cette ville qui, selon les prévisions, comptera 13,5 millions d’habitants en 2020, contre 7,9 millions à l’heure actuelle. Le métro sera l’élément clé de la stratégie municipale de développement des transports publics.À la fois souterrain et aérien (selon les conditions pédologiques de chaque endroit), le métro devra s’harmoniser avec le paysage urbain. La ville compte installer en tout 6 lignes, d’une longueur totale de 54 km. De nombreux tronçons souterrains se situeront à 20-30 m de profondeur. Un des plus grands défis, ce sont les inondations, récurrentes dans cette ville, notamment à la saison des pluies. À quoi s’ajoutent les remontées d’eaux salines aux marées d’équinoxe, ce que les équipements métalliques n’apprécient guère. Bref, des maux en tête en perspective pour les équipes d’ingénieurs qui auront à plancher sur ce projet…
Reste la question du budget, dont la mobilisation va constituer un casse-tête pour les autorités. Des calculs montrent que Hô Chi Minh-Ville aura besoin de 40 milliards de dollars pour la construction complète des infrastructures de transport intra-muros d’ici 2020, dont plusieurs milliards de dollars par ligne de métro. Récemment, la ville a demandé au gouvernement de mobiliser au maximum des sources d’investissement, APD notamment, en faveur de son métro. Le ministre de la Communication et du Transport, Dinh La Thang, a promis de « créer une percée » dans la mobilisation des fonds, l’expropriation des terrains, la diversification des modes d’investissement (BOT, BT, PPP…).Deux lignes déjà en chantier
La métropole du Sud a mis en chantier ses deux premières lignes de métro, la première (appelée Métro N°1) reliant le marché de Bên Thanh (1er arrondissement) au parc de Suôi Tiên (arrondissement de Thu Duc), longue de 19,7 km ; et la deuxième (Métro N°2) : Bên Thanh – Tham Luong (12e arrondissement), longue de
11,3 km.Pour le Métro N°1, les travaux de nivellement des terrains du dépôt de Long Binh ont commencé en 2008. Selon le projet, d’un coût prévisionnel de 17.387 milliards de dôngs, la construction des voies et des stations devrait s’achever en 2013, et la ligne entrerait en service début 2014. Pour la première étape (2014 – 2020), le Métro N°1 fonctionnera 20 heures par jour, avec des rames de 6 voitures toutes les cinq minutes, assurant le transport de 162.000 passagers/jour. Durée du trajet : 29 minutes.
Mais à part le nivellement des terrains à Long Binh, les travaux sont au point mort. Un retard fatal qui a entraîné une rallonge de 30.000 milliards de dôngs par rapport au budget initial, et qui repousse de quatre ans l’entrée en service de la ligne (soit 2018).
Le Métro N°2, quant à lui, a été mis en chantier fin août 2010. Budget : 23.670 milliards de dông (soit 1,247 milliard de dollars, dont 540 millions d’APD). Une ligne de 11,32 km, dont 9,315 km en souterrain.
Dans l’avenir, ce tronçon de 11,32 km sera prolongé à ses deux extrémités, pour devenir une ligne de 19 km reliant la nouvelle cité urbaine de Thu Thiêm au carrefour d’An Suong.Les six futures lignes du métro de HCM-V
Nghia Dàn/CVN
* Métro N°1 : Bên Thanh – Suôi Tiên (19,7 km).
* Métro N°2 : An Suong – Thu Thiêm (19 km).
* Métro N°3 : Gare routière de l’Est – Gare routière de l’Ouest (24 km).
* Métro N°4 : Pont de Bên Cat – Boulevard de Nguyên Van Linh (24 km).
* Métro N°5 : Pont de Saigon – Gare routière de Cân Giuôc.
* Métro N°6 : Carrefour Ba Queo – Rond-point de Phu Lâm (6 km).lorsque l’on poste un premier message avec une question, il serait bien de passer par la case présentation
cordialementLe théatre se trouve à toulouse
Théâtre Garonne : danse – Scheresse et pluie
le spectacle est prévu du 13 au 17 mars
Bon week end
Bonjour à tous
Voici un lien vers un article rédigé par le CIRAD qui répond au reportage diffusé sur W 9 » enquête d’action » ( à l’origine de cette polémique sur le panga ) De quoi enlever quelques craintes
Pangasius hypophthalmus / Pangasius / Espèces d’intérêt aquacole / Encyclopédie / Aquatrop – Cirad
On aura beau se poser des questions , Cá ba sa kho tộ : une bonne marmite de panga braisé au caramel : c’est tout simplement délicieux !!!
bon week end
Quelques semaines après l’annonce de la disparition de l’espèce au Vietnam, 35 rhinocéros de Java ont été filmés par des caméras cachées dans un parc national de l’île indonésienne, seule région du monde où l’animal subsiste. 22 mâles, 13 femelles et cinq petits ont ainsi été découverts.
35 rhinocéros de Java ont été filmés par des caméras cachées dans le parc national Ujung Kulon, situé à l’extrême ouest de l’île indonésienne de Java, la seule région du monde abritant encore l’espèce menacée. Comme l’a précisé à l’AFP Bambang Novianto, le directeur de la protection de la biodiversité au ministère de la Forêt, des images de 22 mâles, 13 femelles et cinq petits – quatre mâles et une femelle – ont été capturées, grâce aux 44 caméras à infrarouge installées entre janvier et octobre dans le parc national.
La présence des cinq petits « montre que la population continue de se développer », soulignent les autorités indonésiennes. Cependant, le fait qu’il n’y ait qu’une femelle pour quatre mâles est inquiétante pour l’avenir de l’espèce menacée, qui a totalement disparu du Vietnam en 2010 et n’existe désormais plus qu’à Java. « Il y a plus de mâles que de femelles. Nous craignons que cela entraîne des luttes féroces entre les mâles pour la conquête d’une partenaire, qui pourraient se terminer par la mort » explique Bambang Novianto.
Afin de protéger les rhinocéros de Java, victimes d’un braconnage toujours plus organisé et armé, et encourager leur reproduction, un sanctuaire est en cours de création dans le parc national. Il s’étendra sur 38.000 des 122.000 hectares de la réserve. D’ici à 2015, les autorités indonésiennes espèrent ainsi voir la population de l’espèce atteindre 70 à 80 spécimens, contre 44 aujourd’hui selon les estimations.
maxisciences 02 02 2012Meilleurs Voeux à toutes et à tous, que 2012 puisse vous apporter tout ce que vous n’avez pas pu avoir en 2011.
Bonjour à tous
voir également : prnom vietnam, signification vietnam, vietnam
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