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18 mai 2010 à 4h58 en réponse à : Un autre prototype du nouvel iPhone aurait été trouvé au Vietnam #116075
Si vous n’êtes pas encore lassé de voir le prototype de l’iPhone 4G sous toutes les coutures, un autre site vietnamien, May Guen, nous dévoile des videos
Prototype iPhone 4G : De nouvelles images et vidéos en provenance du Vietnam | iPhoneAddict.fr
:bye:
sympa cette vidéo , bonheur partagé
merci pour ces photos et cet instant de partage familial :bye:
em Kim Sang a sans doute la recette ? :bye:
merci pour ce livre :bye:
merci pour l’info dong phong :bye:
c’est fou le nombre de sujets abordés par notre cher HV et qui sont plein d’arrières pensées et de sujets à polémiques. :wink2:
Merci pour les photos :jap:
Et voilà plein de souvenirs qui reviennent , heureusement le départ fin juillet approche :bye:salut pierre
et surtout la meme passion :wink2:
:bye:
salut Pierre :bye:
Je connais le site de Jean Pierre et j’appécie ce qu il écrit mais je n’avais pas encore lu son dernier article. Bouleversant en effet
Et on y retrouve cette vidéo@+
Une équipe de jeunes journalistes vietnamiens revisite l’Histoire en publiant les souvenirs des vétérans de la guerre d’Indochine. Avec eux, les mythes propagandistes se déconstruisent
Après une guerre, l’histoire s’écrit généralement dans la perspective du vainqueur. Il en résulte une «vérité» tronquée où la voix des vaincus est occultée. Curieusement, au Vietnam, lors de la guerre contre l’occupant français, les vainqueurs sont longtemps restés silencieux. La victoire décisive des Vietminh le 7 mai 1954 à Dien Bien Phu est pourtant la seule bataille «rangée et perdue par une armée européenne pendant toute l’histoire des décolonisations», selon l’historien Jean-Pierre Rioux, spécialiste de ces questions.
Côté français, 16 000 hommes solidement équipés avaient été parachutés dans la région. Côté vietnamien, 55 000 bô doi (combattants vietminh) bien moins armés, et surtout 260 000 civils, pieds nus pour la plupart. Sans oublier l’utilisation déterminante de 21 000 bicyclettes pour l’acheminement des armes et des vivres. Or si les témoignages français sont nombreux sur la «défaite», les quelques récits vietnamiens existants ont été soigneusement moulés dans le discours propagandiste. La version officielle des faits, destinée à nourrir la solidarité et la fierté patriotiques, a fait l’impasse sur les individus et leurs histoires personnelles.
Face à ces «trous de mémoire» dans l’histoire de leur pays, six journalistes vietnamiens, dont un vétéran de Dien Bien Phu, se sont lancés, cinquante-cinq ans après l’événement, dans une enquête auprès des derniers témoins de ces événements. Entre 2007 et 2009, ils ont parcouru le pays à la recherche de ces autres petites vérités sur une mythique bataille qui ouvrait la voie à la décolonisation dans les pays du tiers-monde. Ils ont ainsi recueilli les témoignages de 250 vétérans du nord au sud du Vietnam – parmi eux, le célèbre général Giap, qui a mené les Vietminh – pour en faire un recueil inédit et poignant d’humanité. Publié l’année passée au Vietnam, Dien Bien Phu vu d’en face, préfacé par Jean-Pierre Rioux, paraît aujourd’hui en français *.
Transporteurs de riz ou de munitions, artistes envoyés au front pour remonter le moral des troupes, journalistes, médecins, infirmiers, femmes et hommes, se livrent au côté des bô doi, ces «hommes verts» au casque rond tant redoutés par les soldats français. Mais pour la première fois de leur vie, ils racontent non pas «les actes héroïques guidés par le Parti et qui ont mené à la victoire du peuple», des faits lus et relus dans les manuels scolaires et les journaux nationaux. Cette fois-ci, ce sont les récits sur leurs peurs, leurs amours, leurs rêves, toutes ces pensées intimes qui leur passaient par la tête quand les armes et les explosions se déchaînaient, dans cette terrible cuvette de Dien Bien Phu.
Au fil des pages, le mythe de «la victoire finale des héros au patriotisme infaillible» s’efface derrière une mosaïque d’évocations simples de ces combattants de l’ombre. Ainsi, cette jeune danseuse qui s’est enrôlée pour pouvoir échapper au contrôle familial et parcourir le pays. Ou ce citadin, un «petit-bourgeois» pour ses compagnons d’armes paysans. Ces derniers, irrités par sa maladresse, acceptaient de faire les tâches manuelles à sa place. En échange, le «petit-bourgeois» leur racontait Les Misérables de Victor Hugo. Il y avait aussi, dans une tranchée alors que les armes pétaradaient, cette toute jeune infirmière pétrifiée de honte, parce qu’un soldat blessé lui demandait de l’aider à uriner.
C’est le hasard d’une rencontre qui a ouvert les yeux des auteurs, eux-mêmes enfants chéris du régime de Hanoi. «Jusqu’à 2004, nous ne savions pas grand-chose de Dien Bien Phu, tout était très abstrait», raconte Dang Duc Tuê. Ce journaliste talentueux, en partie formé en France, était récemment l’invité du Congrès de journalisme d’investigation à Genève pour raconter l’aventure qu’a constitué cette enquête dans un pays encore très verrouillé politiquement. «Pire, on ne se posait même pas de questions par rapport aux récits héroïques dont nous étions bercés.» Son émérite consœur, Dao Thanh Huyen, qui a suivi le même cursus, renchérit: «Nous avions hérité passivement de cette mémoire collective, écrite dans les manuels et répétée dans les médias: les Français et les Américains étaient les méchants envahisseurs, et nous, nous avions gagné toutes les guerres. Mais du pourquoi et du comment, nous ne savions rien.»
En 2004, les deux journalistes dispensent une formation dans la région de Dien Bien Phu. Parmi leurs stagiaires, Oncle Mai (Bac Mai), à l’époque tout jeune agent de liaison, leur confie «ses» souvenirs de la bataille. «Il a été le déclic qui a bouleversé notre regard, confie Huyen. A travers ses récits, des hommes et des femmes liés à cette guerre se sont mis à exister.»
Guidés par Bac Mai, devenu entre-temps l’un des coauteurs du recueil, les deux journalistes vont de surprise en surprise. Quel n’est pas leur étonnement lorsqu’un historien militaire, invité comme expert à la formation, brise un des mythes fondateurs de la victoire de Dien Bien Phu: «Savez-vous qu’il n’y a jamais eu de drapeau vietminh planté le 7 mai 1954 sur le bunker du général de Castries [qui menait les troupes françaises au moment de la défaite]?» leur balance-t-il. Ils apprennent alors que cette image avait été montée après la guerre pour le documentaire du réalisateur soviétique Roman Karmen. Les photos prises lors du tournage ont été diffusées ensuite dans le monde entier. Se substituant à la réalité, cette scène est devenue le symbole incontesté de la victoire vietminh, et des pays opprimés, contre le colonisateur.
«Le pays avait d’autant plus besoin de ces versions officielles que les guerres se sont enchaînées au Vietnam, rappelle Huyen. Celle contre les Américains, puis contre les Chinois au Nord et les Khmers rouges au Sud. Il fallait donc entretenir le patriotisme. Du coup, lorsque la paix est arrivée dans les années 1980, cette «vérité» biaisée était déjà bien ancrée, même chez les vétérans.»
Aujourd’hui, alors que la bataille de Dien Bien Phu a plus d’un demi-siècle, le Vietnam osera-t-il enfin se délester de sa grande Histoire au profit des petites histoires de son peuple? C’est en tout cas ce qu’espèrent les auteurs du recueil. «La démarche n’a pas été sans encombre, raconte Tuê. Nous avons essuyé pas mal de refus des vétérans. Certains sans explications, d’autres ont proclamé ne pas vouloir revisiter la version officielle des faits. D’autres encore ne voulaient pas être «floués une fois de plus par des journalistes incapables d’entendre un autre son de cloche que celui du Parti.»
Selon Tuê, si la version vietnamienne a pu être publiée, c’est grâce à un concours de circonstances favorables: festivités autour des 55 ans de Dien Bien Phu, préface d’un prestigieux historien du pays et soutien au sein des Editions politiques nationales, l’éditeur officiel du Parti.
Pour Jean-Pierre Rioux, un tel livre contribue à sortir la bataille de Dien Bien Phu de l’histoire officielle du Vietnam. Et Mari Carmen Rodriguez, historienne spécialiste de la mémoire liée au franquisme, de constater: «On peut y décrypter comment les autorités sélectionnent et fabriquent les héros alors qu’eux-mêmes ne se perçoivent pas comme tels.» Comme lorsque ce soldat raconte: «J’étais parmi les plus pauvres, et des gens de ma famille avaient été tués par des Français en 1949. C’est peut-être pour ces deux raisons que j’ai eu le titre de «héros», alors que nous étions nombreux à œuvrer dans le tunnel…»
Un autre militaire: «Je parle français. J’entends parfois des soldats adverses crier avant de mourir. Des frères d’armes illettrés me demandent: que dit-il? – Il appelle sa maman… Mourants, mercenaires ou colonialistes, ils sont comme nous, des jeunes hommes qui n’ont pas encore de femme et qui invoquent leur maman avant de s’éteindre.» Pour Mari Carmen Rodriguez, une telle humanisation face à la souffrance de l’autre ne peut rimer avec un discours propagandiste.
Les auteurs insistent toutefois sur la nature journalistique et non historiographique de leur démarche. «Pour nous, il s’agissait avant tout de sauver ces souvenirs avant que les témoins ne disparaissent», précise Huyen. Jean-Pierre Rioux confirme: «Ces témoignages constituent un matériau fabuleux sur lequel travailler. C’est le début de la parole libérée. Mais pour que ce travail puisse être traité de manière historique, il faut pouvoir accéder aux archives, ce qui n’est pour l’instant pas possible du côté vietnamien. Or tant que l’histoire officielle prédomine, cela restera difficile. Ce problème n’est d’ailleurs pas spécifique à la guerre d’Indochine, il existe aussi en Algérie.»
Quoi qu’il en soit, la roue tourne aussi au Vietnam. Depuis que le recueil est paru dans le pays de Ho Chi Minh, nombre de journalistes sur place ont poursuivi l’enquête pour le compte de leur média. «Ils s’intéressent maintenant plus aux individus qui ont fait l’histoire, au lieu de se contenter des quelques héros mis en avant par les autorités, se réjouit Tuê. C’est très encourageant.»
* Dien Bien Phu vu d’en face,
paroles de bô doi,
Nouveau Monde Editions, 2010.Le temps – eclairages – 06 05 2010
après ces belles photos, un petit compte rendu ?? impressions ?? ressentis ?? anecdotes ??
D’après ce que je vois en deux semaines, tu as du speeder
:bye:Les touristes étrangers venant au Vietnam durant la campagne de promotion touristique prévue en août et en septembre prochains bénéficieront d’une exemption de frais de visa et se verront restituer leur taxe sur la valeur ajoutée.
Cette propostion de l’Administration nationale du tourisme (ANT) sera soumise au gouvernement par le Comité national de pilotage sur le tourisme.
Selon Vu Thê Binh, directeur du Département voyage à l’ANT, ces mesures sont destinées à attirer davantage de touristes internationaux au Vietnam durant cette période promotionnelle qui s’inscrit dans le cadre du Programme de promotion du tourisme pour 2010, sur le thème « Vietnam – Votre destination », rendu public en mars dernier par ce département.
Durant cette période, les centres commerciaux, les magasins, les points de fourniture de services touristiques… de trois grandes villes que sont Hô Chi Minh-Ville, Da Nang et Hanoi, lanceront une réduction de 10 à 50% des prix pour les voyageurs nationaux et internationaux.
C’est la 2e fois que le secteur national du tourisme propose au gouvernement d’exempter les les touristes étrangers des frais de visa.
En 2009, sur une proposition du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, le gouvernement avait approuvé l’exemption de frais de visa en faveur des touristes étrangers s’inscrivant pour des circuits du programme « Impressionnant Vietnam », qui s’est terminé fin 2009. -AVI 21 avril 2010
Bienvenue dans le monde des passionnés du vietnam :bye:
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