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à mon avis cela encourage le marché noir, qui va devenir plus noir que d’habitude.
Il faut encore délimiter « le centre » et « le luxe »etc…
Souvenez-vous comment le pays a commencé à céder au marché noir en l’officialisant sous le label de l’ouverture, vers un commerce plus libéral, pour ne pas dire ultra-libéral.Actuellement quels sont les services publics gratuits dans ce pays « socialiste »?
L’état ne pouvant assumer son rôle, est obligé de laisser les gens « se débrouiller ».De tous les commerces qu’on voit dans les rues ( et ceux qu’on ne voit pas), lesquels sont licites? Dont le « gérant » tient un cahier des comptes à jour? Je ne sais pas comment le centre des impôts travaille au VN. Qui déclare quoi?
Les gens n’ont pas de retraite, pas de sécu, pas d’assurance, les écoles, même publiques, sont payantes.
j’ai lu quelque part sur ce forum que l’école publique non-payante existait.
Je serais curieuse d’en savoir plus.Pour revenir au change réglementé, je pense que c’est une vis serrée provisoirement, comme c’est le cas pour tant d’autres vis, dans le passé. Elle se dé-serrera avec le temps, dans le noir.
JT
merci Noi Vong tay lon
quand j’aurai l’occasion d’aller à paris, je vais y faire un tourJT
4 décembre 2008 à 21h04 en réponse à : annamite,tonkinois, cochinchinois des termes du passé colonial. #82111Bonjour à tous
Comme c’est amusant de lire les échanges passionnés sur un vocabulaire d’un autre âge.
Ne vous inquiétez pas, Je ne vais pas relancer le débat là dessus.
Par instinct, je me mets du côté du plus « faible ». Je suis persuadée que Robin Des Bois n’avait aucune mauvaise pensée vis à vis des An-N…oh pardon, des vietnamiens.Seulement tu t’es fait piéger dans le tourbillon d’une discussion houleuse. ça arrive.
Tout ce que je ressens dans ce « match », c’est de la passion, de l’amour pour ce petit pays.Depuis que je suis en France, le nombre de fois que ce mot annamite m’a été adressé! Souvent par quelques amis très intimes pour me taquiner, d’autres fois par des bouches dont les propriétaires ne se sont pas aperçu de l’évolution de l’histoire ou tout simplement du vocabulaire.
Peut-être que si je vivais 60 ans en arrière, ç’aurait été différent.
Bref, tout ça n’a aucune importance, puisque l’histoire a définitivement tourné cette page pour nous.
Je n’ai jamais perçu l’ombre d’un mépris, ou d’une quelconque malveillance chez les personnes qui l’utilisent aujourd’hui.
Et Si même il y a mauvais esprit, c’est dommage pour ces personnes. Qu’est ce que j’y peux pour elles?Je vais vous raconter une histoire rigolote, enfin, que je trouve rigolote.
Il y a longtemps, j’avais 19 ans, je déménageais de chez mes parents pour m’installer seule à Paris. je commençais à gagner ma vie.
J’étais dans l’ascenseur avec un copain-déménageurs (tous mes copains sont déménageurs), on était crevés, au milieu de paquets.
À un étage, un monsieur d’une soixantaine d’années voulut profiter du voyage.
Silence un peu gêné comme il arrive fréquemment dans les ascenseurs, quand votre nez touche presque la barbe de l’autre sans qu’on ait rien à se dire.
Un regard, et il débusqua mon origine pile poil. « Annamite!! Vous êtes annamite! » c’était la première fois en France que quelqu’un m’appelait ainsi. Je jetai un coup d’œil au déménageur. Il était rouge(il n’est pas annamite). « Je vais vous chanter une chanson!! Oh comme je suis content! » il avait l’air vraiment heureux. « Je me sens si seul dans cet immeuble! »
Le déménageur devint de plus en plus rouge. On venait d’arriver à l’étage. On s’apprêtait à sortir. Blocage des portes pour le débarquement des colis.
Puis d’un seul coup, Il se mit à chanter mais aussi à danser! tellement il était content.
« Ma tonkiki, ma tonkiki… ».
Un autre coup d’œil au poisson rouge et c’est le fou rire qui s’empara de nous trois. j’ai bien dit de nous trois. On rigolait pendant 5 bonnes minutes, jusqu’à ce qu’un tambourinement se fit pressant à quelques étages au dessus ou en dessous.
Je ne pus faire autrement que d’inviter le chanteur à prendre un thé dans le bazar de mon studio.
le poisson rouge était moins rouge, de l’écarlate peu à peu remplacé par la verte couleur de la méfiance.
Moi, j’étais contente parce que mon ténor l’était. Il nous racontait qu’il était soldat au VN. Qu’il s’était fait prisonnier. Et il gardait de ce pays d’impérissables souvenirs…
Je devinai quels genres de souvenirs il devait emporter dans ses ballots… Mais je ne jugeai pas utile de Trop les lui rappeler, par pure discrétion.
Mon déménageur n’en pouvait plus, il était vraiment pâle maintenant. Je dus congédier l’ancien combattant nostalgique.
Quand nous fûmes seuls. Il explosa: « mais tu te rends compte? çA existe encore! Ce genre de C……! Et ça te fait rire! »
Oui mon cher ami/déménageur! Bien sûr que je m’éclate! Pourquoi me mettrais – je en colère? c’est mon voisin, après tout!J’espère que mon histoire vous a plu
JT:bye:
et le test ADN?
JT
Thuong19
Pourrais tu poser une question à bac Thin de ma part?Lors de l’arrivée des vietnamiens en France, à Marseille, étaient-ils confrontés avec les autorités fascistes? La France était sous l’occupation.
Comment la communauté vietnamienne vivait cela? Était-elle au courant des déportations massives de la population juive, tzigane…? De la répression sur les résistants français?
Que pensait -elle de cette colonisation? Faisait-elle le parallèle avec celle que cette France, colonisée donc, imposait aux Vietnamiens?
Une amie a fait un excellent reportage sur le sujet, mais du côté français: un jeune colonel de l’armée française, résistant reconnu sous l’occupation nazi, réintégré une unité d’élites après 45, volontaire au VN, menait des opérations de représailles d’une extrême violence, contre les résistants vietnamiens. Il n’a pas hésité sur les raffineries de la tortures entre autres.
Dans un paragraphe, Bac Thin est envoyé en Allemagne, si je me souviens bien. Comment les allemands se comportaient-ils avec les « volontaires « viet?
Mon père comme dit plus haut est arrivé juste après en 46, la France était en pleine euphorie de la reconstruction, il se souvient que l’antisémitisme était encore très présent.
Un taximan qu’il avait rencontré au port de Marseille a déclaré: « Vous voulez savoir sur les juifs? » Mon père le voulait effectivement. « Eh bien on en a pas tué assez! »Ma question est longue. Je suis impatiente de savoir.
peut-être que Christo a une idée dessus?à bientôt
JTBonjour jecego et bienvenue sur le FV
je suis un peu étonnée que personne ne vous ait répondu encore.
Je suis nouvelle mais plutôt active pour ne pas dire envahissante.
Je suis en vacances. Profitez-en!Nous en sommes à la réflexion.
Le Viet Nam présente à nos yeux bien des avantages.
Réfléchissez bien. Par bien des points le VN est différent.
Qu’on ne va pas développer ici.
Connaissez vous des amis installés là-bas qui pourraient vous guider?L’ouverture à une autre culture, radicalement différente de ce que nous connaissons
Allez – y en touristes d’abord, vous profiteriez peut-être encore mieux de la culture.
Les tracasseries administratives vous masqueraient les plaisirs de la découverte.Des perspectives d’évolutions de carrière (ça fait partie de la vie)
Ce n’est pas impossible, il faut tâter le terrain… S’adapter à un pays très conservateur de ses valeurs, par ses lois (n’oubliez pas que le VN est loin d’être un pays démocratique), n’est pas chose évidente.Un contact plus important avec la nature (que ça a l’air beau !)
Oui, mais les lois et la corruption urbanistes sont telles que cette belle nature est entrain de se contracter comme une peau de chagrin.
La démographie galopante n’arrange rien.Mais cela ne vous empêche pas d’y faire un tour.
Bonne navigation sur le site
JT@p.lilie 70344 wrote:
Bonsoir à tous,
Ma fille et moi nous vous remercions de ce chaleureux accueil.
Elle s’appelle Lilie Rose, Kim Mai. Son père et moi voulons qu’elle puisse parler le vietnamien et pour cela rien de tel que les grands-parents! En plus c’est sa grand-mère qui la garde.ps: C’est ma coquine de fille en avatar
Bonne fin de soirée
Hello Lilie
Bienvenue au club. je profite de mes vacances en ce moment pour mettre mon grain sucré/salé un peu partout.
Vous avez remarqué je suis entrain de coloniser le site.Lilie, j’ai des enfants eurasiens comme vous. Ils ont 16 et 13 ans.
En observant les enfants eurasiens ou vietnamiens nés en France de mon entourage, j’ai tiré quelques leçons:
Les enfants de parents Viet parfaitement francophone, ne parlent pas viet, si les parents n’insistent pas, c’est à dire leur parler tous les deux EXCLUSIVEMENT viet, Leur donner des leçons de lecture, fréquenter les milieux Viet…
Les enfants de parents Viet qui ne sont pas à l’aise avec le français ont toutes les chances de garder au moins le viet parlé. Souvent ils le lisent et l’écrivent car chez eux les bouquins, les revues vietnamiens sont disponibles. sans compter que les parents leur laissent des petits mots dans la langue maternelle. Et surtout grâce à leur fréquentation de communauté vietnamienne.
Les enfants eurasiens de mère française ne parleront pas Viet, sauf une volonté de fer de sa part, qui souvent sera motivée par la nécessité professionnelle, puisque ce n’est pas sa langue maternelle.
Les enfants eurasiens, de mère viet, notre cas donc, ont toute leur chance si nous (maman) insistons dès le plus jeune âge, et persistons tout le long de leur fréquentation, c’est à dire toute notre vie.
Que veut dire insister? Leur parler QUE vietnamien, comme si vous ne savez pas parler une autre langue. Depuis le premier jour de leur naissance jusqu’à jamais. De façon à ce que quand ils s’adressent à vous, le vietnamien leur vient naturellement. Comme un code, une complicité. de même, un jeune s’adresse à ses camarades dans un langage qu’il n’utilise pas pour s’adresser aux parents.
Je parle dans le contexte d’une vie en France, bien sûr.
Faire prendre des cours aux enfants qui sont déjà fatigués des devoirs de l’école, me semble irréaliste et risque de les dégoûter du viet.
J’avoue que ce n’est pas évident quand ils sont BB. Vous avez l’impression de faire un monologue. Votre mari a l’impression d’être mis à l’écart. mais comme les mots sont simples et répétitifs. Cela lui permet d’apprendre aussi.
En tout cas c’est à ce prix que mes enfnats comprennent aujourd’hui le viet sans le parler.
Kim Dao l’aîné est resté avec moi jusqu’à l’âge de 3 ans(sans être gardé par une nounou). Quand il rentrait en maternelle(16è-plutôt huppée-jamais l’ombre d’un enfant étranger), il ne parlait pas un traître mot de français, Son père étant très absent jusque là.
Le directeur le l’école s’inquiétait de cet « handicap », et m’a conseillé de commencer à lui parler français. j’ai refusé. Il était consterné de mon entêtement.( Dans ce quartier, on vous traite vite de VietCong dans ces cas là)
Je lui ai raconté l’histoire de mon petit frère qui arrivait en CP sans un seul mot de français, et qui était particulièrement doué en vietnamien, puisqu’il l’écrivait déjà à cet âge. Il n’a pas fallu 3 mois pour qu’il l’oublie presque complètement pour adopter le français. Ma mère à l’époque lui parlait français pour faciliter son intégration.
un mois après, Kim Dao commençait à mélanger le français dans son vietnamien. La naissance de son frère, Puis la venue de ma belle mère, hébergée chez nous pendant un an, ont été le coup de grâce à son vietnamien.
Je continuais ma « résistance » avec le second. Mais c’était très dur. Ma belle mère voulait que je traduise à chaque phrase pour qu’elle ne se sente pas exclue. C’en était fini pour le rêve vietnamien. Kim dao parlait viet avec moi jusqu’à l’âge de 6 ans. Dan 4 ans.
Je n’ai jamais cherché à fréquenter spécialement les vietnamiens, pas plus que les français, espagnols ou autre. C’est le « duyen » qui me présente des amis. Ils sont de toutes les nationalités.
Le test c’était le Vn en 2007. je suis contente que Kim Dao comprenne presque tout ce qui se disait dans le sud. Dan 30 % à peu près. Depuis Kim Dao se remets, un peu par jeu, à me parler Viet.
Nous avons choisi, leur père et moi, de ne leur donner qu’un prénom Viet. Kim Dao (île d’or en souvenir de nos amis de Phu Quôc, sans leur complicité, nous ne serions pas en France aujourd’hui), Dàn est un instrument de musique au début. Mais Dan préfère enlever l’ accent pour « tricoter ». Il dit qu’il aime mieux fabriquer un pull que de faire du violon, qu’il a abandonné d’ailleurs.
Ainsi, les enfants sont naturels avec leur double identités.Mes amis Lan et Jean Noël ont quatre enfants qui parlent et écrivent Viet.
Lan a toujours fait comme décrit plus haut. Ils vivaient avec la marraine de Lan qui ne parlait pas très bien français. Jean Noël prenait des cours de viet avec ses enfants.Bonjour
est ce que quelqu’un connaît la recette des ôc nhôi? à faire en France.
Chaque fois que j’y pense ou que je prononce ces deux deux mots il y a comme une hallucination: je me revois des années en arrière sur une barque au milieu du Hau Giang avec mes parents et notre regretté ami Trinh Cong Son, entrain d’engloutir des assiettées de ces bouchées au goût et au parfum uniques. Chu Son avait sa guitare et son whisky Qu’il buvait, chantant et riant.
Cela doit bien faire 35 ans maintenant!Merci
JT3 décembre 2008 à 18h00 en réponse à : Bonjour à tous. Message de présentation et demande d’aide locale #82024@goodmorningvietnam 71978 wrote:
Bonjour,
Je cherche un contact local (ie: avocat vietnamien) sur Saigon qui connait les combines locales (dossiers-pré-remplis en Vietnamien, Anglais, Français, etc…) pour passer outre les problèmes de paperasserie et les délais. Je sais que cela existe. Ce n’est pas un problème de langue juste d’argent car passer par un français, cela coûte trop cher !
Merci.Contactez moi en privé.
je vous donnerez l’adresse e-mail de ma filleule qui s’est installée au Vn depuis plus d’un an.
Elle connaît assez bien les combines. C’est une fille très débrouillarde, Parle couramment français, anglais, vietnamien et espagnol aussi, je crois.
née en France, Elle a toujours fait des aller/retour depuis sa plus petite enfnace au VN.
Actuellement conseillère pour la chaîne Novotel. Elle est sûrement très prise.Mais si vous lui écrivez de ma part, vous serez bien accueilli.
JT
hello Bigfoot
Les problèmes de couples « mixtes » font énormément grandir, dans les meilleurs des cas. Te dégoûte définitivement de renouveler l’expérience dans les pires.J’espère que tu es dans le premier cas.
N’oublie pas qu’il y a aussi le « duyen »(heureuses conjonctures astrales) qui rentre en ligne de compte.La famille Viet, telle que je la connais, la mienne, est un CLAN, indestructible, conservateur (de traditions, de mémoires, mais aussi d’idées confucianistes et surtout reçues).
cela crée une muraille infranchissable pour le profane, l’étranger, l’intrus, la pièce rapportée, qui est hélas toujours le gendre ou la bru.
cela est vraie dans toute les familles, les traditions en général. mais cela est plus vrai encore au VN.
Quand l’étranger(re) entreprend de la franchir (la muraille), il(elle) a intérêt à s’armer de bagages solides de connaissances, de distance, de tolérance, et de philosophie. Car le CLAN, y compris la(le) promis(e), ne fera pas de concession. Pas tout de suite en tout cas, pour les plus modérés.Le mien de Clan, par exemple, est réputé dans la grande famille, le super-Clan, comme extrêmement ouvert, moderne. mon père était réputé au pays d’être le défenseur de pensées libres: meurs 68tards, idées à gauche dans un régime d’extr^me droite (Sud), amis essentiellement comptés parmi les intellects français et francophone etc…
Eh bien quand j’ai eu mon premier boyfriend, a 20 ans, en France,ça a été un drame. Quand j’ai vécu avec un jeune homme, c’était la panique. Mais quand je me suis mariée, des années plus tard, j’avais les choses en main: j’ai compris que j’étais la seule à pouvoir rétablir l’équilibre, c’est à dire imposer les limites au Clan, forcer le respect, mettre une distance de sécurité autour de mon protégé.
Maintenant mes parents ADORENT mon bien aimé. Pas que mes parents: tout le Clan.
Mon mari a su aussi s’adapter. M^me s’il n’a jamais posé les pieds au VN. Il n’en a pas besoin, son VN, c’est moi.Je ne sais pas d’où ça vient, cet esprit de Clan destructeur. Si je sais. La faute est d’après moi au confucianisme. Cette philosophie de l’ordre établi est une catastrophe à la réflexion individuelle, et donc à la démocratie familiale, et bien sûr nationale.
Après les viet se demandent pourquoi ils ne connaissent pas encore le vote libre!
J’espère ne pas t’exaspérer avec mes raisonnements.
Je te prie aussi d’arrêter de remettre en cause ton QI. C’est accablant pour moi.Bien à toi.
Bonjour
Je remercie tous les membres participants de cette riche discussion.
Dans ma présentation (enfant gâtée), j’ai exprimé la première raison de mon inscription au forum: un projet de BD racontant l’histoire de la famille à mes enfants. Le FV est une source d’informations sans prix.
Mais depuis je suis:bye: convaincue du plaisir que je prends à vous lire, à regarder, à échanger avec vous.
Yen, vous nous laissez sur notre faim: Que d’étapes sautées! D’un mariage à l’autre, d’une danse à une autre, il devait se passer des épisodes brûlants! Et quarante années de toutes les passions en une seule ligne!
Quand on a goûté maintenant à votre talent de conteuse, il n’est pas charitable de nous abandonner salivant, remuant notre pauvre imagination, désespérément.Tout cela pour vous dire bravo et merci.
Ma mère s’appelle Yen(sans accent-paix) aussi.Mon père également est arrivé en France sur le port de Marseille en 46, mais comme prisonnier. Exilé plus précisément. Lui aussi circulait sur une motocyclette (une Vespa)…
Mais cela est un autre chapitre.
Je regrette que mes parents ne sachent pas utiliser l’ordinateur. Ils ont tous deux de réel talent d’écriture.
D’où ma volonté de « dessiner » leur histoire, je pense être plus habile dans le maniement du « crayon » que de la « plume ».Mes questions sont nombreuses, pour compléter le récit de mes parents, oncles et tantes.
Mon père n’est pas très bavard quand il s’agit de se raconter.
c’est vers ma mère que je me tourne.
Je voudrais rassembler des témoignages différents, divergents ou convergents, qui rendraient mes histoires plus étoffées et véridiques.
Dans notre grande famille, l’esprit du clan est très fort, ce qui m’encourage à aller pêcher d’autres versions…Pour l’heure, je vous laisse, il faut aussi que je gagne mon pain et celui de la famille.
Je viens de m’apercevoir du vouvoiement. je vous pris de m’en excuser.
Comme mon message a plusieurs destinataires…à bientôt
JThello Bigfoot
Je n’ai pas fait attention au vouvoiement.
C’est vrai que sur les sites les personnes se tutoient.
Allez savoir pourquoi. Cela vient sans doute du « you » de l’américain.Le vouvoiement du français est très subtil, même s’il est très différent du très riche vouvoiement vietnamien.
À mon sens il n’exprime pas seulement le respect, mais aussi une distance proche de la discrétion. On peut se vouvoyer même entre amis très proches. On peut dire vous à quelqu’un de beaucoup plus jeune que soi.Je suis pour la liberté d’expression. J’avoue que je suis plus à l’aise avec le vouvoiement en général. Mais par courtoisie je tutoie ceux qui me tutoient, cela va de soi. À l’exception d’un interlocuteur au tutoiement agressif et irrespectueux, ce qui n’est jamais le cas ici.
Tout cela n’a aucune importance.
Par contre, que mon langage manque de clarté, et que cela pousse mon interlocuteur à se poser des questions sur son QI, il y a de quoi me faire réviser tout mon répertoire.
Je te prie donc de m’en excuser. Je ferai des efforts pour me relire désormais.
Je me posais simplement la question à savoir si, malgré mon origine Viet-mes attaches, tu pourrais retrouver quelques souvenirs à travers ma réflexion, mes récits, qui ne gardent pas trace d’une nostalgie, d’une mémoire, voire d’une culture que je n’ai pas. (j’ai fui un enfer à l’âge de 17 ans, pour retrouver un pays presque totalement inconnu, dont je parle couramment la langue et dont la cuisine m’est familière, à 49 ans)
De ce fait mon regard sur le VN est souvent renouvelé, plein de critiques et de questionnements, mais aussi de tendresse.
Mais ta réponse est beaucoup plus claire que ma question.
Je suis sûre que tu trouveras ton bonheur ici.au prochain mot…
JT2 décembre 2008 à 13h20 en réponse à : Bonjour à tous. Message de présentation et demande d’aide locale #81943Français, J’ai passé de longues années à l’étranger.
Bonjour GMV
Je ne crois pas avoir une réponse directe à votre question. peut-être quelques renseignements supplémentaires pourraient aider les membres à vous guider?
Par exemple: les nombreuses années passées à l’étranger: dans quels pays étiez-vous?
Parlez-vous vietnamien? Anglais? Dans quel domaine êtes-vous?J’ai beaucoup d’amis français viet-kieu qui se sont installés là-bas.
Ils rencontrent les mêmes problèmes que les français « de souche ». mais Le fait de parler et comprendre la langue aide beaucoup.
Avez vous des amis vietnamiens qui peuvent vous servir de traducteurs, de négociateurs et de guides?]
En tout cas, tu as de la chance d’être gâtée et « duyên » dès bas âge, contrairement à son sort depuis l’âge de 17 ans :cray:
NVTL :jap:
Tu veux dire à ton sort?
De qui parles tu?Dans le paragraphe où il est question d’être né Viet. Le fait de survivre à cela même, fait déjà de toi un être chanceux. J’ai oublié de le préciser. c’est sous entendu. évidemment.
merci pour ta traduction. j’ai beaucoup perdu.
Il faudrait que je me remette à lire en viet.je parle ici du mot duyen tout seul, dans le sens du « heureux hasard ».
Mais le duyen est plus subtil que cela. à forte connotation de chance, d’heureuses conjonctures circonstancielles ou encore astrales…On réussit dans les affaires par exemple quand on a le duyen avec le partenaire.
Il est de même pour l’acquisition d’une maison, d’une rencontre…Merci Noi VongTay lon
Grâce à vous
j’ai retrouvé ma Chère cousine Cao T Ai Minh et nombreux de mes cousins et oncles.Les Cao Xuan sont une famille extrêmement artiste. On compte parmi eux de grands noms de lettrés, de poètes, d’écrivains, de virtuoses (dont Ai Minh fait partie). Et quelques scientifiques remarqués.
C’est vrais que les Viet en général sont de très bons scientifiques. Il y a nettement moins d’artistes.Et parmi eux, la famille Cao Xuan en rafle injustement un bon pourcentage.
De ce sang noble, Je dois regretter de n’en hériter qu’une très pâle dilution: c’est ma grande mère paternelle qui est descendante directe de cu Cao Xuan Duc, mon arrière grand père.
La dernière femme de cet imminent lettré était d’une beauté incomparable, et d’une finesse qui, paraît-il, dépassait sa beauté (Sac danh doi mot, tai danh hoa hai…).
En tout cas, des générations plus tard, ce sang se renforce avec d’autres familles pour créer une lignée admirable.
J’ai signalé dans le chapitre de la présentation de mon projet probable sur le récit familial en images. C’est pour moi un lien précieux que le forum des Cao Xuan.
merci encore
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