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cher frère singe
Je suis si longtemps absente de ce si pittoresque site, que c’est un vrai régal de vous lire. je me paie une tranche de rigolade ! Merci !
je suis entièrement d’accord avec toi, petit singe. Je n’ai jamais discuté avec mes copines viet ou occidentales de nos poils, même quand on est dans la douche tout ensemble . Je m’en fiche et elles aussi. Je veux dire que la plupart se concentrent sur d’autres sujets.
Quand on parle des mecs par exemple, on ne parle jamais de leurs poils.
Perso, je ne me suis jamais rasée. Si vous voulez savoir. J’ai une vie sentimentale, sociale, familiale, amicale, professionnelle tout à fait satisfaisante. On ne m’a jamais fait remarquer quoi que ce soit. Preuve que tout le monde autour de moi s’en fiche aussi.
Dans ma famille, on est plutôt imberbe, c’est vrai, comme beaucoup d’asiatiques. Quand mes frères étaient à l’internat, on les surnommait lavabo. ça les faisait marrer. Au moins, ils dépensent moins d’argent et de temps à se tondre la pelouse.
Quand j’étais au pays en 2007, j’ai vu plus de femmes sans maquillage que peinturlurées, dans les villes comme dans la campagne.
Peut-être que c’est une question de moyen. Je pense que c’est plus sûrement à cause de la vie trépidante et très dure qu’elles doivent mener.
Les jeunes filles que j’ai croisées devaient assumer le travail au bureau, dans la rue, ou encore dans les champs. à la maison ce sont elles encore qui font tout, un peu comme ici, en dix fois pire. C’est vrai que souvent elles sont secondées par une aide ménagère, ou par leurs sœurs. Mais elles ont un emploi du temps tel !
une autre raison, c’est qu’il fait très chaud, le maquillage coule. Celles qui doivent garder la figure comme neuf doivent l’entretenir régulièrement et travaillent dans les endroits climatisés. Ce n’est pas le cas de tout le monde.
Je ne crois pas à une « résistance » quelconque à la surconsommation. Nous ici, on en est encore loin, alors tu penses ! là bas si elles pouvaient, elles auraient tous les produits enduits sur le corps entier en plusieurs couches.
à part le fait de vouloir être plus belle, si elles étaient soumises au même harcèlement du média qu’ici, elles auraient la même réaction.
Seulement voilà, je pense qu’au VN tout le monde n’a pas encore accès à la com comme en occident. Mais ça va venir.
Maintenant qu’elles s’épilent, se mettent du rouge ou du noir, qu’est ce que cela peut faire. Pourvu qu’elles s’amusent avec leur corps et leurs envies. juste faire attention à ne pas s’empoisonner comme tant de personnes qui chopent les cancers ou autres maladies plus graves encore.Frère singe, je suis sûre que ça te vient pas à l’idée de compter tes poils, ni de les arracher. Tu te rends compte le temps qu’il te faudrait ? sans compter qu’un singe sans poils en hiver… BRRRRRR
Vu d’ici. Je trouve que ce sont des pauvres gens. Même si eux ne sont pas d’accord ou ne le savent pas.
Enfin, heureusement d’autres signes de croissance beaucoup plus réjouissants nous remontent le moral.
En un mot ces images ne sont pas très illustratives pour le sujet.Je trouve que c’est une idée à développer. Un centre équestre pour la randonnée au Vn.
En tout cas, c’est ce que j’aimerais bien faire.J’ai connu l’équitation très jeune à Saigon. c’était une vraie passion. Il y a avait un club hippique à côte de vuon Tao Dan je crois. J’étais la seule Viet au début. Puis une famille vietnamienne est venue.
Mais très vite. La révolution est là.
Plus question de pratiquer ce sport de bourgeois.
mais les choses ont bien changé depuis.Aujourd’hui je crois qu’il y a une demande naissante avec le niveau de vie général qui s’améliore. et surtout le tourisme qui se développe de façon vertigineuse.
Une idée donc à creuser.
@DédéHeo 75211 wrote:
Chère Mai,
Tu devrais t’intéresser un peu aux règles typographiques afin d’insérer quelques espaces après tes virgules et tes points et avant tes « ( » et apres tes « ) ».Ca permettrait aux morts de respirer et nous rendrait la lecture plus légère…
Les puristes insèrent même une espace avant et une espace après chaque signe double (; et : et ? et !)
y a mieux, mais voilà la 1ere page que j’ai trouvé
Merci pour cette leçon, très utile.
JT
J’ai cru détecté des traits « suisses » chez mes cousins et cousines helvètes : »… qu’ils soient de Genève ou de Lausanne… ne sont que douceur et pondération. »
23 janvier 2009 à 15h16 en réponse à : Changement climatique : dix-sept millions de Vietnamiens menacés #84908Est ce que quelqu’un connaît la situation(sécheresse, inondation, incapacité à faire face des élus, besoin d’aide financière et technique systématique des pays développés)
au Cambodge, ou dans les autres pays voisins du VN?
Y a -t-il une solidarité, une volonté de rapprochement, entre ces pays pour résoudre ensemble ces problèmes?
Car j’imagine que le VN n’est pas seul à devoir affronter ces catastrophes.C’est un raccourci. je pourrais faire des recherches moi-même.
hello Sapa
j’aime bien le renseignement de l’origine de ton père.
moi je vais dire celui du mien: marin breton.
c’est plus juste quand peut choisir.
la notion d’origine biologique n’a pas à mes yeux une grande importance.
j’espère que tu vas bien t’amuser sur le FV
Nanh del sol
tu te rappelles le début du topic?
tu sais que tu n’es pas seule.Thorgal
Tu ne dois pas sans savoir qu’on peut beaucoup en restant derrière un écran à notre époque.
Et crois – moi, cet écran nous ouvre bien des perspectives autrement que virtuelles.Sans compter que les témoignages sur ce forum proviennent très largement d’expériences vécues. Je suppose que nous n’avons pas besoin de faire des enquêtes pour nous en persuader.
Je soutiens pour ma part depuis le début de cette discussion le point de vue de Nanh del sol et de tous ceux qui agissent pour améliorer profondément la vie, non seulement au VN, mais partout où ils passent.
Je ne dis pas que j’y arrive facilement, mais je tends vers cette direction.
Ce serait dommage que ce topic s’arrête ici. Un sujet passionnant.
Sans doute par ma faute, d’avoir donné un ton trop « affirmatif » à mes propos.ngjm95
Ta femme est-elle viet ou occidentale?
Il est évident qu’un enfant apprend ou comprend plus facilement sa langue maternelle.
Le vietnamien serait plus naturelle pour lui si la mère est viet.Ma sœur et son mari américain(habitants de Boston) ont fait le même choix que vous: le français (sa langue d’adoption depuis l’âge de 9 ans) et l’anglais, à cause du souci du bagage professionnel de leurs gamins. Aujourd’hui elle regrette un peu car elle a constaté qu’un enfant pouvait apprendre plusieurs langues (de trois à quatre) en même temps sans difficulté.
Elle-même parle couramment quatre langues dont le VNamien qu’elle a appris en dernier à l’âge de 27 ans lors de sa nomination pour son poste au Vietnam.Mais les langues ne sont rien à côté de ce qu’on appelle la culture. Cela englobe un tas de notions assez floues dans plusieurs domaines (historique, artistique, mais aussi, le plus épineux: religieux). Assez floues en tout cas pour susciter des incidents qui vont jusqu’aux conflits familiaux.
Pour citer le cas de ma sœur et de son mari Bostonnien: ma sœur s’intéresse au bouddhisme sans être vraiment pratiquante comme beaucoup de vietnamiens. Mon beau frère est juif fervent, issu de vieille famille de juifs polonais, fervent mais pas fanatique.
Ils se sont mariés selon les rites juifs et Bouddhistes ou plutôt confucianistes (devant l’autel de bouddha et des ancêtres).
Mon BF tient à ce que les enfants soient préparés à embrasser sa religion plus tard. Ma sœur y consent à contre-cœur, elle n’est pas convertie et cela n’a jamais posé de problème entre eux ou avec la famille. Et voilà que l’éducation des enfants les partage: Mon neveu est circoncis. Ils sont tous deux scolarisés dans les écoles juives. Ne fêtent que les fêtes juives, mangent Cacher. Ce que ma sœur regrette énormément: les plats vietnamiens sont très souvent cuisinés avec du porc et des crustacés. Et le Têt avec la famille (où on ne mange que du porc) lui manque énormément. Mon beau frère ne veut plus aller au Têt avec la famille aux US à cause de la tentation des enfants. C’est trop dur pour eux de regarder tout le monde bâfrer du Banh chung.
Ce qui est curieux c’est qu’il a connu ma sœur au VN, il a toujours tout mangé, adorait cette cuisine avant de se marier. Il aime toujours la cuisine viet mais ne mange plus de porc ni certains plats, pour montrer l’exemple à leurs enfants, qui eux ne manquent pas une occasion pour transgresser les règles: quand ils viennent chez nous ou chez mes parents en vacances en l’absence du papa, c’est l’orgie. Du thit kho à volonté!!
J’aime mon beau frère, c’est quelqu’un de très sensible, et pourtant je suis obligée de lui cacher ces écarts avec la complicité de ma sœur (j’espère qu’il n’est pas sur FV).
C’est un sujet très difficile pour le couple, qui crée des tentions à la longue éprouvantes pour toute la famille.
De toute façon, la religion n’est pas à sa première contradiction. Du moment où chacun trouve sa place, on peut dire que les choses sont gérables. C’est quand on se met à penser pour les autres que ça se gâte.
L’autre aspect très intéressant évoqué par Ky Vân ce sont les modes de vie différents que les communautés vietnamiennes éparpillées dans le mondes adoptent pour leur propre compte, question d’intégration et aussi de « survie » comme les espèces s’acclimatent à l’environnement.
Ainsi les Viet aux US sont d’abord ou aussi américains, Ceux en France « ressemblent » aux français qu’ils le veuillent ou non, les Viet- suisses sont très suisses etc… Et les Viet-viet sont pas si viet…: ils doivent s’adapter à TOUT.Ce qui est sûr, c’est, qu’on le veuille ou non, quelque chose de commun, nous lie de façon très forte, au – delà de bien des différences. La cousine dont je parle plus haut est ma sœur, mon amie, malgré nos différences(énormes), je l’adore! et j’adore es enfants.
et je me sens bien avec eux.J’espère que mon récidivisme en matière d’affirmations n’arrête pas l’élan du topic.
JT
Fabs
pourquoi tu dis « malheureusement à HCM »?Je connais pas du tout comment les storyboarders travaillent au VN.
Comment les producteurs de films, les DA, DC, ou réa les font bosser, par agences ou directement.Les viets sont assez réputés pour leur don de dessinateur.
Est ce que tu en as rencontrés beaucoup?Je serai curieuse de savoir comment ça fonctionne dans l’imagerie, la com, l’audiovisuel là-bas.
Quand j’y étais(en touriste), j’étais assez déçue par les éditions. En particulier les BD, qui sont cousines du storyboard.Je dessine moi -même, m^me si depuis quelques année je travaille comme DA dans une édition en Suisse. J’aime beaucoup découvrir de nouveaux talents, ou simplement des travaux venant d’autres horizons.
comment faire quand on déteste autant de choses? Surtout quand elles font partie de soi? De sa vie, de son quotidien?
On est encerclé. Du dedans et du dehors par les choses, les gens que l’on déteste. Pris comme des rats.Y a-t-il remède? SOS!! Non je ne trouve pas ça drôle!
S. O. S. Le Buffle courageux, viens chasser le Rat, et me tirer de là! OUF! Voilà. Merci bien.
Bonne année à tous ceux que je déteste, à tout ceux qui me détestent, et aux reste, et enfin à moi -même qui me déteste bien évidemment.
Je me rappelle que ma nounou au VN me détestait mais me faisait plein de bisous en me pinçant les joues et en disant: « cai con Bé này trông dê ghet qua!!* »
* Quelle petite fille détestable!
En effet j’ai appris avec stupéfaction l’existence de ces médiums officiels de l’état.
J’ai même eu affaire à l’un d’entre eux lors de ma dernière visite chez un cousin qui faisait les recherches pour trouver les restes de nos oncles communs. Il sollicitait l’aide financière de toute la famille en occident.Décidément, l’état Vietnamien ne manque pas d’esprit et d’inventivité.
Là où il y a demande, il faut innover l’offre.
Qui dit cela déjà? « Oser penser, oser faire » ? Un chinois assurément.L’impératrice Nam Phuong est magnifique. je comprends que mon père puisse tombé amoureux d’elle à l’âge de 17 ans!!
Ham Nghi n’est pas mal non plus.
Par contre Khai Dinh… surtout noyé dans ses décorations…
J’ai lu tout le topic sans omettre une ligne.
être français par erreur. Excellent. C’est à mon avis l’expression la plus piquante la plus riche retenue(par moi) sur le topic.
On peut être n’importe quoi par erreur en réalité.
Tout est jeux de hasard.
Il m’arrive (très peu de fois) qu’on me questionne sur mon origine. Je réponds invariablement : « la même que vous » et ce quelle que soit la personne et son « origine ». Je pense sincèrement être de la même engeance biologique que tout le monde.
Quand j’étais beaucoup plus jeune, je ressentais les choses comme beaucoup d’entre vous, la double culture et l’origine vietnamienne. En vieillissant, j’en arrive à ne plus me sentir si différente, ou alors « unique ».
Par instinct nous voulons être intégrés dans un groupe. Je n’échappe pas à la règle.
Même si je me sens essentiellement « humaine », je ressens comme tous le besoin d’appartenir à un groupe.Il est assez petit et très grand en même temps: certains membres de la famille, les amis, les gens que j’estime, ils sont à mes yeux ma patrie, ma nationalité. Car parmi eux je me sens chez moi. Ce groupe évolue s’élargit au fur et à mesure du vécu. Le lieu importe peu. Il peut être, il est, au Vietnam, en France, en Italie, en Suisse, en Allemagne, aux états -Unis, au Canada, en Malaisie, au Cambodge, en Nouvelle Calédonie…
C’est pour cette raison que quand on me dit « chinoise », je trouve simplement que « biologiquement » la personne ne remonte pas assez loin. C’est tout.
Je ne vis pas le racisme. les gens qui « l’exercent » ne font pas partie de mon monde.
Je sais qu’ils existent, voilà, comme existe la connerie.Une fois, on était en Bretagne parmi ma famille bretonne (ma marraine était bretonne).
Ma mère a appelé au téléphone, je lui répondais en viet.je me rappelle de l’étonnement de mes hôtes: « Jeanne tu parles vietnamien, c’était du vietnamien? » Ils étaient interloqués tellement ils ne pouvaient imaginer que je puisse être autre chose que « bretonne » (mon père sur son bateau a été baptisé breton pendant sa jeunesse). à leur yeux j’étais « Jeanne « avec les traits et le caractère de Jeanne.
Par jeu après avoir lu ce topic j’ai demandé à mes enfants: Si l’on demandait de quelle origine vous êtes, que répondriez-vous? (ils sont administrativement et conventionnellement eurasiens) le grand (16) dit d’abord: « ben viet » et ensuite « non d’abord française et ensuite viet » après quelques secondes « non finalement portugaise, oui je suis portugais ». Mon fils a un prof en portugais qu’il adore.
Dan (13) répond sans hésitation: « je suis viet, je suis 100% viet ». je lui demande pourquoi 100%. Il dit « Parce que j’ai les traits plus viet, au VN tout le monde m’a trouvé très beau, j’aime les femmes viet, elles sont toutes belles comme Khanh Ly, j’aime la cuisine viet, et je t’aime, toi, plus que tout ». Oui en effet, ça fait beaucoup de raisons d’être viet à 100%.Personnellement, je dirais que tout ceci, si l’on veut positiver, tout ceci fait partie des « bienfaits de la colonisation ». sans compter la rencontre d’avec mon mari. Une chance immense.
Les migrations font partie de l’histoire. On est trimballé dans ses courants, puis échoué quelque part selon les caprices du destin, comme sur ce topic par exemple.Connaissez vous les vers de la chanson « Coi tam » de TCS?
personne n’a répondu à ma question.
Le livre vendu en France doit être en français.
Comment s’en procurer en Viet?Merci
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