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Merci pour l’accueil et les tuyaux, c’est gentil!
Je pense pouvoir envoyer des MP maintenant :wink2:
Bienvenue:)
J’espère que tu trouveras des français avec qui tu pourras parler autour de chez toi : hélas je ne suis pas à HCM Ville mais à Hanoi.
Je viens seulement de voir ta réponse et merci ça m’intéresse beaucoup!
J’ai essaé de t’envoyer un MP mais je n’ai pas encore le nombre de messages postés requis pour contacter un membre du forum (je suis très lente haha)
Je suis seulement sur Hanoi, et je n’ai même jamais mis les pieds à HCM, simplement parce que mon emploi du temps est complet pour le moment et que je ne connais personne là bas (disons que rendre visite à quelqu’un accélère les démarches pour aller visiter). Cela dit, en bonne touriste que je suis, j’ai hâte d’aller y jeter un coup d’oeil. Seul problème, je suis en stage seulement pour 2 mois ici et hélas mon stage s’achève bientôt (ça me fait de la peine d’y penser!). Je ne serai probablement pas au Vietnam cet été (quoique je te ferai savoir ça…)
Apprendre la langue. Je suis bien d’accord, ça semble inévitable. Hélas je connais encore trop peu, je crois que je devrais aller faire un tour dans le forum à ce propos.
@Xuânvui 130869 wrote:
Et puis, un jour, mon mari a annoncé à sa mère qu’il voulait aller vivre en France pour vivre avec moi (un jour, quand on était utopistes) et sa mère s’est mise à pleurer régulièrement, à l’appeler en larme au téléphone et à maigrir… Autant dire que mon mari a revu sa volonté, sans l’abandonner pour autant….Voilà. Un fils « unique » : c’est précieux donc on veut le garder mais donc il est très respecté… Mais c’est aussi celui qui a la charge de beaucoup de chose (aider ses soeurs, principalement la dernière, être l’arbitre dans certains conflits familiaux…Et là, tout dépend de ton mari, de son caractère et de ce qu’il entend pouvoir/vouloir faire pour et dans sa famille).
Je reconnais exactement là le même profil que mon ami. Le fils, à premier abord, a tous les droits, mais à bien y regarder, il a aussi beaucoup de pression sur les épaules. Peut etre que si tu essayes d’avoir une conversation avec ton mari à ce sujet (l’inciter à venir en France ou poursuivre vos rêves) il répondra que tu mésestimes son rôle dans la famille, et que tu ne comprends pas le Vietnam… C’est en tout cas généralement comme ça que finissent nos conversations (bien qu’à ce stade les conséquences soient moindre).
@Xuânvui 130869 wrote:
Je parle vietnamien couramment ou presque et mon mari parle un français respectable (niveau Delf B2). Cela dit, en parlant de trouver sa place dans la famille, oui je l’ai trouvée en tant que femme de leur fils. Mais personne ne sait d’où je viens, qui je suis (personne ne sait que ma famille, en France est une famille composée, recomposée et décomposée, personne ne sait et est loin d’imaginer ce que peux vivre la jeunesse en France, ce que peut être ses problèmes, ses réalités etc… donc ne peut vraiment s’intéresser à ce que je vis en France) ni ce que je peux vivre quand suis au VN…Du coup, que partager ? Je ne le sais pas, pas encore. C’est compliqué.
Du coté de ma famille, seule ma mère connait vraiment mon mari (ils s’écrivent de temps en temps car mon mari adore ma mère) mais là encore, je pense que trouver sa place pour lui est plus facile que pour moi, vu qu’il peut parler beaucoup plus librement avec ma famille que moi avec sa famille et qu’on a un peu plus conscience de ce que signifie « être déraciné » ou être étranger (dans ma famille en tout cas). Voilà…Envoie moi un MP si tu veux qu’on discute de tout ça. Je serai à SG en Juillet et Aout, si tu y passes, je serai ravie de boire un café da avec toi !
Courage !!!Totalement vrai! Je ressens tout comme toi une sorte de vide. Que partager? Et ca pose probleme dans les deux sens. Dans le 1er sens, je ne parle pas leur langue donc je connais seulement en pointillé (à travers mes observations, les traductions fournies) la vie de la famille. En gros, je suis physiquement présente, mais seulement à moitié consciente. Dans l’autre sens, ils n’ont aucune idée de qui je suis, de ma réalité quotidienne en France,de mon entourage etc. Sur ce point là, je te rejoins totalement!
D’un autre côté, heureusement le père de mon ami parle bien anglais, après avoir vécu 5ans à l’étranger. Je ne sais pas si c’est par nostalgie, envie de pratiquer la langue ou autre, toujours est il qu’il adore parler avec moi (même quand tout le monde part dans tous les sens, avec son autorité naturelle il recentre la conversation en anglais). Comme il est le chef de famille, et celui qui me soutient le plus, je suis contente. La soeur ainée, l’oncle et le cousin aussi. C’est déjà un coup de pouce.
A propos du Vietnamien, quand l’as tu appris? Estce que c’était afin de pouvoir t’intégrer dans la famille,ou parlais tu déjà Vietnamien avant de recontrer ton mari?
On ne serait ni les premiers, ni les derniers à apprendre une langue par amour, mais beaucoup dirait que c’est peine perdue…
Bonjour,
Désolée de ma réponse tardive sur le sujet, je me connecte quand je peux et j’aime bien avoir du temps devant moi pour répondre.
@Xuânvui 130422 wrote:
néanmoins ça n’a pas empêché la mère de mon mari de me dire la veille de notre mariage qu’elle aurait préféré que son fils se marie avec une vietnamienne.
Ton témoignage m’intéresse beaucoup, tu vis exactement ce que je voulais soulever dans ce sujet, la femme occidentale dans le couple franco vietnamien, face au rôle de son mari en tant que fils/héritier de la famille (difficile de trouver un titre qui résume,j’espère que celui que j’ai donné convient). Bien sur, ça suscite des questions concernant les 2, indépendemment : la perception de la femme occidentale en général au Vietnam, et du fils dans sa famille et dans la société.
==> Je trouve très dur les propos de ta belle mère, mais probablement sincère. Ce n’est pas forcément mal intentionné, c’est juste naturel. Quand tous les enfants des voisins, les cousins, les amis se marient avec une Vietnamienne, et que son fils, lui, fréquente une étrangère, ça a de quoi « sortir de l’ordinaire ». Le tout est que la famille puisse aller au delà de la surprise et s’adapter. Mais de là à dire qu’elle aurait préféré et de dire ça la veille du mariage…. Merci l’ambiance!
==> Je suis très curieuse de savoir comment tu communiques avec ta belle famille? Tu parles Vietnamien ou ils parlent français? Et avec ton mari?
C’est un grand problème pour moi, je passe beaucoup de temps dans sa famille, mais on ne se comprend pas. Des grands moments de solitude parfois quand tout le monde s’anime et que je reste en dehors, et que mes rares intervientions se limitent à « it’s good » (en parlant de la nourriture…)
@Xuânvui 130422 wrote:
Mon mari est le seul fils, il a 3 soeurs. Autant te dire que même si dans la réalité, le fils veut s’émanciper de ses « devoirs filiaux », ce n’est pas si simple… Le prestige d’un fils, de surcroit d’un fils unique est un peu dur à porter, je trouve…Même s’il y a aussi des avantages aussi.
==> Quels sont les avantages?
@thuong19 130465 wrote:
Et pour ce qui concerne l’épouse occidentale d’un viêtnamien,tu te poses les mauvaises questions. Tu épouses le fils et non pas la famille. Si ça se passe bien, c’est tant mieux (pour tout le monde), si ça se passe mal, c’est tant pis (pour la famille).
Je te parle en connaissance de cause,mon épouse française a épousé un viêtnamien, et ça fait plus de 40 ans que ça dure….(et c’était tant mieux pour tout le monde)Je ne sais pas si je me pose les bonnes questions. Etant donné que beaucoup de fils, une fois mariés, restent vivre chez leur parent avec leur femme, celle ci doit réussir à se faire accepter et s’adapter. Il faut donc mettre de l’eau dans son vin des deux côtés, et ça passe notamment, pour la femme occidentale,par se renseigner et faire quelques efforts. De plus, si ça se passe mal, crois tu que l’homme choisira sa femme plutot que sa famille?
Je ne sais pas que l’amour à lui seul suffit à faire durer une relation. En Corée, j’ai eu de nombreux témoignages de gens. Des divorces qui résultaient presque toujours de la préférence/loauté du fils envers sa famille plutot qu’envers sa femme, en cas de conflit. L’amour d’une femme n’est que bien peu de choses face à la famille.
@ngjm95 130492 wrote:
et de cinq car je connais deux americaines et une française qui ont épousé des vietnamiens.No problem:wink2:
Pourrais tu donner plus de détails concernant ces couples? Vivent ils chez la famille du mari? L’homme est il l’unique descendant masculin? Etc
@ngjm95 130502 wrote:
Bốniir Ti Ngoc
Ayant vécu au pays jusqu’à 18 ans ,je me sens un peu qualifié de te répondre . Mon père aimait nous demander ,à mes frères et moi, qui serait plus tard son cai gay (la canne, le support).Mais quand des connaissances le félicitaient pour ses garçons,il répondait invariablement que les filles seraient bien plus utiles! Le papa connait trop ses garcons!
:bigsmile:
Je pense que les garçons sont pour certaines familles le garant de la lignée et des biens accumules. Sinon je connais beaucoup plus de cousines qui s’occupent de leurs parents que de cousins.Peut- être les familles modestes comptaient- elles sur leur fils pour aller travailler et les aider?Tu ne pense pas que ça amène à l’effet inverse? Quelque part, le fils doit préserver son image, son statut, afin de transmettre tout cela comme il convient. La fille peut faire ce qu’elle veut,(marier un étranger si elleveut) du moment qu’elle est là pour nourrir et s’occuper de ses parents.
(Je ne suis pas sure moi même de ce que j’avance…)Merci pour votre accueil !
@stephaneSaigon 130068 wrote:
Bonjour,
D’emblee, je me suis fais la meme reflexion … avec le petit bemol (excuse moi
d’etre un peu rude !) qu’au niveau de la loi, tu n’es n’y plus ni moins considere,
que comme une peripateticienne.Déjà je dois bien dire que cette réponse était plutôt…. innattendue! Ha ha ha ! Mais je suis d’accord sur le fait que cette famille semble ouverte d’esprit. Un de mes amis chinois se retrouve « obligé » d’épouser une fille parce qu’ils ont dormi sous le même toit, le toit familial (je vous épargne les détails sur ses tentatives pour repousser la date du mariage, son exil à l’étranger etc). Mon ami Vietnamien lui même a d’ailleurs failli se faire « prendre au piège » par une fille Vietnamienne, bien moins fortunée, qui aurait bien aimé forcer le destin en se mariant à lui (un polichinel dans le tiroire aurait été parfait, la preuve qu’ils aient dormi sous le même toit aurait fait l’affaire). La plupart des familles ne prennent pas cet acte à la légère et je suppose que dans mon cas, ils auraient posé leur véto si ça ne leur convenait pas.
Juste pour rire mais, si j’ai bien compris, une femme et un homme ne peuvent pas dormir ensemble hors mariage? Si ils le font, alors on assumera automatiquement que c’est la femme qui vend ses services? Et pourquoi ça ne serait pas l’homme? ha ha !
@thomz 130012 wrote:
Sur le rôle du fils, si j’en crois mon expérience, on attend de lui qu’il gagne bien sa vie et qu’il soit le pilier sur lequel la famille va s’appuyer.
Le « mari sage » (à la limite de la caricature) est hautement valorisé, le « mari pas sage » (qui boit, qui sort tard, qui va aux p****, etc.) particulièrement redouté.
Les attentes quant à la réussite sociale, professionelle et financière sont très élevées pour les fils… du moins dans ma belle-famille, c’est comme ca. C’est une pression parfois difficile à supporter d’ailleurs. On me fait bien comprendre que si je veux marier ma dulcinée, j’ai interêt à pouvoir lui offrir le grand jeu, pas moins!
J’ai bien l’impression effectivement que sur l’échelle des priorités, la réussite professionelle et financière passe avant. Ainsi, à défaut d’avoir une femme aux couleurs locales, un compte en banque bien rempli et plusieurs maisons suffiront à faire briller le blason de la famille. Cela dit, ce n’est pas si sur. Imaginez un fils issu d’une famille pauvre, aant peu de perspectives si ce n’est épouser une femme tout aussi mal fortunée, et travailler toute sa vie pour une salaire de misère. S’il se retrouve à épouser une riche occidentale, il n’aura pas tout perdu! A défaut de perpétuer la lignée familiale convenablement, au moins il améliorera sa condition de vie. Résultat, je suis toujours indécise. L’argent, l’image…. Qu’est ce qui compte finalement le plus?
Récemment j’ai recontré la famille d’un de mes amis Vietnamien (appelons le Mr B pour plus de clarté) qui est issu d’une pure famille de lettrés, contrairement à Mr A (dont je vous ai déjà parlé), qui lui vient d’une famille de lettré désormais surtout accès sur le business.
La famille de Mr B a largement moins de revenus, mais a défaut, elle a beaucoup d’esprit. Les membres de la famille parlent presque tous 3 langues ou plus. La famille B s’est un tantinet méprise sur mes relations avec leur fils et je ne sais pas si c’est pour cela ou parce qu’ils sont profondemment gentils, quoiqu’il en soit ils m’ont accueilli avec beaucoup d’égard, de sourire, de fou rire même. Même s’ils ne parlaient pas (ou très peu) français, 5 minutes après nous nous retrouvions déjà à parler de l’éducation des enfants (comparaison france / vietnam).Cet exemple a été un déclencheur d’une pensée plus globale, je me suis demandé entre famille fortunée ou famille modeste : laquelle des deux accepterait plus facilement une belle fille occidentale ?
@stephaneSaigon 130068 wrote:
Quand au fils de famille garant des traditions … j’ai l’impression que dans la societe
actuelle, pour un homme ca doit etre un signe de faiblesse, et ca semble desuet !!!
J’ai vu plus souvent des femmes que des hommes, pratiquer.:jap:
Voilà une théorie qui est très interessante mais que je ne suis pas sure d’avoir bien saisi. Se préoccuper de sa famille, pour le fils ainé, est désuet de nos jours? Je me demande si ce n’est pas pour les jeunes garçons qui, avec l’âge, finiront par prendre ce rôle à coeur.
@frère Singe 130091 wrote:
@ stephaneSaigon et christo : je serais curieux d’avoir la référence du texte de loi (s’il existe) disant qu’il est interdit à un couple non marié de louer une chambre d’hôtel, ou bien de dormir ensemble dans la maison familiale.
[…]
De même que je lorsque nous dormions chez elle, je me déclarais comme résidant temporaire, nous disions au policier qui prenait notre demande que j’étais l’ami de leur fille (sans préciser davantage car on estimait que ça ne les regardait pas, mais ils devaient bien s’en douter).Tu dois déclarer à la police avant d’aller passer la nuit chez elle?
@thomz 130012 wrote:
Concernant le rôle de la femme occidentale dans sa belle-famille… Je ne sais pas vraiment, mais en règle générale les Vietnamiens sont toujours ravis d’accuillir un étranger dans leur famille – a ce que j’ai experimente moi-meme – si toutefois ce(tte) dernier(e) le mérite, et respecte les codes de bienséance qui coulent de source.
Au Vietnam, on attend d’une femme qu’elle gère sa famille comme une chef, qu’elle tienne bien en laisse son mari, que ses gosses soient premiers de classe, que sa maison soit meublée avec goût, qu’elle fasse bien à bouffer, qu’elle gère bien le pognon du ménage (et assiste sa famille, d’ou d’incessants conflits entre mari et femme au sujet de l’argent qui sort de la famille), et bien sûr qu’elle soit integre et fidèle.
D’une manière générale, j’ai la nette impression que la pression sociale est bien plus forte sur les femmes que sur les hommes.
Je suis bien d’accord avec toi. C’est en tout cas ce qu’il m’a semblé apercevoir dans les familles. La femme tient le rôle de gérante, et si ce n’est elle qui prend les décisions, elle les rend possible par son aide. Parfois son rôle ressemble au rôle des femmes en occident il y a de longues années de cela, mais je ne voudrais pas comparer l’incomparable.
Attention à Kim Chi
Certes, Chi est un très joli prénom en soit :ok: mais c’est risqué de l’associer au nom Kim.
Une petite recherche sur google et vous comprendrez pourquoi.
Le Kimchi est la spécialité culinaire coréenne par excellence, et dès l’instant où j’ai vu ce nom apparaître, je n’ai pu penser à rien d’autre qu’au choux pimenté :icon_lol: Ce serait dommage pour cette petite fille, surtout si un jour elle voyage en Corée haha.
>>LOAN est très joli !
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