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@HAN VIËT 159063 wrote:
Oui , ce n’est pas clair ; je me risque à faire des suppositions :
_ nôm 喃 = murmurer , c’est HV , un verbe et ça se prononce nam
_ c’est emprunté pour fabriquer un caractère non Han ( nôm ) qui se prononce » nôm » et mis à la vietnamienne , l’adjectif après le substantif donne » chữ nôm » ( à noter chữ et nôm sont de faux mots nôm mais vrais Han , dérivés de tự 字 et nam )Je suis arrivé à la même conclusion que vous (« Nôm » n’est pas un mot Han) en procédant par élimination :
- Si « Nôm » est un mot Han, on verra des groupes de mots « à la chinoise » du style « Nôm văn », « Nôm ngữ », « Nôm tự », … Comme on ne les a jamais vu, c’est certainement pas un mot Han
- Si les Viets avaient voulu utiliser un mot Han pour indiquer que c’est une écriture qui exprime le « parler » du peuple, ils auraient utilisé le sinogramme « parler » au lieu de « murmurer ».
Mais alors pourquoi ont-ils inventé un nouvel idéogramme qui existait déjà dans le vocabulaire chinois ? Il faut savoir que le Nôm a été créé très tôt, probablement avant le 3e siècle, et le sinogramme « murmurer » n’existait peut être pas encore sous cette forme là.
@Greg’z 159060 wrote:
Ah il n’y a pas d’affichage des chu nom… Bref c’est un chu nom cree semble t’il pour le nom dont vous parlez. Qui n’st pas celui de chu nom.
Tu as raison. Le mot “Nồm” se réfère à un autre idéogramme que “Nôm ». Donc rien à voir.
Il te reste à répondre aux 2 questions restantes pour nous convaincre de ta théorie :1. Pourquoi ont-ils choisi « murmurer » au lieu de « parler » ?
2. Pourquoi personne au VN n’utilise le mot « Nôm » pour dire « murmurer » ou même « parler »@Greg’z 159054 wrote:
La methode qui consiste a prendre une cle de sens et une cle de son, utilisee egalement par les vietnamiens pour la creation de certains chu nom, a servi a la creation de la grande majeure partie des sinogramme chinois (donc des chu Han)
la je comprends pas la logique. Le fait que « le mot nôm dans chữ nôm devrait être tout simplement une déviation de nam 南 » est votre postulat de depart donc vous preferez arriver a la conclusion q’ils se sont finalement trompes de caractere ?
Nôm est bien du Han Viet, nôm s’ecrit bien avec la cle de la bouche qui lui donne son sens. Ce n’est pas une erreur de Wikipedia, c’est comme ca qu’ils l’ecrivent sur le site de preservation du chu nom.
De plus le nôm « s’oppose » communement au « Han nôm » qui veut dire le parle Han. Le traduire par « Han du sud » n’aurait aucun sens…
.Dans la version française de wiki, on trouve Nôm=Sud, mais curieusement on n’en trouve pas dans la version vietnamienne.
Je pense que l’affirmation de Dông Phong n’est pas 100% plausible. Mais la tienne ne l’est pas non plus pour plusieurs raisons :
- Pourquoi ont-ils choisi « murmurer » au lieu de « parler » ?
- Dans la langue viet, on dit «gió Nồm” pour désigner un vent du Sud au lieu de “gió Nam »
- Personne au VN n’utilise le mot « Nôm » pour dire « murmurer » ou même « parler »
Bref, tout cela n’est pas très clair pour moi
Sur le même sujet, j’ai trouvé un texte pas mal du tout écrit par une jeune vietkieu Nôm Na Là Cha Mách Qué | Thoughts of a Taoist Babe@DédéHeo 159049 wrote:
Ca, c’est du chinois traditionnel, pas le chinois de Pékin
La République populaire de Chine (RPC ou PRC)
En chinois simplifié : 中华人民共和国 ; l’écriture actuelle des Chinois,
chinois traditionnel : 中華人民共和國 ; pinyin : Zhōnghuá Rénmín Gònghéguó), couramment appelée Chine…Je dois un peu aider Dédé parce qu’il n’arrive pas à suivre : Dans cette discussion ici, le type d’écriture (chinois simplifié ou traditionnel) n’a aucune importance. Ce qui est relevant, c’est que certains mots (par exemple le mot « république ») qui se trouvent dans le nom de la Chine (République populaire de Chine) n’existeraient pas sous forme d’idéogramme si les Japonais n’avaient pas fait l’effort de les inventer.
Il est faux de dire que « Trung Quôc » est un mot japonais. Mais il est par contre tout à fait correct de dire que le nom «Trung Hoa Nhân dân Cộng hòa quốc » (qui désigne la Chine) n’a pu voir le jour que grâce à l’effort des Japonais.
Bien que les sinogrammes «Cộng » et «hòa » avaient déjà été inventés par des Chinois depuis des siècles, c’est les Japonais qui ont décidé que « Cộng hòa » veut dire « république » et les Chinois ont suivi cette décision.
@juliet 159048 wrote:
Bonjour,
Faites attention,Greg, vous avez des locuteurs qui ne vont pas vous lâcher…Ne finissez pas en purée:diespam:,ce serait dommage:wink2:.Tout le monde doit faire attention. C’est la règle du jeu, et Gregz est assez grand pour se défendre tout seul.
Personne n’a pu le contredire quand il a affirmé que les Japonnais ont inventé un grand nombre de mot chinois. Par contre, on trouve que son affirmation « Trung Quôc est un mot japonais » manque de fondement.
Les jeunes d’aujourd’hui savent très bien argumenter. Faisons leur confiance.
@HAN VIËT 159037 wrote:
Laisser entendre que » une énorme partie du vocabulaire commun en Chine, Corée ? Vietnam a en fait été créé par les japonais » et sous- entendre ainsi une suprématie culturelle japonaise sur les autres peuples et un devoir de gratitude des autres peuples envers les Japonais relève de chauvinisme pro- japonais
Personne n’a parlé de «suprématie culturelle japonaise » ni de «devoir de gratitude des autres peuples envers les Japonais ». Le post de Gregz, bien que contenir des erreurs, a uniquement listé des faits. Et je trouve ces faits très pertinents.
Le fait est que 30% du vocabulaire chinois a été inventé par les Japonais. Et ces Chinois ont adopté ces mots d’origine japonaise bien avant d’être colonisés par le Japon.
Le fait est que au moins 30% des mots vietnamiens qu’on appelle « Han-Viet » sont en fait « Nhât-Viet », et il est bon de le savoir.@Bao Nhân 159031 wrote:
il ne faut pas oublier qu’autrefois, tout ce qui touche au domaine littéraire ou ayant le caractère officiel sont carrément exprimés en chinois, car même après son indépendance, les dynasties successives qui ont régné sur ce territoire de l’extrême Sud de l’empire du milieu devenu le Vietnam d’aujourd’hui étaient des descendants chinois, c’est à dire des gens originaires du Nord. Et comme j’ai dit plus haut, la modernisation de la langue vietnamienne afin qu’elle devienne vraiment opérationnelle se faisait surtout durant la colonisation française.
Je ne suis pas d’accord. Il suffit de regarder la qualité littéraire des poèmes de Nguyên Trai écrits en Nôm au 15e siècle pour se rendre compte que la langue (écrite et parlée) était déjà tout à fait opérationnelle à cette époque.
Ensuite, il faut lire KimVân Kiêu, écrit au 18e siècle, c’est-à-dire bien avant la colonisation française, pour se rendre compte que cette langue pouvait tout à fait tenir la distance. Il suffisait de normaliser l’écriture Nôm et de l’enseigner à tout le monde. Exactement comme les Japonais et Coréens ont fait avec leurs écritures nationales.
@Greg’z 159028 wrote:
Pour revenir sur l’exemple de Trung Quốc c’est vrai que la chine etait appelee la terre du milieu et les japonais se sont appuye sur cette image pour la creation du Wasei Kango. Mon idee n’etait pas de dire que c’etait effectivement un mot japonais. Encore moins qu’ils avait cree le concept de parler de cet endroit comme le centre. Mais c’est eux qui ont nome cet espace geo politique comme le pays (la nation) du milieu.
Je crois que tu t’es gouré. Le mot «Trung Quốc” n’a rien de japonais. Par contre, la désignation complète de la Chine «Trung Hoa Nhân dân Cộng hòa quốc » 中華人民共和國 (République populaire de Chine ) est apparue avec l’aide des Japonais.
C’est simplement parce que les mots « république » et « populaire » était des conceptions occidentales, et que c’est les Japonais qui les ont traduit les premiers sous forme d’idéogramme.
Si non pour le reste, je suis assez d’accord. Environ 30% du vocabulaire chinois a été inventé par les Japonais. Les Coréens et Vietnamiens y ont sans doute contribué aussi un peu. Alors au lieu de dire « mot chinois » je devrais peut être utiliser « mot venant le la sphère linguistique basée sur les sinogrammes ».
@HAN VIËT 159018 wrote:
_ điểm 點 est HV
_ il y a 2 yếu : en HV 要= fort ; en non – Han ( ou nôm ) = faible
_ avant , quand on met yếu devant điểm , c’est HV et ça veut dire point fort ; maintenant on dit donc « điểm chi’nh » .Mais chi’nh originel veut dire principal ?
_ điểm yếu = point faible ( en HV on disait khuyêt điểm )D’après ce que j’ai perçu dans la pratique de la langue vietnamienne:
yếu điểm = point faible
khuyêt điểm = défaut@Greg’z 159014 wrote:
Il s’agit des Wasei Kango. J’ai pas de docu particuliere parce que j’ai surtout eu des infos par mon pote qui lisait des documents en japonais. J’imagine que tu peux deja trouver pas mal d’infos juste avec le nom.
Pour creer des nouveaux concepts dans les langues a sinogrammes il y a 2 choix, creer un nouveau sinogramme ou associer au moins 2 sinogramme pour faire naitre le nouvelle notion.
Les japonais ont fait les 2. Ils ont crees des caracteres propres a leur besoins, les kokuji qui sont comparables aux chữ nôm. Certains kokuji font d’ailleurs maintenant partie des sinogrammes officiels utilises en chine.
Et ils ont egalement « normalise » des associations de sinogrammes pour definir des notions non chinoises, les wasei kango. Deja des concepts propre a leur culture comme geisha, ninja… Et par la suite, fin 19e sciecle je crois, ils partent etudier le monde occidental. Pour etudier et retransmettre les concepts occidentaux ils ont cree les mot pour definir notions sous jacentes a toutes les disciplines enseignees. Et il y en a une quantite halucinante.
Et egalement pour donner des noms aux objets inconnus ; telephone : 電話 (denwa en jap) = điện thoại, la parole electronique.Ensuite il y a eu l’invasion japonaise qui a couvert toute l’asie de la corree jusqu’aux aux portes de l’australie. Donc toutes les langues a sinogrammes ont « adopte » ces mots. On peut meme pas dire que c’est la chine qui a fait la demarche de les introduire dans ses lexiques.
J’ai trouvé ceci
http://www-personal.umich.edu/~llgc/docs/wasei_kango_v13_final_English.pdf
Très intérressant en effet. J’ai besoin d’un peu de temps pour vérifier tout cela@Greg’z 159009 wrote:
En plus il y a une autre erreur a parler de « mots chinois » c’est qu’on oublie qu’une enorme partie du vocabulaire commun en chine, coree, japon et vietnam a en fait ete cree par les japonais. Donc a ce titre il serait plus juste de dire que ce sont des mots japonais.
Dans ce cas « Trung Quốc » est un mot japonais.
Ce que tu dis est très intérressant. Peux tu en expliquer plus? As tu des docs sur ce sujet?
@HAN VIËT 159006 wrote:
yếu điểm a t-il le même sens que điểm yếu ? lequel des mots est nôm , lequel est HV ?
comment se dit point faible , défaut en HV ?D’après ce que je sais, le mot « yếu » correspond à 2 sinogrammes différents qui signifient soit « faible » soit « essentiel ».
Quand un Viet dit « yếu điểm » ou « điểm yếu », il pense à « point faible ». Quand il veut dire « point essentiel », il parle de « điểm chi’nh » ou « điểm cha’nh ».
Par contre, quand il dit « yếu nhân », il veut désigner une personne essentielle et non pas une personne faible.
Pour quelqu’un de pointilleux avec les idéogrammes, cela peut poser problème. Les Viets, dans leur vie de tous les jours, s’en accommodent très bien avec ces ambiguités dues à ces homophones chinois.
Par contre, quand un Viet universitaire veut inventer un nouveau mot ou veut analyser un mot existant, il a intérêt à bien maîtriser ces idéogrammes chinois.
@Greg’z 159001 wrote:
mon niveau de viet est franchement bình thường
“bình thường” est un mot chinois qui veut dire « ordinaire ». Quand un Viet parle de son niveau de maitrise d’une langue, il préfère utiliser un autre mot chinois « trung bình » qui signifie « moyen ».
Le mot « bình » peut correspondre à une dizaine d’idéogrammes et de significations différentes. Un Viet moyen n’a pas besoin de connaitre ces détails. Il sait pourtant exactement dans quel cas il faut utiliser “bình thường” et dans quel cas il faut utiliser « trung bình ». Ça ne lui pose aucun problème dans la vie de tous les jours.
30 novembre 2013 à 20h31 en réponse à : Origine de la conquête du Tonkin_Jules Gros_repagine en pdf #158432@sgn3vlg 158900 wrote:
Je viens de découvrir ce livre « Histoire et Relation_Chine du XVI à XIXe » G. DEVERIA qui relate l’origine du nom Tong-king.
que nous appelons aujourd’hui le Tong-king ou Đông-kinh; le plus ancien nom qui l’ait désigné est celui de Giao-chỉ ;Giao Chi n’était un pays. C’ était une province du pays des Viets sous l’occupation chinoise. Il occupait l’emplacement de Hà Nôi aujourd’hui. C’est expliqué ici Giao Ch
Ce texte ne « relate » pas du tout « l’origine » du nom Tong-King. Il montre au contraire que ce nom n’avait aucun lien avec le passé. Les Français ont pris le nom d’une ville pour désigner toute une région et ils faisaient croire que cette région est un pays distinct.@sgn3vlg 158900 wrote:
sous l’empereur Yu, 2255 av. J.-C, ce pays était appelé Nam-giao par les Chinois; le fondateur de la dynastie Tc’in, 255 à 206 av. J.-C, en fit la province de l’Éléphant ou Siang-kiun
;
à ma connaissance, Nam Giao n’a jamais été le nom du pays des Viets. Quelqu’un peut il confirmer ?
@sgn3vlg 158900 wrote:au commencement de la dynastie des Han, 206 à 140 av. J.-C, le Tong-king fut appelé Nam-viêt ou Nan-yue;
Le Nam Viêt n’avait rien à voir avec ce que les Français appelaient Tong-King. Le Nam Viêt était un pays 3 fois plus grand que le Tong-King des Français. Il englobait une grande partie du Tong-King de cette époque mais aussi les 2 provinces chinoise Quang Dông et Quang Tây. Sa surface était 3 fois plus grande que ce que les Français appelaient Tonkin.
@sgn3vlg 158900 wrote:en 140 av. J.C., l’empereur Ou-ti le divisa en trois gouvernements ou Kiun :
1. celui de Giao-chi;
2. celui de Cửu-chơn (d’où semble dériver le mot de Cochin), qui occupait les provinces actuelles de Thanh-hoa et Ninh-Bình;
3. celui de Nhât-nam qui occupait les provinces de Nghệ-an et Hà-tỉnh.Ces 3 lieux : Giao Chi, Cuu Nhon et Nhât Nam étaient simplement 3 parmi les 15 provinces du pays de Viets qui s’appellait Van Lang. Ces 3 provinces occupaient l’emplacement de ce que les Français appelaient « le pays Tonkin », mais en réalité le pays des Viets de l’époque était beaucoup plus grand (15 provinces).
@sgn3vlg 158900 wrote:
enfin sous la dynastie des Leang, 502 à 556, le Tong-king fut appelé Annam. (Extrait du Ngan-nan-t’ou-chouô, publié à la fin de la dynastie des Ming, en 1579).
À cette époque, à cause des guerres perdues avec la Chine, le pays des viets s’est réduit à la zone où se trouve le nord Vietnam aujourd’hui. Et le nom du pays de cette époque était An-Nam
@sgn3vlg 158900 wrote:
Ainsi qu’on le verra par la suite, le Tong-king continua de s’appeler Annam jusqu’en 1803
C’est faux, officiellement, le pays a changé de nom plusieurs fois entre temps. Voir ici
- An Nam: Bắc thuộc thời Đường (618-866)
- Tĩnh Hải quân: tiếp tục trong thời thuộc Đường qua thời Tự chủ tới hết thời nhà Ngô (866–967)
- Đại Cồ Việt: thời Nhà Đinh-nhà Tiền Lê và đầu thời Nhà Lý, từ 968-1054
- Đại Việt: thời Nhà Lý-Nhà Trần, từ 1054-1400
- Đại Ngu: thời Nhà Hồ, từ 1400-1407
- Đại Việt: thời Nhà Hậu Lê-Nhà Tây Sơn và 3 năm đầu thời nhà Nguyễn, từ 1428-1804
- Việt Nam: thời Nhà Nguyễn, từ năm 1804-1839
- Đại Nam: thời Nhà Nguyễn, từ năm 1839-1945
@sgn3vlg 158900 wrote:
Gia-long, fondateur de la dynastie régnant aujourd’hui à Hué, ayant réuni l’Annam à la basse Cochinchine (Đồng-nai) et à la Cochinchine centrale (Quang-nam), obtint de la Chine la permission d’appeler ce nouvel État Yue-nan ou Viêt-Nam, nom sous lequel la Cochinchine actuelle est encore désirée et se désigne encore, dans les documents officiels échangés avec la Chine. Il semble que ce n’est qu’à dater de 1802 et seulement dans ses relations avec les puissances occidentales que le roi Tu-duc, par une sorte de fantaisie toute orientale, donne à son état le titre pompeux de Đại-nam-quốc «Grand Empire Méridional». Peut-être veut-il ainsi relever, aux yeux des puissances étrangères et de ses propres sujets, le rang de son royaume. Les puissances contractantes l’ont accepté sans protestations et l’ont, par ce fait, consacré.
Le type qui a écrit ça n’a rien compris. Entre le nom An-Nam de l’an 618 jusqu’au nom Dai-Nam donné par le roi Tu-Duc en 1839, le pays a eu 6 autres noms différents. Et le nom Tong-King n’a jamais désigné autre chose qu’une ville, jusqu’à l’arrivée des colons français qui utiliseront ce nom pour désigner un pays qu’ils venaient d’inventer dans le nord du Vietnam.
28 novembre 2013 à 13h55 en réponse à : la vision de l’historien François Guillemot concernant Vo Nguyen Giap #158409La censure de François Guillemot a encore frappé. Il sait pourtant qu’il me suffit de poster mes commentaire sur FV et n’importe qui tapant le nom «François Guillemot » sur google verra ce topic en bonne place sur les résultats de recherche.
Alors pour comprendre l’histoire, vous devez d’abord lire ici David G. Marr, Vietnam. State, War and Revolution (1945-1946) – CR de lecture par Pierre Brocheux | Mémoires d’Indochine
L’objet du litige est la phrase de Pierre Brocheux :
Entre la proclamation de la République démocratique du Vietnam et la tragédie meurtrière du 19 décembre 1946, qui anéantit l’espoir d’un modus vivendi franco-vietnamien, comment l’État assuma-t-il ses responsabilités ?
J’ai posté un premier commentaire (qui a été publié par François Guillemot sur son site) lui expliquant que ce n’est pas «la tragédie meurtrière du 19 décembre 1946 » qui «anéantit l’espoir d’un modus vivendi franco-vietnamien » mais bien les bombardements de l’armée française tuant des milliers de civils en novembre 1946 qui a condamné ce modus vivendi.
Je lui ai même gentiment indiqué un lien vers un document important pour l’aider à améliorer sa connaissance de l’histoire du VN Documents Diplomatiques Francais, 1944-1954: 1946. Jusque là rien de spécial, c’était simplement pour l’aider à devenir un peu moins incompétent.
Mais là où ça se corse, c’est quand François Guillemot intervient pour dire que la phrase de Pierre Brocheux signifiait que «Cette possible reprise de négociations vole en éclat avec la volonté française d’en découdre à partir de septembre 1946 ».
Mais alors pourquoi Pierre Brocheux n’a pas simplement écrit comme ceci:
« Entre la proclamation de la République démocratique du Vietnam et le bombardement du 23 novembre 1946 ordonné par l’armée française, qui anéantit l’espoir d’un modus vivendi franco-vietnamien, comment l’État français assuma-t-il ses responsabilités ? »
Quelqu’un peut il m’expliquer pourquoi ces 2 historiens universitaires français sont incapables d’utiliser leur langue maternelle pour exprimer correctement une idée aussi simple ?
C’était de l’incompétence linguistique ou une volonté délibérée de semer le doute sur la responsabilité du déclenchement de la guerre d’Indochine ?
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