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Bonjour tout le monde,
Je souhaite une bonne année du Buffle à tous les membre de ce Forum si sympathique , et les paroles de la chanson Câu chuyên dâu Xuan me semblent convenir pour la circonstance et Nhu Qùynh les exprime mieux que moi.
ChristianBonjour TLM et frère singe,
Pour illustrer ce que j’avais avancé, ci-jointe une photo des fameuses toilettes, avec à droite homme et à gauche femme.
[IMG]http://www2.snapfish.fr/gettnurl?a_=276167561&u_=120232816&n_=SFOPRD13&subscribername=SNAPFISH[/IMG]
Christian@frère Singe 75034 wrote:
Et est-ce que đi cầu ou lên cầu signifie « aller aux toilettes »?
C’est exact; Quand j’étais petit, ma maman, me demandait, tous les jours, bua nay di câu chua? cela veut dire : as-tu fais……aujourd’hui ou pas encore ? Il y de cela, plus de 75 ans. Christian
@frère Singe 75007 wrote:
C’est pas du jeu! Dans quel coin du Vietnam « cầu » veut-il dire « toilet »? Moi je cherchais à « bridge » ou un truc du genre…
J’ai envie de dire « father monkey! »
Bonjour frère Singe,
Dans le sud vietnam, du coté du delta du Mékong à la campagne, la plupart des paillotes sont construites au bord d’une rigole, affluent de la rivière, les toilettes ou Câu tiêu sont édifiées , au fond du jardin potager, sur pilotis, donc au dessus de l’eau, comme un pont ( câu). Quant à tiêu, pour éliminer, disparaître ou digérer pourquoi pas ?@PatC 74679 wrote:
Pour ne citer que ta signature…
Je deteste :
- le BRUIT !!!
Et ici, je suis gatee !!!
:girl_devil::girl_devil::girl_devil:
- Je deteste qu’on dise que Nha Trang est une ville sans interet
- Je deteste les touristes qui, apres avoir eu une petite galere au Viet Nam, disent que c’est un pays ou les gens sont desagreables et qu’il vaut mieux aller ailleurs
- Je deteste les memes touristes qui, apres s’etre fait arnaquer (et, je l’admets, ca arrive a tout le monde), disent que les Vietnamiens sont des arnaqueurs
- Je deteste les gens qui vivent hors du Viet Nam, ne le connaissent pas, et critiquent le gouvernement
- Je deteste les gens qui font des comparaisons stupides entre l’Occident et le Viet Nam sans en connaitre les moeurs, us et coutumes
Ca m’agace :
- Les gens qui me bousculent sans s’excuser
- Les chiots du voisin qui pleurent toute la nuit et m’empechent de dormir
- Les bonnes femmes en motorbike qui ne regardent pas quand elle changent de direction et qui m’obligent a freiner en catastrophe
- Le chantier en face de chez moi qui commence a 6 heures du mat alors que les chiots du voisin ont juste fini de pleurer
- Les gens qui arrivent derriere moi au magasin, a la poste, a la banque et me passent devant sans aucune consideration
Merci du post, ca fait du bien de se defouler… :bye::bye::bye:
Mais comme j’aime bien finir sur une note positive, je vais quand meme ajouter que
J’aime :
- Le Viet Nam dans son ensemble et ma vie ici, meme si elle est parsemee de galeres, embuches et enervements en tous genres.
- La douceur de vivre au bord de la mer avec sa lumiere et son soleil.
- Vivre dans un pays ou on croit encore en un avenir meilleur.
Chao PatCH,
et après relecture des intervenants, j’ajouterais que trop vieux pour rouler encore en motorbike; sinon j’adhère à tout ce que tu dis et je me sens si proche de toi. affectueusement . ChristianBonjour à TLM,
Sans même avoir à réfléchir, et presque automatiquement, je dirais :
Quand cela vient de Moi, je déteste :
1- la cruauté
2- la méchanceté
3- l’ingratitude
4- la mesquinerie
5- le gaspillage
Mais si cela vient d’autrui, je me demande pourquoi ? et qu’avais-je fait, pour mériter cela !
Christian@abgech 74604 wrote:
Peut-être que Bebe pourra le confirmer, mais il me semble qu’au Sénégal certains paysans portent un chapeau qui ressemble au chapeau conique vietnamien. Cela me parait intéressant de voir que les hommes, quoique de civilisations très différentes, trouvent des réponses technique plus ou moins identiques à un même problème : se protéger du soleil et des intempéries.
Quant aux Nhà Quê, paysans, bouseux, péouses, etc , quel que soit le vocable utilisé, j’ai le plus grand respect pour eux. C’est un métier dur, même ici en Eurpope avec le mécanisme agricole, et c’est l’un des rares métiers absolument indispensables à notre survie.
Bonjour à TLM,
Au sujet de Nhà quê et de sénégalais, je vais vous raconter une histoire édifiante, mais que je ne peux toutefois pas certifier l’authenticité.
» Le Président Senghor, prenait le train^pour se rendre à sa résidence dans l’ouest de la France, un « nhà quê » français le trouvant peut être sympa, s’adresse à lui en , « petit nègre ». Le président lui répond de la même façon. Puis la deuxième question : toi faire quoi dans la vie?
– Moi ? professeur agrégé de grammaire !
– surprise; mais pourquoi vous parlez de cette façon ?
– Mais ,je croyais que c’était votre langage habituel ! ……sans commentaire.
Vous connaissez tous mon point de vue sur les paysans et les indigènes, c’est pourquoi, je me suis permis de raconter cette histoire. Christian@AnhTruc 74601 wrote:
Bonjour TLM
Je pense que je suis le premier à perpétuer ce topic en cette nouvelle année 2009.
Donc BONNE et HEUREUSE ANNEE à TLM + moi
Aussi bizarre que cela peut paraître, je n’ai aucun problème de ce genre en France.
Au travail, dans l’administration comme dans la rue, personne n’a jamais demandé mon origine.
D’ailleurs cette question se révèle tout à fait inutile.
On lit déjà la réponse sur mon visage.
Un avantage indéniable. Cela évite les discutions parfois houleuses.
Là aucun malentendu.
Mais c’était dans mon pays d’origine (tiens ce mot est sorti tout seul) le ViêtNam que j’ai connu des déboires.
C’était en 1945.
J’étais dans la marine française, faisant mon service miliaire.
Après le coup d’état des japonais du 10 mars 1945,
toute l’armée française fut faite prisonnière.
J’étais alors affecté dans l’ile Tagne (Une île paradisiaque)
Et je fus transféré à la base militaire de Camranh avec tous les marins stationnés dans l’île..
Il y avait les marins viêtnamiens d’un côté et les marins français de l’autre.
Naturellement étant français j’étais avec les Français.
Les Japonais nous ont fait défiler un à un devant eux.
Quand j’arrivais, ils m’ont stoppé.
Sans aucune parole, un officier japonais avec ses deux doigts écarquillèrent mes yeux et me montra la file des marins viêtnamiens.
J’ai bien compris, je rejoignais tranquillement mes compatriotes.
Mais je ne restais pas longtemps dans le camp des prisonniers de guerre des Japonais
Dix jours plus tard, j’ai emmené 4 compagnons à s’évader.
La deuxième fois, c’était dans l’administration française.
On demandait l’origine des fonctionnaires français.
On me conseilla de déclarer d’origine française et de déclarer sur l’honneur une vague grande mère française.
Personne n’alla le vérifier.
Mais j’étais très fier de mon origine
Et je déclarais: d’origine vietnamienne
Et vlan , je touchais le salaire des français d’origine asiatique c’est à dire 10/17è
D’ailleurs depuis ce jour là la France avait définitivement perdu l’estime, la considération et même la coopération sincère de tous les français d’origine asiatique qui représentaient une grande partie de l’élite vietnamienne.
On avait beau réclamé la France métropolitaine faisait sourde oreille.
J’ajoute que les Français d’origine de l’inde touchaient 14/17è
Et Dien Bien Phu a suivi peu de temps après.
Depuis me dire que la France n’est pas raciste!
D’ailleurs je ne restais pas longtemps dans l’administration française du Viêt Nam non plus.
Cordialement
TRUCBonjour à Anh Truc + TLM ,
Pendant l’époque coloniale, il y avait une discrimination certaine entre les blancs et les « indigènes ». Et selon qu’on était dans un territoire où un autre cette discrimination changeait, et la graduation mentionnée par l’honorable membre, initiateur de ce topic, à savoir les 10 ou 14 /17ème. était parfaitement exact. Je m’explique : au Vietnam par exemple
les indiens étaient considérés comme supérieurs aux locaux, à eux le contrôle des entrées des services publics ( les sikhs ), les africains, les tirailleurs sénégalais, comme des français noirs ..etc,. Par contre en afrique du nord, c’était l’inverse, aux vietnamiens, on leur confiait des tâches de » confiance » à savoir , la sécurité ou la police, ou encore la lutte contre le FNL ou l’OAS. Jusqu’à ce jour, les retraites des anciens combattants d’origine coloniale ne sont tjrs pas » dégelées « .
Autres exemples, à l’époque, il existait dans les États dits associés ( VN, Laos et Cambodge ) un Baccalauréat dit local, plus difficile à obtenir, au programme surchargé et organisé comme un concours, puisqu’il n’y avait au début qu’un seul lauréat par Etat, càd TROIS en tout et pour tout pour l’Indochine. Je dois préciser que cette discrimination ne s’applique pas lorsqu’on se trouve en France, du moins de jure, car en ce qui est de facto, la décision est du ressort de la subjectivité de chacun. Aussi, les enfants des Phu, Huyen, mandarins locaux , ou des familles royales, allaient tous en France dès qu’ils arrivaient en première, bien qu’ils étaient tous et les seuls admis dans les trois Lycée français ( Albert Sarraut, Chasseloup Laubat et Norodom ) et avaient le droit de passer le diplome français. Le lycée Pétrus Ky, comme Nu Hoc Duong étaient des écoles pour » indigènes » pour ne pas dire indignes. A décharge, je dirais que je n’avais personnellement jamais eu à subir ses difficultés étant né et élevé en France, bien que je sois un vietnamien, disons bon teint, càd bien jaune.
Christian@AnhTruc 74522 wrote:
Bonjour christo
D’abord que fais tu encore à cette heure à la maison.
TLM, sauf moi, il est au resto à Belleville.
Le paysan n’est pas en dernière catégorie.
je sais que tu es un Commandant à la retraite mais le militaire, non plus ne figure pas en dernière catégorie.
On dit bien : « Sĩ quan » pour un officier non ?
Le militaire est un : « Sĩ quân »
Et le soldat un « Sĩ tốt », traduction littéraire mot à mot: « Sĩ=fonctionnaire ». et « tốt=bon »
Que veux-tu de plus.
Cordialement
TRUCBonjour Anh Truc,
L’erreur est humaine ! Je ne suis pas un Commandant à la retraite, mais seulement un diplomate de carrière. Pour la retraite c’est exact, mais vu mon âge, cela n’était pas difficile pour en déduire;
Amicalement . Christian@kimsang 74513 wrote:
Ma recette n’attire pas des foules …Personne n’aime les moules !!! snif snif :remonte:
Kim Sang:jap:
Bonjour Kimsang,
Oh , que si ! Nous aimons bcp les moules et votre plat est si appétissant. Mon épouse va essayer de le faire un de ces jours prochains et je vous tiendrais au courant du résultat. Pour le moment, elle fait quelque chose de similaire, mais avec de la crème fraîche, c’est également très bon avec des « fettucini » Christian@BEBE 74483 wrote:
Bizzare!!!!! bizzare :confused::confused:ce terme « NhaQue (prononcé niaque) » est aussi tres usite au Senegal pour designer toute personne de type africain non senegalais. Les senegalais l’emploient pour parler de leurs freres du pourtour de l’ouest africain mais d’avantage pour designer les africains du centre.
La raison…..d’abord, le senegal est le 1er pays de penetration de la colonisation francaise d’Afrique occidentale; ensuite il fut le premier a envoyer des representants aux Etats-Généraux de Versailles en1789et le premier a voir ses citoyens reconnus « francais » en 1916 avec l’avenement des « quatre communes » que sont Dakar, Gorée, Rufisque et Saint-Louis, le premier enfin a avoir des élus à la Chambre des députés en metropole.
C’est donc forts de ces « considerations » qu’a un certain moment, le reste de l’Afrique nous considerait beaucoup plus comme francais plutot qu’africain.
Mais ce qui reste vrai, la reference a l’epoque pour tout africain de l’ouest dit « evolue » le progres tout court passait par le « made in senegal » (dans les etudes, l’enseignement superieur, la politique, le comportement, les attitudes et autres civilites) et tout africain qui ne faisait pas comme le senegalais etait peu ou prou considere. Naturellement et inconsciement du reste, « l’homo senegalensis » comme aimait a l’appeller le defunt president Senghor, du fait de ce qui precede, s’est mis dans une position de classe superieure par rapport aux complexes que nourissaient a son egard les africains non senegalais ….et n’eut de cesse de se moquer du « parler francais » des autres africains dont l’accent trahissait des origines non senegalaises….d’ou les expression: « il parle comme un niaque »… »c’est un niaque » ..parceque non civilise…..a l’occidentale bien sur..etc etc!!
Cet etat de fait a perdure jusque recement avec l’ouverture democratique en Afrique et dont le Senegal lanca les premiers jalons sur le continent.
De nos jours encore, ce vocable « niaque » est utilise pour designer tout ce qui ressemble a un ignorant, un etranger, un « mal civilise ».:bye:Bonjour Bébé,
Je ne prétends nullement connaître le Séné gal, juste parceque j’étais en poste à Dakar, pdt trois ans de 1966 à 1969. Mais je retrouve dans tes lignes ci-dessus, le jugement que j’avais à l’époque, et cela mot pour mot. En effet, les Sénégalais avaient un sentiment de supériorité sur le reste des africains de l’ouest. Ce qui est bizarre, c’est que cela était accepté par les autres, car ils venaient volontiers à Dakar pour finir leurs études supérieures et j’ai même connu certains qui cachaient leur origine. Les sud vietnamiens pdt l’époque coloniale, jusqu’en 1945, avaient peu ou prou, vis à vis des cambodgiens et laotiens ce même complexe de supériorité, pas du tout justifié.
Ainsi Sihanouk, avant son couronnement était pensionnaire au Lycée Chasseloup Laubat ( en seconde) à Saïgon.
Christian@NoiVongTayLon 74475 wrote:
Vâng Bac AnhTruc :jap:
Pour « le payan », ces mots doivent être accompagnés par :
Ông, anh, thằng , kẻ , tên… + nhà quê
NVTL
Kinh chào Anh Truc,
La langue vietnamienne est en effet très subtile.
A titre d’exemple, inverser les syllabes, « quê nhà » aura une signification très poétique. Par contre, »nhà quê », comme tu le dis à juste titre, et à plus d’un titre, une signification souvent péjorative du fait de la colonisation.
Enfin, pour nos anciens, la dernière catégorie dans la hiérarchie sociale,n’est certainement pas le paysan mais le militaire quelque soit son grade: dô giac » c’est un exemple bien entendu personnellement , les militaires pour moi sont aussi nécessaires que les autres métiers.
Christian@AnhTruc 74430 wrote:
Bonjour TLM
J’ai remarqué que le terme « Nhà Quê » ou NhaQue (prononcé niaque) est très employé ici.
C’était un terme très péjoratif employé autrefois par les colons français pour désigner dédaigneusement un anamite inculte.
« Nhà Quê » signifie exactement paysan.
Cordialement
AnhTrucleur tombe et donne un sens à ma vie. Christian
Bonjour à TLM,
Tout cela est vrai. Cependant ce terme représente tjrs pour moi, la maison et la terre de mes grand-parents, dans les rizières des quatre provinces ( Cantho, Vinhlong, Travinh et Soctrang ); et restera jusqu’à ma mort, ma nostalgie, mon passé,mon amour pour mon cher pays. Car c’est là que sont inhumés tous mes parents sur quatre générations et c’est la raison essentielle qui me fait revenir tous les ans pour me protesrner devant@nanh.del.sol 74379 wrote:
Bonjour ou bonsoir,
S’il y avait un objet symbolique qu’il me fallait me procurer au Vietnam, c’était bien un non la (indiquez-moi les accents, SVP), le chapeau conique. Dans sa forme, j’y voyais à la fois feu mon père, son pays, les rizières… Toute ma famille paternelle disparue que je n’ai jamais connue et que je ne connaîtrai jamais.
J’ai acheté le mien dans une échoppe, dans la campagne du nord, sur une petite route que longeait un canal, passage pour accéder à différentes communautés.
Je devais sûrement être la première étrangère – et sans doute dernière – que la marchande servait. En souriant, je lui ai indiqué la pile de chapeaux pour l’informer qu’ils m’intéressaient.
J’en ai soulevé plusieurs, afin de choisir la couleur du tissage des fils qui maintiennent le ruban. Enfin, je lui en ai tendu un. Elle l’a regardé, et, toujours aussi silencieuse que moi, faute d’une langue commune, elle l’a reposé sur la pile de chapeaux. Je n’ai pas compris pourquoi, mais comme visiblement elle poursuivait une idée, je l’ai laissé faire.
Saisissant les chapeaux un à un, elle les a examinés, jusqu’à arrêter son choix. La couleur me plaisait moins, toutefois, je me suis dit que tant d’application devait être justifiée, et puis la couleur… ce n’était pas important. J’allais le saisir, mais elle me fit signe d’attendre, avant de s’éloigner au fond de son échoppe. J’ai donc attendu, intriguée. Elle est revenue portant un bol de liquide brun et un pinceau. Elle s’est accroupie, et, consciencieusement, s’est mis à enduire toute la surface de la paille d’une espèce de vernis. Alors j’ai compris.
Non seulement elle avait dû en choisir un sans défaut (produits fabriqués industriellement…), mais à présent elle l’imperméabilisait. Bel exemple de sérieux et de conscience !… Alors quand je lis la suspicion que beaucoup attribuent aux marchands face aux touristes, je ne peux m’empêcher de penser que c’est une insulte à cette femme et à beaucoup d’autres femmes et hommes comme elles…
(Je ne dis pas que les malhonnêtes n’existent pas, mais qu’on ne suggère pas la méfiance automatique aux futurs visiteurs, comme on me l’avait aussi fait avant mon départ.)Le seul inconvénient fut que le produit mit plusieurs heures à sécher en empestant la voiture de son odeur forte.
Depuis, je suis heureuse de posséder mon non la.
Et vous savez quoi ? J’ai découvert que c’est une forme vraiment parfaite.J’habite à présent sous le soleil, en Andalousie. Et je travaille souvent dehors, menuiserie, maçonnerie même, pour aménager moi-même ma petite casa. Eh bien, chapeau, casquette, foulard ne me convenait pas pour me protéger des rayons cuisants : nuque exposée en me penchant sur mon travail, trop de luminosité, tête trop serrée dans un chapeau. Et puis un jour, j’ai mis mon non la : le confort !
Un petit bandeau pour la sueur du front, qui ne se voit pas (pas envie de jouer aux indiens), le mettre deux, trois fois, le temps de m’habituer à la jugulaire de dentelle, c’est léger à porter, ensuite : parfait, je vous assure !
Les regards des passants ? Dans ce petit pueblo d’Espagne, on sait vivre avec le sourire. On m’a dit (je traduis) : « Oh, le beau chapeau chinois ! Bien pour le soleil ! » et j’ai répondu avec le même sourire : « Si, si, muy bien ! »Et pour conclure, nous sommes même deux très contents ! :
:jap:
Bonjour Co nanh.del.sol,
Équivalente à votre histoire,j’en ai une autre aussi belle. Quand nous rentrons au Pays, nous descendons tjrs dans la même maison d’hôtes à Saïgon. Le matin devant ce lieu, les marchands de fruits ont l’habitude de s’installer, et moi celle de m’approvisionner, sans jamais marchander. Les prix sont les mêmes que ceux demandés à tous. Certes ce ne sont pas des prix fixes et je n’en doutes pas à la tête des clients. En tout cas , en ce qui me concerne, je n’ai jamais eu à m’en plaindre, bien au contraire. Ainsi un jour j’ai acheté un durian , et comme j’étais incapable de l’ouvrir, la marchande a bien voulu me rendre ce service, mais a refusé de me le donner, estimant que le fruit n’était pas assez bon et a immédiatement ouvert un autre, malgré mon refus, estimant qu’elle risquait de ne pas pouvoir le revendre à quelqu’un d’autre un fruit d&jà ouvert et de perdre ainsi de l’argent.C’est à mon avis, pousser la probité, à l’extrême limite.
Que pouvez vous dire de plus, sinon » chapeau ou non la. Christian -
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