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C’est une avant première d’exception que propose depuis quelques heures le site Gizmodo avec les images détaillées du EEEPC 900 tirées d’un rapport de la FCC. On y apprend énormément de choses sur le EeePC. Petit cours d’anatomie.
Pour qu’un produit puisse être commercialisé il faut généralement qu’il subisse une série de tests afin de garantir qu’il n’est source d’aucune nuisance pour le grand public. C’est le rôle de la FCC aux états unis qui défini notamment dans quelles mesures doivent se trouver les émissions de signaux WiFi d’un matériel électronique. Les documents de la FCC sont mis à la disposition du public via leur site internet. un bel exemple de transparence administrative qui va nous permettre d’explorer sous toutes les coutures les EeePC 900.
Parmi les éléments rendus ainsi accessibles au public, il y a le manuel d’utilisateur du EeePC 900. On y retrouve le détail de chaque partie du Eee.
- Microphone.
- Webcam
- Ecran LCD 8.9″ 1024*600
- Bouton Power
- Clavier
- Pavé tactile – 2 boutons
- Leds d’indication de fonctionnement
- Loquet de sécurité batterie
- Batterie (Compatible EeePC 700)
- Second loquet de sécurité batterie
- trappe d’accès au module mémoire et au disque SSD
- Bouton reset
- Enceintes Stéréo.
Coté droit :- Lecteur SDHC
- 2 ports USB 2.0 – 1.1
- Prise VGA pour moniteur externe.
- 4 Kensington loc
- Prise Ethernet 10/100
- Prise USB 2.0 – 1.1
- Prise entrée Micro
- Sortie ligne stéréo
Tout cela nous le savions déjà et je l’avais détaillé il y a quelques jours suite à la présentation du EeePC au Cebit et aux photos de la machine. Mais le FCC a eu la possibilité d’ouvrir un EeePC 900 et là, c’est nettement plus intéressant.
Il s’agit bien de la machine vue au Cebit. Je ne sait pas pour autant si il s’agit de la machine finale. Le but de ces tests pour Asus et de faire valider la dangerosité des émissions d’ondes du EeePC. Pas de valider son contenu hardware.
Si Asus est tenu de respecter le principe de mise en place des éléments émetteurs dans la machine (Comment la carte Wifi est insérée, qu’est ce qui fait office d’antenne, la puissance des signaux…), il est bien évident que le contenu du EeePC peut changer sans difficultés. Le processeur, le chipset ou la mémoire employée ne sont pas soumis à ces régulations.
Il ne faut donc pas s’étonner de trouver un hardware différent des prédications de la direction d’Asus lors du Cebit. Il s’agit même d’une sage précaution vu l’ampleur de l’attente sur ce produit et de la foule d’informations qu’un concurrent pourrait récupérer grâce à ces images mises à la disposition du public.
Nous voilà au coeur de la machine et ce qui est sur c’est que peu de choses ont l’air d’avoir changé par rapport au EeePC 701. Certes un joli “P900″ est apparu en bas a gauche de la carte mère. Mais mis à part cela rien de vraiment surprenant.
En fait il existe une première différence que l’on découvre avec le petit module vertical à la gauche de l’inscription P900 justement : il s’agit d’un module BlueTooth. On peut constater qu’il se pluggue en dehors de la carte et peut donc constituer une implémentation optionelle sur une la gamme des futurs EeePC 900.
Au dessus nous avons ce qui ressemble à la copie conforme du couple de Processeur – chipset du EeePC 701. Probleme de disponibilité de l’Intel Atom pour la marque ? Peur du vol de secrets industriels ? il est probable que ce prototype ne soit bel et bien là que pour valider l’émissivité du Wifi.
Si on soulève la carte, on peut encore glaner beaucoup d’autres informations. La première chose qui me saute aux yeux, c’est cette grande carte vide au milieu de la carte mère, montée sous un slot Mini PCI-E, sous le module de ram.
Le ventilateur toujours présent nous confirme la piste d’un Celeron. On peut aussi observer les deux enceintes positionnées en bas de l’image.
Mais la chose la plus évidente et choquante c’est l’absence de SSD ! En haut a droite on voit que les modules ont disparu, hors si vous remontez à l’image du dessus vous n’en verrez pas non plus ! Où est le stockage ?
Sur cette photo issue d’une carte de EeePC 701, on voit bien qu’a coté de la mémoire vive, la machine dispose d’une série de 4 modules d’1 Go de SSD soudés à la carte mère. Sur la photo du EeePC 900, le PCB de la carte est préparé a recevoir des modules mais aucun n’est présent. Du coup on comprend mieux la description de la trappe d’accès dans le manuel : “Accès à la mémoire et au disque SSD”. La grande carte Mini Pci-E est en fait l’emplacement du stockage SSD. Celui ci serait donc accessible et upgradable par l’utilisateur. Evidemment Asus pourra utiliser les emplacements prévus pour les modules SSD sur la carte afin de proposer des solutions plus richement dotées. On se souviens d’une offre EeePC 900 sous XP avec 8Go de SSD et d’une offre EeePC sous Linux en 12 ou 20Go. L’adjonction d’une carte 4 ou 12Go pour les version Linux rendant l’exploitation d’une chaine qui ne sortirait que du EeePC 900 8Go, plus rentable.
La carte Wifi employée n’est pas WiMax pour un sou et ne contient pas d’option GPS. C’est strictement la même que la version du EeePC 701 : Une AzureWave AW-GE780 modèle AR5BXB63 ! Même si je suis très content des performances Wi-Fi du EeePC 701, j’avoue que j’espérais une évolution des normes employées. Maintenant il s’agit peut être là encore que d’un module déstiné à la validation par la FCC de l’antenne. La carte AzureWave ayant déjà sa propre validation FCC. Rien n’empêche Asus de faire évoluer son module
En enlevant la coque de protection de l’écran on se rend compte que le 8.9″ est bien la limite maximum que la carcasse du EeePC d’origine est capable d’accueillir.
La Webcam a été repoussée tout en haut de la carcasse, Il reste à peine la place d’insérer le micro. Les enceintes ont donc disparu de la façade au profit de l’écran.
En enlevant l’écran lui même on aperçoit le blindage métallique qui le protège. L’éléctronique de l’écran est beaucoup plus imposante que sur le EeePC 701. Probablement parce qu’il a fallut la disposer le plus finement possible vu qu’elle se situe désormais derrière le LCD.
L’antenne Wifi viens se loger derrière ce blindage métallique. Ces photos très détaillées de l’appareillage Wifi du EeePC 900 par la FCC nous montre bien que leur intérêt se focalise quasiment uniquement sur cet aspect de la machine.
Je ne suis pas inquiet quand à l’implantation d’un ATOM d’Intel au sein de la machine. Je pense sincèrement que ce sample n’est pas basé sur les dernières évolutions d’Asus pour son nouveau Eee. Le processeur d’Intel se présente en effet sous un format plus traditionnel dans sa version la moins chère 22 mm de coté et pourra sans doute se souder sur la carte finale du EeePC 900. La version la plus petite étant réservée au marché des MID (Mobiles Internet Devices). On verra bien.
D’un point de vue plus pragmatique, gros changement par contre au niveau du transformateur ! On retrouve un bon vieux bloc à la palce du chargeur du EeePC 701 au format prise.
A la vue de cette photo et de son “Not For Sale” je me suis d’abord d’it qu’il s’agissait là aussi d’un modèle de “travail. Mais le manuel m’a vite rappelé à l’ordre.
La nouvelle version du EeePC retrouve donc un adaptateur secteur plus classique. Ceci dit, en regardant la taille de la prise qui se branche dans la machine a côté du bloc, on se rends compte que celui ci n’est pas si gros. Son empattement est très faible et cette nouvelle mouture pourrait s’avérer plus pratique à l’usage que celui employé actuellement.
Autre bonne surprise en provenance du manuel, la capacité du nouveau pavé tactile a gérer la présence de 2 doigts sur sa surface comme sur les nouveaux MacBook Air. L’avantage pour Asus de fabriquer pour Apple étant de pouvoir récupérer des technologies qu’ils ont du aider a développer. L’intérêt de cette option ? Se débarrasser de la fine barre de scroll a droite du pavé du EeePC 701 par exemple. En positionnant 2 doigts sur la surface du pavé et en descendant verticalement on obtiendra le même résultat. Pratique pour scroller avec un écran de 8.9″. Autre fonction interessante, zoomer ou dézommer en ecartant ou rapprochant ses doigts.
A l’arrière du EeePC 900 on remarque également la présence d’évents supplémentaires par rapport aux modèles de série du EeePC 700. Cela me rappelle le sample du Eee 1ere génération recu en béta test de la part d’Asus en Octobre 2007.
Enfin, et pour finir, le manuel fait la part belle à Xandros comme pour le EeePC 701. Asus n’a pas du tout abandonné Linux malgrès les précédentes annonces de lamarque. Toutes les fonctionnalités du systeme développé pour le constructeur sont détaillée. La touche “maison” ne vous aura d’ailleurs pas échappée sur les photo ci dessus. Si Asus compte utiliser aussi Windows XP poura assurer des ventes, le EeePC 900 continuera aussi a faire découvrir Linux au grand public.
Beaucoup de questions sont donc soulevées par la découverte de ces documents que je vous invite a consulter vous même. Un grand bravo à Gizmodo pour avoir mis la main dessus.
Dans un article publié sur le Digitimes, un responsable de chez Asus précise qu’une version du nouvel Eee PC 8,9 pouces pourrait bien se voir accommoder d’un écran tactile et d’un module GPS. Ce Eee PC richement doté serait attendu pour les mois de mai / juin au prix approximatif de 500 dollars US. En même temps, la firme devrait proposer son premier PC de bureau économique : le E-DT au prix de 199 dollars US.
Aux dernières nouvelles, le Eee PC 900 sera doté d’un processeur Intel Atom, d’un Go de mémoire, d’un écran 8,9 pouces (résolution 1280 x 600) et devrait peser 950 grammes. Son autonomie sera de 3,5 heures et son prix de 399 euros pour le modèle de base (stockage assuré par 8 Go de mémoire Flash, une version 12 Go est également attendue).
Asus espère vendre 5 millions de Eee PC cette année. Pendant le premier trimestre 2008, seulement 30% de la demande en Eee PC a pu être satisfaite dans le monde.
Les glaciers de l’Himalaya disparaissent avec le réchauffement climatique
L’Himalaya est la généreuse fontaine qui alimente sept des plus grands fleuves d’Asie, dont le Gange, le Brahmapoutre, l’Indus, le Mekong et le Yangtze. Mais le GIEC prévoit que les 4/5ème de ses glaciers auront disparus avant trente ans, déstabilisant ainsi un bassin hydrographique ou vivent 1,3 milliards d’habitants.
Les glaciers de l’Himalaya constituent la plus grande réserve d’eau sur terre, en dehors des régions polaires et de l’Alaska, et ils alimentent sept des plus grands fleuves d’Asie.
Aujourd’hui, avec le réchauffement climatique et les changements qu’il induit dans les moussons et les Alizés, ces glaciers diminuent à un rythme impressionnant et les scientifiques pensent qu’ils pourraient avoir disparu d’ici une ou deux générations.
Au pied des glaciers, les bergers qui vivent là constatent leur retrait et se réjouissent de connaitre des hivers plus doux ainsi que de voir la végétation gagner. Mais pour les habitants qui dépendent des eaux de l’Himalaya et des montagnes environnantes du plateau du Tibet, la fonte des glaces pourrait avoir des conséquences catastrophiques.
Les glaciers de l’Himalaya libèrent de l’eau toute l’année, mais tout spécialement lors de la saison chaude et sèche, lorsqu’elle est le plus nécessaire. Quand les glaciers auront disparu, le Gange et l’Indus pourraient devenir des fleuves à forte variation de débit saisonnier, et de nombreux affluents resteraient à sec en dehors de la période des moussons.
« La présence des glaciers est vitale dans le bassin qui dépend de l’Himalaya », juge Anil Kulkarni de l’« Indian Space Research Organization » qui mesure la diminution des glaciers à l’aide d’images satellites. « Cela devient alarmant, nous devons nous en préoccuper vraiment », s’inquiète-t-il.
La vitesse de disparition des glaciers diffère selon les régions Himalayennes. Ce sont les plus petits d’entre eux et ceux qui sont exposés au sud qui fondent le plus vite.
Le GIEC, l’organisme de l’ONU chargé d’étudier le climat, a publié en mai de sombres prévisions indiquant que les glaciers pourraient avoir disparu en trente ans.
« Les glaciers de l’Himalaya diminuent plus vite que dans le monde entier, et si le rythme actuel se poursuit, la possibilité qu’ils aient disparu en 2035 et peut-être même plus tôt est très élevée », avertit le rapport du GIEC, qui estime que leur étendue pourrait être divisée par cinq d’ici là.
Bien que certains scientifiques contestent les évaluations du GIEC, et que la vitesse de disparition des glaces soit très variable, les experts qui étudient les glaciers en Inde, Chine et Nepal, constatent déjà les effets dus à ce phénomène.
Au fur et à mesure que les glaciers disparaissent, les niveau des lacs sur le plateau du Tibet s’élèvent rapidement, et les experts prévoient des inondations et des glissements de terrain, lorsqu’ils déborderont.« Ils peuvent causer des dégats considérables, en terme de biens matériels, mais aussi de vies humaines. Ils peuvent détruire des ponts, des villages et des routes », prévoit Yao Tandong, un scientifique chinois spécialiste des glaciers.
Selon lui, entre 1960 et 2000 les 46 298 glaciers que compte la Chine ont vu leur surface diminuer de 7%. Si il ne s’agit pas là d’une perte considérable, toutefois ce rythme augmente.« Cela s’accélère, le retrait est plus rapide désormais. nous le constatons sur les photos des satellites et par les observations sur place », note-t-il, « et tous les scientifiques s’accordent aujourd’hui pour attribuer cela au réchauffement ».
En Inde, une équipe dirigée par Kulkarni a récemment achevé une étude des images satellites qui a montré que certains glaciers avaient diminué de 21% entre 1962 et 2004. Ce document décrit les conséquences catastrophiques que pourraient subir les villes qui dépendent de la fonte des glaces pour leur eau potable, l’irrigation, et l’énergie hydroélectrique.La fonte des glaces de l’Himalaya est la plus grande source d’eau pour le nord de l’Inde, et elle fournit plus de la moitié des eaux du Gange.
Elle alimente aussi l’Indus au Pakistan, le Brahmapoutre au Bangla Desh, le Mekong qui traverse l’Asie du sud est, l’Irrawaddy qui irrigue la Birmanie, et en Chine le fleuve Jaune et le Yang Tze.Les scientifiques estiment à 1,3 milliard la population vivant dans les régions qui seraient affectées par la disparition des glaciers, soit à cause d’innondations, soit parce qu’ils dépendent pour leur eau de la fonte des glaces tout au long de l’année, bien plus que des pluies de mousson.
Cette disparition des glaciers se produit sur la plus vaste portion de terres de haute altitude au monde, s’étendant de l’Himalaya au sud, au Tian Shan au nord et au Pamir à l’ouest.
La fonte de ces glaciers pourrait également entrainer des glissements de terrain, un accroissement des sédiments charriés par les rivières, et une désorganistion des réseaux d’irrigation.
Les experts redoutent que ces phénomènes n’entrainent un scénario d’abondance suivi de famine, car les innondations provoqueront d’abord un accroissement de la végétation mais auront également un impact sur la biodiversité en déstabilisant les habitats naturels.D’ores et déjà, au Nepal, au Bhoutan, en Inde, des communautés villageoises sont confrontées aux premiers signes des changements à venir. Certaines ont du quitter leur habitat au bord de lacs Thibétains dont le niveau a monté de 10 mètres. Et par endroit, le permafrost – le sol gelé normalement durant toute l’année – commence à se transformer en bourbier.
La diminution des glaciers pourra également se faire sentir très loin de l’Himalaya. Dans le désert du Taklimakan, en Chine, les villes et les oasis sont situés sur des nappes phréatiques qui sont elles aussi alimentées par l’eau des glaciers, et si elle vient à disparaître, ces villes diparaitront également.
