Abuelita

Bonjour Kim-Anh – Maany, bienvenue.
Surtout ne perd pas et développe la langue vietnamienne. Nul ne connaît l’avenir, mais il est certain qu’un jour tu te rendras au pays de tes ancêtres. Et alors, de comprendre et parler la langue de ceux qui t’entoureront te fera chaud au cœur.

Bonjour à vous tous,

Je vous encourage à consulter un site. J’ai connu personnellement le responsable de ces voyages, un homme jeune qui, après avoir travaillé plusieurs années dans une agence sérieuse traditionnelle, a créé sa propre agence d’un tourisme original. Il s’appelle Pham Duc Quynh, Quynh étant son prénom.
Vietnamien, il parle assez bien le français et l’anglais. Nous avons profité de sa gentillesse, de sa probité et même de son dévouement pour une recherche particulière, je vous le recommande pour au moins des conseils, si les formules qu’ils proposent ne vous conviennent pas.
Voyez un de ses sites :

http://www.youtube.com/user/terdasiatravel/videos

(j’espère que c’est un bon lien, je suis un peu fâchée avec les adresses.)

Aïe, désolée, ça ne marche pas.

Cherchez sur Google avec son nom, peut-être.

Pham Duc Quynh Ce n’est pas mieux ?

Alors j’ai son adresse : [email protected]

Bonne chance.

Bonjour Dédéheo,
Si je suis plus que gênée de ne pas comprendre le vietnamien, je peux malgré tout comprendre l’importance des vagues de contestations. Ça me fait mal de constater tout ce qu’il reste encore des guerres, tout ce qu’elles ont imprimé dans les êtres qui vivent là, au Vietnam. C’est-à-dire la douleur, la rage, l’impuissance, mais aussi l’obstination, l’entêtement, la volonté de ne pas céder devant l’injustice.
C’est une autre forme d’agent orange qui empoisonne encore… Tous ne sont pas égaux dans la lutte. Il y a des héros, il y a des lâches, et encore plus de victimes.
Je ne verrai certainement pas la vraie paix, mais peut-être mes enfants… Ou mes petits-enfants ? Ou… au moins leurs enfants ? Je le souhaite.

Bonjour Han Viët,
Intéressant, l’article du 12/03 – 23:48. Merci.

Mais rien n’est tout blanc ou tout noir.
Les réponses de Ngjm95 et de Dannyboy en sont la preuve…

Censure disent les uns, pas de censure disent les autres ?
Moi je gage qu’ils ont tous raison. Il y a sans aucun doute des exceptions dans les deux cas. Reste à savoir de quel côté penche sensiblement la balance. Qui peut être vraiment capable de le dire ?

Long repos à Agemon. Pensées à ses proches…

Bonjour Némésia,
A voir ci-dessus cette belle photo, il semble que tu sois enfin parvenue à la mettre en ligne, via AnhTruc.
Ta grand-mère… la jeune mariée ? Ton grand-père, jeune soldat qui ne manqua pas de courage en l’épousant, en pleine guerre.
L’année suivante, elle fut « envoyée » – et non rapatriée – en France, avec trois enfants – Tous de son jeune mari français ?
La guerre n’étant pas terminée, je suppose qu’elle a dû s’y trouver perdue, seule sans son mari encore mobilisé, parlant mal le français, plus ou moins accueillie dans une famille qui ne la souhaitait pas : « Mais qu’est-ce que notre fils nous envoie-là , il est fou ? Des **********s ! Que vont dire les voisins ? et avec trois enfants en plus ! Nous qui avons déjà du mal à joindre les deux bouts ! »
Pauvre jeune femme, Pauvres enfants aussi. Au milieu d’une famille « qui ce serait bien passé de « ça » !
Elle a été abandonnée plus tard ? Quoi de plus étonnant. Le soldat est revenu. Mais fini les actes de grand coeur dans l’atmosphère hors du temps des périodes de guerre. Il faut vivre à présent comme tout le monde. Se loger, manger, s’habiller, trouver du travail. Parti célibataire, il se retrouve du jour au lendemain père de famille avec cinq personnes à charge. Et puis toutes les blessures de l’intolérance qu’ont rencontré ces quatre-là pendant son absence, ne s’arrêtent pas, et surtout ne s’oublient pas. La jeune femme voudrait rentrer dans son pays, mais hélas, matériellement ce n’est plus possible, ça coûterait trop cher, et de toute façon c’est impossible, une autre guerre commence là-bas. Surtout dans la région d’Haïphong, le nord très agité.
Némésia, ce que tu appelles « l’omerta » de ta grand-mère, c’est le silence de sa pudeur, la volonté de ne pas se plaindre de tout ce qu’elle a subi, matériellement, et dans le coeur. Tu voudrais « savoir » ? Mais elle, elle a choisi de ne jamais révéler les misères qu’elle a connues, les déceptions, les méchancetés, les violences. Par fierté. Alors ne cherche pas. Respecte sa volonté.
Si ton grand-père vit encore, il doit avoir dans les 80 ans. Il a du refaire sa vie, il a oublié, il a voulu oublié… C’est ainsi, peu d’hommes sont parfaits.
L’autre militaire sur la photo devait être un copain, le premier témoin. L’homme en civil devait être le second témoin, un attaché aux affaires françaises ou quelque chose comme ça. Vu son âge, il a dû disparaître. Quant au militaire, peu de probabilité de le retrouver. Et de toute façon, il doit ignorer l’histoire « d’après la guerre. »

Némésia, laisse ta jolie grand-mère reposer en paix. Regarde plutôt devant toi, ta propre histoire. Efforce-toi de devenir toi-même un jour une gentille grand-mère sereine qui réchauffera le coeur de tes petits-enfants.
C’est ce que je te souhaite. Abuelita.