Discussion: Top 10 mondial:les domaines où le Vietnam est hyper competitif

Premier exportateur mondial de poivre.Olé.

Le Vietnam prend la moitié des parts du marché mondial de poivre

Le Vietnam est prêt à assumer la présidence de la Communauté internationale des pays producteurs de poivre (IPC en anglais) pour 2008, a annoncé un responsable de l'Association des producteurs vietnamiens de poivre.
Une délégation de ladite association participe à une conférence internationale de 5 jours des producteurs de poivre qui s'achèvera aujourd'hui en Malaisie. L'année prochaine, l'événement aurait lieu à Hô Chi Minh-Ville (Sud).
Le Vietnam est désormais le premier exportateur mondial de ce produit en prenant la moitié des parts de ce marché. Au cours des 9 derniers mois de l'année, il a exporté 67.000 tonnes de poivre, soit une hausse de 110% en glissement annuel.
Des entreprises vietnamiennes exportatrices de poivre viennent de déclencher une vaste campagne de promotion commerciale en Russie, Allemagne et Pologne, 3 importants débouchés en Europe. En 2006, les ventes de poivre dans ces 3 pays ont respectivement représenté 10%, 13% et 8% des exportations du pays. Le poivre vietnamien a pénétré les marchés russe et polonais essentiellement par des intermédiaires européens.
Pour la marque du poivre de Chu Sê
Figurant dans le programme national de promotion commerciale, le poivrier planté dans le district de Chu Sê (province de Gia Lai, hauts plateaux du Centre) a une renommée internationale. Ainsi, le poivre de Chu Sê s'écoule bien dans 73 pays et territoires. De 93% à 95% de la production de ce district est exporté. Ce succès résulte d'une coopération étroite entre 5 acteurs (État, cultivateur, scientifique, producteur et créditeur).
Les cultivateurs ont besoin d'assistance financière et technique, a rappelé Nguyên Van Dung, président du Comité populaire de Chu Sê et vice-président de l'Association des producteurs vietnamiens de poivre. Les autorités du district ont appelé l'Association des producteurs vietnamiens de poivre et le Comité populaire de Gia Lai à venir en aide à Chu Sê dans l'organisation du prochain festival du poivre de Chu Sê. Une cérémonie de dépôt de la marque de ce produit local s'inscrira dans le cadre de ce festival.

Anh Toàn/CVN
(02/11/2007

Numero uno.Olé.

Le Vietnam, premier exportateur mondial de noix de cajou
Les exportations de la noix de cajou vietnamienne se sont élevée l'année dernière à 503,8 millions de dollars. Étant le premier exportateur mondial de noix de cajou, le Vietnam table cette année sur une valeur à l'exportation de 560 millions de dollars.
Au cours des 9 premiers mois de l'année, les exportations de la noix de cajou ont atteint 400 millions de dollars, soit une hausse de 27% en glissement annuel. Avec ce résultat encourageant, le Vietnam est devenu le premier exportateur mondial. C'est ce qui ressort d'un récent colloque sur le renforcement de la coopération dans l'import-export de la noix de cajou entre le Vietnam et l'Union européenne, organisé à Londres (Grande-Bretagne). Une vingtaine d'entreprises membres de l'Association des producteurs vietnamiens de noix de cajou (VINACAS) et 20 sociétés anglaises de l'Association européenne d'import-export des graines comestibles (CENTA) y participaient. C'est la première fois que le Vietnam envoyait en Grande-Bretagne une délégation représentant son secteur de production de la noix de cajou afin d'impulser l'exportation de ce produit vers le marché européen.
Lors de ce colloque, les entreprises des 2 pays ont discuté des défis à relever du marché mondial qui influent sur les exportations vietnamiennes vers l'Europe ainsi que des mesures permettant l'élargissement des parts de marché de ce produit vietnamien.
Le chef de la délégation vietnamienne Dao Van Chan, directeur de la Compagnie d'exportation des produits agricoles de Ninh Thuân, a souhaité une coopération plus étroite et efficace entre le Vietnam et l'Union européenne dans ce secteur. Le président de CENTA, Niel Hyde, s'est félicité, pour sa part, des progrès des producteurs vietnamiens dans la transformation de la noix de cajou ces dernières années.
Àcette occasion, les producteurs vietnamiens ont également rencontré des entrepreneurs allemands et des représentants de l'Association des importateurs néerlandais de fruits secs en vue de resserrer leur coopération dans l'import-export de la noix de cajou.
Élargissement du marché
À ce jour, la noix de cajou vietnamienne est exportée vers une quarantaine de pays et territoires. D'après le président de VINACAS, Nguyên Duc Thành, l'exportation de la noix de cajou vietnamienne a le vent en poupe et le pays peut élargir sa part sur le marché mondial. En effet, le Vietnam enregistre une productivité 2 fois plus élevée que la moyenne mondiale, bien supérieure à celle de ses principaux concurrents, le Brésil et l'Inde. Grâce à des prix compétitifs, l'exportation de la noix de cajou vietnamienne représente plus de la moitié des exportations mondiales. "Fort de ces succès, le Vietnam devra conserver sa place au premier rang mondial dans les années qui viennent", a souligné le président de VINACAS, Nguyên Duc Thành.
À savoir que dans le pays, l'anacardier est largement cultivé dans le Nam Bô oriental, au Tây Nguyên et dans les provinces littorales de la partie Sud du Centre. Toujours d'après Nguyên Duc Thành, le gouvernement a choisi l'anacardier comme culture agricole majeure dans l'objectif de renforcer la lutte contre la pauvreté.
À l'horizon 2020, la production nationale de noix de cajou devrait atteindre 195.000 tonnes, dont 175.000 tonnes seraient destinées à l'exportation. Le chiffre d'affaires des exportations de ce produit devrait s'élever à 850 millions de dollars par an.


Viêt Hoàng/CVN
(18/10/2007)

Deuxieme exportateur mondial de café.Olé.
Délicieux le café au Vietnam.

Dang Lê Nguyên Vu, du café au combat pour l'image du Vietnam
Étudiant en médecine, Dang Lê Nguyên Vu (photo ci-contre) décide d'abandonner cette voie à 25 ans, porté par une conviction : il est possible au Vietnam de faire un excellent café et de l'exporter.
Créée en 1996, la marque Trung Nguyên est aujourd'hui la leader du café vietnamien. Son créateur, Dang Lê Nguyên Vu, continue pourtant de se battre pour la réputation du café vietnamien dans le monde entier et par extension pour l'image du Vietnam.
Une histoire qui commence il y a neuf ans à peine, celle d'un étudiant en médecine qui s'est reconverti en homme d'affaires. Au début de 1996, Dang Lê Nguyên Vu n'est encore qu'un étudiant en médecine de l'Université du Tây Nguyên (hauts plateaux du Centre). Mais déjà percent un caractère bien trempé et des idées de génie.
Issu d'une famille défavorisée, il grandit dans les hauts-plateaux du Centre où pousse un des meilleurs caféiers du monde. Pourtant une question le taraude : si le Vietnam est le deuxième exportateur mondial de café pourquoi son image reste- elle inconnue. Partant de là, Dang Lê Nguyên Vu décide de consacrer tous ses week-ends à comprendre le monde du café. Ainsi, le jeune homme visite les commerçants, les négociants et les producteurs de sa province, enrichissant ses connaissances. Puis il se jette dans le grand bain, en 1996, le premier Trung Nguyên est créé dans la ville de Buôn Ma Thuôt, province de Dac Lac (hauts plateaux du Centre). Pour Dang Lê Nguyên Vu, il ne s'agit pas seulement de produire du café mais bien d'en faire un excellent, d'imposer un label connu et reconnu de tous et viser l'exportation et l'internationalisation de sa marque.
Les sceptiques d'alors peuvent désormais se morfondre. Neuf ans plus tard, la petite fabrique des hauts plateaux s'est transformée en une entreprise de premier ordre, avec plus de 600 cafés à travers le pays et une position de leader indéboulonnable sur le marché. Et en développant les franchises, Trung Nguyên existe aujourd'hui au Japon, à Singapour, en Thaïlande, en Chine et au Cambodge.
Avec l'intégration du Vietnam dans l'économie mondiale, Trung Nguyên, qui ne fête pas encore ses dix ans, se sent prêt à relever un défi insensé : entrer en concurrence avec les grands groupes comme Nestlé ou Starburck. D'ailleurs, en novembre 2003, Trung Nguyên présente la marque G7, celle d'un café instantané. Avec comme objectif de pénétrer le marché international, en particulier les pays développés du groupe G7.
Que nos produits soient reconnus dans le monde
À force de se batir un empire, Dang Lê Nguyen Vu a fini par se faire remarquer. Il a ainsi été récemment distingué comme "éminent jeune homme d'affaires de l'ASEAN en 2004 ". Mais lui n'en a cure des titres et autres distinctions, rappelant sans cesse que le "succès de Trung Nguyên est l'oeuvre de tous les membres de la compagnie ". Et a déjà la tête tournée vers d'autres horizons, autres défis. Le directeur général de la compagnie de café Trung Nguyên vise une nouvelle cible. "Une marque reconnue dans le monde entier, qui évoque instantanément le Vietnam dans l'esprit des consommateurs", confie Dang Lê Nguyên Vu qui considère que chaque nation a besoin d'ambitions, de rêves.
Pourquoi l'image du Vietnam et de ses produits ? "Quand on évoque Mercedes, on pense aussitôt à l'Allemagne. Toyota et Sony sont indissociables de l'image du Japon, tout comme on sait immédiatement que Samsung et Huyndai sont des produits sud- coréens", cite Dang Lê Nguyên Vu, avant d'interroger : "Quel produit évoque le Vietnam ? Même notre riz n'est pas capable de faire ça. Et pourquoi ne pas trouver des produits agricoles vietnamiens qui soient plus compétitifs et reconnus sur le marché mondial ?"
Pour Dang Lê Nguyên Vu, la première étape doit se faire avec les produits agricoles. "C'est le point fort du pays où 80 % de la population est rurale et où chacun d'entre nous a une origine dans les villages", précise t'il.
Il a déjà arrêté ses idées sur la marche à suivre. "Si nous travaillons la terre selon les procédés traditionnels, nous ne pouvons pas faire fortune. Il nous faut y introduire l'intelligence, la technologie", affirme le créateur du café Trung Nguyên.
Dans ses plans, Dang Lê Nguyên Vu veut établir une marque de produits agricoles vietnamiens qui remplit deux éléments : la qualité et la confiance.
Les Vietnamiens utilisent les produits vietnamiens
Dang Lê Nguyên Vu veut faire ce chemin ici, dans son pays et avec ses compatriotes. "Hier, nos ancêtres et parents, nos oncles et tantes, nos frères et soeurs ont usé leurs forces à la victoire sur le champ. Aujourd'hui, prenons tous ensemble la décision d'acheter les marchandises que nous fabriquons - les Vietnamiens utilisent les marchandises vietnamiennes - cela changera notre vie et créera des opportunités pour les paysans vietnamiens", insiste-t-il.
D'ailleurs, pour lui, une marque, c'est aussi une culture, un partage, un pas vers le développement et l'affirmation de la fierté nationale. "Développer et imposer une marque vietnamienne équivaut à encourager la fierté de la nation dans le coeur de chaque producteur et de chaque consommateur. Une fois que ce produit aura atteint une haute qualité et sera doté d'une marque puissante, il n'y a pas de raison pour que les consommateurs nationaux ne soutiennent pas ce produit national. Dans un processus de compétition et d'intégration, plus que jamais les entreprises vietnamiennes ont besoin de la collaboration des consommateurs vietnamiens pour réaliser l'essor de nos marques face aux produits étrangers", explique l'avisé homme d'affaires.
Pour réaliser ses idées, Dang Lê Nguyên Vu possède un capital sur lequel il compte depuis ses débuts : "Mon capital, c'est la volonté". À 34 ans, il continue d'admirer les présidents des groupes économiques japonais ou coréens. Car ils ont des " débuts similaires aux nôtres et se sont pourtant imposés grâce à leur volonté ", explique Dang Lê Nguyên Vu.


Cao Hoàng Hoa/CVN
( 27/11/05

2eme exportateur mondial de riz.Olé.


Les producteurs vietnamiens du riz ont à améliorer la qualité
Le Vietnam est le deuxième exportateur mondial de riz et occupe la quatrième place à l'échelle planétaire en ce qui concerne sa valeur à l'exportation. De meilleurs résultats passent par l'amélioration de la qualité des variétés. Un vrai casse-tête.
D'après l'Association des vivres du Vietnam (AVV), plus de 4 millions de tonnes de riz ont été exportées en 2004 pour un chiffre d'affaires de plus de 859 millions de dollars, soit une croissance de 24 % par rapport à 2003. Parmi cette quantité, 100.000 tonnes de riz spécial parfumé ont été exportées, soit trois fois plus qu'en 2003. Selon les prévisions, le volume de riz exporté variera entre 3,8 et 4 millions de tonnes en 2005 pour un CA d'un million de dollars. Ces résultats symbolisent le succès des exportateurs vietnamiens, alors que les prix des matières premières ont connu, l'an dernier, une hausse vertigineuse et que la sécheresse a ravagé plusieurs provinces du pays. Analysant cette réussite, lors d'une récente conférence récapitulative organisée à Hô Chi Minh-Ville, sous l'égide du vice-ministre du Commerce, Phan Thê Ruê, des experts ont estimé que la croissance du CA est due aux augmentations de tarifs de la quasi-totalité des produits sur le marché mondial et notamment du riz. La différence de qualité entre le riz vietnamien et celui de Thaïlande demeure significative (elle explique d'ailleurs l'écart de prix de 56 dollars la tonne). Quant au vice-ministre du Commerce Phan Thê Ruê, il a souligné que le riz vietnamien est à présent exporté à un prix modéré, vers des pays d'Afrique et du Moyen-Orient essentiellement. Là où les conditions de vie des habitants sont encore très difficiles. "Lorsque les conditions de vie de ces derniers s'amélioreront, ils se tourneront vers le riz de meilleure qualité importé de Thaïlande. C'est la raison pour laquelle, améliorer la qualité du riz vietnamien est un impératif ", a déclaré M.Ruê, qui a aussi jugé que le Vietnam possède un riche potentiel pour améliorer ses variétés rizicoles. Deux solutions s'imposent : faire évoluer les techniques de conservation et de transformation du riz ainsi que créer et choisir des variétés plus rentables et mieux adaptées. De plus, " il est nécessaire de réorganiser le transport et de faire coopérer les paysans, les scientifiques, les entreprises et l'État ", a précisé M. Ruê.
Échanges d'expériences entre experts vietnamiens et étrangers
Partageant l'idée du vice-ministre du Commerce, Trân Ngoc Suong, directeur de la ferme Sông Hâu - une des entreprises exportatrices vietnamiennes les plus dynamiques du Vietnam - , pense qu'il faut prêter une attention particulière à l'amélioration de la qualité des variété rizicoles. De nos jours, certaines variétés de riz parfumés, importantes pour l'exportation et autrefois performantes -telles que Jasmine,DKM, ST1, ST3- commencent à s'abâtardir. " Il faut créer de nouvelles variétés plus performantes et plus adaptées qui subsisteront mieux. L'important, c'est de faire en sorte que celles-ci puissent être exportées durablement. C'est un vrai casse-tête ", selon M. Suong. Francesco Goletti, président de la Compagnie internationale de l'Agriculture (ACI en anglais) a affirmé que la qualité du riz vietnamien exporté s'est sensiblement améliorée au cours de ces dernières années. Pourtant, le riz exporté vers les pays d'Afrique occidentale, en Indonésie, aux Philippines et en Irak était un produit moyen. Le Vietnam manque encore d'expériences sur le marché international et d'une stratégie de limitation des risques, a observé Francesco Goletti. " Le Vietnam devra diversifier ses produits rizicoles pour l'exportation afin de s'ouvrir des perspectives sur des marchés plus haut de gamme. Afin que les produits vietnamiens, plus concurrentiels que ceux des pays voisins, l'essentiel est de renouveler les techniques de production, de décorticage, de polissage du riz, d'améliorer le savoir-faire, le marketing et l'élaboration de labels. Les liens entre la production et les services marketing devront être modifiés afin de créer une stratégie pour l'exportation du riz ", a-t-il ajouté. En outre, il a suggéré de se préoccuper du marché national car vendre davantage sur le marché domestique de riz "d'appellation d'origine" haut de gamme encouragera les paysans à intensifier la culture de variétés de riz parfumé plus performantes. " Si le riz haut de gamme est plus vendu sur le marché national et international et que les liens entre les distributeurs, les producteurs et les exportateurs se resserrent davantage, alors la qualité du riz sera garantie ", a-t-il conclu.
Synthèse de Lê Bich Hà

CVN( 18/01/05 )

Ecomomy.


Belles perspectives de l’investissement direct étranger
Le Vietnam a été cité, parmi les 10 économies du monde offrant de larges opportunités d'investissement, par les groupes transnationaux. Ces derniers sont prêts à tirer profit des avantages que présente ce pays asiatique.
Dans son rapport annuel sur l'investissement au niveau mondial rendu public le 17 octobre, le Forum des Nations unies sur le commerce et le développement (UNCTAD) est très optimiste sur les perspectives du Vietnam en ce qui concerne les potentialités d'accueil de l'investissement direct étranger (IDE).
Ce rapport est le fruit des enquêtes menées par UNCTAD auprès de plusieurs groupes transnationaux de par le monde. Parmi les groupes interrogés, 11% ont affirmé être prêts à lancer des affaires au Vietnam, du fait que ce pays est devenu une adresse d'investissement très intéressante après la Chine, l'Inde, les États-Unis, la Russie et le Brésil.
Pour la période 2007-2010, les groupes internationaux ont cité le Vietnam dans le top 10 des économies mondiales estimées les plus attrayantes pour les hommes d'affaires. Selon le rapport annuel d'UNCTAD, les efforts qu'ont déployés le Vietnam, la Chine, l'Inde et l'Indonésie dans l'amélioration de leurs infrastructures et la forte croissance de leurs économies permettraient à toute la région d'Asie d'attirer davantage de l'investissement direct étranger dans les années à venir. En effet, le Vietnam fait partie des 5 adresses les plus attractives pour les investisseurs japonais en 2007.
Pourtant, le rapport avertit le Vietnam de son faible taux de réalisation d'IDE sur le total des capitaux placés. Le volume d'IDE réalisé au Vietnam était seulement de 2,02 milliards de dollars en 2005 et de 2,31 milliards de dollars en 2006. Ainsi, le Vietnam ne figure pas encore dans la liste des économies asiatiques qui absorbent beaucoup d'IDE. Toujours selon ce rapport, en 2006, l'indice de réalisation d'IDE du Vietnam se place au 78e rang sur 141 économies contre le 58e rang en 2005.
Dans un autre rapport récemment présenté par PriceWaterHouse Coopers, le Vietnam occupe le 1er rang mondial pour les potentialités d'attraction d'investissement étranger. Pourtant, ce rapport concerne seulement le domaine de production. Les enquêtes d'UNCTAD portent également sur les services, les secteurs financiers et bancaires. Ainsi, sa 6e position dans le top 10 reflète de façon plus exacte les perspectives du Vietnam en matière d'investissement étranger, ainsi que l'essor de son économie chaque jour plus diversifiée, a estimé ce rapport.
D'après une enquête du Conseil des affaires de l'Asie, le Vietnam se classe au 3e rang en ce qui concerne l'attraction d'investissement pour les groupes asiatiques pour la période 2007-2009. Environ 38% des patrons interrogés de ces derniers ont fait part de leur intention d'investissement au Vietnam. En juillet dernier, le groupe PriceWaterHouseCoopers a classé le Vietnam au 1er rang sur 20 économies émergentes pour les potentialités d'investissement dans la production. Enfin, selon le rapport sur l'environnement d'investissement publié fin septembre dernier par la Banque mondiale, le Vietnam occupe le 91e rang en termes de conditions favorables pour les affaires sur 178 économies dans le monde.


Thuy Tiên/CVN
(19/10/2007)

textile-habillement.



Le Vietnam au top 10 des exportateurs mondiaux du textile-habillement

L'industrie du textile-habillement du Vietnam a connu un rebond inédit ces derniers temps. Les exportations textiles sont prévues à 7,5 milliards de dollars pour cette année. Le pays a enregistré une valeur à l'exportation d'articles de textile-habillement de 6,4 milliards de dollars entre janvier et octobre 2007, soit une hausse de 500.000 dollars par rapport au montant réalisé pour toute l'année 2006, a annoncé le ministère de l'Industrie et du Commerce.

Les exportations devraient atteindre 7,5 milliards de dollars cette année, soit une hausse de 1,6 milliard de dollars par rapport à l'an passé. L'industrie du textile-habillement dépasserait pour la première fois l'objectif annuel, avec un surplus de 200 millions de dollars. Le pays table sur une valeur à l'exportation de 10 à 12 milliards de dollars en 2010, a déclaré le vice-ministre de l'Industrie et du Commerce, Bùi Xuân Khu.

Cet envol permet au Vietnam de rehausser sa position parmi les exportateurs mondiaux, passant du 16e au 10e rang. "Ce succès revêt une signification très importante, a estimé Bùi Xuân Khu. Il témoigne des efforts du pays après un an d'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce".

Le groupe de textile-habillement du Vietnam (Vinatex) devrait afficher 1,5 milliard de dollars des exportations pour cette année. Il se classe au premier rang des groupes du secteur dans la région. Les autres entreprises dont les exportations s'élevaient chacune à plus d'un milliard de dollars en 2006 sont Viêt Tiên, Nhà Bè, May 10, Tainan Sprinning, Hansoll Vina, May Sài Gon 3…

La fabrication des articles haut de gamme, fer de lance

Les États-Unis constituent le premier marché des produits vietnamiens, suivis de l'Union européenne, du Japon, des pays aséaniens, du Canada et de la Russie, a fait savoir Lê Quôc ân, président de l'Association vietnamienne des producteurs de textile-habillement du Vietnam (Vitas). Le pays recense plus de 2.000 entreprises de textile-habillement, recrutant environ 2 millions d'employés. Chaque année, elles fournissent au marché 1,8 milliard d'articles, dont 70% est exporté. Ces entreprises sont concentrées dans la Région économique de pointe du Sud englobant Hô Chi Minh-Ville, Binh Duong et Dông Nai. Hanoi et les provinces limitrophes accueillent seulement environ 300 entreprises.

M. Khu a souligné l'importance de conquérir le marché domestique, actuellement attaqué par une série de grandes marques étrangères comme Gucci, Lacoste, Hugo Boss... pour la tranche du marché de luxe. Certaines entreprises vietnamiennes ont commencé à investir dans la fabrication d'articles haut de gamme et élargir leur chaîne de distribution. Par exemple, la compagnie Viêt Tiên possède à l'heure actuelle 5 marques de produits haut de gamme. La compagnie Phuong Dông a, quant à elle, obtenu de grands succès avec ses 2 marques de luxe, F.House et Wap-U. Elle a réussi à conquérir le marché domestique et ses exportations annuelles ont atteint un milliard de dollars, selon son directeur exécutif Vu Duc Hùng.

La compagnie Thành Công, qui figure pour la 4e année consécutive dans le top 10 meilleurs producteurs textiles du Vietnam, est appréciée par des consommateurs grâce à ses 4 marques de luxe : TCM, GenX, Nam & Man et F.O.C. Cette tendance fait tache d'huile chez les autres comme PT 2000, An Phuoc, Thai Tuân…

Par Thuy Tiên - Le Courrier du Vietnam - 13 Novembre 2007

Produits aquatiques : le Vietnam dans le Top 10 des exportateurs mondiaux - 21/01/2008

La valeur des exportations était l'année dernière de 3,75 milliards de dollars, soit 12% de plus en glissement annuel. La quantité de produits aquatiques a atteint 3,9 millions de tonnes, dont 1,95 million de tonnes provenant de l'aquaculture.

L'adhésion du Vietnam à l'OMC a favorisé la croissance des exportations des produits de la pêche, au 4e rang des exportations nationales. Le pays se trouve actuellement dans la liste des 10 importants exportateurs du monde.

Selon le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, le nombre d'entreprises répondant aux normes d'exportation vers l'Union européenne (UE), les États-Unis et le Japon a doublé en comparaison avec l'année précédente. "Le Japon est le client le plus exigeant. Après avoir contrôlé les établissements vietnamiens, ce client a bien estimé les processus de production: élevage, récolte et transformation", indique le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural (MADR) Nguyên Viêt Thang.

L'UE est un débouché principal, occupant 49,1% du volume, suivie de l'ASEAN (8,3%), de la Russie (7,3%)... À ce jour, ces produits vietnamiens sont présents dans environ 130 pays et territoires. Quelque 240 sociétés sont autorisées à exporter en UE, 321 en Chine, 139 au Canada, 342 en Corée du Sud et 171 en Suisse. Les produits exportables sont de plus en plus variés. La crevette congelée, qui était le produit principal, occupe maintenant environ 40% des exportations, cédant la place au poisson-chat (39,4%).

Vers une exportation durable
La promotion commerciale, le développement des ressources de matières premières, l'établissement de liens entre les éleveurs et producteurs… ont contribué activement aux succès du secteur des produits aquatiques. Nguyên Tu Cuong, chef du Département de gestion de la qualité d'hygiène alimentaire, des produits de pêche et des services vétérinaires, a fait savoir que dès le début de 2007, le département s'est intéressé à la gestion de l'hygiène alimentaire, surtout dans les établissements de traitement des matières premières. Ledit département interdira les exportations des ateliers en violation des conditions d'hygiène alimentaire.

Pour sa part, le vice-ministre Nguyên Viêt Thang fait savoir que maintenant les importateurs exigent davantage de qualité et de conditions de production des pays exportateurs. Ils demandent non seulement une hygiène alimentaire, mais aussi des critères de développement durable concernant la protection de l'environnement et l'origine des produits. Ces critères obligent les exportateurs à élaborer des politiques en faveur du secteur des produits aquatiques, et ce de l'élevage à la transformation. Récemment, des inspecteurs d'UE et de Russie ont inspecté les établissements aquacoles et de traitement dans des localités vietnamiennes. Ils apprécient hautement les efforts de la partie vietnamienne visant à satisfaire les besoins des importateurs.

Cette année, les exportations pourraient atteindre environ 4,3 milliards de dollars et les produits aquatiques 4,1 millions de tonnes, dont la moitié provenant de l'aquaculture. Selon le plan 2010-2020, ledit ministère table sur une valeur d'exportations de 7 milliards de dollars, soit le double de 2007. Afin d'atteindre cet objectif, les entreprises exportatrices et celles de transformation devront mieux se pencher sur le renouvellement des équipements, l'application des normes internationales, la pêche en haute mer, le développement de l'aquaculture en mer, essentiellement dans les régions littorales et celles insulaires. En outre, ledit ministère mettra l'accent sur la construction d'infrastructures au service de la pêche et de nouveaux abris pour les bateaux.

Élevage bio, une nouvelle tendance
Le delta du Mékong est actuellement une région importante de l'aquaculture du pays qui sort 1,5 million de tonnes de produits par an, soit plus de 70% de la production nationale. Les localités de cette région se penchent sur l'élevage bio.

La province d'An Giang en est un exemple. L'année dernière, ses superficies aquacoles ont atteint près de 2.400 ha, dont 1.300 ha destinés aux poissons-chats. L'hygiène alimentaire des produits aquatiques est une question épineuse. Afin d'y remédier, l'Union de production des poissons bio (ABPU) relevant de la Compagnie de traitement des produits de pêche d'An Giang (Agifish) a vu le jour en 2006.

Les membres d'ABPU viennent de différents horizons, aussi bien producteurs d'alevins, éleveurs, fournisseurs de médicaments vétérinaires ou d'aliments. Les objectifs de cette union sont de fournir suffisamment de matières premières aux usines de traitement, créer des produits de pêche de haute qualité satisfaisant aux normes d'hygiène alimentaire, permettre l'application de nouvelles techniques, protéger l'environnement aquatique, etc. Ainsi, l'Union mène régulièrement des enquêtes pour dresser un état des lieux des étangs, régions d'élevage et système d'approvisionnement et d'évacuation d'eau. Vers une exportation durable, Agifish a proposé aux localités d'établir des zones industrielles des produits de pêche.

"Étant membres de l'ABPU, nous recevons souvent les techniques d'élevage, d'alimentation, vétérinaires, etc. De plus, Agifish a signé avec des éleveurs des contrats d'achat de produits aquatiques. Après une récolte, un hectare pourrait rapporter en moyenne 400 millions de dôngs", fait savoir Pham Van Mân, éleveur du district de Cho Moi.

La Compagnie par actions de transformation aquicole Viêt An, implantée à An Giang, a élaboré une région d'élevage de poissons bio et injecté 300.000 dollars dans un laboratoire, visant à contrôler la qualité des poissons avant la transformation.

L'élevage des poissons bio permettra d'accroître la qualité des produits locaux sur les marchés étrangers.

Dang Long/CVN
(20/01/2007)

C’est une bonne chose que le Vietnam commence enfin à se lancer dans la filière Bio. Espérons que dans l’avenir, d’autres secteurs que le poisson voient le jour.

Theo thăm dò dư luận, dân Việt Nam lạc quan nhất thế giới ...

Viêtnam : champion du monde de l'optimisme ...

Bonjour,

Je vois également sur le potentiel de l'exportation de software informatique ainsi que les produits outsourcing. Pourquoi pas?