Bien répondu Caliméro!
Tu vois juste et clair dans tes propos!
Car de toutes manières il est clair que n'importe quelle guerre est une horreur!
La bêtise de l'homme!
Maintenant, il faut donc prévoir que n'importe quel pays peus se faire agresser et c'est pour cela que nous devons avoir des personnes qui servent dans l'armée!
Chào Ngài
Bonjour à vous, Jean Noël et Caliméro
Je me permets d’intervenir dans votre discussion. Merci de vos témoignages et de cet échange de propos sur le patriotisme. Chacun ayant son point de vue, vous avez raison l’un comme l’autre.
S’il n’y avaient pas d’hommes et de femmes, courageux et volontaires, aimant leur pays, sacrifiant leur bien être et parfois même leur vie pour maintenir l’ordre et préserver la paix, Nous, gens du peuple ne vivront pas plus ou moins tranquillement et continueront notre train de vie avec parfois insouciance..
A ceux et celles qui font leur devoir par amour pour leur patrie, nous leur rendons hommage et respect avec nos plus profonds remerciements.
Mais il arrive aussi que d’autres personnes soient impliquées dans ce genre de conflit directement ou indirectement. Que se soit dans l’un ou l’autre camp, il y aura toujours des pertes, des destructions, de la peine, souffrance.. En temps de guerre, il y aura toujours des choix et sacrifices à faire. Si la cause était juste, il n’y aurait pas de remise en question. Mais comment savoir si « elle est juste » ?
C’est pour cette raison que la responsabilité des dirigeants et hommes au pouvoir est d’une grande importance. Seuls des hommes justes et de bon sens appliquent ce qui est bien pour le peuple. Comment reconnaît on des hommes et femmes de valeur ?
Il y a 3 formes de patriotisme ou loyauté ( Trung )
-notre mère patrie ( Trung dat nuoc ) : amour de notre pays natal, de la terre de nos ancêtres et descendants, pays où notre cœur y est ancré, sauvegarde de sa liberté et de ses valeurs.
-notre mère maternelle ( Trung Mau Tu ) : amour filial que tout enfant digne doit porter à sa mère ( mère digne d’être qualifiée par cet adjectif) pour la labeur de son travail, les sacrifices pour le nourrir, l’éduquer, l’élever jusqu’à l’âge d’adulte et plus parfois.
-notre mère universelle ( Trung Linh Hon ): gardienne de notre conscience et âme, celle qui nous guide sur le droit chemin et nous dicte ce qui est Bien et à laquelle on s’efforce de suivre les préceptes : loyauté, honnêteté de soi et envers les autres, générosité, modestie, …
Pouvoir appliquer une de ces 3 notions de loyauté (Trung ) est déjà fort louable. Toutes, vous devenez un héros et un vrai sage digne de gouverner le monde.
( Si je ne m’avance pas trop Caliméro, Jean Noël a compensé son manque d’amour maternelle par un report pour sa mère patrie et sa quête de l’unité à travers son art )
Si mon intervention et mes propos ont pu vous heurter, je demande humblement votre indulgence et vous prie de m’excuser. Je vous remercie par avance.
Hoa Lan
Voici 3 extraits du Tao Tö King par Lao Tseu
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« On gouverne un royaume par la justice.
On conduit une guerre par la tactique.
Mais c’est en renonçant à toute action
Qu’on devient le maître du monde.
Comment peut-on savoir cela ? En considérant ceci :
Plus il y a d’interdits,
Plus le peuple s’appauvrit.
Plus les armes se perfectionnent,
Plus le pays est dans le désordre.
Plus les hommes sont ingénieux et habiles,
Plus leurs inventions deviennent néfastes.
Plus nombreux sont les décrets et les lois,
Plus les malfaiteurs et les bandits pullulent.
C’est pourquoi le prince sage dit :
« Je n’agis pas et le peuple s’amende de lui-même.
Je demeure dans la quiétude et le peuple s’améliore.
Je ne recherche aucun profit, et le peuple voit augmenter ses biens.
Je demeure sans désirs et le peuple retrouve les bienfaits d’une vie simple. »
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« Un grand chef de guerre n’est pas belliqueux.
Un vrai guerrier n’éprouve pas de haine.
Un véritable vainqueur ne cherche pas la guerre.
Celui qui veut commander aux hommes doit rester humble devant eux.
Cela s’appelle la force du seigneur de la paix ou l’art de conduire les hommes.
C’est vivre avec les lois qui régissent la nature.
Car celui qui gagne sur lui-même est le vrai triomphateur. »
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« Si je gouvernais un petit royaume avec peu d’habitants,
Je défendrais d’utiliser les armes que ce peuple possèderait.
Le peuple devrait considérer la mort
Comme redoutable
E t rester dans les lieux de ces ancêtres.
Bien qu’ayant bateaux et chars, il n’en userait point.
Bien qu’ayant armes et cuirasses, il les laisserait dans leur cache.
Il compterait jours et années avec des cordelettes, comme dans le passé.
Il trouverait savoureuse sa nourriture, beaux ses vêtements,
Agréable sa maison, pleines de douceur ses coutumes ancestrales.
Non loin de là, il apercevrait avec bonheur les hommes du pays voisin.
Il entendrait chanter leurs coqs et aboyer leurs chiens.
Il vivrait au rythme des saisons, et mourrait de vieillesse sans avoir connu le pays voisin. »