Discussion: Les femmes d'affaires dévoilent les "secrets" de leurs réussites professionnelle

Envoyé par Nem Chua

Et seules les femmes fêlées ne résonnent pas!

Bonjour Nem Chua,

Vos deux remarques sur les cloches à Pierre et à toi m'ont fait sourire ! C'est un peu d'humour dans un vaste sujet !

Nous vivons, encore, dans un monde où les hommes fêlés résonnent souvent à tort et à travers !!!

Moi, je rêve d'un monde où la femme (et l'homme) seront simplement des humains, sans référence au sexe, pour dévaloriser l'un ou l'autre ! Mais n'est-ce pas utopique ? J'adore rêver !

Cela ne m'empêchera pas d'aller traîner mes oreilles à des conférences sur le statut de la femme au début du mois prochain. Cela se passera à Nantes ! avis à tous les Nantais qui ne veulent pas mourir idiots !

Bonjour à tous !

Tout ce que je viens de lire me plais bien et très censé.
Avant de rajouter ma bafouille, je tiens à préciser que je me définis en tant que pur matcho ! Peut-être y aurait-il une différence d'appréciation dans la définition de ce mot, mais pour simplifier et me mettre dans une case ... Matchiste je suis !

D'abord j'aime et respecte les femmes parcequ'elles ne sont pas des hommes. Ben oui c'est évident, je suis un mec. Les hommes sont pour moi des adversaires ou alors des alliés. Ok, c'est très caricatural mais c'est la base de départ.

Les hommes ne sont en aucun cas supérieurs aux femmes, mais inversement aussi les femmes ne le sont vis-à-vis des hommes.
Si elles détenaient tous les rennes du pouvoir, elles ne feraient pas mieux ou moins biens, elles feraient différemment.

Les hommes qui profitent du pouvoir patriarcal pour rabaisser la condition des femmes, sont des hommes qui n'ont pas confiance en eux même et qui ont conscience de leurs propres lacunes. De même que les femmes qui veulent être l'égal de l'homme.
C'est une erreur de vouloir se ressembler ou avoir des droits et devoirs identiques entre femmes et hommes, nous sommes et avons des aspirations différentes. Soyons complémentaires, il ne peut en être autrement.
Jusqu'à présent les hommes n'ont jamais voulu être complémentaires, et ne se sont pas contentés d'exercer leur goût du pouvoir, et en ont profité pour asservir les femmes. Maintenant comment leur en vouloir que ces dernières veulent prendre leur revanche. Seulement ce comportement n'est pas féminin, et gare à elles si elles veulent rentrer sur le champ de bataille des hommes. Les hommes adorent la guerre !

J'espère qu'elles ne reproduiront pas les mêmes erreurs que les hommes, et qu'elles feront preuve de plus de suptilité. Mais je n'y crois pas, elles aussi sont des êtres humains avec des défauts, certes autres que ce masculins, mais des défauts tout de même.
Alors la paix entre les sexes, c'est pas pour tout de suite ...

Pourquoi!?! Il y a une guerre?

Envoyé par steff

Bonjour à tous !

Tout ce que je viens de lire me plais bien et très censé.
Avant de rajouter ma bafouille, je tiens à préciser que je me définis en tant que pur matcho ! Peut-être y aurait-il une différence d'appréciation dans la définition de ce mot, mais pour simplifier et me mettre dans une case ... Matchiste je suis !L

Tu vas être mal en face d'Angelina Jolie interprétant lara Croft!

Envoyé par apw

Tu vas être mal en face d'Angelina Jolie interprétant lara Croft!

et pour arbitre Indiana JONES=Adventur.!hihihihi

Envoyé par Nem Chua

Et seules les femmes fêlées ne résonnent pas!

En fait, les gens feles resonnent quand meme : mais ils sonnent creux.

Camille claudel ni Rodin ne créaient ni n'étaient des cloches!
je pense qu4apw a mal transcrit sa pensée Non ce n'était pas une femme battante, c'était une artiste..Il faut distinguer le Pouvoir , du pouvoir faire..Une artiste ne s'exhibe pas (à l'inverse d'un mannequin ou d'une prostituée..pas bêtes les conseurs ne pas mélanger le désir et le commerce sauf que Carla Bruni dans une interview que j'ai lue semble les comparer de manière symptomatique par rapport(à son problème) au don justement, disant dans une revue de psycho qu'elle à l'inverse d'une comédienne ne donnait pas son intimité;ce qui conforte ce que je dis à la nuance près qu'une comédienne ne donne pas son intimité elle se donne à devenir une autre)Oui une artiste ne s'exhibe pas elle (se) donne c'est l'origine du mot doué, la persónne qui a un don et comment le saurait on sinon par ce qu'on en reçoit.camille Claudel s'est entièrement donnée tragiquement.. ..sans mesure..elle en est devenue folle..Je crois que 2 createurs ne peuvent pas vivre ensemble.J'ai du mal à croire que Rodin ait pû etre ce genre d'homme mutilé qu'est un macho.. un artiste enfante aussi..un génie tout au moins a cette part féminine.;génitale dirảient les psy..

Envoyé par mai

Camille claudel ni Rodin ne créaient ni n'étaient des cloches! etc.........ect!

Excellente initiative de ta part suite à analyse de mes propos de les interpréter à ta manière, MAI!

Mes propos étant basés sur une artiste battante ayant subi à une époque machiste des pressions monumentales de la part de divers personnages et a su se battre et peaufiner son art reconnu par la suite!

L'art? la recherche scientifique? médicale? gérante d'une entreprise etc?

Pour moi, c'est la même chose! je respecte et apprécie ces femmes battantes qui ont données corps et âmes dans leurs ambitions quelles quelles soient!

Camille devint folle? après tout ce quelle a donnée qui peut la jugée?

Elle a fait ce quelle souhaitai faire zippant le machisme de l'époque, une aventure quelle a menée à bien!

Vivre peu, mais vivre pleinement et beaucoup plus que des personnes vivant jusqu'à 100 ans et plus, n'ayant pas vécu aussi pleinement que cette fabuleuse femme qui retiens notre attention à tous!

Une femme battante ayant vécu une aventure extraordinaire et un exemple comme toutes les femmes battantes qui nous émerveillent!
Chapeaux bas!

Adventur.........aventure...............le prix de nos vies ne se calcule pas en années de vie ou de monnaies!

Le bilant de ce que nous laissons sur terre pour nos semblables est tellement plus riche ou négatif!

Envoyé par apw

Tu vas être mal en face d'Angelina Jolie interprétant lara Croft!

Plus l'adversaire est fort, plus la victoire est grande ! "Zen" beaucoup Angelina ...

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ce texte :

Chronique : Les femmes aux commandes...,

par Sylvie Kauffmann
LE MONDE | 23.06.08 | 13h19


ertains les ont surnommées "les trois divas". Des hommes, peut-être ? Elles travaillent pourtant comme des damnées. A elles trois, ces femmes tiennent les leviers de l'économie indonésienne, démocratie de 225 millions d'habitants, premier pays musulman du monde. Leur dernier caprice, c'est de combattre l'inflation sans compromettre un taux de croissance de 6 %.



La première, Sri Mulyani Indrawati, 45 ans, est ministre des finances depuis décembre 2005. A moins d'un an de l'élection présidentielle, le chef de l'Etat, Susilo Bambang Yudhoyono (que, pour des raisons bien compréhensibles, on appelle généralement SBY), un ancien général, vient de lui confier le poste crucial de coordinateur de la politique économique, qu'elle cumulera avec les finances.
Mme Indrawati travaillera donc encore plus étroitement avec ses deux amies, qu'elle voit régulièrement à déjeuner, et même, à l'occasion, sur un terrain de golf. Mari Pangestu, 52 ans, est ministre du commerce. Et Miranda Goeltom, 59 ans, est le numéro deux de la banque centrale. Toutes trois sont docteurs en économie, la première de l'université d'Illinois, la seconde de l'université de Californie (Davis) et la troisième de l'université de Boston.
Brillante réformatrice, mère de trois enfants et bourreau de travail, Mme Indrawati a fait une belle carrière au FMI, qui lui a d'ailleurs valu de solides inimitiés dans certains milieux politiques de son pays. Lorsqu'elle est passée du ministère du développement à celui des finances, elle a déclaré la guerre à la corruption dans les douanes et l'administration fiscale. En 2007, elle a fait transférer les 1 351 employés du Bureau central des douanes, et les a remplacés par 842 autres, dont elle a doublé le salaire et qu'elle a décidé de faire progresser au mérite - une révolution. Les experts internationaux ont observé avec intérêt émerger cet "îlot d'intégrité" au ministère des finances indonésien. Mme Indrawati ne se gêne pas pour dire qu'elle regrette d'être un peu isolée, au gouvernement, dans ce genre d'initiatives. Elle ne cache pas les erreurs de gouvernance commises, inévitables "dans des systèmes démocratiques récents comme celui de l'Indonésie". Elle n'a pas non plus eu de scrupules à s'opposer à son collègue des affaires sociales, Aburizal Bakrie, homme d'affaires richissime au bras très long, lorsqu'il a tenté de se débarrasser d'une de ses sociétés impliquée dans une grave affaire de pollution. Elle a tout simplement bloqué la vente.

En Asie, les trois "divas" indonésiennes ne sont pas considérées comme un phénomène, car il y en a d'autres. Ce sont des femmes qui dirigent les banques centrales de Malaisie, de Thaïlande, et du Pakistan. Le ministre de l'économie du Japon, un pays qu'on ne saurait taxer de féminisme, est une femme, Hiroko Ota. En Chine, une autre femme, Hu Xiaolian, gère l'énorme excédent commercial du pays à la tête d'une agence publique. Elle est aussi vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine, aux côtés d'une deuxième femme, Wu Xiaoling, autre cerveau des finances chinoises.

Lorsque les femmes se voient confier des responsabilités politiques, ce qui reste, en Asie aussi, quelque chose d'assez rare, c'est le plus souvent dans le secteur économique et financier. Pourquoi ? Pour les mêmes raisons que celles qui ont poussé Muhammad Yunus, champion du microcrédit et Prix Nobel de la Paix, à prêter de l'argent aux femmes plutôt qu'aux hommes au Bangladesh. Les femmes sont de bonnes gestionnaires, et en Asie, ce sont elles, en priorité, qui gèrent le budget familial. Dans les villages, elles ne dilapident pas l'argent du ménage en beuveries. Au gouvernement, elles sont moins corrompues (la règle souffre, évidemment, quelques exceptions, notamment au Bangladesh...) En Chine, la direction de l'Agence de lutte contre la corruption a d'ailleurs été confiée à une femme, Ma Wen.
Le secteur privé n'est pas en reste.
Les femmes d'Asie ont une âme d'entrepreneur et, poussées par le rapide essor de l'éducation, n'ont aucune inhibition à occuper des postes de responsabilité. Selon le cabinet de consultants Grant Thornton, 50 % des cadres du secteur privé aux Philippines sont des femmes, 39 % en Thaïlande et 32 % en Chine, contre 21 % en France. En Chine, 20 % des entreprises d'Etat sont dirigées par des femmes, et la classe des nouveaux entrepreneurs privés compte plusieurs figures féminines emblématiques, pleines d'audace et d'assurance. En investissant le monde de la finance, les femmes asiatiques commencent à imposer leurs méthodes. "J'ai découvert, dit Euleen Goh, de Standard Chartered Bank, que les "deals" peuvent se faire ailleurs que dans des salles de karaoké. Et non, je ne joue pas au golf". Zhang Xin, 42 ans, PDG de la société immobilière Soho China et millionnaire, explique l'ascension des femmes par la jeunesse de la croissance économique dans la plupart des pays d'Asie. "On a besoin de toutes les énergies", dit-elle. Mais ne comptez pas sur elle pour rendre hommage au président Mao, artisan de l'égalité des sexes en Chine : "Pour les femmes, ça a été une fausse libération. Pour Mao, tout le monde était pareil, hommes et femmes. Il voulait tout uniformiser."


Post-Scriptum. Tout arrive. En réaction à notre dernière chronique sur l'Asie en France, plusieurs lecteurs nous ont signalé qu'il existe au moins un maire d'origine asiatique en France : Philippe Nguyen Thanh, (PS), élu à Vernon, dans l'Eure, au mois de mars.Et dans nos 36 000 communes il y a environ une dizaine de conseillers municipaux d'origine asiatique.


Courriel : [email protected].



Sylvie Kauffmann

Article paru dans l'édition du 24.06.08