Ne nombreux Viêtkieus retournent au pays pour y trouver un emploi. Crsie économique oblige, le marché de l'emploi dans les pays occidentaux étant en dépression, voilà une bonne occasion pour tenter un retour pour vivre au pays de ses ancêtres.
un article du CVN
Nombre de Viêt kiêu rentrent au pays pour chercher un emploi - 13/05/2009
Durant 4 premiers mois de l'année, le nombre de Viêt kiêu qui retournent au pays pour chercher un emploi via les agences spécialisées a augmenté sensiblement (30-40%).
Selon l'analyse des experts, la crise économique est le facteur principal qui incite les Viêt kiêu à retourner dans leur pays natal pour y travailler. Les plans de licenciement sont légion dans les entreprises et compagnies des autres pays. De nombreuses personnes se retrouvent donc au chômage. Et les Viêt kiêu ne font pas exception. C'est pourquoi, certains ont choisi de retourner au pays natal pour y travailler.
La Société de conseil en ressources humaines Netviet reçoit chaque année environ 60-70 dossiers de la part de Viêt kiêu résidant aux États-Unis, au Canada ou en Australie. Mais depuis la fin de l'année dernière, ce chiffre a tendance à augmenter : environ 200 dossiers ont été reçus par la compagnie, fait savoir la directrice adjointe de Netviet, Tam Thanh Thiên Trang. Cette situation trouve son explication dans la crise économique globale. Ces derniers temps, les agences d'emplois reçoivent de nombreux dossiers envoyés par les Vietnamiens résidant à l'étranger, qui souhaitent trouver un emploi dans le pays. La Société de conseil en ressources humaines Loan Lê a vu le volume des dossiers constitués par les Viêt kiêu augmenter de 30%. Les postes les plus demandés sont ceux dans les domaines de la banque, de la finance, des technologies de l'information, de la gestion hôtelière… Ayant une bonne maîtrise d'une langue étrangère, des compétences spécialisées et étant efficaces dans leur travail, les Viêt kiêu restent des candidats adéquats pour pourvoir les postes importants dans les compagnies étrangères que compte le pays. Pourtant, depuis fin 2008, plusieurs entreprises implantées au Vietnam ont drastiquement diminué les recrutements, privilégiant d'abord la qualité de leurs employés. De plus, ce sont les Vietnamiens du pays qui sont choisis en priorité pour divers postes. En revanche, les Viêt kiêu ont de grandes chances d'être sélectionnés pour les postes à haute responsabilité (dirigeant ou gestionnaire) et ce, grâce à leurs larges savoirs et expériences de travail dans un environnement international. Ce qui provoque une concurrence sévère entre les travailleurs de l'intérieur et de l'extérieur du pays. Conséquence : les propositions de salaire des travailleurs Viêt kiêu sont passées d'environ 10.000 dollars ces dernières années à 5.000-6.000 aujourd'hui, pour un poste de gestionnaire.
Malgré cela, le fait que la main-d'œuvre Viêt kiêu hautement qualifiée retourne au Vietnam pour y travailler est applaudi et affiche de belles perspectives quant au développement du pays.
My Anh/CVN
(13/05/2009)