[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] La télé-réalité au Vietnam
[/FONT] [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] [IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/uploaded/2007/10/Vietnam/Culture/default/4219.801as.JPG[/IMG]
La télé-réalité a vu le jour il y a 60 ans dans les pays occidentaux. Au Vietnam, ce type de programmes tend à se multiplier sur le petit écran.
Diffusée au début 2005 sur la chaîne VTV3, l’émission Khoi nghiêp (Début de carrière), considérée comme le tout premier show de télé-réalité au Vietnam, a suscité dès sa première diffusion l’adhésion du public. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Cette année, Vuot lên chinh minh (Se surpasser) et Ngôi nhà mo uoc (Maison de rêve) sont apparus sur la Télévision de Hô Chi Minh-Ville (HTV). Pourtant, c’est Phu nu thê ky 21 (Femmes du 21e siècle), émise un an plus tôt, qui se révèle le plus proche de la télé-réalité. Dès sa première édition, les téléspectateurs plébiscitaient l’émission pour sa nouveauté, sa sincérité et sa franchise. En effet, ce concours laissait les candidates exprimer librement leurs points de vue, leur personnalité, leurs points forts ou faibles pour esquisser les traits d’une femme moderne. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Notons également les succès de Uoc mo cua tôi (Mon rêve), Vui là chinh (Juste pour le plaisir), Vietnam Idol. En octobre prochain, HTV tentera à son tour avec Funny vidéo home, tirait d’un show américain du même nom qui consiste à filmer des situations comiques en famille.[/FONT]
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[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] Un effort d’adaptation aux spécificités locales
Si la télé-réalité a connu un succès retentissant à l’étranger, elle paraît cependant peu compatible avec la culture vietnamienne. Au début, les spectateurs critiquaient vivement Vui là chinh, qualifiant l’émission d’inappropriée à leurs coutumes, tandis que Phu nu thê ky 21 fut jugée pour oser déformer la réalité. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Sociables et sincères, les Vietnamiens ne sont pas pour autant des exemples d’ouverture. Peu confiants en eux dès qu’il s’agit de parler à une caméra, ils ont du mal à s’engager dans une télé-réalité. De plus, ils doivent faire face à un public qui soutient rarement leurs opinions. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Les animateurs sont élément indispensable d’une émission. Un tel type de programme repose en partie sur le charisme de son présentateur, comme ce fut le cas à l’étranger. Il n’est pas facile de trouver quelqu’un de dynamique, intelligent, humoristique, sensible et spontané… soit l’ensemble des critères requis pour un programme de télé-réalité. Pour l’instant, très peu d’animateurs vietnamiens de télé-réalité ont su se gagner la sympathie des téléspectateurs et ainsi les faire glisser imperceptiblement vers ce nouveau loisir. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]L’envers du décor n’est pas plus réjouissant. La télé-réalité a du mal à s’imposer financièrement pour les producteurs ou publicitaires. Vui là chinh a dû essuyer de nombreuses retouches en assimilant les avis des spectateurs. D’autres programmes, malgré leurs succès sous d’autres latitudes et de bons résultats au Vietnam, ne sont pas encore des poules aux œufs d’or. En effet, selon les producteurs, une télé-réalité est beaucoup plus onéreuse qu’une classique émission de variétés. Phu nu thê ky 21, qui a coûté l’an dernier plus de 500.000 dollars (droit d’auteur, réalisation, publicité, prix…), a peiné au niveau des indices commerciaux : faible audimat, peu de spots publicitaires et de SMS (texto). Or, les producteurs ont eu besoin d’un semestre pour préparer et réaliser le programme et de 2 mois pour le montage et la post-production. Tourné dans diverses localités telles que Quang Ninh (Nord), Nha Trang (Centre), Hô Chi Minh-Ville, l’émission regroupait parfois jusqu’à 4 équipes de cameramen. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Pour Vietnam Idol, le nombre de spots publicitaires n’a vraiment décollé qu’après le tournoi de Gala. Les 3 précédents (test de voix, théâtre, piano), qui ont duré 2 mois, ont seulement servi le sponsor. Et l’émission s’avère très coûteuse. Depuis son premier numéro, elle a traversé 4 grandes villes du pays (Hanoi, Da Nang, Hô Chi Minh-Ville et Cân Tho). Chaque numéro a réuni 6-7 équipes de cameramen. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Si pour l’heure, la télé-réalité peine à s’imposer au Vietnam, tant auprès des téléspectateurs que des annonceurs leur préférant les jeux télévisés, elle reste un concept intéressant qui une fois remaniée devrait conquérir les écrans des familles. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] Candid camera (Caméra franche) d’Allen Funt sur la chaîne américaine CBS, le premier show de télé-réalité au monde, a vu le jour il y a 60 ans, version visuelle de l’émission radio Candid microphone.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]La télé-réalité consiste à montrer des situations mettant des individus ordinaires (par opposition aux professionnels de l’audiovisuel et du spectacle) en prise avec des événements particuliers (compétition sportive, concours de beauté et de chants, jeux intellectuels, aventures, interviews…). Elle est subdivisée en de multiples styles dont 6 sont les plus populaires : documentaire, télé crochet, recherche d’emplois, expérience de vie, conversation, caméra cachée. Quelques programmes renommés : Americain Idol, Survivor, Big Brother.[/FONT]
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[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Source : Huu Chiên/Courrier du Vietnam/(14/10/2007) [/FONT]
