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6 janvier 2008 à 18h50 #3047
bonjour les petits loups je voudrait connaitre des recettes ou des boissons qui soignent angines, mal de gorges mal d’estomac etc: de plus sil vous plait quels sont les vertues du mam tom de la sauce soja des germes de soja du nioc mam etc etc merci d’avance et a bientot:icon40:
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6 janvier 2008 à 21h31 #56627
La cuisine vietnamienne tient une place importante au Vietnam dans les méthodes de guérison, notamment à la campagne où les gens ne peuvent pas s’acheter des médicaments. Il y a par exemple le chao (soupe de riz).
Il existe de nombreux autres moyens, non culinaires : inhalation d’infusions de plantes, le fameux « caogioier » :bigsmile: (cao gio = chasser le vent).Je suis aussi très curieux des méthodes traditionnelles pour se soigner.
N.B. : veuillez m’excuser pour les fautes et absences d’accents en vietnamien, je suis encore débutant.
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7 janvier 2008 à 10h17 #56676
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] Se soigner par les fruits, les légumes et les plantes médicinales
[/FONT] [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] [IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/uploaded/2007/12/Vietnam/Soci%C3%A9t%C3%A9/default/4267.e02as.JPG[/IMG]
L’ail dont le nom botanique est allium sativum et en vietnamien : toi. L’ail est une plante vivace, bulbeuse à fleurs rose pâle ou vert blanchâtre.
C’est une plante médicinale par excellence. Il est sans danger pour un usage domestique et se révèle efficace pour traiter une multitude de problèmes de santé : il combat les infections du nez, de la gorge et des bronches, réduit le taux de cholestérol et apaise les troubles circulatoires, comme l’hypertension. Hypoglycémiant, l’ail est un précieux complément alimentaire pour les diabétiques.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]L’ail, très apprécié en cuisine, est cultivé à des fins commerciales. Originaire d’Asie centrale, l’ail pousse partout. On le cultive en divisant le bulbe.
Espèces voisines : L’oignon et l’ail des ours (allium cepa et allium usinum) sont deux espèces proches.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]* Parties utilisées : Bulbe en cuisine et dans diverses préparations médicinales, ainsi que son essence.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]* Principaux constituants connus :
– Huile essentielle (désulfures de diallyle, allicine)
– Glucides
– Sélénium
– Vitamines A, B. C et E
– Composés soufrés
– Deux principes antibiotiques (allicine et garlicine)[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]* Effets et usages traditionnels et courants :
– Un remède complexe : Les effets thérapeutiques de l’ail ont été décrits dans plus d’un million d’articles scientifiques. L’ail abaisse les taux de lipides et de cholestérol dans le sang qu’il fluidifie, prévient la formation de caillots, diminue la tension artérielle. Il réduit également la glycémie et a une action antibiotique.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]– Un remède traditionnel : Avant l’invention des antibiotiques, l’ail soignait toutes sortes de maladies, de la tuberculose à la typhoïde. On l’utilisait également pour panser les blessures durant la première guerre mondiale.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]– Pour les maladies bronchiques : L’ail est excellent en cas d’infections bronchiques et de rhumes, grippes et otites.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]– Pour le tube digestif : L’ail soigne les maladies de l’appareil digestif. Il débarrasse l’organisme des parasites intestinaux.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]– Pour la circulation : Il prévient les troubles circulatoires et empêche leurs développements en fluidifiant le sang. Il diminue le taux de cholestérol.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]– Autres usages : L’ail s’emploie contre les infections, il renforce l’action des antibiotiques chimiques et évite leurs effets secondaires. Réducteur du glucose sanguin, l’ail peut aider les patients souffrant du diabète gras.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]* Préparations et usages :
– Sirop d’ail : contre la toux, prendre une cuillerée à café toutes les 3 heures.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]– Gousses d’ail hachées : Utiliser régulièrement en cuisine pour réduire le taux de cholestérol et renforcer le système immunitaire.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]– Gélules : En cas de cholestérol, prendre 0,01 g d’huile essentielle.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]– Comprimés : En prendre en cas d’hypertension et en cas de bronchite.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]– Alcoolature de bulbe frais : 20 à 30 gouttes, 2 fois par jour (bronchite chronique, emphysène, coqueluche, hypertension).[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]– Contre les parasites intestinaux : 3 à 4 gousses râpées dans une tasse d’eau bouillante ou du lait. Laisser macérer toute la nuit. Boire le lendemain matin à jeun, pendant 3 semaines.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif][/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Source : Dr Doàn Van Tân/Courrier du Vietnam/(09/12/2007) [/FONT] -
7 janvier 2008 à 10h26 #56677
La cuisine vietnamienne et santé
La cuisine vietnamienne traditionnelle est une cuisine comportant peu de viande mais beaucoup de légumes, de fleurs et de fruits. Elle est économique et elle donne des résultats étonnantes sur la santé dans notre monde de brut.
Pour un environnement stressant, nous prenons donc soins de notre corps en s’alimentant en quantité suffisante en calorie et en vitamine, mais en prenant soin de choisir des calories et des vitamines qui possèdent de l’énergie négative. Comme les fruits de mer et nous essayons d’éviter tous les produits à l’énergie positive, comme la mangue ou la viande de chevreuil. Ainsi nous serions moins nerveux et moins réceptif à un environnement agressif qui nous entoure.
Pour compléter, nous pouvons agir en plus par notre esprit. C’est l’utilisation du Zen, en vietnamien c’est le « Thiên ». Nous ne sommes pas d’accord pour la traduction en français le mot « Zen » ou « Thiên » en Méditation, mais nous ne trouvons pas d’autre mot en français qui exprime cet état d’esprit.
Le Thiên permet de renforcer, d’optimiser les effets de l’alimentation sur notre corps, en débarrassant le stress qui est en nous. Par exemple, avant un repas, il suffit que nous consacrions un tout petit peu de temps au « Thiên », le temps de trois respirations seulement, c’est un temps minimum, mais vous pouvez en faire plus. Le principe est très simple:
– A table, nous prenons une position, la plus à l’aise possible, le plus confortable possible et nous nous concentrons sur notre respiration seulement et rien d’autre.
– Nous inspirons lentement en pensant que nous prenons tous les bons éléments et les bienfaits de l’air qui pénètre en nous à cet instant.
– Puis nous expirons lentement en pensant que nous expulsons l’air avec tous les mauvais éléments qui sont en nous à cet instant.
Il suffit répéter cette opération trois fois, c’est à dire trois inspirations et trois expirations. Cette respiration s’effectue par le ventre et non par la poitrine; à l’inspiration le ventre se gonfle et à l’expiration le ventre se contracte.
Nous pouvons aller un peu plus loin en mangeant tout en accordant 5 minutes de silence après les trois respirations. Pendant ce laps de temps nous ne pensons à rien d’autre qu’à la nourriture qui se trouve sur la table devant nous. D’où vient-elle? Quels sont les bienfaits? Que donne-t-elle à notre corps? Etc.
C’est la pleine conscience de notre action de manger ou la pleine conscience de nourrir notre esprit et notre corps.Remarques:
Nous vous donnons ci-dessus une des techniques élémentaires de Thiên ou Zen; elle est applicable à tout instant; par exemple vous vous trouvez devant une personne agressive, habituellement vous répondez du tac au tac à cette personne, mais cette fois ci vous appliquez la technique de trois respirations avant de répondre. La situation changera et les effets seront bénéfiques pour vous et aussi pour l’autre personne.
En France, il existe trois écoles de Thiên ou de Zen:
– Ecole japonaise.
– Ecole tibétaine.
– Ecole vietnamienne.
Les différences entre ces trois écoles se trouvent à la base, tout au début.
Pour les débutants, nous leur conseillons l’école vietnamienne, car elle est la plus souple à la base, à ce niveau elle est la moins stricte.
Parmi ces trois écoles vous trouverez sûrement une qui vous convienne.Notre société moderne et le régime végétarien.
Notre société moderne est stressante et elle nous conduit vers une surconsommation et vers les excès. Nous ne sommes plus en phase avec notre environnement.
Le régime végétarien nous aide un peu ou en partie à nous adapter à notre société. Nous ne vous demandons pas de suivre un régime végétarien strict.
Nous demandons seulement de suivre le régime végétarien une fois par mois, une journée par mois, c’est à dire un jour sur trente jours. Mais si vous pouviez faire plus c’est encore mieux pour votre santé.Nous remarquons que le régime végétarien existe sous trois niveaux chez les Vietnamiens.
1 – Le premier niveau, qui est très strict et qui exclut même les produits végétariens excitant comme les oignons, l’ail, les piments, etc..
2 – Le deuxième niveau, qui accepte tous les produits végétariens.
3 – Le troisième niveau, qui accepte tous les produits végétariens et les oeufs non fécondés.Source : maiessonne.blogspot.com
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7 janvier 2008 à 10h27 #56678
l’ historique de la cuisine végétarienne au Viêt-Nam.
Nous vous présentons donc des techniques culinaires végétariennes traditionnelles de notre pays d’origine le Viêt-Nam.
Elles ont pour objet de prévenir contre certain problème de santé, de maintenir et ou de contribuer à l’amélioration de notre santé physique et mentale.
Les recettes végétariennes sont présentées dans l’ordre croissant de complication.
1. C’est à dire nous commençons par des recettes dans l’esprit « thiên » ou l’esprit « zen » vers des recettes populaires qui sont beaucoup plus compliquées à réaliser.
Rester simple. Rester « thiên ». Les techniques de cuisson sont:
– La cuisson à l’eau.
– La cuisson grillée, au four ou à la braise.
– La cuisson sautée.
Pour rester le plus proche de la nature possible et juste ce qu’il faut pour que son corps soit en harmonie avec son esprit.
Manger pour vivre.
Pour respecter l’esprit « thiên », il nous faut écarter de notre esprit toute idée de recherche à imiter les saveurs et les présentations de la viande ou des plats à base de viande.
Tandis que les recettes végétariennes populaires cherchent à copier et à imiter les recettes de viande et ou comportant de la viande. D’où provient la complication des techniques culinaires; par exemple les haricots mungos ou haricots dorés doivent subir trois étapes de transformations différentes donc la durée totale atteinte les 24 heures ou parfois plus pour arriver au plat final.
Ce n’est plus de l’esprit « thiên » ou « zen » du bouddhisme.Source : maiessonne.blogspot.com
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7 janvier 2008 à 10h30 #56679
Voici quelques recettes :
La poudre de riz grillé ou « thinh ».« Thinh » en vietnamien.
Faire griller le riz jusqu’à l’obtention d’une belle couleur blonde dorée. Laissez-le refroidir.
Réduisez-le en poudre assez finement ou très fine selon les goûts et les besoins de chaque plat.
Conservez cette poudre dans un bocal hermétique.Remarques:
La poudre de riz grillé sert à parfumer et aussi à donner un goût granuleux aux plats spécifiques.
Dans le cas où la poudre de riz grillé serait fine, elle sert à faire une boisson désaltérante, rafraîchissante et agréable pour l’été. Cette boisson est très diurétique.
A boire bien glacer. Mieux encore c’est de mettre de la glace pilée.
Une boisson pas chère, originale et qui fait du bien.Le manioc ou « san pour le Nord et khoai mi pour le Sud ».
Critères de choix:
Le manioc doit être frais, sans tâche de moisissure et la peau brillante. L’intérieur doit être blanc.
Préparation:
Coupez le manioc en morceaux de 5 à 7 centimètres. Trempez-les dans l’eau froide. La peau épaisse d’environ d’un centimètre se détache facilement avec la pointe d’un couteau. Laissez-les tremper d’une trentaine de minutes.
Faites-les cuire à l’eau avec une pincée de sel.
Pour faire de la purée, il faut enlever la partie fibreuse au centre et mixer avant la cuisson.
Le manioc a un goût plus relever, plus prononcer que la pomme de terre.Remarques:
Au Viêt-Nam, il existe trois variétés de manioc. La première, c’est le manioc qu’on trouve en vente en France. La deuxième, il est très proche de la première variété, sauf qu’il est moins farineux, cuit, il est plus souple et translucide.
La troisième variété est le « san dây », « san » = manioc et « dây » = ficelle. Ce manioc est plein de fibre. Cuit à l’eau, il a un goût très sucré. Mais c’est çà farine qui est très intéressante. On l’écrase dans l’eau et on laisse décanter pour récupérer la farine crue, qui a une grande réputation « mat » = frais = énergie-négative, c’est à dire cette farine de manioc a un grand pouvoir en énergie-négative. Elle est utilisée comme remède contre les excès d’énergie-positive. Buvez une cuillère à soupe de cette farine dans un verre d’eau froide. Dans l’eau bouillante elle se transforme en bouillie, c’est plus facile à avaler. Il faut se méfier, car il y a beaucoup de contrefaçons de cette farine de manioc « dây » sur le marché, c’est à cause de sa bonne réputation et de sa forte demande.La racine ou le tubercule de lotus ou « ngo sen ».
Notre connaissance ne permet pas déterminer que le lotus possède une racine ou un tubercule.
Mais disons que c’est un tubercule de lotus. Il a un diamètre de 3 à 6 centimètres et une longueur de 15 à 25 centimètres, il a une belle couleur ivoire, il est creux et divisé en cellules à l’intérieure. Cru, il est croquant, rafraîchissant et légèrement sucré. Il est utilisé dans des plats cuisinés recherchés. Il est en vente en conserve dans les magasins asiatiques.
Couper en rondelles, il est décoratif.Remarques:
Il a une bonne réputation pour sa capacité en énergie-négative. Il se marie bien avec les salades composées exotiques. Cuit, il a une chair ferme et il a un goût agréable et reconnaissable.La patate douce ou khoai lang ».
La patate douce est comme la pomme de terre, elle est moins farineuse que la pomme de terre et elle a un goût légèrement sucré. Faire la cuire exactement comme les pommes de terre, c’est à dire dans l’eau, à la vapeur, à la braise ou dans l’huile.
Remarques:
Il y a trois variétés de patate douce avec des saveurs différentes.
La première variété, elle a une peau jaune, elle est en vente seulement dans les magasins africains et asiatiques.
La deuxième variété, elle a une peau rouge violet et une chair blanche. La troisième variété, elle a une peau rouge -violette et une chair jaune orange, elle est plus sucrée et elle est excellente cuite à la braise.
Les patates douces à chair blanche cuite à l’eau ou à la vapeur. Puis coupez-les en tranches de 5 à 7 millimètres et faites-les sécher.
Vous aurez à votre disposition une sorte de réserve d’aliment sec que vous pouvez emmener avec vous en randonnée pour grignoter.
C’est très agréable et intéressant en tant que réserve d’énergie.Le marron d’eau ou le « ma thây ».
Le marron d’eau est son nom commercial. Son nom scientifique est heleocharis plantaginea de la famille cyperaceae. Il a pour nom en vietnamien « ma thây ».
Il pousse dans l’eau, il a la taille et la forme d’un marron d’où il tire son nom: marron d’eau.
Il a une peau noire et une chair qui est blanche et craquante. Il a un goût légèrement sucré et il est très désaltérant, surtout quand il est frais.
Il est en vente sous forme de conserve dans les magasins asiatiques.
Il sert de légumes dans les plats et aussi dans les desserts comme les « che » pour avoir un croquant, il faut le mixer grossièrement avant de la mettre dans le « che », par exemple dans le « che » aux haricots dorés.Source : maiessonne.blogspot.com
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7 janvier 2008 à 10h33 #56681
D’autres recettes :
Le « chao ». Le « chao » ou soupe de riz. C’est la soupe vietnamienne la plus variée, plus d’une dizaine de variétés de « chao ».
C’est aussi la soupe des pauvres, car pour faire le « chao » il suffit d’un peu de riz et de beaucoup d’eau, 10% de riz et 90% d’eau, c’est la forme la plus simple, qui est utilisée pour les bébés et les malades. Le « chao » est diurétique et astringent.
Le « chao », les Vietnamiens le consomment toute la journée, du petit-déjeuner jusqu’à minuit.La soupe fleur de riz ou le « chao hoa ».
Les ingrédients:
1) 80 grammes de riz parfumé.
2) 20 grammes de riz gluant.
3) 2 litres d’eau.Préparation:
Mettez le mélange de riz et de l’eau froide dans une casserole.
Portez à l’ébullition. Puis baissez le feu jusqu’à la limite du frémissement.
La soupe est prête au moment le grain de riz s’ouvre comme une fleur ( hoa = fleur).
Cette soupe se mange très chaude ou froide et salée ou sucrée selon les saisons ou les goûts des personnes.Remarques:
Il ne faut surtout pas couvrir, car en couvrant les grains de riz ne s’ouvrent plus.
L’assaisonnement se fait à table. Selon le goût de chacun, salé ou sucré.
Parfois, on accompagne cette soupe fleur de riz avec de l’ail au vinaigre, des beignets, du sésame ou autre.La soupe de riz au gingembre.
Les ingrédients:
1) 100 grammes de riz rond.
2) 100 grammes de gingembre.
3) 1 gros oignon.
4) 1 morceau de fromage de soja ou de « dâu phu ».
5) 1 petit bouquet de coriandre.
6) Poivre, sel et sauce de soja.Préparation:
Faire cuire le riz dans 2 litres d’eau à petit feu jusqu’au moment les grains de riz s’ouvrent complètement.
Enlevez la fine peau du morceau de gingembre. Coupez-le en tranches fines pas plus de 0,5 millimètre. Puis, coupez-les en cheveux d’ange. Mettez-les dans le bouillon.
Epluchez l’oignon et hachez-le finement. Mettez-le dans le bouillon.
Coupez le fromage de soja en morceaux de 10 millimètres et essuyez-les à l’aide du papier essuie-tout. Faites-les frire. Puis, coupez-les en morceaux de 2 à 3 centimètres de large.
Assaisonnez le bouillon avec du gros sel de Guérande et de la sauce de soja selon votre goût.
Servez très chaud dans un bol à soupe. Mettez les morceaux de fromage de soja, les feuilles de coriandre et poivrez.Remarques:
Variante – vous pouvez mettre un jaune d’œuf au milieu des morceaux de fromage de soja et des feuilles de coriandre.
Pour soigner une angine. Vous augmentez le gingembre. A manger très chaud et de se coucher immédiatement en se couvrant bien.
La sudation sera très forte.
Il faut donc préparer une serviette et des vêtements de rechange dans les 5 minutes qui suivent.
C’est un traitement en complément des médicaments. Le rétablissement sera donc bien plus rapide et agréable. Le malade sentira moins fatigué et il dormira mieux.
Pour provoquer la sudation, la base de cette soupe est composée de riz, de gingembre et d’oignon. Le restant, c’est à vous de voir.
Mais pour la période de convalescente, il est fortement conseiller de mettre un jaune d’œuf.La soupe à la mousse de soja ou le « riêu chay ».
Les ingrédients:
1) 2 litres de lait de soja.
2) 1 petite boîte de double concentré de tomate (70 grammes)
3) 1 poireau (partie blanche) ou équivalent en échalote.
4) 4 tomates.
5) 10 grammes de tamarin ou 1 cuillère à soupe de vinaigre blanc.
6) ½ botte de liseron d’eau ou 1 belle romaine avec 200 grammes de germes de soja.
7) Les fines herbent: coriandre, « tia tô » = perilla frutescens, menthe et « kinh gioi » = origanum syriacum.
1 paquet de vermicelles de riz.
9) Sauce de soja, poudre de piment sec, sel et ou bouillon déshydraté.Préparation:
Mettez dans une petite casserole les 10 grammes de tamarin avec 1 bol à riz d’eau. Faites bouillir une dizaine de minutes. Filtrez. Réservez le jus.
Mettez les 2 litres de lait de soja dans une marmite avec 2 litres d’eau. Retirez un grand bol de ce lait. Réservez.
Portez le reste à ébullition à feu doux.
Diluez ½ boîte de concentré de tomate dans le grand bol de lait de soja en ajoutant 2 bonnes cuillères à soupe de sauce de soja plus 1 cuillère à café de sel. Bien mélangez le tout. Versez-le dans la marmite.
Versez le jus de tamarin ou la cuillère à soupe de vinaigre blanc dans la marmite. Vous voyez la mousse, qui se forme et qui remonte à la surface lentement. Mettez le feu au doux, sinon la mousse va se briser.
La partie blanche du poireau, coupez-la en 2 dans le sens de la longueur, puis en morceaux de 2 millimètres. Faites-la dorer dans 2 bonnes cuillères à soupe d’huile, puis ajoutez de la poudre de piment selon votre goût et le restant de la boîte de concentré de tomate avec 2 mesures d’eau en se servant de la boîte vide. Bien les mélangez.
Etalez très doucement cette sauce sur la surface du bouillon à l’aide d’une cuillère à soupe ou toute autre grande cuillère.
Goûtez et assaisonnez avec du bouillon déshydraté ou de la sauce à soja.
Les légumes et les fines herbes, lavez-les et égouttez-les.
Coupez la romaine transversalement en lamelles de 3 à 4 millimètres et pareil pour les fines herbes, sauf pour la coriandre il faut couper en morceaux de 1 centimètre. Bien les mélangez ensemble avec les germes de soja.
Faites cuire les vermicelles et égouttez-les.
Servez très chaud dans des bols à soupe. Mettez le mélange légumes et fines herbes dans un saladier.Remarque:
Le lait de soja, vous pouvez l’acheter dans les grandes surfaces, lait de soja bio en brique d’un litre ou vous le fabrique vous-même en suivant la recette du livre.
Mettez les vermicelles dans le bol et réchauffez-les au micro ondes. C’est meilleur quand la soupe est bien chaude.
Prenez délicatement la mousse pour ne pas la briser, puis le bouillon.
C’est à table que chaque personne rajoute le mélange de légumes-fines herbes selon son goût. Si elle aime les légumes cuits, elle les enfonce au fond du bol et si elle aime les légumes craquant, elle doit laisser les légumes en surface et de se servir au fur et à mesure.
Il est conseillé de mettre sur la table, de la sauce de soja, du citron et du piment frais, pour que les personnes puissent assaisonner la soupe à leur goût.
Cette soupe est agréable à manger en hiver comme en été. Elle sera parfaite avec les liseron d’eau en bouclettes, dans ce cas il faut supprimer les germes de soja..Source : maiessonne.blogspot.com
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7 janvier 2008 à 18h12 #56698
bonjour les petits loups et merci mike je nen attendait pas moins de toi quel puit de sciences si ta besoin d’un service en cuisine francaise ou autre je suis la a ton service mais sur se sujet le débat est lancé ton serviteur le goutch
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24 février 2013 à 10h22 #99737
@mike 43171 wrote:
La cuisine vietnamienne et santé
La cuisine vietnamienne traditionnelle est une cuisine comportant peu de viande mais beaucoup de légumes, de fleurs et de fruits. Elle est économique et elle donne des résultats étonnantes sur la santé dans notre monde de brut.
Pour un environnement stressant, nous prenons donc soins de notre corps en s’alimentant en quantité suffisante en calorie et en vitamine, mais en prenant soin de choisir des calories et des vitamines qui possèdent de l’énergie négative. Comme les fruits de mer et nous essayons d’éviter tous les produits à l’énergie positive, comme la mangue ou la viande de chevreuil. Ainsi nous serions moins nerveux et moins réceptif à un environnement agressif qui nous entoure.
Pour compléter, nous pouvons agir en plus par notre esprit. C’est l’utilisation du Zen, en vietnamien c’est le « Thiên ». Nous ne sommes pas d’accord pour la traduction en français le mot « Zen » ou « Thiên » en Méditation, mais nous ne trouvons pas d’autre mot en français qui exprime cet état d’esprit.
Le Thiên permet de renforcer, d’optimiser les effets de l’alimentation sur notre corps, en débarrassant le stress qui est en nous…Remarques:
Nous vous donnons ci-dessus une des techniques élémentaires de Thiên ou Zen; elle est applicable à tout instant; par exemple vous vous trouvez devant une personne agressive, habituellement vous répondez du tac au tac à cette personne, mais cette fois ci vous appliquez la technique de trois respirations avant de répondre. La situation changera et les effets seront bénéfiques pour vous et aussi pour l’autre personne.
En France, il existe trois écoles de Thiên ou de Zen:
– Ecole japonaise.
– Ecole tibétaine.
– Ecole vietnamienne.
Les différences entre ces trois écoles se trouvent à la base, tout au début.
Pour les débutants, nous leur conseillons l’école vietnamienne, car elle est la plus souple à la base, à ce niveau elle est la moins stricte.
Parmi ces trois écoles vous trouverez sûrement une qui vous convienne.Notre société moderne et le régime végétarien.
Notre société moderne est stressante et elle nous conduit vers une surconsommation et vers les excès. Nous ne sommes plus en phase avec notre environnement.
Le régime végétarien nous aide un peu ou en partie à nous adapter à notre société. Nous ne vous demandons pas de suivre un régime végétarien strict.
Nous demandons seulement de suivre le régime végétarien une fois par mois, une journée par mois, c’est à dire un jour sur trente jours. Mais si vous pouviez faire plus c’est encore mieux pour votre santé.Nous remarquons que le régime végétarien existe sous trois niveaux chez les Vietnamiens.
1 – Le premier niveau, qui est très strict et qui exclut même les produits végétariens excitant comme les oignons, l’ail, les piments, etc..
2 – Le deuxième niveau, qui accepte tous les produits végétariens.
3 – Le troisième niveau, qui accepte tous les produits végétariens et les oeufs non fécondés.Source : maiessonne.blogspot.com
@mike 43172 wrote:
l’ historique de la cuisine végétarienne au Viêt-Nam.
Nous vous présentons donc des techniques culinaires végétariennes traditionnelles de notre pays d’origine le Viêt-Nam.
Elles ont pour objet de prévenir contre certain problème de santé, de maintenir et ou de contribuer à l’amélioration de notre santé physique et mentale.
Les recettes végétariennes sont présentées dans l’ordre croissant de complication.
1. C’est à dire nous commençons par des recettes dans l’esprit « thiên » ou l’esprit « zen » vers des recettes populaires qui sont beaucoup plus compliquées à réaliser.
Rester simple. Rester « thiên ». Les techniques de cuisson sont:
– La cuisson à l’eau.
– La cuisson grillée, au four ou à la braise.
– La cuisson sautée.
Pour rester le plus proche de la nature possible et juste ce qu’il faut pour que son corps soit en harmonie avec son esprit.
Manger pour vivre.
Pour respecter l’esprit « thiên », il nous faut écarter de notre esprit toute idée de recherche à imiter les saveurs et les présentations de la viande ou des plats à base de viande.
Tandis que les recettes végétariennes populaires cherchent à copier et à imiter les recettes de viande et ou comportant de la viande. D’où provient la complication des techniques culinaires; par exemple les haricots mungos ou haricots dorés doivent subir trois étapes de transformations différentes donc la durée totale atteinte les 24 heures ou parfois plus pour arriver au plat final.
Ce n’est plus de l’esprit « thiên » ou « zen » du bouddhisme.Source : maiessonne.blogspot.com
@goutch 43207 wrote:
bonjour les petits loups et merci mike je nen attendait pas moins de toi quel puit de sciences si ta besoin d’un service en cuisine francaise ou autre je suis la a ton service mais sur se sujet le débat est lancé ton serviteur le goutch
Bonjour à vous,
Merci goutch pour ce post et à Mike pour ces détails concernant la cuisine végétarienne việtnamienne. On reviendra plus tard sur cette notion du mot » thien »..
Pour illustrer un peu cette pensée, voilà une vidéo à voir ( c’est dédé qui va être content ):
http://www.youtube.com/watch?v=3hHp8tpTlk4Bon visionnage et bonne journée.
H.L:bye: -
24 février 2013 à 12h46 #99738
La pharmacienne : Vous me ferez ça 2 fois le matin :
http://www.youtube.com/watch?v=SJRk5GgWOcc
Funny Thai Commercial -
24 février 2013 à 17h02 #99739
Bonjour à tous,
connaissez vous le jiaogulan?
si oui
quel est son nom vietnamien?
j’en ai acheté un petit plant l’été dernier. -
24 février 2013 à 18h03 #155295
@Ti Ngoc 154615 wrote:
Bonjour à tous,
connaissez vous le jiaogulan?
si oui
quel est son nom vietnamien?
j’en ai acheté un petit plant l’été dernier.Bonjour TLM & Ti Ngọc
Son nom vietnamien est:
Giảo cổ lam (tiếng Trung: 絞股藍) hay còn gọi là dây lõa hùng, trường sinh thảo hoặc thất diệp đảm (七葉膽), ngũ diệp sâm (五葉蔘) với danh pháp khoa học là Gynostemma pentaphyllum thuộc họ Bầu bí (Cucurbitaceae).
Il parait qu’il a beaucoup de propriétés thérapeutiques.
Source: http://vi.wikipedia.org/wiki/Giảo_cổ_lam
Cordialement
AnhTruc -
24 février 2013 à 18h45 #155297
@Ti Ngoc 154615 wrote:
Bonjour à tous,
connaissez vous le jiaogulan?
si oui
quel est son nom vietnamien?
j’en ai acheté un petit plant l’été dernier.
Bonsoir Ti Ngoc,
Jiaogulan s’écrit en chinois 绞 股藍 , ce qui se prononce en vietnamien giảo cổ lam (littéralement : l’indigotier qui s’enroule sur [votre] cuisse).
Son autre nom est Xiancao 仙草 ou tiên thảo en vietnamien (littéralement : l’herbe de l’immortalité).
Je crois que cette plante n’existe pas au Viêt Nam, car je ne l’ai pas trouvée dans mes livres de botanique vietnamiens
Bien amicalement.
Dông PhongPS : ma réponse s’est croisée avec celle de notre cher ami Anh Truc !
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25 février 2013 à 9h52 #99741
Bonjour bac anh truc et anh Dong Phong,
je voulais savoir si cette plante est connue et utilisée au Vietnam.
merci pour vos recherches.
hier j’ai fait une infusion de feuille fraîche pour la première fois
un très léger goût de réglisse.
très diurétique
mais je n’ai pas encore vu les autres effets thérapeutiques ( en réalité je pense qu’il faudrait consommer cette plante quotidiennement sur un plus long terme)
Ti Ngoc
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25 février 2013 à 12h07 #155300
@Ti Ngoc 154621 wrote:
Bonjour bac anh truc et anh Dong Phong,
je voulais savoir si cette plante est connue et utilisée au Vietnam.
merci pour vos recherches.
hier j’ai fait une infusion de feuille fraîche pour la première fois
un très léger goût de réglisse.
très diurétique
mais je n’ai pas encore vu les autres effets thérapeutiques ( en réalité je pense qu’il faudrait consommer cette plante quotidiennement sur un plus long terme)
Ti Ngoc
Bonjour Ti Ngoc,
Des préparations de « thé » à base de jiaogulan en provenance de Chine sont vendues au Viêt Nam.
Sur le Wikipedia mentionné par notre ami Anh Truc, on peut lire :Ở Việt Nam, vào năm 1997 giáo sư Phạm Thanh Kỳ (Đại học Dược Hà nội) đã phát hiện cây thất diệp đảm trên núiPhan Xi Păng và được giáo sư Vũ Văn Chuyên (Đại học Dược Hà nội) xác định đúng là loại Gynostemma pentaphyllum. Ngoài ra, thất diệp đảm còn được tìm thấy ở một số địa phương thuộc vùng đồi núi phía Bắc.
Traduction :
Au Vietnam, en 1997 le professeur Phạm Thanh Kỳ (Faculté de Pharmacie de Hanoi) a découvert cette plante dans la montagne du Fan Xi Pan, et le professeur Vũ Văn Chuyên (Faculté de Pharmacie de Hanoi) l’a confirmée comme Gymnostemma pentaphyllyum. En outre cette plante a été trouvée dans un certain nombre de localités dans les montagnes et les collines du Nord.Par ailleurs, cette plante, au goût sucré, est utilisée comme édulcorant au Japon sous le nom de Amachazuru (Jiaogulan – Wikipédia ).
Bien amicalement.
Dông Phong -
8 avril 2013 à 13h33 #99751
Bonjour,
Vous cliquez sur ce lien dessous pour avoir quelques informations: cuisine vietnamienne, cuisine au Vietnam, cuisine du vietnam, vietnam cuisine, gastronomie vietnam
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7 mai 2013 à 13h47 #99758
Merci Mike !
C’est très intéressant.
Quelqu’un connait un spécialiste sur Paris de la médecine vietnamienne ? J’aimerais vraiment en savoir plus.
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