› Le Vietnam en France › Vivre en France / Cuộc sống ở France › Questions de français
- Ce sujet est vide.
-
AuteurMessages
-
-
17 avril 2008 à 16h17 #3573
Salut,
J’ai remarqué que sur ce forum vietnam, il y a beaucoup d’écrivains :bigsmile: et que la langue de Molière est mieux exprimée par rapport à d’autres forums que j’ai pu parcourir (genre Webmasters par exemple) :wink2: . C’est la raison pour laquelle je me permets de vous poser quelques questions de français conernant le grammaire et l’orthographe. Je vais demander au fur et à mesure en fonction de vos disponibilités :
- On dit par exemple : « j’y accorde (de/un) peu d’importance(s) » avec de peu, un peu ou sans article ?;
- Pourquoi on dit « parler français » mais pas « parler le français » ?;
- Pour dire « ne t’en fais pas », on dit « t’inquiète(s) » avec ou sans « s ». Quels sont les composants de cette phrase ?;
- Je trouve très marrant quand mes amis me disent par exemple : « t’es trop boîte de nuit ». Est-ce que cette expression est correcte grammaticalement ?;
- C’est vrai que le « s » dans « tous » est prononcé ?
- Dans la typographie française, y-a-t-il un espace avant les ponctuations suivantes : « ? », « ; », « : » et « ! » ?.
- Pourquoi l’expression « Je m’en doute » signifie que « je te crois » ? :cheers:
D’avance, je vous remercie, car ces questions me cassent vraiment la tête et pourtant elles vous sont faciles.
Etudiant vietnamien curieux
-
17 avril 2008 à 17h00 #63496
On dit par exemple : « j’y accorde (de/un) peu d’importance(s) » avec de peu, un peu ou sans article ?
j’y accorde un peu d’importance
et la négation
je n’y accorde que peu d’importance
ou
j’y accorde peu d’importancePourquoi on dit « parler français » mais pas « parler le français »
je serais tenté de dire c’est comme ça, faut l’accepter…
Pour dire « ne t’en fais pas », on dit « t’inquiète(s) » avec ou sans « s ». Quels sont les composants de cette phrase ?;
t’inquiètes (avec un s)
ça viens de « ne t’inquiètes pas » si c’est ça ta seconde questionJe trouve très marrant quand mes amis me disent par exemple : « t’es trop boîte de nuit ». Est-ce que cette expression est correcte grammaticalement ?;
pas du tout : trop c’est l’excès, alors qu’ils disent ça dans le sens « très »
ensuite il faudrait dire tu aimes bien (ou beaucoup) les boites de nuit, la tournure qu’emploient tes amis est seulement oraleC’est vrai que le « s » dans « tous » est prononcé ?
oui, c’est le t de tout qu’on ne prononce pas
Dans la typographie française, y-a-t-il un espace avant les ponctuations suivantes : « ? », « ; », « : » et « ! » ?.
il y a un espace avant tous les doubles signes de ponctuation (pex ; : ! ?) composés de deux signes
et pour les simples ainsi que les points de suspension, pas d’espace avant (. , …)
je sais pas si j’ai été clair ? C’est pour ça que je fais l’exemple sur ces deux phrases.Pourquoi l’expression « Je m’en doute » signifie que « je te crois » ?
hum c’est pas forcément je te crois, le sens est plus large, ça veut dire je crois en général, et pourquoi on utilise cette tournure, heu, faudrais quelqu’un qui s’y connaisse un peu mieux que moi en français (j’ai remarqué que très souvent les étrangers connaissent mieux les règles de grammaire que les français^^).
-
17 avril 2008 à 17h21 #63498
Je vais essayer de répondre, dans le cadre de mes modestes compétences, à tes questions.
doubleje;51385 wrote:On dit par exemple : « j’y accorde (de/un) peu d’importance(s) » avec de peu, un peu ou sans article ?;L’expression correcte est : « Je n’y accorde que peu d’importance ».
doubleje;51385 wrote:/Pourquoi on dit « parler français » mais pas « parler le français » ?C’est une bonne question !
doubleje;51385 wrote:Pour dire « ne t’en fais pas », on dit « t’inquiète(s) » avec ou sans « s ». Quels sont les composants de cette phrase ?;« t’inquiète(s) » est totalement incorrect, cela provient du sabir parlé dans les banlieues dites défavorisées » par des gens qui n’ont, la plupart du temps, qu’un vocabulaire limité à 1000 mots au maximum (sans que cela soit de leur totalement de leur faute d’ailleurs, mais cette discussion nous entraînerait trop loin).
doubleje;51385 wrote:Je trouve très marrant quand mes amis me disent par exemple : « t’es trop boîte de nuit ». Est-ce que cette expression est correcte grammaticalement ?;Totalement incorrecte, par exemple l’adverde « trop », signifiant avec excès, mis à la place de l’adverbe « très » marquant le superlatif.
doubleje;51385 wrote:C’est vrai que le « s » dans « tous » est prononcé ?Cela dépend.
Prononcé dans la phrase : « ces outils, je les veux tous ».
Muet dans la phrase : « je veux tous ces outils ».doubleje;51385 wrote:Dans la typographie française, y-a-t-il un espace avant les ponctuations suivantes : « ? », « ; », « : » et « ! » ?.Espace avant : ? et !
Pas d’espace avant , ; .doubleje;51385 wrote:Pourquoi l’expression « Je m’en doute » signifie que « je te crois » ?Elle ne signifie pas exactement « je te crois », mais plutôt « je suis d’accord avec toi ». Maintenant pourquoi cette signification ?
Si t’intéresse à la langue française, je te conseille le forum : Français notre belle langue :: Index , tu y trouveras des gens bien plus compétents que moi pour te répondre.
Il y a aussi les sites :
TV5 – Dictionnaire MEDIADICO
Le Trsor de la Langue Franaise Informatis
Le Dicomoche
qui sont susceptibles de t’intéresser. -
17 avril 2008 à 18h00 #63501abgech;51396 wrote:Il y a aussi les sites :
TV5 – Dictionnaire MEDIADICO
Le Trsor de la Langue Franaise Informatis
Le Dicomoche
qui sont susceptibles de t’intéresser.Merci Abgech et Orion pour les explications et les liens :bye:
Sinon, il y a un autre site : La ponctuation
Qui permet d’approfondir un peu les questions de Doublejeu…NVTL:jap:
-
17 avril 2008 à 18h31 #63505doubleje;51385 wrote:On dit par exemple : « j’y accorde (de/un) peu d’importance(s) » avec de peu, un peu ou sans article ?;
D’accord avec abgech pour « je n’y accorde que peu d’importance »
doubleje;51385 wrote:Pourquoi on dit « parler français » mais pas « parler le français » ?;Comme dans n’importe quelle langue, le français a aussi des cas d’exception.
Dans certaines tournures ou expressions, parfois on trouve que l’article est omis, et pas seulement dans « parler français », qui signifie parler la langue française ou parler en français », mais parfois on entend dire aussi « manger vietnamien ou manger français ». Aussi « trouver refuge ou trouver preneur » etc.
doubleje;51385 wrote:Pour dire « ne t’en fais pas », on dit « t’inquiète(s) » avec ou sans « s ». Quels sont les composants de cette phrase ?doubleje;51385 wrote:Je trouve très marrant quand mes amis me disent par exemple : « t’es trop boîte de nuit ». Est-ce que cette expression est correcte grammaticalement ?A savoir que ces deux expressions ne sont souvent employées que par des jeunes. Tu sais que comme toutes les langues, le français a aussi connu une constante évolution qui devient même « anarchique ». Surtout lorsqu’il s’agit de celle parlée par les jeunes d’aujourd’hui. Et là, il faut dire que le français est déjà bien endommagé à cause de leurs constants saccages. Et il faut dire qu’à présent, le grammaire est déjà un peu marginalisé.
doubleje;51385 wrote:C’est vrai que le « s » dans « tous » est prononcé ?En tant que pronom, « tous » se prononnce avec un S à la fin. Comme par exemple : « ils sont tous partis ».
doubleje;51385 wrote:Dans la typographie française, y-a-t-il un espace avant les ponctuations suivantes : « ? », « ; », « : » et « ! » ?.Je trouve en général les gens ponctuer d’une manière un peu aléatoire.
doubleje;51385 wrote:Pourquoi l’expression « Je m’en doute » signifie que « je te crois » ?« Je m’en doute » signifie que » veut dire : « c’est ce que je pensais ».
BN
-
17 avril 2008 à 18h35 #63507doubleje;51385 wrote:Salut,
J’ai remarqué que sur ce forum vietnam, il y a beaucoup d’écrivains :bigsmile: et que la langue de Molière est mieux exprimée par rapport à d’autres forums que j’ai pu parcourir (genre Webmasters par exemple) :wink2: . C’est la raison pour laquelle je me permets de vous poser quelques questions de français conernant le grammaire et l’orthographe. Je vais demander au fur et à mesure en fonction de vos disponibilités :
- On dit par exemple : « j’y accorde (de/un) peu d’importance(s) » avec de peu, un peu ou sans article ?;
- Pourquoi on dit « parler français » mais pas « parler le français » ?;
- Pour dire « ne t’en fais pas », on dit « t’inquiète(s) » avec ou sans « s ». Quels sont les composants de cette phrase ?;
- Je trouve très marrant quand mes amis me disent par exemple : « t’es trop boîte de nuit ». Est-ce que cette expression est correcte grammaticalement ?;
- C’est vrai que le « s » dans « tous » est prononcé ?
- Dans la typographie française, y-a-t-il un espace avant les ponctuations suivantes : « ? », « ; », « : » et « ! » ?.
- Pourquoi l’expression « Je m’en doute » signifie que « je te crois » ? :cheers:
D’avance, je vous remercie, car ces questions me cassent vraiment la tête et pourtant elles vous sont faciles.
Etudiant vietnamien curieux
Tiens l’ancien « Jeune Linguiste » est remplacé par « Etudiant Vietnamein curieux »: bienvenue à vous
Ma modeste contribution…. sur un sujet à multiples interprétations..;
– le français étant une langue encore bien vivante, il est normal qu’elle évolue, accepte de nouveaux mots ou de nouvelles expressions, dont un certain nombre sont rôdés dans le parler quotidien ou l’argot ..
« T’inquiète » ou « t’es trop boite de nuit » relèvent de ce genre d’expressions; personnellment je les trouve très compréhensibles. Et il n’y a donc aucune raison de ne pas les accepter ou de ne pas les voir finir dans un dictionnaire
-Par contre , dans vos 2 expressions citées: « j’y accorde peu d’importance » ou « je m’en doute », on retrouve un travers qui consiste à utiliser des mots en trop (en l’occurence des « compléments adverbiaux « ) qui ne servent à rien.
Par exemple: « douter » en utilisation pronomominale – soit « je me doute »-signifie: croire, deviner, pressentir, soupçonner.. Le « en » ne sert strictement à rien.
Les règles de la » typographie » relèvent -pour moi- d’un autre domaine, complémentaire de l’orthographe.. Et je suis à peu près sur qu’avec les moyens informatiques, les SMS etc.. ces règles vont aussi évoluer très rapidement.
ps .. malgré mon grand âge, je suis très curieux des nouveaux modes d’expression.
-primo: J’ai un faible pour le langage SMS (qui en énerve plus d’un..!!! )
Par exemple, j’aime bien consulter le dictionnaire SMS sur celien..
Dictionnaire SMS & Langage SMS
et je fais même des séances d’entrainement pour être performant !!!
-secundo: et je ne déteste pas l’argot des banlieues.. c’est ici
-
17 avril 2008 à 18h39 #63509
Oh ! Excuses-moi de t’avoir répondu un peu trop tard. En fait, c’est à cause d’un petit souci avec mon ordinateur. Mais heureusement que Abgech et Orion avaient déjà répondu à tes questions.
-
17 avril 2008 à 18h51 #63512
Salut doubleje,
je te répondrai d’abord sur l’orthographe de « t’inquiète ».
Cette expression est familière et issue effectivement du langage des banlieues.
C’est la contraction de « ne t’inquiète pas », mode impératif, temps présent, 2ème personne du singulier . Il n’y a pas de « s »
Les verbes du 1er groupe se terminent par « e » et non « es » à la 2ème personne du singulier, mode impératif, temps présent.C’est une faute communément faite car on pense au mode l’indicatif où la terminaison est « es » .
Doubleje, je vois que tu t’inquiètes pour rien, mais ne t’inquiète pas ça va s’arranger.
D’autre part dans la ponctuation : après , et . il y a un espace. (1 seul caractère = 1 seul espace)
avant ; : ! ? et après il y a 1 espace (2 caractères = 2 espaces, avant et après)
:jap: -
17 avril 2008 à 18h54 #63514robin des bois;51405 wrote:-Par contre , dans vos 2 expressions citées: « j’y accorde peu d’importance » ou « je m’en doute », on retrouve un travers qui consiste à utiliser des mots en trop (en l’occurence des « compléments adverbiaux « ) qui ne servent à rien.
Mais pourquoi TROP ? EN remplace DE. Donc s’en douter = se douter de quelque chose dont on parle.
Et c’est pareil pour « Y » qui remplace « à« . Comme par exemple : j’y pense = je pense à…
BN
-
17 avril 2008 à 19h53 #63529
tiens, j’ai appris ça que cet été en donnant des cours tu vois, et ça m’a impressionné de savoir qu’il y a une règle derrière, c’est tellement naturel pour un natif qu’on sait pas toujours d’où ça viens…
« t’inquiète(s) » est totalement incorrect, cela provient du sabir parlé dans les banlieues dites défavorisées » par des gens qui n’ont, la plupart du temps, qu’un vocabulaire limité à 1000 mots au maximum (sans que cela soit de leur totalement de leur faute d’ailleurs, mais cette discussion nous entraînerait trop loin).
Tiens, je viens de découvrir que je venais pas d’où je pensais aujourd’hui^^
Quand à ça
Espace avant : ? et !
Pas d’espace avant , ; .si si, je suis catégorique, en français tous les doubles signes prennent un espace avant les les autres non, ce qui fait que le point virgule nécessite un espace avant, contrairement à la typographie anglo saxonne.
-
17 avril 2008 à 20h40 #63540Orion;51428 wrote:si si, je suis catégorique, en français tous les doubles signes prennent un espace avant les les autres non, ce qui fait que le point virgule nécessite un espace avant, contrairement à la typographie anglo saxonne.
salut Orion
C’est ce que j’avais écrit, je résume
la ponctuation à 1 caractère : un espace après pour « , » et « . »
La ponctuation à 2 caractères : un espace avant, et un espace après pour « ; » et « : » et « ! » et « ? »
:bye: -
18 avril 2008 à 3h57 #63568Bao Nhân;51412 wrote:Mais pourquoi TROP ? EN remplace DE. Donc s’en douter = se douter de quelque chose dont on parle.
Et c’est pareil pour « Y » qui remplace « à« . Comme par exemple : j’y pense = je pense à…
BN
Salut à vous
– D’abord en préambule , j’ai écrit ceci
« Ma modeste contribution…. sur un sujet à multiples interprétations.. » Cqfd: toutes les interprétations sont respectables, s’agissant d’une langue vivante en perpétuelle évolution…
-Secundo: les 2 expressions citées peuvent être employées soit comme partie intégrante d’une phrase beaucoup plus longue; et dans ce cas l’emploi du » y » ou du » en » comme pronom et complément d’objet sera sans doute tout à fait correct.
Mais les formules toutes faites comme « j’y pense » ou « je m’en doute » sont souvent des sortes de « locutions adverbiales », utilisées pour ponctuer une conversation.. et dans ce cas , le « y » ou le » en « sont complètement superflus…
Les expressions : « Je pense » ou » je me doute » agrémentent et relèvent aussi bien la conversation
-
18 avril 2008 à 5h21 #63574robin des bois;51405 wrote:-Par contre , dans vos 2 expressions citées: « j’y accorde peu d’importance » ou « je m’en doute », on retrouve un travers qui consiste à utiliser des mots en trop (en l’occurence des « compléments adverbiaux « ) qui ne servent à rien.
Bonjour Robin,
Avec votre explication ci-haut, vous m’avez indirectement interpelé sur l’utilisation de EN dans l’un de mes messages adressé à Frère singe que je reposte ci-après.
Normalement, j’aurais dû dire : » très choquée par… »
Bao Nhân;50793 wrote:Récemment, un concours Miss Ethnie a été organisé dans la ville de Da Lat, dont la lauréate ainsi que sa dauphine n’étant pas non plus de l’ethnie majoritaire (kinh). Cependant, après avoir visionné dans certains forums des photos prises lors de ce concours, une amoureuse du Vietnam m’a dit en être très choquée, car ces images qui sont trop loins de la réalité de la vie de ces femmes issuses des minorités ethniques qu’on a rendu sophistiquées en les faisant sur-maquiller et habiller par les professionnels de la mode… -
18 avril 2008 à 6h53 #63585
Bonjour,
Je vous remercie pour les réponses très rapides et claires, je n’attendais pas vraiment. Comme j’imagine, vous êtes tous très forts.
Merci Orion,abgech, robin du bois, et bác NVTL, Bao Nhân, thuong19 (vous êtes polyvalents, sur tous les fronts ).
En effet, comme vous le dîtes plus haut, le français s’évolue. Mais moi comme d’autres gens qui n’avons qu’une formation linguistique modeste basée sur la grammaire au Vietnam, on deviennent cartésien comme la plupart d’entre vous . Je pose donc beaucoup de questions qualifiées « inutiles » pour certains surtout vis-à-vis du langage parlé. Mais bon, au moins, on a une explication en concordance avec mes connaissances modestes de grammaire.
Je continue à profiter vos compétences en posant quelques questions suivantes :
- On nous a appris au Vietnam que lorsqu’un court adjectif (joli, bon, …) se place devant un nom, les articles indéfinis « des », « du » par exemple devient « de ». Je prends un exemple : « le sujet apporte de nombreuses réponses » ou « de bonnes explications« . Est-ce que c’est toujours vrai ?
- Dans la phrase suivante, je ne sais pas comment accorder le sujet, le COD et le participe passé, j’écris par hasard comme suit : « Les disques qu’elles se sont prêtés …« . Est-ce que c’est bon ? De même pour la phrase suivante : « Elles se tiennent descendu(es)« . Y-a-t-il un accord entre le sujet et le participe passé ?
- Concernant les verbes pronominaux, on nous apprend que le participe passé reste invariable lorsque le verbe ne renvoie pas sur le sujet. Par exemple : « Ils se sont succédé à la couronne« . Pouvez-vous me donner quelques verbes similaires ?
Merci à vous et bon weekend.
-
18 avril 2008 à 7h27 #63591
Bonjour à tous,
Ce matin, un petit tour sur ForumVietnam et… je croyais m’être trompée d’endroit ! J’ai bénéficié d’une leçon de Français et de ponctuation !
C’était même très intéressant et j’ai lu tous les posts. Je constate que les « posteurs » (dit-on cela ?) en connaissent un rayon ! Cela m’a permis de connaître des règles de grammaire que j’utilisais par instinct !
Quant à la ponctuation, chapeau à toi Thuóng9, car il me semble, d’après ma modeste expérience d’ex secrétaire (de Direction ! Mais j’avoue que je ne sais plus laquelle maintenant !!!) que c’est toi qui est le plus clair.
Pour conclure, chapeau à tous les Messieurs qui se sont exprimés pour éclairer un peu le chemin de ceux qui errent parfois dans les arcanes de l’orthographe : mais où sont les Femmes ???
-
18 avril 2008 à 7h51 #63592Buuhoa;51495 wrote:…
Quant à la ponctuation, chapeau à toi Thuóng9, car il me semble, d’après ma modeste expérience d’ex secrétaire (de Direction ! Mais j’avoue que je ne sais plus laquelle maintenant !!!) que c’est toi qui est le plus clair.Bonjour Buuhoa,
Figure toi que c’est en enseignant les mathématiques à des futures secrétaires, qu ‘elles m’ont appris ces règles dans la ponctuation, utilisées autrefois sur les machines à écrire et maintenant dans les traitements de textes. Je ne fais que ce que je sais faire de mieux, tenter d’être pédagogue pour expliquer.:bye: -
18 avril 2008 à 11h11 #63627
Oui, j’ai vu Thuong que tu avais mis de comme moi, c’est la personne qui a posté juste après moi qui a démenti en fait (désolé je sais plus le nom…)
sinon-
On nous a appris au Vietnam que lorsqu’un court adjectif (joli, bon, …) se place devant un nom, les articles indéfinis « des », « du » par exemple devient « de ». Je prends un exemple : « le sujet apporte de nombreuses réponses » ou « de bonnes explications« . Est-ce que c’est toujours vrai ?
Non : en fait dès le début il y a des exeptions, et la règle en inclut une même (sinon le français ne serait pas français, si c’était si simple^^) : on dira plutôt « un adjectif court se placent devant le nom », je crois que c’est pour marquer l’insistance sur l’adjectif mais rien n’est moins sûr.
sinon pour les articles je n’ai pas de contre-exemple sous la main donc je dirais oui-
Dans la phrase suivante, je ne sais pas comment accorder le sujet, le COD et le participe passé, j’écris par hasard comme suit : « Les disques qu’elles se sont prêtés …« . Est-ce que c’est bon ? De même pour la phrase suivante : « Elles se tiennent descendu(es)« . Y-a-t-il un accord entre le sujet et le participe passé ?
hum, mes capacités limitées de français me diraient volontiers que
« les disques qu’elles se sont prêté » mais je demande confirmation
l’éternel problème d’accord… encore une fois le français est super chiant, par exemple « elle s’est lavée » et « elle s’est lavé les mains », c’est à s’y perdre…- Concernant les verbes pronominaux, on nous apprend que le participe passé reste invariable lorsque le verbe ne renvoie pas sur le sujet. Par exemple : « Ils se sont succédé à la couronne« . Pouvez-vous me donner quelques verbes similaires ?
ah ben justement, on en parlais^^ cf ci dessus alors ! Je croyais que c’était du au fait que dans cette structure de phrase on considère le « se » en COD et donc avant le verbe, pas d’accord, mais ta règle me semble plus facile à comprendre et moins fumeuse^^
-
-
18 avril 2008 à 11h58 #63632doubleje;51490 wrote:
- Dans la phrase suivante, je ne sais pas comment accorder le sujet, le COD et le participe passé, j’écris par hasard comme suit : « Les disques qu’elles se sont prêtés …« . Est-ce que c’est bon ? De même pour la phrase suivante : « Elles se tiennent descendu(es)« . Y-a-t-il un accord entre le sujet et le participe passé ?
- Concernant les verbes pronominaux, on nous apprend que le participe passé reste invariable lorsque le verbe ne renvoie pas sur le sujet. Par exemple : « Ils se sont succédé à la couronne« . Pouvez-vous me
Salut doubleje,
je vais te donner la règle que j’ai apprise à l’école en France:
Il y a 2 catégories de verbes pronominaux.
1) Ceux qui sont essentiellement pronominaux (ils se conjuguent toujours à la forme pronominale).Ils s’accordent avec le sujet du verbe en genre et en nombre (masculin ou féminin et singulier ou pluriel)exemples : elles se sont entraidées, ils se sont enfuis, elles se sont envolées
2) les autres (ceux qui s’utilisent parfois à la forme pronominale).Ils s’accordent en genre en nombre avec le COD, s’il le COD est placé avant le verbe.(même règle qu’avec l’auxiliaire avoir).
exemples : elles se sont lavé les mains.
les mains qu’elles se sont lavées.
les disques qu’elles se sont prêtés.(le COD est qu’ mis pour disques, placé avant)
Remarque : Il y a parfois des difficultés d’analyse grammaticale
exemples : Elles se sont regardé mutuellement : pas d’accord, car elles regardent qui ? l’autre , le COD n’est pas avant le verbe il est sous entendu.
Par contre, elle s’était regardée dans la glace, accord car elle regarde qui ? s’ mis pour elle le COD est placé avant le verbe.
Il peut y avoir ambigüité :
elles se sont regardées dans la glace : accord car chacune regarde qui ? se mis pour soi-même (chacune se regarde elle-même pas l’autre) le COD est placé avant le verbe.
dans ton exemple :
Ils se sont succédé à la couronne : pas d’accord car ils succède quoi ? rien , il n’y a pas de COD.
Mais de toute façon, ne te prends pas la tête pour ça, c’est une des règles les plus difficiles de la langue française.:bye: -
18 avril 2008 à 11h59 #63633Orion;51532 wrote:on dira plutôt « un adjectif court se placent devant le nom », je crois que c’est pour marquer l’insistance sur l’adjectif mais rien n’est moins sûr.
De bons souvenirs, mon prof de français m’a appris que dans un groupe nominal-adjectival, les adjectifs courts genres « bon, joli,… » précèdent souvent le nom. Mais je trouve ça sonne mieux selon votre suggestion. Je suis tout à fait d’accord. Merci.
Orion;51532 wrote:ah ben justement, on en parlais^^ cf ci dessus alors ! Je croyais que c’était du au fait que dans cette structure de phrase on considère le « se » en COD et donc avant le verbe, pas d’accord, mais ta règle me semble plus facile à comprendre et moins fumeuse^^Vous voulez dire le COI, car je pense que « succéder à qqun » plutôt que « succéder qqun » :jap:.
En lisant plusieurs fois votre règle, je me rends compte que dans la phrase « Les disques qu’elles se sont prêtés « ; les disques sont le COD tandis que « se » mis pour elles est le COI (prêter qqc à qqun) alors ainsi s’écrit la phrase. Merci bien,:heat: ça c’est fait:cheers:
Je rejoins ensuite ce que vous dîtes, il y a plein de subtilités en français ce qui le rend séduisant :france:. Sans ces fils de discussion, même avec la motivation forte (ou forte motivation –>je me perds ??? je suis mon prof ou le feeling ?), je croise tous mes doigts .
-
18 avril 2008 à 12h55 #63641thuong19;51539 wrote:Salut doubleje,
je vais te donner la règle que j’ai apprise à l’école en France:
Il y a 2 catégories de verbes pronominaux.
1) Ceux qui sont essentiellement pronominaux (ils se conjuguent toujours à la forme pronominale).Ils s’accordent avec le sujet du verbe en genre et en nombre (masculin ou féminin et singulier ou pluriel)exemples : elles se sont entraidées, ils se sont enfuis, elles se sont envolées
2) les autres (ceux qui s’utilisent parfois à la forme pronominale).Ils s’accordent en genre en nombre avec le COD, s’il le COD est placé avant le verbe.(même règle qu’avec l’auxiliaire avoir).
exemples : elles se sont lavé les mains.
les mains qu’elles se sont lavées.
les disques qu’elles se sont prêtés.(le COD est qu’ mis pour disques, placé avant)
Remarque : Il y a parfois des difficultés d’analyse grammaticale
exemples : Elles se sont regardé mutuellement : pas d’accord, car elles regardent qui ? l’autre , le COD n’est pas avant le verbe il est sous entendu.
Par contre, elle s’était regardée dans la glace, accord car elle regarde qui ? s’ mis pour elle le COD est placé avant le verbe.
Il peut y avoir ambigüité :
elles se sont regardées dans la glace : accord car chacune regarde qui ? se mis pour soi-même (chacune se regarde elle-même pas l’autre) le COD est placé avant le verbe.
dans ton exemple :
Ils se sont succédé à la couronne : pas d’accord car ils succède quoi ? rien , il n’y a pas de COD.
Mais de toute façon, ne te prends pas la tête pour ça, c’est une des règles les plus difficiles de la langue française.:bye:Super ! Voila qui va me fixer les idées une fois pour toutes ! Merci Thuong19 ! Je vais copier ton cours sur mes tablettes et j’espère ne plus me tromper par la suite ! :bye:
-
18 avril 2008 à 13h13 #63647thuong19;51496 wrote:Bonjour Buuhoa,
Figure toi que c’est en enseignant les mathématiques à des futures secrétaires, qu ‘elles m’ont appris ces règles dans la ponctuation, utilisées autrefois sur les machines à écrire et maintenant dans les traitements de textes. Je ne fais que ce que je sais faire de mieux, tenter d’être pédagogue pour expliquer.:bye:Enseigner les mathématiques à de futures secrétaires ? Là, tu m’en bouches un coin !!! Ce devaient être de futures secrétaires-comptables, je suppose ?
Alors, les secrétaires que tu formais, elles étaient destinées à travailler dans quel secteur ?
En tout cas, je regrette de ne t’avoir pas connu plus tôt : tu es bon pédagogue et je suis sûre que si je t’avais eu comme prof de mathématiques, celles-ci ne seraient pas restées des inconnues pour moi ! :bye:
-
18 avril 2008 à 14h05 #63653Buuhoa;51554 wrote:Enseigner les mathématiques à de futures secrétaires ? Là, tu m’en bouches un coin !!!
Les math, c’est utile pour tout le monde. Sauf, peut-être, pour être ministre, il ne semble pas que dans ce cas, l’ignorance de la règle de proportionnalité (un sujet d’école primaire) soit vraiment un empêchement pour poursuivre une carrière.
-
18 avril 2008 à 14h09 #63654Quote:
- On nous a appris au Vietnam que lorsqu’un court adjectif (joli, bon, …) se place devant un nom, les articles indéfinis « des », « du » par exemple devient « de ». Je prends un exemple : « le sujet apporte de nombreuses réponses » ou « de bonnes explications« . Est-ce que c’est toujours vrai
Oui, DE remplace DU ou DES, mais à condition que l’adjectif doit être au pluriel et sans complément. Ex : Il a fait de très belles photos (au pluriel) et il a pris une belle photo (singulier) et ce sont les belles photos de vacances (avec complément).
BN
-
18 avril 2008 à 14h36 #63656
@thuong19 : (lire ce post) : Merci, vous devriez être brillant à l’école Il n’y plus de doute sur l’accord
Merci Bao Nhan, ça confirme ce que je pense mais vous dîtes « l’adjectif doit être au pluriel », du coup DE ne remplace que DES.
Je me suis trompé en ne pas tenant compte du complément. Il me paraît maintenant très clair. Merci -
18 avril 2008 à 14h49 #63659doubleje;51490 wrote:Bonjour,
Concernant les verbes pronominaux, on nous apprend que le participe passé reste invariable lorsque le verbe ne renvoie pas sur le sujet. Par exemple : « Ils se sont succédé à la couronne« . Pouvez-vous me donner quelques verbes similaires ?
Merci à vous et bon weekend.thuong19;51539 wrote:Salut doubleje,
je vais te donner la règle que j’ai apprise à l’école en France:Il y a 2 catégories de verbes pronominaux.
1) Ceux qui sont essentiellement pronominaux (ils se conjuguent toujours à la forme pronominale).Ils s’accordent avec le sujet du verbe en genre et en nombre
2) les autres (ceux qui s’utilisent parfois à la forme pronominale).Ils s’accordent en genre en nombre avec le COD, s’il le COD est placé avant le verbe.(même règle qu’avec l’auxiliaire avoir).
Mais de toute façon, ne te prends pas la tête pour ça, c’est une des règles les plus difficiles de la langue française.:bye:Ouais çà cogite dur.. dur dur..sur F-V;tout le monde a compris je pense
Premier essai: accorde-t- on ou pas le participe passé dans les 2 exemples suivants:
-1): » Elle s’est lavé »
-2) » Elle s’est lavé le visage »Pour répondre à doubleje, tous les verbes pronominaux qui ne peuvent avoir un C.O.D. ont un participe passé invariable.
Pour le reste (et çà rejoint le texte de Thuóng9.. mais exprimés un peu différemment), c’est la bouteille à encre entre :
– les » verbes pronominaux proprements dits », les vrais appelés quelquefois réfléchis »(toujours à la forme pronominale): généralement ils s’accordent avec le sujet
– les faux verbes pronominaux qui sont en fait des verbes transitifs employés avec » se » (donc eux peuvent avoir un COD):..pour ceux-là remplacer mentalement l’auxiliaire « être » par l’auxiliaire « avoir « :çà c’est fastocheSi on en restait là ce serait trop simple:
y a en effet une autre catégorie de verbes pronominaux :
-non réfléchis
-mais dont le pronom personnel n’est ni un COD ni un COI;
Ben ceux-là rejoignent le 1er groupe en s’accordant avec le sujet..Quelques exempls: « s’apercevoir », s’attaquer », s’attendre, s’aviser, se douter, s’échapper, s’ennuyer, se jouer , se plaindre, se saisir, se taire
Deuxième test: comment avccordez-vous le participe passé?:
– La cantatrice que j’ai entendu chanter .
– La chanson que j’ai entendu chanterTroisème test.. le fin du fin…
– Les dix francs que m’a couté ce livre
– Les efforts que m’a couté ce travailBon ben je ramasserai les copies beaucoup plus tard.. quand j’aurai le temps..
De toute façon vous avez déjà beaucoup de mérite de parler aussi bien le Français .. alors que personnellemnt jene connais que 5 mots de Vietnamien .. et encore !!! (çà s’évapore!!!)Dans le fond,je préfère le SMS et l’argot)
-
18 avril 2008 à 15h09 #63661Orion;51532 wrote:-1): » Elle s’est lavée »
-2) » Elle s’est lavé le visage »Je prends le risque. Les leçons sur ce fil de discussion m’encouragent vraiment :Vietnam: L’occasion de mettre en pratique les connaissances requises encore fraîches
-1): » Elle s’est lavé » / « se » mis pour « elle », placé avant, donc accord
-2) » Elle s’est lavé le visage » / elle a lavé « les mains » à elle, placé après, donc pas d’accordOrion;51532 wrote:Deuxième test: comment avccordez-vous le participe passé?:– La cantatrice que j’ai entendue chanter . / c’est la personne qui fait l’action de chanter –>La cantatrice joue le rôle COD du verbre « entendre »
– La chanson que j’ai entendu chanter / c’est la chanson qui est chantée –>La chanson est le COD du verbe « chanter » et pas « entendre »Orion;51532 wrote:Troisème test.. le fin du fin…– Les dix francs que m’a couté ce livre / « Les dix francs » est le complément de prix du verbe couter.
– Les efforts que m’a couté ce travail / De même -
18 avril 2008 à 15h11 #63662doubleje;51564 wrote:Merci Bao Nhan, ça confirme ce que je pense mais vous dîtes « l’adjectif doit être au pluriel », du coup DE ne remplace que DES.
Oui, c’est ce que je voulais dire. Mais j’ai oublié d’appuyer sur le bouton majuscule pour pouvoir afficher le point d’interrogation COLOR=Red][B]?[/B][COLOR=Black après DES afin de te poser une question pour avoir ta confirmation sur ce que tu voulais. Et comme ce n’était pas le cas, finalement c’est la virgule qui a apparu à la place du point d’interrogation.[/COLOR][/COLOR]
Donc, comme ça, je profite ce post pour le corriger.
Bao Nhân;51562 wrote:Oui, DE remplace DU ou DES ? Mais à condition que l’adjectif doit être au pluriel et sans complément. Ex : Il a fait de très belles photos (au pluriel) et il a pris une belle photo (singulier) et ce sont les belles photos de vacances (avec complément). -
18 avril 2008 à 15h26 #63668
@thuong19 51441 wrote:
la ponctuation à 1 caractère : un espace après pour « , » et « . »
La ponctuation à 2 caractères : un espace avant, et un espace après pour « ; » et « : » et « ! » et « ? »
:bye:Cette règle est exacte et amusante mais il faudrait plutôt parler de signe de ponctuation en 2 morceaux :wink2:
Notez que les Canadiens écrivent en français sans cet espace supplémentaireOn dit : « Parler français ».
Mais pour insister, on dit « parler le français » (rarement) mais plus souvent « parler le chinois »
Dans ce cas, on veut insister sur la possibilité de parler une langue
Mais on dit toujours : « comprendre le français » ; je ne sais pas pourquoion dit :
« Les robes qu’il a prises chez le teinturier »
« Il a pris des robes chez le teinturier » -
18 avril 2008 à 16h24 #63673
Super ! Voila qui va me fixer les idées une fois pour toutes ! Merci Thuong19 ! Je vais copier ton cours sur mes tablettes et j’espère ne plus me tromper par la suite !
voilà pourquoi ceux qui ont appris le français seront toujours plus calés que les natifs^^ bravo !
Sinon, les maths, un minimum est quand même nécessaire pour tout, même pour les ministres^^ (bon, c’est toujours plus facile de dire ça quand on aime ça évidement, mais bon, je le pense aussi quand même)
-
18 avril 2008 à 16h37 #63675robin des bois;51567 wrote:Bon ben je ramasserai les copies beaucoup plus tard.. quand j’aurai le temps..
Salut Robin,
Visiblement, tes profs n’avaient pas les mêmes références que les miens en ce qui concerne l’orthographe et la grammaire. L’essentiel est que l’application de ces règles aboutissent au même résultat : « la même orthographe ».
Je vais t’annoncer un scoop ; le directeur de mon Cours Complémentaire s’appelait Edouard BLED,(tu le connais forcément) ; chaque trimestre en nous rendant nos bulletins, il nous interrogeait sur telle règle de telle page de son bouquin. Alors tu comprends pourquoi moi, à l’époque, fils d’ émigrés indochinois, dont les oncles et grand-oncles venaient de remporter Dien Bien Phu , j’avais la fierté de connaître sur le bout des neurones « ses règles d’orthographe » ! (surtout qu’il était gaulliste, un vrai !…):jap:
Quant à l’interro que tu nous proposes, je n’esquive pas , mais je ne poste pas pour ne pas influencer celles et ceux qui voudraient s’y essayer. Je te dirai le moment opportun si j’ai tout bon ou quelques fautes car dans le test 3, je flaire un piège.:wink2: -
18 avril 2008 à 19h12 #63691thuong19;51584 wrote:Salut Robin,
.
Je vais t’annoncer un scoop ; le directeur de mon Cours Complémentaire s’appelait Edouard BLED,(tu le connais forcément) ; chaque trimestre en nous rendant nos bulletins, il nous interrogeait sur telle règle de telle page de son bouquin. Alors tu comprends pourquoi moi, à l’époque, fils d’ émigrés indochinois, dont les oncles et grand-oncles venaient de remporter Dien Bien Phu , avait la fierté de connaître sur le bout des neurones « ses règles d’orthographe » ! (surtout qu’il était gaulliste, un vrai !…):jap:
Quant à l’interro que tu nous proposes, je n’esquive pas , mais je ne poste pas pour ne pas influencer celles et ceux qui voudraient s’y essayer. Je te dirai le moment opportun si j’ai tout bon ou quelques fautes car dans le test 3, je flaire un piège.:wink2:J’adore les bouquins -surtout ceux chinés dans les brocantes…( car j’ai la chance d’avoir de la place pour une vraie bibliothèque.)
A côté du grand Robert, je conserve précieusement:
– « Cours supérieur d’orthographe -cycle d’observation »
de E & O BLED-Hachette en 1954– « Cours d’Orthographe – cours moyen classes de 6e et 5e « -nouvelle édition révisée .. mêmes auteurs chez HACHETTE en 1985
(En plus je trouve que ce sont de beaux livres, cartonnés )Plus leur biographie » « J’avais un an en 1900 »
Mais j’ai aussi un tout petit bouquin d’un Instit du coin, qui a fait fureur, et avec lequel il a gagné gros:
« Le petit livre du français correct » ou le « petit répertoire des pièges à éviter »
(15f en 1999 et réedition en 2000, chez First)C’est pas du Bled mais c’est très pratique.
A l’intention d’Abgech , il ya même, dans un chapitre intitulé « On dit », ce petit couplet que je cite texto:
…[ » Immoral, Amoral «
« Agir contre la morale tout en la connaissant, c’est être immoral.
« Agir contre la morale en n’en ayant aucune notion, ou en y étant indifférent, c’est être amoral. ]…..S’agissant de nos interprétations sur les accords des participes passés des verbes pronominaux, je pense que nous parlons bien de la même chose, même si le vocabulaire est un peu différent!!!
Disons que je participe parce que celà a un petit côté amusant.. mais ce n’est pas du tout ma tasse de thé; je considère même que ce genre de règles est plutôt un handicap pour l’apprentissage de notre langue ( (si on compare à l’anglais par ex..)
-
19 avril 2008 à 2h52 #63724
Je reviens sur les ponctuations: vous avez raison quant aux ponctuations simples et doubles, et je souhaite juste ajouter un détail qui a son importance à l’ère de l’ordinateur: comme le saut à la ligne est maintenant automatique sur les traitements de texte, pour éviter qu’il ne sépare la ponctuation double du mot qui le précède on insère un espace insécable (« unbreakable space ») qui ne permet pas le retour à la ligne.
Sous OpenOffice, c’est Ctrl-espace; sous Word, ca doit être similaire, peut-être Ctrl-Shift-Espace. Aimeriez-vous que le point d’interrogation saute à la ligne
? C’est aussi pour ca qu’on colle toujours les parenthèses à ce qu’elles encadrent ( pas comme ca ) mais (comme ca).Dans une fenêtre sur le web, òu on n’a pas accès à Ctrl-espace, le plus simple à mon sens, et le moins perturbant, est de ne pas mettre d’espace, à l’Américaine –ce qui est tout-à-fait logique au vu de ce qui précède; ou d’aller chercher l’espace insécable dans la table de caractères, mais au prix de combien de temps!
doubleje;51540 wrote:[…]
Je rejoins ensuite ce que vous dîtes
[…]doubleje;51564 wrote:[…]
Merci Bao Nhan, ça confirme ce que je pense mais vous dîtes « l’adjectif doit être au pluriel »
[…]Théoriquement, on emploie le passé simple quand c’est daté. Ici, l’usage accepterait plutôt le présent de l’indicatif (sans l’accent ciconflexe), qui se défend dans une discussion théorique, en considérant que l’idée déjà exprimée reste valide, ou le passé composé, qui est plus léger et moins pompeux.
Avec « écrire », ca donnerait « je rejoins ce que vous écrivîtes », ca détourne l’attention du sujet pour le concentrer sur la forme.
Je crois que l’enseignement de toutes ces subtilités très élaborées à des élèves brillants les détourne de faire du francais un outil de développement de leurs autres compétences, et en fasse un objet d’étude sans fin et sans but. Mon interprète d’il y a quelques années était fier de citer Lamartine, encore êut-il fallu qu’il apportât à l’échange son intelligence de la situation plutôt que des subjonctifs compliqués.
Ca donne la classe, un conditionnel passé, mais ca gêne pour suivre, non?
La fierté d’un élève dans la maitrise d’une langue devrait être dans sa compétence à exprimer simplement et de manière univoque des idées, et non pas dans sa capacité à faire des phrases. Quand on a besoin de faire des phrases compliquées, c’est à mon sens déjà un échec: autant couper la phrase en deux et la rendre claire.
Cette grossière erreur d’objectif pèse lourd dans l’échec maintenant consommé du francais face à l’anglais.
-
19 avril 2008 à 6h54 #63750abgech;51561 wrote:Les math, c’est utile pour tout le monde. Sauf, peut-être, pour être ministre, il ne semble pas que dans ce cas, l’ignorance de la règle de proportionnalité (un sujet d’école primaire) soit vraiment un empêchement pour poursuivre une carrière.
Bonjour Abgech !
Alors, j’avais un profil de ministre ??! J’avoue que la règle de trois n’était pas copine avec moi !!! Nous sommes restées étrangères l’une à l’autre, mais ça ne m’a pas empêchée d’être une bonne professionnelle dans mon métier !!! (Et de faire preuve d’astuce, ajoutée à beaucoup de travail, quand il fallait faire appel aux maths pour franchir les obstacles ! Mais cela, c’est une autre histoire). Juste pour dire que j’aurais bien voulu avoir la bosse des maths, mais qu’on peut se débrouiller sans !
-
19 avril 2008 à 6h58 #63751
faire preuve d’astuce
Bien souvent rien que ça c’est déja des maths… Tu es peut être plus douée que tu ne le reconnais
-
19 avril 2008 à 7h16 #63752Nem Chua;51639 wrote:Je reviens sur les ponctuations: vous avez raison quant aux ponctuations simples et doubles, et je souhaite juste ajouter un détail qui a son importance à l’ère de l’ordinateur: comme le saut à la ligne est maintenant automatique sur les traitements de texte, pour éviter qu’il ne sépare la ponctuation double du mot qui le précède on insère un espace insécable (« unbreakable space ») qui ne permet pas le retour à la ligne.
Sous OpenOffice, c’est Ctrl-espace; sous Word, ca doit être similaire, peut-être Ctrl-Shift-Espace. Aimeriez-vous que le point d’interrogation saute à la ligne
? C’est aussi pour ca qu’on colle toujours les parenthèses à ce qu’elles encadrent ( pas comme ca ) mais (comme ca).Dans une fenêtre sur le web, òu on n’a pas accès à Ctrl-espace, le plus simple à mon sens, et le moins perturbant, est de ne pas mettre d’espace, à l’Américaine –ce qui est tout-à-fait logique au vu de ce qui précède; ou d’aller chercher l’espace insécable dans la table de caractères, mais au prix de combien de temps!
Théoriquement, on emploie le passé simple quand c’est daté. Ici, l’usage accepterait plutôt le présent de l’indicatif (sans l’accent ciconflexe), qui se défend dans une discussion théorique, en considérant que l’idée déjà exprimée reste valide, ou le passé composé, qui est plus léger et moins pompeux.
Avec « écrire », ca donnerait « je rejoins ce que vous écrivîtes », ca détourne l’attention du sujet pour le concentrer sur la forme.
Je crois que l’enseignement de toutes ces subtilités très élaborées à des élèves brillants les détourne de faire du francais un outil de développement de leurs autres compétences, et en fasse un objet d’étude sans fin et sans but. Mon interprète d’il y a quelques années était fier de citer Lamartine, encore êut-il fallu qu’il apportât à l’échange son intelligence de la situation plutôt que des subjonctifs compliqués.
Ca donne la classe, un conditionnel passé, mais ca gêne pour suivre, non?
La fierté d’un élève dans la maitrise d’une langue devrait être dans sa compétence à exprimer simplement et de manière univoque des idées, et non pas dans sa capacité à faire des phrases. Quand on a besoin de faire des phrases compliquées, c’est à mon sens déjà un échec: autant couper la phrase en deux et la rendre claire.
Cette grossière erreur d’objectif pèse lourd dans l’échec maintenant consommé du francais face à l’anglais.
Bonjour Nem Chua !
Si j’étais maîtresse d’école, je te mettrai 10/10 pour ta copie !
Je suis entièrement d’accord avec toi et te dis « Respect » pour ta manière de développer ton argumentation !
De plus, en bon instructeur, tu m’as appris comment faire l’espace insécable sur OppenOffice : mon fiston m’a installé OppenOffice il n’y a pas longtemps, et je patouille encore un peu dans la semoule ! Pourtant, comme tu l’indiques, l’espace insécable est bien utile.
Monsieur NEM CHUA, vous avez droit à la croix d’honneur de la part de votre humble élève ! :Vietnam::jap:
-
19 avril 2008 à 7h27 #63753Orion;51666 wrote:Bien souvent rien que ça c’est déja des maths… Tu es peut être plus douée que tu ne le reconnais
Salut Orion !
Douée ? Peut-être… mais pas pour les maths ! Mon mari, qui étais ingénieur, a essayé, en vain, de m’inculquer quelques notions de mathématiques et là, nous avons compris ce que peut être l’incommunicabilité !
Si tu savais comment j’ai sauté l’obstacle quand il a fallu que je n’aie pas la note éliminatoire en math et en statistiques pour passer en seconde année universitaire, tu serais étonné !
Il faut dire que j’ai surtout l’esprit pratique et j’essaie toujours de trouver une solution d’une manière ou d’une autre ! Là, je l’ai trouvée, mais peut-être n’est-ce pas une manière de faire tout à fait orthodoxe, mais, pour moi, ça été le ticket pour continuer…
Mais, j’avertis ceux qui pensent que l’astuce suffit : il faut aussi beaucup travailler !!! :bye:
-
19 avril 2008 à 7h49 #63758Nem Chua;51639 wrote:.. pour éviter qu’il ne sépare la ponctuation double du mot qui le précède on insère un espace insécable (« unbreakable space ») qui ne permet pas le retour à la ligne.
Sous OpenOffice, c’est Ctrl-espace; sous Word, ca doit être similaire, peut-être Ctrl-Shift-Espace. Aimeriez-vous que le point d’interrogation saute à la ligne
? C’est aussi pour ca qu’on colle toujours les parenthèses à ce qu’elles encadrent ( pas comme ca ) mais (comme ca).
…Salut Nem Chua,
Je te remercie de ce complément d’infos concernant le mode d’emploi pour essayer de respecter la syntaxe dans l’écriture avec les traitements de textes. J’en apprends tous les jours avec toi…et dans beaucoup de domaines. Par contre, je n’ai pas résolu les espaces pour les points de suspension. Je n’en mets pas, mais peut-être en faut-il … comme avec la ponctuation à 2 caractères ; ça fait bizarre non ? :jap: -
19 avril 2008 à 7h54 #63759
non, pour les points de suspension, pas d’espace normalement
Sinon je serais curieux de savoir à quel type d’astuces tu as eut recours^^
-
19 avril 2008 à 8h39 #63765thuong19;51673 wrote:Salut Nem Chua,
Je te remercie de ce complément d’infos concernant le mode d’emploi pour essayer de respecter la syntaxe dans l’écriture avec les traitements de textes. J’en apprends tous les jours avec toi…et dans beaucoup de domaines. Par contre, je n’ai pas résolu les espaces pour les points de suspension. Je n’en mets pas, mais peut-être en faut-il … comme avec la ponctuation à 2 caractères ; ça fait bizarre non ? :jap:Vous avez à peu près tout ici sur ce lien:
Wikisource:Guide typographique – Wikisource
Et comme le lien l’indique lui-même, il s’agit bien d’un « guide typographique », une sorte de recueil des conventions admises à un moment T dans la présentation de textes typographiques .
Ces conventions ont varié, restent encore » discutables » en 2008 ; elles n’existent pas bien sûr pour l ‘écriture manuscrite et semblent d ‘apparition récente..(je n’ai pas le sentiment que Gutenberg les connaissait!!!)
Donc ce n’est pas de « l’orthographe »…
-
19 avril 2008 à 12h21 #63790
Super que ca vous plaise. Buuhoa, Thuong19, votre appréciation me va droit au coeur.
Je ne mettrais pas d’espace avant les points de suspension non plus… mais après, pardon! –et pour la même raison.
@Robin, très chouette ce petit guide typographique. Il est à la fois concis et précis, et je le garde dans mes signets. Je souhaite pourtant faire quelques remarques.Tout d’abord, et le plus choquant, les exemples de modifications de textes sont implicitement donnés pour MicroSoft Word. Beurk.
Ensuite, on suggère que le traitement de texte pourra faire automatiquement le ménage du texte. Je n’étais même pas au courant! Malheureux, ne laissez pas Word vous pourrir votre texte! Word est réputé (comme Windows) pour insérer plein de caractères qui ne sont pas représentés de la même manière dans les différents encodages informatiques: c’est donc prêter allégeance à MicroSoft.
Enfin, on vous y suggère d’employer des guillemets courbes, ce qui est l’archétype de ces caractères représentés inconstament d’un encodage à un autre.
On gagne beaucoup en portabilité en respectant des standards, et soumettre sa prose à la torture de Microsoft, ce qui est plein de bonnes intentions, mène quand-même ves le bazar.
-
19 avril 2008 à 13h43 #63799
Oups!
En fait, apparemment ce guide typographique s’adresse aux auteurs de Wikisource. Du coup, les indications quant à l’usage des apostrophes ou guillemets courbes sont opportunes: ils font le wiki comme ils veulent. Et peut-être que les indications relatives aux formats automatiques se font sur l’interface du wiki lui-même.
Encore un cas òu je suis monté au créneau un peu vite, dirait-on.
Oups oups!
-
19 avril 2008 à 17h06 #63841Nem Chua;51716 wrote:Oups!
En fait, apparemment ce guide typographique s’adresse aux auteurs de Wikisource. Du coup, les indications quant à l’usage des apostrophes ou guillemets courbes sont opportunes: ils font le wiki comme ils veulent. Et peut-être que les indications relatives aux formats automatiques se font sur l’interface du wiki lui-même.
Encore un cas òu je suis monté au créneau un peu vite, dirait-on.
Oups oups!
Alors vous avez ce lien
Regles de ponctuation et de typographie
dont le contenu semble directement inspiré du « Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie Nationale » (mais faut acheter !!)
avec cet adage désormais bien connu sur F-V:
« ponctuation simple : une espace simple »
« ponctuation double : une espace double » -
19 avril 2008 à 18h25 #63849
@robin des bois 51681 wrote:
Vous avez à peu près tout ici sur ce lien:
Là je lis :
Le trait d’union (-) est utilisé pour les mots composés (c’est-à-dire), pour les soudures grammaticales (y a-t-il), pour les césures et … pour le signe moins.
il me semble qu’il y a une faute de ponctuation car après le « et » il y a un espace avant les « … »
Oups oups oups oups comme dirait notre Gromit NC -
19 avril 2008 à 18h34 #63850DédéHeo;51770 wrote:Là je lis :
il me semble qu’il y a une faute de ponctuation car après le « et » il y a un espace avant les « … »
Oups oups oups oups comme dirait notre Gromit NCOui ben pour moi la découverte du jour , c’est qu’en typographie, il faut dire « une espace ».
D’avoir attendu aussi longtemps avant de le savor, j’en suis encore tout retourné !!
-
20 avril 2008 à 7h00 #63884robin des bois;51771 wrote:Oui ben pour moi la découverte du jour , c’est qu’en typographie, il faut dire « une espace ».
D’avoir attendu aussi longtemps avant de le savor, j’en suis encore tout retourné !!
Salut Robin,
Grâce à toi, en ce matin de Dimanche, j’ai tilté aussi sur « UNE ESPACE » ! C’est un sacrée découverte : c’est la première fois que je vois un mot masculin basculer auféminin !!! Car dans la vie courante, le masculin l’emporte souvent, sinon toujours, sur le féminin ! :pleasantry: Mais, ce ne sera pas facile de le replacer dans une conversation si on ne parle pas typographie ! :bye:
-
20 avril 2008 à 12h48 #63911
En même temps, il ne doit pas y avoir plus d’1/10 des francophones à savoir qu’il « faut » dire une espace. Ce qui veut dire que d’un point de vue pragmatique, le mot « espace » est un nom masculin, et il y a peu de chance que ça change. « une espace » est peut-être correct grammaticalement (ou étymologiquement, si on veut bien considérer l’histoire relativement courte de ce mot), mais pour beaucoup d’entre nous, il sonne faux, et pour cette raison, en linguistique pragmatique on pourrait presque le qualifier de « irrecevable ».
Sans aller jusque là, je pense qu’on peut considérer que les deux sont corrects. On a tout à y gagner, pour une fois que quelque chose sera simple en français!
-
20 avril 2008 à 14h30 #63922Buuhoa;51807 wrote:c’est la première fois que je vois un mot masculin basculer auféminin !!! Car dans la vie courante, le masculin l’emporte souvent, sinon toujours, sur le féminin ! :pleasantry:
Il y en a plusieurs qui passent au féminin quand ils sont au pluriel: amours, délices et orgues.
Un grand amour, mais de belles amours. Un orgue de barbarie, maios l;es grandes orgues.
Cela dit c’est pas pareil: ceux-ci sont hermaphrodites: c’est le même mot dans le même sens, mais au pluriel.
Une espace est spécifiquement un terme de typo, et dans ce sens, il est toujours féminin, donc pas de prééminence du masculin qui vaille.
D’ailleurs, on dit aussi une Renault Espace, non?:wink2:
-
20 avril 2008 à 14h44 #63923Nem Chua;51850 wrote:Il y en a plusieurs qui passent au féminin quand ils sont au pluriel: amours, délices et orgues.
Un grand amour, mais de belles amours. Un orgue de barbarie, maios l;es grandes orgues.
Cela dit c’est pas pareil: ceux-ci sont hermaphrodites: c’est le même mot dans le même sens, mais au pluriel.
Une espace est spécifiquement un terme de typo, et dans ce sens, il est toujours féminin, donc pas de prééminence du masculin qui vaille.
D’ailleurs, on dit aussi une Renault Espace, non?:wink2:
Salut Nem Chua,
Tu as tout à fait raison : j’avais simplement oublié ces trois exceptions ! Mais justement, ce sont des exceptions ! Mais, je ne savais pas que c’étaient des hermaphrodites : décidément, ce Forum m’en apprend tous les jours !
C’est vrai, on peut dire UNE Renault Espace, mais moi, je préfère les vraies petites voitures : j’en ai une toute verte, avec des jantes roses ! Voilà ! :bye:
-
20 avril 2008 à 15h59 #63926
Pas trois Buuhoa, quatre j’en ai un (e) de plus:
on dit des gens bons, mais de bonnes gens.
Si l’adjectif es placé avant, gens est masculin.mais placé après,pour reprendre une expression de DédéHeo, gens change de sexe.:wink2:
Et avec tout ça si doubleje s’y retrouve … -
21 avril 2008 à 3h10 #63972
tu veux dire tripleje?
Pas mal, les gens. Bien vu.
-
21 avril 2008 à 3h51 #63975thuong19;51856 wrote:Pas trois Buuhoa, quatre j’en ai un (e) de plus:
on dit des gens bons, mais de bonnes gens.
Si l’adjectif es placé avant, gens est masculin.mais placé après,pour reprendre une expression de DédéHeo, gens change de sexe.:wink2:
Et avec tout ça si doubleje s’y retrouve …A mon avis , ce n’est pas la même catégorie – et le même classement- que « Amours, délices et orgues »:
– Si effectivement « gens » est à la fois masculin et féminin
– il est toujours au pluriel, son singulier étant le mot » gent » qui lui par contre est toujours au féminin ( il y a eu, semble-t-il, quelques exemples de la forme « gens » au singulier- souvent péjorative- mais toujours au féminin comme « gent ») -
21 avril 2008 à 6h37 #63984thuong19;51856 wrote:Pas trois Buuhoa, quatre j’en ai un (e) de plus:
on dit des gens bons, mais de bonnes gens.
Si l’adjectif es placé avant, gens est masculin.mais placé après,pour reprendre une expression de DédéHeo, gens change de sexe.:wink2:
Et avec tout ça si doubleje s’y retrouve …Bonjour à tous ! Lundi matin, et c’est encore le casse-tête ! Les lois de l’orthographe sont tellement compliquées que, parfois, il faut savoir ruser et remplacer des mots par d’autres ou exprimer les choses de manière à ne pas tomber dans les chausse-trappes (« s » à chausse ou pas ????) : mais c’est pas toujours facile non plus ! :heat:
Je laisse là les gens changer de sexe s’ils veulent, je vais acheter du GENSBONS ! :pleasantry:
-
21 avril 2008 à 6h37 #63985
Oyez bonnes gens.
C’est vrai, Robin, que la règle est différente, mais reconnaissons que ce drôle d’animal, les gens, est lui aussi hermaphrodite et change de sexe en fonction de si l’adjectif est avant ou après, faut-il être myope!
Je ne connaissais pas la règle, et elle entre de ce pas dans mon panthéon des règles à la con.
Haha.
Merci à Quadrupleje et Thường19 et Robin Hood pour la promenade!
-
21 avril 2008 à 6h56 #63986Nem Chua;51919 wrote:Oyez bonnes gens.
C’est vrai, Robin, que la règle est différente, mais reconnaissons que ce drôle d’animal, les gens, est lui aussi hermaphrodite et change de sexe en fonction de si l’adjectif est avant ou après, faut-il être myope!
Je ne connaissais pas la règle, et elle entre de ce pas dans mon panthéon des règles à la con.
Haha.
Merci à Quadrupleje et Thường19 et Robin Hood pour la promenade!
Bonjour NemChua,
Je me joins à toi pour remercier tous les lettrés qui nous ont promenés (« s » ou pas « s » dans les méandres de la forêt orthographique, mais moi je préfère la forêt primaire pour me promener, par exemple celle de Nam Cat Tien ! Là, pas besoin de se casser la tête : il n’y a qu’à ouvrir grand les yeux et admirer ces magnifiques grands arbres qui se fichent bien de l’orthographe ! :bye:
-
21 avril 2008 à 7h27 #63990Buuhoa;51920 wrote:Bonjour NemChua,
« s » , mais moi je préfère la forêt primaire pour me promener, par exemple celle de Nam Cat Tien ! Là, pas besoin de se casser la tête : il n’y a qu’à ouvrir grand les yeux et admirer ces magnifiques grands arbres qui se fichent bien de l’orthographe ! :bye:
Ah oui: « forêt primaire ».. « forêt primaire » ; et » sans vous casser la tête » ,
vous connaissez leur » dénomination exacte » dans la nomenclature botannique ? Cà m’intéresse aussi ! Mais, à mon avis, c’est une des choses les plus difficiles qui soit. -
21 avril 2008 à 7h48 #63993Buuhoa;51918 wrote:… parfois, il faut savoir ruser et remplacer des mots par d’autres ou exprimer les choses de manière à ne pas tomber dans les chausse-trappes
Cela me fait penser à une petite histoire :
Un père et sa petite fille se promènent. En passant devant un champ de fleurs, la fille dit _
– Regarde papa ces jolies roses,
– Ce ne sont pas des roses, mais des chrysanthèmes.
– Ah, comment on écrit chrysanthème papa ?
– Dans le fond, tu as raison, ce sont des roses. -
21 avril 2008 à 9h56 #64009Nem Chua;51919 wrote:Je ne connaissais pas la règle, et elle entre de ce pas dans mon panthéon des règles à la con.
…pour la promenade!Je t’en remets une couche Nem Chua, je t’emmène encore en promenade.
» ces vieilles gens sont trop confiants « , dans la même phrase, deux accords différents en respectant pourtant la règle (féminin avant, masculin après).
Par contre, » instruits par l’expérience, les vieilles gens sont prudents » (le Littré).
Alors doubleje, tu veux vraiment qu’on continue? Tu n’es pas prêt d’être un as de l’orthographe française.
Même avec tous les accents tonaux de l’écriture viêtnamienne, je suis certain qu’en suivant le même rythme que toi dans ton apprentissage de la langue française, je ferai moins de fautes en écriture viêtnamienne.
Mais je n’ai pas le même rythme que toi. Alors tu peux espérer… -
21 avril 2008 à 9h57 #64011Nem Chua;51919 wrote:Je ne connaissais pas la règle, et elle entre de ce pas dans mon panthéon des règles à la con.
…pour la promenade!Je t’en remets une couche Nem Chua, je t’emmène encore en promenade.
» ces vieilles gens sont trop confiants « , dans la même phrase, deux accords différents en respectant pourtant la règle (féminin avant, masculin après).
Par contre, » instruits par l’expérience, les vieilles gens sont prudents » (le Littré).
Alors doubleje, tu veux vraiment qu’on continue? Tu n’es pas prêt d’être un as de l’orthographe française.
Même avec tous les accents tonaux de l’écriture viêtnamienne, je suis certain qu’en suivant le même rythme que toi dans ton apprentissage de la langue française, je ferai moins de fautes en écriture viêtnamienne.
Mais je n’ai pas le même rythme que toi. Alors tu peux espérer…:bye: -
21 avril 2008 à 10h30 #64018thuong19;51947 wrote:Je t’en remets une couche Nem Chua, je t’emmène encore en promenade.
» ces vieilles gens sont trop confiants « , dans la même phrase, deux accords différents en respectant pourtant la règle (féminin avant, masculin après).
Par contre, » instruits par l’expérience, les vieilles gens sont prudents » (le Littré).
…Heu, à première vue vous devez avoir aussi le Grand Robert (page 261 du volume 3 de l’édition 72 par exemeple..)!!!
-
21 avril 2008 à 10h35 #64021
Excellent!
Ca rappelle la musique des années 70 et la recherche du désaccord parfait.
(sic les tontons flingueurs) -
21 avril 2008 à 10h48 #64023robin des bois;51956 wrote:Heu, à première vue vous devez avoir aussi le Grand Robert (page 261 du volume 3 de l’édition 72 par exemeple..)!!!
salut Robin,
Non, c’est Ortho, dictionnaire orthographique et grammatical , édité en 1976 par les éditions Sociales.(page 282):bye: -
21 avril 2008 à 11h30 #64028thuong19;51961 wrote:salut Robin,
Non, c’est Ortho, dictionnaire orthographique et grammatical , édité en 1976 par les éditions Sociales.(page 282):bye:Alors j’ai encore une chance… … si vous n’avez pas le Grand Robert .
Selon vous, et après tout ce qui a été dit, quelle est la bonne formulation svp?
– Certaines gens d’affaires
– Certains gens d’affaires -
21 avril 2008 à 11h55 #64030robin des bois;51966 wrote:Alors j’ai encore une chance… … si vous n’avez pas le Grand Robert .
Selon vous, et après tout ce qui a été dit, quelle est la bonne formulation svp?
– Certaines gens d’affaires
– Certains gens d’affairesJe ne sais pas s’ il y a un piège, mais je dirais certaines gens puisque l’adjectif est placé devant gens (donc féminin). Mais à l’oreille, cela me semble bizarre.
A moins qu’il y ait encore une exception car gens d’affaires est un mot composé.:jap: -
21 avril 2008 à 12h10 #64032thuong19;51968 wrote:Je ne sais pas s’ il y a un piège, mais je dirais certaines gens puisque l’adjectif est placé devant gens (donc féminin). Mais à l’oreille, cela me semble bizarre.
A moins qu’il y ait encore une exception car gens d’affaires est un mot composé.:jap:Réponse du Grand Robert, page 261
Gens..
– d) » Gens suivi de la préposition de et d’un nom désignant une qualité, une profession… veut toujours l’adjectif ou le participe au masculin. » (GREVISSE).
« Certains gens d’affaires« (ACAD.)avec ce petit supplément gratuit:
– c) Lorsque gens est précédé de tous sans article et qu’il est suivi d’une épithète ou d’un déterminatif, tous reste généralement au masculin
« Tous gens bien endentés« , LA FONT.)Bon, un peu indigeste tout çà: c’est donc l’heure de la sieste du retraité !!!
-
21 avril 2008 à 12h11 #64033thuong19;51856 wrote:Pas trois Buuhoa, quatre j’en ai un (e) de plus:
on dit des gens bons, mais de bonnes gens.
Si l’adjectif es placé avant, gens est masculin.mais placé après,pour reprendre une expression de DédéHeo, gens change de sexe.:wink2:
Et avec tout ça si doubleje s’y retrouve …C’est hyper intéressant, mais c’est pire que je me suis perdu à Paris, j’avoue Chapeau bas envers la langue française et vous les maîtres . Je prends notes quand même :jap:
-
21 avril 2008 à 12h31 #64037Buuhoa;51918 wrote:Bonjour à tous ! Lundi matin, et c’est encore le casse-tête ! Les lois de l’orthographe sont tellement compliquées que, parfois, il faut savoir ruser et remplacer des mots par d’autres ou exprimer les choses de manière à ne pas tomber dans les chausse-trappes (« s » à chausse ou pas ????) : mais c’est pas toujours facile non plus ! :heat:
Je laisse là les gens changer de sexe s’ils veulent, je vais acheter du GENSBONS ! :pleasantry:
Vous me faites mort de rire avec vos gensbons )
Concernat le pluriel des noms composés « chausse-trappe », il s’agit d’un nom + nom (apposé ou complémentaire), sa forme au pluriel s’écrit donc : des chausses-trappes.
Quelque d’autres règles que je me rappelle :- adj.+nom : un beau-frère –>des beaux-frères
- adverbe+nom : un arrière-plan –> des arrière-plans (des en-têtes)
- verbe+nom compl./verbe/nom propre/article nom restent invariables : des prie-Dieu, des trompe-l’oeil, des savoir-vivre, des va-et-vient, des laissez-passer …
-
21 avril 2008 à 15h54 #64053doubleje;51975 wrote:Vous me faites mort de rire avec vos gensbons )
Concernat le pluriel des noms composés « chausse-trappe », il s’agit d’un nom + nom (apposé ou complémentaire), sa forme au pluriel s’écrit donc : des chausses-trappes.
Quelque d’autres règles que je me rappelle :
- adj.+nom : un beau-frère –>des beaux-frères
- adverbe+nom : un arrière-plan –> des arrière-plans (des en-têtes)
- verbe+nom compl./verbe/nom propre/article nom restent invariables : des prie-Dieu, des trompe-l’oeil, des savoir-vivre, des va-et-vient, des laissez-passer …
Merci doubleje pour la règle concernant les chausses-trappes et autres prises de tête (sans « s » car c’est la mienne !!!). C’était quand même très intéressant cette discussion et encore merci de l’avoir initié. :bye:
-
5 octobre 2008 à 1h09 #77842
Bonsoir,
Je reviens avec un casse-tête français (pour un vietnamien en tout cas ). C’est l’accord du verbe pronominal « s’inspirer » qui me pose problème.
On peut dire :
« Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspiré des meubles égyptiens »
ou
« Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspirés des meubles égyptiens »Je pense plutôt la première solution, car le verbe ne renvoie pas sur le sujet:-??
J’ai besoin de vos avis.
Sans oublier de vous remercier de m’avoir donné un coup de main.
Cordialement.
-
5 octobre 2008 à 1h27 #77843doubleje;67352 wrote:Bonsoir,
Je reviens avec un casse-tête français (pour un vietnamien en tout cas ). C’est l’accord du verbe pronominal « s’inspirer » qui me pose problème.
On peut dire :
« Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspiré des meubles égyptiens »
ou
« Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspirés des meubles égyptiens »Je pense plutôt la première solution, car le verbe de renvoie pas sur le sujet:-??
J’ai besoin de vos avis.
Sans oublier de vous remercier de m’avoir donné un coup de main.
Salut doubleje,
Par contre, moi, je pense que c’est plutôt la deuxième. Mais il faut aussi attendre d’autres avis pour voir.
BN
-
5 octobre 2008 à 1h40 #77844
-
5 octobre 2008 à 2h34 #77845
Merci esox1 pour votre réponse ultra-rapide . j’ai bien lu la table de conjugaison, j’ai appris des choses. Il y a même trop d’informations mais il en manque par rapport à ma question.
J’ai peut-être mal posé la question; il ne s’agit pas de la conjugaison mais plutôt l’accord. Dans l’exemple cité, j’essaie de faire faire remarquer le complément d’objet direct après le verbe pronominal en question.
C’est pour cela que je ne sais point s’il existe l’accord avec le sujet ou pas. Tout dépend du sens de la phase, et là je pense que vous êtes des spécialistes
Merci encore.
-
5 octobre 2008 à 4h37 #77846doubleje;67352 wrote:Bonsoir,
C’est l’accord du verbe pronominal « s’inspirer » qui me pose problème.
On peut dire :
« Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspiré des meubles égyptiens »
ou
« Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspirés des meubles égyptiens »Je pense plutôt la première solution, car le verbe ne renvoie pas sur le sujet:-??
.Oui moi aussi je me méfie… et même en bon français, je ne suis pas convaincu de l’utilité de telles règles grammaticales assez rébarbatives : un p’tit coup de karcher ne ferait pas de mal…
– primo: apres consultation du Robert, le verbe « inspirer » semble bien transitif direct
– secundo : en appliquant les bonnes vieilles recettes de la grammaire BLED, je reformulerai complètement votre phrase en question, comme suit :
« Déjà sous Louis XVI, les ébénistes Français ont inpiré eux (à la place de « se ») au sujet ,ou à partir (remplaçant « des ») des meubles égyptiens. »
CQFD: j’opterai pour cette version :
– « eux » serait le COD et « meubles égyptiens » le COID
– ce COD, sous la forme de « se », étant placé avant le verbe, il y a accord (puisque le verbe inspirer est bien transitif direct… et non un pronominal pur par nature).Je vote donc pour votre 2ème version : « se sont inspirés «
Bon tout çà pour çà, faut pas que çà vous empêche de dormir : vous préparez peut-être le concours de Mandarinat ?
-
5 octobre 2008 à 6h42 #77853doubleje;67352 wrote:On peut dire :
« Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspiré des meubles égyptiens »
ou
« Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspirés des meublesSalut doubleje,
le verbe inspirer n’est pas essentiellement pronominal, on dit inspirer quelqu’un ou s’inspirer de quelque chose.
Par conséquent à la forme pronominale, il s’accorde avec le complément d’objet direct (cod)s’il est placé avant le verbe.(comme s’il était conjugué avec l’auxiliaire avoir), en genre et en nombre.
application de la règle:
« Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspiré des meubles égyptiens ».
les ébénistes ont inspiré qui? se ; le cod est placé avant le verbe donc accord , il faut écrire : « Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspirés des meubles égyptiens« .
D’ailleurs si le sujet (donc également le cod se), avait été féminin, on aurait accordé également en genre.
exemple;même les femmes viêtkieus se sont inspirées de la cuisine viêtnamienne du pays de nos ancêtres.:wink2: -
5 octobre 2008 à 6h51 #77855thuong19;67363 wrote:Salut doubleje,
le verbe inspirer n’est pas essentiellement pronominal, on dit inspirer quelqu’un ou s’inspirer de quelque chose.
Par conséquent à la forme pronominale, il s’accorde avec le complément d’objet direct (cod)s’il est placé avant le verbe.(comme s’il était conjugué avec l’auxiliaire avoir), en genre et en nombre.
application de la règle:
« Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspiré des meubles égyptiens ».
les ébénistes ont inspiré qui? se ; le cod est placé avant le verbe donc accord , il faut écrire : « Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspirés des meubles égyptiens« .
D’ailleurs si le sujet (donc également le cod se), avait été féminin, on aurait accordé également en genre.
exemple;même les femmes viêtkieus se sont inspirées de la cuisine viêtnamienne du pays de nos ancêtres.:wink2:Bonjour Thuong,
Enfin, je crois avoir compris cette règle grâce à toi ! :wink2: Mais, il faut dire que ton exemple concernant les femmes et la cuisine est justement celui qu’il me fallait pour comprendre ! :bigsmile:
Décidément, je pense que tu devais être un très bon professeur Thuong ! :violon: :bigsmile: Bon Dimanche à toi ! :bye:
-
5 octobre 2008 à 7h30 #77857
salut doubleje (et autre aussi:wink2:),
pour completer les reponses deja apportées, je te propose un lien assez interessant sur la grammaire et autre casse tete bien de chez nous. c’est un forum assez convivial et de passionné de la langue francaise.
voici le lien:EspaceFrancais.combon courage avec ce fichu accord du participe passé a la noix
bye
-
5 octobre 2008 à 8h51 #77863Buuhoa;67365 wrote::wink2: Mais, il faut dire que ton exemple concernant les femmes et la cuisine est justement celui qu’il me fallait pour comprendre ! :bigsmile:
.
Salut Chị Buuhoa,
c’était un appel du Pied pour que tu te résolves à nous ouvrir un fil de discussion « Cuisine viêtnamienne de Viêtkieu ».
Il y a des fils de discussion ; Cuisine du Nord, Cuisine du Sud ,Cuisine du Centre.
Tu vas aux cours de cuisine Viêtnamienne , donc tu es toute qualifiée pour ouvrir cette discussion.
Les passionnés (es) de cuisine posteront leurs recettes persos de viêtkieu (comme on a pas tous les ingrédients, on est obligé d’adapter).:friends: -
5 octobre 2008 à 12h58 #77878
Enfin, j’ai compris grâce à vos explications très convaincantes. Je pose telle question car j’ai fait une comparaison avec l’exemple que l’on nous a appris au Vietnam :
« Elle s’est coupée au doigt »
et
« Elles s’est coupé les doigts »Mais en fait comme thuong19 a bien expliqué, j’ai compris comme suit :
- On écrit « s’inspérer de quelques choses » (suivi par COI);
- Le verbe lui-même est réfléchi, donc accord avec l’objet direct qui celui-ci précède (se en ce cas).
Plus je lis moins je comprends les règles de grammaire française, ça prouve que je n’en bosse pas assez .
Cám ơn anh, chị, cô chú
MERCI.Doubleje
NB: Connaissez-vous un bon livre de grammaire et d’othographe françaises ? on m’a prêté un seul : « Le français correct de Maurice Grevisse ». Il est très intéressant mais ça date depuis 1984 et je l’apprécise plus s’il serait mieux représenté.
-
5 octobre 2008 à 13h29 #77879
Et pour compléter le tout, raffinement des raffinements :
elles se sont vues dans le miroir
elles se sont vu mourir
:1-heben:
Vivent les langues invariables ! :Vietnam: -
5 octobre 2008 à 13h59 #77882
la langue française est parfois à l’image des français eux mêmes, imbuvable:bye:.
-
5 octobre 2008 à 22h19 #77902doubleje;67391 wrote:Connaissez-vous un bon livre de grammaire et d’othographe françaises ? on m’a prêté un seul : « Le français correct de Maurice Grevisse ». Il est très intéressant mais ça date depuis 1984 et je l’apprécise plus s’il serait mieux représenté.
Personnellement, je trouve Les dicos d’or de Bernard Pivot pas mal du tout. En fait, c’est une collection qui comprend trois volumes, et chacune coute 9,90 euros. Le premier traite essentiellement la grammaire, le seconde l’orthographe et le troisième la conjugaison avec les explications pour permettre de comprendre comment se fonctionnent les modes et les temps. Bref, Tous les trois ouvrages ont tous été signés par Bénédicte Gaillard et en collaboration avec Jean-Pierre Colignon. Enfin, C’est assez ludique comme traités.
PS : les trois ouvrages sortis en 2005 et publiés chez Albin Michel – Magnard.
-
5 octobre 2008 à 22h53 #77903
C’est cher comme des informations, je vais voir ces trois volumes dans la semaine. Il est temps pour moi de bosser un peu sur la langue de Molière :jap:.
Merci à vous tous. C’est très sympa.
-
6 octobre 2008 à 10h37 #77931thuong19;67363 wrote:« Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspiré des meubles égyptiens ».
les ébénistes ont inspiré qui? se ; le cod est placé avant le verbe donc accord , il faut écrire : « Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspirés des meubles égyptiens ».
D’ailleurs si le sujet (donc également le cod se), avait été féminin, on aurait accordé également en genre.
Il me semble plutôt que la règle du COD fonctionne avec le verbe avoir.
» Le style égyptien, les ébénistes français l’avait déjà adopté sous Louis XVI « .
» Les décorations égyptiennes, les ébénistes français les avaient déjà adoptées sous Louis XVI « .
Avec le verbe être, on s’accorde plutôt avec le sujet.
« Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspirés du style égyptien ».
« Déjà sous Louis XVI, les laitières français se sont mises à faire du fromage ». -
6 octobre 2008 à 10h51 #77933HUYARD Pierre;67450 wrote:Il me semble plutôt que la règle du COD fonctionne avec le verbe avoir.
….Avec le verbe être, on s’accorde plutôt avec le sujet.Salut Pierre,
Eh non Pierre, l’accord des verbes pronominaux respecte une règle particulière selon qu’ils sont essentiellement pronominaux, ou parfois pronominaux.Je l’avais rappelée dans un post dans cette discussion :1) Ceux qui sont essentiellement pronominaux (ils se conjuguent toujours à la forme pronominale).Ils s’accordent avec le sujet du verbe en genre et en nombre (masculin ou féminin et singulier ou pluriel)exemples : elles se sont entraidées, ils se sont enfuis, elles se sont envolées
2) les autres (ceux qui s’utilisent parfois à la forme pronominale).Ils s’accordent en genre en nombre avec le COD, s’il le COD est placé avant le verbe.(même règle qu’avec l’auxiliaire avoir).
exemples : elles se sont lavé les mains.
les mains qu’elles se sont lavées.
les disques qu’elles se sont prêtés.(le COD est qu’ mis pour disques, placé avant):bye:
-
6 octobre 2008 à 13h02 #77936thuong19;67452 wrote:Salut Pierre,
Eh non Pierre, l’accord des verbes pronominaux respecte une règle particulière selon qu’ils sont essentiellement pronominaux, ou parfois pronominaux.Je l’avais rappelée dans un post dans cette discussion :
:bye:Bonjour Thuong,
C’est vraiment par hasard que je suis tombé sur ton exposé concernant les règles des accords de participes passés de la langue française.Tu me fais penser à la conscience professionnelle, sans faille, de mon professeur de français qui aimait énormément son métier d’enseignant.Il avait la meme méthode que toi pour nous apprendre et surtout pour nous faire aimer la langue française ,avec ses difficultés grammaticales,ses tournures d’expression,ses subtilités de parler pour ne rien dire afin faire baisser une tension,la façon de remplacer un mot par autre quand on a des doutes pour l’orthographier.C’était un professeur fantastique comme on n’en voit plus et que je trouve pas de superlatif pour le louer,grace à lui j’ai compris le mécanisme de la langue française et depuis je ne fais presque plus de faute en écrivant.
L’orthographe pour la génération actuelle c’est vraiment une catastrophe et avec l’utilisation de SMS cela ne fait qu’agraver les choses.Les pires sont ceux de la quarantaine à qui on avait expérimenté en 1975 la méthode globale de l’apprentissage de la lecture,ceux- là ils écrivent maintenant le français presque phonétiquement.La meme année on avait aussi expérimenté l’enseignement de la mathématique moderne,ce fut aussi un fiasco.Je me souviens d’avoir eu à controler les devoirs d’ariméthique du petit garçon de ma femme ,il avait eu 10/10 et pourtant toutes les opérations étaient fausses et j’ai mis un petit moment pour comprendre que les opérations étaient sur une base de 4 et non de 10.Tu dois surement te souvenir de cette époque qui ne doit pas te rajeunir,et j’en conçois fort bien.
Trinh Dung
-
6 octobre 2008 à 14h23 #77940
En tout cas, ton prof de français a fait du bon travail, TrinhDung, parce qu’effectivement ton français est au-dessus de la moyenne. (qui n’est pourtant pas mauvaise sur le forum).
Pour autant, je ne suis pas amateur de cette « subtilité de parler pour ne rien dire afin faire baisser une tension », qui coûte très cher à nos amis francophones d’ici, tout amourachés de Lamartine et des bons mots, mais totalement déconnectés des réalités de la vie.
Je me rappelle avoir à une période fréquenté le monde des profs de français de l’université de Cần Thơ. Très sympa, c’est sur, et pas bien stressés c’est certain, sans doute à cause de tant de babil pour ne rien dire. Mais la beauté de la langue, tout aussi importante qu’elle soit, doit à mon sens rester cantonnée aux moments de détente, ou un agrément en sus de ce qui nous concerne, surtout pas devenir le but unique du discours.
On en voit le résultat quand on recrute: des francophones très tranquilles, qui manient les subtilités de la langue avec plus ou moins de bonheur, mais surtout qui n’imaginent pas qu’il faille en plus s’en servir pour autre chose que la pratiquer pour elle-même.
L’une d’entre elles m’a dit une fois, les yeux dans les yeux (il y a quelques mois, et je crois l’avoir dit dans ces pages): n’espérez pas trouver de francophone qui en plus soit prêt à faire autre chose que du français –où quelque chose à cet effet.
Le jeu sans but avec la langue, ça fait des francophones détendus, un peu fainéants, habitués à l’ambiance des cafés et à deviser avec esprit (ce qui est plutôt bien en soi: passer une bonne vie tranquille et sans grands enjeux), mais qui n’en fait pas des conquérants. (voilà un discours qui plairait à Ktran)
Les opérations d’arithmétique en base 4, ça doit être assez bluffant si c’est par surprise. Ça me rappelle la blague (pardon pour ceux qui la connaissent) sur les informaticiens, qui travaillent souvent en hexadécimal (base 16) et en octal (base 8, par exemple pour les droits d’accès sous Unix et GNU/Linux), et qui confondent Halloween et Noël.*
J’imagine que 3 x 3 = 21, ça fait lever un sourçil quand on n’est pas prévenu.
* 25 décimal = 31 octal
-
6 octobre 2008 à 15h47 #77942Nem Chua;67460 wrote:Pour autant, je ne suis pas amateur de cette « subtilité de parler pour ne rien dire afin faire baisser une tension », qui coûte très cher à nos amis francophones d’ici, tout amourachés de Lamartine et des bons mots, mais totalement déconnectés des réalités de la vie.
.
Voyez- vous, Nem Chua,parler pour ne rien dire,tout comme l’hypocrisie,sont nécessaires à la vie, à petite dose, afin d’amortir les chocs de la vie,un peu comme de l’air qui sert à gonfler les roues d’une voiture pour amortir les chocs de la route,si les roues sont trop gonflées et c’est l’inconfort qui se ferait sentir.
-
6 octobre 2008 à 16h07 #77945
Je ne peux pas m’empêcher de mettre ici cette citation :
Quote:parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir.Pierre Dac
-
6 octobre 2008 à 18h25 #77953doubleje;67419 wrote:C’est cher comme des informations, je vais voir ces trois volumes dans la semaine. Il est temps pour moi de bosser un peu sur la langue de Molière :jap:.
Merci à vous tous. C’est très sympa.
Oui, il est vrai que c’est un peu cher, et surtout parce que tu es encore étudiant. Alors, comme ça, je te conseille d’aller sur le site de l’Office québécois de la langue française, qui est, à mon avis, non seulement le plus complet et très bien fait où tu pourras trouver des réponses à tes questions, mais en plus tu peux imprimer gratuitement les pages.
Voilà son adresse : http://www.granddictionnaire.com/btml/fra/r_motclef/index800_1.asp
Conseil d’utilisation : une fois arrivé sur la page « Grand dictionnaire terminologie », tu dois cliquer sur Banque de dépannage linguistique, ensuite sur Liste des articles sur laquelle tu vas parcourir pour trouver des explications sur tel et tel casse-tête du français que tu cherche à comprendre.
Voilà des explications sur les verbes pronominaux :
Quote:Voix pronominaleLes grammaires françaises distinguent clairement, en les opposant, la voix active et la voix passive. Mais elles réservent un statut particulier à la voix pronominale, que l’on nomme tantôt forme pronominale, tantôt tournure pronominale. Certains grammairiens parlent simplement de verbes pronominaux. À l’instar d’autres grammairiens, nous considérons ici la voix pronominale comme une des trois voix verbales possibles en français, puisque, comme les voix active et passive, la voix pronominale permet d’exprimer le degré d’activité ou de passivité du sujet de la phrase. À la voix pronominale, l’être désigné par le sujet grammatical est à la fois agent et patient, à la fois actif et passif.
La voix pronominale se distingue par le fait qu’un pronom complément de même personne que le sujet s’insère entre celui-ci et le verbe. Ce pronom, que l’on appelle pronom réfléchi, désigne le même être que le sujet.
Exemples :
– Je meréjouis de cette bonne nouvelle.
– Tu te lamentes pour rien.
– Il se blesse souvent en taillant ses rosiers.
– Marie se demande si elle devrait rester ou partir.
– Nous nous excusons pour ce retard.
– Vous vous taisez alors que tout le monde attend votre avis.
– Donald et Julie se marient dans moins d’un mois.
– Elles s’enfuient dès qu’il approche.Il faut éviter de confondre le pronom réfléchi, présent à la voix pronominale, avec d’autres pronoms compléments qui eux ne font pas référence au sujet.
Exemples :
– Gérard s’est préparé un café. (voix pronominale : s’ désigne Gérard)
– Gérard lui a préparé un café. (voix active : lui désigne une autre personne que Gérard)Rappelons que le verbe pronominal conjugué à un temps composé se construit toujours avec l’auxiliaire être :
– Je me suis réjouide cette bonne nouvelle.
– Tu t’es lamenté pour rien.
– Il s’était blessé en taillant ses rosiers.
– Marie s’est demandé si elle devrait rester ou partir.
– Nous nous étions excusés pour ce retard.
– Vous vous êtes tus alors que tout le monde attendait votre avis.
– Donald et Julie se seraient mariés dans moins d’un mois.
– Elles se seront enfuies à l’heure qu’il est.La part d’activité et de passivité du sujet par rapport à l’action évoquée le verbe peut varier. On distingue ainsi quatre types d’emploi des verbes pronominaux. Pour en savoir davantage, vous pouvez consulter les articles
Verbe pronominal de sens réfléchi
À la voix pronominale, l’être que désigne le sujet est à la fois actif et passif, agent et patient. Cependant, la part d’activité et de passivité du sujet par rapport à l’action évoquée par le verbe peut varier. On distingue ainsi quatre types d’emploi selon la part d’activité et de passivité du sujet. Ainsi, le verbe peut être de sens réfléchi, réciproque, indistinct (ou subjectif) ou passif.
Un verbe pronominal de sens réfléchi se caractérise par le fait que le sujet agit sur lui-même, que l’action qu’il fait se réfléchit sur lui-même. Autrement dit, le sujet désigne à la fois l’être qui exerce l’action et celui qui la subit.
Exemples :
– Pierre se lave. (Pierre est à la fois celui qui lave et celui qui est lavé.)
– Rémi se nuit en agissant ainsi. (Rémi est à la fois celui qui nuit et celui à qui il nuit.)
– Josée se lave les mains. (Josée est à la fois celle qui lave et celle dont les mains sont lavées.)
– Vincent se prépare une omelette. (Vincent est à la fois celui qui prépare une omelette et celui pour qui une omelette est préparée.)Avec un verbe pronominal de sens réfléchi, le pronom réfléchi est soit complément direct (cd), soit complément indirect (ci). Le participe passé ne s’accordera avec ce pronom que dans le premier cas.
Exemples :
– Marie se lève toujours très tôt le matin. (Marie lève qui? elle-même; se est donc cd de lève)
– Marie s’est levée très tôt ce matin. (le participe passé levée s’accorde avec le cd se)
– Marie s’est levé la tête. (le participe passé levé ne s’accorde pas puisque se est ci; le cd est tête et il est placé après le verbe, d’où l’invariabilité de levé)
– Christiane se parle parfois à voix haute. (Christiane parle à qui? à elle-même; se est donc ci de parle)
– Christiane s’est parlé toute seule. (parlé ne s’accorde pas puisque se est ci)Verbe pronominal de sens réciproque
À la voix pronominale, l’être que désigne le sujet est à la fois actif et passif, agent et patient. Cependant, la part d’activité et de passivité du sujet par rapport à l’action évoquée par le verbe peut varier. On distingue ainsi quatre types d’emploi selon la part d’activité et de passivité du sujet. Ainsi, le verbe peut être de sens réfléchi, réciproque, indistinct (ou subjectif) ou passif.
Un verbe pronominal de sens réciproque se caractérise par le fait que le sujet désigne plusieurs êtres qui agissent chacun les uns sur les autres. L’action qu’ils exercent est donc réciproque. On peut expliciter le caractère mutuel de cette action au moyen d’expressions comme l’un l’autre, réciproquement, mutuellement, etc.
Exemples :
– Paul et France s’observentsans dire un mot. (Paul observe France et France observe Paul.)
– Hélène et Martine s’aidentmutuellement dans leur travail. (Hélène aide Martine et Martine aide Hélène.)Le sujet d’un verbe pronominal de sens réciproque est nécessairement pluriel, ce qui n’implique pas que tout verbe pronominal dont le sujet est pluriel soit de sens réciproque. Par exemple, un verbe pronominal de sens réfléchi peut avoir un sujet pluriel; ainsi, dans la phrase Mes deux frères ne se rasent jamais la fin de semaine, le verbe se rasent est de sens réfléchi, car chacun des sujets agit sur lui-même et non sur l’autre.
Le pronom réfléchi d’un verbe pronominal de sens réciproque est soit complément direct (cd), soit complément indirect (ci). Le participe passé ne s’accordera avec ce pronom que dans le premier cas.
Exemples :
– Mes parents se consultent beaucoup. (Ma mère consulte qui? Mon père. Mon père consulte qui? Ma mère. Se est donc cd de consultent.)
– Mes parents se sont consultés à ce sujet. (Le participe passé consultés s’accorde avec le cd se.)
– Marie et Lucie se téléphonent plusieurs fois par jour. (Marie téléphone à qui? À Lucie. Lucie téléphone à qui? À Marie. Se est donc ci de téléphonent.)
– Marie et Lucie se sont téléphoné tous les jours. (Le participe passé téléphoné ne s’accorde pas puisque se est ci.)Participe passé des verbes occasionnellement pronominaux
On appelle verbe occasionnellement pronominal un verbe employé à la voix pronominale mais qui peut aussi être utilisé à une autre voix, active ou passive.
La règle d’accord du participe passé des verbes occasionnellement pronominaux est la même que celle du participe passé employé avec l’auxiliaire avoir : le participe passé de ces verbes s’accorde avec le complément direct (cd) si celui-ci est placé avant le verbe.
Pour appliquer cette règle, il faut d’abord reconnaître s’il y a un complément direct, ce complément pouvant être le pronom réfléchi ou un autre élément de la phrase. Une façon simple de trouver le cd consiste à remplacer l’auxiliaire être par l’auxiliaire avoir et à poser la question habituelle verbe + qui? ou verbe + quoi?
Exemples :
– Elle s’est lavé ou lavée?
Elle a lavé qui? Elle-même, représenté par se; le pronom se est cd et est placé devant le verbe, il y a donc accord avec se, qui est féminin singulier comme le sujet elle. On écrira par conséquent : elle s’est lavée.
– Elle s’est lavé, lavée ou lavées les mains?
Elle a lavé quoi? Ses mains, cd placé après le verbe, il n’y a donc pas d’accord. On écrira par conséquent : elle s’est lavé les mains.
– Elles se sont parlé ou parlées?
Elles ont parlé qui? Il n’y a pas de cd. Le pronom se est complément indirect, car on parle à quelqu’un. Le participe passé demeure donc invariable et l’on écrira : elles se sont parlé.
La difficulté avec les verbes occasionnellement pronominaux est donc de trouver un complément direct et plus particulièrement de voir si cette fonction est assumée par le pronom réfléchi. Différents cas sont possibles.
Le pronom réfléchi (se ou une autre forme) peut être complément direct. Dans ce cas, le participe passé s’accorde avec ce pronom, donc avec le sujet puisqu’il s’agit de la même personne.
Exemples :
– Ils se sont insultés pendant plus d’une heure. (chacun a insulté l’autre)
– Elles se sont regardées dans les yeux. (chacune a regardé l’autre)
– Louise s’est coupée en tranchant les légumes. (Louise a coupé elle-même)
– Elle s’est reconnue dans son fils. (elle a reconnu elle-même)Dans d’autres cas, il peut y avoir un complément direct qui ne soit pas le pronom réfléchi. Ce cd pourra être placé avant le verbe, auquel cas le participe passé s’accordera, ou situé après le verbe, le participe demeurera alors invariable. Le pronom réfléchi sera alors complément indirect.
Exemples :
– J’ai conservé les longues lettres que nous nous sommes écrites. (le cd est que, mis pour lettres)
– Ils se sont acheté une nouvelle voiture. (le cd voiture est placé après le verbe)
– Rachel s’est préparé une bonne tasse de thé. (le cd tasse est placé après le verbe)Enfin, il peut ne pas y avoir de complément direct, le pronom réfléchi étant alors complément indirect. Dans ce cas, le participe passé demeure invariable.
Exemples :
– Michel et David se sont succédé à la présidence. (Michel a succédé à David)
– Elles se sont nui en agissant ainsi. (elle a nui à l’autre et vice versa)
– Elle s’est menti en faisant ce choix. (elle a menti à elle-même)Verbe pronominal de sens passif
À la voix pronominale, l’être que désigne le sujet est à la fois actif et passif, agent et patient. Cependant, la part d’activité et de passivité du sujet par rapport à l’action évoquée par le verbe peut varier. On distingue ainsi quatre types d’emploi selon la part d’activité et de passivité du sujet. Ainsi, le verbe peut être de sens réfléchi, réciproque, indistinct (ou subjectif) ou passif.
Le sujet d’un verbe pronominal de sens passif subit l’action évoquée par le verbe sans exercer lui-même cette action. On est donc très proche, par le sens, de la voix passive puisque la part d’activité du sujet est pour ainsi dire nulle.
Exemples :
– La tour se voit de loin. (verbe pronominal de sens passif)
– La tour est vue de loin. (verbe à la voix passive)
– L’anglais se parle partout dans le monde.
– L’anglais est parlé partout dans le monde.
– La musique s’entendait dans tout l’immeuble.
– La musique était entendue dans tout l’immeuble.Comme pour les verbes de sens indistinct, le pronom réfléchi des verbes de sens passif n’assume aucune fonction syntaxique dans la phrase; ils ne sont ni complément direct, ni complément indirect. Et comme pour ces verbes, leur participe passé s’accorde avec le sujet du verbe.
Exemples :
– Ces luxueuses villas se sont vendues facilement.
– La guerre s’est déclarée en fin d’année.
– Ses problèmes se sont réglés alors qu’il n’y croyait plus.Verbe pronominal de sens indistinct
À la voix pronominale, l’être que désigne le sujet est à la fois actif et passif, agent et patient. Cependant, la part d’activité et de passivité du sujet par rapport à l’action évoquée par le verbe peut varier. On distingue ainsi quatre types d’emploi selon la part d’activité et de passivité du sujet. Ainsi, le verbe peut être de sens réfléchi, réciproque, indistinct (ou subjectif) ou passif.
Les verbes pronominaux de sens indistinct sont ceux pour lesquels il est difficile de départager la part d’activité et la part de passivité du sujet.
Exemples :
– Rachel se trompe souvent en additionnant.
– Thomas s’ennuie lorsqu’il est seul.
– Anne s’immisce dans nos affaires.
– Éric s’arroge des droits qu’il n’a pas.Les verbes essentiellement pronominaux, c’est-à-dire ceux qui ne se conjuguent qu’à la voix pronominale, sont tous de sens indistinct. Parmi les verbes occasionnellement pronominaux, c’est-à-dire ceux qui peuvent aussi s’employer à la voix active, certains subissent un changement de sens lorsqu’ils passent à la voix pronominale, leur sens devenant alors souvent indistinct.
Exemples :
– Ce matin, j’ai aperçu ton cousin dans la rue. (Le verbe apercevoir est à la voix active et signifie « voir, entrevoir ».)
– Quand je me suis aperçu de mon erreur, il était trop tard. (Le verbe s’apercevoir est à la voix pronominale, de sens indistinct, et signifie « prendre conscience de quelque chose ».)Mentionnons enfin que le pronom réfléchi des verbes de sens indistinct n’assume aucune fonction syntaxique dans la phrase et qu’on ne peut par conséquent dire que ce pronom est complément direct ou indirect.
Sauf pour quelques verbes, la règle d’accord du participe passé des verbes pronominaux de sens indistinct est la même que celle des verbes essentiellement pronominaux : le participe passé s’accorde avec le sujet.
Exemples :
– La professeure s’est doutée que quelque chose n’allait pas.
– Nous nous sommes trompés en achetant cette maison.
– Elle s’est pliée à toutes ses volontés.
– Ils se sont plaints du peu de ressources dont ils disposaient. -
6 octobre 2008 à 19h05 #77957Nem Chua;67460 wrote:En tout cas, ton prof de français a fait du bon travail, TrinhDung, parce qu’effectivement ton français est au-dessus de la moyenne. (qui n’est pourtant pas mauvaise sur le forum).
Pour autant, je ne suis pas amateur de cette « subtilité de parler pour ne rien dire afin faire baisser une tension », qui coûte très cher à nos amis francophones d’ici, tout amourachés de Lamartine et des bons mots, mais totalement déconnectés des réalités de la vie.
Je me rappelle avoir à une période fréquenté le monde des profs de français de l’université de Cần Thơ. Très sympa, c’est sur, et pas bien stressés c’est certain, sans doute à cause de tant de babil pour ne rien dire. Mais la beauté de la langue, tout aussi importante qu’elle soit, doit à mon sens rester cantonnée aux moments de détente, ou un agrément en sus de ce qui nous concerne, surtout pas devenir le but unique du discours.
On en voit le résultat quand on recrute: des francophones très tranquilles, qui manient les subtilités de la langue avec plus ou moins de bonheur, mais surtout qui n’imaginent pas qu’il faille en plus s’en servir pour autre chose que la pratiquer pour elle-même.
L’une d’entre elles m’a dit une fois, les yeux dans les yeux (il y a quelques mois, et je crois l’avoir dit dans ces pages): n’espérez pas trouver de francophone qui en plus soit prêt à faire autre chose que du français –où quelque chose à cet effet.
Le jeu sans but avec la langue, ça fait des francophones détendus, un peu fainéants, habitués à l’ambiance des cafés et à deviser avec esprit (ce qui est plutôt bien en soi: passer une bonne vie tranquille et sans grands enjeux), mais qui n’en fait pas des conquérants. (voilà un discours qui plairait à Ktran)
Les opérations d’arithmétique en base 4, ça doit être assez bluffant si c’est par surprise. Ça me rappelle la blague (pardon pour ceux qui la connaissent) sur les informaticiens, qui travaillent souvent en hexadécimal (base 16) et en octal (base 8, par exemple pour les droits d’accès sous Unix et GNU/Linux), et qui confondent Halloween et Noël.*
J’imagine que 3 x 3 = 21, ça fait lever un sourçil quand on n’est pas prévenu.
* 25 décimal = 31 octal
Alors là, cré vingt diou, ça m’en bouche un coin !!! :wink2: J’avonsi ren compris !!! :MdrDevil: L’est temps que j’allions me coucher… :bigsmile: :bye:
-
6 octobre 2008 à 19h35 #77963Buuhoa;67479 wrote:Alors là, cré vingt diou, ça m’en bouche un coin !!! :wink2: J’avonsi ren compris !!! :MdrDevil: L’est temps que j’allions me coucher… :bigsmile: :bye:
Moi non plus,je n’ai rien compris,mais par délicatesse je ne m’en suis pas exprimé.
-
6 octobre 2008 à 21h06 #77975
C’est curieux, chez les marins, ce besoin de faire des phrases…
(Les tontons flingueurs)
Désolé, j’ai pas pu résister :blush:
-
7 octobre 2008 à 2h01 #77985thuong19;67452 wrote:Salut Pierre,
Eh non Pierre, l’accord des verbes pronominaux respecte une règle particulière selon qu’ils sont essentiellement pronominaux, ou parfois pronominaux.Je l’avais rappelée dans un post dans cette discussion :Pan sur le bec.
Les exemples fournis ne correspondaient pas vraiment, et je me suis mis le doigt dans l’oeil.
Je me suis fait « enduire » (1 impression + 2 couches) en erreur.
« Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspiré des meubles égyptiens ».
les ébénistes ont inspiré qui? se ; le cod est placé avant le verbe donc accord , il faut écrire : « Déjà sous Louis XVI, les ébénistes français se sont inspirés des meubles égyptiens ».
-
7 octobre 2008 à 3h40 #77986HUYARD Pierre;67510 wrote:Pan sur le bec.
Tiens, un lecteur du « Canard enchainé » !
-
7 octobre 2008 à 10h03 #78010
(comme quoi moi aussi je parle pour rien –il serait temps que je le sache)
En résumé: le talent de parler pour ne rien dire, ça fait des francophones que personne ne veut recruter.
Et 3×3=21, c’est en base 4, bien sur, TrinhDung peut confirmer. Quant à Halloween, Abgech aura compris (ça m’en fait un, pour me rassurer).
Merci à tous d’avoir ménagé ma susceptibilité.
-
7 octobre 2008 à 11h55 #78014Nem Chua;67535 wrote:(comme quoi moi aussi je parle pour rien –il serait temps que je le sache)
En résumé: le talent de parler pour ne rien dire, ça fait des francophones que personne ne veut recruter.
Et 3×3=21, c’est en base 4, bien sur, TrinhDung peut confirmer. Quant à Halloween, Abgech aura compris (ça m’en fait un, pour me rassurer).
Merci à tous d’avoir ménagé ma susceptibilité.
Oui Nem Chua, Je le confirme,cependant j’ai beaucoup de mal à comprendre comment vous avez fait pour vous mettre dans un tel état pour si peu de chose.Ménagez- vous sinon vous risquerez de mourir d’une crise cardiaque avant l’age et ce serait dommage pour le forum qui vous aime tant.
-
7 octobre 2008 à 17h35 #78021Nem Chua;67535 wrote:(comme quoi moi aussi je parle pour rien –il serait temps que je le sache)
Merci à tous d’avoir ménagé ma susceptibilité.
C’était une blague ! Tu sais bien que je ne le pense pas :friends:
-
13 octobre 2008 à 1h01 #78366doubleje;67391 wrote:« Elle s’est coupée au doigt »
et
« Elles s’est coupé les doigts »Ces deux phrases témoignent parfaitement du génie de la langue française.
« Elle s’est coupée au doigt » : Alors, on y voit bien que l’emploi du pronom « se » permet de régler d’une manière ingénieuse des problèmes assez compliqués tout en restant laconique et claire.
Dans l’exemple cité ci-haut : il y a trois éléments que je tiens à te faire remarquer. D’abord, le pronom se permet de faire entendre que l’auteur est lui-même victime de son acte. Ensuite, avec la préposition à + l’article défini le = au, qui est suivit d’un nom (doigt). Alors, dans ce cas de figure, le verbe couper, suivit de préposition à + article défini le (= au), perd désormais sa signification originelle pour prendre une autre plus intégrale et signifiant ainsi « blesser accidentellement son doigt avec un instrument tranchant ».
Mais, comme blesser n’est pas le synonyme le plus proche de trancher ou de sectionner comme l’est naturellement le verbe couper. Or, par voie pronominale + préposition à et l’article défini le (=au), ça nous évite donc (pour être claire) de devoir formuler ainsi : « elle a blessé elle-même son propre doigt avec un instrument tranchant. »
Bref, on voit bien que, en fait, c’est la préposition (à) qui est la cause de cette inversion où celui qui subit directement l’action est le sujet lui-même.
Dans l’exemple : « Elle s’est coupé les cheveux ». Or, sans préposition à + l’article pluriel les (=aux), le verbe couper retrouve alors sa signification propre, qui ne se voulant plus dire blesser comme dans le premier exemple. Et puis, cette fois, c’est le pronom (se) qui n’y joue pas son rôle habituel, car il est là pour sous-entendre que celui exécutant telle action le fait pour elle-même, mais sans pour autant devoir en subir directement la conséquence.
Un autre exemple dans le même genre : « elle s’est acheté des chaussures ». Donc, pas accord pour le verbe principal, car, c’est les chaussures qui subissent la conséquence de l’action du verbe acheter non l’acheteuse elle-même.
BN
-
13 octobre 2008 à 5h20 #78373Bao Nhân;67924 wrote:Ces deux phrases témoignent parfaitement du génie de la langue française.
« Elle s’est coupée au doigt » : Alors, on y voit bien que l’emploi du pronom « se » permet de régler d’une manière ingénieuse des problèmes assez compliqués tout en restant laconique et claire.
Dans l’exemple cité ci-haut : il y a trois éléments que je tiens à te faire remarquer. D’abord, le pronom se permet de faire entendre que l’auteur est lui-même victime de son acte. Ensuite, avec la préposition à + l’article défini le = au, qui est suivit d’un nom (doigt). Alors, dans ce cas de figure, le verbe couper, suivit de préposition à + article défini le (= au), perd désormais sa signification originelle pour prendre une autre plus intégrale et signifiant « blesser accidentellement son doigt avec un instrument tranchant ».
Mais, blesser n’est pas le synonyme le plus proche de trancher ou de sectionner comme l’est naturellement le verbe couper. Or, par voie pronominale, + à le (au), ça nous évite donc (pour être claire) de devoir formuler ainsi : « elle a blessé elle-même son propre doigt avec un instrument tranchant. »
Or, l’exemple : « Elle s’est coupé les cheveux ». Sans préposition à associée avec l’article pluriel les (aux), le verbe couper reprend alors sa signification propre (qui ne signifie plus blesser comme dans le premier exemple). Et puis, cette fois, c’est le pronom se qui n’y joue pas son rôle habituel, car il est là pour sous-entendre que la personne exécutant telle action le fait pour elle-même mais sans pour autant en subir directement la conséquence.
Un aure exemple dans le même genre : « elle s’est acheté des chaussures ». Donc, pas accord pour le verbe principal, car, c’est les chaussures qui subissent la conséquence du verbe acheter non l’acheteuse elle-même.
BN
Bonjour Bao Nhan,
Cela fait longtemps que je n’ai eu l’occasion de te parler, il est vrai aussi que tu n’interviens pas souvent sur le forum,ou bien épisodiquement, tout comme moi d’ailleurs.
Ton explication est très complète mais diablement compliquée.Si mon professeur de français m’avait donné une telle explication,je n’aurais rien compris aux jeux des accords.
Elle s’est coupée au doigt.Elle a coupé qui?elle, òu?au doigt.En appliquant les règles de COD et CDI tu as la réponse pour écrire « coupée »
Elle s’est coupé les doigts.Elle a coupé quoi? les doigts,à qui? à elle.Le CDI est avant le verbe,le CDO est après=
pas d’accord.Il me semblerais que notre amis Doubleje est à son début de l’apprentissage du français,il ne faut pas lui compliquer la tache.
Bonne journée à toi. Trinh Dung
-
13 octobre 2008 à 7h09 #78383abgech;67465 wrote:Je ne peux pas m’empêcher de mettre ici cette citation :
Bonjour Abgech,
Ta citation de Pierre Dac, (que j’appréciais beaucoup moi aussi), me semble s’appliquer à beaucoup, mais surtout à nos hommes politiques ! (Cette opinion n’engage que moi, bien sûr !) :wink2: :bye:
-
13 octobre 2008 à 7h15 #78385Nem Chua;67535 wrote:(comme quoi moi aussi je parle pour rien –il serait temps que je le sache)
En résumé: le talent de parler pour ne rien dire, ça fait des francophones que personne ne veut recruter.
Et 3×3=21, c’est en base 4, bien sur, TrinhDung peut confirmer. Quant à Halloween, Abgech aura compris (ça m’en fait un, pour me rassurer).
Merci à tous d’avoir ménagé ma susceptibilité.
Bonjour Nem Chua,
J’ai pas tout compris de ton message, surtout quand tu parles chiffres ! Mais cela ne m’empêche pas de te lire toujour avec beaucoup d’attention : cela fait travailler un peu mes méninges, et, à mon âge, c’est très bénéfique ! :friends:
-
13 octobre 2008 à 7h28 #78386Bao Nhân;67924 wrote:Ces deux phrases témoignent parfaitement du génie de la langue française.
« Elle s’est coupée au doigt » : Alors, on y voit bien que l’emploi du pronom « se » permet de régler d’une manière ingénieuse des problèmes assez compliqués tout en restant laconique et claire.
Dans l’exemple cité ci-haut : il y a trois éléments que je tiens à te faire remarquer. D’abord, le pronom se permet de faire entendre que l’auteur est lui-même victime de son acte. Ensuite, avec la préposition à + l’article défini le = au, qui est suivit d’un nom (doigt). Alors, dans ce cas de figure, le verbe couper, suivit de préposition à + article défini le (= au), perd désormais sa signification originelle pour prendre une autre plus intégrale et signifiant « blesser accidentellement son doigt avec un instrument tranchant ».
Mais, blesser n’est pas le synonyme le plus proche de trancher ou de sectionner comme l’est naturellement le verbe couper. Or, par voie pronominale, + à le (au), ça nous évite donc (pour être claire) de devoir formuler ainsi : « elle a blessé elle-même son propre doigt avec un instrument tranchant. »
Or, l’exemple : « Elle s’est coupé les cheveux ». Sans préposition à associée avec l’article pluriel les (aux), le verbe couper reprend alors sa signification propre (qui ne signifie plus blesser comme dans le premier exemple). Et puis, cette fois, c’est le pronom se qui n’y joue pas son rôle habituel, car il est là pour sous-entendre que la personne exécutant telle action le fait pour elle-même mais sans pour autant en subir directement la conséquence.
Un aure exemple dans le même genre : « elle s’est acheté des chaussures ». Donc, pas accord pour le verbe principal, car, c’est les chaussures qui subissent la conséquence du verbe acheter non l’acheteuse elle-même.
BN
Bonjour Bao Nhan,
Ca y est, j’arrive à la fin de la lecture de tous les posts concernant ce sujet sur l’orthographe : ton post va m’aider à appliquer (avec ceux des autres distingués et éminent membres de ce Forum :violon::lol:) un peu mieux les règles d’orthographe…
Plus jeune, je m’étais fait reprocher par un professeur le fait que je n’avais aucun mérite d’écrire sans (trop) de fautes, une langue dont je ne connaissais pas les règles grammaticales !!! J’ai du tomber dedans à ma naissance ! (Quoi que j’aurais préféré tomber dans le nuoc mam ! 😆
J’écris donc au « feeling » (vilain mot d’anglais !), ou au ressenti, et il m’arrive parfois de faire des fôtes, mais assez rarement pour pouvoir exercer mon métier de secrétaire, dont la tâche principale était de corriger les écrits de ceux pour lesquels je travaillais.
Mais, la vie n’est qu’un long apprentissage et tant qu’on est en vie, on peut toujours apprendre !
Alors, merci à toi et à ceux qui m’ont aidée à apprendre encore ! :friends:
-
13 octobre 2008 à 7h50 #78392trinhdung;67931 wrote:..Si mon professeur de français m’avait donné une telle explication,je n’aurais rien compris aux jeux des accords.
Elle s’est coupée au doigt.Elle a coupé qui?elle, òu?au doigt.En appliquant les règles de COD et COI tu as la réponse pour écrire « coupée »
Elle s’est coupé les doigts.Elle a coupé quoi? les doigts,à qui? à elle.Le COI est avant le verbe,le CDO est après=pas d’accord.
Trinh Dung
Salut Trinhdung, Bao Nhan, doubleje, Buhuhoa, ….
Entièrement d’accord avec toi trinhdung.Mais tu dois-être comme moi, esprit scientifique, donc on simplifie les règles emberlificotées pour les rendre intelligibles par le raisonnement cartésien.C’est peut-être primaire, mais sûrement plus efficace pour toute personne apprenant les règles grammaticales du Français.
Je vais donc simplifier encore la règle de trinhdung.
Préalables:
COI :Complément d’Objet Indirect :
pour le trouver (les) , il (s) répondent à la question de qui, de quoi, à qui, à quoi.
COD : complément d’Objet Direct :
Pour le trouver (les) , il (s) répondent à la question qui, ou quoi
exemples
Se couper :verbe non essentiellement pronominal ; donc accord avec le COD s’il est placé avant le verbe.(la recherche du COI est inutile)
Dans l’exemple elle s’est coupée au doigt:
Elle a coupé qui ou quoi ? s’ ,mis pour elle, le COD est placé avant le verbe , accord avec le COD.
Dans l’exemple elle s’est coupé les doigts:
Elle a coupé qui ou quoi ?les doigts, le COD est placé après le verbe, pas d’accord.:jap: -
13 octobre 2008 à 9h03 #78402thuong19;67951 wrote:Salut Trinhdung, Bao Nhan, doubleje, Buhuhoa, ….
Entièrement d’accord avec toi trinhdung.Mais tu dois-être comme moi, esprit scientifique, donc on simplifie les règles emberlificotées pour les rendre intelligibles par le raisonnement cartésien.C’est peut-être primaire, mais sûrement plus efficace pour toute personne apprenant les règles grammaticales du Français.
Je vais donc simplifier encore la règle de trinhdung.
Préalables:
COI :Complément d’Objet Indirect :
pour le trouver (les) , il (s) répondent à la question de qui, de quoi, à qui, à quoi.
COD : complément d’Objet Direct :
Pour le trouver (les) , il (s) répondent à la question qui, ou quoi
exemples
Se couper :verbe non essentiellement pronominal ; donc accord avec le COD s’il est placé avant le verbe.(la recherche du COI est inutile)
Dans l’exemple elle s’est coupée au doigt:
Elle a coupé qui ou quoi ? s’ ,mis pour elle, le COD est placé avant le verbe , accord avec le COD.
Dans l’exemple elle s’est coupé les doigts:
Elle a coupé qui ou quoi ?les doigts, le COD est placé après le verbe, pas d’accord.:jap:Bonjour Thuong,
C’est exactement ce que mon professeur de français m’a appris,ainsi que bien d’autres règles encore. »On n’est pas ici pour faire de la prose,n’apprenez pas les règles par coeur mais comprenez les et vous ne ferez plus jamais de faute en français » nous disait-il.C’était l’époque quand les professeurs étaient respectés par les élèves.
Trinh Dung
-
13 octobre 2008 à 15h42 #78431thuong19;67951 wrote:Salut Trinhdung, Bao Nhan, doubleje, Buhuhoa, ….
Entièrement d’accord avec toi trinhdungJe vais donc simplifier encore la règle
Oui c’est une excellente nouvelle.. car j’admire votre longue patience… sur les COD et COID et j’ai des inquiétudes pour mon avenir !.
Sans vouloir vous décourager, j’ai la grammaire BLED » Cours supérieur d’Orthographe » (que vous devez avoir vous aussi, autant qu’il m’en souvienne lors d’une discussion passée !)
Et bien, il y a exactement 55 leçons (+ un additif de 13 leçons en partie III ); je crains donc sérieusement de ne pas avoir le temps de tout étudier sur ce forum . Quel dommage !!!
ps : bon ben l’accord du partcipe passé des verbes pronominaux (vrais ou faux) … faut vraiment avoir envie d’en causer!!!
Car comme dirait un illustre inconnu : « Quand on ne trouve pas la solution d’un problème posé, il suffit simplement de changer l’énoncé du problème. »(et c’est très vrai pour les questions d’orthographe.. suffit de tourner la phrase autrement pour éviter d’employer ces sacrés participes passés )
-
14 octobre 2008 à 6h49 #78466
Bonjour RdB,
Cette phrase relevée dans ton dernier post :
« (et c’est très vrai pour les questions d’orthographe.. suffit de tourner la phrase autrement pour éviter d’employer ces sacrés participes passés ) »
correspond exactement à la méthode employée durant mes années de travail salarié ! :wink2:
Je suis de plus en plus d’accord avec celle-ci : « Il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions ! », mais, encore faut-il ne pas se bloquer pour être plus en mesure de voir les solutions… C’est là que réside la difficulté ! :wink2:
-
14 octobre 2008 à 9h15 #78471Buuhoa;68033 wrote:Je suis de plus en plus d’accord avec celle-ci : « Il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions ! », mais, encore faut-il ne pas se bloquer pour être plus en mesure de voir les solutions… C’est là que réside la difficulté ! :wink2:
Merci Buuhoa
En votre compagnie , je suis prêt à aller beaucoup plus loin !!!
reprenons l’exemple :
» Elle s’est coupée au doigt » ou » Elle s’est coupé le doigt »
Tu parles .. suffit de dire :
« Elle a coupé son doigt « et hop le tour est joué
(Y a que les mauvais coucheurs qui trouveront que c’est lourd et que quelque chose ne va pas …oui mais quoi ?)
Et ainsi de suite . passons à la leçon suivante svp…
-
14 octobre 2008 à 11h46 #78477robin des bois;68039 wrote::
« Elle a coupé son doigt «
(Y a que les mauvais coucheurs qui trouveront que c’est lourd et que quelque chose ne va pas …oui mais quoi ?)
…
Bonjour RDB
je dois faire partie des « mauvais coucheurs »!
se couper les doigts:
se couper: se blesser avec un objet tranchant, c’est un verbe pronominalcouper:diviser, trancher; verbe transitif direct
« je me suis coupé les doigts » est correct
« j’ai coupé mon doigt », impliquerait une action volontaire directe, intentionnelle de trancher quelquechose
comme : » j’ai coupé le Bois »
-
14 octobre 2008 à 17h43 #78496
« Elle a coupé son doigt » : on ne sait pas à qui elle a coupé le doigt :rofl:. Alors, cette pauvre femme est-elle maladroite, dépressive ou agressive ? Sinon, la méthode de Robin est souvent une porte de sortie salutaire.
-
14 octobre 2008 à 18h19 #78498
Leçon suivante : » Mieux vaut couper son bois que son doigt ». Proverbe de la Canebière.:friends::maiscnulca:
-
14 octobre 2008 à 19h31 #78501Nemo;68071 wrote:« Elle a coupé son doigt » : on ne sait pas à qui elle a coupé le doigt :rofl:. .
« il vaut mieux couper le doigt de Robin que son propre doigt » c’est mon petit doigt qui me l’a dit:rofl:
ne le prenez pas mal Robin des doigts, JE PLAISANTE
-
13 octobre 2011 à 9h20 #99551
Bonjour Doubleje,
J’ai étudié 4 ans dans l’université des langues étrangères de Hanoi. Mais, il est très difficile de maîtriser cette langue. En particulier, je suis toujours trompé de Féminin ou Masculin.
Pouvez – vous me donner le conseil pour résoudre ce problem
Grand merci! -
13 octobre 2011 à 11h54 #99552
il n’y a pas de logique sur les masculins, féminins;
Faut juste les savoir par coeur;
ALORS :
apres-midi ; apostrophe EXT
masculin ou féminin ?
@robin des bois 68039 wrote:Merci Buuhoa
En votre compagnie , je suis prêt à aller beaucoup plus loin !!!
reprenons l’exemple :
» Elle s’est coupée au doigt » ou » Elle s’est coupé le doigt »
Tu parles .. suffit de dire :
« Elle a coupé son doigt « et hop le tour est joué
(Y a que les mauvais coucheurs qui trouveront que c’est lourd et que quelque chose ne va pas …oui mais quoi ?)
Et ainsi de suite . passons à la leçon suivante svp…
Voici un conseil stupide qui ne marche q’à condition que votre maman soit de langue français maternel et qu’elle est été bien éduquée.
REMPLACEZ leverbe par un verbre irrégulé comme « PRENDRE » car ça s’ENTEND :
» Elle s’est prisE au doigt » ou » Elle s’est PRIS le doigt »« Elle a PRIS son doigt » et hop le tour est joué
-
13 octobre 2011 à 18h52 #142373
@DédéHeo 138888 wrote:
Voici un conseil stupide qui ne marche q’à condition que votre maman soit de langue français maternel et qu’elle est été bien éduquée.
REMPLACEZ leverbe par un verbre irrégulé comme « PRENDRE » car ça s’ENTEND :
» Elle s’est prisE au doigt » ou » Elle s’est PRIS le doigt »« Elle a PRIS son doigt » et hop le tour est joué
Vous le faites exprès … … ou vous vous essayez aussi à l’humour au 2ème degré… ….ou vous avez bu ?
Selon vous , quelle est la différence entre :
– votre formule préconisée ci-dessus ( et je cite) : « Elle a PRIS son doigt et hop le tour est joué »
– et celle que je préconisais le 14 oct 2008( et je cite) : « Elle a coupé son doigt et hop le tour est joué « …. … .à une époque où « l’humour au 3eme degré » était encore toléré sur Forum-Vietnam ..
ps : plus sérieusement pour répondre à tonnyvan21, selon moi, il faut un dictionnaire français .. et une bonne grammaire (BLED)
– aussitot après chaque mot s’ouvriront les rubriques :
* n.f :nom féminin
*n.m : nom masculin
* adj : adjectif
* adj et n:adjectif et nom
* adj.num, ord etc
* v.t : verbe transitif
* v.i : verbe intransitif
* prep : préposition
* adv : adverbe
* int : interjection
* pron : pronom– etc etc : effectivement ce n’est pas de la tarte !!!
.
-
14 octobre 2011 à 1h43 #142404
Bonjour Robin des bois,
D’abord,il me semble que vous devrez avoir une bonne mémoire !
Cependant, il y a certaines règles pour les distinguer. C’est la terminaison du mot qui peut indiquer le genre:
Masculin:
-age: le garage, le fromage,le ménage ( mais la plage, la page…)
-ment
-eau
-phone
-scope
-ismeFeminin
-tion
-sion
-té: la société..(mais le côté, le comité,..)
-ette
-ance
-ence
-ure
-ode/-ade/-udeBonne chance.
-
14 octobre 2011 à 5h00 #142408
@tonnyvan21 138934 wrote:
Bonjour Robin des bois,
Cependant, il y a certaines règles pour les distinguer. C’est la terminaison du mot qui peut indiquer le genre:
Bonne chance.
Bonjour tv21
Vous avez un certain nombre de liens internet qui tournent autour de cette question,
– certains sous forme de jeux,
– d’autres plus scolairesdont celui-ci
Noms masculins et noms féminins
sans oublier qu’existe aussi une spécialité le FLE ou Français langue étrangère
dont voici un portail de liens associatifs
Liens du franais langue trangre (FLE)
Mais, pour terminer en beauté cette « petite histoire humoristique », déterrée des années 2007 et 2008, voici la règle :
[ Le possessif ou l’article ?
Article à la place du possessif
Lorsque le contexte est suffisamment clair pour montrer les liens d’appartenance (en particulier pour déterminer les noms de partie du corps), on emploie de préférence l’article défini et non le déterminant possessif.Il a mal à l’estomac (et non il a mal à son estomac).Le cheval dresse les oreilles (et non le cheval dresse ses oreilles).Ainsi on préférera souvent employer un pronom personnel et un article défini pour marquer les liens de possession, plutôt que le possessif seul.Il s’est cassé le bras (et non il a cassé son bras).Essuyez-vous les pieds avant d’entrer (ou Essuyez vos pieds avant d’entrer).Possessif à la place de l’article
Le possessif s’impose si le nom est accompagné d’une épithète.Le cheval dresse ses grandes oreilles (on ne dirait pas le cheval dresse les grandes oreilles).Essuyez vos pieds sales avant d’entrer (on ne dirait pas Essuyez-vous les pieds sales…).On emploie également le possessif si on veut insister sur un fait ou lever une ambiguïté.Heureusement, il n’a plus mal à son bras (celui qui lui faisait mal).]
CQFD : dire « elle a coupé son joli doigt « …. est tout à fait correct.
Bonne journée et bonne continuation
-
14 octobre 2011 à 11h15 #142422
@robin des bois 138921 wrote:
Vous le faites exprès … … ou vous vous essayez aussi à l’humour au 2ème degré… ….ou vous avez bu ?
Selon vous , quelle est la différence entre :
– votre formule préconisée ci-dessus ( et je cite) : « Elle a PRIS son doigt et hop le tour est joué »
– et celle que je préconisais le 14 oct 2008( et je cite) : « Elle a coupé son doigt et hop le tour est joué « …. … .à une époque où « l’humour au 3eme degré » était encore toléré sur Forum-Vietnam …
Non, je suis sérieux : C’est un conseil idiot qu’on donne au Etrangers:
Quand on remplace par le verbe PRENDRE , l’ accord féminin s’ENTEND :
car ca se PRONONCE 😆
priZZZZZZZZZZeBIEN SUR que ce conseil ne marche pas.
@TonnyVan21
merci pour cette regle
;effectivement
Mais beaucoup de mots n’ont pas ces terminaisons et ca rend le truc compliqué.J’ai oublier un mot adjectif que je recherche :
Le sens est : ON applique une règle qu’on ne connait pas car on l’a appris depuis qu’on était petit.Ex : vous dites :
La lettre que qu’Alain (un garçon) a recuE (mais vous ne savez pas si il faut accorder au féminin
Vous remplacez par PRENDRE alors vous dite :
La lettre qu’Alain a priZzze
Dont le féminin s’entend 😆
bien sûr c’est faux ; la raison est que la règle est gravée dans notre cerveau en harware -
14 octobre 2011 à 11h42 #99553
Hello les garçons,
Toujours intéressante cette discussion ! J’en profite pour vous poser une colle : les noms de villes ont-ils un genre ? C’est la question que m’a posée un jeune étudiant vietnamien dernièrement quand je lui ai dit qu’il fallait écrire « Le » Croisic et pas Croisic tout seul. J’avoue que j’ai vazouillé allègrement en disant que c’était le nom entier de la ville, sinon, il faudrait qu’on dise « le » ou « la » Paris, par exemple… Qu’auriez-vous répondu, vous, à une telle question ?
@ Robin des Bois : à l’époque où ce Topic a été créé, nous nous vouvoyions ! Maintenant, les choses ont changé : heureusement ! J’aime bien mieux le tutoiement amical !
-
14 octobre 2011 à 11h56 #142423
@DédéHeo 138957 wrote:
Non, je suis sérieux : C’est un conseil idiot qu’on donne au Etrangers:
Quand on remplace par le verbe PRENDRE , l’ accord féminin s’ENTEND :
car ca se PRONONCE 😆
priZZZZZZZZZZeBIEN SUR que ce conseil ne marche pas.
Ex : vous dites :
La lettre que qu’Alain (un garçon) a recuE (mais vous ne savez pas si il faut accorder au féminin
Vous remplacez par PRENDRE alors vous dite :
La lettre qu’Alain a priZzze
Dont le féminin s’entend 😆
bien sûr c’est faux ; la raison est que la règle est gravée dans notre cerveau en harware*
L’exemple original de 2007/2008 est autrement plus compliqué encore:
– « Elle s’est coupé [e] au doigt «
– « Elle s’est coupé [e] le doigt «
Quid de l’accord ?
avec :
– l’accord du participe passé d’un verbe à forme pronominale
– et la recherche du véritable COD ( ou complement d’objet direct ), et de son emplacement exact par rapport au verbe !!encore une fois, l’orthographe rendue à ce stade de difficulté, moi je m’assois (ou je m’assieds) dessus allègrement ! Une langue vivante doit pouvoir vivre … et donc évoluer .
-
14 octobre 2011 à 12h12 #99554
Les langues, c’est comme l’informatique, on parle puis on fait la règle ou la norme OSI après.
Autre exemple
Le topic qu’Agenon a ouverT
La discution qu’Agenon a ouverTE
Ca s’ENTEND ! Vous êtes sourd ou quoi !??!Bon, alors comment qualifit-on une règle qu’on aplique mais qu’on ne connait pas ?
-
14 octobre 2011 à 12h35 #142429
@Buuhoa 138958 wrote:
Hello les garçons,
Toujours intéressante cette discussion ! J’en profite pour vous poser une colle : les noms de villes ont-ils un genre ? C’est la question que m’a posée un jeune étudiant vietnamien dernièrement quand je lui ai dit qu’il fallait écrire « Le » Croisic et pas Croisic tout seul. J’avoue que j’ai vazouillé allègrement en disant que c’était le nom entier de la ville, sinon, il faudrait qu’on dise « le » ou « la » Paris, par exemple… Qu’auriez-vous répondu, vous, à une telle question ?
@ Robin des Bois : à l’époque où ce Topic a été créé, nous nous vouvoyions ! Maintenant, les choses ont changé : heureusement ! J’aime bien mieux le tutoiement amical !
* Ben dis-moi donc svp le » sexe » de ces deux localités françaises :
– Y (Somme)
– Saint-Remy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson (Marne)
et j’essaierai de te répondre « intelligemment » !!!
* [@ Robin des Bois : à l’époque où ce Topic a été créé, nous nous vouvoyions ! Maintenant, les choses ont changé : heureusement ! J’aime bien mieux le tutoiement amical ]
Oui mais …. nous nous connaissons « de visu », et comme le « renard de St Ex », nous avons commencé à nous apprivoiser réciproquement !!
Et çà change tout
-
14 octobre 2011 à 12h48 #142430
@DédéHeo 138963 wrote:
Ca s’ENTEND ! Vous êtes sourd ou quoi !??!
La réponse est double :
– selon moi , NON
– selon certaines de mes filles, OUImais votre interrogation est idiote et illogique, car votre exemple est formulé par écrit .
Vous, vous « entendez » quelque chose sur ce forum ?
Des voix peut-être, comme Jehanne la Pucelle ? -
14 octobre 2011 à 13h13 #142433
RdB,
Parfois, il est difficile de répondre « intelligemment ». Comme dirait le bon sens populaire : « A question idiote, réponse idiote » !
Donc, tu peux te laisser aller à me réponre sur le « sexe » des villes : si tu as des réponses, je suis preneuse ! En tout cas, ça me donne l’occasion de parler ici de Saint-Bauzile-de-Putois, une toute petite ville très sympa, surtout par son nom qui m’avait frappée, très évocateur de la campagne profonde ! En tout cas, Saint Bauzile devait être masculin ! :wink2:
P.S. – Les smileys sont moins nombreux, où je me trompe ? Le smiley suivant a été copié dans un message précédent : sinon, je n’arrive pas à le trouver normalement dans la liste !!!:lol:
-
14 octobre 2011 à 13h17 #99556
mais votre interrogation est idiote et illogique, car votre exemple est formulé par écrit .
Vous, vous « entendez » quelque chose sur ce forum ?
Des voix peut-être, comme Jehanne la Pucelle ?Bou@#&! d’â#z@ !!! *
il faut lire le forum à haute voix pour entendre
On dit même que Beethoven était devenu sourd mais qu’il entendait quand même dans sa tête
* traduction : Bougre d’âne -
14 octobre 2011 à 18h36 #142458
@Buuhoa 138958 wrote:
J’en profite pour vous poser une colle : les noms de villes ont-ils un genre ? C’est la question que m’a posée un jeune étudiant vietnamien dernièrement quand je lui ai dit qu’il fallait écrire « Le » Croisic et pas Croisic tout seul. J’avoue que j’ai vazouillé allègrement en disant que c’était le nom entier de la ville, sinon, il faudrait qu’on dise « le » ou « la » Paris, par exemple… Qu’auriez-vous répondu, vous, à une telle question ?
A priori, Le Croisic est un nom propre, donc sans genre. Mais on dit aussi « je vais au Croisic » où « Le » disparaît, contrairement aux noms de famille. J’en perdrais mon latin si je l’avais étudié.
Pour avoir tous les smileys, il faut cliquer sur le bouton « aller au mode avancé » :biggthumpup:
-
14 octobre 2011 à 18h48 #142461
@Buuhoa 138972 wrote:
RdB,
Parfois, il est difficile de répondre « intelligemment ». Comme dirait le bon sens populaire : « A question idiote, réponse idiote » !
Donc, tu peux te laisser aller à me réponre sur le « sexe » des villes : si tu as des réponses, je suis preneuse ! En tout cas, ça me donne l’occasion de parler ici de Saint-Bauzile-de-Putois, une toute petite ville très sympa, surtout par son nom qui m’avait frappée, très évocateur de la campagne profonde ! En tout cas, Saint Bauzile devait être masculin ! :wink2:
P.S. – Les smileys sont moins nombreux, où je me trompe ? Le smiley suivant a été copié dans un message précédent : sinon, je n’arrive pas à le trouver normalement dans la liste !!!:lol:
Hello Nanie !
Je suis heureux d’apprendre ma cousine que les villes ont des sexes.
Tp- Ha Noi est une fille ou un garçon ? Et Tp- HCM ?
Je sais maintenant pourquoi ma femme est jalouse quand je suis parti seul une année au Viêt Nam.
Saigon devait être une fille ou peut-être que Chau Doc aussi est une femme.
Ce n’était donc pas forcément ma copine viet. 😆 -
14 octobre 2011 à 20h57 #142463
@Nemo 138999 wrote:
A priori, Le Croisic est un nom propre, donc sans genre. Mais on dit aussi « je vais au Croisic » où « Le » disparaît, contrairement aux noms de famille. J’en perdrais mon latin si je l’avais étudié.
Le Croisic viendrait du breton AR GROAZIG ; jusque là « no problem » !!!
[TABLE= »align: center »]
[TR]
[TD= »class: texte-petit »][/TD]
[TD= »class: texte-petit »][/TD]
[TD= »class: texte-petit »][/TD]
[TD= »class: texte-petit, width: 20″][/TD]
[/TR]
[/TABLE][TABLE= »align: center »]
[TR= »bgcolor: #A8A8A8″]
[TD= »colspan: 2″]
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Nom breton
[/TD]
[TD]Ar Groazig
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD= »bgcolor: #A8A8A8, colspan: 2″]
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD= »width: 30%, bgcolor: #E7E7E7″]Habitants (breton)
[/TD]
[TD= »width: 70%, bgcolor: #E7E7E7″]Kroazigad (Kroazigiz), Kroazigadez (-ed)
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD= »bgcolor: #A8A8A8, colspan: 2″]
[/TD]
[/TR]
[/TABLE][TABLE= »align: center »]
[TR= »bgcolor: #A8A8A8″]
[TD= »colspan: 2″]
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Nom gallo
[/TD]
[TD]Le Croèzic
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD= »bgcolor: #A8A8A8, colspan: 2″]
[/TD]
[/TR]
[/TABLE]
[TABLE= »align: center »]
[TR]
[TD= »bgcolor: #A8A8A8, colspan: 2″]
[/TD]
[/TR]
[TR= »bgcolor: #E7E7E7″]
[TD]Nom français
[/TD]
[TD]Le Croisic
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD= »bgcolor: #A8A8A8, colspan: 2″]
[/TD]
[/TR]
[TR= »bgcolor: #E7E7E7″]
[TD]Habitants (français)
[/TD]
[TD]Croisicais
[/TD]
[/TR]
[/TABLE]mais où çà se complique c’est que, en breton, Ar signilfierait aussi bien Le que La …
Ce qui nous « éclaire » définitivement
-
15 octobre 2011 à 6h24 #142469
@Nemo 138999 wrote:
A priori, Le Croisic est un nom propre, donc sans genre. Mais on dit aussi « je vais au Croisic » où « Le » disparaît, contrairement aux noms de famille. J’en perdrais mon latin si je l’avais étudié.
Pour avoir tous les smileys, il faut cliquer sur le bouton « aller au mode avancé » :biggthumpup:
Hello Nemo,
Comme toi, sur ces questions du sexe des villes, j’en perdrais mon latin… que je n’ai pas eu l’occasion d’étudier non plus ! :humour:
Là, je triche pour les smileys car je suis sur ton post et je les vois à droite ! Comme quoi, il y a toujours des solutions !
Bonne journée ! :wink2:
-
15 octobre 2011 à 6h30 #142470
@Agemon 139002 wrote:
Hello Nanie !
Je suis heureux d’apprendre ma cousine que les villes ont des sexes.
Tp- Ha Noi est une fille ou un garçon ? Et Tp- HCM ?
Je sais maintenant pourquoi ma femme est jalouse quand je suis parti seul une année au Viêt Nam.
Saigon devait être une fille ou peut-être que Chau Doc aussi est une femme.
Ce n’était donc pas forcément ma copine viet. 😆Hello Agemon,
Oui, finalement, les villes sont peut-être sexuées ? Je comprends enfin pourquoi… François ne veut pas que j’aille seule au Vietnam non plus ! Il a peur de la concurrence ! :MdrDevil:
C’était ma minute délire de ce samedi matin. :wink2:
Bonne journée à toi cousin ! :jap:
-
15 octobre 2011 à 6h37 #142471
@robin des bois 139004 wrote:
Le Croisic viendrait du breton AR GROAZIG ; jusque là « no problem » !!!
[TABLE= »align: center »]
[TR]
[TD= »class: texte-petit »][/TD]
[TD= »class: texte-petit »][/TD]
[TD= »class: texte-petit »][/TD]
[TD= »class: texte-petit »][/TD]
[/TR]
[/TABLE][TABLE= »align: center »]
[TR= »bgcolor: #a8a8a8″]
[TD= »colspan: 2″]
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Nom breton
[/TD]
[TD]Ar Groazig
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD= »bgcolor: #a8a8a8, colspan: 2″]
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Habitants (breton)
[/TD]
[TD]Kroazigad (Kroazigiz), Kroazigadez (-ed)
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD= »bgcolor: #a8a8a8, colspan: 2″]
[/TD]
[/TR]
[/TABLE][TABLE= »align: center »]
[TR= »bgcolor: #a8a8a8″]
[TD= »colspan: 2″]
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Nom gallo
[/TD]
[TD]Le Croèzic
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD= »bgcolor: #a8a8a8, colspan: 2″]
[/TD]
[/TR]
[/TABLE]
[TABLE= »align: center »]
[TR]
[TD= »bgcolor: #a8a8a8, colspan: 2″]
[/TD]
[/TR]
[TR= »bgcolor: #e7e7e7″]
[TD]Nom français
[/TD]
[TD]Le Croisic
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD= »bgcolor: #a8a8a8, colspan: 2″]
[/TD]
[/TR]
[TR= »bgcolor: #e7e7e7″]
[TD]Habitants (français)
[/TD]
[TD]Croisicais
[/TD]
[/TR]
[/TABLE]mais où çà se complique c’est que, en breton, Ar signilfierait aussi bien Le que La …
Ce qui nous « éclaire » définitivement
Hello RdB,
Les Bretons sont quand même fortiches, ils laissent la question du sexe des villes au bon plaisir de chacun ! Alors, là, je revendique haut et fort mon quart de sang Breton ! :sorclo:
Sur ces bonnes paroles, je te souhaite une bonne journée et je m’en vais du côté de Savenay (avec le sexe qu’on veut…) :wink2:
Finalement, je crois avoir enfin compris pour les smileys, mais quoi que…)
-
15 octobre 2011 à 11h33 #142488
@Buuhoa 139012 wrote:
Hello RdB,
Les Bretons sont quand même fortiches, ils laissent la question du sexe des villes au bon plaisir de chacun ! Alors, là, je revendique haut et fort mon quart de sang Breton ! :sorclo:
Sur ces bonnes paroles, je te souhaite une bonne journée et je m’en vais du côté de Savenay (avec le sexe qu’on veut…) :wink2:
Finalement, je crois avoir enfin compris pour les smileys, mais quoi que…)
Mais dis-moi , t’as une perruque blonde, ou quoi ???
-
15 octobre 2011 à 15h43 #99557
Pour varier les plaisirs, je propose que l’on aborde la problématique du sexe des anges.
-
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.