› Discussions générales sur le Vietnam › Le Vietnam, son passé, son histoire › Poussières de vie
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11 octobre 2010 à 8h14 #8134
Bonjour TLM,
Je viens de lire un article très intéressant (pour moi qui ne connait le CAFI de Sainte-Livrade que grâce à ce Forum) dans un hebdomadaire: cet article s’appelle « Les derniers rescapés de l’Indochine« . Je voudrais bien vous le donner en lecture, mais je ne sais pas le faire… Si quelqu’un a envie de le faire, je pense qu’il intéressera certainement d’autres lecteurs. Je ne veux pas faire de la pub pour ce journal, mais je peux vous donner mes sources, par MP. :wink2:
J’y ai appris, entre autres, qu’au Vietnam, les métis étaient appelés « bui doi » « Poussières de vie ». « Des poussières de vie. Et des vies réduites en poussière. Refusant l’inexorable, la destruction programmée d’un endroit qui a résumé toute leur existence, les derniers résidents s’accrochent à leurs souvenirs… » :wink2:
Je ne sais pas pourquoi, mais le sort fait à ces poussières de vie, à toutes les poussières de vie, m’étreint le coeur. Et ce matin, j’ai honte d’être humaine…
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11 octobre 2010 à 9h30 #124804
Bụi Đời, ce n’est pas les métis, mais les enfants laissés pour compte.
Les enfants abandonnés, qui n’ont qu’eux-mêmes et leurs pairs sur qui compter pour survivre.
C’est aussi le nom d’une association charitative qui fait de très belles choses pour les aider, dirigée par Patrick Désir, un grand monsieur.
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11 octobre 2010 à 12h28 #124817Nem Chua;118935 wrote:Bụi Đời, ce n’est pas les métis, mais les enfants laissés pour compte.
Les enfants abandonnés, qui n’ont qu’eux-mêmes et leurs pairs sur qui compter pour survivre.
C’est aussi le nom d’une association charitative qui fait de très belles choses pour les aider, dirigée par Patrick Désir, un grand monsieur.
Bonjour Nem Chua,
Merci de la précision, tu as certainement raison, mais dans l’article, signé par Doan Bui, il n’est pas question des enfants abandonnés par les deux parents mais, essentiellement par leurs pères, morts ou repartis dans leur pays en laissant leur progéniture au Vietnam. :wink2:
Heureusement, pour les enfants abandonnés, ainsi que tu nous l’apprend, il y a des hommes de bonne volonté pour les aider. :wink2:
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11 octobre 2010 à 16h26 #124822Buuhoa;118927 wrote:Bonjour TLM,
Je viens de lire un article très intéressant (pour moi qui ne connait le CAFI de Sainte-Livrade que grâce à ce Forum) dans un hebdomadaire: cet article s’appelle « Les derniers rescapés de l’Indochine« . Je voudrais bien vous le donner en lecture, mais je ne sais pas le faire… Si quelqu’un a envie de le faire, je pense qu’il intéressera certainement d’autres lecteurs. Je ne veux pas faire de la pub pour ce journal, mais je peux vous donner mes sources, par MP. :wink2:
J’y ai appris, entre autres, qu’au Vietnam, les métis étaient appelés « bui doi » « Poussières de vie ». « Des poussières de vie. Et des vies réduites en poussière. Refusant l’inexorable, la destruction programmée d’un endroit qui a résumé toute leur existence, les derniers résidents s’accrochent à leurs souvenirs… » :wink2:
Je ne sais pas pourquoi, mais le sort fait à ces poussières de vie, à toutes les poussières de vie, m’étreint le coeur. Et ce matin, j’ai honte d’être humaine…
Nem Chua;118935 wrote:Bụi Đời, ce n’est pas les métis, mais les enfants laissés pour compte.Les enfants abandonnés, qui n’ont qu’eux-mêmes et leurs pairs sur qui compter pour survivre.
C’est aussi le nom d’une association charitative qui fait de très belles choses pour les aider, dirigée par Patrick Désir, un grand monsieur.
Bonsoir BuuHoa, Nem Chua et TLM,
Je voudrais vous signaler la remarquable organisation Hoa Sữa de Hanoi, créée par des dames Viêt Kiêu venues de France depuis une vingtaine d’années déjà.
Cette organisation a donné une éducation et des formations professionnelles à des centaines d’adolescents abandonnés dans la rue (les bụi đời = poussières de la vie).
Chez Hoa Sữa (adresse : Xóm Hạ Hồi), il y a un centre de formation, entre autres, à la restauration : on y mange très bien de la cuisine vietnamienne et française, pour des prix inférieurs à ceux des restaurants en ville.
L’organisation a aussi essaimé de très bonnes boulangeries-pâtisseries à la française tenues par ces adolescents formés.
En fréquentant ce centre et ces boulangeries-pâtisseries, non seulement vous mangez bien, mais vous faites aussi une bonne action.
Bien amicalement.
Dông Phong -
11 octobre 2010 à 17h04 #124824Buuhoa;118927 wrote:Bonjour TLM,
Je viens de lire un article très intéressant (pour moi qui ne connait le CAFI de Sainte-Livrade que grâce à ce Forum) dans un hebdomadaire: cet article s’appelle « Les derniers rescapés de l’Indochine« . Je voudrais bien vous le donner en lecture, mais je ne sais pas le faire… Si quelqu’un a envie de le faire, je pense qu’il intéressera certainement d’autres lecteurs. Je ne veux pas faire de la pub pour ce journal, mais je peux vous donner mes sources, par MP. :wink2:
J’y ai appris, entre autres, qu’au Vietnam, les métis étaient appelés « bui doi » « Poussières de vie ». « Des poussières de vie. Et des vies réduites en poussière. Refusant l’inexorable, la destruction programmée d’un endroit qui a résumé toute leur existence, les derniers résidents s’accrochent à leurs souvenirs… » :wink2:
Je ne sais pas pourquoi, mais le sort fait à ces poussières de vie, à toutes les poussières de vie, m’étreint le coeur. Et ce matin, j’ai honte d’être humaine…
Ma chere Buhu,
Du temps de Xime c’ était tête de poulet cul de canard. Dur dur, si tu peux m ‘ envoyer l ‘article , je t’ en remercie vivement. Le départ approche.
bonne journée yen -
11 octobre 2010 à 17h46 #124827Dông Phong;118955 wrote:Bonsoir BuuHoa, Nem Chua et TLM,
Je voudrais vous signaler la remarquable organisation Hoa Sữa de Hanoi, créée par des dames Viêt Kiêu venues de France depuis une vingtaine d’années déjà.
Cette organisation a donné une éducation et des formations professionnelles à des centaines d’adolescents abandonnés dans la rue (les bụi đời = poussières de la vie).
Chez Hoa Sữa (adresse : Xóm Hạ Hồi), il y a un centre de formation, entre autres, à la restauration : on y mange très bien de la cuisine vietnamienne et française, pour des prix inférieurs à ceux des restaurants en ville.
L’organisation a aussi essaimé de très bonnes boulangeries-pâtisseries à la française tenues par ces adolescents formés.
En fréquentant ce centre et ces boulangeries-pâtisseries, non seulement vous mangez bien, mais vous faites aussi une bonne action.
Bien amicalement.
Dông Phong
Bonsoir Dông Phong et tous les forumeurs(ses),Il y a quelques temps de cela,j’avais vu une émission à la télévision sur cette association de femmes viet kieues de France ( de Lyon , il me semble)qui s’occupaient des « bụi đời. »
elles avaient ouvert un restaurant à Hâ Noï, et formaient des cuisiniers et personnels de la restauration avec les adolescents.Travail remarquable!
Merci pour l’adresse!
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12 octobre 2010 à 0h46 #124845
Oui, heureusement qu’il y a plusieurs associations pour sortir tous ces enfants de la misère –et, au mieux, leur éviter de la connaître de trop près.
Hoa Sữa a émigré: on en a trouvé à Sapa, il y en a sans doute ailleurs. Souhaitons que ça se généralise, mais gardons en tête que ça s’adresse à finalement peu de monde.
Je crois me souvenir que CoDev, l’ONG d’EDF, faisait pas mal pour les bụi đời à Huế il y a, euh… 20 ans. Je ne sais pas s’ils y sont encore. Pierre, Christiane, si vous me lisez, un grand salut.
Comme d’hab’, c’est beaucoup une affaire d’investissement personnel. Ça demande d’être clair dans sa tête et une volonté inébranlable.
Et comme d’hab’, à eux, chapeau.
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12 octobre 2010 à 7h20 #124864yen;118958 wrote:Ma chere Buhu,
Du temps de Xime c’ était tête de poulet cul de canard. Dur dur, si tu peux m ‘ envoyer l ‘article , je t’ en remercie vivement. Le départ approche.
bonne journée yenBonjour Yen,
Je pense que tu dois l’avoir déjà et ne pas l’avoir lu ! Je t’envoie un MP.
:friends:
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12 octobre 2010 à 9h40 #124866
En fait, l’expression « bụi đời » est employé pour désigner les marginaux, les gens qui vivent en marge de la société, comme les hippies par exemple, et peu importe de leur origine ethnique. Mais, lorsque le festival anti-viet battait son plein, certains médiats (notamment français) n’hésitaient pas de détourner volontairement le sens de cette expression à des fins politiques et dans le but de pouvoir stigmatiser et diaboliser le Vietnam. Cependant, selon l’avis de certains des personnes avec qui j’ai eu des échanges, alors, il faut dire que si l’on le compare à celui des mutilés de guerre et ex petits soldats ayant servi sous le drapeau de l’ancien régime ou celui des victimes de l’agent orange, apparemment le sort de ces soi-disant bụi đời n’est pas si déplorable.
PHT
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