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10 avril 2006 à 17h01 #814
Suite à la discussion « linux et vous », je lance ce post pour référencer tous les logiciels libres qui seraient utiles aux membres. Une manière aussi d’affirmer que les logiciels, c’est que des avantages ( gratuits, performants, libres(source)..)
Un logiciel libre, c’est quoi ?
Un logiciel libre, c’est gratuit et copiable légalement
Un logiciel libre est un logiciel qui peut être téléchargé gratuitement sur Internet.
Il est possible (et parfaitement légal) de le copier et de le distribuer à autant de personnes que vous voulez (c’est même fortement recommandé).
Il est possible de l’utiliser dans un but personnel ou professionnel et il est même possible de le revendre.
Mais un logiciel libre, c’est encore mieux que ça
Le code source est également disponible gratuitement
Le code source (recette de fabrication) du logiciel libre est également disponible gratuitement.
Si on veut comparer le logiciel libre avec un plat cuisiné, on pourrait dire, qu’un logiciel libre est un plat cuisiné qui serait gratuit et dont la recette de fabrication serait également disponible gratuitement.
Cette notion de code source disponible est très importante car si le développeur du logiciel décide d’arrêter le développement du logiciel, un autre pourra continuer son travail en reprenant le code source.
Cela garantit également que le logiciel libre sera toujours libre et ne pourra jamais devenir payant.
Mais un logiciel libre, c’est encore plus que ça
Il est possible d’intervenir sur le développement du logiciel
Si vous trouvez un dysfonctionnement ou si vous pensez que le logiciel ne fonctionne pas comme vous en avez envie, il est possible d’en discuter avec les auteurs et, souvent, d’obtenir rapidement une amélioration si elle est jugée raisonnable.
Si vous êtes programmeur, vous pouvez modifier le code source et donc le logiciel à votre convenance à condition de rendre les modifications publiques et d’en faire profiter tout le monde.
Mais si c’est si bien pourquoi ce n’est pas connu ?Le logiciel libre étant basé en grande partie sur le bénévolat, il n’a pas de moyens financiers. Donc il n’a pas la possibilité de faire de la pub à la télé ou dans les magazines.
Mais avec l’arrivée de grosses sociétés, cela est en train de changer et IBM a déjà fait de nombreux spots publicitaires sur Linux, à la télévision et dans des magazines.
De plus, le logiciel libre étant de plus en plus adopté par de grandes sociétés et dans de grandes administrations (ex : Ministère de l’intérieur) de nombreux articles sortent dans les journaux.
Si tout est gratuit, comme ça peut fonctionner ?
Depuis l’origine de l’informatique, il y a toujours eu des utilisateurs qui considèrent l’informatique comme un passe temps ou plutôt une passion. De nombreuses personnes peuvent passer des journées (et même des nuits) sur un ordinateur juste pour le plaisir de développer des programmes.
Avec l’arrivée d’Internet, ces passionnés d’informatique ont pu partager leurs connaissances et développer en commun des programmes de plus en plus performants.
De plus, depuis quelques années de nombreuses sociétés dont la plus connue est IBM, sont venues rejoindre les rangs des bénévoles ce qui permet aux logiciels libres de se développer encore plus vite.
Mais pourquoi IBM participe t-il au développement de logiciels gratuits ?
Chaque société participant au développement de logiciels libres a forcement une bonne raison de le faire.
IBM est devenue ces dernières années essentiellement une société de services en informatique et non plus un fabricant d’ordinateurs.
En participant au développement de Linux, IBM peut l’adapter plus facilement à ses serveurs et vendre des heures de formations et de maintenance sur ceux-ci.
Conclusion
Avec ces quelques lignes, j’espère vous avoir donné envie de découvrir les logiciels libres. Si ces logiciels vous conviennent, n’hésitez pas à en parler autour de vous.
Et peut-être qu’un jour, vous viendrez rejoindre les milliers de bénévoles qui oeuvrent dans tous les domaines (programmation, traduction, documentation,…)
Source : coagul.org
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10 avril 2006 à 17h15 #19220
Remplacez sans hésiter :
– votre navigateur Internet Explorer par Firefox 2 : http://www.mozilla-europe.org/fr/
– votre logiciel bureautique Office par Open Office : http://www.openoffice.org/
ftp://openoffice.cict.fr/openoffice/localized/fr/2.0.2/
Pour la version française (cliquez sur _2.0.2_Win32Intel_install_fr.exe)
(cela vous économisera quelques milliers d’euros :affraid:)– votre éditeur d’images par Gimp : http://www.gimp.org/
– votre messagerie Outlook Express, par Thunderbird : http://www.mozilla-europe.org/fr/products/thunderbird/ »
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11 avril 2006 à 1h24 #19228
Gimp sous Windows? je ne le savais pas! Super!
Une précision, toutefois: les logiciels libres peuvent e6tre publiés sous diverses licences, et il est utile de faire la différence:
– GPL: General Public License: tout est libre et gratuit, y-compris tout ce qui est adjoint à ce programme et construit dessus; on ne peut donc pas vendre un développement complémentaire.
– BSD: la liberté est moins forcée, on peut donc vendre un développement ultérieur sur la base de ce logiciel.Les distributions de Linux sont elles aussi soumises à des licences: BSD, OpenBSD, netBSD sont sous licence BSD; Debian, Ubuntu, Knoppix sont sous licence GNU/GPL; Mandriva, Fedora Core 4 ont aussi leur propre licence (il y a des entreprises derrière.
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11 avril 2006 à 8h13 #19233Nem Chua wrote:– GPL: General Public License: tout est libre et gratuit, y-compris tout ce qui est adjoint à ce programme et construit dessus; on ne peut donc pas vendre un développement complémentaire.
– BSD: la liberté est moins forcée, on peut donc vendre un développement ultérieur sur la base de ce logiciel.La GPL n’est absolument pas réductible à la gratuité, elle ne spécifie d’ailleurs pas la notion de gratuité. La plupart des grandes distributions, en plus d’être téléchargeables gratuitement, offrent, à la vente, des paquets comprenant des CD / DVD, de la documentation papier et un certain temps d’assistance. Il est vrai que ces paquets sont, relativement peu coûteux, de l’ordre de 60-80 € alors qu’ils contiennent pour des dizaine de miliers d’€ (en terme de logiciels propriétaires) de logiciels.
Sommairement, la GPL est articulée sur 4 libertés:
1. La liberté d’exécuter le logiciel, pour n’importe quel usage;
2. La liberté d’étudier le fonctionnement d’un programme et de l’adapter à vos besoins ;
3. La liberté de redistribuer des copies;
4. La liberté d’améliorer le programme et de rendre publiques vos modifications afin que l’ensemble de la communauté en bénéficie.On voit que la notion de gratuité est totalement absente des 4 libertés. Il est parfaitement possible de vendre un développpement personnel: cela fait partie de la liberté 4. Par contre, il faut garantir à l’acheteur l’usage des 4 libertés. Pour se faire, il est indispensable, pour respecter les libertés 2 et 4, de fournir le code source des modifications ainsi que le code source d’origine. Dans ce ca, on est payé pour la valeur ajoutée au produit.
Il n’est pas absolument interdit non plus de vendre un logiciel que l’on aurait reçu gratuitement (pour autant que l’on trouve un acheteur :lol!, dans la mesure où le coùt comprend les frais de copie et de distribution.Mike wrote:Depuis l’origine de l’informatique, il y a toujours eu des utilisateurs qui considèrent l’informatique comme un passe temps ou plutôt une passion. De nombreuses personnes peuvent passer des journées (et même des nuits) sur un ordinateur juste pour le plaisir de développer des programmes.Avec l’arrivée d’Internet, ces passionnés d’informatique ont pu partager leurs connaissances et développer en commun des programmes de plus en plus performants.
Les motivations des développeurs du libre sont en fait beaucoup plus variées.
Une partie importante des développeurs sont des universitaires qui sont de toute façon payés pour des travaux de recherche et dans leur cas ces travaux concernent le logiciel libre. Et cela permet aussi d’écrire des articles dans des revues prestigieuses, et lorsqu’on sait que dans la recherche c’est « publie ou péri » :-xan21-:.
D’autres s’estiment parfaitement rétribués par le simple fait de voir leur nom apparaître dans la liste des contributeurs d’un logiciel, c’est la satisfaction de se voir, scientifiquement, reconnus par ses pairs.
D’autres encore vivent du logiciel libre en offrant des solutions « clé en mains », en ajoutant des développement personalisés et des conseils aux entreprises.
En fait, je crois qu’il y a pratiquement autant de motivations que de développeurs :bigsmile:.
Pour finir ce trop long post, ne pas oublier dans les logiciels libres tournant sous Windows le client de courrier électronique Thunderbird. Il offre, à mon avis, tout ce qu’un logiciel de courriel doit offrir et il incorpore un filtre de spam assez efficace et qui « apprend » au fur et à mesure.
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11 avril 2006 à 9h45 #19237
Abgech, tu as raison, ta formule est la bonne :kimouss:: il n’est pas interdit de vendre, mais comme tout le monde a le droit d’accéder aux sources, d’exécuter, de modifier et de distribuer le logiciel sous la même licence GPL, c’est clair qu’il n’y aura pas beaucoup d’acheteurs si vous n’apportez pas de valeur ajoutée en propre.
Ce qui est bien évidemment une contrainte pour les entreprises qui vivent de la vente de logiciels.
C’est sur que ma tentative de résumé était vouée à être simpliste 😳
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12 avril 2006 à 13h42 #19292
Merci pour les précisions abgech et Nem Chua..
abgech wrote:Pour finir ce trop long post, ne pas oublier dans les logiciels libres tournant sous Windows le client de courrier électronique Thunderbird. Il offre, à mon avis, tout ce qu’un logiciel de courriel doit offrir et il incorpore un filtre de spam assez efficace et qui « apprend » au fur et à mesure.Tous les logiciels libres que j’ai cité tournent bien sur sur Windows. :icon40:
je l’ai rajouté sur la liste.. -
12 avril 2006 à 13h45 #19293Nem Chua wrote:Gimp sous Windows? je ne le savais pas! Super
:-xan21-:..Gimp fonctionne parfaitement sous windows : il est gratuit et très performant..
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11 décembre 2006 à 16h41 #29179
Le logiciel libre, une force motrice pour les technologies de l’information et des télécommunications
Hanoi, 6 décembre (AVI) – Le logiciel de source ouverte est considéré comme une des mesures importantes pour réduire les violations des droits d’auteur, notamment dans les pays en développement comme le Vietnam, a affirmé le vice-ministre des Sciences et Technologies, Bui Manh Hai.
Lors du 4e séminaire national sur le logiciel de source ouverte, tenu mercredi à Hanoi, Bui Manh Hai a précisé que les utilisateurs peuvent développer ce logiciel selon leur propre objectif sans demander la permission ainsi que payer de droits d’auteur.
Le logiciel libre apporte aux pays peu développé en matière de technologies l’opportunité de se rendre maître de celles-ci, de réduire leurs dépenses dans l’application et le développement des technologies de l’information et de bénéficier rapidement des progrès des technologies de l’information et des télécommunications, a ajouté le responsable vietnamien.
L’application des technologies de l’information et l’utilisation du logiciel libre au Vietnam, selon les experts, sont de plus en plus répandues. Le logiciel libre est actuellement appliqué dans 65 ministères, branches, localités et entreprises, contribuant à limiter les dépenses et apporter des bénéfices.
Cependant, selon Bui Manh Hai, plusieurs problèmes se posent encore: manque de personnel qualifié, faible diversification des produits et compatibilité limitée avec les autres logiciels.
Pour faire du logiciel open-source la force motrice du développement des technologies de l’information et des télécommunications, le secteur doit améliorer les ressources humaines, encourager la participation des entreprises dans le développement du logiciel open-source, élaborer des programmes de formation en la matière dans les universités et centres de formation aux technologies de l’information, a souligné le vice-ministre des Poste et Télécommunications, Vu Duc Dam.
Source: AVI
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17 décembre 2006 à 22h21 #29334
Un nouveau plugin pour Skype 3. A utiliser avec modération !!!:bigsmile:
http://www.clubic.com/actualite-67079-insolite-detecteur-mensonge-skype.html -
18 décembre 2006 à 9h54 #29344
merci pour le lien Bob
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14 mars 2007 à 21h57 #32455
Plus de 1.100 postes du Palais Bourbon basculent comme prévu vers le libre.
Annoncé en novembre dernier, on en sait un peu plus sur le déploiement du libre dans l’informatique des députés français. 1.157 postes informatiques seront équipés, dès la prochaine législature, c’est-à-dire après le 17 juin 2007, date du second tour des élections législatives, de logiciels ‘libres’.
Un appel d’offres a été lancé en janvier. On en connaît les vainqueurs. Précisément, les machines seront équipées du système d’exploitation Ubuntu dérivé de Linux. Cet OS se veut simple, accessible et ergonomique.
Firefox deviendra le navigateur officiel de l’Assemblée, Thunderbird sera utilisé pour la messagerie tandis qu’OpenOffice a été choisi comme suite bureautique.
C’est Linagora qui a été choisi pour prendre en charge le déploiement, en association avec Unilog. Mandriva, qui était également en compétition n’a pas été retenu.
Ce mouvement très symbolique vers le monde du logiciel ‘libre’ ne semble cependant pas dicté par une quelconque philosophie ‘open source’, mais bien par des considérations financières.
Dans son communiqué, l’Assemblée a en effet précisé qu’elle profitera de la gratuité de ces produits pour réaliser de « substantielles économies« . Aucune indication en revanche sur un éventuel budget de formation des députés et de leurs équipes… Mais selon l’étude commandée par l’Assemblée nationale, les économies sur les licences compensent de loin les frais de formation.
Cette percée du libre dans l’administration française est loin d’être une première. Après la gendarmerie nationale et la mairie de Paris, c’est le ministère de l’Agriculture et de la Pêche qui a fait récemment le choix du logiciel libre. La suite bureautique Office de Microsoft sera progressivement remplacée par OpenOffice.org.
Selon Linux.org, les 120 responsables du conseil des systèmes d’information (CSI) du Ministère avaient à choisir entre les deux applications. Ils ont opté pour la solution open source car ce choix respecte les préconisations du RGI (Référentiel Général d’Interopérabilité) qui impose des formats ouverts et correctement spécifiés. Ceci permet de faciliter les échanges entre services de l’Etat ainsi que l’archivage sur de longues durées.
L’opération nécessitera un plan de formation sur 3 ans et un investissement de 1,5 million d’euros, alors que le budget avancé par Microsoft dépasse les 2,5 millions d’euros (pour renouveler 15.000 licences).
Rappelons qu’en 2005, le ministère de l’Agriculture et de la Pêche a déjà abandonné pour ses serveurs informatiques Windows NT4 au profit Linux. Mandriva avait alors pris en charge la migration.
Source : Silicon.fr
Vous avez bien lus, même les députes s’y mettent..(bon ok, la raison est plus d’ordre éco..:cry:)
Donc n’hésitez pas à vous lancer dans les logiciels libres et à remplacer votre Windows XP par Linux qui est gratuit fiable et libre..:jap:Pour trouver les liens des logiciels, c’est dans les 1er messages de ce post..:icon40:
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17 mars 2007 à 19h04 #32625mike;21811 wrote:
Donc n’hésitez pas à vous lancer dans les logiciels libres et à remplacer votre Windows XP par Linux qui est gratuit fiable et libre..:jap:Pour trouver les liens des logiciels, c’est dans les 1er messages de ce post..:icon40:
C’est bien Mike, tu progresses ! :tdr1: :bigsmile:
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17 mars 2007 à 21h19 #32630
Vista fait peur, aussi.
Je m’attends à voir pas mal de monde se tourner vers Linux.
Un peu d’apprentissage est bien sur nécessaire, changer quelques habitudes, surtout, et bienvenue dans le monde des pratiques info saines.Ca va tenter aussi des fabricants de hard de publier leurs drivers, plutôt que de ne compiler que pour Window et mort aux autres. Avec des drivers plublics, ils pourront prendre une part de ce marché qui monte.
Que du bonheur, depuis l’annonce de Vista. Voyez les titres de la presse info: « ce que vous ne pourrez plus faire avec votre ordinateur », « Faut-il attendre? », « Faut-il acheter Vista? », « le prix de la config minimale augmente » etc. Faites vos adieux à votre vieille machine XP.
ou bien…
Quote:Recyclez votre vieille bécane: installez un Linux, c’est gratuit, et tout-à-coup elle a l’air en forme: elle va vite, elle est stable, vous êtes en sécurité…Oui, Abgech, il y a de l’évolution dans l’air.
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18 mars 2007 à 22h57 #32710Nem Chua;21995 wrote:Que du bonheur, depuis l’annonce de Linux. Voyez les titres de la presse info: « ce que vous ne pourrez plus faire avec votre ordinateur », « Faut-il attendre? », « Faut-il acheter Vista? », « le prix de la config minimale augmente » etc. Faites vos adieux à votre vieille machine XP.
Vu les prix pratiqués par Microsoft pour faire une simple Maj de XP vers Vista :heat:, beaucoup seront tentés par Linux..et c’est pas plus mal..:bigsmile:
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28 mars 2007 à 15h24 #33207
il faut le dire aussi que Vista provoque beaucoup de bug, il faut sans cesse faire des mises à jour de son matériel et puis dans 3 ans, un nouveau OS va venir remplacer VIsta. 300€ pour 3 ans ??
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30 mars 2007 à 5h16 #33273
Oups, en lisant la citation que Mike fait de mes mots, j’y trouve une erreur. Il fallait lire « depuis l’annonce de Vista », bien sur.
J’ai corrigé l’original.
J’ai fait l’expérience indirecte de l’effet Vista sur le réseau du plus grand
hôpital parisien, pour ne pas dire européen. En fait: le cheval (et quel cheval!) refuse l’obstacle. Ils restent à XP pour les clients (les machines de bureau branchées sur le réseau) et à… Linux pour les serveurs du réseau, et passent le plus possible de services sur le réseau pour limiter le côut des clients. -
30 mars 2007 à 5h57 #33275
Au fait, j’ai trouvé hier à Saigon un linuxeux. Un sympathique Belge. Un Kubuntiste et économiste.
Il va venir bientôt faire une cure de bon air à Cần Thơ. On va avoir à causer, tous les deux.
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21 novembre 2007 à 12h05 #49614
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] Technologies de l’information : futurs partenariats dans l’open source
[/FONT] [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] [IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/uploaded/2007/11/Vietnam/Soci%C3%A9t%C3%A9/default/4252.a01as.JPG[/IMG]
D’ici 2009, le projet FOSS Bridge EU-Vietnam (Free and Open Source Software) permettra d’organiser des programmes de formation adressés spécialement aux entreprises de logiciels vietnamiennes. Cas concret, la société Bull Belgique a conclu un contrat de formation avec l’Université de Cân Tho.
Ce projet ouvrirait la porte aux initiatives et aux projets de coopération en matière de logiciels libres et open source entre les entreprises vietnamiennes et celles de l’Europe. C’est ce qu’a annoncé Corinna von Hartrott-Nöldeke d’InWent, centre de formation allemand en développement international, dans le cadre d’un récent forum d’entreprises sur le logiciel libre (1) et open source (2), tenu à Hanoi. Cet événement a attiré une cinquantaine d’entreprises européennes et vietnamiennes pour étudier les opportunités de coopération technique et commerciale en la matière. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Sur la période 2007-2009, le projet FOSS Bridge est sponsorisé par la Commission européenne, via le programme Asia-Invest II, et le ministère allemand du Développement et de la Coopération économique, via InWent. « Le Vietnam fait partie du groupe de 4 pays sud-est asiatiques qui bénéfice d’un programme IT@FOSS lancé par le ministère allemand pour promouvoir le développement et l’application de l’open source. Il est le premier où le projet FOSS Bridge fait venir les entreprises européennes, » a souligné Balthas Seibold d’InWent. « Les PME vietnamiennes qui participent au projet FOSS Bridge, auront l’occasion de comprendre les normes internationales en matière d’open source, d’obtenir des informations concernant les droits d’auteur, ainsi que les expériences des entreprises européennes, » a dit Vu Thê Binh de l’Institut vietnamien des technologies de l’information (IoIT). Celui-ci a souligné également le fait que l’utilisation des logiciels open source pourrait réduire les dépenses du gouvernement dans le domaine des technologies de l’information. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Le projet FOSS Bridge EU-Vietnam résulte d’un consortium de 3 partenaires : InWent d’Allemagne, l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) de France et l’IoIT. L’objectif majeur dudit projet est de développer l’industrie des logiciels en Asie du Sud-Est via les logiciels open source et le développement des affaires et de renforcer la coopération avec l’Europe. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]À cette occasion, plusieurs rencontres d’affaires ont eu lieu dans le but d’établir de futurs partenariats en la matière. Catherine Nuel, chef de projet à l’INRIA s’est réjouie des premiers « échos positifs ».[/FONT] [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] Formation par Bull Belgique et l’Université de Cân Tho
La société Bull Belgique, très présente dans le secteur public, espère apporter son expérience en logiciels libres, son savoir-faire au niveau commercial et technique. À l’issue du forum, Bull Belgique a conclu un contrat pour former les professeurs de l’Université de Cân Tho. Selon son représentant Patrick Cambier, Bull a remporté un gros projet du ministère belge des Finances (32.000 utilisateurs), utilisant une technologie développée par la société vietnamienne ExoPlatform (basée en France, Ukraine et au Vietnam). « Un échange enrichissant, » s’est exalté Patrick Cambier. Ces bons signes de la naissance de partenariats entrent bien dans la philosophie du projet FOSS Bridge : transfert et mise en commun des connaissances. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]« On attend les répercussions du projet FOSS Bridge : des coopérations techniques sur les projets, les contributions sur les codes sources, » a dit Catherine Nuel. De plus, l’INRIA nourrit une autre ambition, celle de voir des partenariats d’affaires se mettre en place, se développer et, donc, que soient utilisées au Vietnam les technologies développées en Europe pour que tout le monde soit bénéficiaire dans une logique de gagnant-gagnant. « Si des technologies développées au Vietnam sont utilisées en Europe, ce serait un aboutissement positif, » a-t-elle ajouté. Sous les tutelles du ministère de l’Industrie et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, l’INRIA a aussi un programme pour promouvoir la francophonie dans ce cadre, « le projet Foss Bridge peut bénéficier d’un certain soutien financier de l’INRIA et des ministères, » a souligné Catherine Nuel.[/FONT] [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] Constat : manque de sociétés de grande taille
Depuis 2003, le Vietnam a décidé d’utiliser l’open source pour ses infrastructures en technologies de l’information. Déclenché en même temps, le projet national sur l’open source a connu, jusqu’à présent, des « résultats modestes », selon les experts. « Le Vietnam manque de sociétés informatiques de grande taille. Au niveau politique, il faut voir s’il y a une volonté de développer des projets open source, » a fait remarquer Patrick Cambier. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Sur le plan juridique, le logiciel libre et open source n’est protégé que sur le plan du droit de la propriété et de la confidentialité commerciale, tandis qu’il n’y a aucun texte juridique sur les versions modifiées, les brevets d’innovation pour l’open source. Le gouvernement autorise l’exemption de la taxe d’importation des produits en matière de tech- nologies de l’information, a cité Nguyên Thuy Nhi du ministère des Sciences et Technologies (MST). [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]À présent, l’open source est enseigné dans 21 universités. L’Institut francophone de l’informatique (IFI) utilise les logiciels libres et open source dans l’enseignement et la gestion. Se forment progressivement des communautés d’utilisateurs open source. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]En septembre dernier, le Vietnam est devenu membre d’Asianux (alliance open source comprenant la Chine, Corée du Sud et Japon) pour travailler ensemble sur les applications open source et Linux pour toute l’Asie. Un centre Asianux et un centre similaire OpenLab ont été inaugurés respectivement à Hanoi et Hô Chi Minh-Ville.[/FONT] [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] (1) Le logiciel libre est un logiciel dont la licence, dite libre, donne à chacun le droit d’utiliser, d’étudier, de modifier, de copier, de donner et de redistribuer le logiciel. Pour être dit libre, un logiciel doit offrir 4 libertés fondamentales :
la liberté de l’utiliser,
la liberté d’en faire des copies et de les distribuer,
la liberté de le modifier pour ses propres besoins,
la liberté de l’améliorer
Cela signifie en particulier que son code source doit être disponible, au contraire des logiciels dits propriétaires pour lesquels il est interdit d’accéder au code source.[/FONT] [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif](2) L’open source (source ouverte) : s’applique aux logiciels dont la licence respecte certains critères dont la possibilité de libre redistribution, d’accès au code source et de faire des travaux dérivés. Dans la pratique, un logiciel dit libre est toujours open source alors qu’un logiciel dit open source n’est pas forcément libre. Par ailleurs, un logiciel libre, même s’il peut être souvent obtenu gratuitement, n’est pas forcément gratuit, surtout quand il fait l’objet d’un emballage et d’un support.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Source : Lê Thanh Tu/Courrier du Vietnam/[/FONT][FONT=Arial, Helvetica, sans-serif](21/11/2007)[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif][/FONT]
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