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Mon adoption

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    • #117713
      romanhuong1970;110850 wrote:
      L’adoption, qu’on le veuille ou non est une loterie à numéro. Pour d’autres, une volonté de la Divine Providence de modifier le destin d’une vie. Programmée à l’avance ? Je n’en suis pas si sûr. J’aurais pu tout aussi bien être éduqué dans une famille américaine, canadienne, australienne ou allemande mais c’est en Suisse que je poursuis désormais mon cheminement. Lorsque je vois l’image du couple Hallyday se promener à Monaco avec leur petite Jade, je ne peux m’empêcher de penser un seul instant « pourquoi pas une autre » ? Pourquoi leur regard s’est porté sur elle alors qu’une autre aurait pu s’en aller loin de son pays ?
      Vincent

      Bonjour Vincent, à toutes et à tous,


      @Vincent
      : Merci pour tes mots sincères et émouvants.

      Hélas, l’adoption dans le monde à ce jour devient comme tu dis une loterie à numéro mais pour certains, ils peuvent choisir les bons numéros en payant des sommes non négligeables aux associations et aux autorités qui s’occupent des enfants sur place…

      Cela devient un commerce bien organisé dans certains pays et il y a déjà des reportages à la TV françaises concernant les adoptions dans ces pays.

      Certes il y a encore beaucoup beaucoup d’enfants dans le monde qui attendant leurs parents adoptifs, mais malheureusement l’offre et la demande ne sont pas toujours pas équitables.

      C’est pourquoi il y a des associations de charité, humanitaires… qui sont crées et venir au secours de ces enfants afin de leur donner une meilleure vie et aussi de leur assurer une meilleure éducation…

      J’adore cette chanson de John Lennon :

      Imagine

      Bon week end à tous
      NVTL :bye:

    • #117798

      bonjour à tous,

      je pense que NoiVongTayLon a très bien résumé l’adoption internationale
      d’aujourd’hui.
      je suis horrifiée que l’on sélectionne les adoptants par l’argent et que certains couples à cause de leurs revenus ne peuvent pas adopter.
      pour moi, c’est un peu comme si « vous n’avez pas un niveau de vie assez élevé, alors interdiction de faire un enfant »…
      oui, l’adoption est une loterie et parfois on ne tire pas le bon numéro…
      je vois Vincent que comme beaucoup, tu as eu la chance de tomber sur une bonne famille aimante.
      moi qui viens d’un orphelinat géré par la congrégation La Divine Providence,
      j’ai fait partie du groupe des adoptés moins chanceux.
      sinon, concernant la fameuse réunion qui a eu lieu il y a quelques années
      avec soeur Rose et Rosemary TAYLOR, je connais quelqu’un qui a la vidéo de cette réunion.
      oui, Rosemary Taylor a été très active dans nos adoptions, mais n’oublions pas tous ceux et celles (congrégations gérant les orphelinats, asso bénévoles, les vietnamiens, etc…) qui étaient là aussi (dans l’ombre) et qui sans leur aide, rien n’aurait pu se faire.

      cordialement

    • #117812

      Je suis arrivé en Suisse par l’intermédiaire de Terre des Hommes (Suisse). En 1970, les organismes nationaux capables de concrétiser et de finaliser une adoption le faisaient dans une conscience professionnelle et humaine qui était celle de leur époque. Le profit, la notoriété et cette maudite plaie que nous appelons aujourd’hui « statistique » étaient quasiment inexistantes. Des cas dramatiques dans les années septante ? Oui, il y en a eu. Certains firent l’objet d’une correction, d’autres se terminèrent dans un halo d’incompréhension, de mutisme et de haine à travers l’évolution de l’enfant. A présent, seule la rentabilité prédomine sur l’ensemble des facteurs économiques. L’adoption n’y fait pas abstraction, elle subit ce cortège d’imbécilité qui inconsciemment relègue l’espèce humaine à son plus bas niveau depuis l’avènement des premiers philosophes.

      Ayant une expérience professionnelle qui me permette de le rédiger ici, ce sombre aspect de « la profession » du couple requérant est à mon avis inévitable mais ce n’est pas pour autant que je lui attribue l’honneur de le la première place dans la liste des priorités. Faut-il dissocier ici la « nature du travail » et des « moyens salariaux » qui en découlent logiquement. D’autres organismes humanitaires pousseront la chansonnette encore plus loin en sollicitant le « statut social » des potentiels futurs parents. Sous entendu « le degré de connaissances ». Monsieur X et Madame X sont-ils peu, moyennement ou grandement cultivés ? Où ont-il étudié etc… Mon objectif ici n’est pas de remplacer le travail du sociologue dans son travail d’analyse mais de préciser que sans argent, sans savoir (encore une fois), impossible d’envisager une adoption.

    • #117814

      NoiVongTayLon,

      Je crois savoir à qui tu fait allusion lorsque tu précises, je cite « Hélas, l’adoption dans le monde à ce jour devient comme tu dis une loterie à numéro mais pour certains, ils peuvent choisir les bons numéros en payant des sommes non négligeables aux associations et aux autorités qui s’occupent des enfants sur place… ».

      Si tu aimes lires, je te suggère la potentielle future lecture de mon tout premier roman. Il sera téléchargeable gratuitement via mon site Internet d’ici la fin du mois de septembre, début octobre 2010. Tu verras, c’es très intéressant. Mon préambule est visible sur mon blog actuel. A présent, je revisite l’ensemble des chapitres déjà rédigés et me consacre à son épilogue. C’est fastidieux mais j’adore ça.

      Salutations des plus cordiales à vous tous.
      Vincent

    • #117815
      romanhuong1970;110968 wrote:
      Je suis arrivé en Suisse par l’intermédiaire de Terre des Hommes (Suisse).
      En 1970, les organismes nationaux capables de concrétiser et de finaliser une adoption le faisaient dans une conscience professionnelle et humaine qui était celle de leur époque. L

      2 ou 3 observations :

      * « Terre des Hommes » est une ONG qui, depuis plusieurs années, affiche de idées plutôt d’avant- garde et de bon sens sur l’adoption , notamment internationale .

      En particulier , c’est elle qui demande aux responsables politiques et aux candidats à l’adoption internationale de faire attention :

      – à la qualité de la tenue de l’état-civil des pays qui proposent des enfants à adopter.
      – au fait que, selon les recommandations de la convention de la Haye, ces enfants soient « adoptables d’abord » par des couples du pays même.

      Et celà me convient tout à fait

      * 1970 « : je ne pense pas que l’on puisse analyser – voire comparer- les conditions d’adoption des enfants orphelins, notamment en cas de guerre, et celles des enfants abandonnés par leurs parents .

      Encore une fois, le dossier adoption est constitué de tant de larmes, de chair et de sang qu’il s’agit souvent de  » cas par cas » .
      Je reconnais cependant qu’avec les drames survenus au Vietnam, ce pays a été particulièrement et dramatiquement soigné sur ce dossier à certaines périodes de son histoire récente .

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