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L’écriture et la préservation

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    • #3606
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      L’écriture et la préservation de la culture traditionnelle Thai 17/03/2008
      [IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2008/03/Vietnam/Societe/Moeurs/4350.602as.JPG[/IMG]

      Les Thai, la 3e minorité ethnique au Vietnam avec environ un million d’habitants, possède depuis un millier d’années sa propre écriture. Les écrits Thai ont été le vecteur de transmission de l’héritage socioculturel de ce peuple et, aujourd’hui, il demeure environ 5.000 livres en ancien Thai.

      La longue existence de l’écriture Thai prouve la vitalité de cette langue, sur le plan de la pratique comme sur celui linguistique, car elle est riche de 8 alpha- bets différents, tous issus du sanskrit, du fait que les communautés étaient souvent isolées les unes des autres.

      L’étude de ces écrits a commencé dès le milieu du 20e siècle. En 1953, sur la suggestion du Président Hô Chi Minh, un groupe d’intellectuels de l’ethnie a décidé de créer une écriture Thai unifiée avec le consentement des 2 principaux sous-groupes de cette ethnie, les Thai blancs et les Thai noirs (ainsi nommés selon la couleur des vêtements traditionnellement portés). Et c’est dès 1956 que cette écriture a été enseignée dans les écoles du Nord-Ouest.

      Il faudra néanmoins plusieurs réformes, en particulier celle de 1957, pour que celle-ci soient véritablement fonctionnelle. En 1961, Pham Van Dông, Premier ministre de l’époque, autorise officiellement les Thai à utiliser cette nouvelle écriture qui, d’après l’ethnographe Câm Trong, chef du Programme d’études de l’écriture et de la culture des Thai de l’Université nationale de Hanoi, « perpétue complètement le caractère traditionnel des anciennes écritures ».

      Cependant, l’enseignement de l’écriture Thai a été interrompu en 1969 suite aux difficultés rencontrées par les élèves qui doivent apprendre, outre leur langue maternelle, la langue nationale. Si aujourd’hui on parle Thai, on ne l’écrit pas. Une richesse culturelle se perd…

      Depuis une dizaine d’années, de gros efforts ont été faits pour revivifier l’écriture Thai. Le Centre de vietnamologie et d’échanges culturels de l’Université nationale de Hanoi a mis en place un projet d’utilisation de l’écriture Thai. Les chercheurs ont ainsi rédigé des guides pédagogiques en Thai. Des cadres et des enseignants de la province de Hoà Binh (Nord) ont été formés à cette écriture, et des intellectuels Thai ont même créé un logiciel d’écri-ture en cette langue qui est compatible avec Windows comme avec Linux.

      Une mesure a été proposée dans la province de Son La (Nord), où les Thai représentent la moitié de la population, afin de réhabiliter l’écriture Thai, notamment dans les jeunes générations : il s’agit ni plus ni moins de remplacer l’anglais, langue étrangère obligatoire au collège, par l’écriture Thai.

      Susciter l’utilisation par les Thai de leur propre écriture sera un long processus comprenant formation d’enseignants, création de programmes d’enseignement, formation de cadres et de fonctionnaires, sans compter que la culture Thai devra forcément passer à l’ère numérique et donc trouver ses ingénieurs et ses informaticiens… Pour mener à bien un tel projet plein d’ambition, les Thai auront certainement besoin de l’assistance de l’État.

      Mai Hoa/CVN
      (16/03/2008)

      Source : Courrier du Vietnam

    • #64138

      Éducation : des efforts pour réduire l’écart entre régions21/04/2008
      [IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2008/04/Vietnam/Societe/Education/4380.202as.JPG[/IMG]

      L’éducation pour les ethnies occupe une position particulière, tant sur le plan politique qu’économique, a souligné le 18 avril le vice-Premier ministre et ministre de l’Éducation et de la Formation, Nguyên Thiên Nhân, à l’ouverture d’une conférence nationale en la matière.

      Selon Nguyên Thiên Nhân, une éducation efficace pour les ethnies est « indispensable » pour pouvoir faire aboutir l’oeuvre du refus de la pauvreté tout en améliorant les conditions de vie des habitants dans l’ensemble du pays.

      Pour développer l’éducation pour les ethnies, selon lui, son ministère élaborera un projet à la suite de cette conférence et proposera au gouvernement de publier une directive sur le développement de l’éducation pour les ethnies d’ici 2015. Le ministère, en coopération avec ses homologues (Travail, Invalides de guerre et Affaires sociales, Finances), élaborera également un programme d’actions où l’accent sera mis sur le « renforcement de l’enseignement du vietnamien auprès des enfants des ethnies minoritaires » ainsi que sur l' »élargissement de l’école maternelle ». Les manuels du cycle primaire dans les régions des ethnies minoritaires seront « révisés ». Par ailleurs, le réseau des écoles ainsi que le contingent des enseignants devront être « aménagés spécialement » et « conformément à la densité clairsemée » de la population de ces régions.

      Le vice-Premier ministre Nguyên Thiên Nhân a demandé aux régions peuplées d’ethnies minoritaires de « développer les écoles d’apprentissage et les IUT » pour accueillir les élèves des ethnies minoritaires. Selon lui, le contingent des enseignants est une base pour le succès dans l’éducation pour les ethnies. C’est pourquoi, dans l’avenir, il est nécessaire de former les meilleurs élèves des ethnies minoritaires pour qu’ils retournent ensuite enseigner à leur village natal.

      Le ministère de l’Éducation et de la Formation, en coopération avec le ministère de l’Intérieur, est en train d’élaborer un nouveau statut de travail selon lequel le secteur éducatif pourra participer à l’affectation des enseignants. Seront organisés également des conférences sur l’éducation des ethnies.

      Sur la période 2000-2006, le taux de scolarisation des enfants en âge de scolarité dans les collèges et lycées des régions des ethnies minoritaires s’est montré très inférieur à celui de la moyenne nationale : 55,3% et 22,6% à Lai Châu, 53% et 26% à Kiên Giang… contre 82,6% et 48,2% pour la moyenne nationale. L’écart sur l’éducation entre les régions est donc marqué.

      Huong Linh/CVN
      (21/04/2008)

      Source : Courrier du Vietnam

    • #64139

      Primaire : un programme à l’étude pour régions en difficultés18/03/2008
      [IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2008/03/Vietnam/Societe/Education/4352.302as.JPG[/IMG]

      Le ministère de l’Éducation et de la Formation (MEF) interviendra pour diriger et assister financièrement les régions en difficultés afin de résoudre le problème des abandons de l’école par les élèves.

      Nguyên Vinh Hiên, vice-ministre du MEF, a annoncé que le ministère étudie actuellement l’élaboration d’un programme d’enseignement de 6 ans réservé aux élèves de primaire des régions subissant des conditions difficiles.

      Actuellement, l’éducation dans ces régions connaît un taux d’abandon problématique. Et ce phénomène a tendance à augmenter cette année par rapport aux précédentes. Le chef adjoint du MEF a énuméré certaines raisons qui expliquent ce phénomène : des familles dont la situation financière est précaire, les régions touchées par les calamités naturelles, le manque de soin des parents, des écoles et des localités à l’égard des élèves, le relâchement de la coordination entre les divers services compétents. D’autre part, M. Hiên a mentionné que ce phénomène est une des conséquences de l’évolution des conditions d’examen et d’évaluation du niveau des élèves résultant de la campagne de « Dire non aux phénomènes négatifs dans les concours, à l’obsession des résultats et au passage non mérité en classe supérieure ». Les rapports des localités montrent que la majorité de ces abandons concernent des élèves ayant de faibles notes ou originaires des régions à la situation précaire, selon M. Hiên.

      Coordination nécessaire entre les ressorts central et local
      Pour résoudre cette question, le vice-ministre du MEF a mentionné 2 groupes de mesures. Le premier relève du ressort central, où le MEF joue un rôle clé en matière d’administration et d’assistance technique comme financière des localités. Le MEF a guidé les localités pour effectuer, dès le début de l’année scolaire, des contrôles pour évaluer et répartir les élèves par niveaux. En se basant sur ce classement, ceux qui sont reconnus faibles font l’objet d’une formation et de préoccupations particulières afin d’améliorer la qualité de leur apprentissage.

      Le second, qui est de la compétence des localités, est estimé être « le plus important » par M. Hiên. Les secteurs locaux de l’éducation des villes et provinces sont tenus d' »avancer des mesures concrètes et en adéquation à leur situation réelle » afin d’aider les élèves et les inciter à retourner à l’école.
      « Notre objectif est de s’orienter vers une qualité effective. Et il est expressément exclu d’abaisser les critères de qualité pour rejoindre les critères de passage en classe supérieure », a insisté le vice-ministre du MEF. Le secteur de l’éducation entend éliminer vers 2010 le phénomène de passage non mérité en classe supérieure, selon M. Hiên. Pour ce faire, il souligne l’importance de garantir la réalité du niveau des élèves du début jusqu’à la fin. « Si l’on arrive à mener à bien cette tâche, il est certain que les abandons d’élèves iront à la baisse », a-t-il souligné.

      Concernant le programme d’enseignement, Nguyên Vinh Hiên a fait état de ce que plusieurs localités ont indiqué faire face à plusieurs difficultés. La plus pressante touche les élèves issus d’ethnies minoritaires situées dans les régions en difficulté. En effet, ceux-ci, insuffisamment préparés en maternelle, rencontrent de grands problèmes en arrivant en primaire, selon M. Hiên. « Le MEF étudie actuellement l’élaboration d’un programme d’enseignement réservés expressément aux élèves de primaire des régions en difficulté », a avancé le vice-ministre du MEF.

      Duc Hiêu/CVN
      (18/03/2008)

      Source : Courrier du Vietnam

    • #64141

      Grand projet d’écoles en dur04/04/2008
      [IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2008/04/Vietnam/Societe/Education/4367.a01as.JPG[/IMG]

      Le vice-Premier ministre Nguyên Thiên Nhân a annoncé qu’une enveloppe de quelque 25.000 milliards de dôngs serait injectée, pour les 5 ans qui viennent, dans le plan de construction d’écoles en dur et de maisons de fonction pour enseignants dans les régions en difficulté.

      Ce sera « la plus importante somme jamais mobilisée » dans le but d’améliorer les conditions d’études et de vie des maîtres et élèves, a précisé le vice-Premier ministre lors d’une conférence en duplex, mercredi dernier à Hô Chi Minh-Ville. L’argent sera retiré des obligations émises par le gouvernement (16.200 milliards de dôngs), du budget annuel des localités (7.000 milliards de dôngs) et des contributions d’entreprises et particuliers dans et hors du pays (environ 2.000 milliards de dôngs).

      L’objectif de ce projet est de remplacer 141.300 des salles de classe regroupées dans 2 catégories : celles qui sont utilisées pour 3 classes successives, celles qui sont précaires d’ici 2012 dans les régions montagneuses du Nord, les districts montagneux des provinces du Centre et du Tây Nguyên (hauts plateaux du Centre) ainsi que les communes en difficulté dans le delta du Mékong. Concrètement, 1.200 nouvelles salles seront construites pour mettre fin au système des salles de la première catégorie, pour un coût d’environ 200 milliards de dôngs. De même, le remplacement des 140.100 salles de la seconde catégorie nécessite plus de 22.200 milliards de dôngs. Concernant les maisons de fonction pour enseignants, environ 2.800 milliards de dôngs seront investis dans la construction d’environ 1,6 million de mètres carrés habitables.

      Selon le vice-Premier ministre Nguyên Thiên Nhân, la décision d’investir plus de 25.000 milliards de dôngs dans ce projet réservé aux régions en difficulté est « sans antécédent » en termes de capital. Il s’agit en effet d’améliorer les conditions d’études des élèves ainsi que d’assurer les conditions de vie et de travail des enseignants dans les régions en difficulté.

      Cette année, ce seront environ 4.000 milliards de dôngs qui seront prélevés sur le budget du ressort central pour la mise en œuvre de ce projet, a précisé M. Nhân. Il a demandé aux ministères (Finances et Construction notamment) et branches concernés d’étudier avant de canaliser les investissements, d’ici le 15 avril, de façon à les adapter aux conditions propres de chaque localité. Passée cette date, l’ensemble des localités concernées par ce projet devront commencer à mettre en œuvre ces travaux.

      À cette occasion, le chef adjoint du gouvernement a insisté sur le fait que la croissance des investissements doit aller de pair avec le renforcement des mécanismes de contrôle afin d’obtenir les résultats escomptés.

      De concert avec le ministère de l’Éducation et de la Formation, le Front de la Patrie et l’Association d’encouragement à l’étude du Vietnam sont sur le point de déployer plusieurs programmes pour inciter la population à prendre part à ce projet.

      Thu Trang/CVN
      (04/04/2008)

      Source : http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?xt=&page=newsdetail&newsid=40828

    • #64147

      Merci Bao Nhan pour les infos…:bye:
      Suite à la discussion sur les minorités ethniques, c’est intéressant d’apprendre des nouvelles…
      NVTL:jap:

    • #64159
      NoiVongTayLon;52105 wrote:
      Merci Bao Nhan pour les infos…:bye:
      Suite à la discussion sur les minorités ethniques, c’est intéressant d’apprendre des nouvelles…
      NVTL:jap:

      Bonjour NVTL,

      Je ne peux qu’abonder dans ton sens ! J’ai lu avec grand intérêt ces articles et j’espère que ce qui est en projet pour aider à la scolarisation des minorités sera mis à l’oeuvre et achevé avec succès.

      Surtout si ce paragraphe est bien respecté : « À cette occasion, le chef adjoint du gouvernement a insisté sur le fait que la croissance des investissements doit aller de pair avec le renforcement des mécanismes de contrôle afin d’obtenir les résultats escomptés ».

      Soyons optimistes ! Je me joins à toi pour dire merci Bao Nhan ! :bye:

    • #64165
      thuong19
      Participant

        Moi aussi, je te remercie Bao Nhan d’avoir posté ces 3 articles du Courrier du Viêtnam. Car même si ces articles sont issus de la même source, on ne peut objectivement contester les efforts faits par l’Etat en matière d’éducation en direction des minorités. Detoute façon c’est leur devoir !
        Bien sûr, on peut toujours reprocher des tas de choses encore : que l’enseignement ne se fait pas dans leur langue (très peu d’ethnies possèdent leur propre écriture), que l’enseignement est assuré en grande partie par des Kinh (les enseignants formés issus des minorités sont pour l’instant peu nombreux), que les écoles sont parfois vétustes et le matériel et mobilier précaires, que les fournitures scolaires manquent…il ne faut pas y voir là une quelconque discrimination, dans toutes les zones pauvres il en est ainsi.
        Oui les conditions de vie des minorités évoluent dans le respect de leurs us et coutumes, pas aussi vite que certains le souhaitent certes mais le chemin du bonheur c’est un combat quotidien.
        Ma première guide à Sapa était Red Dzao du village de Ta phin, ma deuxième avait un papa Kinh et une maman Dzay…

        le lycée de Sapa
        lycesapana6.jpg

        Le toit de l’école actuelle du village de Ma Tra (h’mong noirs)
        colevieillematragw9.jpg

        la nouvelle école de Ma Tra en construction
        colematra2ln4.jpg

        2 instituteurs revenant de leur école du village de Linh ho (H’mong) de l’autre côté de la vallée, tous les jours, 1h30 de marche à pied pour s’y rendre, 1h30 pour le retour pour atteindre la moto sur la route et rentrer à Sapa (rencontrés vers midi, il n’y a pas d’école l’après midi)
        instittavange7.jpg

        école récente de Lao Chai (H’mong et Dzay)
        eclaochaias6.jpg

        école dans un hameau près de Sapa (H’mong).En pleine pente, de la vallée de Suoi Cat Cat
        ecprssapafr1.jpg

      • #64252
        thuong19;52125 wrote:
        Moi aussi, je te remercie Bao Nhan d’avoir posté ces 3 articles du Courrier du Viêtnam. Car même si ces articles sont issus de la même source, on ne peut objectivement contester les efforts faits par l’Etat en matière d’éducation en direction des minorités. Detoute façon c’est leur devoir !
        Bien sûr, on peut toujours reprocher des tas de choses encore : que l’enseignement ne se fait pas dans leur langue (très peu d’ethnies possèdent leur propre écriture), que l’enseignement est assuré en grande partie par des Kinh (les enseignants formés issus des minorités sont pour l’instant peu nombreux), que les écoles sont parfois vétustes et le matériel et mobilier précaires, que les fournitures scolaires manquent…il ne faut pas y voir là une quelconque discrimination, dans toutes les zones pauvres il en est ainsi.
        Oui les conditions de vie des minorités évoluent dans le respect de leurs us et coutumes, pas aussi vite que certains le souhaitent certes mais le chemin du bonheur c’est un combat quotidien.
        Ma première guide à Sapa était Red Dzao du village de Ta phin, ma deuxième avait un papa Kinh et une maman Dzay…

        Merci pour les photos Thuong,

        Je rajoute à ce que tu as déjà dit : Au Vietnam, j’ai entendu dire que toutes les écoles sont du type mixte, c-à-d pas de séparation du genre l’une pour les enfants issus des minorités ethniques et l’autre pour ceux des kinhs. Donc, où voit-on la discrimination? Et s’il y avait discrimination (comme ça existe partout d’ailleurs), ce serait plutôt des cas personnels, comme histoire d’un membre d’une ethnie se fait insulter par celui d’une autre. Ce qui n’a rien à voir avec ce qu’on appelle discrimination organisée et collective du type d’apartheid.

        Lors de mon premier périple dans des régions du Nord où habitent plusieurs minorités ethniques, j’ai eu l’occasion de visiter quelques écoles qui étaient pour la plupart dans état misérables, surtout celles des villages isolés et sans électricité ni l’eau courante. Ce qui me faisait de la peine pour les institutrices dont certaines d’entre elles sont citadines, car comme ce sont des villages isolés, très loins de la ville et pas ou très de transport en commun qui y passe. Situation qui les obligent d’habiter sur place et dans une chambre rudimentaire, pas de salle d’eau ni toilettes etc. Et imagines-toi que dans ces régions montagneuses du Nord, il fait froid des le soleil tombe. Certaines d’entre elles ne rentrent à la maison qu’une fois par semaine voir moi, ça dépend du trajet à effectuer. Et cette situation est aussi valble pour celles qui possèdent une mobilette, parce que si elles rentrent souvent dans leurs familles, alors elles risqueraient d’enrichir le pompiste à essence avec le revenu provenant de leur salaire, et la chance de croiser sur sa route un brigand qui voulait elle et sa bécane sera grande.

        Il y a aussi des cas extrème, comme une fois on m’a raconté que, autrefois (au temps des pionnières) il y avait cerains villages lointains et perdus dans des montagnes, et puisqu’il n’y a pas de route ni de piste qui y conduient, et l’accès est tellement difficile, pour s’y rendre, il faut donc être accompagnée par une équippe de villageois, en marchant péniblement pendant quelques jours avant d’atteindre le village. C’est la raison que cerataines de nos institutrices (du peupleicon10.gif) ne rentrera chez-elle qu’après quatre ans de son service, en attendant qu’on envoie une nouvelle pour la relève et être raccompagnée. Certaines décident donc d’y rester en se mariant avec un homme du pays (pour ne pas dire un Moi, politique correct oblige icon10.gif).

        BN

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