Le bouddhisme Vietnamien

:thanks: Marseille 13013. Ce maître a écrit plusieurs livres sur le bouddhisme, mais je ne connais pas ce lui-ci, dont je crois devoir me procurer. Une petite question : Est-ce qu’il est déjà sorti en collection économique?

Sinon, il semble qu’avec ses écrits, le maître Nhật Hặnh arrive largement à faire tourner son monastère sans avoir besoin de demander des subventions à qui que ce-soit, car ses bouquins, traduits en plusieurs langues, sont vendus comme du pain.

:-nuit-:

C’est « Thích Nhất Hạnh »

et en plus il est très sympa

Nem Chua wrote:

C’est « Thích Nhất Hạnh »

et en plus il est très sympa
[

Bonjour,

Tu le connais donc personnellement ? Quand je pense que j’ai habité Bordeaux et qu’alors j’ignorais qu’il vivait si près de chez moi :tcon:

Une amie m’a signalé une revue « France-Asie » éditée à Saïgon dont elle a lu les numéros de février à juin 1959 sur le bouddhisme zen :zen: me vantant la qualité des signatures ; si vous avez l’occasion de tomber dessus, et que cette philosophie vous intéresse, saisissez-là, ça devrait valoir le coup de lire ces articles !

Thu Huong

Quel est le bouddhiste girondin qui ne connaît pas Thầy (Maître) « Thích Nhất Hạnh »
voir le village des pruniers :
http://www.villagedespruniers.net/?langue=francais
http://partagedespruniers.hautetfort.com/village_des_pruniers/

Je vous conseille de lire le livre de Soeur Chân Không  » La force de l’Amour  » Pocket. Ce livre coûte à peine 6 € ces écrits sont pleins de sagesse.
Soeur Chân Không a fondé avec Maître Thích Nhất Hạnh, la communauté du village des Pruniers.
Si vous voulez ressourcer pour une raison quelconque et quelque se soit votre religion, cette communauté est la pour vous aider sans vous poser de questions.

Description du livre :
Présentation de l’éditeur
À la fois autobiographie et témoignage, cet ouvrage relate de façon très émouvante la vie d’une femme d’action et de contemplation. Nous suivons sœur Chân Không depuis son adolescence au pays du Têt dans les années 40 et 50, jusqu’à son engagement pour le changement social de 1962 à 1965, puis dans l’escalade de la guerre jusqu’en 1968. Elle a vécu les combats contre les troupes françaises puis américaines qui ont ravagé sa patrie, le Viêtnam. Obligée de fuir son pays, sœur Chân Không est depuis lors un chantre de la paix au côté de son maître, le vénérable Thich Nhat Hanh, lui-même réfugié en France.
« Son autobiographie est à la fois reportage de guerre et témoignage que seul l’amour est plus fort que la violence. Un livre qui nous donne une haute idée de la femme et où tant l’historien que le chercheur spirituel trouveront des informations de première main. »
(Arnaud Desjardins)

SDM
Autobiographie où l’auteure raconte sa vie, sa formation, son oeuvre en faveur des démunis et en faveur de la paix.

Photo du livre et de la Soeur :

Elle est d’origine de Bến Tre sur le delta du Mékong

:thanks: Agemon. Je note la réfférence de ce livre afin de le lire pendant mon voyage de vacances. Vu sur la photo, elle a le regarde de quelqu’un habité par sérnité et amour.

Comme le Viêt Nam est toujours sur la liste établie par les USA concernant la liberté religieuse dont le Viet Nam y figure, il est intéressant de lire un ancien article du Monde ci-dessous qui vous donne une idée du jugement de l’objectivité des USA.
( Il est à noter que le Vietnam pourrait être retiré de la liste noire d’après le rapport du Département d’Etat destiné au Congrés – business oblige)

Suivant l’article du journal LE MONDE du 12.01.05

Après 39 ans d’exil, le maître zen Thich Nhat Hanh rentre au Vietnam

Pas un battement de cil. Pas un mot, une phrase, un geste qui trahisse une émotion. Le maître zen vietnamien Thich Nhat Hanh, 80 ans, savoure ce moment dans la sérénité et la discipline de la Pleine Conscience qui est au cœur de son enseignement bouddhiste. A Roissy, mardi 11 janvier, entouré d’une nuée de nonnes en robe marron, crâne rasé – dont l’inséparable sœur Chan Khong, de novices, de bikkus (moines ordonnés), il attend son vol pour Hanoï, un vol espéré depuis trente-neuf ans.
Le 11 mai 1966, le Thây (maître bouddhiste) a quitté son pays pour une tournée de conférences contre la guerre qui ravageait alors son pays. Il n’en reviendra plus. Au Vietnam, il avait claqué la porte de son monastère, fondé le « bouddhisme engagé », puis l’Ecole de la jeunesse et du service social, avant de voler au secours des populations bombardées. D’autres moines s’étaient arrosés d’essence et immolés par le feu. Les images ont fait le tour du monde. Thich Nhat Hanh a choisi une « troisième voie » non violente. Il s’est fait des ennemis à Saïgon, défendue par les Américains, comme dans le Nord communiste.

On ne le laissera plus rentrer. Les cassettes de ses enseignements, ses livres, publiés aux Etats-Unis, en Europe, et même en Chine, seront interdits au Vietnam ou diffusés sous le manteau. Pendant ses trente-neuf ans d’exil, il formera des générations de moines et moniales, sera reçu par des chefs d’Etat (Mikhaïl Gorbatchev, Bill Clinton, etc.), donnera des conférences, publiera une centaine d’ouvrages, ouvrira trois monastères en Californie et dans le Vermont.

SUR UN NUAGE

La France l’accueille dès les années 1970. En 1982, dans le Bordelais, il fonde le célèbre Village des pruniers, devenu l’un des grands sanctuaires bouddhistes d’Europe. Au contact du Thây, des centaines de Français, Américains, Allemands, Néerlandais, Suisses, Israéliens, Palestiniens, etc., apprennent à souffler, respirer, méditer, à « lâcher prise » dans une sorte de microsociété fondée sur la non-agression, sur l’Ecoute profonde et la Pleine Conscience. Ils sont bouddhistes, chrétiens ou agnostiques, professeurs ou psychothérapeutes, écologistes.

Le Thây est resté une figure dans son pays où il avait eu le temps, avant la guerre, de fonder un monastère au doux nom de Phuong Boï (feuilles odorantes de palmier), des écoles d’entraînement à la Pleine Conscience et l’ordre religieux de l’Inter-Etre qui transmet son message de compassion et de solidarité entre tous les vivants. Début 2004, alors qu’il donnait un enseignement en Californie, il a été subitement approché par des membres du consulat vietnamien qui lui ont proposé de rentrer. Car les autorités communistes veulent accélérer l’ouverture économique et desserrer la contrainte religieuse.

Thich Nhat Hanh a posé trois conditions : que dix de ses livres soient publiés sur le champ (quatre le seront, dont Soyez libres là où vous êtes !) ; qu’il puisse donner des conférences publiques ; qu’il soit accompagné d’une délégation du Village des pruniers. Ainsi une centaine de fidèles ont-ils convergé, mardi, des Etats-Unis et de toute l’Europe vers le Vietnam. Le maître pourra aussi faire des conférences à Hanoï, Ho Chi Minh-Ville, Huê et être reçu par les autorités.

Thich Nhat Hanh rentre dans un pays qu’il ne reconnaîtra pas, mais là, sur une banquette de Roissy, il est sur un nuage. L’esprit de triomphe et de revanche ne l’atteint pas. « Le Vietnam a sans doute changé, dit-il. J’y vais pour comprendre et pratiquer l’Ecoute profonde. Le temps des peurs, des suspicions, des discriminations doit passer. » Dans trois mois, il a donné rendez-vous à ses fidèles en France.

Source :http://www.phusa.net/thoiSu/banTinthoiSu/TNH_ThamQueSau39NamLuuDay/12-01-2005.htm

BON ! D’accord que le Vietnam est un pays qui manque de liberté religieuse où plusieurs religions et sectes cohabitent. :bigsmile:

Maintenant, j’aimerais savoir que, c’est dans un pays où l’on manque de liberté religieuse ou dans un pays où l’on a trop de liberté religieuse 👿 que les Américains préfèraient y passer leurs vacances?

Plus pour très longtemps, effectivement :

« Les Etats-Unis ont dénoncé cette année la détérioration des libertés religieuses en Iran et en Ouzbékistan. En revanche, des progrès ont été réalisés en Arabie Saoudite, au Soudan et surtout au Vietnam. Le Vietnam pourrait être retiré de la liste noire, qui comprend aussi la Birmanie, la Chine, l’Erythrée, l’Iran, la Corée du Nord, l’Arabie Saoudite et le Soudan. »

O.M.C. oblige. :bigsmile:

Excellent. Tout simplement excellent. :bigsmile:

Au Viêt Nam, j’ai visité des pagodes, des églises rénovées toutes neuves ( caodaïstes y compris) Des croyants de toutes communautés pressants sur leurs lieux de culte.
Je ne comprends pas. Ai-je les ai vues seulement en rêve toutes ces choses ?

Et sur quelle liste doit-on mettre les USA ? Quand après le 11/09/2001, le FBI allait chez les gens de la religion musulmane pour les interrogés brutalement et que certains emprisonnés (et même expédiés à Guantánamo) sans preuvres de leur participation a des attentats quelconques.
Comment appelle-t-on cela ? Ce n’est pas de la répression religieuse ? La chasse aux sorcières ?

Love in action, est un de ses livres que j’ai beaucoup aimé.
Des amis vont aller le voir ce dimanche, au village des pruniers…..
Une extension de se village accepte maintenant les couples. Dans quelques jours, il paraît que Thich Nhat hanh repartira pour Saigon avec plusieurs de ses diciples.

Oui c’est exact :

C’est avec joie que nous vous informons du prochain voyage de Thây au Vietnam, qui débutera le 20 février 2007, pour guérir les dernières blessures de la guerre. Selon la croyance populaire vietnamienne, une personne qui décède dans le désespoir, la colère et la frustration ne peut reposer en paix, ne peut être libérée. En 2007, cela fera 32 ans que la guerre du Vietnam sera terminée, mais le cœur de nombreux vietnamiens en porte encore les blessures, que ces personnes vivent au Nord, au Centre ou au Sud du pays, ou qu’elles soient établies à l’étranger.

Source : Village des pruniers