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2 mars 2009 à 18h48 #5101
Bonjour à tous,
je lance cette discussion pour parler et discuter de l’actualité photographique en général : la sortie de nouveaux appareils et matériels photos, des logiciels photos, l’évolution de la photographie en général..
:bye:
Mike
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2 mars 2009 à 18h54 #87949
Le PMA est le plus grand salon mondial dédié à l’image et à la photographie, il est souvent l’occasion pour les fabricants d’y présenter leurs nouveautés.
C’est le plus grand salon consacré à l’image et à la photographie et se tient à las Vegas du 3 au 5 mars 2009. Si certains constructeurs ont déjà dévoilés leurs nouveautés compacts numériques en avant première, ce n’est pas tout à fait le cas en matière de reflex numérique.
Si Sony a déjà indiqué qu’il ne produirait aucune nouveauté pour le PMA 2009 et qu’Olympus vient d’annoncer le remplaçant du E520, le E620 qui reprend l’écran pivotant des E3 et E30, les autres restent encore très discrets !
En effet, on attend chez Canon le remplaçant du 450D qui devrait s’appeler logiquement EOS 500D avec un capteur de 15 mégapixels, comme son grand frère le 50D, de même qu’un mode live-view amélioré, qui permet la prise de vue en utilisant l’écran LCD au dos de l’appareil reflex, comme sur un compact. L’interrogation demeure sur les possibilités vidéos du futur EOS 500D.
Du côté de chez Pentax, après la sortie du minuscule K-m qui surpasse le K200, le constructeur devrait lui aussi renouveler sa gamme intermédiaire par des probables K300 et K30, ce dernier étant protégé contre les intempéries et disposant d’un vrai viseur à pentaprisme et qui est destiné à l’amateur éclairé.
D’autres annonces sont possibles dans le domaine du nouveau format micro 4/3 lancé par Panasonic avec son G1, qui devrait disparaître au profit du G2, et peut-être l’arrivée chez Olympus d’un compact micro 4/3 à optiques interchangeables, qui devrait tenter nombre de passionnésgrand capteur sur un compact avec la possibilité de disposer d’optique fixes et macro dédiées. photos, intéressés par un
Malgré la crise, les nouveautés photos continuent d’attirer grâce à des performance accrues et des fonctions nouvelles sur des appareils reflex comme la vidéo ou le GPS.Liens : PMA 2009 / Blog PMA 2009
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2 mars 2009 à 19h05 #87950
Nikon a annoncé le D3x, un nouveau reflex professionnel haute définition qui rejoint le catalogue en complément du D3 et qui vient concurrencer l’EOS 1Ds Mark III de Canon ou l’Alpha 900 de Sony. Ce nouveau boitier dispose d’un capteur plein format de 24,5 millions de pixels, une définition deux fois supérieure à celle de son ainé le D3, avec lequel il partage par ailleurs la quasi totalité des caractéristiques.
En dévoilant le Nikon D3, le fabricant nippon avait surpris le monde de la photo en intégrant à son boitier haut de gamme un capteur de seulement 12,1 millions de pixels, une définition proche de celle proposée sur les boitiers d’entrée de gamme. Cette faible définition était néanmoins largement compensée par une capacité à photographier dans des sensibilités jamais atteintes jusqu’alors, pouvant grimper jusqu’à 6 400 ISO en natif et même jusqu’à 25 600 ISO en étendu.Avec une définition doublée et des microsites par conséquent réduits de moitié, le Nikon D3x s’adresse à d’autres usages (studio, nature) et est quant à lui plus raisonnable avec une sensibilité s’étalant de 100 à 1600 ISO en natif et de 50 à 6400 en mode étendu. La cadence de prise de vue de 5 images par seconde est également légèrement réduite par rapport au D3. Le D3x génère tout de même des fichiers bruts (RAW) de 16 Mo permettant d’obtenir après développement des images TIFF 16 bits non compressées de 140 Mo chacune.Pour le reste, le Nikon D3x et le Nikon D3 partagent les mêmes spécifications, dont le système autofocus à 51 collimateurs ou l’écran VGA de 3 pouces.Voici un rappel de ses principales spécifications :- Capteur CMOS plein format (24 x 35,9 mm) de 24,5 millions de pixels (6 048 x 4 032 pixels)
- Sensibilité de 100 à 1 600 ISO (de 50 à 6 400 ISO en mode étendu)
- Cadence de 5 vues par seconde
- Viseur à couverture de 100%
- Écran VGA (640 x 480 pixels) de 3 pouces
- Enregistrement sur carte Compact Flash (double emplacement avec modes débordement, sauvegarde ou séparation RAW/JPEG)
Destiné à certains photographes professionnels exigeants, ce boitier sera disponible dès le 19 décembre 2008 au prix de vente conseillé de 7 500 euros.
Pour plus d’infos : Nikon D3X – Présentation
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2 mars 2009 à 19h09 #87951
Voici le communiqué de presse Canon annonçant de manière très détaillée les caractéristiques techniques du 5D MKII.
Le communiqué de presse :Compact, léger et bénéficiant d’une protection contre les intempéries, le successeur de l’EOS 5D intègre un nouveau capteur Canon CMOS avec une sensibilité maximale pouvant atteindre 25.600 ISO, ce qui permet de photographier dans une quasi-obscurité. Le nouveau processeur Digic 4 est associé à ce capteur CMOS optimisé pour produire à 3,9 images par seconde et sur une rafale de 310 vues maximum , des images d’une qualité équivalente à celle que représentait le film moyen format en argentique. Accessible à partir du mode visée par l’écran, l’enregistrement de vidéos en HD permet d’enregistrer des séquences en résolution 1080 à 30 im./sec et d’obtenir des vidéos d’une qualité extraordinaire, merveilleusement détaillées et réalistes.
L’intégration de fonctions vidéo HD dans un boîtier haut de gamme 21,1 millions de pixels ouvre une multitude de nouvelles possibilités aux photojournalistes et aux nouvelles générations de photographes. Grâce à son capteur CMOS plein format et à ses performances éblouissantes en matière de sensibilité, l’EOS 5D Mark II va séduire tous les photographes à la recherche du meilleur équipement photo possible, des photographes de studio et de mariage jusqu’aux reporters documentalistes et naturalistes.
Autres optimisations par rapport à l’EOS 5D :
– Système EOS de nettoyage intégré avec traitement fluorite sur le filtre passe-bas
– Grand écran LCD 3 pouces (7,6 cm) VGA de type Clear View, avec angle d’incidence de visibilité de 170° et traitement antireflets
– Système de menu optimisé incluant un affichage de contrôle rapide pour l’accès direct aux réglages courants
– Correction automatique du vignetage des objectifs, grâce à l’utilisation des informations détaillées transmises par les objectifs EF pour optimiser les images JPEG directement au niveau du boîtier
– Boîtier en alliage de magnésium avec protection contre les intempéries
– Compatibilité avec les cartes mémoire UDMA.« Les photojournalistes et les photographes de mariage choisissent déjà l’EOS 5D pour ses dimensions compactes et son époustouflante qualité d’image », explique Mogens Jensen, Directeur de Canon Communication et Image. « L’ajout d’une nouvelle fonction d’enregistrement vidéo en HD à un boîtier reflex numérique Canon ouvre un nouveau chapitre de l’histoire d’EOS. Cette fonction est à la base de nouvelles possibilités permettant aux photographes EOS de mieux enregistrer et mieux faire connaître leurs sujets et donc de rester pertinents dans un monde numérique en constante évolution. »
Principales caractéristiques
– Nouveau capteur CMOS 21,1 millions de pixels avec système EOS de nettoyage intégré optimisé (E.I.C.S.)
– Nouvelle fonction d’enregistrement vidéo Full HD 1080
– Prise de vues en continu à 3,9 images par seconde
– Processeur Digic 4 hautes performances assurant une superbe qualité d’image
– Rafale maxi de 310 images JPEG large avec une carte UDMA
– Écran LCD 3 pouces (7,6 cm) de type VGA Clear View (920.000 points)
– Plage de sensibilité de 100-6400 ISO (extensible à 50-25.600 ISO)
– 9 collimateurs AF + 6 capteurs d’assistance AF
Informations complémentairesNouveau capteur CMOS
Le nouveau capteur CMOS plein format 21,1 millions de pixels de l’EOS 5D Mark II offre une plage de sensibilité de 100-6400 ISO, extensible à 50, 12.800, et même 25.600 ISO. Les grands pixels de 6,4 µm2 bénéficient d’une architecture entièrement nouvelle pour acquérir davantage de lumière et générer un meilleur rapport signal/bruit afin de réduire le bruit électronique sur toute la plage de sensibilités. Le capteur plein format présente les mêmes dimensions que celles d’une vue de film 24 x 36 mm. Cela signifie que les objectifs grands-angulaires originels (objectifs EF) restent de vrais grands-angles, sans subir la réduction d’angle de champ inhérente aux boîtiers équipés d’un capteur de format plus petit. Bénéficiant par ailleurs d’un contrôle plus précis de la profondeur de champ, les photographes qui optent pour le plein format de l’EOS 5D Mark II profitent également d’un nouveau grand viseur plus lumineux et assurant une couverture d’image de 98%.Nouveau processeur Digic 4
Un nouveau processeur Digic 4 est associé à une conversion analogique/numérique sur 14 bits pour produire des nuances subtiles dans les zones uniformes telles que les ciels bleus, et pour garantir une reproduction extrêmement précise des couleurs. En plus de la possibilité d’enregistrement de vidéos HD, la grande rapidité du Digic 4 permet de très longues rafales d’images JPEG large, une mise sous tension du boîtier quasi instantanée et une visualisation rapide des photos après la prise de vues. Le Digic 4 applique également des algorithmes de réduction du bruit optimisés qui minimisent encore le bruit déjà très faible des images générées par le capteur CMOS de l’EOS 5D Mark II.Enregistrement vidéo HD
L’EOS 5D MarkII.est le premier reflex numérique Canon intégrant des fonctions d’enregistrement vidéo Full HD 1920 x 1080. Une fois l’enregistrement vidéo activé à partir du mode de visée par l’écran, le photographe peut continuer à prendre des photos en vue par vue ou en continu, l’enregistrement vidéo reprenant automatiquement après l’acquisition des photos.Voir plus grand et mieux
Un nouvel écran LCD 3 pouces (7,6 cm) de type VGA offre un angle d’incidence de visibilité de 170º et restitue une netteté parfaite pour une vérification efficace de la mise au point en lecture. La luminosité de cet écran peut être ajustée automatiquement en fonction des conditions de visualisation, ce qui prolonge l’autonomie de la batterie en conditions de faible éclairage et améliore la visibilité en plein soleil. Une nouvelle touche de commande de la visée par l’écran assure la commutation d’un mode de visée à l’autre afin d’afficher une image en temps réel sur l’écran LCD. Ceci permet de photographier plus simplement sous des angles de vues inhabituels. D’autre part, la connexion facile à un ordinateur transforme la prise de vues à distance en un véritable jeu d’enfant.Exposition et mesure de haute précision
Le système autofocus à 9 points est accompagné de 6 capteurs d’assistance AF invisibles, situés à l’intérieur du cercle de mesure spot afin d’optimiser les performances de suivi d’un sujet en mode AF Servo Ai. Pour une lecture précise de l’exposition dans des conditions d’éclairage difficiles, le cercle de mesure spot ne couvre que 3,5% du cadrage.Contrôle
Le nouveau système de menus de l’EOS 5D Mark II intègre un nouvel écran de contrôle rapide, pour un accès instantané aux réglages les plus fréquemment utilisés. Un nouveau mode auto créatif permet de laisser l’appareil se charger des principaux réglages, tout en gardant le contrôle des paramètres créatifs tels que la répartition du flou d’arrière-plan, le mode d’acquisition et la luminosité de l’image. Les réglages personnalisables par l’utilisateur permettent de naviguer entre deux configurations de l’appareil complètement différentes. Cela se révèle idéal pour passer rapidement d’un environnement à l’autre, par exemple pour passer d’une prise de vues sans flash à l’intérieur d’une église à une prise de vues avec flash forcé en fill-in sur le parvis, lors d’un mariage.Accessoires
Le potentiel de prise de vues est optimisé par toute une gamme de nouveaux accessoires. La capacité d’enregistrement peut être accrue grâce à la batterie lithium-ion haute capacité 1800 mAh LP-E6 ou au grip d’alimentation BG-E6. Un nouveau transmetteur de fichiers sans fil optionnel, le WFT-E4, assure la compatibilité avec les disques durs externes et les GPS et permet de transférer les photos directement vers un ordinateur ou un serveur FTP, ou de télécommander l’appareil sans fil. Les BG-E6 et WFT-E4, sont équipés d’un déclencheur et d’autres commandes principales disposées à la verticale pour un grand confort en cadrage vertical, la poignée permettant par ailleurs d’équilibrer l’ensemble boîtier-objectif lorsque l’EOS 5D Mark II est utilisé avec un super téléobjectif.Pour plus d’infos : Canon EOS 5D Mark II Réflex EOS numériques
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2 mars 2009 à 19h14 #87952
L’Alpha 900, ou comment Sony entend entrer de plain-pied dans la photo pro
L’air du temps est au plein format, ce n’est pas Sony qui dira le contraire. Le constructeur nippon frappe en effet très fort avec son nouveau boîtier reflex pro, l’Alpha 900, qui embarque un capteur 24 x 36 full frame d’une résolution impressionnante de 24,6 Mpix. Un grand bond en avant et un premier boîtier plein format pour la marque, qui illustrent bien le fait que Sony n’a pas avalé Konica-Minolta pour jouer aux billes.
Avec l’Alpha 900, Sony se positionne en effet en concurrence frontale par rapport aux D700 de Nikon et EOS 5D Mark II de Canon, tous les trois étant proposés au même prix de 2800 euros. Et, ici, il n’est pas question d’aller chercher les argumentaires à trois roupies du monde des compacts, il faut du concret pour faire les yeux doux aux photographes professionnels voire aux amateurs très éclairés (et très argentés). Car, en termes de reflex, il n’y a guère que les D3 et EOS 1D Mark III qui puissent se targuer d’être plus chers.Sony sait qu’il a un léger handicap: son parc d’optiques ne peut pour l’instant rivaliser avec ceux des deux ténors du monde de la photo, même si les cailloux Zeiss peuvent se montrer excellents. Alors il a pris le taureau par les cornes et a concocté un boîtier tout simplement béton. Premièrement de par sa résolution, comme on l’a vu, qui offre une définition record de 24,6 Mpix, la même que celle du 5D mark II, Nikon jouant sur un autre terrain (sur ce plan-là) avec ses 12 Mpix – une résolution qui est toutefois plus que confortable, notamment pour la presse.
L’Alpha 900 Sony entend se faire un nom auprès des photographes. Pour ce faire, la marque nippone a tout simplement évacué les différentes options qui apparaissent de plus en plus sur les boîtiers reflex, à savoir la visée par l’écran (live view) et le mode vidéo que l’on a vu sur le D90, pas assez pro. En lieu et place, Sony propose un boîtier massif mais léger – châssis en alu et revêtement en magnésium – et épuré dans les options: sur la molette, pas de mode sport, macro, etc. Juste les modes P, A, S et M, plus un mode Auto et trois personnalisés. Et c’est tout. Des boutons de sélection d’ISO, de balance des blancs directement sur le dessus et un look volontairement austère.
Au dos de l’engin, un écran de 7,6 cm de diagonale, d’une résolution béton – presque 1 Mpix! –, qui permet un passage en revue confortable des clichés. Pour shooter, Sony a concocté un viseur avec 100 % de couverture et un prisme énorme qui devrait lui conférer une excellente luminosité. Un dispositif qui, au passage, affuble notre monstre d’une grosse protubérance et lui donne un look imposant.
A l’image de la construction et du capteur, l’électronique intégrée ne laisse pas la place à la demi-mesure, puisque la bête est équipée de deux processeurs maison, les Bionz – du SLI dans l’Alpha 900!? –, capables de traiter plus de 120 Mo de données par seconde. Ce qui tombe bien, car, à 20 Mo par fichier, il fallait bien ça pour suivre la cadence de 5 images par seconde de l’animal.
Côté ISO, Sony en annonce 6400 en mode étendu. C’est sur le bruit que le constructeur nippon aura fort à faire pour se démarquer de la concurrence, notamment des Nikon, dont les D3 et D700 sont tout bonnement ahurissants en 6400 ISO (ils peuvent même pousser à 25600 ISO). Neuf collimateurs, deux emplacements pour carte mémoire (Compact Flash et Memory Stick Pro DUO),Compatible avec les objectifs Konica Minolta α/MAXXUM/DYNAX et bien sûr avec les Sony fabriqués par Zeiss, l’Alpha 900 compte toujours sur la stabilisation mécanique du capteur, un procédé introduit par le constructeur japonais. Si ce mode n’est pas le plus performant de tous – la stabilisation de l’optique, que l’on retrouve chez Canon et Nikon, est sans aucun doute le meilleur système –, il va sans dire que sur ce type de boîtier la solution est généralement très aboutie et offre des performances plus que convenables.
Bête de course qui se paie le luxe de venir titiller – voire bousculer – les ténors sur leur terrain de prédilection, cet Alpha 900 est un appareil très prometteur, dont les premiers échos dans la presse spécialisée sont plus que bons. Si la montée en ISO est maîtrisée et que le mode d’autofocus est performant, il ne manquera plus à Sony que de mettre les bouchées doubles pour proposer un parc d’optiques plus fourni et devenir, un jour peut-être, un acteur aussi puissant que les deux grands que sont Canon et Nikon
Pour plus d’infos : Sony alpha 900 : Présentation
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5 mars 2009 à 10h34 #88110
[PMA] Panasonic lance le vrai GH1 !
03/03/09 – Le nouveau concept de bridge, lancé sur la base du Micro 4/3, peut vraiment se déployer avec le GH1, qui dispose de la vidéo Full-HD dont on avait regretté l’absence sur le G1.
Le nouvel impétrant du système Lumix G1 s’enrichit de la lettre H qui invite à la vidéo haute définition. En 1080p, au format AVCHD, à 24 im/s, mais aussi en HD simple à 60 im/s pour obtenir des ralentis parfaits. Panasonic a soigné ce mode, le dotant des modes Priorité et de la technologie iA, pour choisir le mode Scène le plus adéquat. Cet iA intègre aussi la détection de visages intelligente, pour faire le point sur la personne reconnue comme appartenant à la base de données interne des visages, avec la mention d’une priorité si plusieurs têtes sont présentes sur la même photo.
Le capteur de 12 Mpxl est reconduit et envoie images et films vers le Venus Engine HD, doté d’une paire d’unités de calcul. Une puissance indispensable pour filmer en continu jusqu’au remplissage de la carte. Outre le micro stéréo, le DMC-GH1 offre la sortie HDMI et une prise pour télécommande… qui accepte aussi le branchement d’un microphone externe, comme le nouveau DMW-MS1. Les vidéastes intéressés de savoir comment se règle le sont seront déçus d’apprendre que le niveau est automatique, sans ossibilité d’intervenir manuellement.
Un nouveau zoom est lancé à l’occasion. Le 14-140 mm F4-5,8 ASPH OIS, qui bénéficie d’une conception silencieuse, pour ne pas perturber la prise de son via les micros stéréos intégrés. Du côté du grand-angle, cette PMA est l’occasion de voir le 7-14 mm F4 ASP non stabilisé Panasonic fait d’ailleurs valoir, à juste titre, tout l’intérêt d’une optique interchangeable par rapport à un caméscope ou à un bridge. Il sera proposé en trois coloris : noir, rouge et or.
Auteur : Laurent Katz
Pour plus d’infos : Le site de Panasonic -
27 mars 2009 à 18h12 #89621
EOS 500D : Canon lance une nouvelle gamme reflex !
Ce n’est donc pas le successeur du 450D que Canon dévoile, mais le modèle pionnier d’une nouvelle gamme située à mi-chemin entre les mondes amateurs et experts… où se trouve actuellement le Nikon D90. Pour le contrer, l’EOS 500D se pare de 15,1 millions de pixels et de la vidéo Full HD, pour 899 € (boîtier nu).L’ambition de Canon est claire. Avec l’EOS 500D, c’est le Nikon D90 qui est dans la ligne de mire. Il ne s’agit donc pas d’un remplacement. L’EOS 450D, fort de son succès commercial, reste bien au catalogue. Tout comme les « experts », que sont les EOS 40D et 50D. Le nouveau venu prend place entre ces deux gammes.
Pour concevoir l’EOS 500D, Canon s’est principalement appuyée sur des ingrédients qui ont fait leurs preuves sur des modèles récents : les EOS 450D, 50D et 5D Mark II. On retrouve ainsi le châssis du premier, le capteur du second, l’affichage et surtout, la vidéo Full HD inaugurée sur le troisième. Avec quelques ajustements, afin de démarquer le 500D de ses congénères.
On prend les mêmes…Sans grande surprise, on retrouve le capteur Cmos de 15,1 Mpxl (4 752 x 3 168) embarqué dans le 50D. À trois différences près. Quand le capteur du boîtier expert offre quatre canaux de lecture, celui du 500D en propose deux. On obtient ainsi une cadence inférieure, à 3,4 im/sec. contre 6,3 im/sec. sur le 50D. Sur le nouveau modèle, on se passe également du traitement antifluorite, présent sur le 50D, et l’on note que les micro-lentilles sont légèrement plus espacées (elles sont jointives sur le 50D). Des petits détails qui pourraient avoir une légère influence sur la gestion du bruit. Canon persiste en tout cas dans sa course aux pixels, après avoir affublé le G10 de 15 Mpxl et le 5D Mark II de 21 Mpxl.
Du côté de la sensibilité, là encore, la hausse est de mise. La plage de 100 à 3 200 Iso peut être étendue à 6 400 Iso et 12 800 Iso, comme sur le 50D. En revanche, pas de possibilité de descendre à 50 Iso. Ni de bénéficier de plus de paliers. On passe toujours de 800 à 1 600 Iso, quand une valeur de 1 000 Iso, par exemple, aurait pu être appréciée. Dommage. Néanmoins, il est désormais possible de jouir de la fonction Sensibilité auto sur une plage de 100 à 1 600 Iso. Sur le 450D, elle s’étendait seulement de 100 à 400 Iso.Par contre, Canon la joue modeste au niveau de la cadence de prise de vue. À la manœuvre, on retrouve le processeur Digic 4. Mais avec 3,4 images par secondes, l’EOS 500D fait presque deux fois moins bien que les EOS 40D et 50D (respectivement 6,5 im/sec. et 6,3 im/sec.) et se place un poil en retrait par rapport aux performances du 450D (3,5 im/sec.). Histoire de laisser aux experts le monopole de la vitesse, d’autant que la force du 500D réside ailleurs…
L’écran LCD de 3 pouces et 920 kpxl bénéficie du même traitement antireflet que celui de l’EOS 5D Mark II. Il est ainsi bien défini et suffisamment lumineux pour lire ses images confortablement en plein jour. Du moins, c’est le cas sur celui du 5D Mark II. Il n’est toujours pas orientable, ce qui laisse la voie grande ouverte à l’Olympus E-620 sur ce terrain…
Le viseur est le même que sur le 450D, avec une couverture de 95 % et un grossissement de 0,87x. On remarque toutefois la présence de la mention D+, lorsque la priorité aux hautes lumières est activée. Il faut cependant souligner que cette activation entraîne une baisse de performances en ce qui concerne la cadence de prises de vue. Au niveau des collimateurs, on reste sur le fameux losange cher à Canon, qui repose sur 9 collimateurs en croix. En ce qui concerne le stockage, Canon poursuit avec la SD (et SDHC), en soulignant qu’il est conseillé d’opter pour les modèles les plus récents (de catégorie 6). Canon annonce même la possibilité d’utiliser les cartes Eye-Fi. Désormais, la frontière semble clairement établie sur ce point entre les modèles amateurs et experts de la marque, la CompactFlash étant de rigueur à partir de l’EOS 40D.Accessoires reconduits
Les possesseurs de l’EOS 450D apprécieront. L’accu Li-Ion LP-E5 est reconduit sur l’EOS 500D. Ce qui signifie que l’on peut également monter la poignée BG-E5 sur ce dernier. Bien vu de la part de Canon. Lors de la passation de pouvoir entre l’EOS 400D et le 450D, de nombreux photographes ont été déçus de constater l’incompatibilité des accessoires d’un modèle à l’autre.
Au niveau du boîtier en lui-même, l’EOS 500D ressemble d’ailleurs comme deux gouttes d’eau à son aîné. Il peut se targuer d’une légèreté (480 g, soit 5 g de plus que le 450D !) et d’une compacité redoutables, qui ravira les utilisateurs (trices) aux mains fines… et ne manquera pas de faire réagir les photographes préférant les boîtiers plus imposants, offrant une prise en mains plus ferme. La poignée sera alors de rigueur. Outre ces considérations, on note quelques changements. La touche dédiée au réglage de la balance des blancs sur le 450D est cette fois réservée à l’activation du mode LiveView et de l’enregistrement vidéo. Sur la molette du dessus, deux nouveaux symboles apparaissent. Ainsi, la vidéo peut être activée directement via celle-ci (voir paragraphe consacré à la vidéo).
La molette s’enrichit de deux fonctions, avec un accès direct à la vidéo et l’apparition du mode Auto Créatif.Et dans son soucis de simplifier les choses au maximum pour un utilisateur débutant, Canon a ajouté un mode Auto Créatif (CA). Ce dernier, une fois sélectionné, offre la possibilité de gérer la profondeur de champ ou l’exposition en déplaçant les curseurs sur les jauges dédiées, directement sur l’écran LCD. À noter, seul le Jpeg peut être utilisé pour ce mode.
Le mode Auto Créatif (CA) permet à l’utilisateur novice de simplifier les réglages liés à la prise de vue. Il est notamment possible de gérer la profondeur de champ en déplaçant le curseur sur la jauge dédiée.Comme sur l’EOS 5D Mark II, le 500D permet de corriger automatiquement le vignetage. D’emblée, 26 optiques sont enregistrées en interne. Il est possible de monter jusqu’à 40. En revanche, toujours pas de correction des aberrations chromatiques ou de la distorsion. Autre emprunt au 5D Mark II, le système de réduction du bruit, qui se révèle plutôt efficace sur ce dernier.
Les menus reposent sur la même architecture que ceux de l’EOS 5D Mark II, et c’est une très bonne nouvelle. On retrouve ainsi le code couleur clair et l’organisation aérée qui participent à la réussite de la navigation.
Cap sur la Full HD !On s’y attendait. Inaugurée sur l’EOS 5D Mark II, la vidéo Full HD (1 920 x 1 080) s’invite sur l’EOS 500D. Avec des différences notables. En premier lieu, on remarque l’absence de prise jack, ce qui signifie que l’on ne peut brancher un micro externe, ce qui est rendu possible sur l’EOS 5D Mark II. Et l’on constate que le micro intégré est monophonique. En revanche, l’EOS 500D permet d’activer la fonction vidéo directement depuis la molette, quand il faut obligatoirement passer par les menus sur l’EOS 5D Mark II. Pour ce qui est de la prise de vue, il est toujours possible de prendre une photo pendant un enregistrement, moyennant une courte interruption de celui-ci.
Il existe désormais trois possibilités de mise au point : Mode direct, Mode visage direct, Mode rapide. Le Mode visage direct offre notamment la possibilité de suivre un sujet en mouvement. L’autofocus fonctionne ainsi de manière continue une fois la mise au point effectuée sur le visage. On note aussi la possibilité d’afficher deux types de quadrillage. Au rayon des définitions, trois sont disponibles :
1 920 x 1 080 (20 im/sec., ce qui est une cadence pour le moins inhabituelle)
1 280 x 720 pixels (30 im/sec.)
640 x 480 pixels (30 im/sec.)
Le format de fichier est le Mov, comme sur l’EOS 5D Mark II. L’EOS 500D est bien sûr doté d’une prise HDMI pour restituer ses vidéos sur un téléviseur en haute résolution.Réaction à chaud
Canon poursuit sa reconquête sur le marché du reflex. Le lancement de l’EOS 500D symbolise la volonté du fabricant de ne pas laisser de place à Nikon, qui avec le D90, avait surpris la concurrence en lançant le premier reflex doté de la vidéo. L’EOS 50D rivalisant avec le Nikon D300, les EOS 1000D et 450D jouant plutôt dans la même cour que le D60, le D90 n’avait pas de réel opposant. C’est désormais chose faite avec l’EOS 500D.
Ce boîtier, plus qu’une réelle innovation, est le produit d’un assemblage des diverses fonctions et technologies qui ont portées leur fruit sur d’autres modèles de la marque. Ce condensé a été effectué avec intelligence, dans le soucis de maintenir les gammes distinctes les unes des autres. Malin. L’EOS 500D est donc a priori un boîtier séduisant pour les photographes amateurs et un concurrent sérieux pour le Nikon D90. Quant à la présence de la vidéo Full HD, elle ne saurait faire passer ce reflex pour ce qu’il n’est pas, à savoir un caméscope. Canon, contrairement à Panasonic avec le Lumix DMC-GH1 ne communique d’ailleurs pas à outrance sur ce point, consciente, sans doute, des limites actuelles de cette fonction. Même s’il faut reconnaître que la qualité d’image peut s’avérer prodigieuse, comme en attestent les vidéos effectuées avec le 5D Mark II.
On peut en revanche se demander comment Canon va gérer la succession de ses reflex d’entrée de gamme. Car l’EOS 500D ne remplace pas le 450D, même si son nom peut le laisser penser. Verra-t-on un EOS 450D Mark II ? Canon va-t-il se concentrer uniquement sur l’après 1000D et créer une seule gamme amateur ? Une chose est sûre, la vidéo sera de la partie.
Le Canon EOS 500D sera commercialisé au mois de mai, au prix de 899 €, boîtier nu. Il sera vendu également en kit avec l’EF-S 18-55 mm F3,5-5,6 IS pour 999 € et avec l’EF-S 18-200 mm F3,5-5,6 IS, pour 1 499 €.Source : Benjamin Favier
Principales caractéristiques
Capteur 22,3 x 14,9mm Cmos
Format : 3/2
Pixels utilisés : 15,1 Mpxl
Définitions : Jpeg : (L) 4 752 x 3 168 (M) 3 088 x 2 056, (S) 2 256 x 1 504 ; Raw : 4 272 x 2 849
Stabilisateur : –
Nettoyage du capteur : Oui
Protection du boîtier : –
Sensibilité : 100 à 3 200 Iso (extensible à 6 400 Iso et 12 800 Iso)
Formats de fichiers : Jpeg, Raw, Mov. (vidéo)
Espace de couleurs : AdobeRGB, sRVB
Monture : Canon EF et EF-S
Coefficient multiplicateur : 1,6x
Zones de mise au point : 9 (détection auto ou manuelle)
Illuminateur AF : Oui (par le flash interne) Mise au point : Automatique au déclenchement ou avec suivi, continue, manuelle
Mode d’exposition : Programmé avec décalage, priorité vitesse, priorité diaphragme, manuel, programmes-résultats (6), mode profondeur de champ
Mesure de l’exposition : TTL
Histogramme : Prise de vue et consultation (luminance ou RVB)
Compensation d’exposition : +/-2 IL par 0,3 ou 0,5 IL
Bracketing d’exposition : 3 vues (+/-2 IL par 0,3 ou 0,5IL)
Vitesse : 1/4 000 à 30 sec.
Vitesse de synchro X : 1/200 sec.
Rafale : 3,4 im/sec. (170 Jpeg, 9 Raw, 4 Raw + Jpeg)
Retardateur : 2 ou 10 sec.
Balance des blancs : Auto, préréglée (6), manuelle, 9 niveaux de correction bleu/ambre ou magenta/vert
Bracketing balance des blancs : oui (3 images)
Réglages divers : 6 Styles d’image prédéfinis et 3 personnelles (contraste, saturation, accentuation, teinte), mode monochrome avec filtres, 13 fonctions personnalisées
Prise flash : Griffe
Contrôle du flash : E-TTL II
Flash intégré : NG 13 (couverture 27 mm en éq. 35 mm)
Compensation d’exposition au flash : +/-2 IL par 0,3 ou 0,5 IL
Commentaires sonores : – Visée : Reflex optique (95 %, 0,87x, 19 mm) Moniteur : LCD TFT 3 pouces/920 kpxl
Ecran LCD de contrôle : –
Visée LCD temps réel : Oui, avec grille, histogramme L, simulation exposition, autofocus 1 zone (Cmos) ou 9 zones (capteur dédié)
Vidéo : Full HD (16:9) 1920 x 1080 – 20 im/sec., 1280 x 720 – 30 im/sec., SD (4:3) 640 x 480 – 30 im/sec.
Stockage : SD/SDHC
Interfaces : Hi-speed USB, vidéo (PAL/NTSC), HDMI Logiciels : Digital Photo Professional, Picture Style Editor, ZoomBrowser (Win), Image Browser (Mac), EOS Utility, Photo Stitch
Accessoires fournis : Accu et chargeur, bandoulière, 1 câble USB, 1 câble vidéo
Alimentation : Un accu Li-Ion (7,4 V, 1 050 mAh)
Dimensions : 128,8 x 97,5 x 61,9 mm
Poids : 480 g (nu) -
7 mai 2009 à 17h13 #92308
D5000, prélude d’une nouvelle gamme Nikon
14/04/2009 – Il y avait la référence à un, deux et trois chiffres, il faudra maintenant savoir compter en millier, avec le D5000 qui ouvre le bal en magasins début mai.
À la suite d’intenses cogitations marketing, Nikon a décidé de segmenter ses reflex non professionnels en quatre familles : pour la photo souvenir (D60), pour l’amateur de photographies (D90), pour le semi-professionnel (D300) et maintenant pour le consommateur d’images. Un qualificatif qui doit beaucoup, estime Nikon se fondant sur une étude du Sipec (Syndicat des entreprises de l’Image, de la Photo Et de la Communication), au fait que « la photo pour les ménages bascule d’un outil de mémoire à un outil de communication ». D’où la vidéo et les usages ludiques. Bien… On en pensera ce que l’on veut, mais le D5000 mérite mieux que cette catégorisation réductrice, car un tel appareil est aussi capable de séduire l’amateur averti et pourquoi pas, le semi-pro. Sa fiche technique et son obturateur donné pour 100 000 déclenchements le prouvent. Pourtant, son prix indicatif est des plus attractifs, comme vous pouvez le constater ci-dessous.
Prix Configuration 729 € boîtier seul 779 € avec F3,5-5,6/18-55 mm 829 € avec F3,5-5,6/18-55 mm VR 1 029 € avec F3,5-5,6/18-55 mm VR et F4-5,6/55-200 mm VR 929 € avec F3,5-5,6/18-105 mm VR Autour d’un capteur Cmos de 12 Mpxl et du processeur Xpeed, Nikon a développé un boîtier un peu plus haut que le D60 muni d’un LCD multidirectionnel, mais sans définition exacerbée, car il n’y a que 230 000 pixels. Enfin ! Car pour profiter au mieux du LiveView, photographier et filmer en HD (720p) avec des angles inhabituels de prise de vue, c’est indispensable. Le fer de lance de ces deux usages est la mise au point. En vidéo, l’autofocus est inactif – c’est aujourd’hui le point faible des reflex Canon et Nikon. En Live View, ce n’est pas encore le nirvana, mais en introduisant la détection de visage et le suivi de sujet, l’amélioration est certaine. À ce jour, seule Panasonic a su réaliser un AF multizone à détection de contraste performant pour ses DMC-G1 et DMC-GH1. Et puis, en visée reflex, l’autofocus utilise onze collimateurs, ce qui a permis à Nikon de proposer le suivi 3D, à employer par exemple avec le mode rafale à 4 im/s. Bien sûr, le système de reconnaissance de scène, pour parfaire l’exposition, la mise au point et la balance des blancs, introduit il y a deux ans sur les D300/D3 est de la partie, avec un capteur de 420 photosites.Exposition tous terrains
Le sélecteur présente les modes PASM et les programmes-résultats essentiels. D’un point de vue réglage, si les modes PASM sont présents pour les photographes avertis, ils sont complétés par une pléthore de programmes-résultats empruntés aux compacts CoolPix (mais pas le mode Panorama, dommage) ou créés pour l’occasion, comme les modes Low-Key et High-Key. Les principaux sont à portée sur le sélecteur, les seconds accessibles dans les menus. Ces derniers obéissent à la logique Nikon, avec des onglets fonctionnels et des textes d’aide expliquant en détail les moindres réglages… qui sont nombreux. L’appareil est aussi fait pour les experts et il permet de personnaliser le dernier onglet, pour se créer un menu à la carte, avec les commandes de son choix.Nikon a soigné l’exploitation des photos, pensant à ceux qui pratiquent l’impression directe et ne souhaitent pas retoucher sur l’ordinateur. Alors, il y a la conversion du Raw, une commande de recadrage multiformat (4/3, 16/9, 1/1, 5/4) et une multitude de filtres et d’effets. Certains bien pratiques pour corriger la distorsion ou redresser la perspective. Avec le D5000, Nikon s’adresse aussi à ceux qui pratiquent le partage. L’appareil annonce sa compatibilité avec les cartes Eye-Fi et il faudra voir si Nikon développe une solution autour de ces cartes SD, assurant stockage et communication Wi-Fi, et son site de partage MyPictureTown. En tout cas, le D5000 sera compatible avec toutes les versions de ces cartes, capables d’envoyer des photos et des vidéos sur Flickr ou YouTube, d’accéder à des bornes publiques ou à un routeur domestique.
Premier avis
Notez la présence d’une sortie audiovidéo numérique de type HDMI. Si les tests prouvent que la qualité du D300 est là, et le contraire serait surprenant, cela prouverait que pour à peine plus de 700 €, il est possible de se payer un rendu d’image de haut niveau. D’ailleurs, l’amateur averti au budget serré ne manquera pas de considérer le kit à 929 €, avec le 18-105 mm VR. Tout en sachant qu’il existe des limitations, comme l’impossibilité de monter un grip ou l’absence de correction des aberrations chromatiques. Mais le pilotage de flashs distants, la sortie HDMI, les Picture Controls, le D-Lighting actif et l’essentiel des technologies Nikon sont bien présents. En clair, nous avons ici un D90 en réduction du point de vue de l’ergonomie (une seule molette et pas de LCD de contrôle sur le dessus), des réglages et de la qualité du LCD. Malgré cela, c’est un sérieux concurrent pour qui ne se préoccupe que de la qualité des automatismes et de la restitution.
Auteur : Laurent Katz (mardi 14 avril 2009)
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4 septembre 2009 à 8h28 #98224
Le D300s de Nikon, une évolution en douceur
Chez Nikon, l’évolution d’un reflex sans qu’il s’agisse d’un nouveau modèle consiste à le suffixer par un « s ». Principaux apports de cette nouvelle mouture du D300, la vidéo HD et le doublement des lecteurs de cartes.
Il y a quelques années, le D70 a été revu sous l’étiquette D70s, apportant quelques améliorations, certaines ayant pu intégrer le modèle d’origine sous la forme d’un nouveau firmware. C’est maintenant le D300, deux ans après sa sortie qui évolue, non pas vers un D400 doté d’un capteur plus fourni en pixels, mais vers un D300s (1 799 € en septembre).
L’essentiel des techniques, évoquées à la sortie du D300 et expliquées ici a été repris. Si le boîtier est resté le même (voir ici), avec le capteur 12,3 Mpxl, le processeur Expeed, le châssis tropicalisé et le LCD en 640 x 480 pixels, quelques changements apparaissent. Par exemple une touche dorsale pour accéder directement à la visée sur le LCD. Du coup, la position ainsi libérée sur la molette gauche s’orne de la lettre Q. Q comme Quiet, le mode Silencieux qui met en œuvre une remontée du miroir ralentie en fin de course et une descente plus lente, activée par le relâchement du déclencheur. La réduction du bruit est étonnante : on peut employer le D300s avec discrétion.La vélocité des rafales passe à 7 im/s, et monte à 8 im/s quand la poignée MB-D10 est montée, avec pour alimentation un accu EN-EL4a ou 8 piles AA, ou quand l’appareil est relié au secteur. L’ouverture du compartiment abritant la carte mémoire dévoile maintenant deux fentes, l’une pour CompactFlash, l’autre pour SD/SDHC. Dans un menu, de nombreuses options gèrent intelligemment leur usage. Par ailleurs, le D300s est compatible avec les SD de Eye-Fi qui mélangent espace des stockage et module Wi-Fi.
La grande nouveauté est la vidéo, avec quelques contraintes : LCD fixe, durée en HD (1 280 x 720, 24 im/s) limitée à 5 mn, autofocus non continu mais devant être sollicité manuellement. Le format retenu est l’AVI, en M-Jpeg, avec des modes en 680 x 424 et 320 x 216, toujours à 24 im/s. Pour le son, il faut compter sur le micro monophonique intégré, associé à un réglage de la sensibilité, ou sur un micro externe branché sur la prise stéréo. Pour la gestion de l’ouverture, Nikon a prévu l’emploi de valeur allant jusqu’à F16 (F11 sur le D90). Par ailleurs, l’horizon virtuel peut se superposer à la visée vidéo pour faciliter les panoramiques. Cerise sur le gâteau, la touche centrale du pavé directionnel est un déclencheur dédié vidéo.
Le flash a également évolué, assurant la couverture d’un 16 mm. Cela tombe bien, il y a un zoom 16-85 mm au catalogue. Et il assure une synchro haute vitesse au 1/320.
L’ergonomie bénéficie de l’apport d’un affichage des infos de prise de vue, comme sur le D700, qui laisse modifier certains réglages spécifiques, comme choisir une configuration utilisateur, rappeler un jeu de fonctions personnalisées, sélectionner un mode d’optimisation d’image, agir sur le réducteur de bruit ou le D-Lighting. Ce qui évite de porter ces commandes, souvent employées, dans le menu personnel que l’on peut se constituer pour accéder rapidement à des commandes préférentielles.
À la question « Nikon Capture NX II est-il fourni ? », la réponse est « non », mais le D300s convertit en interne le Raw en Jpeg, avec un recadrage optionnel (et mal foutu !) aux formats 1/1, 16/9 et 4/3. Quant aux vidéos, il est possible d’en couper des portions inutiles.
Voilà donc un nouvel opus, siglé expert/pro, qui met le D300 au goût du jour. Histoire de patienter jusqu’à la PMA ou vraisemblablement la prochaine Photokina. Avec un D300x ou un D400 ? Mystère ! En tout cas, les amendements de la version antérieure, notamment le doublement des lecteurs de cartes, montre bien que Nikon a répondu à l’attente de nombreux professionnels. Qui considéraient le D300 comme un boîtier principal, voir un reflex pour seconder un plein format et profiter du facteur multiplicatif de l’angle de champ en photo animalière par exemple.
La manipulation du D300sLe boîtier
Les affichages présentent successivement :
• La structure en alliage de magnésium du boîtier et de la poignée d’alimentation optionnelle.
• L’emplacement des joints d’étanchéité.
• Le capteur d’autofocus Multi-Cam3500 DX.
• Le capteur Cmos.
• Le capteur du système de reconnaissance de scène et de mesure matricielle 3D II.
• Le capteur et son système antipoussière.
• La carte-mère et le processeur Expeed.
• Le viseur avec son quadrillage optionnel et la position des collimateurs.
• Le LCD arrière et toutes les possibilités d’affichage.
– Le LiveView
La visée sur LCD bénéficie de l’incorporation de l’horizon virtuel, qui ne fonctionne que dans le plan du capteur, mais pas selon l’axe de l’optique. Quadrillage et histogramme sont aussi à disposition.– La gestion des cartes mémoire
L’appareil propose trois modes : Débordement, pour passer à la seconde carte quand la première est pleine, Sauvegarde, pour un double enregistrement des photos, et enfin l’écriture du Raw sur la CF et des Jpeg sur la SD.La reconnaissance de visages
En LiveView, la détection de visages est transparente, les visages ne sont pas encadrés. En fait ils sont pris en compte pour l’exposition et la balance des blancs déterminées par le système de reconnaissance de scène. Ce n’est qu’en mode Lecture, que les visages (plutôt de face, et en tout cas pas de profil) sont mis en évidence, avec la faculté de les afficher individuellement avec un agrandissement. (Pour leur participation impromptue, merci à ceux qui se reconnaîtront sur les photos.).
– L’Intervallomètre
Il permet, à une heure prédéterminée, selon une fréquence donnée, de prendre une séquence d’une ou plusieurs photos, et cela un nombre de fois préétabli.Les réglages vidéos
À nouveau pan fonctionnel, nouveaux réglages. Pour la définition, mais aussi, ce qui est aujourd’hui rare, un ajustement de la sensibilité du micro, en automatique ou en manuel. Plus la faculté de choisir la destination de la vidéo : CF ou SD.Les fonctions de personnalisation
Au nombre de cinquante, elles sont réparties thématiquement en catégories identifiées par des couleurs, afin de moduler finement le comportement du D300s. Quatre jeux de fonctions sont sauvegardables, pour une adaptation aux petits oignons à différents modes de prise de vue.Les commandes de retouche
Outre quelques filtres et effets, plus le D-Lighting bien sûr, le D300s propose de recadrer les photos et de convertir les Raw en Jpeg, avec application d’une réduction du bruit et d’une optimisation d’image.
Fiche techniqueCapteur : Cmos 23,6 x 15,8 mm 13,1 Mpxl
Format : 3/2
Protection du boîtier : Tropicalisé
Stabilisateur : –
Anti-poussière : Oui
LiveView : Oui
Pixels utilisés : 12,3 Mpxl
Définition : 4 288 x 2 848, 3 216 x 2 136, 2 144 x 1 424 pixels
Vidéo : 1 280 x 720 (24 im/s, 5 mn maxi), 680 x 424 ou 320 x 216 (24 im/s, 20 mn maxi)
Sensibilité : Auto, 100 – 6 400
Bracketing sensibilité : –
Formats de fichiers : Jpeg, Raw, Raw + Jpeg, Tiff
Espace de couleurs : AdobeRVB, sRVB
Monture : Nikkor AF
Coefficient multiplicateur : 1,5x
Mise au point auto. : Détection de phase TTL
Zones de mise au point : 51 ou 21 ou 9 (détection auto ou manuelle)
Illuminateur AF : oui
Mise au point : Automatique au déclenchement ou continue, suivi dynamique, détection de visages (LivrView)
Mode d’exposition : Programmé avec décalage, priorité vitesse, priorité diaphragme, manuel
Mesure de l’exposition : TTL
Plage d’exposition : 0 – 20 IL (2-20 IL en ponctuel)
Type de mesure : Matricielle 3D II sur 1005 zones, pondérée centrale, moyenne, ponctuelle (2 %), sur collimateur actif
Histogramme : Prise de vue et consultation (global et RVB)
Compensation d’exposition : +/-5 IL par 0,3 ou 0,5 ou 1 IL
Bracketing d’exposition : 2 à 9 vues (+/-3 IL par 0,3 ou 0,5 ou 0,66 ou 1 IL)
Vitesse : 1/8 000 à 30 s
Vitesse de synchro X : 1/250 s
Rafales : 7 im/s (20 Raw 12 bits, 100 Jpeg), 8 im/s avec poignée MB-10/accu EN-EL4a ou secteur, 2,5 im/s (45 Raw 14 bits)
Retardateur : 2 à 20 s
Balance des blancs : Auto, préréglée (5), manuelle (6), 2 500 à 10 000 °K
Bracketing balance des blancs : 2 à 9 vues par 10, 20 ou 30 Mired
Réglages divers : Mode Picture Control : couleur, contraste, luminosité, accentuation, teinte
Prise flash : Griffe, prise synchro X
Contrôle du flash : iTTL
Flash intégré : NG 12/13 (auto/manuel) à 100 Iso
Compensation d’exposition au flash : -3/+1 IL, par 1/3 IL
Commentaires sonores : –
Visée : Reflex optique (100 %), grossissement 0,94x, dégagement oculaire 19,5 mm
Moniteur : LCD TFT 3 pouces, 920 000 pixels
Écran LCD de contrôle : 1
Modes d’affichage : Zoom, index (4, 9 ou 72 vues), indicateur surexposition, diaporama
Stockage : CompactFlash I/II (compatibilité UDMA) et SD/SDHC
Interfaces : High-Speed USB, vidéo (PAL/NTSC), HDMI 1.3a, IEEE 802.11b/g (opt.), micro stéréo
Configurations utilisateur : 4
Touches personnalisables : 2
Divers : Fonctions de personnalisation, bracketing au flash, surimpression, compatibilité module GPS
Télécommande : Opt. (prise 10 broches)
Logiciels : Nikon ViewNX
Accessoires fournis : Accus et chargeur, bandoulière, 1 câble USB, 1 câble audio/vidéo, 1 protège moniteur
Alimentation : Un accu Li-Ion 7,4 V/1 500 mAh
Dimensions : 147 x 114 x 74 mm
Poids : 918 g (avec CF et accu)
Le site de NikonAuteur : Laurent Katz -30/07/2009
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4 septembre 2009 à 8h31 #99998
Sony Alpha-850 : le plein format tombe à 2 000 €
27/08/2009 – Sony crée l’événement avec une déclinaison de l’Alpha-900, qui rend le format 24 x 36 plus abordable, sans trop sacrifier aux qualités essentielles du boîtier d’origine.
L’Alpha-850 est une surprise, car c’est un nouveau modèle sans vraiment être nouveau ! C’est un clone de l’alpha-900 dont il reprend l’essentiel des caractéristiques : plein format et 24 Mpxl. Mais comme il vaut, sans optique, 800 € de moins, il a bien fallu que Sony taille dans les spécifications. Cela porte essentiellement sur deux points. Le taux de couverture de la visée n’est plus que de 98 %, contre 100 % (comme pour l’autre plein format qu’est l’EOS 5D Mark II de Canon). Mais celle-ci est toujours aussi large et lumineuse. Par ailleurs, la cadence des rafales passe de 5 im/s à 3 im/s. Pour le reste, c’est du pareil au même.
On retrouve donc l’afficheur LCD de 3 pouces et 921 000 pixels, les mêmes menus sans le moindre changement opérationnel ou esthétique, et les mêmes commandes. Sony destine ce boîtier à ceux qui voudraient passer de l’Alpha-700 – qui sort du catalogue – au plein format. Mais aussi aux photographes qui, n’ayant pas encore fait le pas vers le reflex numérique, parce que l’APS-C ne permet pas de conserver le comportement des optiques, pourraient se sentir attiré par le tarif relativement abordable (2 000 €, ce n’est pas rien !), qu’ils soient des « sonystes » ou pas. Voire ceux qui souhaitent compléter leur Alpha-900 par un second boîtier. Mais il faut attendre mi-septembre.
Sony annonce d’ailleurs une nouvelle optique, un transstandard à ouverture constante, le F2,8/28-75 mm SAM, qui sera proposé en novembre pour 800 €, le kit avec l’Alpha-850 étant vendu 2 700 €.
Fiche technique
Capteur : Cmos 35,9 x 24 mm 25,7 Mpxl
Format : 3/2, compatible 16/9
Protection du boîtier : Antipoussière, antiruisselement
Stabilisateur : Oui (capteur)
Antipoussière : Oui (via le stabilisateur)
Pixels utilisés : 24,6 Mpxl
Définition : [3:2] 6 048 x 4 032, 4 400 x 2 936, 3 024 x 2 016 pixels [16:9] 6 048 x 3 408, 4 400 x 2 472, 3 024 x 1 704 pixels
Vidéo : –
Sensibilité : Auto, 100-6 400 Iso
Bracketing sensibilité : –
Formats de fichiers : Jpeg, Raw, cRaw, Raw + Jpeg
Espace de couleurs : sRGB, Adobe RGB
Monture : Alpha, compatible Minolta A
Coefficient multiplicateur : 1,5x
Mise au point auto. : Détection de phase TTL
Zones de mise au point : 9 (détection auto ou manuelle) ou 1
Illuminateur AF : Oui (Led )
Mise au point : Automatique au déclenchement, automatique continue, automatique prédictive avec suivi, manuelle
Mode d’exposition : Programmé avec décalage, priorité vitesse, priorité diaphragme, manuel
Mesure de l’exposition : TTL
Plage d’exposition : 0-20 IL (2-20 IL en ponctuel)
Type de mesure : Évaluative multizone (40), pondérée centrale, ponctuelle
Histogramme : Consultation
Compensation d’exposition : +/-3 IL par 1/3 ou 1/2 IL
Bracketing d’exposition : 3/5 im. par 1/3, 1/2 ou 2/3 IL
Vitesse : 1/8 000 à 30 s
Vitesse de synchro X : 1/250 s (1/200 s avec stabilisateur )
Rafale : 3 im/s (34 Jpeg extra fin, 16 Raw, 18 cRaw)
Retardateur : 2, 5 ou 10 s
Balance des blancs : Auto, préréglée (6), manuelle (3), 2 500 à 9 900 °K avec compensation vert/magenta
Bracketing balance des blancs : Oui
Réglages divers : D-Range Optimizer, Modes créatifs
Prise flash : Griffe
Contrôle du flash : ADI
Flash intégré : –
Compensation d’exposition au flash : –
Commentaires sonores : –
Visée : Reflex optique (champ de visée 98 %, grossissement 0,74x, dégagement oculaire 20 mm)
Moniteur : LCD TFT 3 pouces/921 000 points
Écran LCD de contrôle : Oui
Mode LiveView : –
Modes d’affichage : Zoom 19x, index (4, 9 ou 25 im.), diaporama, rotation automatique
Stockage : CompactFlash I/II et MS Duo
Interfaces : High-speed USB, vidéo (PAL/NTSC), HDMI, prise télécommande, prise synchro
Configurations utilisateur : 3
Touches personnalisables : 1
Divers : Dynamic Range Optimizer (optimisation automatique des zones sombres), Eye Start AF
Télécommande : I/R fournie, filaire optionnelle
Logiciels : Image Data Converter SR, Image Data Light Box, Remote Camera Control
Accessoires fournis : Accus et chargeur, bandoulière, câble USB, câble vidéo
Alimentation : Accu Info-Lithium 7,2 V
Dimensions : 156,3 x 116,9 x 81,9 mm
Poids : 850 g (nu)
Le site de SonyAuteur : Laurent Katz
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17 octobre 2009 à 15h07 #101805
Nikon D3s, le reflex nyctalope
Il fallait bien qu’un jour la mythique valeur des 100 000 Iso soit atteinte. On ne s’étonnera pas que se soit un reflex Nikon qui les propose, capable de débusquer la lumière là où l’œil ne voit que la nuit.
Chez Nikon, 2009 est l’année des évolutions. Après le Nikon D300s, voici le D3s qui remplace le D3, sorti il y a deux ans déjà. Ce qui signifie qu’il s’agit d’une mise à niveau, pour exploiter l’évolution technologique sans bouleverser le boîtier d’origine. Pour le capteur Cmos, le compteur est resté bloqué sur les 12 Mpxl. Mais le compte-tour à Iso a fait le tour du cadran. Celui du D3 montait à 25 600 Iso, maintenant sa limite est quadruplée, les 12 800 Iso étant la sensibilité maximale, les valeurs supérieures jusqu’à 102 400 Iso demandant à être débridées dans le menu. On pourra toujours arguer qu’à ces valeurs, les images n’ont pas la pureté et le niveau de détails d’une Kodachrome 25, mais cela n’a aucune importance. La prise en mains d’une version de présérie m’a carrément laissé pantois par sa capacité d’exploration de zones sombres, quasiment désaturées, d’où il extrait des couleurs comme si un éclairage était entré en action le temps de la prise de vue. Tout simplement incroyable. D’ailleurs, les premiers tests semblent montrent que les 12 800 Iso valent les 6 400 Iso du D3.
Enfin, l’antipoussière !
Mais le nouveau D3s offre d’autres atouts. À commencer par l’antipoussière, dont l’absence sur le D3 avait déçu. Nikon indique que placer le système faisant vibrer le filtre passe-bas, pour en déloger les poussières, aurait nécessité l’usage de composants miniaturisés, qui n’existaient pas lors de la conception du boîtier. C’est réparé ! La vidéo aussi fait son arrivée, d’ailleurs le D3s reprend des fonctions déjà vus sur d’autres boîtiers de la marque. Ici, c’est la HD simple (1 280 x 720 pixels à 24 im/s, pour 5 minutes d’enregistrement au format AVI en M-Jpeg)), sonorisée par un micro interne monophonique, ou externe et de nature stéréo. Le filmage bénéficie également d’un mode Haute sensibilités (6 400 à 102 400 Iso), ce qui ouvre des perspectives intéressantes en photographie animalière, comme le prouve Vincent Munier, choisi par Nikon Corp. pour mettre en images le lancement du nouveau boîtier, ou en vidéo de spectacle.
Comme pour le D300s, une touche dorsale active directement le LiveView, libérant une position sur une molette, au profit d’un mode dit Silencieux. Amortissement du miroir en montée et redescente freinée atténuent le claquement naturel du D3s. Avec les hautes sensibilités, les photographes de spectacles seront vraiment à la fête. Mais pas seulement eux, car l’appareil est bâti pour la photo d’action, notamment grâce à un obturateur endurant qui supporte les 300 000 déclenchements.
Avec des rafales à 9 im/s, voire 11 im/s pour celui qui monte une optique DX et travaille au format APS-C. L’autofocus est rapide et sait se caler sur un sujet mobile, du moins si la motorisation de l’optique l’est. On mesure d’ailleurs, avec les F1,4/50 mm, F2,8/24-70 mm, F2,8/70-200 mm, F3,5-5,6/70-300 mm et F2,8/100 mm Macro, mis en œuvre à l’occasion de cette prise en mains, combien la mention SWM, désignant le pilotage ultrasonique de la mise au point recouvre des réactivités différentes.
Pour le reste, pas grand-chose n’a bougé. Ou presque, car la mémoire tampon du D3 originel a été doublée, l’extension payante étant maintenant intégrée d’office. Là encore, c’était une histoire de composants indisponibles. Le prix de lancement du D3s, fin novembre-début septembre, est le même que celui du D3 à sa sortie, soit 4 999 €. Pour Nikon, seule la sensibilité suit l’inflation.
GALERIE DE PHOTOS (D3s DE PRÉSÉRIE)
Paysage de nuit
Incroyable, le D3s est allé extraire de la zone quasiment noire (zone marquée « ici » dans la vue générale à 70 mm) une scène (prise à 300 mm) dont les couleurs et les détails ont surgi comme par miracle, à 25 600 Iso ! (Les paramètres d’exposition sont restés les mêmes : mode de mesure, correcteur et ouverture de F56, seule la vitesse a changé : 1/200e et 1/25e).
Au spectacle
Ici, les 25 600 Iso sont encore une fois au compteur. La photo a été prise avec le F2,8/70-200 mm VR, à F5, au 1/50e de seconde avec une correction d’exposition de -2/3IL. L’image est brute de toute retouche, il s’agit du Jpeg directement sorti du D3s. Si le piqué n’est pas extrême, la sensation de netteté et d’un niveau de détail acceptable est patente.
Au naturel
Ce rapace nocturne a été portraituré avec le F2,8/100 mm Macro VR, et ce qui est visualisé est la partie centrale, correspondant à 1,4 Mpxl sur les 12 Mpxl d’origine. Pour montrer qu’à 800 Iso, une multitude de détails fins sont présents et que la photo d’origine aurait facilement supporté un tirage 40 x 60 cm, sinon plus.
Comme le redimensionnement en 545 pixels de large (pour le site) ne rend pas justice au rendu réel, vous trouvez ci-dessus un cadrage pixel pour pixel, extrait de l’image, sans aucune accentuation par rapport à l’original, ce qui aurait ajouté plus de croustillant au rendu. LE D3s EN IMAGESLes dessous du D3s
Le châssis en alliage de magnésium abrite un prisme volumineux et comporte une multitude de joints qui assurent la protection contre la pluie, l’humidité et les poussières. La carte mère comporte la puce expeed. Le capteur plein format (FX chez Nikon) est coiffé par un obturateur donné pour 300 000 déclenchements.Les menus
Une organisation e onglets présente successivement les menus de visualisation, de prise de vue, de réglages personnalisés, de configuration, de retouche, et enfin un menu personnalisable.
Les fonctions personnalisées
Elles régissent l’autofocus, la mesure et l’exposition, la temporisation et la mémorisation de l’exposition, la prise de vue et l’affichage, le bracketing et le flash, les commandes du boîtier. LES NOUVELLES FONCTIONS EN IMAGES
L’horizon virtuel En mode LiveView, l’une des options d’affichage superpose l’horizon virtuel à l’image : il n’a pas évolué depuis son introduction et ne contrôle que le roulis.
L’antipoussière Enfin, la série D3 s’ouvre à l’antipoussière, avec des options précisant quand il est automatiquement activé (démarrage et/ou arrêt).
La gestion du microphone Le microphone interne bénéficie d’une gestion automatique de sa sensibilité, voire manuelle sur trois niveaux. Il est aussi désactivable.
La conversion du Raw La transcription des fichiers Nef en Jpeg bénéficie du paramétrage sur plusieurs critères : définition, correction d’exposition, balance des blancs, optimisation d’image…FICHE TECHNIQUE
Capteur : Cmos 36 x 23,9 mm 12,87 Mpxl, format 3/2
Protection du boîtier : Tropicalisé
Stabilisateur : –
Antipoussière : Oui
LiveView : Oui
Définition maximale : 4 256 x 2 832
Vidéo : 1 280 x 720 (24 im/s, 5 mn maxi), 640 x 480 ou 320 x 240 (24 im/s, 20 mn maxi)/M-Jpeg
Sensibilité : Auto, 200 – 12 800 Iso (extensions à 100, 25 600, 51 200 et 102 400 Iso)
Formats de fichiers : Jpeg, Raw, Raw + Jpeg, Tiff, AVI
Monture : Nikkor AF
Zones de mise au point : 51 ou 21 ou 9 (détection auto ou manuelle)
Mise au point : Automatique au déclenchement ou continue, suivi dynamique
Mode d’exposition : Programmé avec décalage, priorité vitesse, priorité diaphragme, manuel
Type de mesure : Matricielle 3D II sur 1005 zones, pondérée centrale, moyenne, ponctuelle, sur collimateur actif
Compensation d’exposition : +/-5 IL par 0,3 ou 0,5 ou 1 IL
Bracketing d’exposition : 2 à 9 vues (+/-3 IL par 0,3 ou 0,5 ou 0,66 ou 1 IL)
Vitesse : 1/8 000 à 30 s, synchro X : 1/250 s
Rafales : 9 im/s avec suivi AF (xx Jpeg ou xx Raw 12 bits, xx vues Raw 14 bits), 11 im/s en recadrage DX (format APS-C) et sans suivi
Balance des blancs : Auto, préréglée (6), manuelle (5), 2 500 à 10 000 °K, bracketing
Réglages divers : Mode Picture Control : couleur, contraste, luminosité, accentuation, teinte ; D-Lighting
Prise flash : Griffe, prise synchro X
Flash intégré : –
Visée : Reflex optique (100 %), grossissement 0,7x, dégagement oculaire 18 mm
Moniteur : LCD TFT 3 pouces, 920 000 pixels
Modes d’affichage : Zoom, index (4, 9 et 72 vues), indicateur surexposition, diaporama
Stockage : 2 x CompactFlash I/II, compatibilité UDMA
Interfaces : High-Speed USB, vidéo (PAL/NTSC), HDMI 1.3a, micro stéréo, accessoire, flash, alimentation, IEEE 802.11b/g (opt.)
Personnalisation : 4 configurations, 3 touches configurables
Divers : Bracketing au flash, surimpression, compatibilité module GPS
Télécommande : Opt. (prise 10 broches)
Logiciels : Nikon ViewNX
Accessoires fournis : Accus et chargeur, bandoulière, 1 câble USB, 1 câble audio/vidéo, 1 protège moniteur
Alimentation : Un accu Li-Ion 11,1 V/2 500 mAh
Dimensions/Poids : 159,5 x 157 x 87,5 mm/1 398 g (avec CF et accu)Auteur : Laurent Katz 14/10/2009
Voici la vidéo de promotion faite avec le Nikon D3s, par Vincent Meunier :
[YOUTUBE]R46ca9zBP4A[/YOUTUBE]
Impressionnant..:bye:
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26 octobre 2009 à 21h59 #102162
L’EOS 1D Mark IV
La réponse de Canon ne s’est pas fait attendre. A peine le Salon de la Photo clos, la marque annonce son nouveau reflex principalement destiné aux pros du reportage, de la mode et de la photo d’action. Avec 16 millions de pixels à la clé et toujours le format APS-H.
Le Salon de la photo clôt ses portes et Canon annonce un nouveau reflex. Le lecteur curieux pourra légitimement s’en étonner, comme nous d’ailleurs. Canon France n’est en rien responsable de cela, la date du lancement mondial étant décidée au siège japonais. D’un strict point de vue marketing, ce fut une belle erreur, toute la presse française et européenne ayant fait ses unes sur le D3s, alors qu’une stratégie plus futée aurait amené l’EOS 1D Mark IV à partager la couverture des magazines… et la vedette du salon français qui s’est avéré un énorme succès public.
Et le nouveau bébé de Canon est bien parti pour taper dans l’œil des pros, ou des amateurs très fortunés, car l’appareil pointe aux alentours des 5 300 €, avec une disponibilité annoncée en décembre. Il faut dire qu’il s’agit d’un modèle professionnel, totalement tropicalisé, et bâti pour durer et affronter les pires conditions et les usages intensifs avec des rafales à 10 images par seconde, pour 28 Raw d’affilée ou encore 121 Jpeg, l’autofocus étant actif. Le secret repose sur un processeur dédié à l’AF.
Pour base l’EOS 1D Mark III, ce qui signifie que les commandes n’ont pas changé de place pour que les pros retrouvent leurs marques, le nouveau reflex se veut plus rapide, plus immédiatement qualitatif au niveau du Jpeg et prêt à affronter les conditions extrêmes. Pour commencer, la définition fait un bon spectaculaire, passant de 10 à 16 millions de pixels. Offrant ainsi une marge de recadrage plus importante. Et comme l’imageur est du type APS-H, il multiplie par 1,3x la focale apparente, ce qui permet d’obtenir une couverture plus étroite qu’avec un plein format, ce qui est appréciable pour le photographe animalier par exemple. On reproche souvent aux Jpeg Canon, d’être un peu mous, en termes d’accentuation et de contraste. Les Styles d’image ont donc été optimisés en ce sens. Reste que ce que l’on retiendra est la montée de la gamme des sensibilités, qui en natif va de 100 à 12 800 Iso, mais qui, une fois débridées dans un menu, descend à 50 Iso et monte à 102 400 Iso. Au cours d’une brève présentation, Canon montre des photos à 12 800 Iso d’une qualité étonnante. Et pourtant, les photosites sont passés de 7,1 sur le 1D Mark III à 5,7 µ. Seulement, la surface de la photodiode (la partie du photosite qui capte la lumière) n’a pas diminué dans les mêmes proportions et sa surface a été rapprochée des microlentilles, elles-mêmes désormais jointives. Ajoutez à cela un traitement du bruit plus élaboré, bénéficiant de la puissance de traitement d’une paire de processeurs Digic IV, et vous comprendrez pourquoi les résultats sont exceptionnels. Reste à voir la réalité quand les sensibilités de 25 600 à 102 400 Iso sont employées. Et ce n’est pas sur le site ou Canon a mis des images que l’on peut le vérifier, les photos n’excédant pas 3 200 Iso.
L’autre apport est celui de la vidéo Full HD (1 920 x 1 080 pixels), à 24 ou 25 im/s. Son activation n’implique pas l’activation préalable de la visée sur LCD. Il suffit de programmer latouche FEL jouxtant le déclencheur pour qu’aussitôt, le miroir se relève et que le LCD de 3 pouces/920 kpxl montre l’image. Pour le son, s’il existe bien une prise micro complétant le micro monophonique intégré, c’est toujours le minimum qui est assuré. Pas d’enregistrement continu du son quand la vidéo est interrompue, pas de gestion du niveau sonore, pas de barographe pour évaluer le niveau sonore (le PowerShot G10 en dispose !). Un bon point cependant : la capacité de choisir la sensibilité, mais dans ses valeurs supérieures, quand le D3s navigue entre 6 400 et 102 400 Iso en mode haute sensibilité.
Si le capteur d’exposition n’hérite pas de la technologie iFCL de l’EOS 7D, celui dédié à l’autofocus évolue avec 39 collimateurs croisés sur les 45, et un AF spot qui use de la partie centrale de chaque zone de mise au point. Plus une gestion de l’AF modulée par l’orientation de l’appareil. Par ailleurs, la sensibilité au sujet sortant temporairement du cadre a été diminuée, afin que l’AF le raccroche plus vite quand il revient dans le cadre.
L’EOS 1D Mark IV apparaît donc comme une redoutable machine à photographier, remettant Canon en position de force face au D3s, même s’il ne s’agit pas d’un plein format. Ce qui est le plus prometteur est de voir comment les deux marques vont décliner ces technologies sur des modèles plus abordables : un 5D Mark III ou un D400 par exemple, des modèles qui pourraient être la vedette de la Photokina 2010. Sans parler de Sony qui, produisant un plein format à 2 000 € (A850) et venant de mettre au point un réducteur de bruit efficace (A550), est fin prête pour sortir des modèles attractifs au rapport qualité/prix qui ne le seront pas moins.
MENUS ET AFFICHAGESLes menus
On retrouve l’organisation en onglets thématiques et colorés reposant sur un principe ergonomique éprouvé : l’affichage total de l’onglet dans un écran unique, avec une navigation assistée par la molette dorsale et le mini joystick.Les affichages en prise de vue
Outre les menus, différentes touches donnent accès aux réglages essentiels et amènent des tableaux de bord, venant présenter les réglages en cours plus confortablement que leur transcription sur les deux minis LCD de contrôle.La visée sur LCD et la vidéo
Sont successivement présentés les différents modes d’affichage du LiveView (écran nu ou montrant les réglages et la grille), l’écran vidéo, puis les réglages associés à ces modes.Les fonctions de personnalisation
Voici quelques commandes fines, parmi les 62 disponibles, représentant quelques 177 réglages !
Le calibrage de l’exposition.
Le couplage de l’orientation de l’appareil et des collimateurs actifs.
L’optimiseur de luminosité.
Le déclenchement de la vidéo par la touche FEL.
La saisie des données IPTC de copyright.
L’affichage des données IPTC de copyright.
Le calibrage de l’exposition au flash.
Le pilotage d’un flash Speedlite.
La priorité des hautes lumières.
Gestion du mini joystick.
Réduction de bruit aux Iso élevés.
Correction du vignetage. SOUS LE CAPOTLa technique de l’EOS 1D Mark IV
La configuration des collimateurs AF FICHE TECHNIQUE
Capteur : Cmos 29,7 x 18,6 mm, 17 Mpxl
Format : 3/2
Pixels utilisés : 16 Mpxl
Définition : 4 896 x 3 264, 4 320 x 2 880, 3 552 x 2 368, 2 448 x 1 632
Vidéo : 1 920 x 1 080 (24, 25 ou 30 im/s), H.264, 720p (50 ou 60 im/s)
Protection du boîter : Tropicalisation
Stabilisateur : Sur certaines optiques
LiveView : Oui
Nettoyage du capteur : Oui
Sensibilité : 50 – 102 400 Iso
Formats de fichiers : Jpeg, Raw, mRAw, sRaw, Raw + Jpeg
Espace de couleurs : AdobeRGB, sRVB
Monture : Canon EF (sauf optique EF-S)
Coefficient multiplicateur : 1,3x
Mise au point auto. : TTL-AREA-SIR par capteur Cmos
Zones de mise au point : 45 (dont 39 croisés), 19, 11, 9 (auto ou manuel) ; 2 ou 1 (manuel avec ou sans expansion)
Illuminateur AF : Oui (par flash Speedlite)
Mise au point : Automatique au déclenchement, continu avec suivi AI-Servo, manuelle
Mode d’exposition : Auto, priorité vitesse, priorité diaphragme, programmée avec décalage, manuel
Mesure de l’exposition : TTL
Plage d’exposition : 0-20 IL
Type de mesure : Evaluative multizone (63), pondérée centrale, sélective (13,5 %), ponctuelle (3,8 %), multiponctuelle (8 points), couplée à l’AF
Histogramme : Consultation (luminosité ou RVB)
Compensation d’exposition : +/-3 IL par 0,3 IL ou 0,5 IL
Bracketing d’exposition : 2, 3, 5 ou 7 vues, +/-3 IL par incréments d’1/3 ou d’1/2 IL
Vitesse : 1/8 000 à 30 s
Vitesse de synchro X : 1/300 s
Rafale : 10 im/s (28 Raw, 121 Jpeg avec CF UDMA)
Retardateur : 2 s ou 10 s
Balance des blancs : Auto, préréglée (6), manuelle (2 500 – 10 000 °K), mesurée (5), +/-9 sur bleu/ambre ou magenta/vert
Bracketing balance des blancs : oui (3 images sur bleu/ambre ou magenta/vert)
Réglages divers : Styles d’images prédéfinis (6) et utilisateur (3) sur saturation, netteté, contraste et teinte, 62 fonctions personnalisées
Prise flash : Griffe, prise synchro
Contrôle du flash : E-TTL II
Flash intégré : –
Compensation d’exposition au flash : +/-3 IL par 0,3 ou 0,5 IL
Commentaires sonores : 30 s
Visée : Reflex optique (100 %), grossissement 0,76x, dégagement 20 mm
Moniteur : LCD TFT 3 pouces/920 kpxl
Ecran LCD de contrôle : 2 (rétro-éclairé)
Visée LCD temps réel : Oui
Modes d’affichage en lecture : Zoom 1,5x à 10x, planche de 4 ou 9 vignettes, accès par dossier, indicateur de surexposition
Stockage : CompactFlash I/II, SD Card
Interfaces : Hi-speed USB, vidéo, HDMI, télécommande IR, accessoire, Wi-Fi,
Configurations utilisateur : 3 jeux de fonctions personnalisées
Mémoire à l’allumage : –
Touches personnalisables : 1
Divers : Mode silencieux, ratio hauteur/largeur, correction vignetage
Télécommande : opt.
Logiciels : Digital Photo Professional, EOS Utility, ZoomBrowser EX (Win), ImageBrowser (Mac OS), Photo Stitch, Picture Style Editor
Accessoires fournis : Accus et chargeur/adaptateur secteur, bandoulière, câble USB, câble vidéo
Alimentation : Un accu Li-Ion, 1 CR2025
Dimensions : 156 x 156,6 x 79,9 mm
Poids : 1 180 g (nu)Auteur : Laurent Katz 20/10/2009
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28 octobre 2009 à 19h15 #102264
Sur ce lien :
La photo change de dimension – LeMonde.fr
cet article:
Synthèse
La photo change de dimension
LE MONDE | 15.10.09 | 17h04 •
‘aucuns la croyaient condamnée avec l’arrivée de la vidéo. La photographie ne s’est pourtant jamais aussi bien portée. En dépit de la crise, il devrait se vendre cette année, en France, environ 5 millions d’appareils photo numériques, soit un peu moins qu’en 2008.
Selon l’édition 2009 du baromètre annuel réalisé par Ipsos pour le compte du Syndicat des entreprises de l’image, de la photo et de la communication (Sipec), 87 % des personnes qui pratiquent la photographie possèdent désormais un appareil photo numérique. Si les derniers achats s’expliquent encore principalement par la volonté de passer de l’argentique au numérique, la dynamique du marché s’appuie de plus en plus sur le renouvellement de l’appareil ou sur le premier équipement, notamment pour les plus jeunes.
[IMG]http://pubs.lemonde.fr/5/RENDEZ-VOUS-LEMONDE/index_rendez-vous/exclu/sponsor/2091171126/Middle1/OasDefault/default/empty.gif/35613063323039643461613635366630[/IMG]Tandis que la crise a affecté la consommation de certains produits électroniques grand public, la photo semble donc miraculeusement épargnée. « Même si les progressions en valeur sont inférieures aux progressions en volume, comme sur la majorité des produits technologiques, on note que le marché n’est pas dynamisé par les seuls produits d’entrée de gamme mais par des équipements à plus forte valeur ajoutée », note Marc Heyraud, du Sipec. « La progression confirmée du secteur des reflex (les appareils les plus perfectionnés) confirme la place qu’a su garder la photo parmi les loisirs préférés des Français », se félicite-t-il. Et les intentions d’achats devraient se maintenir à un niveau élevé dans les prochains mois.
Quand il est l’heure du choix, les Français se montrent très attentifs au prix, surtout pour les appareils compacts. Mais la capacité des promotions à déclencher l’acte d’achat est moins forte que par le passé. D’ailleurs, ce sont les reflex, plus chers que les compacts, qui enregistrent la plus forte progression d’achat. Ils séduisent une population de plus en plus en plus vaste et non plus uniquement les passionnés et les professionnels.
L’évolution du nombre de photos prises au cours des six derniers mois est contrastée. Elle est en baisse chez les possesseurs de téléphones portables dotés d’un appareil photo numérique ou équipés d’un compact. Elle augmente chez ceux qui détiennent un appareil plus perfectionné (bridge et reflex). Les Français conservent par ailleurs autant de photos que lors de la précédente enquête. Ils sont sans doute moins boulimiques de photos et cherchent à réaliser de beaux clichés.
Une autre enquête menée par Opinion Matters pour Nikon et portant sur 12 259 personnes dans 12 pays européens montre que les voyages et les paysages constituent les sujets favoris, pour 68,3 % des Européens.
La famille (61,3 %) puis les amis (55,9 %) sont ensuite les sujets privilégiés. Si les Russes sont particulièrement narcissiques (34,2 % prennent des photos d’eux-mêmes), ils sont seulement 8,6 % des Français à le faire. Enfin, pour 7,5 % des Européens, c’est dans le domaine intime et érotique qu’ils pratiquent de préférence l’art de la photographie…
La plupart de ces clichés ne finiront pas dans un album ou dans la mémoire d’un ordinateur. La moitié des images prises par les Européens sont désormais publiées en ligne.
Autre enseignement, les sites communautaires se popularisent comme « lieu » d’affichage des photos, essentiellement auprès des lycéens et des étudiants, mais également auprès des jeunes couples. Désormais, 59 % des lycéens partagent leurs photos sur des sites communautaires alors qu’ils n’étaient que 19 % il y a encore un an.
Parallèlement, regarder des photos faites par des proches sur des sites Internet de consultation photo est une pratique qui tend à se répandre. Près de 60 % des amateurs de photos numériques consultent en ligne des clichés réalisés par leurs proches, une part en augmentation significative par rapport à l’enquête précédente.
Pas question, néanmoins, de diffuser n’importe quoi. Les Français veulent de plus en plus contrôler leur image, et, par conséquent, la manière dont ils souhaitent être perçus par les autres, lorsqu’ils prennent des photos et les partagent en ligne.
« Partager une image n’est pas un geste anodin, juge Stéphane Hugon, docteur en sociologie, responsable du Groupe de recherche sur la technologie et le quotidien à Paris-V. Chez les jeunes, notamment, ce partage prolonge une fonction relationnelle et agit comme une célébration de la relation au groupe. Le moment du partage donne une force de cohésion aux personnes qui y participent, et vient cristalliser un imaginaire commun. »
Toutefois, les Français veulent protéger l’image qu’ils donnent à voir d’eux-mêmes. Un tiers d’entre eux partagent en ligne uniquement les photos et les vidéos qu’ils ont sélectionnées. Ils sont vigilants lorsque leurs amis mettent en ligne des clichés qui les concernent. Et ils demandent souvent à leurs amis de supprimer les photos qui leur déplaisent. Les Français aiment les photos. Surtout quand elles les mettent en valeur.Joël Morio
Un Salon qui mêle fabricants et artistes
Le Salon de la photo se tient à Paris Expo-porte de Versailles du 15 au 19 octobre.
L’entrée est théoriquement payante (10 euros), mais il est possible de se procurer des invitations notamment sur les sites de la soixantaine de marques qui exposent leurs modèles.
Par ailleurs, le Salon rend hommage à Willy Ronis, disparu le 12 septembre. Une exposition est consacrée à cet artiste considéré comme l’un des plus grands photographes français contemporains.
Des rencontres avec de grands photographes comme Lucien Clergue, Dominique Issermann, Marc Riboud, François Rousseau ou Vincent Perez sont également programmés.
Dans le cadre de la Saison de la Turquie en France, le Salon accueille aussi temporairement l’exposition d’Ara Güller « Lost Istanbul, années 1950-1960 » de la Maison européenne de la photographie.Article paru dans l’édition du 16.10.09
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