› Actualités Vietnam › L’actualité générale du Vietnam › La formation: un terreau pour les relations franco-vietnamiennes
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19 août 2007 à 7h01 #42523
Merci Bao Nhan pour cet article.
Les formations en France font partie des meilleures du monde !
Bien qu’il y a des bourses d’étude chaque année attribuées aux étudiants vietnamiens pour poursuivre leurs études en France, cependant j’ai observé que depuis 2 ans les étudiants vietnamiens ont la tendance à se diriger vers l’Amérique pour poursuivre leurs études supérieures.
C’est fort bien dommage ! Je pense que cela est du à :
1) la dernière publication de Shanghai en 2006 sur le classement des universités mondiales, la France a été retrouvée, avec la Fac de Jussieu Paris VI, à la place de 43è dont les premières sont surtout les universités américaines. L’école Polytechnique et les autres écoles prestigieuses françaises sont classées bien après…:tcon:
2) le taux d’échec au passage en 2è année universitaire en France des étudiants vietnamiens boursiers était trop important (et on se demande pourquoi ? bienque les étudiants vietnamiens sont réputés de laborieux, intelligents et consciencieux…). Je me demande si les élites et pauvres faisaient parmi de ceux là ? :bigsmile:
3) les études aux US sont beaucoup plus faciles par rapport en France (les examens, les concours, la Mafia des écoles…). La plupart des universités sont privées : il suffit de payer, suivre régulièrement les cours et un peu d’effort, le diplôme est dans la poche pleasantry (mais les frais d’inscription, les logements, nouritures…sont assez conséquentes. Je me demande comment les étudiants VN pauvres pourraient y aller pour poursuivre leurs études ? :heat:)
M’enfin, au lieu de faire partir à l’étranger les étudiants VN, pourquoi ne pas renforcer les membres d’enseignants, composés des profs VN et étrangers, dans les universitaires et les écoles d’ingénieur là bas ?
A ma connaissance, les niveaux des universités et des écoles d’ingénieur au VietNam sont pas mal aussi…:love:
Qu’en pensez-vous ?
NVTL
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19 août 2007 à 7h32 #42528
C’est un beau projet… Notamment celui de renforcer les échanges et partenariats entre universités vietnamiennes et françaises…
Je suis en relation avec pas mal d’étudiants vietnamiens d’Hochiminh, apprenant le français, et désirant se rendre en France pour continuer leur cursus…
Le problème est que rien n’est fait pour les soutenir. Et ils ne disposent, d’après ce que j’ai compris, d’aucune information… Ils ne savent pas grand-chose des démarches à effectuer, du coût de la vie en France, des filières pouvant être suivies, et du droit à la bourse…
J’ai l’impression que les échanges sont plus soutenus avec les jeunes d’Hà Noï. Ce qui expliquerait pourquoi j’ai rencontré tant d’étudiants du nord lorsque j’étais en France…
A travailler, donc…
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19 août 2007 à 8h15 #42531BenP;32495 wrote:Le problème est que rien n’est fait pour les soutenir. Et ils ne disposent, d’après ce que j’ai compris, d’aucune information… Ils ne savent pas grand-chose des démarches à effectuer, du coût de la vie en France, des filières pouvant être suivies, et du droit à la bourse…
J’ai l’impression que les échanges sont plus soutenus avec les jeunes d’Hà Noï. Ce qui expliquerait pourquoi j’ai rencontré tant d’étudiants du nord lorsque j’étais en France…
A travailler, donc…
Et que dire des régions du Centre ? Je me posais une nouvelle fois la question ce matin et en suis arrivée à la conclusion que seules les deux « capitales » sont pourvues bien pourvues en professeurs de français. Il suffit de voir, d’ailleurs, le nombre d’étrangers vivant dans ces deux villes. Les autres régions sont encore complètement délaissées, ce qui entraîne (je suppose) une grande disproportion quant à l’accès aux études tournées vers les marchés internationaux.
Une fois sur place, je pense creuser un peu et voir ce qui est en place et, éventuellement, ce qui pourrait se faire. Le plus incroyable, par contre, c’est que j’ai rencontré beaucoup plus de personnes parlant français à Huê qu’à Hanoi :lol!:
Si quelqu’un sur le forum a des indications sur le sujet, je suis tous yeux.
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19 août 2007 à 21h45 #42593NoiVongTayLon;32490 wrote:la dernière publication de Shanghai en 2006 sur le classement des universités mondiales, la France a été retrouvée, avec la Fac de Jussieu Paris VI, à la place de 43è dont les premières sont surtout les universités américaines. L’école Polytechnique et les autres écoles prestigieuses françaises sont classées bien après…
En lisant ce rapport de classement, j’avait envie de crier au scandale. A noter que l’école polytechnique se trouve derrière l’université de Péking et celle de Bombay.
NoiVongTayLon;32490 wrote:2) le taux d’échec au passage en 2è année universitaire en France des étudiants vietnamiens boursiers était trop important (et on se demande pourquoi ? bienque les étudiants vietnamiens sont réputés de laborieux, intelligents et consciencieux…).Parce que, beaucoup d’entre eux, une fois arrivés en France, préfèrent bosser au noir pour gagner de l’argent que de se concentrer sur leurs études.
BenP;32495 wrote:Le problème est que rien n’est fait pour les soutenir. Et ils ne disposent, d’après ce que j’ai compris, d’aucune information… Ils ne savent pas grand-chose des démarches à effectuer, du coût de la vie en France, des filières pouvant être suivies, et du droit à la bourse…Pour se renseigner sur les opportunités d’études en France : il y a des sites pour ça. Il suffit de faire un peu de recherche sur google. Sinon allez jeter un coup d’oeil sur ce site : http://ecritsduvietnam.forumpro.fr/index.htm.
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21 août 2007 à 14h12 #42695
Il n’existe pas mal de site renseignant sur les offres de formation ainsi que les démarches, par exemple :
http://vietnam.campusfrance.org/
‘Y a même une version vietnamienne pour ce qui préfèrent :
http://vietnam.campusfrance.org/vietnamien/1.htmlLa formation en France est connue au monde mais ‘y a beaucoup de gens que je connais, en particulier dans la recherche, préfère fuir le pays pour une autre destination et par harsard c’est souvent en Amérique. Sinon, avec le diplôme français, au retour du pays, c’est un atout à condition d’une maîtrise de la langue de Shakespear, paradoxalement.
Quote:Parce que, beaucoup d’entre eux, une fois arrivés en France, préfèrent bosser au noir pour gagner de l’argent que de se concentrer sur leurs études.T’as pas tout à fait tort, c’est vrai que l’on n’a pas pu choisir notre famille avant la naissance
quand on est pas en situation c’est facile de juger
Mais je suis tout à fait d’accord avec toi qu’il y a des cas, à force de faire de petits boulots, oublient l’objectif principal. On peut pas être riche en faisant de petits boulots, et le temps passe
(
Finalement, en ce qui concerne le classement des écoles, il me semble qu’il ne s’apuie que sur les critères concernant la qualité de la recherche, le salaire d’élève après la sortie de l’école et de publication sans tenir compte de la formation. Si c’est le cas, le classement me paraît compéhensible.
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21 août 2007 à 17h14 #42704doubleje;32673 wrote:Finalement, en ce qui concerne le classement des écoles, il me semble qu’il ne s’apuie que sur les critères concernant la qualité de la recherche, le salaire d’élève après la sortie de l’école et de publication sans tenir compte de la formation.
Classement en 2007 :
http://www.lesechos.fr/medias/2007/0802//300192683.pdf
En tête des universités françaises, Paris VI, à la trente-neuvième place seulement. Ce rang, bien que modeste, marque une réelle amélioration, puisque l’établissement gagne six places par rapport au classement 2006. Et, dans le top 100, trois autres universités françaises restent présentes :
1) Paris-XI,
2) l’Ecole normale supérieure de Paris (ENS)
3) et Strasbourg-I.Enfin, deux nouvelles universités entrent dans le classement dans les 100 dernières places : Lille-I et Rennes-I.
Au total, avec 22 établissements recensés, la France arrive au sixième rang mondial.
Voici un extrait et quelques commentaires de ce classement :
L’institut des Études Supérieures de l’université de Shanghai retient quatre critères :
1) la qualité de l’éducation,
2) celle du personnel enseignant,
3) l’impact de la recherche et,
4) enfin, la taille de l’institution évaluée.Le recours à ces quatre critères a fait l’objet de plusieurs critiques. Il a notamment été reproché aux auteurs du classement de trop tenir compte du nombre de prix Nobel et de médailles Fields obtenus pour évaluer la qualité de l’éducation et du personnel enseignant. Or les chercheurs français effectuent, le plus souvent, leurs travaux dans des laboratoires de recherches distincts des universités.
À l’inverse, les universités anglo-saxonnes, et notamment américaines, sont dotées de puissants centres de recherche auxquels les universitaires prennent directement part.
Autre critique :
Le classement mesure la qualité et l’impact de la recherche en prenant essentiellement en compte le nombre d’articles publiés dans Nature & Science, ce qui peut défavoriser, en un sens, le corps universitaire non-anglophone. Cette orientation sélective transparaît dans le classement lui-même : sur les cinquante premières universités, trente-sept sont américaines, cinq britanniques, deux canadiennes, deux japonaises, une suisse, une néerlandaise, une suédoise et enfin une française. Mais même les universités non anglophones de ce classement, à l’exception de l’université française, délivrent en partie un enseignement en langue anglaise. Certains considèrent que cela a pu conduire les auteurs du classement à ignorer la qualité de travaux de recherches d’universités enseignant dans une langue autre que l’anglais.
L’Institut a également introduit un critère de rééquilibrage : il tient compte du rapport entre la réussite universitaire et la taille de la structure, ce qui est censé permettre de ne pas favoriser les grands établissements au détriment de plus petites structures. Toutefois, l’Institut n’a pas appliqué ce critère aux universités françaises. Or, les structures de ces dernières étant beaucoup plus dispersées que les établissements américains, l’application de cet indice de rééquilibrage aurait sans doute été le bienvenu.
Lacunes du classement :
La notation des sciences humaines est une des grandes absentes de ce classement. Ce dernier, en effet, écarte largement les sciences sociales et humaines. Or, dans ces disciplines, la qualité des centres de recherche européens, et notamment français, est largement reconnue au niveau mondial. Autre lacune : le classement établit une liste des meilleures universités mondiales sans distinguer celles qui sont sélectives à l’entrée de celles qui ne le sont pas.
L’imperfection de ce classement ne doit bien sûr pas faire oublier l’image relativement médiocre des universités françaises au niveau international. Ainsi, le récent rapport de l’OCDE Regards sur l’éducation ne tend guère à redresser l’image de l’enseignement supérieur en France. Alors que nos voisins européens n’ont rien à envier à nos résultats en matière d’éducation, le rapport pointe du doigt la trop faible part d’investissements dans les établissements français. De même, le récent rapport du Sénat sur l’ accueil des étudiants étrangers en France explique en partie la faible attractivité internationale des facultés françaises par la médiocrité des conditions d’accueil faites aux étudiants étrangers. Alors que la réforme européenne de Bologne est en marche, la réflexion sur le modèle universitaire français doit être poursuivie.
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