› Divers › Discussion Libre › La croissance mondiale va-t-elle s’arrêter ?
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28 mai 2012 à 13h41 #10574
Selon le physicien Dennis Meadows ,un des auteurs du rapport Les Limites à la croissance, Rue de l’Echiquier, coll. « Inital(e)s , la croissance mondiale risque de s’arrêter bientôt car elle arrive à ses limites.
« Avec la crise financière, on voit le même mécanisme de franchissement d’une limite, celle de l’endettement : on voit que les choses ne se passent pas tranquillement. »
Qu’entendez-vous par effondrement ?
« La réponse technique est qu’un effondrement est un processus qui implique ce que l’on appelle une « boucle de rétroaction positive », c’est-à-dire un phénomène qui renforce ce qui le provoque. Par exemple, regardez ce qui se passe en Grèce : la population perd sa confiance dans la monnaie. Donc elle retire ses fonds de ses banques. Donc les banques sont fragilisées. Donc les gens retirent encore plus leur argent des banques, etc. Ce genre de processus mène à l’effondrement. »
« La croissance va s’arrêter en partie en raison de la dynamique interne du système et en partie en raison de facteurs externes, comme l’énergie. L’énergie a une très grande influence. La production pétrolière a passé son pic et va commencer à décroître. Or il n’y a pas de substitut rapide au pétrole pour les transports, pour l’aviation… Les problèmes économiques des pays occidentaux sont en partie dus au prix élevé de l’énergie. »Pourtant, la Chine maintient une croissance élevée…
« De plus, la Chine a considérablement détérioré son environnement, en particulier ses ressources en eau, et les impacts négatifs du changement climatique sur ce pays seront énormes. Certains modèles climatiques suggèrent ainsi qu’à l’horizon 2030 il pourrait être à peu près impossible de cultiver quoi que ce soit dans les régions qui fournissent actuellement 65 % des récoltes chinoises… »
The question existentielle … concernant les voisins?
« Que croyez-vous que les Chinois feraient alors ? Qu’ils resteraient chez eux à souffrir de la famine ? Ou qu’ils iraient vers le nord, vers la Russie ? Nous ne savons pas comment réagira la Chine à ce genre de situation… »
Vers le sud , c’est plus près et moins risqué ! :girl_devil:
Et s’ils vont vers la Russie ,c’est comme s’ils étaient aux portes de l’Europe !
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31 mai 2012 à 5h32 #149362
Pour la croissance, je suis d’accord avec lui, il y a un gros risque de crise grave : plus de pétrole = famine
Mais se Dennis Meadows du M.I.T. est vraiment un anamMit ! (Mit est le fruit du jaquier ou idiot , comme vous voullez)
Les Tays sont atteint du syndrome du Petit Livre Rouge de Mao ; c’est fréquent en France, mais je ne pensais pas qu’un chercheur de ce niveau aux USA…Voilà : Ces gens ne réalisent pas que la Chine est un des pays les plus riches du monde (le nombre des millionnaire augmente de 30% une année)
Les riches Chinois vont à Sanya et achètent un château, un yacht de 25 m et un avion privé 😆
Quand les Européens ont des difficultés, ils s’endettent ; ca repousse et aggrave le problème de quelques années.
ils empruntent à la Chine. En Chine la population diminue et les revenus augmentent ; c’est l’inverse dans le monde.
Les Tays ne veulent pas reconnaitre que la première source de pollution est l’augmentation de la population.Bref, si un jour la pollution rend les terres de Chine non cultivable, les Chinois achèteront de la nourriture aux autres Bric (Bresil, Russie, Inde et Vietnam) et les autres pays crèveront de faim. Ils essaieront d’attaquer la Chine ou de l’envahir mais les Chinois sont bien armés…
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31 mai 2012 à 6h17 #149365
c’est sur que la croissance va s’arrêter un jour. Déjà rien n’est éternel. Ensuite comment avoir plus avec des ressources limités? Moi je trouve qu’a long terme la croissance est source d’inégalité social. J’avais lu un livre (me souviens plus du nom mais j’essayerai de le retrouver) qui disait que entre 70 et 95 le revenu des plus riches avait augmenté moins rapidement que entre 95 et 2005. Enfin bref, moi je crois que la théorie de la décroissance va vite passé à la pratique car la croissance à atteint ses limites (je l’ai fixé à 2013-2014). D’ailleurs c’est dommage qu’on en parle pas beaucoup de cette théorie.
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31 mai 2012 à 7h14 #149366
En période de croissance, l’argent est facile : Les riches (Chinois et pays à pétrole) prêtent à pas cher.
En période de crise, on oublie l’écologie. Tous les candidats présidents nous prédisaient la croissance ; Comme en Espagne, (au Vietnam) on allait construire des immeubles idiots que d’autres gogo allaient acheter.Dennis Meadows : « en Grèce : la population perd sa confiance dans la monnaie«
Jamais entendu ça ! Leur monnaie c’est l’€uro et les Grecs veulent le garder. Les Allemands veulent les foutre dehors s’ils continuent a ne pas rembourser. Parait qu’on devra payer pour leur sortie ? La seule chose que je peu prédire : 1 Drachme = 1 €uro à la sortie ; trois mois plus tard 100 Drachme = 1 €uro ; salaire minimum 100 €uro = 10 000 Drachme
Ils vont cultiver des oranges et des olives au lieu de les importer du Maroc et d’Algérie -
15 juin 2012 à 9h57 #149571
En France, on a toujours été des précurseurs. On va donc continuer à montrer l’exemple aux autres.
Les « rats continuent à quitter le pédalo »
[YOUTUBE]97Lqup_0mDc[/YOUTUBE]
[h=1] Ȏconomiste Christian Saint Etienne[/h][h=1]13/6/2012[/h]
Je vous annonce ma démission du Conseil d’analyse économique (CAE). J’en démissionne parce que je ne suis pas d’accord avec les orientations de la politique économique du gouvernement. Je suis en opposition totale avec les options prises par le gouvernement, qui sont contraires aux idées que je défends en tant qu’économiste depuis plus de vingt ans, comme elles sont en contradiction avec les recommandations récentes de la Cour des comptes, de la Commission européenne ou encore du FMI et de l’OCDE. Les membres du CAE ayant pour rôle de conseiller le gouvernement dans ses choix économiques, je ne me voyais pas faire partie plus longtemps de cette instance! François Hollande a beau être doté de qualités indéniables, j’estime que lui et son gouvernement font fausse route et qu’il est de mon devoir de dénoncer les conséquences extrêmement négatives des premières mesures qui ont été prises.»Quelles décisions désapprouvez-vous le plus?
«L’une des toutes premières décisions du gouvernement a consisté à revenir à la retraite à 60 ans (qui concerne 1/5e des gens qui partent à la retraite) pour un coût annuel d’au moins 5 milliards d’euros en incluant les régimes complémentaires, voire 5,5 milliards d’euros en régime de croisière. C’est un choix intolérable qui nie totalement les réalités économiques et la situation extrêmement précaire des régimes de retraite. S’il y avait une première mesure à prendre d’urgence, ce n’était pas de ramener la retraite à 60 ans, mais, à mon sens, de consentir un effort massif de relance de l’investissement des entreprises (notamment au service de l’innovation dans les PME). Songez qu’il manque à la France 3 millions d’emplois productifs par rapport à l’Allemagne! Il faut remettre les choses dans leur contexte, au regard notamment de la perte de compétitivité dont pâtit l’économie française depuis plusieurs années. La France a perdu 42% de ses parts de marché à l’exportation entre 1999 et 2011 au plan mondial, 25% dans la zone euro. L’urgence, c’est de relancer la production, pas la consommation.»
Que pensez-vous de l’idée de taxer les plus hauts revenus à 75%?
«Là encore, c’est une idée qui va totalement à l’encontre des intérêts fondamentaux du pays. Qu’il y ait une mesure de justice fiscale, c’est bien. Mais quand vous avez déjà un niveau de CSG très élevé, et un taux marginal d’impôt sur le revenu de 45 %, cela donne un taux d’imposition beaucoup plus élevé qu’ailleurs. Or le gouvernement britannique vient d’annoncer une baisse du taux marginal d’imposition sur les revenus qui mettra la France en décalage fort par rapport au Royaume-Uni où, par ailleurs, le gouvernement s’est engagé à fortement réduire le taux de l’impôt sur les sociétés. Là où la France est à 34%, les Britanniques seront bientôt à 22%! Par ailleurs, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault veut aligner la fiscalité de l’épargne sur celle du travail, mais sans prendre en compte le fait que quand on investit en actions ou en obligations, on supporte un risque en capital important, si bien qu’on va fiscaliser les gains sans compenser les pertes. C’est pour prendre en compte celles-ci qu’avait été instauré le prélèvement libératoire, que Nicolas Sarkozy avait d’ailleurs porté à 35%,soit un taux d’imposition très élevé, beaucoup plus élevé qu’en Allemagne, par exemple. Quand on compare les revenus procurés au fisc par l’impôt sur le capital en France et en Allemagne, on s’aperçoit qu’ils sont aujourd’hui trois fois plus élevés chez nous qu’outre Rhin! Le capital supporte dans l’Hexagone une très forte taxation, qui touche particulièrement le secteur productif, et les personnes les plus productives. Le drame en France, c’est qu’on veut que les Français soient consommateurs, mais on laisse filer la production. On instaure un ministre du Redressement productif, on va aller sauver les quelques entreprises en faillite, mais en même temps, on écrase d’impôts celles qui fonctionnent encore, ce qui revient au bout du compte à préparer les faillites de demain…» »
Avis perso :
Notre Président pour singer jusqu’au bout « papa Mitterrand » a nommé Premier Ministre un ancien professeur de l’Éducation Nationale (l’un des très rares socialistes à ne pas trop l’avoir insulté ces dernières années). Du coup, il ne faudra pas s’étonner de voir la France devenir définitivement à l’image de notre « bon vieux mammouth pléthorique et ankylosé » qu’est l’Éducation Nationale :
– Effectifs démesurément élevés (certes scandaleusement mal répartis ; mais ils en réclament encore)
– Résultats catastrophiques (Rapport du centre Alain Savary : plus d’un enfant sur quatre entrant en sixième éprouve de grosses difficultés à la lecture !!! On se demande comment il va pouvoir trouver un boulot et je passe sur ceux qui quittent le système scolaire sans qualification (ni CAP, ni BEP, ni Bac)). A titre de comparaison avec le système public de santé, imaginez-vous que plus d’un patient sur quatre rentrant à l’hôpital y décède. L’illettrisme c’est la mort sociale.
– Premier budget du pays (devant la dette si on compte les retraites des profs ; mais ils en réclament encore)
– Et de surcroît dirigée par des syndicats qui n’ont strictement rien à faire des élèves et qui ne représentent qu’eux mêmes.
Ces derniers viennent d’ailleurs de s’octroyer 4 jours de vacances supplémentaires à la Toussaint. Rendez-vous compte, c’est quand même fatigant le métier de prof, ils ne sont en vacances que toutes les 6 semaines…Discussion syndicat d’enseignants/Ministre de l’Éducation Nationale acte I :
– Monsieur le Ministre, les évaluations de professeurs sont insultantes pour les détenteurs du savoir que nous sommes. Supprimez les. Comment pouvez-vous penser un seul instant qu’un Professeur de l’Éducation Nationale puisse mal faire son travail ? D’ailleurs, supprimez également les évaluations d’élèves. Un élève de l’Éducation Nationale n’a pas besoin d’être évalué car il reçoit le meilleur enseignement du monde !
– Mais bien sûr Monsieur le syndicaliste, tout de suite Monsieur le syndicaliste. Surtout ne faites pas grève car mon Président a dit qu’il fallait à tout prix privilégier le dialogue social.
– T’inquiète pas, ton Président il va en bouffer du dialogue social pendant 5 ans.De cette façon on est tranquille : l’échec scolaire et la faillite du système éducatif persisteront mais plus personne ne sera au courant. Politique de l’autruche quand tu nous tiens.
Mais, pas sûr que généraliser à l’ensemble du pays le « modèle Éducation Nationale » soit la meilleure de idée à l’heure où il y a tant de plans sociaux :
Notre carte des plans sociaux : jusquAutre question que je me pose : nos bons dirigeants (de droite ou de gauche car les responsabilités sont amplement partagées et le Président de La République est celui de tous les Français) ne s’interrogent-ils donc jamais sur les raisons de l’augmentation exponentielle des inscriptions dans les établissements d’enseignement privé ? Établissements contraints de refuser chaque année davantage de demandes faute de places. Ne se préoccupent-ils pas de connaître les raisons du développement considérable du soutien scolaire à domicile ? Ces deux réalités ne constitueraient-elles pas l’évidence d’un échec total de l’enseignement public français ?
Et comment ça se passe pour l’enfant d’une famille qui n’a pas les moyens de payer l’inscription dans le privé ? Doit-il se résigner à suivre une scolarité médiocre dans un établissement public où l’on exige aucun résultat des professeurs comme des élèves ?
Quant à l’enfant qui a eu la chance de naître dans une famille aisée (on choisit pas sa famille comme disait Maxime (le Très Grand)) il a l’école privée et le soutien scolaire à domicile.
Est-ce cela l’Égalité des chances ? Les riches s’en sortent et les pauvres régressent ou restent au ban de la société ?Au moins, notre Président a trouvé la solution à ce problème : on éradique les riches du pays, il ne reste que les pauvres et le problème est réglé. Tous pareils dans un pays où le système en s’étouffant lui-même, faute de cure d’amaigrissement salutaire, s’est effondré. C’est ça le modèle Éducation Nationale que les professeurs Hollande et Ayrault nous préparent pour le pays.
Vous aimez l’école à 2 vitesses ? Rassurez-vous, la médecine à 2 vitesses a aussi passé la seconde et arrive très vite.
C’est un autre débat mais qui va très bientôt s’ouvrir croyez-moi.
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16 juin 2012 à 12h36 #149581
Voilà la vidéo avec la bande sonore.
Christian Saint-Étienne : les choix de Hollande sont fous et intolérables – YouTube
Mr Saint Etienne avait raison de dire qu’allait droit au mur si le gouvernement socialiste mettait à exécution exactement les mesures énumérées par l’économiste.
Mais St Etienne a fait fi ou fait semblant d’ignorer qu’il peut exister d’autres leviers qui par leur recettes permettront d’atténuer les coûts des mesures annoncées.Surtout quand les destinataires de ces mesures sont les plus nécessiteux car l’argent injecté se traduira par une augmentation de la consommation.
D’ailleurs le commentateur de BFMTV s’est posé la question de la démission aujourd’hui alors que cela fait quinze ans que le Conseil d’Analyse Economique collabore avec Matignon sans résultats probants. 15 ans avec une croissance presque nulle,15 ans avec un déficit budgétaire toujours plus profond, 15 ans avec un chômage toujours croissant. ect… !Pourquoi les anciens gouvernements n’avaient pas suivi les bons conseils de Mr St Etienne?
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16 juin 2012 à 15h34 #149583
@ngjm95 147246 wrote:
Voilà la vidéo avec la bande sonore.
En effet, avec le son c’est mieux. Je n’avais pas testé la vidéo pour voir si elle fonctionnait.
@ngjm95 147246 wrote:
Mais St Etienne a fait fi ou fait semblant d’ignorer qu’il peut exister d’autres leviers qui par leur recettes permettront d’atténuer les coûts des mesures annoncées.Surtout quand les destinataires de ces mesures sont les plus nécessiteux car l’argent injecté se traduira par une augmentation de la consommation.
Les plus nécessiteux n’ont pas besoin qu’on leur donne de l’argent. L’immense majorité d’entre eux souhaite vivre du fruit de son travail et non être assistée. Ces Français ont donc besoin que leurs dirigeants prennent des décisions courageuses pour rendre le pays, ses régions et agglomérations attractifs pour les entrepreneurs quels qu’ils soient.
Mais pour ça il faut commencer par arrêter d’écraser d’impôts ceux qui travaillent et surtout ceux qui donnent du travail. On a les taux d’imposition parmi les plus élevés au monde ! Et ils veulent encore les augmenter !
Un simple exemple : Je me demande combien de personnes sont au courant de l’existence de cette taxe imbécile qu’est la « taxe sur les salaires » ?
Rendez-vous compte, on a un chômage mirobolant mais quand un chef d’entreprise embauche un salarié, en plus du coût bien trop important des cotisations patronales, l’employeur doit en plus payer une taxe sur le salaire qu’il verse à son employé !
« Sympa d’avoir embauché un chômeur Monsieur le chef d’entreprise, pour vous remercier, payez en plus cette taxe sur le salaire que vous lui versez ». On marche sur la tête en France.Il n’y a pas besoin d’être prix nobel d’économie pour se rendre compte que l’économie basée sur la consommation est morte et enterrée en France puisqu’on y fabrique quasiment plus rien et qu’on est surendetté.
Par exemple : Aller s’endetter davantage sur les marchés pour augmenter de 25% l’allocation de rentrée scolaire alors que cet argent sera dépensé lors d’achats de produits fabriqués en majorité à l’étranger est vraiment une belle ânerie économique (mais un coup politico-démagogique). De cet argent, l’État en récupère directement une partie en TVA (retour à l’envoyeur) et l’année suivante une autre partie en impôt. Mais le reste de cet argent où est-il parti ? Soutenir l’économie chinoise ou Coréenne par exemple.L’économie de consommation c’est bien quand elle peut soutenir la production locale.
L’économie basée sur la consommation, c’est la grande illusion socialiste par excellence.
En France ça a vraiment commencé avec Mitterrand. A cette époque, où les usines fermaient déjà, les types se sont dits : « la production en France c’est mort, on va passer à la finance ». D’ailleurs, Hollande avait bien rappelé au Guardian que pendant les 15 ans de la gauche au pouvoir, ils avaient libéralisé l’économie et l’avaient ouverte aux marchés et à la finance (au passage, c’est marrant que Mélenchon ait appelé à voter pour un candidat qui se réclamait de cet héritage).
Donc on a commencé à faire de l’argent avec de l’argent et non plus à partir de biens que l’on produisait sur notre sol.
Et la gauche s’est dit : la bonne affaire, la finance ça rapporte vachement. Quant à l’argent gagné, on va le redistribuer aux Français, on passe aux 39 heures, à la retraite à 60 ans, on donne une 5ème semaine de congés payés, on embauche pléthore de fonctionnaires dont on a pourtant pas besoin (et qu’il faut continuer à payer en 2012)… Les Français seront contents ils consommeront et ils voteront pour nous. Mais quel signal désastreux envoyé aux Français : « Ne travaillez plus, ce n’est plus vous qui produisez les richesses c’est le banquier. Partez en vacances et surtout votez pour nous ».Au passage, c’est quand même stupide de refuser l’instauration de la TVA sociale quand on est dans une économie de consommation où les cotisations issues du travail ne suffisent plus depuis des décennies à financer la protection sociale.
Le problème c’est que les types se sont un peu trop emballés et ce qu’ils ont distribué non seulement ils ne peuvent plus le reprendre mais ils doivent continuer à le distribuer. Les revenus de la finance ne suffisent plus, il faut creuser la dette.
Donc on emprunte pour payer les fonctionnaires, rembourser les soins et filer leurs allocs aux gens qui en bénéficient sinon c’est la guerre civile. Sous la gauche de Mitterrand la dette publique a été multipliée par 6 ! Mais le meilleur c’est que sous la droite, cette dette continue sont inexorable augmentation. Logique puisqu’on ne va pas arrêter de payer les fonctionnaires au lendemain de l’élection, on ne va pas arrêter de rembourser les soins, de payer les retraites… Les décisions prises il y 30 ans continuent de creuser notre dette et de nous plomber encore en 2012. Mais jusqu’à quand va-t-on nous prêter ?En conclusion, le modèle économique socialiste basé sur la consommation est obsolète et néfaste car il n’est qu’une illusion et source d’un appauvrissement inéluctable puisqu’une partie de l’argent emprunté puis « injecté » quitte définitivement le pays. Par contre il faut le rembourser.
Il faut raisonner à l’échelle du pays, pas à l’échelon individuel.
Et puis si on injecte de l’argent, on creuse la dette donc il faut augmenter les impôts et donc les gens cessent de consommer. C’est logique et surtout ça fait des décennies qu’on le fait. Ce n’est qu’un traitement symptomatique, de la poudre aux yeux, ça ne marche pas.Il n’y a qu’un seul et unique moyen de relancer l’économie en France : faire les réformes structurelles qui s’imposent pour diminuer nos abyssales dépenses publiques et ainsi pouvoir diminuer le coût du travail et les impôts sur les entreprises qui seront alors de nouveau compétitives, embaucheront et créeront de la croissance.
Mais d’après ce que j’ai vu, c’est pas trop au programme du gouvernement.Et pour que chacun puisse toucher du doigt la réalité :
Camiva : la fin des camions de pompiers « made in France » – Vidéo replay du journal televise : Le journal de 20h – TF1Hey, c’est pas en Chine qu’ils délocalisent, c’est en Allemagne. J’aimerai bien avoir l’avis du Ministre du redressement productif.
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16 juin 2012 à 17h20 #149585
@Phúc_44 147250 wrote:
En effet, avec le son c’est mieux. Je n’avais pas testé la vidéo pour voir si elle fonctionnait.
Il n’y a pas besoin d’être prix nobel d’économie pour se rendre compte que l’économie basée sur la consommation est morte et enterrée en France puisqu’on y fabrique quasiment plus rien et qu’on est surendetté.
Par exemple : Aller s’endetter davantage sur les marchés pour augmenter de 25% l’allocation de rentrée scolaire alors que cet argent sera dépensé lors d’achats de produits fabriqués en majorité à l’étranger est vraiment une belle ânerie économique (mais un coup politico-démagogique). De cet argent, l’État en récupère directement une partie en TVA (retour à l’envoyeur) et l’année suivante une autre partie en impôt. Mais le reste de cet argent où est-il parti ? Soutenir l’économie chinoise ou Coréenne par exemple.
L’économie de consommation c’est bien quand elle peut soutenir la production locale.Un peu d’argent en plus pour les nécessiteux leu permet de mieux consommer . Quand les 13% des 65 millions de français qui sont en dessous du seuil de pauvreté dépensent 100 ou à 200 euros en plus pour mieux manger ,ce n’est pas négligeable et c’est de l’agroalimentaire français.
La consommation est un des deux principaux moteurs de la croissance.Le précédent gouvernement a bien essayé de baisser le coût du travail avec la défiscalisation des heures supplémentaires , baisser le taux d’imposition des sociétés .Mais malheureusement rien n’y fait ! Le chômage continue d’augmenter,la croissance toujours en panne, les délocalisations continuent, les plans sociaux se multiplient mais les bénéfices des sociétés explosent .
Des sociétés mises en dépôt de bilan rachetées aux enchères par des sociétés plus ou moins apparentées à vil prix.
Et on ne parle pas des transferts des salaires vers les heures sup défiscalisées augmentant le déficit budgétaire et celui des comptes sociaux..Les délocalisations selon un rapport du Sénat:
Où l’on retrouve le Conseil d’analyse économique de Mr St EtienneAinsi, pour M. Élie Cohen, directeur de recherche au CNRS et membre du Conseil d’analyse économique (CAE) placé auprès du Premier ministre, la question des délocalisations ne saurait se poser dans les mêmes termes qu’il y a une trentaine d’année puisque l’essentiel des restructurations industrielles françaises a déjà eu lieu entre 1974 et 1984. Outre que les mouvements de délocalisation sont finalement assez limités, malgré l’accélération visible des mutations industrielles depuis 2001, en particulier au regard de leurs effets sur l’emploi, l’interrogation devrait davantage porter désormais, selon lui, sur le secteur des services et les activités intellectuelles à haute valeur ajoutée, comme la R&D, la conception, les quartiers généraux des entreprises, etc.
Pour la deuxième vague ,à partir des années 90:
Les Etats de l’Union européenne, quant à eux, ont investi dans les PECO après la chute du Mur de Berlin, La France et ses voisins du bassin méditerranéen ayant en outre un tropisme historique orienté vers les pays du Maghreb.
http://www.senat.fr/rap/r03-374/r03-37421.htmlBon vote à tout le monde.
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16 juin 2012 à 18h41 #149586
@ngjm95 147252 wrote:
Un peu d’argent en plus pour les nécessiteux leu permet de mieux consommer . Quand les 13% des 65 millions de français qui sont en dessous du seuil de pauvreté dépensent 100 ou à 200 euros en plus pour mieux manger ,ce n’est pas négligeable et c’est de l’agroalimentaire français.
« Donne un poisson à un homme, il mangera un jour. Apprends-lui à pêcher, il mangera toute sa vie ».
La solidarité nationale c’est pour les gens qui ne peuvent subvenir à leurs besoins en raison d’une impossibilité transitoire ou permanente de travailler. La personne qui est en capacité de travailler n’a pas à être entretenue par les impôts et les cotisations de ses concitoyens. Il faut que les dirigeants du pays créent les conditions pour favoriser l’activité et l’emploi pour que les gens vivent de leur travail. C’est dévalorisant de vivre au crochet de la société quand on à les moyens de travailler.
Quant aux Français qui vivent sous le seuil de pauvreté allant faire leurs courses, ils ne se rendent pas dans l’épicerie fine du coin qui vend le foie gras et la confiture d’oignons du producteur local. Ils vont dans les magasins de hard-discount. Apparemment vous avez la chance de ne pas être un habitué de ce genre d’enseignes. Parce que pour ce qui est de l’agro-alimentaire français, c’est pas dans ces magasins que vous le trouverez. Et même dans les supermarchés « classiques » les produits alimentaires les moins chers (qu’achèteront les personnes défavorisées) proviennent toujours de l’étranger.
@ngjm95 147252 wrote:
Le précédent gouvernement a bien essayé de baisser le coût du travail avec la défiscalisation des heures supplémentaires , baisser le taux d’imposition des sociétés .Mais malheureusement rien n’y fait ! Le chômage continue d’augmenter,la croissance toujours en panne, les délocalisations continuent, les plans sociaux se multiplient
Et tant que travailler en France coûtera beaucoup plus cher qu’ailleurs en Europe c’est parti pour continuer.
Les camions de pompiers, c’est en Allemagne qu’ils vont aller les fabriquer. Même pas en Roumanie.@ngjm95 147252 wrote:
mais les bénéfices des sociétés explosent .
Lesquelles ? Les entreprises du Cac40 peut-être ? Pensiez-vous à Total qui profite de l’envolée des cours du brut ? Sauf que Total ne gagne pas d’argent en France. C’est pour cela qu’il n’y paye pas l’impôt d’ailleurs. Pourtant il reste en France et donne du travail à des milliers de Français.
Mais ça aussi c’est encore une vaste mystification politico-journalistique (et vous tombez dans le piège à pieds joints) que l’importance accordée à ces grands groupes (qui cependant participent au rayonnement de entrepreneuriat français à l’international). Certes ils emploient des centaines de milliers de personnes mais cela reste une infime portion de l’ensemble des salariés français. Le premier employeur de France se nomme Artisanat. L’immense majorité des patrons de France sont les patrons des quelques 3,5 millions de PME de France et ils gagnent en moyenne bien moins qu’un conducteur de TGV. Pourtant ce sont eux qui donnent du boulot. Mais ce sont eux qui sont écrasés d’impôts et de cotisations patronales. Et se sont eux qui ne peuvent pas embaucher car le coût d’un salarié français est tel qu’il ne peuvent prendre le risque de faire péricliter leur boite s’il s’avère que le gain de productivité obtenu grâce au nouvel employé ne compense pas ce qu’il coûte à l’entreprise. Ce sont ces boites (souvent des entreprises familiales) qu’il faut aider en diminuant leurs charges et vous verrez, elles embaucheront.
Les 40 entreprises du Cac en comparaison ne représentent rien en terme de masse salariale. Mais pourtant en France, le patron c’est le « riche », c’est le vampire qui suce le sang du prolétariat comme dirait Jean-Luc. Il faut lui faire les poches.@ngjm95 147252 wrote:
Et on ne parle pas des transferts des salaires vers les heures sup défiscalisées augmentant le déficit budgétaire et celui des comptes sociaux..
Ça c’est aux organismes de contrôle de faire leur boulot.
Par contre je peux vous donner un exemple pratique et concret de ce qu’entraîne la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires dans le système de santé :
Une amie infirmière profitait, comme 9 millions de Français, de cet avantage qui portait son salaire de 1800 euros à 2500 euros. Au lendemain de l’annonce de la suppression de cette mesure, une circulaire est diffusée par la cadre de son service mentionnant la réduction à la portion congrue des heures supplémentaires autorisées (c’est à dire les urgences) faute de moyens. L’état catastrophique des finances dans le domaine de la santé n’est un secret pour personne.
Et elle de me dire très inquiète : « tu ne te rends pas compte de la situation dans laquelle ça me met, j’ai un prêt sur le dos et mes heures sup’ me permettaient d’en rembourser une bonne partie. Je ne sais pas comment je vais faire sans. »
J’ai une question : une infirmière, est-ce une « riche » ? La défiscalisation des heures sup’ était-ce un cadeau aux riches ? Est-on riche à 2500 euros par mois ?Mais pourquoi systématiquement empêcher les gens qui le souhaite de bosser ? Quand va-t-on arrêter de détruire le travail en France ?
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16 juin 2012 à 19h22 #149587
Personnellement je travaille pas mal, avec une part d’activité rémunéré et une autre non (engagement associatif, militant, artistique, …).
Pour autant, je n’encense pas le travail, surtout quand on sait qu’il vient du latin « tripalium » c’est à dire « instrument de torture ». Je ne condamne pas les gens qui ne travaillent pas par choix ou non. Et je crois que l’activité économique d’un pays (voir du monde) dépend de moins en moins du travail, bien plus de la finance et de la spéculation sur les valeurs des produits et de la production. Je me demande même dans quelle mesure on ne pourrait pas remplacer l’ensemble des travailleurs productifs (qui constituent une part de moins en moins importante) par des machines afin de moins user les êtres humains.
Sans compter que les rémunérations (comme tu l’évoques pour les infirmières) ne correspondent en rien à la valeur et surtout l’apport que le travailleur donne à la société. Alors bon, les conjectures sur les politiques envers le travail me laissent franchement dubitatif… -
16 juin 2012 à 19h49 #149588
@Phúc_44 147253 wrote:
Ça c’est aux organismes de contrôle de faire leur boulot.
Par contre je peux vous donner un exemple pratique et concret de ce qu’entraîne la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires dans le système de santé :
Mais pourquoi systématiquement empêcher les gens qui le souhaite de bosser ? Quand va-t-on arrêter de détruire le travail en France ?1_Qui a besoin le plus de défiscalisation des heures sup? le Smicard ou le cadre supérieur qui gagne plus de 10 000 euros nets mensuels ?
2_Que rapporte la défiscalisation de dix heures sup du smicard qui n’est même assujetti à l’impôt ? A comparer les économies sur les impôts d’un cadre qui déclarait 120 000 de revenus . Le transfert est parfaitement légal car les 35h étaient jusqu’à récemment assez théoriques pour les cadres. Dés le début de cette défiscalisation, on a tout de suite vu la faille et le danger pou les comptes sociaux.Je ne parle pas des cadeaux fiscaux pour les hauts revenus . D’après Jacques Attali sur la chaîne Sénat cette après midi, les baisses d’impôts représentaient 25 points du PIB.
En plus la France est devenu un excellent paradis fiscal où on vous garantit un taux d’imposition maximal de 20%, qui l’eût cru ?
François Hollande sait où trouver ses milliards. :wink2:La vérité sur les 450.000 riches de France -Les techniques d
PS:N’oubliez pas d’aller voter.
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16 juin 2012 à 21h41 #149590
@ngjm95 147255 wrote:
1_Qui a besoin le plus de défiscalisation des heures sup? le Smicard ou le cadre supérieur qui gagne plus de 10 000 euros nets mensuels ?… A comparer les économies sur les impôts d’un cadre qui déclarait 120 000 de revenus.
Vous en connaissez beaucoup vous des cadres sup à 10 000 nets mensuels et déclarant 120 000 annuel ? Perso, je n’en connais aucun pourtant j’ai beaucoup de potes ingénieurs qui bossent dans des grosses boites ou des cabinets de conseil. Et ils ne sont pas aux 35h. D’ailleurs ils ne comptent même pas leurs heures.
Même un praticien hospitalier (salarié donc) ne peut toucher au maximum qu’environ 7300 euros mensuels avec beaucoup d’ancienneté et d’importantes qualifications et ils ne sont pas aux 35h (dans le privé c’est une rémunération à l’acte donc aucune comparaison possible puisque pas d’heures sup).
Bref, un cadre supérieur ça touche en moyenne entre 4000 et 5000 mensuel. On est loin des 10 000 qui ne concernent que certains cadres dirigeants dans quelques entreprises.Donc, premièrement les cadres sup ce n’est certainement pas la majorité des cadres et encore moins la majorité des salariés et ça m’étonnerait beaucoup qu’il y ait 9,2 millions (nombre de salariés ayant bénéficié des heures supplémentaires) de cadres sup en France ; deuxièmement des cadres sup à 10 000 par mois c’est archi-minoritaire.
Mais je constate que vous êtes mené en bateau par des discours politiques malhonnêtes d’hommes qui ont tout à gagner en faisant croire aux Français des inepties du genre : les heures supplémentaires c’est pour des cadres sup qui gagnaient déjà 10000 net par mois. Une infirmière à 1800 euros par mois c’est pas un cadre supérieur. Pourtant elles avaient recours aux heures supplémentaires et c’est terminé.
Ce type de discours, qu’ils savent pertinemment être complètement déconnecté des réalités, les favorise car il entretient un climat délétère de méfiance, de jalousie où la haine de l’autre n’est jamais loin.
Il est riche, il est suspect, c’est un voleur. Bah non Monsieur Hollande, en France quand on possède quelque chose c’est qu’on a travaillé dur (et même très dur parce qu’il faut en plus payer les impôts les plus élevés au monde) pour l’obtenir. Et on ne planque pas, comme vous, ses biens immobiliers dans des SCI pour échapper à l’ISF.Mais l’homme politique vous dit : « Regardez là, regardez le » Et vous regardez sans chercher à examiner la forêt cachée derrière l’arbre.
C’est de la manipulation politique pourtant aisément identifiable et pratiquée par tous. Encore faut-il vouloir connaître les réalités de notre société. Je comprends parfaitement le confort intellectuel qu’on peut trouver dans ces discours démagogiques qui, en flattant vos sensibilités, vous imposent une manière de penser unique et manichéenne tout en neutralisant votre libre arbitre.
Manipuler les gens c’est très facile, suffit juste de trouver ce qu’ils veulent s’entendre dire : « les étrangers sont la cause de tous nos malheurs » ; « les riches sont la cause de tous nos malheurs »…
Et pendant que la cible regarde ailleurs le manipulateur a le champ libre. Vous connaissez le corbeau et le renard ? Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute, cette leçon vaut bien du caviar, sans doute. Caviar pour eux, gauche pour nous.@ngjm95 147255 wrote:
2_Que rapporte la défiscalisation de dix heures sup du smicard qui n’est même assujetti à l’impôt ?
Et bien ça lui rapporte beaucoup figurez-vous. Déjà une heure supplémentaire est payée davantage et elle était exonérée de toute cotisation salariale. Parce que même si le smicard ne paye pas l’impôt sur le revenu, il paye quand même des cotisations prélevées directement sur son salaire (chômage, sécu, retraite… enfin je vous renvoie à votre bulletin de salaire). Cotisations qui n’étaient plus prélevées sur ses heures supplémentaires donc c’était tout bénef pour son pouvoir d’achat et sa consommation.
@ngjm95 147255 wrote:
Dés le début de cette défiscalisation, on a tout de suite vu la faille et le danger pou les comptes sociaux.
Quel danger ? Il n’y a pas de coût, il y un manque à gagner. C’est totalement différent.
En effet, en faisant la somme des heures supplémentaires accomplies on peut déduire la somme des cotisations qui ne rejoindront pas les caisses de l’état. Mais comme de toute façon avec la fiscalité antérieure jamais autant d’heures supplémentaires n’auraient été accordées aux salariés, les cotisations ne seraient de toute façon pas rentrées dans les caisses. Donc pour les comptes sociaux, ça ne change rien. Par contre pour le pouvoir d’achat c’est un sacré coup de pouce, de même que pour l’activité économique.
Mais c’est encore une manipulation politique de dire : « les heures supplémentaires ça coûte tant ». C’est faux ça ne coûte pas. Ça génère un manque à gagner pour l’état. Mais de toute façon, avec l’augmentation du pouvoir d’achat, la consommation augmente et donc les rentrées de TVA.@ngjm95 147255 wrote:
Je ne parle pas des cadeaux fiscaux pour les hauts revenus . D’après Jacques Attali sur la chaîne Sénat cette après midi, les baisses d’impôts représentaient 25 points du PIB.
Oui, Jacques Attali, impossible de déceler une quelconque connivence politique avec l’exécutif actuel. Une objectivité incontestable. D’ailleurs, je ne me rappelle plus trop pour qui il a appelé à voter… ah j’ai la mémoire qui déraille.
Cadeau fiscal : formule magique. J’imagine Liliane en train d’ouvrir un énorme paquet cadeau avec une montagne de billets de banque à l’intérieur. Je suis sûr que tout le monde a cette même image dans la tête à l’évocation du « cadeau fiscal ».
Par contre demandez la définition exacte du terme, vous n’obtiendrez pas des masses de bonnes réponses.
Un riche qui reçoit un cadeau, mais c’est scandaleux ! Voilà, il n’en faut pas plus. Le Président des Riches qui leur fait des cadeaux pendant que le bas peuple meurt de faim. Face à ça, même l’homme politique le plus incapable est certain de remporter l’élection.
Avec le bouclier fiscal, la gauche disait : « c’est scandaleux, l’état fait des chèques aux riches ! » Sauf que ce qu’ils se gardaient bien de dire, c’était que si on remboursait ces contribuables c’était parce qu’ils avaient, l’année précédente, travaillé pour l’état plus de 6 mois par an.@ngjm95 147255 wrote:
En plus la France est devenu un excellent paradis fiscal où on vous garantit un taux d’imposition maximal de 20%, qui l’eût cru ?
François Hollande sait où trouver ses milliards. :wink2:La vérité sur les 450.000 riches de France -Les techniques d
PS:N’oubliez pas d’aller voter.
Jusqu’au bout, faire de l’archi-minorité une généralité au service d’une vile manipulation. 450 000 riches… sur … 65 millions d’habitants. 0,7% de la population.
François Hollande ne trouvera rien parce qu’il n’y a rien à trouver. Le pognon est planqué à l’étranger. Demandez à Yannick Noah, il vous refilera l’adresse de son avocat fiscaliste.Le Président normal ferait mieux de prendre les mesures adéquates pour faire revenir cet argent en France. Argent qui profiterait à des milliers d’entreprises et à leurs millions d’employés qui eux sont très loin d’avoir les moyens de s’exiler fiscalement et qui vont continuer à servir de vache à lait jusqu’au jour de l’abattage. Et je peux vous dire que la viande de vache de réforme c’est de la carne.
Par contre des milliards, il y en a à trouver dans les réformes structurelles de l’Etat et des collectivités territoriales rubrique : personnel de la fonction publique.
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17 juin 2012 à 5h47 #149592
@Phúc_44 147257 wrote:
Vous en connaissez beaucoup vous des cadres sup à 10 000 nets mensuels et déclarant 120 000 annuel ? Perso, je n’en connais aucun pourtant j’ai beaucoup de potes ingénieurs qui bossent dans des grosses boites ou des cabinets de conseil. Et ils ne sont pas aux 35h. D’ailleurs ils ne comptent même pas leurs heures.
Même un praticien hospitalier (salarié donc) ne peut toucher au maximum qu’environ 7300 euros mensuels avec beaucoup d’ancienneté et d’importantes qualifications et ils ne sont pas aux 35h (dans le privé c’est une rémunération à l’acte donc aucune comparaison possible puisque pas d’heures sup).
Bref, un cadre supérieur ça touche en moyenne entre 4000 et 5000 mensuel. On est loin des 10 000 qui ne concernent que certains cadres dirigeants dans quelques entreprisesJe connais des jeunes qui gagnent déjà plus de 3000 euros et qui n’ont pas plus de 26 ans. Combien vont_ils gagner dans dix ans
Parmi les 2 millions de patrons de PME ,combien gagnent plus de 10 000 euros ?
La défiscalisation offre l’avantage de proposer des augmentations moins importantes au personnel car derrière ,il y l’avantage fiscal mais elle accentue les écarts entre les revenus .Et on ne planque pas, comme vous, ses biens immobiliers dans des SCI pour échapper à l’ISF.
Ils sont bien plus nombreux à droite qu’à gauche pour investir dans les SCI
Et bien ça lui rapporte beaucoup figurez-vous. Déjà une heure supplémentaire est payée davantage et elle était exonérée de toute cotisation salariale. Parce que même si le smicard ne paye pas l’impôt sur le revenu, il paye quand même des cotisations prélevées directement sur son salaire (chômage, sécu, retraite… enfin je vous renvoie à votre bulletin de salaire). Cotisations qui n’étaient plus prélevées sur ses heures supplémentaires donc c’était tout bénef pour son pouvoir d’achat et sa consommation.
La défiscalisation fait gagner à un smicard sur la base de 10h d’heures sup 120 euros par mois( avec un SMIC horaire à 10 euros)
Alors qu »elle fait gagner à un cadre gagnant 10000 euros,1200 euros d’heures supplémentaires ce qui donne 14400 à l’année non soumis à l’impôt sur les revenus et si par ex sa tranche d’imposition marginale est de 20% cela lui fera un gain supplémentaire de 2880 euros . Au total 17280 euros.
Les entreprises en reprenant à leur compte la loi des 35h établissent en toute légalité des heures sup à leurs cadres donc l’argument qu’elles n’existent pas pour eux est caduque depuis longtemps. Les intéressés n’étaient les derniers à les réclamer car ils y voyaient l’occasion de payer moins d’impôts.
On peut multiplier les exemples avec tous les hypothèses de salaires. Plus les salaires sont élevés plus cela profite mais en revanche plus le manque à gagner est important pour les caisses de l’etat.. Par contre pour le pouvoir d’achat c’est un sacré coup de pouce, de même que pour l’activité économique.
Mais c’est encore une manipulation politique de dire : « les heures supplémentaires ça coûte tant ». C’est faux ça ne coûte pas. Ça génère un manque à gagner pour l’état. Mais de toute façon, avec l’augmentation du pouvoir d’achat, la consommation augmente et donc les rentrées de TVA.Merci de reconnaître que la consommation tire la croissance , ce qui n’était pas le cas quelques posts précédents
Jusqu’au bout, faire de l’archi-minorité une généralité au service d’une vile manipulation. 450 000 riches… sur … 65 millions d’habitants. 0,7% de la population.
François Hollande ne trouvera rien parce qu’il n’y a rien à trouver. Le pognon est planqué à l’étranger. Demandez à Yannick Noah, il vous refilera l’adresse de son avocat fiscaliste.Je n’ai pas mis ce lien pour discuter du nombre de riches mais pour dire qu’en termes de paradis fiscal, la France ne rend rien aux destinations exotiques.
Le petit peuple français est à mille lieues des préoccupation de Yannick Noah -
17 juin 2012 à 10h46 #149597
@Phúc_44, le problème c’est que Liliane Bettencourt est l’exemple typique de la femme n’ayant jamais travaillé de sa vie, pure rentière, et qui a toujours bénéficier des largesses de son bulletin de naissance et du carnet d’adresses de son père et de son mari. L’opposer aux travailleurs, ceux qui chaque matin se lève sans une maîtresse de maison pour lui servir son petit déjeuner et l’habiller, qui paye 25% d’impôts parce que cadre moyen dans une entreprise…
La démagogie, c’est de faire croire que ceux qui ont des hauts revenus contribuent frottement à l’activité économique du pays (disons plus fortement que les autres)… C’est vrai ni en France, ni ailleurs ! Ceux qui contribuent réellement à l’économie d’un pays sont les prolétaires (ceux qui doivent leurs revenues uniquement à leur travail) et quelque soit leur niveau de rémunération, sans en placer « excessivement » (une grosse partie) dans des fonds financiers et/ou spéculatifs (par définition se perdant dans le flux mondial des transactions et échappant au fisc).
Ce qui est important dans une société, c’est que chacun puisse vivre correctement et confortablement – il ne doit y avoir ni d’ultra-riches (qui ne peuvent prétendre avoir fait fortune que sur leur seul travail personnel), ni de pauvres forcément exploités ou oubliés de la solidarité nécessaire à la survie même de l’humanité.
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17 juin 2012 à 10h56 #149599
@ngjm95 147260 wrote:
Merci de reconnaître que la consommation tire la croissance , ce qui n’était pas le cas quelques posts précédents
Je vous remets ce que j’avais écrit plus haut :
@Phúc_44 147250 wrote:
Il n’y a pas besoin d’être prix nobel d’économie pour se rendre compte que l’économie basée sur la consommation est morte et enterrée en France puisqu’on y fabrique quasiment plus rien et qu’on est surendetté.
Par exemple : Aller s’endetter davantage sur les marchés pour augmenter de 25% l’allocation de rentrée scolaire alors que cet argent sera dépensé lors d’achats de produits fabriqués en majorité à l’étranger est vraiment une belle ânerie économique (mais un coup politico-démagogique). De cet argent, l’État en récupère directement une partie en TVA (retour à l’envoyeur) et l’année suivante une autre partie en impôt. Mais le reste de cet argent où est-il parti ? Soutenir l’économie chinoise ou Coréenne par exemple.
…
L’économie de consommation c’est bien quand elle peut soutenir la production locale.
…
En conclusion, le modèle économique socialiste basé sur la consommation est obsolète et néfaste car il n’est qu’une illusion et source d’un appauvrissement inéluctable puisqu’une partie de l’argent emprunté puis « injecté » quitte définitivement le pays. Par contre il faut le rembourser.si on injecte de l’argent, on creuse la dette donc il faut augmenter les impôts et donc les gens cessent de consommer.
Peut-être que j’explique mal. Je vais essayer de reformuler.
En France, on a détruit l’industrie de production (tous sont responsables gauche/droite).
L’immense majorité des produits à forte valeur ajoutée (pas l’alimentaire ou les médicaments par exemple) que vous achetez en France est produit à l’étranger. Ainsi, lorsque vous achetez un ipod ou une télé écran plat, se sont les entreprises chinoises et coréennes qui vous remercient de subventionner leur croissance.
Car pour ce qui est de la croissance en France, à part celle du magasin apple store qui augmente son chiffre d’affaire et donc payera plus d’impôts, on s’arrête là. Si l’état injecte 100, on va admettre qu’il récupère 19,6 immédiatement puis environ 30 l’année suivante. Quant aux 50,4 qui restent, une partie est reversée dans les salaires des employés du magasin et le reste part à l’étranger subventionner la croissance d’autres pays industriels. Mais par contre, pour le contribuable français (vous et moi), il faut non seulement rembourser les 100 mais en plus les intérêts de l’emprunt. L’appauvrissement est donc inéluctable.
Nous sommes à environ 3% d’intérêt à 10 ans. Mais que se passera-t-il quand on sera à 7% comme l’Espagne ?La France est surendettée. Donc pour « injecter » de l’argent dans le circuit (augmenter l’allocation de rentrée scolaire par exemple), l’état doit s’endetter davantage. Cet argent emprunté il va falloir le rembourser. Donc il faut :
– soit créer de l’activité économique ce qui génèrera des rentrées fiscales. Et pour cela il faut augmenter la compétitivité des entreprises françaises pour que l’activité se relocalise en France.
– soit ponctionner encore un peu plus les ménages français (les classes moyennes, pas les super-riches puisque exilés fiscaux, nous sommes d’accord). Or qui consomme ? Se sont les ménages. Donc si vous les écrasez encore un peu plus d’impôts, ils ne vont pas avoir l’argent pour consommer.A votre avis, lequel des deux choix a fait Hollande ?
D’ailleurs, si remplir les caisses de l’état avec de la TVA ou des impôts créait de la croissance, la France serait la première économie du monde. La croissance par la consommation dans notre pays sans industrie n’est qu’une illusion secondaire à la manière dont est calculé le PIB. Si l’endettement augmente davantage que le PIB, certes on a de la croissance (car le PIB a augmenté) mais elle est insuffisante pour compenser l’endettement. Par contre, nos dirigeants démagos vont venir fanfaronner en nous disant : « regardez, regardez on a créé de la croissance ! »
@ngjm95 147260 wrote:
Je connais des jeunes qui gagnent déjà plus de 3000 euros et qui n’ont pas plus de 26 ans. Combien vont_ils gagner dans dix ans
Si vous avez une réponse argumentée ça m’intéresse.
Et sinon, pour les remercier d’avoir travaillé et généré de l’activité économique qui elle même permet aux gens de trouver du travail, faut-il leur confisquer leur argent ?@ngjm95 147260 wrote:
Parmi les 2 millions de patrons de PME ,combien gagnent plus de 10 000 euros ?
En trois clics j’ai trouvé ces données de l’INSEE qui datent de 2008 donc des valeurs compilées avant la crise :
Salaire moyen des dirigeants d’entreprises en 2008 : 5108 euros par mois. Soit 61 300 annuel
Salaire moyen des dirigeants d’entreprises de moins de 20 salariés : 4000 euros par mois. Soit 48 000 annuel
Salaire moyen des dirigeants d’entreprises de 20 à 49 salariés : 6733 euros par mois. Soit 80 800 annuel
Salaire moyen des dirigeants d’entreprises de plus de 50 à 250 salariés : 10 942 euros par mois. Soit 131 300 annuelSalaires d’avant crise donc. On n’atteignait, en effet, les 10000 pour les grosses PME… sauf que …
Toujours selon les statistiques de l’INSEE de 2008 :
Les PME de plus de 50 salariés ne représentent qu’environ 1,8% des PME (et donc 1,8% des patrons de PME)
Je doute qu’après 4 ans de crise ces salaires aient été revus à la hausse.Vous vous faites encore avoir par l’arbre qui cache la forêt.
@ngjm95 147260 wrote:
Ils sont bien plus nombreux à droite qu’à gauche pour investir dans les SCI
Ah bon ? Vous en savez des choses. Un peu d’argumentation justifiée serait la bienvenue.
@ngjm95 147260 wrote:
Je n’ai pas mis ce lien pour discuter du nombre de riches mais pour dire qu’en termes de paradis fiscal, la France ne rend rien aux destinations exotiques.
Des gens malhonnêtes qui ne veulent pas payer d’impôts, il y en aura toujours. Il faut juste faire en sorte qu’il y en ait le moins possible en évitant d’avoir des taux d’imposition et de cotisation faramineux. Mais pour cela, on revient toujours au même problème : diminuer le train de vie du pays pour en diminuer le coût.
Et l’immense majorité de ces gens « malhonnêtes » n’est, encore une fois, pas celle que vous croyez. Ce ne sont pas les super-riches les plus nombreux à échapper à l’impôt. Ce sont les millions de gens qui bossent ou qui embauchent des salariés au black. Ce sont eux qui coûtent le plus cher au contribuable qui doit compenser par ses impôts et cotisations exorbitantes le manque à gagner causé par la fraude. Je précise (si les guillemets étaient insuffisants) que je relativise le mot « malhonnète » quand il s’agit de parler d’une personne qui embauche un employé au noir lorsque son entreprise doit faire face à une augmentation de son activité mais qui reste insuffisante pour payer l’ensemble des charges patronales. C’est le système qui le met dans cette impasse.
Mais une fois de plus, la gauche vous masque la réalité d’un magnifique carré de soie Hermès.
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17 juin 2012 à 11h45 #149600
Salut sebiseb,
Le problème c’est que pendant que nos bons dirigeants nous bassinent avec Liliane Bettencourt (qui contrairement à ce que vous croyez a non seulement travaillé mais également grandement participé au développement de son entreprise. J’en profite pour répéter qu’on ne choisit pas sa famille), ils ne nous parlent pas des véritables problèmes économiques du pays.
Les investissements et les investisseurs génèrent de l’activité économique (à votre avis, pourquoi Hollande veut emprunter des milliards pour relancer la croissance au prix d’un accroissement de l’endettement ; cf. plus haut) mais sans les travailleurs, ils ne seraient rien et inversement. C’est un système où chacun a sa place, ou tout le monde est complémentaire et en tire avantage. Le jour où le système a commencé à partir en vrille c’est quand des petits malins se sont rendu compte qu’ils gagnaient plus d’argent en faisant travailler leur argent que leurs employés. Fin du capitalisme de production, début du capitalisme financier et de tous nos problèmes.
Il faut respecter chacun pour ce qu’il est, pour ce qu’il fait et en finir avec cette stérile lutte des classes qui est néfaste pour tout le monde.
C’est le système qui est gravement malade. Dans un système qui fonctionnerait, l’ultra-riche même avec un taux à 30% payerait des sommes d’impôt considérables et donc contribuerait davantage à financer le système que l’ouvrier. C’est un système équitable. Du moment qu’il participe au système à hauteur de ses moyens, l’ultra-riche peut faire ce qu’il veut, je m’en moque. Et je ne vois pas au nom de quoi on empêcherait les gens qui le souhaitent de faire fortune.
Mais comme en France les taux d’imposition sont exorbitants, l’ultra-riche, puisqu’il en a les moyens, il se casse et il a bien raison.Les politiques sont des idiots. Plutôt que de se poser la question : « Mince, pourquoi tous les riches quittent le pays ? Il faudrait peut-être prendre des mesures pour faire revenir leurs capitaux dans les banques françaises qui investiront dans notre économie plutôt que les banques suisses en profitent ».
Ils préfèrent les montrer du doigts et les jeter en pâture à la vindicte populaire.
Bilan, les riches sont toujours à l’étranger et le peuple est toujours écrasé d’impôts. -
17 juin 2012 à 12h13 #149601
Contrairement à ce que l’on fait croire il n’y a pas tant de personnes qui quittent le pays pour des raisons fiscales – tous les chiffres le montrent. En fait il y a pas mal de personnes qui menacent, qui se renseignent, mais peu le font… Ailleurs il y a d’autres problèmes qui font que !
Lilliane Bettencourt est un symbole, c’est entendu, mais si l’Oréal se porte bien ce n’est pas une entreprise qui a connu un développement spectaculaire non plus.
« Il y a une lutte des classes aux Etats-Unis, bien sûr, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène la lutte. Et nous gagnons. » Warren Buffet(voir New York Times, November 26, 2006 et CNN Interview, May 25 2005)
Je suis d’accord sur la fracture économie réelle et économie financière, et les si plus modestes (cadres moyens, patrons de petites PME, …) investissent dans la première, les plus riches (sont qui se plaignent de payer trop d’impôts) sont les instigateurs principaux de la seconde ! Qu’ils soient mis plus que les autres à contribution pour renflouer les caisses de l’état, sachant que l’ensemble de la population a contribué aux efforts ne me choquent pas au contraire… Ce n’est pas au gouvernement de relancer l’économie. Ceux qui gèrent la société doivent s’assurer de sa cohérence, et que la justice et l’équité soit scrupuleusement respectée… Et c’est là que le bas blesse à droite comme à gauche !
Limiter le salaire des dirigeants à fois le salaire le plus bas est une mesure « symbolique » mais qui va dans ce sens. Qui peut avoir l’arrogance de prétendre contribuer déjà 20 fois plus que d’autres à rendre service à la société ? À son entreprise ? … fusse-t-il investisseur ! Que vaut l’investissement s’il n’y a pas le travail des ouvriers de production ? …
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17 juin 2012 à 18h01 #149602
Un système qui marche à l’augmentation de la richesse materielle et monétaire ne mène à rien. Un système qui marche à l’augmentation de la richesse humaine et l’échange gagne beaucoup plus.
Certains n’ont pas d’argent et n’en veulent pas et vivent heureux; d’autre en ont plein et en veulent plein et ils se rendent compte à leur mort qu’ils se sont planté.
En france, les écarts de possession de patrimoine sur l’exploitation de l’autre sont intolérable. Faire payer ceux qui sont responsable de cet écart est normal. Et si l’économie ne tourne plus car les entreprises délocalisent et partent dans des paradis fiscaux, c’est la preuve d’un système injuste et donc obsolète selon la logique liberté, égalité, fraternité. -
18 juin 2012 à 6h04 #149605
j’ai lu un article qui disait que les riches en France sont les technocrates qui ont progressé dans une grande entreprise qu’ils n’ont pas créé contrairement aux autres pays où la proportion des créateurs d’entreprise riches est plus grande.
Ce n’est pas bon signe.
On parle souvent de la dette de l’Etat mais on oubli la dette des entreprises qui est colossale comme l’exemple de Doux (Pere Dodu), le géant du poulet en redressement judiciaire. Ici on parle de « remplir les Caddies » au supermarché ; on oubli que Caddie est en redressement judiciaire depuis 1 mois. Chaque semaine, une grosse PME fait faillite. L’ânerie dit par une jeune journaliste au JT : « Arcelor-Mittal veut fermer en France alors qu’il fait des bénéfice au niveau mondial »
Comme ci les ouvriers indiens devait payer pour les salaires des Français ! -
18 juin 2012 à 11h18 #149612
@sebiseb 147271 wrote:
Contrairement à ce que l’on fait croire il n’y a pas tant de personnes qui quittent le pays pour des raisons fiscales – tous les chiffres le montrent. En fait il y a pas mal de personnes qui menacent, qui se renseignent, mais peu le font… Ailleurs il y a d’autres problèmes qui font que !
Lilliane Bettencourt est un symbole, c’est entendu, mais si l’Oréal se porte bien ce n’est pas une entreprise qui a connu un développement spectaculaire non plus.
« Il y a une lutte des classes aux Etats-Unis, bien sûr, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène la lutte. Et nous gagnons. » Warren Buffet(voir New York Times, November 26, 2006 et CNN Interview, May 25 2005)
Je suis d’accord sur la fracture économie réelle et économie financière, et les si plus modestes (cadres moyens, patrons de petites PME, …) investissent dans la première, les plus riches (sont qui se plaignent de payer trop d’impôts) sont les instigateurs principaux de la seconde ! Qu’ils soient mis plus que les autres à contribution pour renflouer les caisses de l’état, sachant que l’ensemble de la population a contribué aux efforts ne me choquent pas au contraire… Ce n’est pas au gouvernement de relancer l’économie. Ceux qui gèrent la société doivent s’assurer de sa cohérence, et que la justice et l’équité soit scrupuleusement respectée… Et c’est là que le bas blesse à droite comme à gauche !
Limiter le salaire des dirigeants à fois le salaire le plus bas est une mesure « symbolique » mais qui va dans ce sens. Qui peut avoir l’arrogance de prétendre contribuer déjà 20 fois plus que d’autres à rendre service à la société ? À son entreprise ? … fusse-t-il investisseur ! Que vaut l’investissement s’il n’y a pas le travail des ouvriers de production ? …
Tout à fait d’accord avec cette affirmation: “… Ceux qui gèrent la société doivent s’assurer de sa cohérence, et que la justice et l’équité soit scrupuleusement respectée … ».
Le problème est que la France n’est pas toute seule dans le monde. Et que le monde autour d’elle n’a aucune justice ni d’équité. Mais il faut quand même montrer l’exemple. Espérons que ça marche. -
18 juin 2012 à 12h26 #149613
Trouvé sur Ouest France, un article qui résume trés bien tout qui s’est dit:
Précarité. Des riches plus riches et des pauvres plus nombreux
Faits de société mercredi 11 janvier 2012La précarité est le thème du 3e volet de notre série « 2007-2012. D’une présidentielle à l’autre, ce qui a changé en cinq ans ». Les inégalités croissantes entre riches et pauvres. Si d’un côté la précarité a augmenté, de l’autre, le patrimoine des plus riches s’est envolé. Même si la France reste un pays moins inégalitaire que les autres.
Un peu plus de pauvres:« En 2009, 8,17 millions de personnes vivaient en dessous du seuil de pauvreté, à savoir 954 € par mois, prestations sociales incluses. Elles étaient 7,8 millions en 2006 », indique Laurent Auzet, responsable de l’unité Études à la direction régionale de l’Insee Bretagne.
« Le nombre de pauvres dont les revenus sont très en dessous de ce seuil a aussi augmenté, ajoute-t-il. Et les sans domicile fixe ne sont pas pris en compte, puisqu’ils ne déclarent pas de revenus. Le visage de la pauvreté a aussi changé. Elle concerne de plus en plus les familles monoparentales et les jeunes sans emploi. »Beaucoup plus de riches…
Les personnes gagnant plus de 100 000 € par an étaient 331 000 en 2004, 440 000 en 2008. Soit une augmentation de 33 %. Celles qui gagnaient plus de 500 000 € sont passées de 8 000 à 13 000, soit +84 %.
Les 10 % les plus riches sont de plus en plus riches. Surtout les 0,1 % les plus avantagés, dont les revenus dépassent 239 300 € par an.
… riches de leur patrimoine
L’écart entre les riches et les pauvres n’évolue pas tant que ça si l’on regarde les seuls revenus. En 2006, les 10 % les plus riches gagnaient 3,41 fois plus que les plus pauvres. En 2009, 3,44 fois plus (les 10 % les plus pauvres gagnent moins de 10 410 € par an, les plus riches plus de 35 840 €.)
Mais si l’on considère le patrimoine, ça s’envole: « Les 10 % les mieux dotés sont 200 fois plus riches que les 10 % les moins bien lotis, précise Laurent Auzet. 550 000 €, contre 2 700 € en moyenne. Et une partie très faible de la population concentre une bonne partie du patrimoine. »
La France moins touchée
Depuis les années 1980, les écarts de revenus explosent dans les pays industrialisés, particulièrement au Royaume-Uni, en Italie, au Japon.
L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) parle du « plus haut niveau atteint depuis un demi-siècle ». Mais en France, « les prestations sociales viennent assez largement compenser ces inégalités », constate Laurent Auzet.Précarité. Des riches plus riches et des pauvres plus nombreux – Faits de société – ouest-france.fr
Concernant le taux marginal de 75%: Les Etats Unis l’ ont déjà adopté bien avant
Thomas Piketty, économiste, directeur d’études à l’EHESS et professeur à l’Ecole d’économie de Paris, a travaillé sur les hauts revenus et prône un impôt confiscatoire pour limiter ces derniers.
Un impôt à 70% ne risquerait-il pas de brider l’économie ?Les Etats-Unis ont pratiqué, en moyenne, un taux marginal d’impôt sur le revenu de 82% entre 1932 et 1980. Soit un taux confiscatoire pendant près d’un demi-siècle ! Avec même des pics, dans les années 40-60, qui ont dépassé 90%. De toute évidence, cela n’a pas tué le capitalisme américain. Tout simplement parce que ces taux volontairement confiscatoires ne s’appliquaient qu’à une toute petite minorité de rémunérations vraiment indécentes (au-delà de 1 million d’euros annuels d’aujourd’hui).
Ces gros salaires qu’on ne peut pas encadrer
Ces inégalités croissantes n’ont pourtant rien d’un mythe. L’économiste Camille Landais parle même d’une «explosion des très hauts salaires», qui «contraste avec la grande stabilité de la hiérarchie salariale observée depuis trente ans». Entre 1998 et 2005, et alors que les 90% des Français les moins bien payés voyaient leur salaire progresser de 3%, les revenus du travail des 1% les mieux lotis bondissaient de 14%, ceux des 0,1% de 29%, et ceux des 0,01% explosaient de 51%… En 2007, selon l’Insee, les 1% des salariés à temps complet les mieux rémunérés percevaient ainsi un revenu moyen annuel de 215 000 euros, soit sept fois plus que la moyenne des salariés (32 000 euros).
1% de salariés les mieux rémunérés (salaire moyen 215 000 euros) des 26 millions de Français cela fait combien ? 260 000 personnes.Les Stocks options ,la partie immergée de l’Iceberg
Patrimoine. Mais les inégalités de salaires ne disent pas tout. De nombreux dirigeants sont aussi sous perfusion de stock-options ou autres actions gratuites, pour des montants atteignant parfois la majorité de leur rémunération. Or là aussi, l’envolée des inégalités – dans le haut du panier – des revenus pris dans leur ensemble (travail et patrimoine), atteint un niveau inquiétant. Selon Camille Landais, les rentrées des 90% des foyers les moins riches ont progressé de 5% entre 1998 et 2005. A côté d’eux, les 5% les plus riches ont augmenté leurs ressources de 11% sur la même période, les 1% de 19%, les 0,1% de 32% et les 0,01% des plus fortunés de 43%… Une hausse qui doit beaucoup à l’envolée des très hauts salaires, mais également à l’augmentation des revenus du patrimoine. Ce sont donc les mêmes qui profitent de ces deux phénomènes.
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18 juin 2012 à 13h05 #149614
bof l’exemple ! Les Français se croient encore riche
« La mauvaise nouvelle du tribunal de commerce de Poitiers qui a annoncé, mardi dernier, la liquidation de la société Eco & Mobilité, fabriquant de véhicules électriques (23 salariés) initialement installée à Chauvigny, est revenue sur le tapis, hier après-midi, lors de la commission permanente au conseil régional. Sa présidente a expliqué qu’après la liquidation de la société, « des projets de reprise sont en cours de discussion ». Ségolène Royal a soumis à l’assemblée régionale une autorisation de « poursuivre les contacts avec les repreneurs » afin que les acquis du projet restent en Poitou-Charentes et qu’une nouvelle société puisse « être créée ».Manifestement, l’opposition n’avait pas rechargé les batteries pour monter au créneau d’une décision politique qui a engagé la Région à hauteur de 5 millions d’euros. Le porte-parole du groupe a souligné qu’il « ne critiquait pas le principe » que la Région puisse entrer dans le capital d’une entreprise innovante. Olivier Chartier a « regretté » le montant très important pour une si petite structure : « C’est 3 € par habitant »
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18 juin 2012 à 20h24 #149618
Durant la campagne présidentielle je me souviens d’un politique qui expliquait sereinement que les jeunes créateurs de StartUp renonceraient à créer leur entreprise en France s’ils savaient qu’ils seraient taxés en la revendant avec une confortable plus valu !
Naïvement je croyais que lorsque l’on avait une bonne idée, et l’esprit qui va avec, on créait une entreprise pour lancer un nouveau produit, concept, … avec l’envie de flatter un peu son égo’ mais pas avec l’obsession de faire « un coup de fric » – En tout cas pas dans un premier temps !?
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19 juin 2012 à 12h07 #149622
Certains n’ont pas attendu la nouvelle taxe fiscale de 75% pour pratiquer l’évasion fiscale:
Philippe Dominati, président de la commission sur l’évasion des capitaux, a par ailleurs rappelé que l’évasion fiscale coûtait 51 milliards d’euros chaque année à l’Etat et que la majorité de cette somme était d’abord imputable au monde de l’économie et non à l’exil fiscal des sportifs et des artistes.
Une commission d’enquête « sur l’évasion des capitaux et des actifs hors de France et ses incidences fiscales » avait été mise en place sur demande du groupe CRC (communiste) en janvier dernier.
Evasion fiscale : Noah et Forget auditionnés au Sénat – Le Nouvel ObservateurPS: 51 milliards sous l’ancien régime fiscal.
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19 juin 2012 à 20h08 #149626
Comme la fraude en générale, l’estimation de l’évasion est très difficile à quantifier et d’ailleurs moindre en France que dans d’autres pays si on la ramène en % du PIB.
Donc elle concerne dans une moindre mesure les sportifs et les artistes, mais c’est eux que l’on auditionne au sénat ??? Bon effectivement leurs arguments de défense sont franchement (forcément) lamentable. -
20 juin 2012 à 10h16 #149634
Noah à eu un argument incroyable apparemment. Il aurait dit ( car faut se méfier des journalistes) qu’une carrière sportive est courte et qu’il faut donc profiter de cette période pour fructifier ses gains. Sa marque « d’éco cosmétique » ne doit pas rapporter assez, pourtant cette gamme fait très bien le green washing.
Il va falloir que je revois la notion sportif haut niveau au passage. -
20 juin 2012 à 20h23 #149643
Tu oublies la musique qui lui assure parmi les meilleurs revenus artistiques français ! Mais il a été exilé deux ans je crois dans les années 90′ et est rentré en France ? Et le Viêtnam c’est comment pour l’exil fiscal ?
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21 juin 2012 à 7h42 #149650
Oui c’est pas le pire. En même temps il est une, si ce n’est LA célébrité la plus apprécié par les francais, donc il soigne son image.
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27 juin 2012 à 5h50 #149747
une embellie durable au Viêtnam ?
c’est dans Actualité économique et financière – Information économique et financière – Journal quotidien économique et financier – Les Echos.frEconomie
[h=1]Vietnam : l’inflation recule[/h] | Commenter
Soumis par Cap Vietnam.
Publié le mardi 26 juin 2012, 9:59.
L’inflation vietnamienne a continué à ralentir, atteignant en juin son plus bas niveau depuis plus d’un an, en parallèle avec un ralentissement économique. Les prix à la consommation ont augmenté de 6,9 % en juin sur un an, contre 8,34 % en mai (la première inflation à un chiffre en un an) et 10,54 % en avril.
(source: http://www.lesechos.fr) -
27 juin 2012 à 7h05 #149750
@thuong19 147453 wrote:
une embellie durable au Viêtnam ?
c’est dans Actualité économique et financière – Information économique et financière – Journal quotidien économique et financier – Les Echos.frBonjour Thuong19 ,
Je ne sais pas si on pouvait trop s’en réjouir ! Le Vietnam s’apprête à appuyer sur le champignon pour relancer la machine car au rythme actuel , la déflation risque de se prolonger encore quelques mois et une croissance qui stagne à 4% au lieu des 5,5% espérés.
Les baisses des taux d’intérêts montrent que la lutte contre l’inflation va s’effacer en faveur d’une croissance plus élevée.
Néanmoins , il n’y pas que le taux d’inflation qui baisse , d’autres facteurs macro économiques se sont bien améliorés tel que le déficit du commerce extérieur à 1milliard de dollars pour les 6 premiers mois à comparer avec les 12 milliards de l’année 2011. Une balance des paiements aux normes internationales avec des reserves qui ont cru de 50% ! :wink2:
La suite dans ma chronique mensuelle : Le Vietnam , the new asian tiger. -
1 juillet 2012 à 5h08 #149839
@thuong19 147566 wrote:
je n’y comprends pas grand chose en économie, mais la baisse des taux directeurs, est-ce une bonne nouvelle?
le crédit sera moins cher.
c’est dans leschos.frBonjour anh Thuong, à toutes et à tous,
Moi non plus, je ne connais pas grande chose en économie, mais quand les taux baissent, les actions montent…
Et cela donne une bouffée d’oxygène pour tout le monde : les entreprises et les particuliers.
Ceci dit, à partir d’un certain seuil, proche de zéro ou négatif (eh oui, c’était arrivé en Suisse !), ça devient nuisible et ce n’est plus forcément une bonne nouvelle.
Les éminents économistes vont vous dire pourquoi…
Bonne journée à tous.
NVTL :bye: -
1 juillet 2012 à 6h03 #149837
je n’y comprends pas grand chose en économie, mais la baisse des taux directeurs, est-ce une bonne nouvelle?
le crédit sera moins cher.
c’est dans leschos.frVietnam: cinquième réduction des taux directeurs cette année
La Banque centrale du Vietnam (SBV) a réduit à partir de dimanche ses principaux taux directeurs pour la cinquième fois depuis le début de l’année, une mesure rendue possible par le ralentissement de l’inflation et destinée à relancer la croissance.
Le taux de refinancement a été réduit de 11 à 10%, selon un communiqué de la SBV publié sur son site internet. Il avait été déjà abaissé en mars, pour la première fois depuis près de trois ans, puis en avril, mai et juin.
La Banque centrale a également diminué le taux d’escompte de 9 à 8% et le taux quotidien des échanges interbancaires de 12 à 11%, à dater du 1er juillet.
Le Vietnam a connu ces deux dernières décennies une forte croissance. Mais une inflation à deux chiffres avec un pic à 23% en août 2011, un déficit commercial important et une monnaie en chute libre avaient forcé le Parti communiste au pouvoir à rechercher un nouveau modèle de développement.
Les mesures d’austérité ont permis de freiner l’inflation, qui est descendue à 6,9% en juin sur un an, le taux le plus faible depuis trois ans. Le gouvernement table du coup sur une inflation à un seul chiffre cette année.
Mais le PIB n’a augmenté que de 4,38% au premier semestre 2012, également le taux le plus faible depuis trois ans. Et le pouvoir reste confronté à ce dilemme entre maîtrise des prix et maintien de la croissance. -
1 juillet 2012 à 7h51 #149843
Bonjour NVTL et Thuong19,
@NoiVongTayLon 147568 wrote:Bonjour anh Thuong, à toutes et à tous,
Moi non plus, je ne connais pas grande chose en économie, mais quand les taux baissent, les actions montent…
Et cela donne une bouffée d’oxygène pour tout le monde : les entreprises et les particuliers.
Ceci dit, à partir d’un certain seuil, proche de zéro ou négatif (eh oui, c’était arrivé en Suisse !), ça devient nuisible et ce n’est plus forcément une bonne nouvelle.
Les éminents économistes vont vous dire pourquoi…
Bonne journée à tous.
NVTL :bye:je ne suis pas moi-même économiste , mais si je devais juger de la faisabilité d’un investissement alors le taux d’intérêt est un des facteurs qui rentrent dans la prise de décision.
Donc si à la suite d’une baisse du taux directeur, les entreprises peuvent obtenir des financements moins chers qui ne plombent pas la rentabilité ,elles seront plus enclines à investir , à créer des nouveaux emplois et in fine relancer la consommation.
Après entre les prévisions et les résultats…PS: ça se murmure que les gens de HCM ville et de Hanoi sont entrain de manifester contre les offres d’adjudication chinoises dans les eaux vietnamiennes.
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1 juillet 2012 à 7h54 #149844
@thuong19 147566 wrote:
je n’y comprends pas grand chose en économie, mais la baisse des taux directeurs, est-ce une bonne nouvelle?
le crédit sera moins cher.
c’est dans leschos.fr
Bonjour Thuong, NVTL et TLM,
La baisse des taux d’intérêt est favorable à ceux qui peuvent … emprunter, et non pas aux pauvres !
Quand les emprunteurs exagèrent, ils provoquent la crise des subprimes, la bulle immobilière (Espagne actuellement…), l’aggravation du déficit commercial (par importation des produits de luxe), …
Le gouvernement VN devrait y réfléchir, et développer les micro-crédits pour la masse des petits entrepreneurs !
Bon dimanche à vous toutes et tous.
Dông Phong -
4 juillet 2012 à 22h07 #149928
Pourquoi les chances de retour de la croissance en France sont infimes ?
2009 Tax Misery & Reform Index – Forbes.com
Et ces chiffres datent de 2009 !
Alors je ne vous raconte pas l’état après le flot de nouvelles taxes et impôts qui vont nous tomber dessus (entreprises et particuliers) en application des décisions du gouvernement Ayrault.Demander aux gens de bosser plus tout en réclamant moins et réduire les effectifs de fonctionnaires (de très loin le premier poste de dépense publique) c’est pas populaire mais c’est courageux et surtout efficace.
Taxer les « riches » c’est plus démago mais c’est lâche et complètement inefficace parce que ça ne rapporte pas assez. Notre abyssale dette en est le meilleur exemple.
Et gardons à l’esprit que le terme « riche » est impropre. Il faut dans notre cas employer le terme « classes moyennes » puisque les vrais riches sont inaccessibles. C’est même Hollande qui l’a dit pendant la campagne : il faudrait, pour les atteindre, renégocier des centaines de conventions fiscales internationales et vous comprenez c’est fatiguant.Mais au moins on est sûr de garder l’une des rares premières places auxquelles on peut encore prétendre :
la pression fiscale la plus élevée au monde ! cocoricoooL’hémorragie des délocalisations n’est pas prête de s’arrêter pour le plus grand bonheur de nos voisins (et surtout concurrents, encore un truc que nos brillant politiques ont oublié) européens. Notez la différence des charges patronales entre France et Allemagne.
Pourquoi diable voulez-vous que les entrepreneurs viennent faire bosser les Français ? Faire bosser les Allemands coûte moins cher, ils bossent plus d’heures dans la semaine, ont moins de vacances, ont des syndicats non politisés et avec tout ça on accèdent au marché européen (et donc français) sans problème.Il en a de la chance Ayrault de parler allemand, peut-être qu’il retrouvera un boulot outre-Rhin une fois qu’il nous aura définitivement ruiné le pays. Il a dû oublier que les pauvres ne payaient pas d’impôts.
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4 juillet 2012 à 22h55 #149929
Ayrault a l’air honnête et courageux et j’en avais mare de la tête des autres et des gesticulations de Sarko. Mais suprimer la TVA sociale anti délocalisations est vraiment une très mauvaise idée. Le gouvernement fait ça par démagogie pour faire plaisir à une parti de son électorat qui pense que le prix du pain devrait être proportionnel aux salaires. Donc un impôt payé par tout le monde est injuste.
Il était pourtant écologique :
Tu consommes beaucoup, tu payes beaucoup
Tu consommes des produits qui viennent de loin, ta taxe sert à aider les entreprises locales à payer leur chargesBref on va avoir des fonctionnaires plus nombreux qui vont acheter des produits qui ne viennent même pas d’Europe parce que c’est moins cher.
Alors pour bosser plus, ça va être difficile ! Et qui va indemniser les nouveau chômeurs ?
Il faut dire que le gouvernement précédent auraient dû metre cette TVA sociale dès le début de la crise. Car il y a une dette plus vicieuse, c’est celle des entreprises. Caddy, les fameux chariots de supermarché a fait faillite, Doux (Père Dodu), le géant du poulet aussi.
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