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Il n’y a pas que le muscat à Rivesaltes

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      [h=1]Bourquin accuse Filippetti de ne pas être à la hauteur[/h] [h=5]7 septembre 2013 à 17:50[/h] [IMG]http://md0.libe.com/photo/548011-le-president-de-la-region-languedoc-roussillon-christian-bourquin-lors-d-une-conference-de-presse-a-.jpg?modified_at=1378569306&ratio_x=03&ratio_y=02&width=476[/IMG] Le président de la région Languedoc-Roussillon Christian Bourquin lors d’une conférence de presse à Montpellier le 19 décembre 2012 (Photo Pascal Guyot. AFP)




      Par AFP

      Christian Bourquin, l’un des hommes forts du PS dans le Sud, s’en est pris samedi durement à la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, qu’il accuse de lâcheté et de ne pas être à la hauteur des intérêts de sa région.
      Sur son blog (christian bourquin), le président de la région Languedoc-Roussillon et sénateur des Pyrénées-Orientales s’indigne que la ministre, en visite vendredi à Perpignan pour le festival de photojournalisme Visa pour l’image, n’ait pas fait le détour de quelques kilomètres par le camp de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales).

      M. Bourquin voudrait voir l’Etat participer au projet qui lui tient à coeur de construire un mémorial à Rivesaltes. Mais la ministre «ne prête pas la moindre attention au camp de Rivesaltes et se mure dans un lâche silence» depuis plus d’un an et demi, affirme M. Bourquin, en évoquant le «geste symbolique hors du commun» accompli par les présidents français et allemand à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne).

      Au cours de trois heures «ridicules» auxquelles il a refusé de s’associer «pour ne pas cautionner l’aveuglement» de la ministre, «Madame Filippetti s’est seulement consacrée à démontrer qu’elle n’était pas à la hauteur des enjeux culturels du département des Pyrénées-Orientales», juge M. Bourquin.

      Le camp de Rivesaltes avait accueilli des réfugiés espagnols après 1938, un centre régional de rassemblement des juifs entre 1939 et 1942, des suspects de collaboration au moment de l’épuration, des prisonniers allemands et, après l’indépendance algérienne en 1962, un camp de regroupement de harkis. Il est à cet égard unique au monde, pense M. Bourquin.
      Ce qui reste du camp, des centaines d’hectares livrés aux broussailles et quelques baraquements ruinés, a été menacé de destruction.
      Le projet d’y ériger un mémorial, formé à la fin des années 1990, est resté des années dans les cartons.
      Les travaux de construction ont enfin commencé en octobre 2012, sous maîtrise d’ouvrage de la région Languedoc-Roussillon.

      Celle-ci et le département assument pour le moment les 23 millions d’euros de travaux. Ils voudraient que l’Etat participe au tour de table.






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