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[Georges Boudarel] Avec le recul du temps

Discussions générales sur le Vietnam Le Vietnam, son passé, son histoire [Georges Boudarel] Avec le recul du temps

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    • #1603

      Boudarel, un remarquable érudit sur le Viêt-Nam

      par Huu Ngoc*

      Cela s’est passé pendant la première guerre d’Indochine au coeur de la zone militaire du Viet Bac où se trouvait le quartier général du Département de Travail Politique parmi les Troupes Ennemies. En 1951-1952, alors que je circulais parmi les cabanes cachées sous des gigantesques bosquets de bambous dans la jungle, je tombais sur un jeune Français âgé de 24-25 ans. Il était grand, dégingandé, portait un short et un chapeau scout au-dessus d’un visage émacié avec des yeux rêveurs. Il était très loquace et voulait tout savoir et tout apprendre sur la résistance vietnamienne. Il venait juste d’accomplir une marche de six mois sur 2000 kilomètres le long de la future piste Ho Chi Minh. C’était Georges Boudarel, professeur de philosophie, qui venait d’abandonner un lycée français situé en zone occupée et avait rejoint le camp vietnamien. Après notre première entrevue je le rencontrais souvent en tant que cadre du Bureau chargé de la rééducation des prisonniers de guerre européens et africains. Plus d’un an après, Boudarel était devenu un des responsables à la tête du camp de prisonniers n° 113. Après Dien Bien Phu il se rendit à Hanoi où il épousa une Vietnamienne et il travailla comme secrétaire de rédaction du bulletin français de la radio Voix du Viet-Nam et également à la Maison des Éditions en langues étrangères………

      Avec le recul du temps: vous pouvez voir la suite de ce récit sur le le site: http://www.inprecor.org/455/455-06.html, qui vous permettra de rendre a césar, ce qui appartient à César.

    • #29780

      Merci Marseille pour ce récit…

      Marseille 13013;18889 wrote:
      qui vous permettra de rendre a césar, ce qui appartient à César.

      Tout à fait. Controversé en France puis au Vietnam, on ne peut pas dire qu’il lui fut facile de défendre ses idéaux politiques.
      Reste sa connaissance éclairée du Vietnam, qui reste incontestable, même pour ses détracteurs.

    • #29792
      mike
      Modérateur

        Merci pour le lien..

      • #55542

        @Marseille 13013 18889 wrote:

        Boudarel, un remarquable érudit sur le Viêt-Nam

        par Huu Ngoc*

        Cela s’est passé pendant la première guerre d’Indochine au coeur de la zone militaire du Viet Bac où se trouvait le quartier général du Département de Travail Politique parmi les Troupes Ennemies. En 1951-1952, alors que je circulais parmi les cabanes cachées sous des gigantesques bosquets de bambous dans la jungle, je tombais sur un jeune Français âgé de 24-25 ans. Il était grand, dégingandé, portait un short et un chapeau scout au-dessus d’un visage émacié avec des yeux rêveurs. Il était très loquace et voulait tout savoir et tout apprendre sur la résistance vietnamienne. Il venait juste d’accomplir une marche de six mois sur 2000 kilomètres le long de la future piste Ho Chi Minh. C’était Georges Boudarel, professeur de philosophie, qui venait d’abandonner un lycée français situé en zone occupée et avait rejoint le camp vietnamien. Après notre première entrevue je le rencontrais souvent en tant que cadre du Bureau chargé de la rééducation des prisonniers de guerre européens et africains. Plus d’un an après, Boudarel était devenu un des responsables à la tête du camp de prisonniers n° 113. Après Dien Bien Phu il se rendit à Hanoi où il épousa une Vietnamienne et il travailla comme secrétaire de rédaction du bulletin français de la radio Voix du Viet-Nam et également à la Maison des Éditions en langues étrangères………

        Avec le recul du temps: vous pouvez voir la suite de ce récit sur le le site: inprecor.org – inprecor Resources and Information. This website is for sale!, qui vous permettra de rendre a césar, ce qui appartient à César.

        traitre à sa patrie, tortionnaire, bourreau, Boudarel est un fumier de la pire espèce, qu’il croupisse en enfer à tout jamais. il représente ce qu’il y a de plus abjecte dans l’endoctrinement communiste, et je plains ses soutiens et sa famille. Quand je pense à ce que le PC et la gauche ont pu donner comme leçons de moral, quand je pense à tout ce qui a été dit sur Papon, lui aussi un sale type, mais Papon n’a pas fait la moitié que ce qu’à fait cette ignoble individu. De grâce éviter de considérer cette saloperie, comme un érudit.

      • #55543

        @monclar 142538 wrote:

        traitre à sa patrie, tortionnaire, bourreau, Boudarel est un fumier de la pire espèce, qu’il croupisse en enfer à tout jamais. il représente ce qu’il y a de plus abjecte dans l’endoctrinement communiste, et je plains ses soutiens et sa famille. Quand je pense à ce que le PC et la gauche ont pu donner comme leçons de moral, quand je pense à tout ce qui a été dit sur Papon, lui aussi un sale type, mais Papon n’a pas fait la moitié que ce qu’à fait cette ignoble individu. De grâce éviter de considérer cette saloperie, comme un érudit.

        _tortionnaire , bourreau ? n’est ce pas exagéré ?je crois savoir qu’il a juste participé dans les camps de prisonniers du CEFEO à l’endoctrinement
        _ traitre ? pourquoi ? ce n’était pas la France ni le peuple français qui étaient engagés au VN , qui se reconnaissaient dans cette infâme guerre de reconquête coloniale ; c’était le lobby colonial qui livrait un combat d’arrière garde , avec le CEFEO et ses supplétifs
        _ je ne connais pas l’histoire de la vie de Boudarel , les détails de sa démarche politique ; je supposerais qu’il a été indigné par les exactions colonialistes et qu’il s’est engagé pour aider les Vietnamiens ; on dirait de nos jours que c’est un engagement humanitaire
        comme en Lybie .
        Les premiers tortionnaires et bourreaux sont les colonialistes et leurs collaborateurs locaux .

      • #55545

        « traitre à sa patrie, tortionnaire,… » Non ! RÉSISTANT à Une République de COUILLONS (la 4eme République) qui après avoir été libérée de l’envahisseur fasciste par les Américains, se lance dans une guerre de reconquête coloniale !
        Cette république essaye d’anéantir la République Vietnamienne crée le 2 septembre 1945.
        Les conneries commencent en 1946 :
        Après avoir bombardé Haïphong, les troupes françaises se dirige vers Hanoi.
        Le Gouvernement Vietnamien doit prendre le maqui et une poignée de soldat reçoit la mission suicide de défendre le siège du gouvernement, la Bac Bo Phu, l’ex Résidence Supérieure du Tonkin ; une grande maison qui ressemble à un bassin de femme avec une vulve devant et un anus coté jardin (Les grandes lèvres sont le double escalier devant et la véranda Art Déco représente les petits lèvres et le capuchon du clitoris, lequel est un gros truc rond au dessus de la porte)

        Pour connaitre la suite, il faut jouer au jeux qui vient de sortir : 7554
        7554 – Wikipedia, the free encyclopedia

        Moi, j’aime bien Boudarel car j’ai chez moi « Le Grillon », une fable poétique vietnamiene qu’il a traduit et que les Français ont essayé de censurer.

        Georges Boudarel – Wikipédia

        Georges Boudarel rejoint l’Indochine en avril 1948 et il est nommé professeur de philosophie au lycée Yersin de Dalat. En 1949, il est nommé au Lycée Marie-Curie à Saigon. Il anime l’antenne indochinoise du PCF, le Groupe culturel marxiste, auquel Jean Chesneaux a appartenu.

        Il abandonne son poste le 17 décembre 1950 pour rejoindre le Việt Minh. Il est affecté comme rédacteur créateur de l’émission en langue française de La voix de Saïgon-Cholon libre, station de radio clandestine du Việt Minh dissimulée dans une boucle de la rivière Song Bé. Il y restera 18 mois. En juin 1952, il est désigné pour rejoindre le Tonkin. Ce voyage à pied durera 6 mois. (…) Pendant ce temps, il est appelé sous les drapeaux en Indochine et, ne se présentant pas, sera considéré comme « insoumis par l’armée française puis déserteur et condamné à mort par contumace ». Arrivé au Tonkin, il est nommé commissaire politique dans un camp de rééducation de prisonniers, le camp 113[3], et est appelé Dai Dong[4]. D’après de nombreux témoignages de rescapés du camp, il se serait rendu coupable de tortures contre des soldats de l’armée française. Durant l’année de son activité au camp 113, Boudarel reconnait lui même un taux de mortalité de 50%[5], les survivants eux assurent qu’il y eu 278 morts sur 320 prisonniers[6].
        (… nota DD: Mais il n’a pas inventé les Crevettes Bigeard car c’était en 1960 en Algérie)

        Il rentre en France en 1966, profitant de la loi d’amnistie votée en juin 1966[8] : devenu l’assistant de Jean Chesneaux — professeur et fondateur, avec Emmanuel Le Roy Ladurie, de la section Histoire du Département de « Géographie – Histoire et Sciences de la Société » et membre du PCF —, il est ensuite promu maître de conférences à l’Université de Paris VII et chercheur au CNRS, se spécialisant dans l’histoire du Vietnam et acquérant dans ce domaine une renommée internationale[réf. nécessaire].

        Affaire Boudarel I

        Le 13 février 1991, lors d’un colloque organisé au Sénat par le Centre des hautes études sur l’Afrique et l’Asie modernes, il est reconnu par Jean-Jacques Beucler, ancien secrétaire d’État aux Anciens combattants ayant lui-même participé à la guerre d’Indochine durant laquelle il avait été prisonnier pendant 4 ans dans le camp 113. (…) Cette plainte a donné lieu à un rejet de la Cour de cassation motivé par la loi d’amnistie de 1966[9].

        Affaire Boudarel II

        L’affaire Boudarel II commence en mai 1993[10]. Boudarel décide, malgré l’arrêt des poursuites contre lui à la suite de la décision de la cour de cassation, de maintenir la plainte en diffamation qu’il avait déposée en retour contre ses accusateurs.

        Il précise son accusation dans les mois suivants en isolant cinq accusations dont il assure qu’elles sont sans fondements, et donc diffamatoires. (…)

        Le feuilleton ne s’arrête pas là, puisque les accusateurs lancent à la suite de cette décision une nouvelle procédure contre Boudarel(…)i.

      • #145992

        @monclar 142537 wrote:

        traitre à sa patrie, tortionnaire, bourreau, Boudarel est un fumier de la pire espèce, qu’il croupisse en enfer à tout jamais. il représente ce qu’il y a de plus abjecte dans l’endoctrinement communiste, et je plains ses soutiens et sa famille. Quand je pense à ce que le PC et la gauche ont pu donner comme leçons de moral, quand je pense à tout ce qui a été dit sur Papon, lui aussi un sale type, mais Papon n’a pas fait la moitié que ce qu’à fait cette ignoble individu. De grâce éviter de considérer cette saloperie, comme un érudit.

        Inversement, si c’était le Vietnam qui venait faire la guerre pour conquérir la France, alors dans ce cas-là, sans hésitation, je me mettrais au côté des français !

        PHT

      • #55546

        On peut lire cette courte biographie sur le site de l’ANAPI :

         » Georges Boudarel (21-12-1926 – 29-12-2003)

        Né le 21-12-1926 à Saint-Etienne (Loire) dans une famille catholique, Geoges Boudarel fait de bonnes études chez les Pères Maristes, puis obtient sa licence de philosophie.

        Prend sa carte du Parti Communiste Français en 1946. Nommé enseignant en Indochine, alors qu’il n’a pas encore effectué son service militaire et se trouve en situation de « sursis », embarque sur le SS « PASTEUR » au début d’avril 1948. Débarqué en Cochinchine, il est affecté au Lycée Yersin de Dalat comme professeur de philosophie.

        Entre temps, à Saïgon, il établit des contacts suivis avec la cellule du Kominform appelée « Groupe culturel marxiste numéro 106 ».

        Il remplit alors diverses missions pour l’Education Nationale : correction du baccalauréat à Hanoï (juin 1949), stage au Collège de Vientiane au Laos (automne 1949), affectation au lycée Marie Curie à Saïgon (fin 1949).

        En 1950, il décide de sauter le pas, écrit-il, et rejoint le maquis viet-minh. Il y sert pendant deux ans. Plus tard, il sera appelé sous les drapeaux sur le territoire indochinois et, ne se présentant pas aux autorités militaires françaises, il sera considéré comme « insoumis », et non comme déserteur.

        Pendant cette période, il devient membre du Parti Communiste Indochinois qui se transforme peu après, le 3 mars 1951, en Parti des travailleurs (Dang Lao Dong). Il est affecté à la radio « Saïgon-Cholon libre » où il a en charge l’émission en français. Il prend le nom vietnamien de Daï Dong, c’est-à-dire : Fraternité universelle.

        Fin 1951, il est désigné pour servir au Nord en vue de faire de la propagande en faveur de la paix et du rapatriement du Corps Expéditionnaire français (CEFEO) auprès des prisonniers que le Viet Minh envisage de libérer pour faciliter la fin des hostilités.

        Il est mis en route début 1952 et mettra presque un an à rejoindre le Tonkin, en passant par les pistes de montagne de la Cordillère Annamitique, et en évitant soigneusement les forces françaises.

        Le 22 décembre 1952, il arrive au Viet-Bac (Zone « libérée » par le Viet Minh au Tonkin) et se voit nommé Instructeur Politique adjoint au commissaire politique du Camp 113. Il est assimilé à un chef de compagnie (Daï Dôï Truong) avec une rémunération triple, soit trois kilos de paddy par jour. Le kilo de paddy, riz non décortiqué, est alors l’unité monétaire dans les zones occupées par le Viet-Minh.

        Il arrive le 7 février 1953 au camp 113, situé à Lang-Kieu non loin de la frontière de Chine, au sud d’Ha-Giang, dans le bassin de la Rivière Claire (Song Lô), à une vingtaine de kilomètres de Vinh Thuy.

        Il y appliquera consciencieusement le programme de lavage de cerveau conçu par le Dich Van, organisme du gouvernement central chargé de la rééducation politique des prisonniers de guerre.

        Il mesure parfaitement les absurdités du système, et parfois même son ignominie, surtout lorsqu’il constate le taux très élevé de la mortalité parmi les captifs : 50%, au sujet duquel il alerte sans succès sa hiérarchie. Il écrira par la suite : « Comme les détenus, j’étais prisonnier du système » (Voir son Autobiographie).

        Il quitte le camp 113 en février 1954 et se voit affecté à l’émetteur radio La voix du Vietnam, situé dans un endroit tenu secret du Tonkin.

        En octobre 1954, à la suite des accords de Genève, il rejoint Hanoï où il restera dix ans.

        Déçu par l’évolution du régime communiste et les purges de 1955-1956 qu’il décrira plus tard dans un livre témoignage Cent fleurs éclosent dans la nuit du Vietnam (Jacques Bertoin-1991), il quitte le Vietnam et se réfugie à Prague en 1964. Il y obtient un poste à l’Institut d’Etudes Orientales, puis il entre comme rédacteur à la Fédération Syndicale Mondiale. Il découvre alors la sclérose du système communiste kafkaïen dénoncé par Kroutchev.

        Entre temps, en France, il a été condamné à mort pour insoumission et désertion.
        Le 17 juin 1966, à Paris, l’Assemblée Nationale vote la loi d’amnistie relative aux infractions commises en relation avec les évènements d’Algérie. Un amendement communiste constitue l’article 30 de cette loi. Il stipule que « sont amnistiés de plein droit tous crimes et délits commis en liaison avec les évènements consécutifs à l’insurrection vietnamienne, et antérieurement au 1er octobre 1957 ».

        Georges Boudarel profite de ces dispositions pour rentrer en France après dix-huit ans d’absence qu’il qualifiera pudiquement, par la suite, de « voyage d’études en Extrême- Orient ». Il reprend une vie normale sans être ennuyé, y compris en ce qui concerne son service militaire qu’il n’a pas encore effectué. Grâce à l’amnistie, il est redevenu simple sursitaire. Le réalisme politique prévalant, il en est « exempté pour raison médicale».

        Il entre à l’université Jussieu-Paris-7, dès sa création en 1970,et y devient maître de conférence d’Histoire. Il milite pendant un temps au sein du « Front de solidarité Indochine » trotskiste, puis fait deux courts séjours au Vietnam en 1978 et 1989.

        Il prend position contre le régime d’Hanoï dont il dénonce les méthodes d’endoctrinement et le système en publiant : La bureaucratie au Vietnam (L’Harmattan-1983).

        Il vivra tranquille jusqu’au 13 février 1991. Ce jour-là, au cours d’un colloque organisé au Sénat par le Centre des Hautes Etudes sur l’Afrique et l’Asie Modernes, il doit prendre la parole. Il est alors pris à partie par Jean-Jacques Beucler, ancien ministre et ancien député, qui a été lui-même captif en Indochine quatre ans durant et parle au nom des nombreux anciens prisonniers du Viet-Minh qui l’entourent.

        Alors débute « l’affaire Boudarel ».
        Il sera soutenu par de nombreuses personnalités de gauche, au nombre desquelles Monsieur Pierre Vidal Naquet, qui, sans pour autant l ‘exonérer, « refuse de cautionner, même par un simple silence, la chasse à l’homme qui est en train de se dérouler » (Le Monde, 23 mars 1991).
        Plus tard il quittera le Parti communiste, déclarant au Monde en 1991 : « J’étais stalinien, je le regrette à 100% »…C’était bien tard, le mal était fait.

        Il cesse d’exercer à Jussieu en 1992, date de son départ à la retraite. »

        Biographie de Georges Boudarel

      • #145993

        @HAN VIËT 142541 wrote:

        _tortionnaire , bourreau ? n’est ce pas exagéré ?je crois savoir qu’il a juste participé dans les camps de prisonniers du CEFEO à l’endoctrinement
        _ traitre ? pourquoi ? ce n’était pas la France ni le peuple français qui étaient engagés au VN , qui se reconnaissaient dans cette infâme guerre de reconquête coloniale ; c’était le lobby colonial qui livrait un combat d’arrière garde , avec le CEFEO et ses supplétifs
        _ je ne connais pas l’histoire de la vie de Boudarel , les détails de sa démarche politique ; je supposerais qu’il a été indigné par les exactions colonialistes et qu’il s’est engagé pour aider les Vietnamiens ; on dirait de nos jours que c’est un engagement humanitaire
        comme en Lybie .
        Les premiers tortionnaires et bourreaux sont les colonialistes et leurs collaborateurs locaux .

        fais preuve d’intelligence dans tes propos sur les colonialistes et leurs collaborateurs locaux, évite de généraliser, tu auras fait un grand pas, d’ailleurs, à bien y réfléchir il y a fort à parier que sans les colonialistes, ni toi, ni moi, ni une grande partie de ce forum seraient présents ici …

        ras le bol de cette vision manichéene de la colonisation, de cette autoflagellation constante de la part de certains, les méchants français contre les gentils viets, qui va croire cela ? même l’oncle ho et giap avaient plus de subtilité que cela !

        quant à boudarel, si son engagement communiste au vn est respectable, il l’est beaucoup moins dans ses fonctions de commissaire politique du camp 113, les méthodes des camps de réeducation, on les connait, elles sont tellement proches de ce que tu dénonces et boudarel y est impliqué directement.

        il paraitrait même que les camps de réeducation ayant accueillis les soldats francais après dien bien phu (dont le camp 113) ont eu un taux de mortalité supérieure aux camps de concentration nazis. Les collaborateurs locaux comme tu le dis ou bien les supplétifs (termes que je déteste) ont eux été intégralement assassinés sur le champ de bataille aprés la reddition, considérés comme des traitres à la patrie, boudarel a eu beaucoup de chance d’être du bon côté.

        dédého va bien nous confimer cela !

      • #145994

        @DédéHeo 142559 wrote:

        Moi, j’aime bien Boudarel car j’ai chez moi « Le Grillon », une fable poétique vietnamiene qu’il a traduit et que les Français ont essayé de censurer.

        On peut acheter son bouquin ici Les aventures de Grillon – Hoài Tô, Georges Boudarel – Livre – Libfly

        Boudarel a participé aux tortures des prisonniers. C’est pas bien.
        Bigeard a fait la même chose, et pourtant il se retrouve aux Invalides.
        Le VN devrait faire quelque chose pour Boudarel pour qu’il n’y ait pas de jaloux ?

      • #145997

        @lemmy 142566 wrote:

        il paraitrait même que les camps de réeducation ayant accueillis les soldats francais après dien bien phu (dont le camp 113) ont eu un taux de mortalité supérieure aux camps de concentration nazis. Les collaborateurs locaux comme tu le dis ou bien les supplétifs (termes que je déteste) ont eux été intégralement assassinés sur le champ de bataille aprés la reddition, considérés comme des traitres à la patrie, boudarel a eu beaucoup de chance d’être du bon côté.

        Tu étais bien prudent en employant le conditionnel, ce qui montre que tu n’es pas très sûr de la véracité de ces rumeurs. Personnellement, je pense que cela dépend de la situation dans laquelle tu te trouve. Si tu tombes sur quelqu’un dont une partie de ses proches furent tués par des mecs de ton camp, alors là, tu aurais peu de chance de revoir les tiens.

        Enfin, je te conseille un livre écrit par l’un de ces indigènes qui avait combattu au côté des Français et ayant ensuite passé pendant 23 ans dans des camps vietminh.

        [TABLE= »width: 1106″]
        [TR]
        [TD= »class: dossiertxt, bgcolor: #F8F8FA »]puce_carr.gif Article de « La Liberté de l’Est  » du 21 septembre 2004

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        Le Lt-Colonel Huynh Ba Xuan, ancien aide de camp du général de Lattre en Indochine et victime du goulag Vietminh pendant 23 ans -la plus longue détention connue au Vietnam-, a été décoré de l’ordre de la Légion d’Honneur, par les autorités militaires françaises, à Rennes, lors des cérémonies du 11 novembre.
        Cette promotion, qui a eu lieu en application du décret du 26 juillet 2004, a été assortie de l’attribution de la Croix de Guerre des TOE, avec palme.

        Cette reconnaissance tardive, principalement initiée par l’actuel ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie, vient saluer le courage et la grandeur d’âme d’un homme d’exception, dont le parcours est relaté dans un témoignage émouvant, publié cette année aux éditions de l’Harmattan : « Oublié 23 ans dans les goulags Viet-Minh » de Huynh Ba Xuan.
        Le Lt-Colonel Huynh Ba Xuan, est l’auteur du témoignage « Oublié 23 ans dans les goulags Vietminh », qui est paru cette année aux éditions de l’Harmattan.

        Biographie
        Né le 23 décembre 1929 à Bac Lieu, Cochinchine, le Lieutenant Colonel (e.r.) HUYNH Ba Xuan est sorti des Ecoles d’Infanterie de Coëtquidan et de l’Arme Blindée de Saumur en 1950. Aide de camp du général de Lattre en 1951 en Indochine, il fut le chef d’etat-Major  » opérations  » du GMVN à Nasan en 1952 puis commanda le sous-secteur de Hung Yen en 1953. Il fut capturé au combat sur la RP 39 en avril 1953.

        Sur cette photo, au cours d’une cérémonie à Saigon en 1951, l’aide de camp du général De Lattre de Tassigny, le lieutenant Huynh Ba Xuan ( ici marqué d’une croix blanche)

        hUYNH-bA-xUAN2.gif

        Le Lt-Colonel (cr) Huynh Ba Xuan,
        en 2004,décoré de la Légion d’Honneur

        hUYNH-bA-xUAN3.gif
        Le soldat qui a souffert vingt ans pour la France est bien  » français à part entière « 
        Le Japon avait oublié des soldats de la guerre mondiale dans des iles de l’océan Pacifique.

        La France avait oublié depuis 1953, dans les camps du Vietminh , le capitaine Huynh Ba Xuan, ancien aide de camp du maréchal de Lattre de Tassigny . . .
        Ce n’est pas sans mal que cet officier a pu rentrer en France. Ce n’est pas sans mal qu’on lui a reconnu la nationalité française.
        Ce n’est pas sans mal qu’il a obtenu une retraite mais le tribunal de grande instance de Rennes a tranché en décidant :
         » Le capitaine Huynh Ba Xuan est français et a conservé la nationalité française sans discontinuer depuis sa naissance. »

        A la décision du tribunal, le capitaine contenait difficilement sa joie et son émotion.
        « Je remercie beaucoup la justice de la France. Je vais pouvoir continuer à vivre dans ce grand pays « .
        Réintégré dans l’armée française avec le grade de Lieutenant-Colonel, il fait paraitre aux édition « l’Harmattan » un livre qui retrace ses souffrances et donne un témoignage sur la réalité des camps  » de rééducations communistes « .

        HUYNH Ba Xuan , oublié 23 ans dans les goulags viet-minh

        Son père ayant été assassiné en 1946 par les nationalistes vietnamiens, Huynh suit une formation d’élève-officier à Coëtquidan et Saumur en 1949-1951, et devient en 1951 aide de camp du général de Lattre à Saigon. Il se distingue au siège de Na San, avant de commander comme capitaine le sous-secteur de Hung-Yen et le lOème BVN. Victime d’une embuscade en zone vietminh, il est fait prisonnier en avril 1953 après une opiniâtre résistance.
        Interné dans un camp mixte de prisonniers et de déserteurs de l’armée française, il est soumis à la surveillance et aux brimades de ces derniers. Il est alors témoin des horribles souffrances de prisonniers moribonds, rongés par des rats … réduits à l’état de squelette par la malnutrition et des travaux exténuants.

        Il monte en novembre 1953 un audacieux plan de soulèvement du camp
        , qui échoue en raison du désistement de quelques camarades. Repris après son évasion, il est mis au pilori par le commandant du camp devant tous les prisonniers rassemblés. Il transforme l’autocritique qui lui est demandée en une virulente diatribe contre le totalitarisme et la barbarie des valets du communisme chinois et russe.
        Transféré de camp en camp de sûreté populaire,camouflé aux vues aériennes, il va désormais connaître l’enfer des représailles réservés aux irrécupérables : – les pieds cadenassés dans un carcan ou entravés par de lourdes chaînes – le cachot noir de lm70 de long, dont il ne sort que 10 minutes par jour – la demi-ration de riz (provenant des stocks arrosés de pétrole à Cao Bang pour les rendre inconsommables) – le camp de prisonniers où la mortalité dépasse 80% en 10 ans – les pénibles séances de rééducation politique où il est traité de criminel de guerre et de traître. Il résiste avec un courage surhumain à toutes ces épreuves, priant la Vierge et se récitant des vers de Lamartine et d’André Chénier.

        La rigueur s’atténue en 1973 avec la signature des accords de Paris, et en 1975 à la chute de Saïgon,
        au moment où près de 500.000 soldats sud-vietnamiens sont placés en camp de rééducation. Avec trois survivants, il est mis en résidence surveillée près d’Hanoï. Astreint à des travaux de menuiserie, il est réconforté par une famille accueillante, et visite Hanoï sous la conduite de ses gardiens. Il compare alors la misère de la population du Nord aux privilèges des bo-doï qui ont « profité  » de l’opulence du Sud-Vietnam.

        Libéré en mai 1976,
        il retrouve sa mère à Ho-Chi-Minh-Ville et récupère ses papiers militaires. Mais le Consulat de France reste sourd à ses démarches. Lors de deux tentatives d’évasion par la mer, il échappe à la police et se réfugie à Bien Hoa, où il se marie. Il réussit en 1980 à joindre la maréchale de Lattre qui obtient son rapatriement grâce au ministre Jean François-Poncet.

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        Après son débarquement à Paris le 12 juillet 1984, ses ennuis ne sont pas terminés. Etant en prison en 1955, il n’a pas pu demander son maintien dans la nationalité française. .Un comité de soutien se constitue avec l’appui de la Fondation de Lattre et des officiers de la promotion Leclerc. Le Tribunal de Grande Instance de Rennes reconnaît sa nationalité en janvier 1986, et le ministère de la Défense le promeut Lieutenant-Colonel. N’ayant rien oublié de la langue française, Huynh Ba Xuan raconte cette aventure dans un style dépouillé, sans rancune ni rancoeur, laissant trace de ses humiliations à la postérité et à l’Histoire. Ayant conservé la foi de sa jeunesse, il revendique son choix d’officier : défendre par les armes son pays natal contre les atrocités communistes…pour la liberté et les valeurs de la France.
        Son livre est à recommander à tous ceux qui ont aimé L’Indochine et qui souhaitent une réconciliation franco-vietnamienne. Général (cr) Maurice Faivre ( qui était avec Huynh à Saumur ) ( L’Harmattan. 2004. 266 pages, plus 25 pages d annexes et de photos.)
        Auteur(s) : Huynh Ba Xuan,
        Paru le : 01/08/2004
        Editions-Diffusion L’HARMATTAN
        5-7 Rue de L’école Polytechnique 75005 PARIS
        Tel : 01 40 46 79 20
        266 pages. Format 16 x 24 cm. Prix 26,50 ¤
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        Source : ICI[

      • #145998

        @lemmy 142566 wrote:

        fais preuve d’intelligence dans tes propos sur les colonialistes et leurs collaborateurs locaux, évite de généraliser, tu auras fait un grand pas, d’ailleurs, à bien y réfléchir il y a fort à parier que sans les colonialistes, ni toi, ni moi, ni une grande partie de ce forum seraient présents ici …
        ras le bol de cette vision manichéene de la colonisation, de cette autoflagellation constante de la part de certains, les méchants français contre les gentils viets, qui va croire cela ? même l’oncle ho et giap avaient plus de subtilité que cela !
        quant à boudarel, si son engagement communiste au vn est respectable, il l’est beaucoup moins dans ses fonctions de commissaire politique du camp 113, les méthodes des camps de réeducation, on les connait, elles sont tellement proches de ce que tu dénonces et boudarel y est impliqué directement. il paraitrait même que les camps de rééducation ayant accueilli les soldats français après dien bien phu (dont le camp 113) ont eu un taux de mortalité supérieure aux camps de concentration nazis. Les collaborateurs locaux comme tu le dis ou bien les supplétifs (termes que je déteste) ont eux été intégralement assassinés sur le champ de bataille aprés la reddition, considérés comme des traitres à la patrie, boudarel a eu beaucoup de chance d’être du bon côté !

        _ sur les crimes de la colonisation sur 80 ans , pour un court aperçu lisons SOS Vietnam par A. Violis préfacé par A. Malraux sur la révolte de 1930 , en passant pour l’instant sur les massacres de la pacification du début
        _ Je ne crois pas que Boudarel ait participé à des tortures ; en effet , chez l’armée VN , chacun avait ses fonctions , les gardiens s’occupaient de la discipline et les politiques comme B. de la rééducation ; on ne mélangeait pas les fonctions .Ce que les prisonniers appellent abusivement tortures , ce sont des conditions disciplinaires dures contre les indisciplinés comme l’isolation , le mitard en France .Ensuite ,en général on torture pour avoir des informations ou par sadisme . les soldats VN étaient encadrés par une discipline révolutionnaire de fer .
        _ une information venant du Monde ( pas de WIKI) : les prisonniers du CEFEO en principe n’avaient pas le droit à un statut de prisonniers sous la protection de la Convention de Genève ; les divers gouvernements français ayant toujours refusé de déclarer un « Etat de guerre « mais ont présenté l’aventure indochinoise comme une opération de pacification coloniale . L’armée VN aurait eu le droit de les massacrer !
        _ et le taux de mortalité dans les geôles françaises sur 80 ans comme à Poulo condor , pourquoi vous n’en parlez pas ? Un extrait de l’historien Einaudi « Le traitement par les Français de leurs prisonniers vietnamiens était tel qu’ils étaient terriblement gênés lorsque la question de l’échange de prisonniers a été posée à la fin de la guerre, car la majorité des prisonniers qu’ils avaient à remettre étaient dans un état physique tel qu’ils ne pouvaient être exposés sans que le gouvernement français ne se trouve accusé de mauvais traitements selon les pratiques internationales. D’où la lettre suivante émanant du général Beaufort adressée au commandant en chef en Indochine*: «*les renseignements que je reçois du BDPGI – s’ils venaient à être connus – risqueraient de nous placer dans une situation désagréable, sinon difficile, puisqu’ils comportent une liste de plus de 4*500 détenus morts en captivité. Des renseignements officieux donnés par l’officier de la commission mixte centrale chargé de ce problème me permettent de penser que le nombre de PGI [prisonniers de guerre indochinois] décédés ou exécutés dépasse au total 9000.*» Et il demande «*que les registres des prisons et des camps soient mis à l’abri de toute indiscrétion*» (cité par Einaudi, ibid.)
        _ les prisonniers supplétifs CEFEO étaient mal nourris mais leurs gardiens étaient -ils mieux lotis ? Ne pas oublier que l’armée et la marine CEFEO bloquaient les routes et les côtes
        [Henri Martin – communiste engagé dans l’armée française au Vietnam entre 1945 et 1947 – fait état de la mission*de cette marine*: «*Quand on était en mer, en face du Sud-Annam, on éventrait les jonques et tous les jours il y avait des avions qui mitraillaient. Des vedettes rapides venaient couler des jonques. Au bout de quelques semaines il n’y avait plus de jonques. Il fallait empêcher le riz d’arriver au Nord. C’était une directive militaire de haut niveau*]
        _ et les collabos français , comment ont ils été traités après 1945 ?
        _ a propos de M Huynh , c’est triste pour lui ; il s’est vraiment fourvoyé . Il aurait du ravaler sa colère contre les assassins de son père en ces moments solennels , ne pas rejoindre activement le camp colonialiste et rester neutre ; mais ce n’était au fond qu’un exécutant , je réserve ma colère aux grands propriétaires terriens VN , aux mandarins VN vendus , aux officiers  » banane  » qui allaient reprendre du service auprès de DIEM et des Américains
        _ je suis indigné contre l’idéalisation médiatique concernant de Lattre , ce n’est qu’un militariste dévoyé (comparé à la lucidité de Leclerc )
        « Ses premières instructions [du général de Lattre], début janvier 1951, rapportées avec ferveur par Lucien Bodard, sont les suivantes: ” …que toute la chasse y soit, que cela mitraille, que cela bombarde. Du napalm, du napalm en masse; je veux que, tout autour, ça grille les Viets” (on ne disait pas, alors, Vietnamiens, c’eût été trop d’honneur, pour nommer l’adversaire). »
        « Les aviateurs, à leurs micros, clament que les flammes ont couru plus vite que les Viets, elles en ont rattrapé et englouti des centaines, des milliers peut-être. Ils ont vu des hommes s’enfuir et être happés par derrière – ils continuaient encore à courir quelques mètres, torches vivantes qui s’éteignaient en quelques secondes. »
        « Dès lors, cet usage ne cessera plus. À chaque fois que le corps expéditionnaire fut en difficulté, et il le fut de plus en plus, le napalm fut l’arme suprême. Jusque et y compris à Diên Biên Phu. »

      • #145999

        @lemmy 142566 wrote:

        fais preuve d’intelligence dans tes propos sur les colonialistes et leurs collaborateurs locaux, évite de généraliser, tu auras fait un grand pas, d’ailleurs, à bien y réfléchir il y a fort à parier que sans les colonialistes, ni toi, ni moi, ni une grande partie de ce forum seraient présents ici …

        Donc quoi ? Nous devrions tous remercier les colonialistes de nous avoir permis de nous retrouver en France ? Qu’est ce qui te fait croire que sans les colonialistes nous ne serions pas dans un autre endroit bien meilleur que la France ? Et pourquoi les Français ne devraient ils pas remercier les nazis ? C’est quand même grâce à eux que les Américains sont venus vous donner des milliards avec leur plan Marshall, non ?

        @lemmy 142566 wrote:

        ras le bol de cette vision manichéene de la colonisation, de cette autoflagellation constante de la part de certains, les méchants français contre les gentils viets, qui va croire cela ? même l’oncle ho et giap avaient plus de subtilité que cela !

        Et pourquoi est ce que les Français ont le droit de rappeler chaque année aux Allemands combien leurs ancêtres ont été « méchants » ? Quand vas-tu comprendre que les français d’aujourd’hui ne devraient en aucun cas se sentir responsable de ce qui s’est passé en 1945-54 en Indochine ?

        @lemmy 142566 wrote:

        quant à boudarel, si son engagement communiste au vn est respectable, il l’est beaucoup moins dans ses fonctions de commissaire politique du camp 113, les méthodes des camps de réeducation, on les connait, elles sont tellement proches de ce que tu dénonces et boudarel y est impliqué directement.

        il paraitrait même que les camps de réeducation ayant accueillis les soldats francais après dien bien phu (dont le camp 113) ont eu un taux de mortalité supérieure aux camps de concentration nazis. Les collaborateurs locaux comme tu le dis ou bien les supplétifs (termes que je déteste) ont eux été intégralement assassinés sur le champ de bataille aprés la reddition, considérés comme des traitres à la patrie, boudarel a eu beaucoup de chance d’être du bon côté.

        dédého va bien nous confimer cela !

        Mais tout le monde sait que Boudarel a torturé des prisonniers. Exactement comme Bigeard. Les viets et les Algériens ont foutu la paix à Bigeard. Les français pourraient quand même laisser Boudarel tranquille ?

      • #146001

        Dans « Vo Nguyen Giap, la victoire à tout prix », l’historien Cecil B. CURREY parle des cas de torture dans des prisons où s’entassaient des soi-disant membres du viet-minh dont l’atrocité était telle que certains prisonniers ou prisonnières ont dû se suicider en se mordant la langue.

        PHT

      • #146002

        @Bao Nhân 142570 wrote:

        Tu étais bien prudent en employant le conditionnel, ce qui montre que tu n’es pas très sûr de la véracité de ces rumeurs.

        Non non, le conditionnel n’était pas justifié, ce ne sont pas du tout des rumeurs mais une vérité historique :

        Selon l’historien anglais Martin Windrow (son bouquin sur DBP est à lire absolument) :
        Le 7 mai 1954, environ 9000 soldats du CEFEO (Métropolitains, Africains, Vietnamiens et Légionnaires) prisonniers du Viêt Minh sont dirigés vers les camps. Environ 3900 seront rendus. Mortalité proche de 60% en seulement 4 mois !!!

        Sur l’ensemble du conflit de 1946 à 1954 :

        36 979 soldats du CEFEO et de l’Armée de l’État du Vietnam prisonniers du Viêt Minh
        dont 21 220 non-vietnamiens
        et 15 759 vietnamiens
        Seuls 10 754 prisonniers sur 36 979 sont rendus soit seulement 29 %

        Et quand on détaille les 26 225 prisonniers non restitués (car morts en captivité) :
        11 901 n’étaient pas vietnamiens soit 56 % d’entre eux morts en captivité
        14 324 étaient vietnamiens soit 91 % d’entre eux morts en captivité

        Vu la proportion effarante de soldats vietnamiens morts dans ces camps, Huynh Ba Xuan était un miraculé.

        Sinon, ça m’attriste de retrouver encore et toujours la même rengaine chez certains participants à ces discussions sur la Guerre d’Indochine. On ne progresse pas d’un poil tout en s’enfermant dans des controverses inutiles. Rendez-vous service, ouvrez des bouquins d’histoire les gars.

        HAN VIET nous sert toujours sa propagande communiste démodée des années 50 au travers d’âneries pêchées sur des sites web du genre « International Communist League » (la IVème internationale).

        cf. ce lien (attention ça pique les yeux)

        Dien Bien Phu

        Lire les premiers bouquins du Général Giap c’est un pur bonheur à côté de ce truc.

        Aujourd’hui, HAN VIET nous copie un savoureux passage de leur journal le « Bolchévik » (je crois que je préférai wiki, lol). Dans le même style, il y avait la « Pravda » (la « Vérité » en Russe) journal du PC russe.
        Pour le choix du nom du futur journal « Bolchévik », j’imagine les mecs en train de se dire que, vu le contenu du canard, fallait peut-être pas pousser l’hypocrisie jusqu’au point d’appeler un journal de propagande la « Vérité ».
        Tout ça pour dire qu’avec HAN VIET, on est toujours au niveau zéro de la crédibilité historique.
        Et je lui en veux (un peu seulement) de ne pas avoir rallongé davantage son copier-coller car il nous prive d’un passage qui, à lui seul, montre à quel point le « Bolchévik » est un torchon tout juste bon à allumer le feu (ou autre selon le besoin du moment).

        Je cite :
        « En comparaison (avec les méthodes du CEFEO ndPhuc_44) le Vietminh traitait les prisonniers français de manière fort convenable comme le montrent les témoignages rassemblés par Einaudi : les camps n’étaient pas clôturés, et disposaient par exemple de jardins potagers pour « améliorer l’ordinaire » ; les prisonniers avaient une ration journalière de « 600 à 700 g de riz » (même quantité que les gardiens), quelques légumes irréguliers et au moment des commémorations ils recevaient de la viande (buffle, porc). Dans un autre camp, la situation était encore meilleure : « riz (toujours servi à volonté) auquel s’adjoignaient de très petites quantités de viande (poulet-porc) ou de poisson de rivière frais ». Les prisonniers avaient, jusqu’en décembre 1950, « deux repas par jour » et trois repas à partir de cette date. De plus les témoignages indiquent que les prisonniers n’étaient astreints à aucun travail ; il n’y avait que les corvées pour subvenir à leurs propres besoins. Le colonel Robert, qui fut prisonnier du fameux Camp 113 où a servi le transfuge Georges Boudarel, témoigne qu’il n’a « absolument pas été témoin de mauvais traitements, de violences à l’égard de prisonniers ». Mais là les pénuries étaient beaucoup plus graves à cause des pénuries générales dans le pays suite au blocus des impérialistes français et aux conditions sanitaires et climatiques, et la ration de riz n’était que de 300 g ; et il y avait plusieurs décès à cause du béribéri ou de la dysenterie. »

        Mais dites-moi HAN VIET, c’était mieux que le Club Med ces camps !!!
        Comment ces types, qui doivent certainement se prétendre journalistes voire historiens, peuvent oser écrire de telles (pardonnez moi l’expression mais c’est justifié) conneries au XXIème siècle ? Et pire, comment peut-on encore y croire ?

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        Ce gars là m’a l’air un peu maigrichon pour quelqu’un qui avait droit à 3 repas par jour.
        Et non il ne sortait pas de Buchenwald mais d’un camp de prisonniers du Viêt Minh. Vous avez noté que ses « sympathiques geôliers » lui avaient fait cadeau d’un magnifique couvre-chef.

        Au passage je recommande le visionnage du documentaire « Face à la mort » qui regroupe de nombreux témoignages de survivants de ces camps dont celui de Huynh Ba Xuan.

        Petit billet d’humeur :
        A dannyboy et HAN VIET : vous devriez, selon-moi, arrêter d’instrumentaliser sans cesse l’Histoire pour traiter vos petits problèmes existentiels personnels. Vous êtes en permanence en train d’écrire : les bourreaux colonialistes par-ci, les militaristes dévoyés par-là…
        dannyboy qui ne connaît pourtant strictement rien à l’histoire de France pendant la Seconde Guerre Mondiale (il n’y a qu’à lire ses messages pour le constater) nous bassine en permanence avec ça dans le seul et unique but de blesser les Français qui fréquentent ce forum. Quant à HAN VIET, il nous inonde de propagande en tous genres.
        Le but de ces basses manœuvres c’est de noyer les faits historiques dans un torrent d’inexactitudes, d’inventions et très souvent de bêtises. Et malheureusement, un lecteur qui ne connaît rien au sujet n’y comprendra jamais rien.

        Mais d’où vous vient, Messieurs, ce besoin de dénigrer en permanence mon pays, la France, en instrumentalisant de manière totalement maladroite son histoire ?
        D’autant qu’à la lecture de vos messages, on se rend immédiatement compte que vous ne savez presque rien de l’Histoire de France. Tout ce que vous en avez retenu ce sont quelques bribes d’évènements peu glorieux nimbés de propagande obsolète que vous manipulez ensuite pour nous servir votre baratin.
        Que recherchez-vous ? Que les Français éprouvent de la culpabilité pour des faits qui ont plus d’un demi-siècle et que nombre d’entre eux connaissent à peine ?
        Mais ce n’est pas le cas et ça ne le sera jamais. Les Français n’en ont jamais rien eu à faire de la Guerre d’Indochine dès son commencement. Alors c’est pas maintenant que ça va commencer.
        Ça fait maintenant 4 ans que je me rends chaque année au Vietnam et jamais je n’ai rencontré de Vietnamiens aussi virulent que vous. Ils sont bien plus intelligent, ils savent qui a gagné la guerre et lequel d’entre nous est invité chez l’autre. Ils n’ont aucun besoin de le rappeler ni d’exiger la moindre excuse.
        Même les anciens combattants du Viêt Minh éprouvent davantage de respect pour leurs adversaires d’autrefois que vous deux.
        Plutôt que de vous mêler de l’hommage de la Nation Française à Bigeard ou à De Lattre, occupez-vous des affaires de Giap et de ses camarades de combat vietnamiens.
        Qui êtes-vous pour juger les décisions prises par la Nation Française et ses représentants ? Est-ce que je me mêle de politique vietnamienne ? Certainement pas.
        Premièrement je n’ai aucune légitimité pour le faire et deuxièmement à la minute même où mon message serai posté, des dizaines de membres me tomberaient (à raison) sur le dos.

        A nouveau, j’ai le regret de vous dire que, selon-moi, vos messages sont loin de prôner l’apaisement entre nos deux pays. Mais ce qui me rassure c’est que vous êtes archi-minoritaires dans votre démarche.

        Bonne nuit. ;)

      • #146004

        @Phúc_44 142575 wrote:

        Non non, le conditionnel n’était pas justifié, ce ne sont pas du tout des rumeurs mais une vérité historique :

        Selon l’historien anglais Martin Windrow (son bouquin sur DBP est à lire absolument) :
        Le 7 mai 1954, environ 9000 soldats du CEFEO (Métropolitains, Africains, Vietnamiens et Légionnaires) prisonniers du Viêt Minh sont dirigés vers les camps. Environ 3900 seront rendus. Mortalité proche de 60% en seulement 4 mois !!!

        A nouveau, j’ai le regret de vous dire que, selon-moi, vos messages sont loin de prôner l’apaisement entre nos deux pays. Mais ce qui me rassure c’est que vous êtes archi-minoritaires dans votre démarche.

        Bonne nuit. ;)

        Martin Windrow n’est pas un historien neutre !Voilà ce qu’onlit sur son Wiki :
        ]http://en.wikipedia.org/wiki/Martin_Windrow
        Windrow is a graduate of Wellington College, and began working on commission as an editor of articles on military and aviation history in the 1970s. He is an Associate of the Royal Historical Society and the Foreign Legion Association of Great Britain

        Du côté du bailleur de cette guerre , on peut lire:

        Paris Journal; Vietnam Echo Stuns France: Case of Treachery?

        By ALAN RIDING, Special to The New York Times
        Published: March 20, 1991

        As Georges Boudarel remembers things, he was driven by idealism when, in the early 1950’s, he joined Communist Vietminh rebels fighting French colonial rule in Indochina and finished up giving Marxist indoctrination classes to French prisoners of war.
        His former captives, on the other hand, remember Mr. Boudarel as the treacherous young Frenchman known as Dai Dong who deserted to the enemy camp, who engaged in « moral and psychological torture » and who did nothing to prevent dozens of his countrymen from dying of starvation.
        After a humbled France withdrew from Indochina in 1954, the surviving prisoners — some 100 of perhaps 500 who passed through the Vietminh’s notorious Camp 113 — lost track of Mr. Boudarel, but they neither forgot nor forgave him. And many pledged to keep looking for him until their dying day.
        The odd thing is that Mr. Boudarel was not in hiding. He had stayed on in Hanoi until moving to Prague in 1964, but he had lived in Paris since 1967, teaching Indochinese history at a branch of the University of Paris and earning a solid academic reputation among his colleagues. Leftists Rally Around Him

        But it was only last month that his name was spotted on a list of speakers at a seminar on Indochina organized by the French Senate. A group of survivors led by Jean-Jacques Beucler, a former head of France’s Veterans’ Office, went along, identified him and denounced him publicly for treason.
        Now, in the name of 18 former prisoners of Camp 113, a French lawyer, Jean-Marc Varaut, has announced plans to charge him with « crimes against humanity. » Conservative politicians have also demanded that he be dismissed from his job at the University of Paris.
        But the case is far from simple. Mr. Boudarel, who is now 64 years old, asserts that he is protected by a general amnesty decreed by the Government in 1966. Further, 40 left-leaning intellectuals have rallied around him, saying he is being persecuted for opposing French colonial rule.
        An immediate result has been a revival of the perennial debate over how France handles its painful past, not only its defeat in Indochina, but also the delicate question of French collaboration with German occupation forces in World War II and the « loss » of Algeria in the early 1960’s.


        In this debate, the concept of « treason » is ever present, wielded against leftists who opposed the Indochina war, against rightists who coexisted with Nazi occupiers and against both leftists who fought colonialism in Africa and rightists who took up arms to block Algeria’s independence. No Expressions of Remorse
        The case of Mr. Boudarel has nonetheless shocked French public opinion, not only because of the prisoners’ accounts of his behavior as deputy chief of Camp 113 but also because, while claiming to have renounced Communism, he has refused to express remorse for his decision to join the Vietminh.
        The specific charges against him are that he tried to brainwash prisoners of war with Communist propaganda during « political re-education » sessions that would follow 12 hours of hard labor. He is also accused of withholding food and medicine parachuted to the starving prisoners by the Red Cross.
        So far, no one has asserted that he took part in physical torture. But many prisoners remember that when 80 bedraggled prisoners were about to be freed after a four-day march through the jungle to a French Army post, Mr. Boudarel returned one of them to likely death in Camp 113 after he stole an egg from a village.

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        Claude Bayle, one P.O.W. who was released on that occasion, said Mr. Boudarel forced the prisoners to denounce and judge the egg thief. « We were so obsessed with our liberty that we turned our backs on friendship, » he recalled with grief. « It was unthinkable what we had become. » ‘I Joined Through Conviction’
        With the attacks against Mr. Boudarel increasing, some university professors have signed a manifesto saying his rejection of racism and colonialism in Indochina « have now exposed him 40 years later to attacks from those for whom the victory of decolonization were personal defeats. »
        Mr. Boudarel has also answered his critics. « I regret nothing about having joined the side of the Vietnamese and the colonized, » he said in a long interview on the Europe 1 radio network. « I joined through conviction. At the time I was a Communist. I now think I made a 100 percent mistake in choosing the Communist option. »
        He admitted that the prisoners experienced « atrocious » food shortages but, he insisted, so did their Vietnamese captors. « It is sad to say that 80 to 100 prisoners died in that camp, » he said. « It is a painful and unfortunate memory for me. I shared their pain. »

        He also admitted sending the egg thief back to Camp 113, but he defended the decision by arguing that it was demanded by local villagers. « I regretted it, » he said, « but the population said, why are you freeing men who continue to steal from us? » A ‘Prisoner’ Himself
        When asked why he did not do more to help his countrymen, Mr. Boudarel said he had become « a prisoner of an ideological system to which I had attached myself. » And he added, « I was part of the hierarchy and I obeyed orders just as the French soldiers obeyed orders from their officers. »
        Whether the case against Mr. Boudarel proceeds will now depend on whether a French court decides that he is shielded by the 1966 amnesty decreed by President Charles de Gaulle or is still open to the charge of « crimes against humanity, » which were not included in the amnesty.
        In the past, both the French Government and the courts have shown themselves reluctant to reopen old wounds by trying decades-old crimes. But the current head of the Veterans’ Office, Andre Meric, noted a few days ago that « not even political idealism » could justify Mr. Boudarel’s acts.

        L’oeuf volé vue du côté français ne pouvaitt pas justifier l’acte de Boudarel mais pour un paysan viet de l’époque ,c’était le repas de toute une famille. Donc le chatiment était justifié.
        Les quelques milliers de victimes françaises des camps pesaient-elles plus que tous les prisonniers Viets qu’on avait abattus sur ordre de l’état _major, et les dizaines de milliers de civils Viets exécutés en représailles ?

        Une fois encore , chacun a sa propre vision de la guerre d’Indochine donc laissons là où elle doit être càd dans l’histoire et n’essayons d’influencer les uns et les autres pour imposer son point de vue.

        On peut sortir toutes les lois qu’on veut ,on ne pourra pas effacer les traces de l’histoire . Seuls le temps et la bonne volontépermettront de le faire.

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      • #146010

        main non bao nhan, j’ai utilisé le conditionnel par pure ironie, c’est un fait facilement vérifiable que le taux de mortalité des prisonniers de dien bien phu etait supérieur à ceux des camps de la mort nazis (70 à 80% de morts)

        sinon je suis plutot content que dannyboy se soit reconnus dans mes propos sur l’autoflagellation, par contre son argumentaire en employant des comparaisons complètement surréalistes voire fantaisistes ne tiennent pas la route et ne servent quà rassurer les vues de son esprit assez tortueux, je dois l’avouer…

        j’ai eu la faiblesse de penser qu’il réagirait avec plus de véhémence sur les tortures de boudarel commises sur les prisonniers français plutot que d’utiliser un simple « c’est pas bien », il nous a habitué à plus de diatribes que cela sur la torture, mais sans doutes considère t’il qu’il y a des bons et des mauvais tortionnaires. Il est vrai que tu as prouvé par tes propos être un modèle d’objectivité…

        surtout évite de penser que nous pensons être responsable de ce qui s’est passé en indochine, ça s’est encore une vue de ton esprit que peu de personnes ici partagent.

        sinon ce que je retiens de bigeard, c’est que dans ses dernières volontés, il a souhaité que ses cendres soient dispersées sur dien bien phu, auprès de ses frères d’armes, cela a surement été fait en toute discrétion, un joli pied de nez n’est il pas ?

        la bise

        sans rancunes

      • #146011

        @lemmy 142585 wrote:

        (***)

        sinon ce que je retiens de bigeard, c’est que dans ses dernières volontés, il a souhaité que ses cendres soient dispersées sur dien bien phu, auprès de ses frères d’armes, cela a surement été fait en toute discrétion, un joli pied de nez n’est il pas ?

        la bise

        sans rancunes

        je crois que le transport de cendre humaine n’est soumis a aucune autorisation, donc on ne peut pas l’interdire.
        Apres tu achete un Dakota modele réduit dans une boutique d’aéromodélisme d’hÂneoi
        Puis tu te rends à DBP en car couchettes…
        Et voila, le tour est joué !

        PS) je vous cherches sleeping coache Pour DBP :
        Hai Van Express is also operating sleeper buses between Dien Bien Phu and Ha Noi

        en viêt :
        1, Các tuyến xe khách/xe bus đi các tỉnh: – Sắp xếp theo các … Điện Biên – Hải Vân Express, xuất bến Mỹ Đình 17h45 – 18h30, đến Điện Biên lúc 5h-6h30. … Chất lượng dịch vụ rất tốt, xe to đẹp sạch sẽ, lái xe – phụ xe nhiệt tình. ĐT: 043 722 …

        Le prix dans les 300 000 (c’est écrit sur le bus)
        Départ d’HANOI – Mỹ Đình 17h45 – 18h30,
        ArRIVé à Điện Biên environ lúc 5h-6h30

      • #146012

        Ah ! C’est à chaque fois un régal de pouvoir discuter avec Phuc44. Dommage qu’il ne reste jamais très longtemps ;-)

        @Phúc_44 142575 wrote:

        dannyboy qui ne connaît pourtant strictement rien à l’histoire de France pendant la Seconde Guerre Mondiale (il n’y a qu’à lire ses messages pour le constater)

        Il ne suffit pas d’affirmer solennellement que je ne connais rien à l’histoire de France pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il faut aussi le prouver. Comme j’ai déjà prouvé que votre affirmation sur la guerre « civile » en Indochine est un pur mensonge. J’ai également prouvé que votre allégation sur la « non-rentabilité » de l’Algérie et les DOM-TOM était aussi un mensonge.

        @Phúc_44 142575 wrote:

        nous bassine en permanence avec ça dans le seul et unique but de blesser les Français qui fréquentent ce forum.

        C’est un procès d’intention purement fantaisistes. Je n’ai jamais critiqué les Français en général, mais uniquement des Français colonialistes et la France coloniale (en tant que nation).
        Les Allemands aujourd’hui ne se sentent nullement « blessés » quand ils entendent les Français critiquer les nazis. Ils savent qu’ils ne sont ni responsables ni concernés par ce passé douloureux. Il est temps que Phuc44 apprenne à maîtriser son paranoïa.

        @Phúc_44 142575 wrote:

        Mais d’où vous vient, Messieurs, ce besoin de dénigrer en permanence mon pays, la France, en instrumentalisant de manière totalement maladroite son histoire ?

        De nouveau cher ami, personne ne dénigre votre pays. On critique la France coloniale qui n’a plus rien à voir avec la France d’aujourd’hui. C’est si difficile à comprendre ?

        @Phúc_44 142575 wrote:

        D’autant qu’à la lecture de vos messages, on se rend immédiatement compte que vous ne savez presque rien de l’Histoire de France. Tout ce que vous en avez retenu ce sont quelques bribes d’évènements peu glorieux nimbés de propagande obsolète que vous manipulez ensuite pour nous servir votre baratin.

        C’est tout à fait normal. Quand un Français comme Phuc44 s’autorise à sortir « quelques bribes d’évènements peu glorieux nimbés de propagande obsolète » sur ce qui s’est passé au VN. Des vietnamiens se sentent obligés de faire la même chose sur la France.

        @Phúc_44 142575 wrote:

        Que recherchez-vous ? Que les Français éprouvent de la culpabilité pour des faits qui ont plus d’un demi-siècle et que nombre d’entre eux connaissent à peine ?

        Combien de fois je vous ai expliqué que les Français d’aujourd’hui ne devraient éprouver aucun sentiment de culpabilité sur ce qui s’est passé il y a 50 ans au VN ? Est-ce qu’un Français qui critique le nazisme cherche à culpabiliser les Allemands d’aujourd’hui ?

        @Phúc_44 142575 wrote:

        Mais ce n’est pas le cas et ça ne le sera jamais.

        Et bien tant mieux. Parce que les Allemands d’aujourd’hui ne se sentent pas coupables non plus sur ce que les nazis ont pu faire en France. Et ils ont bien raison.

        @Phúc_44 142575 wrote:

        Les Français n’en ont jamais rien eu à faire de la Guerre d’Indochine dès son commencement. Alors c’est pas maintenant que ça va commencer.

        Vous avez parfaitement raison. Les Allemands non plus « n’en ont jamais rien eu à faire de l’occupation de la France ». Ceux qui ont voté pour Hitler sont déjà tous morts aujourd’hui.

        @Phúc_44 142575 wrote:

        Ça fait maintenant 4 ans que je me rends chaque année au Vietnam et jamais je n’ai rencontré de Vietnamiens aussi virulent que vous. Ils sont bien plus intelligent, ils savent qui a gagné la guerre et lequel d’entre nous est invité chez l’autre. Ils n’ont aucun besoin de le rappeler ni d’exiger la moindre excuse.

        Ca fait 10 ans que je me rends en France plusieurs fois par an pour travailler avec des Français. Je les trouve aussi plus intelligents que vous. Ils savent que c’est à cause de la France coloniale que les atrocités subies à la fois par des Français et des vietnamiens ont eu lieu. Ils savent que dans cette colonisation, le VN a subi 10 ou 100 fois plus de préjudices que la France. Ils savent que la meilleure attitude à adopter est d’imiter le comportement exemplaire des Allemands après l’occupation de la France.

        @Phúc_44 142575 wrote:

        Même les anciens combattants du Viêt Minh éprouvent davantage de respect pour leurs adversaires d’autrefois que vous deux.
        Plutôt que de vous mêler de l’hommage de la Nation Française à Bigeard ou à De Lattre, occupez-vous des affaires de Giap et de ses camarades de combat vietnamiens.
        Qui êtes-vous pour juger les décisions prises par la Nation Française et ses représentants ? Est-ce que je me mêle de politique vietnamienne ? Certainement pas.

        Je serai heureux que vous preniez la peine de critiquer la politique vietnamienne. Car je sens que sur ce point nous serions parfaitement d’accord. Il suffit de lire mes critiques virulentes envers HCM et Giap. Le monde serait bien triste si seulement les citoyens d’un pays ont le droit de critiquer leur pays.

        @Phúc_44 142575 wrote:

        Premièrement je n’ai aucune légitimité pour le faire et deuxièmement à la minute même où mon message serai posté, des dizaines de membres me tomberaient (à raison) sur le dos.

        Il ne faut pas avoir peur « des dizaines de membres » qui vous « tomberaient sur le dos ». Je vous défendrai de toutes mes forces. ;-)

        @Phúc_44 142575 wrote:

        A nouveau, j’ai le regret de vous dire que, selon-moi, vos messages sont loin de prôner l’apaisement entre nos deux pays. Mais ce qui me rassure c’est que vous êtes archi-minoritaires dans votre démarche.

        Phuc44 n’a pas la majorité sur ce forum non plus. Malheureusement … pour vous ;-)

      • #55548

        Ah… les car couchette à 2 étages !!! Mỹ Đình 17h45 – 18h30, đến Điện Biên lúc 5h-6h30
        busnam2.jpg
        Ca fait trop rire le film de 1993 hot-shots-2 :

        itre original : Hot Shots! Part Deux
        hot-shots-2-hot-shots-2-25-08-1993-1-g.jpg
        Année : 1993 (Date de sortie en France : 25 Août 1993)

        Pays : U.S.A.

        Résume : Topper Harley s’est refugié en Inde pour oublier Ramada. Mais Saddam Hussein continue de mener la vie dure aux commandos américains. L’armée fait alors appel à Topper, dernier espoir du monde libre…

        Catégorie : Comédie

        Réalisateur : Jim Abrahams

        Avec : Charlie Sheen (Topper Harley), Lloyd Bridges (Tug Benson), Valeria Golino (Ramada Rodham Hayman), Richard Crenna (Colonel Denton Walters), Brenda Bakke (Michelle Rodham Huddleston), Rowan Atkinson (Dexter Hayman), Shelley Beattie (Malentendante/American Gladiator)

        Durée : 85 min

        Critiques : 4/5

        Photos :

        Film : Hot shots ! 2 « Sourds.net
        La nourriture est exquise et copieuse. (dans les camps de prisoniers)
        il faut cliquer sur les timbre pour voir les foto

        VOUS auriez pu me dire que Topper ; le sosie de Rambo, était passé à la TV (TNT NRJ) le mois dernier

        ****************************************

        Les aventures de Grillon [Poche]
        Tô Hoai (Auteur)
        Traducteur: George Boudarel

        Actuellement indisponible.
        Nous ne savons pas quand cet article sera de nouveau approvisionné ni s’il le sera.

        Formats

        Broché — — —
        Poche — — —

        Présentation de l’éditeur

        Il était une fois un jeune grillon vietnamien, luisant, costaud, sûr de lui et bagarreur. Capturé par des enfants, il s’échappe, part en voyage, manque de se noyer, affronte de redoutables batraciens, des oiseaux, des poissons, des sauterelles qui le choisissent pour roi. Puis influencé par les Criquets-Voyageurs et avec Taupe-Grillon son ami fidèle, il décide de mener une croisade pour la paix dans le monde et commence par convertir le terrible peuple des fourmis. Nous commençons à lire un conte pour enfants… et nous découvrons une fable pour adultes, une étonnante allégorie de la condition humaine. Un classique de la littérature vietnamienne. To Hoai est considéré aujourd’hui comme un des auteurs classiques de la littérature vietnamienne. Ce texte a été publié pour la première fois en 1942 à Hanoi.
        Détails sur le produit

        * Poche: 106 pages
        * Editeur : Editions de l’Aube (29 octobre 2002)
        * Collection : L’aube poche
        * Langue : Français
        * ISBN-10: 2876787776
        * ISBN-13: 978-2876787773

      • #146013

        @lemmy 142585 wrote:

        sinon je suis plutot content que dannyboy se soit reconnus dans mes propos sur l’autoflagellation, par contre son argumentaire en employant des comparaisons complètement surréalistes voire fantaisistes ne tiennent pas la route et ne servent quà rassurer les vues de son esprit assez tortueux, je dois l’avouer…

        En fait, je me suis simplement mis à la place des viets habitant en France (et qui osent critiquer la colonisation). Car moi-même je ne me rends en France qu’en voyage d’affaire ou touristique.
        Mes « comparaisons surréalistes voire fantaisistes” étaient pour répondre à ton idée surprenante que les viets en France seraient redevable aux colonialistes pour s’être retrouvés en France. Il faut vraiment vouloir délirer pour suggérer une chose pareille.

        @lemmy 142585 wrote:

        j’ai eu la faiblesse de penser qu’il réagirait avec plus de véhémence sur les tortures de boudarel commises sur les prisonniers français plutot que d’utiliser un simple « c’est pas bien », il nous a habitué à plus de diatribes que cela sur la torture, mais sans doutes considère t’il qu’il y a des bons et des mauvais tortionnaires. Il est vrai que tu as prouvé par tes propos être un modèle d’objectivité…

        Mais tu n’as pas compris. Quand je dis « c’est pas bien », c’est de l’ironie. Si Boudarel avait vraiment torturé et tué des prisonniers Français comme Bigeard l’a fait en Algérie, il mérite pour moi la pendaison. Il n’y a pas « des bons et des mauvais tortionnaires ». Seulement, un pays qui fait entre Bigeard aux Invalides avec les honneurs de la république n’a aucune légitimé pour critiquer Boudarel. C’est quand même logique ?

        @lemmy 142585 wrote:

        surtout évite de penser que nous pensons être responsable de ce qui s’est passé en indochine, ça s’est encore une vue de ton esprit que peu de personnes ici partagent.

        Mais alors où est le problème ? Ca veut dire que tu es capable de faire la part des choses. Que tu peux, comme les Allemands, séparer les critiques du passé et la bonne entente d’aujourd’hui

        @lemmy 142585 wrote:

        sinon ce que je retiens de bigeard, c’est que dans ses dernières volontés, il a souhaité que ses cendres soient dispersées sur dien bien phu, auprès de ses frères d’armes, cela a surement été fait en toute discrétion, un joli pied de nez n’est il pas ?

        En effet, c’est « un joli pied de nez ». C’est comme quand un chef de guerre allemand qui a participé au massacre des Français en 1940 demande que ses cendres soient dispersés à Paris.
        Sauf que les cendres de Bigeard n’iront pas à DBP mais aux Invalides, avec les honneurs de la République. C’est beaucoup mieux pour lui. Et c’est dommage pour les chefs de guerre nazis qui n’auront jamais ce privilège.

        A part ça, j’adore les photos que tu envoie sur ce forum. Je n’en rate jamais une seule ;-)

      • #55549

        C’est quand qu’on tourne un film comique sur Dien Bien Phu ?

        Le film sérieux date déjà de 1991 ; CA FAIT 21 ans !!!!

        La prise de la maison au gros clitoris ; la Bac Bo Phu… Khoa, par les valeureuses troupes française date de 1946 ; ca fait 66 ans !

        Vous avez vu ?!? La vielle garce s’est enfilé un vibromasseur !!!
        km01946.jpg
        La Bac Bo Phu Nu avec un char vibromasseur au bon endroit

        Le peuple et le Gouvernement du Vietnam déclare la république le 19 aout 1945 à la Bắc Bộ phủ khoa
        12--NBK-76-12154.jpg
        Ngày 19/8/1945, nhân dân giành chính quyền tại Bắc Bộ phủ (Hà Nội).

        Bắc Bộ Phủ (July 1948 – Photo by Jack Birns)
        C’est quoi ce drapeau de Guignols ???
        16166878.jpg

        Quand je vous disais qu’elle a un gros bouton rond au dessus de la porte et sous le capuchon du clitoris
        Elle a même un gros nombril sous le fronton
        49881476.jpg

      • #55550

        « En fait, je me suis simplement mis à la place des viets habitant en France (et qui osent critiquer la colonisation). Car moi-même je ne me rends en France qu’en voyage d’affaire ou touristique. »


        @dannyboy
        : simple curiosité de ma part, mais à te lire, il semble que tu es viet de souche habitant au vn et ayant une parfaite maitrise du français ou bien ?

        moi par exemple, je suis français parigo quarteron viet et je me rends très régulièrement au vn pour raisons familiales.

        n’y vois aucune malice de ma part mais cà m’aiderait à voir plus clair dans tes propos (je parle de l’argumentaire bien entendu)

      • #55551

        t71612katsdxf3.jpg
        Je ne me rappel plus qui a commis ce film ?

        Le plus dangereux avec google et wiki c’est qu’on ne se rend pas compte quand on deviet totalement Alzheimer :

        Purple Sunset (Chinese: 紫日; pinyin: Zĭrì) is a 2001 Chinese film written and directed by Feng Xiaoning.
        Feng also acted as the film’s cinematographer.

        Purple Sunset is a anti-war film set in August 1945, at the time when the Japanese were in the throes of defeat during World War II and losing control of mainland China.[1] The film won Best Special Effects at the Huabiao Awards and Best Cinematography at the Golden Rooster Award. It was also voted Best Feature by the audience during the 2001 Hawaii International Film Festival.

        http://www.plcsky.com/ys/yszt/ztdy/images/2009/10/21/66567.jpg66567.jpg
        ya de la cuisse !

        http://www.chinacinema.fr/2007/05/purple-sunset.html

      • #146020
        thuong19
        Participant

          @monclar 142537 wrote:

          traitre à sa patrie, tortionnaire, bourreau, Boudarel est un fumier de la pire espèce, qu’il croupisse en enfer à tout jamais. il représente ce qu’il y a de plus abjecte dans l’endoctrinement communiste, et je plains ses soutiens et sa famille.

          salut monclar, bonjour tout le monde,

          @monclar
          ; un seul message posté sur le Forum, pas de présentation, et déjà un message haineux dans le topic ouvert par Marseille13013 aujourd’hui disparu qui ne se voulait pas polémique, mais simplement pour que nous nous interrogions sur le cas peu commun de Boudarel.un Français qui choisit le camp de « l’ennemi » jusqu’à devenir un des responsables d’un camp de prisonniers du corps expéditionnaires provenant de Dien Bien Phu.
          la véritable interrogation qui doit nous interpeller est de savoir si la participation de Boudarel dans l »encadrement du camp 113 a amplifié les mauvaises conditions de détention des soldats prisonniers allant même jusqu’à la torture. A cette question, la justice française a tranché en 1996: non lieu. Phuc_44, Han viet, les sources que vous exhibez pour défendre vos propos sont surement authentiques, mais souvent partisanes donc empreintes d’excès. je pense quant à moi plutôt aux familles décimées par cette guerre coloniale.
          La guerre n’est pas une partie de plaisir. les exactions sont des 2 côtés. rappelons quand même que les ordres donnés au soldats français du corps expéditionnaire étaient de ne pas ramener de prisonniers.(témoignages de légionnaires allemands engagés au Vietnam dans une émission sur ARTE il y a 2 semaines).
          En cette veille de Têt, je demande à chacun de ne pas trop regarder les drames du passé, afin que nous puissions nous consacrer à l’élaboration d’ un avenir meilleur , dans la paix, ce à quoi tous nos compatriotes du pays aspirent

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