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Dang Thai Son

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      Quote:
      Dang Thai Son, pianiste d’origine vietnamienne, est né le 2 juillet 1958 à Hanoï d’un célèbre poète, Dang Dinh Hung, et d’une professeure de piano, Thai Thi Liên, francopohone et francophile, formée à l’école française par l’une des disciples d’Isidore Philipp installée à Saigon. Dernier des quatre enfants, tous pianistes, il est naturellement baigné dans la musique dès sa naissance.XXX Berceau Concertiste, pédagogue elle poursuivit sa formation à Paris où elle fréquentait en même temps le milieu intellectuel et artistique, puis à Prague. De retour au Vietnam, elle devint la cofondatrice du Conservatoire national de musique de Hanoi. Sa voie est immédiatement tracée

      Dès l’âge de six ans, Son apprend le piano au Conservatoire national de musique de Hanoï avec sa mère. En 1974, le professeur russe Isaac Katz, de passage à Hanoi, le découvre, intervient auprès des autorités vietnamiennes pour qu’il puisse aller poursuivre ses études en Union soviétique. De 1977 à 1983, il est admis au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou dans la classe de Vladimir Natanson, éminent pédagogue, amateur éclairé d’opéra et de chant, qui le fait travailler le piano comme la voix humaine. Puis il se perfectionne auprès de Dmitri Bashkirov ayant un goût prononcé pour la musique de chambre et pour Mozart en particulier.
      Octobre 1980, Dang Thai fait une entrée « phénoménale », pour sa première et seule participation à une épreuve internationale, en remportant le premier Grand prix avec médaille d’or au Xe Concours international de piano Frédéric Chopin de Varsovie (A l’occasion de ce Xe anniversaire il y a eu plus de deux mille candidatures, mais seulement à peine cent quatre-vingt-dix retenues). Il est le premier de tous les vainqueurs de ce concours, depuis sa création en 1927, à se voir attribuer aussi les trois prix spéciaux pour la meilleure interprétation des Mazurkas, des Polonaises et des Concertos, ainsi que huit des douze autres prix. Soit au total onze prix sur quinze. Il est enfin le premier Asiatique à s’imposer sur la scène internationale. Un palmarès fulgurant : dès le lendemain du premier tour, le principal quotidien national polonaise titrait la une « Dang Thai Son : Phénoménal » (Une anecdote : Son inscription au concours a failli être rejetée, car son dossier comportait un seul feuillet sur lequel était marqué simplement « Pianiste vietnamien, étudiant en 3e année au conservatoire Tchaikovski de Moscou ». Le jury du premier tour était subjugué mais s’était dit « s’il est à Moscou, il doit être quand même d’un bon niveau et puis on pourra ajouter un nouveau pays à la liste des participants » !)

      Cependant, ce concours est marqué par le claquement de porte de Martha Argerich parce qu’Ivo Pogorelich est éliminé dès le premier tour. Pour ceux qui suivent ce concours de près, il convient de dire que « le scandale Pogorelich » est en réalité une rumeur relayée par les médias lui attribuant le second prix à la place de la Russe Tatyana Shebanova. La démission de Martha Argerich, obligée de quitter le jury pour honorer un concert en Angleterre, lui a permis d’obtenir « Le prix de la critique » et la « Mention honorable » à la remise des récompenses. De cette pianiste, il reçoit immédiatement après la proclamation des résultats un long télégramme de félicitations lui expliquant en même temps la raison de sa démission qui ne le concernait nullement. Le samedi 15 novembre 1980, quinze jours à peine après le concours, France Musique diffuse une émission de plus d’une heure et demi sur Dang Thai Son avec la participation de Dominique Merlet, professeur et pianiste chargé de la diffusion des épreuves du concours. Un événement unique jamais renouvelé sur les ondes.

      Le cycle d’études de Dang Thai Son auprès de Vladimir Natanson est couronné par la note d’exception 5+ décernée pour la première fois à un étudiant non-russe par le Conservatoire Tchaïkovski.
      Dang Thai Son mène une carrière de concertiste international, apprécié pour sa modestie et son jeu lumineux, très expressif et orchestral, respectueux des compositeurs. Il se révèle d’année après année comme « l’interprète idéal » de Chopin et de la musique française (Debussy, Ravel, Fauré, Saint-Saëns), en passant par les romantiques (Beethoven, Mendelssohn, Schubert, Schumann), Rachmaninov, Tchaïkovski, Prokofiev, Scriabine… Il se produit avec les plus grandes formations musicales, sous la conduite des chefs, tels que Sir Neville Marriner, Frans Brüggen, Simon Rattle, Adam Fischer, Mariss Jansons, James Loughram, Pinchas Zukerman, Pavel Kogan
      En 1995, pour le nouvel an, il est invité à une modovision organisée par la N.H.K., Télévision nationale japonaise, aux côtés de Yo Yo Ma, Seiji Osawa, Kathleen Battle et Mstislav Rostropovich.

      1999 : Il est le seul pianiste étranger à être invité à Varsovie pour donner le concert de gala pour la commémoration de la 150e année de la mort de Chopin. Puis en octobre, Vladimir Askhenasy l’invite aux côtés de Murray Perahia à donner des cours de maître à Berlin.
      Activités caritatives : participe à la restauration du conservatoire Tchaïkovski dévasté par un incendie.

      Revient régulièrement au Vietnam pour donner des concerts de bienfaisance au profit de victimes de la dioxine. Octroie des bourses d’études aux élèves du Conservatoire national de musique de Hanoi.
      Juin 2001, aux soirs de sa vie, Isaac Stern l’a invité à donner trois concerts à son Festival Miasaky au Japon en assistant à l’un d’eux de bout en bout avant de lui dédicacer son livre « Vous êtes un vrai musicien et la musique vous aime ».

      2010 : il sera invité au gala d’ouverture du 200e anniversaire de la naissance de Chopin à Varsovie et le seul pianiste à effectuer une tournée mondiale, à la demande de L’Institut National Frédéric Chopin de Varsovie, pour commémorer ce 200e anniversaire en donnant tantôt des concerts avec un piano d’époque Erard 1849 des deux concertos de Chopin accompagné parl’Orchestre du 18e Siècle de Frans Brüggen, tantôt des récitals dans les plus grandes villes du monde.
      Il a enregistré pour les labels Deutsche Grammophon, Melodya, CBS Sony, JVC-Victor Analekta.
      Résidant à Montréal, il est professeur invité à l’Université de Montréal et au Kunitashi Music College de Tokyo.

      Il est invité au jury des plus grands concours : Chopin (Varsovie), Clara Haskill (Genève), Cleveland (U.S.A.), Rachmaninov (Russie), Sviatoslav Richter (Moscou), C. Bechstein (Allemagne), Jeunesse musicale (Montréal), Villa-Lobos (Brésil), Hamamatsu (Japon), Arthur Rubinstein (Israël), Chine…

      Discographie URL= »http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Dang_Thai_Son&action=edit&section=1″]modifier[/URL

      • Frédéric Chopin : Neuf intégrales : Valses, Préludes, Impromptus, Scherzos, Ballades, Nocturnes, Polonaises, Concertos, Mazurkas. Dang Thai Son plays Chopin Favorites. My Memories (Victor). Récital à Munich (Deutsche Grammophon) (Epuisé)
      • Mozart : Concertos pour piano et orchestre n° 12 & 21 (CBS Sony) (Epuisé) ; Concertos pour deux pianos et orchestre (avec Andreï Gavrilov) (Melodia) (Epuisé)
      • Mendelssohn : Romances sans paroles (Victor)
      • Tchaïkovski : Les Saisons (Victor)
      • Debussy : Préludes 1er Livre et Estampes (Victor)
      • Ravel : Miroir, Valses nobles et sentimentales, Pavane pour une infante défunte (Victor)

      Source : Dang Thai Son – Wikipédia

    • #122260

      C’est genial

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