[Croisière-tourisme] Pour conforter le Nem dans son Chua

« Dans le Nord, les voyageurs chinois, venus notamment de la province de Guangxi, préfèrent visiter la baie de Ha Long en bateau plutôt que de faire un circuit en bus. », cites-tu.

Il faut dire, tu seras sans doute d’accord, que le guignol qui reste sur le bord a vraiment l’air d’un loser.

Le Vietnam est une destination phare…? Voyons: Đà Nãng a accueilli jusqu’à près de 3000 croisiéristes en un mois? C’est un seul bateau, et de classe moyenne. À comparer avec un marché uniquement US de l’ordre de 7 millions de croisiéristes par an. Comparons Đà Nãng par exemple avec, euh… Miami, tiens, qui recoit plus d’un million et demi de croisiéristes par an.

Sơn Lâm, tu as raison de mentionner qu’il ne s’agit pas de la même chose que la croisière touristique. C’est un autre marché, et si le père Tài les confond, c’est qu’il est avant tout un réceptif. C’est le même Saigontourist (une très bonne boite au demeurant) qui écrit « croisière » quand on fait un rond d’une heure sur une barque.

La croisière, la vraie, affiche souvent un luxe odieux, avec ses boites de nuits multiples dans des bâtiments de 20 étages, ses dizaines de restaurants, ses milliers de passagers, son décorum à gallons et ses culottes courtes. La vraie croisière, donc, a été définie comme une mauvaise pièce de théatre entourée d’eau.

Les services de bateaux sur une rivière sont un peu à cheval entre la croisière et le tourisme, mais comme ces métiers ne se mélangent pas, comme l’eau et l’huile, il faut choisir. J’en connais qui ne me tirent plus la bourre parce qu’ils se sont trompés là-dessus. Celà dit, plus ca va et plus on voit des passagers demander des voyages longs en privé, ce qui atteint vite plusieurs milliers d’euros pour une virée au confort sur un beau bateau en bois.

Je suis d’accord, ca me conforte dans mon choix: le bateau en rivière, c’est bien plus petit, réellement attentionné et somme toute sympa que le grand luxe de la croisière.

En fait, en relisant l’article, je crois que c’est un advertorial: une pub déguisée, ciblée pour aiguiser l’appétit des plus matérialistes.

Je travaille sur mon numéro 2 depuis Novembre dernier, et je crois pouvoir promettre qu’il va être sérieusement beau, ce rafiot. (À tel point qu’on va devoir remettre le 1 à niveau pour qu’il n’y ait pas de jaloux)