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Conduite dans saigon

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    • #315

      Plusieurs de mes amis m’ont demandés si conduire à Saigon était vraiment dangereux… Et j’avoue que répeter toujours les mêmes arguments devanait un peu rasoir… et, par hasar, j’ai trouvé cette petite vidéo … http://www.fz6portugal.com/arquivo/fun/survive%20saigon%20short%20movie.wmv

      Quand je regarde ça de l’extérieur.. je me dis vraiment que c’est miracle de descendre vivant de sa « meule » !!!! Et je dois y retourner dans quelques heures… :-)
      Quand on est dedans… cela semble un mouvement naturel… certes, faut quand même un peu gaffe (amis des euphémismes, bienvenue…)

      Cette vidéo, c’est à faire circuler… sur le web, non ???? :-D

    • #14010

      :1-heben:
      ils ont fini par réussir à traverser les caméramans ou ils sont encore coincés au carrefour ?
      c’est extraordinaire! :scratch: j’en ai encore le vertige.

      la dernière fois que j’ai vu une circulation aussi incroyablel c’était quand je suis allée au rond point de l’Etoile à paris pour la première fois. par contre les voitures, elles allaient toutes dans le même sens.

      par contre à Saigon ça parait plus :zen: et les gens ont moins l’air de vouloir se :gun6: mutuellement

    • #14013

      Bonjour !

      Effectivement c’est impressionnant mais c’est une question d’habitude.
      A la rue Nguyen Kiem à Phu Nhuan (TP-HCM), il est impossible de traverser la rue quand on n’a pas l’habitude, surtout l’après midi car les vélomoteurs se collent à la queue leu leu, en prime des gros camions qui vont en direction de Go Vap. Il ne faut pas faire attention aux véhicules, traversez comme s’ils n’existaient pas, ces kamikazes azn vous évitent et vous laissent passer comme par miracle.
      La vidéo est super pour décourager les candidats occidentaux de vouloir circuler à TP-HCM.
      En France, surtout à Paris on risque plus souvent sa vie en traversant la rue, même sur un passage clouté, avec moins de véhicules.

    • #14019

      pouaa la folie ça arrive de partout, c’est dingue on dirait que c’est « chorégraphié », tellement c’est bien fait que personne se touche !!

      j’aime bien parce que souvent ceux qui y sont déjà allé ou vivent la-bas disent comme agemon :
      « Il ne faut pas faire attention aux véhicules, traversez comme s’ils n’existaient pas, ces kamikazes azn vous évitent et vous laissent passer comme par miracle. »
      oui d’accord mais la première fois qu’on se lance ça doit faire bizarre quand même !! :lol!:

    • #14040
      mike
      Modérateur

        merci pour la vidéo..

        comme dit Agemon, c’est une question d’habitude…c’est vrai que pour ceux qui la voit de l’extérieur, c’est impressionnant..: on voit un moment donné dans la vidéo, un bonne femme en vélo foncée à toute vitesse dans la meute des motobikes sans être inquiétée.. :affraid:..

      • #14064
        aonokaze wrote:
        Plusieurs de mes amis m’ont demandés si conduire à Saigon était vraiment dangereux… Et j’avoue que répeter toujours les mêmes arguments devanait un peu rasoir… et, par hasar, j’ai trouvé cette petite vidéo … http://www.fz6portugal.com/arquivo/fun/survive%20saigon%20short%20movie.wmv

        Quand je regarde ça de l’extérieur.. je me dis vraiment que c’est miracle de descendre vivant de sa « meule » !!!! Et je dois y retourner dans quelques heures… :-)
        Quand on est dedans… cela semble un mouvement naturel… certes, faut quand même un peu gaffe (amis des euphémismes, bienvenue…)

        Cette vidéo, c’est à faire circuler… sur le web, non ???? :-D

        C’est la meme video que j’ai mis dans un post http://forumvietnam.free.fr/index.php?topic=118.0 aparement elle circule sous des noms different.

      • #14077
        Mike wrote:
        on voit un moment donné dans la vidéo, un bonne femme en vélo foncée à toute vitesse dans la meute des motobikes sans être inquiétée.. :affraid:..

        Justement, c’est des vélos dont il faut avoir peur. Pas maniable, pas rapide mais determiné, la trajectoire du vélo est toujours contraire à la tienne et le cycliste jamais inquiet. En plus, ils sont souvent deux et ont du mal à maintenir leur trajectoire… Je l’avoue, j’ai peur des vélos… :affraid:

        Il y des règles de base à respecter :

        a) aux orties, ton code de la route tu jetteras
        b) à gauche et à droite point tu ne regarderas
        c) freiner aux autres le soin tu laisseras
        d) les rétroviseurs pour les points noirs tu réserveras
        e) contre plus gros que toi, jamais tu ne te frotteras
        f) la priorité jamais tu ne cèderas (sauf si c’est contraire à e))
        g) pour pouvoir discuter avec tes amis à moto, un bouchon tu créeras
        h) aux pires crasses qu’on te fait, point tu ne protesteras et la joue droite tu tendras…

        Libre à vous de compéter ce décalogue… :tcon:

        Sincèrement, avec 13000 morts par an sur la route (statistique que j’ai un peu de mal à croire), y’a encore beaucoup à faire…

      • #14094

        Je ne sais pas si c’est particulier a Sài Gòn mais c’est quand meme la ville ou j’ai vu le plus de mort et bagarre sur les routes?????.

      • #14099

        L’ an passé j’ avais entendu dire que le casque serait aussi obligatoire en ville (pour l’ instant çà ne l’ est qu’ à l’ extérieur) mais apparemment ce nouveau réglèment n’ est pas passé. Si quelqu’ un a des informations sur çà…

      • #14111

        Merci pour la vidéo : ça me rappelle des souvenirs… et des sueurs froides ! On m’a montré comment traverser de la manière décrite par Agemon. C’est vrai que ça marche mais j’avoue que je n’en menais pas large :affraid: Ca s’apparente quand même à la roulette russe…
        Souvent, en regardant le spectacle de la rue, ma respiration se bloquait et je me disais  » non, il va pas le faire, ça ». Hé bien si et chaque fois ça passait comme par miracle. Je crois que ce n’est possible que parce qu’il s’agit d’un comportement général. En conduisant ainsi à Paris, on ne ferait pas 100 mètres…

      • #14113
        Rosco wrote:
        L’ an passé j’ avais entendu dire que le casque serait aussi obligatoire en ville (pour l’ instant çà ne l’ est qu’ à l’ extérieur) mais apparemment ce nouveau réglèment n’ est pas passé. Si quelqu’ un a des informations sur çà…

        Des années qu’on en parle mais qu’on voit rien venir… Il n’empêche que les casques sont souvent de mauvaise qualité, quand ce ne sont pas des casques de chantier :suspect:
        Enfin tout le monde a l’air persuadé qu’en ville rien ne peut t’arriver, à part un petit bleu au genou. Tout le monde sauf peut-être le gars que j’ai vu l’autre jour, retourné sous sa moto avec du sang partout autour… :no:

      • #14118

        Ce que je n’ai jamais compris, pourquoi quand ils se télescopent … boum ! boum…! au lieu de porter secours à celui qui est à terre, le fautif commence d’abord à rigoler et parfois le blessé aussi. C’est dingue comme comportement. :gun6:
        Enfin, ce qui arrive très souvent. Quelqu’un sait pourquoi ?

      • #14125

        le dernier carton que j’ai vu c’etait a Hà Nội et il avait recouvert le corps et un petit pot etait poser a coter dans lequel brulaient un paquet de batons d’encens,dans ce que j’ai pu voir dans mes voyages: accrochage entre 2 becanes=bagarre, voiture et surtout poids lourd=mort du motocyclistes.

      • #14127

        J’ai rarement vu ça mais on pourrait l’expliquer peut-être par le problème de face. Quand un viêt est en tort, il se met souvent à rire pour diminuer la gravité de la faute et ne pas perdre la face. Tordant d’ailleurs ça : le patron français qui engueule un employé et celui-ci qui se marre, ce qui a tendance à rendre le français encore plus enragé et tout rouge… :lol!:

      • #14132

        Une anecdote : il y a 4 ans, je conduisais la voiture de mon chef pour lui ramener… pour la première et la dernière fois. Comme je ne maitrisais pas la conduite en ville (rouler au milieu de la route en appuyant comme un malade sur le klaxon) j’ai fini par provoquer un accident, heureusement sans gravité, avec un motard. Attroupement, on bloque mon véhicule. Etant de toute évidence un occidental, ça va me coûter cher, je le sens. Manque de bol, je suis stagiaire et j’ai en poche l’équivalent de 4,5 ¤… et si je conduis en France, mon permis n’est pas valable ici. Examen des bobos, de la moto, rien de grave grâce à Dieu. La foule, au début hostile, commence à se plier de rire quand je m’explique en viet avec force gestes. Le plaignant, voyant qu’il est en train de perdre la joute, me montre son genou en sang. Je m’étais fait la même blessure en moto 2 jours plus tôt et du coup, je lui montre aussi. Crise de rire générale. Finalement, je lui ai laissé tout ce que j’avais sur moi, ce qu’il a accepté d’un air contrit, j’étais sincèrement désolé. Les enfants me suivaient tandis que je me dirigeais vers la voiture et me montraient la portière enfoncée en me disant d’aller reprendre mon argent, vu qu’il avait cabossé ma caisse… J’en menais pas large et surtout je ne tenais pas à me retrouver au poste. J’ai ramené la voiture à mon chef, en jurant, mais un peu tard qu’on ne m’y reprendrait plus… :tcon:

      • #14228
        mike
        Modérateur

          Pour rouler en toute sécurité

          Cent-sept syndicalistes ont participé au concours national de conduite à moto en sécurité, tenu les 4 et 5 novembre à Hanoi.
          Respecter le Code de la route, porter le casque et conduire prudemment, telles ont été les clés de la réussite de Vu Duy Hung, lauréat du concours national de sécurité routière.
          Cent-sept candidats ont participé à ce concours organisé par la Confédération des syndicats du Vietnam, le Comité national de la sécurité routière et la compagnie Honda-Vietnam. Issus de 24 équipes représentantes de fédérations syndicales du Nord, de Lang Son à Ninh Binh, les participants ont passé trois épreuves. Premièrement, la théorie, ils étaient soumis à un test contenant 30 questions concernant le Code de la route, et surtout les solutions pour une conduite sécurisée comme par exemple l’utilisation des freins quand la route est glissante sous la pluie. Deuxièmement, la pratique, les motocyclistes devaient conduire selon un tracé en zigzag, un autre en forme de 8 puis un chemin en relief. Troisième épreuve, le conducteur face à un simulateur de conduite est placé devant différentes situations qu’il peut rencontrer sur la route.
          Plus de 90 % des véhicules circulant au Vietnam sont des motos. Celles-ci resteront le principal moyen de transport du pays dans les temps à venir. Dans le même temps, 70 % des accidents routiers sont causés par des motocyclistes. Les deux principales causes de ces accidents sont l’ignorance des conditions d’utilisation des équipements destinés à la sécurité et le non-respect du Code de la route.
          « Le concours national de sécurité routière à moto constitue un message à tous les conducteurs, pour améliorer leurs connaissances et consciences des règles de circulation », indique Dào Dinh Binh, ministre des Transports et de la Communication, président du Comité national de sécurité routière.
          Deux premiers prix ont été attribués aux équipes de Quang Ninh et de Lang Son. Pour les prix individuels, Vu Duy Hung (Quang Ninh) et Hua Duc Viêt (Lang Son) ont remporté chacun un premier prix, doté d’une moto Honda.

          Avis de participants et d’organisateur
          Nguyên Van Quyên, président du jury
          L’objectif de cette compétition : créer un enjeu sain et utile pour les candidats. En outre, elle aide à augmenter leurs connaissances du Code de la route et leurs consciences de son respect. Auparavant, cette compétition avait été organisée dans chaque localité et avait permis de généraliser le respect des réglementations routières. Cette année, le concours est élargi au niveau national. Les équipes de Quang Ninh et de Lang Son se sont bien préparées et ont obtenu ainsi de bons résultats.

          Phan Van Minh, 45 ans, Hanoi
          J’ai commencé à conduire une moto en 1985, mais je n’ai le permis de conduire qu’en 1992. Je n’ai jamais eu d’accidents, je suis toujours prudent lorsque je conduis et je porte toujours mon casque. Hanoi connaît un nombre élevé de véhicules depuis des années, les routes de notre capitale restent étroites, l’embouteillage devient banal dans notre quotidien. Moi, je conseille souvent à ma femme et à mes deux enfants de prendre le bus.

          Vi Hông Khanh, 30 ans, Thai Nguyên
          Chaque jour je conduis pendant deux heures environ parcourant près de 45 km pour aller au bureau et revenir chez moi. Portant mon casque, je conduis prudemment et ne dépasse jamais 40 km par heure. Vu l’augmentation du nombre de motos, surtout des modèles de Marque chinoise, est bien si tous les conducteurs respectent le Code de la route et conduisent prudemment pour eux-mêmes et pour les autres.

          Cao Hoàng Hoa – Nguyên Thi Hà Minh/CVN
          ( 07/11/05 )

          Source : Le Courrier du Vietnam

        • #14229
          mike
          Modérateur

            Possibilité d’enregistrer plusieurs motos

            Le ministère de la Police vient de promulguer une instruction avenante à l’enregistrement et à l’immatriculation des moyens de transport routier. Le texte, qui entrera en vigueur le 6 décembre, est très attendu par la population.
            Selon l’instruction du ministère de la Police, les usagers pourront enregistrer plus d’une moto et ne devront pas présenter la photocopie du certificat d’assurance pour leurs véhicules. Cette décision, une fois rendue publique, a immédiatement été très appréciée par les mass média et les habitants. Il y a deux ans, dans l’espoir de freiner l’accroissement incontrôlé des motos, de résoudre les embouteillages dans les grandes villes comme Hanoi et Hô Chi Minh-Ville, le ministère de la Police a promulgué une instruction datée du 28 janvier 2003 selon laquelle chaque titulaire du permis de conduire n’a le droit d’enregistrer qu’une seule moto. Pourtant, au bout de deux ans, l’enregistrement de véhicules ne baisse pas. De plus, des faits négatifs sont nés.
            Ainsi, tandis que les moyens de transport en commun (train, bus, car) n’arrivent pas encore à satisfaire la demande des habitants, la moto constitue toujours le moyen de locomotion le plus répandu, surtout en ville. « Il y a quelques années, ma famille a vendu sa moto pour en acheter une autre. Mais nous n’avons pas pu
            l’enregistrer car je suis le seul à posséder un permis de conduire », raconte Nguyên Thi Thuy Dung, domiciliée dans la province centrale de Nghê An.

            Naissance des faits négatifs
            L’ancienne instruction a engendré un phénomène négatif : la vente de la « capacité » d’enregistrer un véhicule. Par exemple, quelqu’un veut acheter une nouvelle moto, il doit payer 4 ou 5 millions de dôngs une autre personne (titulaire du permis de conduire mais sans moto) pour que cette dernière enregistre la moto sous son nom. Conséquence : le propriétaire de la moto n’est pas le « propriétaire » sur les papiers. Faits aggravés par l’augmentation du nombre de vols de plaques d’immatriculation ces derniers temps. Car la victime ne peut pas redemander aux services concernés une nouvelle plaque (car elle n’est pas propriétaire sur le papier), et doit se résigner à acheter sa plaque au marché clandestin au prix de quelque 2 millions de dôngs.
            En réalité, on constate que le nombre de motos en circulation dans les grandes villes ne baisse pas ces deux dernières années. Selon les statistiques de la Police de la circulation de la capitale, 97.000 motos ont été enregistrées à Hanoi en 2003. L’an passé, le nombre a connu une hausse de 17 % par rapport à 2002. Durant les dix premiers mois de cette année, on en recense 60.000. S’y ajoute une grande quantité de motos des provinces limitrophes en circulation à Hanoi.
            « Il y a deux ans, face à l’aggravation des embouteillages, Hanoi a décidé de suspendre provisoirement l’enregistrement de motos dans sept arrondissements urbains à titre d’essai », a rappelé Nguyên Quôc Triêu, président du Comité populaire de Hanoi, qui a donné aux services municipaux concernés instruction de faire le point de la situation avant de décider des mesures appropriées

            Viêt Anh/CVN
            ( 25/11/05 )

            Source : le Courrier du Vietnam

          • #14732
            mike
            Modérateur

              La lutte contre les embouteillages à Hô Chi Minh-Ville

              Selon un rapport du Service des communications et des travaux publics de Hô Chi Minh-Ville, à cause de l’insuffisance d’infrastructures routières, les embouteillages sont devenus monnaie courante dans la ville.
              En premier lieu, ce rapport commence par relever la modeste superficie consacrée aux communications. Dans les 1er, 3e et 5e arrondissements, cette superficie atteint seulement entre 17% et 21%. Dans les nouveaux arrondissements, elle représente à peine de 0,2% à 3,1%. Deuxième constat, les routes sont trop étroites, seules 14% étant dotées d’une largueur de plus de 12 m, et se contentant d’une seule voie pour les bus. Enfin, 51% des routes sont accessibles aux quatre roues et 35% uniquement aux deux roues.
              Autre handicap, la faiblesse du réseau des transports en commun. En 1976, après sa libération, la ville comptait un parc de 1.000 bus, couvrant 10% de la population. Près de trente ans plus tard, celui-ci est de 2.800 véhicules, mais n’arrive qu’à répondre aux besoins de déplacement de 3,2% de la population. Vu l’excessive lenteur d’exécution des projets d’aménagement et de développement des transports communs, il est évident que la mégapole du Sud manque d’infrastructures routières.
              Et tandis que ces lacunes persistent, le nombre de véhicules enregistrés ne cesse d’augmenter. D’après la police de Hô Chi Minh-Ville, une moyenne de 17.700 motos et 3.000 voitures sont immatriculées mensuellement. De fait, à charge pour la police routière de gérer près de 2,8 millions de véhicules (dont 2,5 millions de motos) auxquels s’ajoutent les véhicules ruraux.
              Pour les autres moyens de communication, le bilan n’est guère plus reluisant. Ainsi, il n’existe qu’une seule ligne ferroviaire à Hô Chi Minh ville. Et traversant la ville, elle croise 14 rues, ce qui provoque, lors heures de pointe, des embouteillages aux passages à niveau.
              D’autre part, les ports de Tân Cang, Saigon et Tân Thuân sont situés intra-muros. Mais puisqu’ils ne disposent pas de routes destinées au transport des marchandises, les camions empruntent les mêmes voies que celles des particuliers, une autre cause d’embouteillages.
              Enfin, il apparaît que la ville est fortement pénalisée par les pluies. Et d’après les statistiques, Hô chi Minh ville perd 5 milliards de dôngs à chaque embouteillage important.

              Des solutions pour améliorer la situation
              Aujourd’hui, le Comité populaire municipal est bien décidé à prendre de profondes réformes. En cours d’élaboration, le plan de développement du réseau de communication urbaine pour 2020 prévoit de porter la superficie des terrains destinés aux infrastructures de communications de 15% à 25%. Afin d’obtenir ce pourcentage, Hô Chi Minh-Ville devrait déplacer plus d’un million de logements. Pourtant, à cette date, la population de la ville sera autour des 10 millions de personnes. Autant dire que les besoins en transport en commun seront très importants. Dès lors, les objectifs sont de parvenir à 26% de ces besoins de 2010 à 2015 et à 53% pour 2020. Avec une plus grande diversification des moyens de transport, puisque la ville envisage de développer son réseau d’autobus et de créer un tramway, un métro, des lignes ferroviaires intra-muros et le monorail. Vers 2010, le nombre d’autobus serait porté à 6.000 qui couvriraient 22 lignes. Récemment, les autobus à étage ont été mis en service. Selon les propositions de l’Agence japonaise de coopération internationale pour le développement (JICA), la ville devrait construire 4 lignes de métros vers 2015.
              Pour faire de Hô Chi Minh-ville une mégapole « ouverte », de nouvelles routes devraient être construites, reliant les zones industrielles, les villes en banlieue, les ports, l’aéroport et les provinces méridionales.
              Et pour réduire les embouteillages, les autorités municipales n’ont pas d’autres choix que de privilégier le développement des infrastructures routières, avec la construction d’autoroutes, périphériques, toboggans, ponts ainsi que la rénovation des noeuds de communication, stations et parkings. Bien sûr, un tel chantier nécessite un fonds de 300.000 milliards de dôngs.

              Viêt Hoàng/CVN
              ( 08/12/05 )

              Source : le Courrier du Vietnam

            • #14733
              mike
              Modérateur

                Des caméras au secours du Code de la route à Hô Chi Minh-Ville

                Le Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville donne le feu vert à la police routière pour régler les violations du Code de la route par caméra depuis le 30 août. Cette nouvelle réglementation a été appliquée depuis le 10 septembre 2004. Le bureau de la police routière de Hô Chi Minh-Ville est ainsi devenu la première unité du pays à utiliser ce procédé.
                En 13 mois, 226.364 violations ont été relevées. Plus de 2,5 milliards de dôngs d’amendes sont rentrés dans les caisses de l’État.
                Près de 260 personnes ne croyaient pas avoir violé le Code de la route. Mais après avoir regardé les bandes, elles n’ont pu le nier.
                Seulement 3.200 cas ont pu être réglés, soit 1,4%. À cela plusieurs causes : plaques d’immatriculation fausses, véhicules volés, etc.
                « La mise en place de ce nouveau moyen de contrôle a contribué à mieux faire respecter le Code de la route », remarque Pham Van Thinh, chef du bureau de la police routière de Hô Chi Minh-Ville.
                En 2006, plus de 100 nouvelles caméras devraient être installées, sans compter d’autres, fausses, qui devraient également se glisser dans le dispositif.

                Hà Minh/CVN
                ( 09/12/05 )

                Source : le Courrier du Vietna

              • #15478

                je vais au vietnam pour la premiere fois le 22 janvier …

                et je vais louer un tank :je_sors:

              • #15479
                TuluT wrote:
                je vais au vietnam pour la premiere fois le 22 janvier …

                et je vais louer un tank :je_sors:

                :tdr1: :tdr1:

                Pas mal TuluT…je crois qu’il n’y a pas meilleur moyen de locomotion à Saigon!

              • #15504
                mike
                Modérateur

                  :bienvenue: Tulut

                  TuluT wrote:
                  je vais au vietnam pour la premiere fois le 22 janvier …

                  je te souhaite par avance un bon voyage..n’hésites pas à nous faire partager ton carnet de voyage à ton retour..

                  TuluT wrote:
                  et je vais louer un tank :je_sors:

                  Au moins c’est radicale…:bigsmile:

                • #51038
                  Quote:
                  [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] Tranches de vie : stop, au feu rouge ! [/FONT] [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] [IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/uploaded/2007/12/Vietnam/Soci%C3%A9t%C3%A9/default/4267.f01as.JPG[/IMG]

                  Comme dans toutes les villes du monde, il existe des feux tricolores à Hanoi. Situés en général aux carrefours, leur fonction initiale est de réguler la circulation, en imposant un code aux véhicules : « Feu vert, on passe ; feu orange, on ralentit pour se préparer à s’arrêter ; feu rouge, on s’arrête ».
                  L’utilité d’un tel code paraît d’une évidence indubitable : permettre aux flux de véhicules de s’écouler alternativement, pour éviter chocs, collisions et autres effets des lois de la vitesse, qui ont pour inconvénient majeur de vérifier que le corps humain résiste peu à la formule chère à Einstein : E=MC2 ! Par ailleurs, il est extrêmement facile à apprendre, et seuls 2 types de personnes peuvent éprouver quelques difficultés à le retenir : les enfants de moins de 3 ans qui ne connaissent pas encore bien leurs couleurs, et les personnes atteintes de daltonisme qui ne peuvent différencier les couleurs ! Encore que pour ces dernières, les positions des feux (basse pour le vert, haute pour le rouge) peuvent les aider à surmonter ce handicap. [/FONT]

                  [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]En outre, pour faciliter la tâche des conducteurs, la municipalité de Hanoi a ajouté aux feux tricolores un compte à rebours qui indique le nombre de secondes restantes avant que le feu ne change de couleur. Cette technique d’avant-garde, qui n’existe même pas en France, sauf en de très rare exception, permet de se préparer à s’arrêter au compte à rebours en vert et de rester tranquillement à l’arrêt au compte à rebours en rouge. Là encore, pour respecter ce code, il suffit de savoir lire les chiffres. Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Et bien non justement ! Il y a péril en la demeure ! En effet, force m’est de constater qu’à Hanoi, il y a de plus en plus d’enfants de moins de 3 ans qui conduisent des motos, que par ailleurs beaucoup de conducteurs souffrent de daltonisme aigu, et qu’il y a une réelle faillite du système éducatif puisque presque personne ne sait lire les chiffres. Car comment expliquer autrement que si peu de gens respectent le code des feux tricolores ? Pour la plupart de ces conducteurs, le feu rouge est optionnel : parfois je m’arrête, parfois je passe ! C’est un peu comme à la loterie : avec de la chance on ne heurtera personne, et c’est gagné ! Pour soi, comme pour l’autre d’ailleurs ! Il y a même certains feux où il devient presque dangereux de s’arrêter, sous peine de se faire rentrer dedans par la moto qui suit et qui de toute façon estime que ce feu n’est qu’une illusion, qu’il n’existe pas et que donc il est inutile de s’arrêter ![/FONT]

                  [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Conducteur ou piéton, quel que soit le point de vue où l’on se trouve, c’est frissons garantis ! Quand je suis conducteur et que je suis en arrêt à un feu rouge, j’ai souvent l’impression de me trouver eu milieu d’une manade de taureaux espagnols prêts à être lâchés dans les rues. Les motos qui m’entourent piaffent du moteur, trépignent du pot d’échappement ; les mufles des conducteurs sont tendus, naseaux fumants, muscles noués. Le compte à rebours n’a pas encore atteint 00 que déjà les étalons les plus furieux se ruent en avant dans une explosion tonitruante, rasant in extremis les audacieux de la voie transversale qui pensaient que leur compte à rebours en vert leur garantissait un passage protégé ! Peut-être espèrent-ils ainsi provoquer l’émoi d’admiratrices éperdues devant la démonstration d’une telle virilité ! D’ailleurs, je n’ai pas le temps d’admirer « l’exploit » que déjà le reste du troupeau me pousse en avant dans une envolée de klaxons furieux, et c’est à moi d’éviter alors les inconscients du flot adjacent tellement préoccupés par leur route qu’ils ne voient pas les feux tricolores situés sur les côtés ! Cet obstacle franchi, il ne me reste plus qu’à prier mes ancêtres pour que le suivant ne me soit pas fatidique. Quand je suis piéton, avant de traverser à un feu rouge, et même si le petit personnage me signalant que je peux passer est vert, je dois toujours me remémorer les règles de survie du piéton au Vietnam : une fois le pied posé sur la chaussée, ne plus reculer ! Avancer lentement mais sûrement ! Surveiller constamment son flanc droit ou gauche selon le sens de circulation ! Ne pas faire confiance à la couleur verte du personnage ou à la couleur rouge du feu ! Se persuader que les conducteurs ne sont pas des monstres et qu’il leur reste un peu d’humanité qui leur permettra de ne pas vous foncer dessus à tout prix ! Avoir à répéter quelques passes de toréador, comme la « véronique », bien utile pour éviter in extremis les cornes de la bête ! Avoir à vérifier que toutes ses primes d’assurance ont bien été payées et que sa famille ne manquera de rien ! Enfin, croire en sa bonne étoile ! Une fois ces règles admises, on peut traverser, tout en sachant qu’une moto conduite par un enfant de moins de 3 ans ou un daltonien peut surgir d’un moment à l’autre ![/FONT]

                  [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Un jour, une amie me disait que depuis plusieurs mois, elle constatait un regain d’intérêt des touristes pour les feux tricolores ! En effet, il semblerait que ceux-ci photographient de plus en plus ces endroits ! Selon elle, il s’agirait d’un attrait pour la modernisation de la vie économique du pays. Pourquoi pas ? Mais on pourrait aussi y voir la pitié d’un Occidental vis-à-vis de ces pauvres feux tricolores pour lesquels on manque totalement de respect, et qui donne l’impression de naufragés essayant d’attirer désespérément l’attention de sauveteurs au milieu d’une mer déchaînée ![/FONT]
                  [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]
                  Bon, on essaye de faire un effort ? D’abord on attend de connaître ses couleurs avant de conduire, ensuite on soigne son daltonisme, et enfin on apprend à compter ! D’accord ? Après cela, il ne restera qu’une chose très simple : respecter le code de la route ! Pour qu’on puisse enfin se croiser avec le sourire !
                  [/FONT]

                  [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Gérard Bonnafont/CVN
                  (09/12/2007)
                  [/FONT]

                  Source : http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=40&TOPIC_ID=52&REPLY_ID=48966

                • #51081

                  Quant j’étais au VN, lorsque je transportais, sur ma petite mobylette, des locaux…euh..des « locales » plus exactement :bigsmile:…et m’arrêtais aux feux rouges, elles s’étonnaient toujours et ne cessaient de me forcer à les griller (les feux, pas les locales !), m’engueulant presque !…Au VN, un feu rouge sans « cong an » n’est pas un feu rouge ! :bigsmile::bigsmile:
                  Cela dit, j’ai remarqué que lorsque je m’arrêtais, les autres avaient tendance à m’imiter et s’arrêtaient aussi…Le reflexe « mouton » ??? :bigsmile:

                • #51087

                  Pour que les usagers viet changent de mentalité, alors, je pense qu’il faut voter une nouvelle lois qui condamnera à la peine capitale tous ceux qui ne respectent pas le code de la route. Et pour servir d’exemple aux autres usagers, contrevenants seront immédiatement fusillés sur le lieu même où ils ont été pris en flagrant délit.

                  Bao Nhân

                • #51094
                  Bao Nhân;41619 wrote:
                  Pour que les usagers viet changent de mentalité, alors, je pense qu’il faut voter une nouvelle lois qui condamnera à la peine capitale tous ceux qui ne respectent pas le code de la route. Et pour servir d’exemple aux autres usagers, contrevenants seront immédiatement fusillés sur le lieu même où ils ont été pris en flagrant délit.

                  Bao Nhân

                  quelle douceur, quelle tact, quelle délicatesse…haaa ca fait rêver !!:bigsmile:

                • #51099
                  TuluT;3430 wrote:
                  je vais au vietnam pour la premiere fois le 22 janvier …
                  et je vais louer un tank

                  On ne dit pas tank, on dit SUV pour gros thons !
                  Sport, pas vraiment,
                  Utility, faut voir a quoi ca sert en realite,
                  Vehicle, en ville, on va moins vite que la moto.

                  Avec ca, tu vas perdre 30mn a 60mn de plus qu’en moto (suivant les heures), et pour te garer, si tu n’as pas de chauffeur, ca va etre tout a fait joyeux.
                  Mais si c’est pour aller a l’exterieur de la ville, pas de probleme.

                • #51628
                  Bao Nhân;41619 wrote:
                  PEt pour servir d’exemple aux autres usagers, contrevenants seront immédiatement fusillés sur le lieu même où ils ont été pris en flagrant délit.
                  Bao Nhân

                  Inventer le conducteur avec plomb au moment ou avait reussi a le supprimer dans l’essence, c’est pitoyable.

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