› Actualités Vietnam › L’actualité générale du Vietnam › [Conctruction nouvelle école française à Ho Chi Minh Ville] Cocorico
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8 juillet 2009 à 4h57 #5691
Bonjour à toutes et tous ,
En France on construit des prisons sur des anciennes décharges, le terrain n’est pas cher..et c’est bon pour des taulards !!
Au Vietnam c’est mieux, on va construire le nouveau lycée Français à proximité de briqueteries polluantes, décharges sauvages, et la cerise sur le gâteau à côté du site d’exécutions capitales
Bla ! Bla !Bla ! réagissez vous qui êtes dans un pays de libertés relatives !!
Allez les amis , là vous avez matière à râler !!
Amicalement
je compte sur vous !!
Lycée français avec vue sur des exécutions capitalesQu’un lycée français au Vietnam soit construit dans un quartier où l’on croise des briqueteries polluantes, c’est ennuyeux ; qu’il jouxte une décharge sauvage, c’est plus qu’agaçant ; mais qu’en plus, certaines vues donnent sur la zone où l’on procède à des exécutions capitales, il y a de quoi soulever la colère des parents d’élèves les plus flegmatiques.
C’est pourtant l’emplacement qui a été choisi pour l’école française d’Ho Chi Minh Ville, qui doit ouvrir ses portes en 2010.
Les parents se sont regroupés en association et ils envisagent, parmi d’autres actions, de faire une grève des frais de scolarité en septembre prochain. Une pétition a été mise en ligne, elle rassemble déjà plus de 300 signatures de parents et soutiens. Les parents y expriment leur indignation :
« C’est une honte et un manque total de respect de nos enfants, ne pas se soucier de leur bien être moral, de leur santé et les laisser dans un tel environnement est inconcevable ! »… « Absolument incompréhensible que le choix de ce site. Et comment pouvons-nous accepter de scolariser nos enfants dans de telles conditions. » « Ce projet est une aberration. Faites marche arrière. »
Ce collège-lycée est géré par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), qui est sous la tutelle du Quai-d’Orsay. Les parents « n’ont cessé » de l’alerter, ainsi que le consulat, « sans réponses à ce jour », regrettent les auteurs de la pétition.
L’AEFE se veut rassurante, mais les parents sont toujours inquiets
Contacté par Rue 89, l’AEFE a indiqué que les autorités vietnamiennes se sont engagées à déplacer la zone d’exécution :
« Le poste diplomatique a entrepris des démarches auprès des autorités locales relativement à la localisation de ce terrain d’exécution qui dépend du département de la sécurité de la ville. »
Au sujet d’autres inquiétudes comme la décharge, l’AEFE assure que les responsables de l’école sensibilisent les autorités locales au problème :
« Le poste consulaire a pris le relais de ces actions. Un premier rendez-vous avec les autorités du quartier a permis de leur exposer les problèmes et d’identifier les responsables auprès desquels intervenir. »
Les parents ne sont pas rassurés pour autant. Selon le père d’une élève de 7 ans, il faudra peut-être plusieurs années avant que les autorités vietnamiennes n’apportent des changements au site :
« C’est de l’hypocrisie, le discours de l’AEFE. Ces gens-là ne sont pas sur le terrain. Et sur le terrain, le consul est impuissant. »
L’école Colette compte plus de 650 élèves et doit en accueillir 900 sur son nouvel emplacement.
Par Julie Marceau – Rue89.com – 28 Juin 2009 -
8 juillet 2009 à 5h32 #95380
Bonjour Trimpeun,
Ta discussion rejoint celle qui a été ouverte par Con Trai intitulé « Peine de mort «
Je peux comprendre que les parents soient outrés d’un tel environnement pour leurs enfants. Pourquoi ne demandent ils pas, par la même occasion, l’abolition de la peine capitale. :confused: En France, elle a bien été abolie non !!
Kim Sang
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8 juillet 2009 à 6h05 #95382
La façon de penser très statique des Français parait très stupide aux Vietnamiens ; lesquels sont très mobiles.
1) un terrain non habite se transforme automatiquement en décharge sauvage même entre deux maisons en ville.
2) Une briqueterie (four a brique en VN) est quelque chose de très gros mais très mobile car ce n’est qu’un empilement de brique généralement situées sur les zones inhabitées, berges inondables, terrain vague…
3) un champs de tir c’est … mobile
et ça produit moins de carbone que de laisser les malheureux criminels français croupir dans une prison pendant 22 ans :tcon: -
8 juillet 2009 à 9h01 #95396DédéHeo;86853 wrote:La façon de penser très statique des Français parait très stupide aux Vietnamiens ; lesquels sont très mobiles.
1) un terrain non habite se transforme automatiquement en décharge sauvage même entre deux maisons en ville.
2) Une briqueterie (four a brique en VN) est quelque chose de très gros mais très mobile car ce n’est qu’un empilement de brique généralement situées sur les zones inhabitées, berges inondables, terrain vague…
3) un champs de tir c’est … mobile
et ça produit moins de carbone que de laisser les malheureux criminels français croupir dans une prison pendant 22 ans :tcon:Bonjour DédéHéo,
Statique ou mobile, ta réponse est vraiment à côté du sujet.
elle m’attriste eu égard ton manque d’ouverture d’esprit.
Salut -
8 juillet 2009 à 13h14 #95409
Bonjour Trimpeun
Ce que voulait dire Dédéheo, c’est que tout cela va disparaître facilement à coup de bulldozer dès que les travaux commenceront.
S’il y a lieu à faire des démarches administratives ,elles devraient concerner le déplacement du champ de tir et de la briquerie,bien plus faciles à obtenir que l’allocation d’un autre terrain pour le lycée.
Je suis pour la reprise de Jean Jacques Rousseau ou de Marie Curie. -
8 juillet 2009 à 16h30 #95415
Dans l’autre fil de discussion indiqué par Kim Sang, j’avais posté un article indiquant que les exécutions capitales seraient bientôt effectuées par injection létale. Cette technique ne nécessitant plus de terrain d’exécution, cela résoudrait l’unique préoccupation soulevée par cet article. A savoir, la proximité de ce lieu au regard de l’école. Ni dans l’article, ni dans la pétition émise par cette association je n’ai relevé la moindre mise en cause du principe de la peine de mort. C’est donc davantage « la vue et l’odeur » (tiens, ça me rappelle quelqu’un) qui semble déranger et ça me paraît également recevable mais ne mélangeons pas les choses.
Dans le contexte vietnamien, Ce que dit DédéHeo, ne me paraît pas du tout à côté de la plaque et, si je peux me permettre, Trimpeun, je trouve ton jugement hâtif et péremptoire.
Dans notre cher pays des libertés-qui-se-réduisent-chaque-jour on ne construit certes pas d’école à côté de terrain d’exécution, et pour cause. Par contre, un certain nombre l’ont été à proximité de sites industriels polluants voire directement sur certains sites désaffectés (et non désinfectés). Je crois qu’en la matière personne n’a de leçon à donner à personne.
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8 juillet 2009 à 17h15 #95422
@trimpeun 86848 wrote:
L’AEFE se veut rassurante, mais les parents sont toujours inquiets
Contacté par Rue 89, l’AEFE a indiqué que les autorités vietnamiennes se sont engagées à déplacer la zone d’exécution :
« Le poste diplomatique a entrepris des démarches auprès des autorités locales relativement à la localisation de ce terrain d’exécution qui dépend du département de la sécurité de la ville. »
Au sujet d’autres inquiétudes comme la décharge, l’AEFE assure que les responsables de l’école sensibilisent les autorités locales au problème :
(…)
Les parents ne sont pas rassurés pour autant. Selon le père d’une élève de 7 ans, il faudra peut-être plusieurs années avant que les autorités vietnamiennes n’apportent des changements au site :
« C’est de l’hypocrisie, le discours de l’AEFE. Ces gens-là ne sont pas sur le terrain. Et sur le terrain, le consul est impuissant. »
L’école Colette compte plus de 650 élèves et doit en accueillir 900 sur son nouvel emplacement.
Par Julie Marceau – Rue89.com – 28 Juin 2009Les « nuisances » voisines du nouveau site émeuvent les parents d’élèves. – [Larmes Blanches]
trimpeun, tu as oublié le 4eme problème : « L’antenne relais de téléphonie [mobile]* qui a été montée il y a plusieurs mois le long d’un mur attenant à l’établissement, en vis a vis du futur bâtiment devant recevoir l’école primaire et maternelle.«qui a mon avis est le plus difficile a regler car les argument sont moins internationaux.
larmesblanches wrote:Un relais GSM dont la proximité relative inquiète les parents au nom d’un principe de précaution qui n’est appliqué en France que par décision de justice. Si les parents veulent faire un procès aux opérateurs locaux pour faire démonter cette antenne, je ne suis pas sûr qu’ils obtiennent gain de cause, en France même, ce ne serait pas certains contrairement à ce qu’ils prétendent.
* relais de téléphonie j’ai dû rajouté [mobile] cette omission me conforte dans mon opinion superficiel que ces parents d’eleves sont « statiques » et psycho-rigides.Un oncle de ma femme a des fours a briques sur les berges inondable du Fleuve Rouge.
C’est un Nha Que classieux qu’on repère tout de suite car il est toujours habillé élégamment en noir. Il utilise de la main d’œuvre pénitentiaire que lui fourni la police qui a une sorte de boite d’interim pour que les taulards Vina facent de l’exercice :wink2:
Donc pour ce genre de briqueterie traditionnelle, il faut un terrain vague, et pour bien faire la proximité d’une prison. Il n’y a pas de machine : on empile des briques crue en alternant des couches de combustible pour former un four grand comme un château et on y met le feu. Quand ca a fini de bruler, on démonte pour prendre les briques cuites, il ne reste rien. Nos Tintins ont vu une usine:bye:Je voulais signaler que les Vietnamiens résolvent les problemes quant ils se posent concretement, ils n’aiment pas resoudrent des problemes qui ne sont pas concret : cest dificille a faire entendre au peuple :
– pourquoi je devrai partir puisque vous n’êtes pas encore la ? -
7 février 2010 à 19h37 #98885
Nous tenons à vous informer des récentes nouvelles concernant le grand concept architectural du nouvel établissement scolaire.
La première nouvelle émane de notre Consulat de France d’Ho Chi Minh ville qui nous annonce la livraison du lycée français pour la fin du mois de Mars prochain ; mais néanmoins, nous apprenons de cette même source que l’environnent proche de ce lycée reste « insatisfaisant », et ce en dépit des récents problèmes en cours de résolution (en attaché)
La seconde nouvelle émane du cabinet du Président de la République (en attaché) qui nous a fait parvenir une accusé réception plus appuyé qu’à l’ordinaire pour designer le Docteur Bernard Kouchner, actuel ministre des Affaires Etrangères, comme la prochaine personnalité susceptible de faire avancer le dossier, cette fois-ci, dans la bonne direction. Rappelons que le Docteur Kouchner, auteur du « principe de précaution », a tellement été présent dans ce dossier qu’on pourrait se demander si effectivement le Docteur Kouchner a, un jour, pris ses fonctions au Ministère des Affaires étrangères. La question reste posée. Quant à la réponse, son attaché, le Père Noël, pourrait bien un jour nous la transmettre…
La meilleure des nouvelles, pour la fin comme il se doit, nous vient du journal officiel ; lequel vient de fraîchement honorer le nouveau concept architectural en matière d’établissement scolaire, en la personne de M. Nicolas Warnery, promu Chevalier dans l’ordre National du Mérite. Ce faisant, le Docteur Kouchner et ses amis, très informés du dossier, n’auraient pour rien au monde manqué l’occasion de sonner l’heure du grand rassemblement autour d’une œuvre collective remarquable et destinée à marquer les grands esprits du 21 siècle. En levant ainsi un premier voile sur le grand secret de ce fameux concept, la construction d’un lycée de 900 places sur une poubelle grande comme plusieurs terrains de football, les autorités françaises ont voulu délivrer un message très clair: “Nous n’épargnerons pas nos efforts pour que tous les parents français ou francophones résidents du grand Saigon se réjouissent avant l’heure du privilège exclusif quant à expérimenter ce concept futuriste: fumées et odeurs à volonté, zone industrielle bien chargée sur terrain non viabilisé et voyage champêtre organisé au sein d’une foule de poids lourds naviguant de ci, de là au gré de leurs essieux aussi imprévisibles que capricieux et couinant sur une route dont la réputation, elle aussi, contribue à honorer un autre grand ministère français: celui des transports..”.
Effectivement si ce long et tortueux chemin menant à notre beau concept architectural ne détenait point un triste record de tués par la route, l’on ne disposerait d’aucun critère d’excellence pour démontrer qu’en France, l’efficacité des radars dernier cri et notre conception de la sécurité routière n’a strictement rien à envier à celle du Vietnam.
Chose promise, chose due, notre belle administration sait faire preuve d’une endurance et d’une obstination remarquable, jouissant du support indéfectible de nos éminences. Qu’elle se rassure ! Elle peut également compter sur la fidélité loyale et sans faille de notre association (Sauvons notre Ecole) à la réalisation de son œuvre.
- Le problème du transport en voie de résolution :
Puisque la question du transport est en voie de résolution, nous sommes heureux de rappeler que seul un français sur deux est enregistré à la CFE et que la très grande majorité des français est recrutée en contrat local ne bénéficiant en aucun cas de l’Etat providence. La mondialisation, ce n’est pas seulement la délocalisation des entreprises, mais aussi l’abolition des frontieres des marchés du travail, d’où les diverses politiques d’incitation à l’expatriation menées par la plupart des pays occidentaux.
Les heureux parents dont les enfants seront quotidiennemt exposés à des risques divers pourront toujours se consoler au vue de l’assurance transport (locale elle aussi) que nous concoctent nos éminentes tètes grises.
Ce qui se cache derrière cette réalisation honteuse, c’est évidemment la destruction et l’affaiblissement de nos institutions. Encore une fois, nous ne sommes pas face à un problème budgétaire, mais face a l’incompétence notoire de certains.
Des enfants sont de fait exclus de cette école de par son éloignement et les risques inhérents liés à son environnement insalubre. La communauté française n’a aucun intérêt à jouer le “chacun pour soi” mais plutôt à rappeler l’administration française à ses devoirs et à ceux qui la dirigent que l’école française est républicaine et que les critères appliqués en métropole valent pour tous les établissements scolaires quelque soit le lieu de leur implantation.
Les français de l’étranger ne sont pas des citoyens de seconde zone, au contraire, ils rapportent des devises à la France et permettent à notre nation de renforcer sa présence culturelle et économique à l’étranger. Cette école est indigne et le restera pour longtemps. La responsabilité de ce projet insensé n’incombe ni à l’Europe, ni à la mondialisation, ni à la crise économique ; mais entièrement à l’incompétence d’une certaine classe démobilisée et déclassée, et à une administration engluée et obsolète.
Cette école est synonyme de “dangers réels” et d’injustices faites à des enfants. Ce projet s’est bâti sur le mensonge; lequel a été honore et promu.
Sauvons Notre Ecole poursuit ses démarches auprès des hautes autorités françaises et européennes et ne saurait abdiquer tant que les réels problèmes de ce site ne seront pas réglés et que les pseudo- associations de parents d’élèves continueront à faire leur marché à la petite semaine au lieu d’assurer leur mission et assumer leurs responsabilités premières. Des enfants sont aujourd’hui exposés à des risques conséquents tandis que nos autorités dépensent des millions d’euros en réceptions mondaines et autres soutiens à des pays étrangers.
Le bon sens serait un bon remède face à cette débâcle et relève fondamentalement du devoir des parents. Faisons chacun l’expérience pendant une semaine, soit 5 fois le trajet aller-retour de façon consécutive et ensuite concluons… Pour les enfants, ce sera 9 mois et non pas une semaine….
Si quelques individus ont déjà fait ce choix, il ne s’agit là que d’une minorité et non de la majorité. Le risque sera démultiplié par le nombre d’enfants qui seront envoyés chaque jour au milieu des conteneurs. Sur 27 écoles internationales présentes sur Hcmv, aucune n’a fait le choix d’un tel site insalubre ? Pourquoi ce site a été annoncé comme exceptionnellement vert et agréable? Nous savons par qui. Alors… pourquoi ?Le jour où un drame arrivera, il sera trop tard et il faudra que les responsables justifient leur choix. Que ces administrateurs et autres ministres tentent donc l’expérience avec leurs enfants et non les nôtres!
Un nouveau reportage réalisé le 2 février 2010 est disponible sur : Reportage du 2 fevrier 2010: l’ecole poubelle grandit! on Vimeo, et le sera bientôt notre site Internet : sauvonsnotreecole
L’on peut facilement comprendre pourquoi en effet, l’environnement reste « insatisfaisant ». -
8 février 2010 à 2h47 #98886
Personne n’a encore évoqué le problème de fonds.
Particulièrement celui du foncier et celui des plus values qui vont avec
En effet, lorsqu’une Ecole Internationale s’implante sur HCMv, cela intéresse beaucoup de monde: principalement les gens qui gravitent autour du « real estate ».
Par exemple, si on apprend avant tout le monde ou une Ecole étrangère va être implantée, on peut prendre des options sur les terrains autour (avant qu’ils ne prennent de la valeur).
On peut même offrir le terrain pour l’école si on a un projet d’aménagement immobilier bien situé.
Quelqu’un a-t-il eu vent d’histoires de ce genre autour de l’Ecole Colette?
Ne me dites pas qu’il n’y a pas eu des histoires de ce genre, je ne pourrais pas le croire. -
8 février 2010 à 11h14 #98888
g aqui Nouvel appart
Arrchitec total etoil
Xa recemle « nha san »
c ou ? -
12 février 2010 à 16h40 #98893DédéHeo;86901 wrote:Je voulais signaler que les Vietnamiens résolvent les problemes quant ils se posent concretement, ils n’aiment pas resoudrent des problemes qui ne sont pas concret : cest dificille a faire entendre au peuple :
– pourquoi je devrai partir puisque vous n’êtes pas encore la ?Je viens de tomber par hasard sur Google News sur cet article:
L’école poubelle des Français du VietnamQuand on voit l’ampleur de la décharge, ça va pas se régler en 2 jours avec quelques balayeurs …
Et c’est vrai que la route qu’il faut se taper pour aller jusqu’à l’école, ça donne pas envie de devoir y emmener ses enfants tous les jours… -
26 février 2010 à 19h24 #109814HUYARD Pierre;100756 wrote:Personne n’a encore évoqué le problème de fonds.
Particulièrement celui du foncier et celui des plus values qui vont avec
En effet, lorsqu’une Ecole Internationale s’implante sur HCMv, cela intéresse beaucoup de monde: principalement les gens qui gravitent autour du « real estate ».
Par exemple, si on apprend avant tout le monde ou une Ecole étrangère va être implantée, on peut prendre des options sur les terrains autour (avant qu’ils ne prennent de la valeur).
On peut même offrir le terrain pour l’école si on a un projet d’aménagement immobilier bien situé.
Quelqu’un a-t-il eu vent d’histoires de ce genre autour de l’Ecole Colette?
Ne me dites pas qu’il n’y a pas eu des histoires de ce genre, je ne pourrais pas le croire.Visiblement, c’est ce que l’AEFE n’a pas l’air d’avoir compris. Plutôt que passer par une agence spécialisée (ou un consultant) pour trouver le meilleur terrain et le négocier, elle s’est contentée de le demander au Comité Populaire de HCM et a choisi le moins cher.
Effectivement, l’implantation d’un lycée se négocie car il fait exploser le prix des terrains dans un rayon de 1 km. D’ailleurs, le ComPop du District 9 l’a bien compris puisqu’aucun terrain à 1,5 km autour de l’école n’est à vendre car il appartiennent tous à l’Etat.
Compte tenu de la localisation du terrain (éloigné et pollué), l’AEFE aurait pu l’obtenir gratuitement avec une dépollution des abords à la charge de la ville qui s’y retrouvera largement grâce à la flambée des prix de l’immobilier.
Malheureusement, nos chers fonctionnaires parisiens ne gèrent que des budgets et sont complétement déconnectés de la réalité du terrain ; du coup, les conséquences des décisions de « petit comptable » sont payées par les parents d’élèves qui ont financé actuellement la construction à hauteur de 80% au lieu des 50% initialement prévus.Ce terrain aurait été idéal mais seulement dans 10 ans quand le métro s’y arrêtera. En attendant, nos enfants auront tout le loisir de passer 2 heures de transport par jour sans activités sportives extra-scolaire sur le site (pour des problèmes de responsabilité, l’école fermera à 16 heures) ; le tout dans une atmosphère de plastiques brûlés et autres fumées de briqueterie.
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21 avril 2010 à 18h01 #113824
F-V étant déjà « au courant « , les » âmes sensibles « ont été préparées !!
– sur ce lien :
Ecole française avec vue… sur des exécutions – LeMonde.fr
– cet article
Ecole française avec vue… sur des exécutions
LE MONDE | 21.04.10 | 15h48 •n septembre 2010, la nouvelle école française d’Hô-Chi-Minh-Ville, l’ancienne Saïgon, devrait s’installer dans ses nouveaux locaux flambant neufs, avec piscine, équipements sportifs et vue… sur un terrain d’exécution de condamnés à mort, à quelques mètres d’une décharge. Pour couronner le tout, des briqueteries artisanales qui crachent leurs fumées nocives entourent l’établissement.[IMG]http://pubs.lemonde.fr/5/INTERNATIONAL-LEMONDE/index_international/exclu/sponsor/1185150555/Middle1/OasDefault/default/empty.gif/35366436326637653462636633383730[/IMG] Furieuse, l’Association des parents d’élèves (APE) de l’école Colette, qui finance aux deux tiers la construction de l’établissement à travers l’écolage, est entrée en guérilla contre l’Association de l’enseignement français à l’étranger (AEFE), en charge de la gestion des établissements. Face à la fronde, sa directrice, Anne-Marie Descôtes, a dû promettre d’ajourner le déménagement « si les problèmes ne sont pas réglés d’ici à la rentrée. Mais en attendant, il faut faire comme si ».
Eclatée sur trois sites, l’école Colette cherche à s’étendre afin d’offrir de meilleures conditions d’enseignement à ses 650 élèves (de la maternelle à la terminale) et à en accueillir de nouveaux. Dans une ville soumise à une forte pression immobilière, l’AEFE a fini par décrocher ce terrain, situé à une vingtaine de kilomètres de la ville. Imprudence ? Le bail, signé en 2006 pour cinquante ans, avec le comité populaire d’Hô-Chi-Minh-Ville ne comporte pas « la clause habituelle visant à garantir que le site soit propre à l’implantation d’une école « , critique l’APE.DES CONDAMNÉS FUSILLÉS
« Les exécutions capitales se déroulent tôt le matin mais les préparatifs sont faits la veille. La dépouille du fusillé est enlevée le jour même et les familles restent sur le site pour se recueillir quasiment toute la journée », explique Minh-Duc Pham, père d’une collégienne. « La dernière exécution a eu lieu en décembre 2009 », tempère Mme Descôtes. « Une autre a certainement eu lieu en mars, car nous avons vu des offrandes », corrige Minh-Duc Pham. Dans tous les cas, les autorités vietnamiennes qui avaient assuré le premier ministre François Fillon, lors de sa visite officielle en novembre 2009, qu’il serait mis un terme « définitif à cette activité », n’ont pas tenu leur promesse.
La présence de la décharge constitue un autre problème de taille, compte tenu des effets possibles sur la santé des enfants. Inexistante lors de la conclusion du bail, elle est apparue en janvier 2008. « C’est une décharge illégale où des déchets d’usine sont rejetés, des plastiques brûlés, même des néons », raconte Odile Looram, présidente de l’APE.
Des analyses de la qualité de l’air, commandées par l’AEFE à un cabinet d’expertise, devraient indiquer si les émanations de la décharge sont dangereuses ou pas. Mais d’ores et déjà, l’APE en conteste les modalités : « Il faudrait procéder à des analyses à des moments différents et non sur une seule semaine. Il y a des jours où, quand le vent a soufflé, c’est insupportable ! »Brigitte Perucca
Article paru dans l’édition du 22.04.10
*** *** » Shocking , vous avez dit Shocking ? «
pourquoi pas alors un transfert de cette Ecole Française à Poulo Condor, haut lieu de la Francophonie au travers des âges !!! -
22 avril 2010 à 10h00 #113880Duc2Saigon;101955 wrote:Visiblement, c’est ce que l’AEFE n’a pas l’air d’avoir compris. Plutôt que passer par une agence spécialisée (ou un consultant) pour trouver le meilleur terrain et le négocier, elle s’est contentée de le demander au Comité Populaire de HCM et a choisi le moins cher.
Cette histoire de terrain a été mal goupillée depuis le début.
Nombre de Real Estate Devellopers auraient été ravis d’offrir le terrain de l’école a l’AEFE dans le cadre d’un projet d’urbanisme.
Une (vraie) Ecole Internationale de très bon niveau, ça booste les ventes en général.
Quitte a aller s’installer a perpette les bains, l’école Colette aurait pu (du) se retrouver au cœur d’un nouveau quartier bien clean.
Apres de nombreux cafouillage, l’école Française se retrouve dans des zones qu’on réserve généralement en France a des gens du voyage.
Les gens de l’AEFE ne restent peut-être pas assez longtemps dans le même pays pour saisir les subtilités des habitudes locales.
Le problème maintenant, outre les problèmes de dépollution du site, est combien de temps de transport quotidien pour les ch’tiots petits et plus grands.
Plus de 2 heures en tout cas si on n’habite pas An Phu Tu Duc !P.S
Duc2Saigon, serais-tu dans les affaires? -
16 septembre 2010 à 20h58 #123395
Finalement, l’école a ouvert en septembre 2010.
La décision a été prise fin mai par Anne-Marie Descôtes, la Directrice de l’AEFE.
Sa décision a été fondée sur 3 points :
1- Des analyses d’air partielles faites sur les sites du centre-ville et sur le nouveau site.
Bien avant que ces analyses aient été menées, l’ex-proviseur, Marc Saint-Jalmes, a dit « ne pas être inquiets » quand aux résultats : normal, c’est l’AEFE qui a commandité l’étude en prenant garde de bien sélectionner les composés qui leur seraient favorables. Évidemment, aucun composé issus de la combustion des matières plastiques n’a été effectué. On oublie que l’école se trouve au milieu d’une zone industrielle comportant une trentaine de fours de briqueteries artisanales dans un rayon de 2 km. Ces fours brûlent parfois des déchets plastiques issus des usines du coin et même de vieux pneus.2- Une fermeture de la décharge : Au début, elle aurait dû être clôturée par le comité populaire à qui appartient le terrain ; puis, une piste entreprises locales françaises a été évoquée (dont Véolia Environnement qui envisageait un nettoyage de la décharge) mais là plus de nouvelles non plus. Finalement, un côté de la décharge (le plus éloigné) a été fermé du côté par un mur financé par l’école (donc les parents). L’accès le long de l’école reste ouvert puisqu’il permet entre autre d’entrer sur la zone d’exécution des condamnés à mort qui appartient à l’armée. C’est pour cela que le mur n’a pu être construit de ce côté. D’ailleurs, des dépôts de déchets y ont déjà fait leur apparition depuis la rentrée grâce à cet accès resté ouvert.
3- Des pseudo négociations à haut niveau (les mêmes depuis 4 ans qui n’ont rien donné) qui n’ont abouti à aucun engagement écrit des autorités vietnamiennes que les exécutions n’auront plus lieu à côté de l’école. Mais sur ce point, l’AEFE n’y accorde pas beaucoup d’importance car il ne peut y avoir de responsabilité d’engagée car exécuter des condamnés à mort à 50m d’école ne peut avoir d’impact sur la santé des enfants contrairement à une décharge sauvage qui brule des déchets plastiques.
L’AEFE a passé l’ouverture de l’école en force grâce à la création d’une association, l’APEP-LMD (Association des Parents d’Élèves et Partenaires – Lycée Marguerite Duras, appellation finalement non retenue par l’AEFE) composée principalement de personnes résidant ou ayant des intérêts (entreprises, terrains) à proximité du lycée et qui voyaient d’un très mauvais œil le report de l’ouverture de l’école.
Dans un courrier de présentation de cette association, on y lit clairement des objectifs de partenariats avec des entreprises (pourquoi pas) mais aussi une éventuelle privatisation de l’école.
Pourquoi ?
Parce que derrière tout ça, il y a le très controversé Marc Villard, Président de la CCIFV (Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Vietnam), Président de l’Assemblée des Français à l’Étranger, et bien d’autres titres encore à portée politique.
Fervent défenseur de l’ouverture de l’école, il a aussi pendant une période émis de fortes réserves quand à l’ouverture de l’école mais en tant qu’homme politique, il a su retourner sa veste au bon moment et pondre des petits courriers en faveur de l’ouverture pour d’autres personnes qui n’ont même pas compris qu’elles s’étaient faites manipulées (à l’APEP-LMD, au Consulat, à l’école, etc.).Ce n’est pas pour rien que l’AEFE qui gère les écoles françaises à l’étranger dépend du Ministère des Affaires Etrangères (dont notre très très controversé Bernard Kouchner se trouve à la tête) et non du Ministère de l’Education. En effet, le choix de l’emplacement d’un école française est décisif pour le développement d’un quartier alors on se fait des petits échanges entre amis : « tu me développes ce quartier et moi je t’accorde ce contrat public ou cette licence. »
Implanter aussi loin une école n’est pas sans conséquence pour la communauté française qui va à terme se couper du centre-ville mais aussi faire supporter à leurs enfants (de 3 mois pour maternelles) des temps de trajets allant jusqu’à 4 heures par jour quand il y a des accidents ou des intempéries.
Et l’intérêt des parents et la santé des enfants dans tout ça ?
Peu importe, l’école a déboursé le minimum en faisant supporter aux parents le coût financier et physique du trajet ainsi que 80% du coût de la construction du nouvel établissement. « Vous ne payez plus d’impôts en France, et bien on va vous en faire payer ici quand même… »Finalement, la rentrée ne s’est pas trop mal passée mis à part ce temps de trajet incroyable pour les habitants du centre-ville (3 heures par jour) et une légère intoxication alimentaire touchant plusieurs dizaines d’élèves (les plats sont parfois douteux).
Point positif : la nouvelle proviseure, Monique Roiné, est vraiment plus professionnelle que son prédécesseur (Marc Saint-Jalmes) et ce, en tout points (communication, projets pédagogiques, environnement). Sur l’environnement, Marc Saint-Jalmes n’avait pas hésité à dire que tout ce qui se passait en-dehors de l’enceinte du lycée ne le concernait pas (décharge, exécutions, briqueteries, etc.).
Le Lycée Français Alexandre Yersin à Hanoï est également saturé et doit trouver un nouveau terrain pour y construire un nouvel établissement. Fort de son expérience d’Ho Chi Minh, l’AEFE passera sûrement en force, une nouvelle fois, le terrain qu’elle aura choisie.
On verra donc dans quelques années un autre sujet de discussion sur ce forum : « Construction d’un nouveau lycée à Hanoï. »Pour en savoir plus sur le sujet, Googlez : école française colette vietnam
Pour terminer, je vous conseille un petit ouvrage fort intéressant sur les coulisses de nos ambassades : Les Diplomates, Derrière la façade des ambassades de France (Franck Renaud)
Et l’article qui va avec : « Un ambassadeur a presque le pouvoir de vie ou de mort sur ses personnels » – LeMonde.fr
Ce billet était un peu long mais je suis sur que vous l’avez lu jusqu’au bout : :jap:
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17 septembre 2010 à 12h37 #123415
@robin des bois 106457 wrote:
F-V étant déjà « au courant « , les » âmes sensibles « ont été préparées !!
– sur ce lien :
Ecole française avec vue… sur des exécutions – LeMonde.fr
– cet article
Ecole française avec vue… sur des exécutions
LE MONDE | 21.04.10 | 15h48 •(***)
DES CONDAMNÉS FUSILLÉS
« Les exécutions capitales se déroulent tôt le matin mais les préparatifs sont faits la veille. La dépouille du fusillé est enlevée le jour même et les familles restent sur le site pour se recueillir quasiment toute la journée », explique Minh-Duc Pham, père d’une collégienne. « La dernière exécution a eu lieu en décembre 2009 », tempère Mme Descôtes. « Une autre a certainement eu lieu en mars, car nous avons vu des offrandes », corrige Minh-Duc Pham. Dans tous les cas, les autorités vietnamiennes qui avaient assuré le premier ministre François Fillon, lors de sa visite officielle en novembre 2009, qu’il serait mis un terme « définitif à cette activité », n’ont pas tenu leur promesse.
La présence de la décharge constitue un autre problème de taille, compte tenu des effets possibles sur la santé des enfants. Inexistante lors de la conclusion du bail, elle est apparue en janvier 2008. « C’est une décharge illégale où des déchets d’usine sont rejetés, des plastiques brûlés, même des néons », raconte Odile Looram, présidente de l’APE.
Des analyses de la qualité de l’air, commandées par l’AEFE à un cabinet d’expertise, devraient indiquer si les émanations de la décharge sont dangereuses ou pas. Mais d’ores et déjà, l’APE en conteste les modalités : « Il faudrait procéder à des analyses à des moments différents et non sur une seule semaine. Il y a des jours où, quand le vent a soufflé, c’est insupportable ! »Brigitte Perucca
Article paru dans l’édition du 22.04.10
*** *** » Shocking , vous avez dit Shocking ? «
pourquoi pas alors un transfert de cette Ecole Française à Poulo Condor, haut lieu de la Francophonie au travers des âges !!!En ce qui concerne les exécutions : j’ai vu passer, il y a des mois, un décret comme quoi le peloton d’exécution (fusillé) est remplacé par une injection mortel façon USA.
» Dans tous les cas, les autorités vietnamiennes qui avaient assuré le premier ministre François Fillon, lors de sa visite officielle en novembre 2009, qu’il serait mis un terme « définitif à cette activité », n’ont pas tenu leur promesse.«
Bien si ! les autorités vietnamiennes ont tenu leur promesse : plus de fusillé, mais piqué !Et puis les Vietnamiens se marrent : On est plus en 1975 où il y avait du pétrole et de l’oxygène pour tout le monde ! un assassin violeur récidiviste de joggeuse, ça ne mérite pas de vivre !
Ecole Française à Poulo Condor très bien, ils vont pouvoir participer à Kolanta
Poulo Condor = Con Dao -
17 septembre 2010 à 14h19 #99234
Bonjour TLM,
Avant d’acheter ou de louer un bien immobilier, la moindre des choses serait d’aller le visiter afin de le voir dans son environnement et de juger les conditions de circulation . Et si les inconvénients sont rédhibitoires ,alors on ne signe pas !
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17 septembre 2010 à 16h25 #123425
@ DédéHéo : Effectivement, la loi sur l’injection létale a été votée cette année mais sa mise en application (technique) n’interviendra pas avant 2012. Source –> Courrier du Vietnam
« un assassin violeur récidiviste de joggeuse, ça ne mérite pas de vivre ! » Et bien si, le parlement du Vietnam a adopté un amendement au code pénal qui réduit le nombre de crimes passibles de la peine de mort. Parmi les crimes concernés figure l’usage de drogue mais le trafic de drogue demeure lui passible de mort au Vietnam, comme une vingtaine d’autres crimes.
Le viol, la fraude immobilière, la contrebande, le trafic et la contrefaçon de monnaie, la corruption, le vol et détournement ou destruction d’armes militaires sont les autres crimes qui ne sont plus passibles de la peine capitale en vertu de cet amendement.
L’amendement est entré en vigueur le 1er janvier 2010, et les condamnées à mort en attente d’exécution pour un des crimes concernés verront leur peine commuée en détention à perpétuité. -
17 septembre 2010 à 16h27 #123426
@ngjm95 : Ce raisonnement est valable pour un particulier mais dans le cas d’un achat par l’État Français, il y a d’autres considérations (politico-économiques) qui entrent en jeu.
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17 septembre 2010 à 16h43 #99235
remarquez aussi que les Vietnamiens sont capable de déplacer des montagnes : Par exemple, la colline « Lapic » qui était en face du port de Halong a presque disparue. Alors une décharge…
Une briqueterie, c’est plus mobile qu’un camps de Rom roumain
Il faut surtout être au courant du plan d’aménagement -
17 septembre 2010 à 17h09 #123429
Oui, c’est vrai, quand ils veulent faire quelque chose rapidement, ils le font.
Tout est une question d’intérêt.
La plus grande des briqueteries du quartier appartient à des « élus locaux ».
Quand le terrain aura pris plus de valeur que ce que rapporte les briqueteries, elles disparaitront.Pour info, les briqueteries artisanales de ce type sont interdites depuis le 1er mars 2010.
Il faudra un peu de temps pour que tout déménage car la brique de Long Binh a une certaine réputation ; à l’image de la porcelaine de Limoges ou les émaux de Briare.
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18 septembre 2010 à 4h56 #99239
Mouais, vous parlez de briqueteries… Il faudra bien que ça disparaisse, mais pour être remplacé par quoi? Au fond des choses, prendre de la bonne terre arable pour la cuire et en faire des briques, ça pose des problèmes durs à éviter. Dasn le delta, nombre de paysans ont décidé de se lancer dans la crevette et le poisson quand il y a eu le fue sur les prix, et ont vendu (vendu? Donné! à 4000đ le m3) la terre de leurs rizières souvent sur plus d’un mètre de profondeur. Aujourd’hui où c’est la dèche pour les élevages en étang, il n’y a plus de terre pour y faire pousser le riz.
Quant à la colline Lapic, je ne sais pas de laquelle il s’agit, mais avec toutes les grandes cimenteries installées depuis le années 90, ce n’est pas qu’on le veuille vraiment, mais les collines disparaissent les unes apèrs les autres pour le clinker qui sert à faire du ciment.
Vive la construction et adieu le paysage.
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18 septembre 2010 à 11h54 #99241
Quand tu viens de Hanoi, la coline « lapic » du nom d’un Français qui habitait là je crois, était juste 50 m sur la gauche en face le port. C’est juste de la terre jaune qui a servit a remblayer les immenses polders gagnés sur la mer.
C’est bien le seul coin au monde où la mer a reculé de 200 m 😆
Ces terrains servent au relogement des expropriés quand on a ouvert 2 ou 3 autoroutes ou avenues. c’est pratique comme méthode quand on habite près de la mer mais pas trop écolo ! -
18 septembre 2010 à 13h03 #123459DédéHeo;117450 wrote:Quand tu viens de Hanoi, la coline « lapic » du nom d’un Français qui habitait là je crois, était juste 50 m sur la gauche en face le port. C’est juste de la terre jaune qui a servit a remblayer les immenses polders gagnés sur la mer.
A vue de nez, c’est « Lapicque » :wink2:
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18 septembre 2010 à 17h10 #99242
Euh, on s’éloigne sur sujet je crois.
Partir de la construction du lycée pour arriver aux conserves Lapicque, faut le faire.
Bon, pour revenir sur le dernier message de Nem Chua, les briqueteries seront forcément remplacées par des habitations. Tout d’abord des maisons individuelles puis dans une quinzaine d’année par des tours.
En effet, le métro arrivera presqu’en face de l’école…dans 10 ans. Alors, c’est le moment d’investir, le terrain constructible est encore autour de 1 million de dongs le m². Notre cher Consul Général, Gérard Boivineau, n’a pas attendu.Vous ne pouvez pas le faire à 2 km autour du nouveau lycée car ces terrrains appartiennent au ComPop pour les gros projets de développement immobiliers.
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19 septembre 2010 à 9h43 #99246
Si Si ! Merci Nca78, C’est bien possible qu’un membre de cette famille d’industrielle est acheté une coline en face de la mer à Halong. Les Anciens pronnonce « La Bic » et sur les plan, c’est écrit « La Pic ». Un Ancien (+80 ans) m’a dit que c’était un Français qui travaillait dans le spectacle.
Pour en revenir au suget : Je donnais l’exemple d’un terrain loué ou vendu par le ComPop à une grande entreprise locale. Comme les gens Kinh n’aiment pas construire sur des collines, souvent ils rasent avec une armada de pelleteuses, gros camions et bulldozers. Avec les entreprises viêt qui travaille entre elles, parfois ils bosse la nuit en 3 quarts de 8 h Tout le problème est dans la négociation avec le Vietnamiens : Du grand sport !
Les fonctionnaires français ne peuvent pas faire ça malheureusement.Par contre pour le cimetière qu’on montre en foto dans l’article : Dans le bouddhisme des VN, la 1ère tombe ne dure que 3 ou 4 ans, après on déterre pour récupérer les ossements et les ranger dans une urne au bled.
Le cimetière aussi est mobile ! -
19 septembre 2010 à 15h36 #123515
L’exhumation suivi du lavage des os et la mise en urne se pratique plutôt dans le nord.
Certaines tombes à coté de l’école sont là depuis plus de 10 ans.
Mais il y a des exhumations régulières. -
19 septembre 2010 à 16h28 #99247
Ah ? Les fantômes des condamné à mort ne changent pas de costume ? Dans le Nord, pour rigoler, on dit « thay ao » à la place de « boc mo »
« Changer de costume » au lieu de « déterrer la tombe » -
5 octobre 2010 à 12h07 #124454ngjm95;117401 wrote:Bonjour TLM,
Avant d’acheter ou de louer un bien immobilier, la moindre des choses serait d’aller le visiter afin de le voir dans son environnement et de juger les conditions de circulation . Et si les inconvénients sont rédhibitoires ,alors on ne signe pas !
C’est vrai, mais les Français sont connus pour toujours vouloir minimiser les couts, maximiser la rentabilité pour un minimum de frais. Le recours à la main d’œuvre des pays du 1/3 monde et des pays en voie de développement en est un bel exemple.
A votre avis quel intérêt d’acheter un terrain à coté d’une décharge et d’un champ d’exécution? Selon moi, la raison est simple: ça coute surement moins cher au mètre carré qu’un terrain situé dans un quartier chic de HCM.
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