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colère

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    • #4761

      Je me permets de reprendre ici un sujet intéressant soulevé par JeanneT et Stéphane : « la colère », dans le post « photos archives » qui a bien dérivé.

      Stéphane dit : « d’un naturel calme, je me mets parfois en colère… » cela veut-il dire que la colère vient uniquement lorsque tu le permets, ou vient-elle spontanément, comme Jeanne l’a précédemment précisé, effet rebond d’une réflexion ?
      La colère dégage une énergie formidable : un homme en colère peut soulever une table et la lancer à travers la pièce sans effort… il peut fendre un mur… alors qu’en temps normal, il en serait incapable. Et vous avez raison, d’une manière, cette énergie est stimulante… MAIS.. lorsque vous êtes en colère, ne sentez vous pas un malaise insidieux en vous, quelque chose de très désagréable qui vous ronge de l’intérieur ? La colère provoque une sécrétion d’enzymes dans le sang qui pousse à la violence (extériorisée ou intériorisée), à la douleur interne. Et celui qui est avalé par la colère ne peut que se noyer en elle…c’est l’un des poisons de l’esprit, décrit dans la méditation bouddhiste. Pire, elle est drogue : plus on a l’habitude de la colère, plus le corps en a besoin comme d’un excitant.
      Elle est aussi Energie. Comme toute émotion. Donc, si nous arrivions à l’employer comme telle et non plus être sous son joug, alors, nous jouirons de ce que le Christ nomme la « saine colère ». Certains adeptes des Arts Martiaux anciens « appellent » la colère pour en extraire l’énergie, puis la laisser partir pour n’en retenir que l’essence… cette énergie peut donc se transformer… et ne plus être poison pour l’esprit qui se libère alors des émotions. La colère peut alors devenir compassion… c’est de cette manière qu’un jour viendra où l’homme sera en paix avec lui même et donc, avec autrui.
      Réflexions du jour… à MEDITER….

      nuage voguant

    • #83079
      kyvan;73118 wrote:
      Je me permets de reprendre ici un sujet intéressant soulevé par JeanneT et Stéphane : « la colère », dans le post « photos archives » qui a bien dérivé.

      Stéphane dit : « d’un naturel calme, je me mets parfois en colère… » cela veut-il dire que la colère vient uniquement lorsque tu le permets, ou vient-elle spontanément, comme Jeanne l’a précédemment précisé, effet rebond d’une réflexion ?
      La colère dégage une énergie formidable : un homme en colère peut soulever une table et la lancer à travers la pièce sans effort… il peut fendre un mur… alors qu’en temps normal, il en serait incapable. Et vous avez raison, d’une manière, cette énergie est stimulante… MAIS.. lorsque vous êtes en colère, ne sentez vous pas un malaise insidieux en vous, quelque chose de très désagréable qui vous ronge de l’intérieur ? La colère provoque une sécrétion d’enzymes dans le sang qui pousse à la violence (extériorisée ou intériorisée), à la douleur interne. Et celui qui est avalé par la colère ne peut que se noyer en elle…c’est l’un des poisons de l’esprit, décrit dans la méditation bouddhiste. Pire, elle est drogue : plus on a l’habitude de la colère, plus le corps en a besoin comme d’un excitant.
      Elle est aussi Energie. Comme toute émotion. Donc, si nous arrivions à l’employer comme telle et non plus être sous son joug, alors, nous jouirons de ce que le Christ nomme la « saine colère ». Certains adeptes des Arts Martiaux anciens « appellent » la colère pour en extraire l’énergie, puis la laisser partir pour n’en retenir que l’essence… cette énergie peut donc se transformer… et ne plus être poison pour l’esprit qui se libère alors des émotions. La colère peut alors devenir compassion… c’est de cette manière qu’un jour viendra où l’homme sera en paix avec lui même et donc, avec autrui.
      Réflexions du jour… à MEDITER….

      nuage voguant

      Bonjour KyVan,

      En effet, la colère est un des trois états (l’ignorance, l’avidité et la colère) qui ont des effets néfastes que Bouddha découvrit il y a 25 siècles..

      La colère quand à elle peut réduire à néant des années d ‘évolution spirituelles et nuire gravement à notre santé. Cependant on pourrait quand même la dominer en transformant son énergie en sagesse…

      J’ai lu le bouquin « La colère » écrit en anglais par Thich Nhat Hanh (moine bouddhiste d’origine vietnamienne, militant de la paix), traduit en français par Loïc Cohen, je te conseille de le lire également si tu peux le procurer en France.

      NVTL

    • #83086

      La connaissance intellectuelle… c’est bien… mais le savoir est-il sagesse ? je te remercie pour ton conseil affectueux… en effet, les livres sur la méditation Vipassana sont légion dans la bibliothèque familiale… je connais le livre dont tu parles.
      Humble suggestion de la petite soeur à son grand frère attentionné : pratiquer, et seulement pratiquer peut amener à la Compréhension Vraie. Méditer… encore et toujours… mène à la Voie… Lire n’est que connaissance intellectuelle : pourquoi s’épuiser à décrire le goût ? Goûtez !
      Cesser de penser et le geste devient Juste : dans la calligraphie, les arts martiaux, la musique, la peinture et aussi, surtout, dans la Voie de l’Eveil.

      nuage yogi

    • #83089
      kyvan;73118 wrote:
      Je me permets de reprendre ici un sujet intéressant soulevé par JeanneT et Stéphane : « la colère », dans le post « photos archives » qui a bien dérivé.

      La sainte colere divine peut avoir des effets devastateurs

      1. Deluge
      2. Destructions de villes par le feu,
      3. Maladies et epidemies diverses et variees.

      Donc, la colere, sainte ou pas, il faut mieux eviter.
      Maintenant, si on ne se met jamais en colere, il est preferrable que les autres l’ignorent. Ils seraient capables d’en profiter ; les laches.
      De toute facon, je ne me mets jamais en colere :ca m’enerve.
      Ou alors, c’est qu’elle est d’origine divine, et la, comme j’ai la benediction du saint siege, je peux y aller a crosse rabattue.

    • #83094
      HUYARD Pierre;73158 wrote:
      De toute facon, je ne me mets jamais en colere :ca m’enerve.

      Je dirai même plus, je ne me mets jamais en colère : ça me met en colère. :rofl:

      Pierre.:bye:

    • #83102

      La colère fait réagir un individu sous forme de pulsions pas forcément contrôlées et elle accentue tout sujet pouvant la nourrir.
      Pour l’organisme, cela se traduit par une tension accrue, des nerfs tendus, une circulation sanguine non naturelle (pas comme d’habitude). Chez un individu en colère, les veines ressortent, le ton monte, les parties du corps (les mains, la tête…) sont en mouvement (souvent vers l’extérieur). La température du corps peut également augmenter sur certaines zones (la tête par exemple).

      Bref effectivement, la colère est une bien mauvaise chose, car elle entraîne une perte du discernement visuel, auditif, parfois tactile mais également psychologique.

      Il me semble impossible de ne jamais être en colère, tout juste peut soit la contenir soit la transformer ou la subir.

      Il m’arrive parfois d’être en colère, alors j’essaie de me calmer, de respirer (kyvan comprendra), de relativiser et de retrouver mon discernement. Je ne gagne pas toujours.

      Un individu en colère éclate sans briller, mais cette spirale négative peut en fin de compte s’avérer bénéfique dès lors qu’elle tend à nous améliorer non ?:jap:

    • #83103
      kyvan;73155 wrote:
      Cesser de penser et le geste devient Juste

      Avec une autre forme, c’est exactement ce que mon Maître dit ! :wink2::bye:

    • #83104

      hi ! hi! voilà un Pierre bien sage… tu es donc en colère lorsque tu perds ton sang froid ? Donc… cette colère n’a pas été contrôlée, n’est ce pas ? Alors, la prochaine fois que tu te mets en colère (dans un siècle ?) observe la bien, et tu verras qu’elle ne t’appartient pas : tu n’as pas à être fâché contre toi… c’est une simple nature qui nait et qui meurt, comme la pluie. Pourquoi s’identifier à elle et la prendre pour soi ?

      Mon entourage est au courant que je ne mets rarement en colère… mais n’en profite pas : il y a une autre manière de se faire « respecter » : aimer.

      nuage simple.

    • #83107

      pour supermoine : tu es très fort…
      alors, peux tu concevoir ceci : retrouver ton discernement lors de la colère, oui… mais va plus loin. Qu’est ce que la colère sinon Energie ? et qu’est ce l’énergie sinon Vibration ? Et qu’est ce la vibration ???? oui, tu en connais la réponse. Donc, lorsque tu es en colère, au lieu d’essayer de la dominer, considère la simplement pour ce qu’elle est : et observe la. Au lieu de prendre pour sujet d’observation l’élément qui t’a mis en colère, retourne l’observation vers toi et regarde ta colère droit en son centre… tu y verras des choses surprenantes : saisis en l’Essence, comme on saisit une chance et sers t’en…. pour ton mouvement interne de la Forme.
      nuage très (trop) barvard

    • #83111

      il y a quand même des chose spécifiques au forum :
      Ca ressemble à un truc juste et tres démocratique.
      Pas du tout : Les gens que vous choqués réagissent le plus, parfois même par erreur.
      Vous recevez surtout des critiques…
      Vous avez alors l’impression qu’on vous aimes pas , que tout le monde est injuste.
      Biensûr ça tombe au moment ou vos copains sont occupés au boulot, en vacances, absents…
      ils ne sont pas payés pour venir vous défendre
      Et ce qui est dit n’est généralement que l’opinion d’un individu à un moment donné.
      Alors pas la peine d’insister ni de partir en claquant la porte

      D’un autre coté, un forum vous permet de parler à des gens qui n’ont ni le même age, ni les même opinions habitent loin… et ça serait impossible dans la vie réelle.

    • #83117

      C’est vrai que cela ouvre une porte vers une communication aussi vaste que l’horizon ! et aussi vaste que l’éventail des émotions qui peuvent s’y circuler…
      nuage voyageur…
      tu habites à Halong, anh Dédéheo ? Voilà ce qui est chouette : les frontières n’existent plus et je peux emprunter tes yeux pour savourer la jolie Baie…

    • #83134

      je remets ici mon texte initial dans « cuisine » pour que les personnes qui prennent le topic en cours sachent de quoi on parle.

      Colère, violence, agressivité.
      Posté par jeannethanh
      Chère Ky Van, Chers tous

      Permettez moi de donner mon avis sur ces mots qui ne sont peut-être que des mots.
      mais que faisons nous sur ce site sinon les utiliser pour essayer d’échanger nos idées.

      Il ne faut pas minimiser leur importance.

      Pour ma part je comprends la colère, il faut savoir se mettre en colère.
      C’est un sentiment sincère, et souvent juste. Car non calculé.
      Non calculé mais pas forcément irréfléchi.
      En effet, face à un événement, une injustice, c’est justement de la réflexion que naît la colère.

      Je respecte la colère car elle exprime un engagement, une implication, une réaction.
      Même si cette colère se dirige contre moi. Cela prouve que je compte, ou ce que je dis compte pour mon interlocuteur.

      la colère ouvre les portes, fait évoluer les choses. C’est le contraire de la démagogie, ou de l’indifférence, et impose les limites à la tolérance, qui en a besoin pour garder un sens.

      Je méprise la violence et l’agressivité, qui, au contraire, coupent court à tout dialogue, et dont On ne connaît que trop l’issue, qui se nomme impasse.

      Malheureusement, je ne peux pas dire à un violent de ne pas être violent. Je ne peux que l’éviter.
      Mais je sais que je peux discuter avec quelqu’un qui se met en colère: il suffit d’attendre qu’elle soit passée.

      Voilà la petite minute de réflexion

    • #83137

      j’ai écrit ce texte en réponse des différents commentaires sur le retrait momentané(?) de Robin des bois.
      Je crois me souvenir qu’il s’agissait de bannir la colère, la violence et l’agressivité de notre comportement.

      Par ce texte, je voulais apporter un élément de réflexion sur ces mots qui n’expriment pas la même chose.

      La colère est un état, un sentiment, une émotion. Qui peut être contrôlé (plus ou moins bien selon l’expérience et l’âge de chacun).

      tandis que la violence et l’agressivité sont des comportements irréfléchis et incontrôlables, à moins d’être plus violent que le violent. et ça n’en finit plus, d’où l’impasse.

      Un membre décrit la colère plus haut avec des mots qui pourraient également être prêtés à d’autres émotions fortes, somme toute très humaines, dont l’amour extrême pour quelqu’un.

      La colère ne s’exprime pas forcément par la violence. Elle fait réagir et agir.
      Il y a une grande différence entre la colère d’un enfant capricieux et celle d’un homme ou d’une femme acculée à la colère.

      On entend suffisamment de témoignages de gens en colère sur les ondes pour ne pas se mettre en colère soi-même.

      Sa propre colère ou celle des autres doivent nous faire réfléchir.

      Je précise que je ne vais pas inciter les gens à la colère, mais je respecte ce sentiment, qui est propre au vécu de chacun.
      Il est vrai que quelqu’un pris par la colère est manipulable à souhait par un esprit malin. Mais ce n’est pas pour cela qu’il faut écraser ce sentiment de révolte. mais méfiance.

      Qui dit que dans la colère on peut blesser quelqu’un.
      C’est un risque à prendre. L’idée de traverser la vie sans blesser personne me semble inhumaine. Peut – on marcher sur des kilomètres sur la pointe des pieds sans faire de bruit, sans déplacer un caillou? La personne qui choisit de vivre ainsi choisit de ne pas marcher, de ne pas vivre donc. Pas d’engagement, pas de risque.

      Je m’arrête avant de m’égarer.

      JT

    • #83139
      kyvan;73155 wrote:
      La connaissance intellectuelle… c’est bien… mais le savoir est-il sagesse ? je te remercie pour ton conseil affectueux… en effet, les livres sur la méditation Vipassana sont légion dans la bibliothèque familiale… je connais le livre dont tu parles.
      Humble suggestion de la petite soeur à son grand frère attentionné : pratiquer, et seulement pratiquer peut amener à la Compréhension Vraie. Méditer… encore et toujours… mène à la Voie… Lire n’est que connaissance intellectuelle : pourquoi s’épuiser à décrire le goût ? Goûtez !
      Cesser de penser et le geste devient Juste : dans la calligraphie, les arts martiaux, la musique, la peinture et aussi, surtout, dans la Voie de l’Eveil.

      nuage yogi

      Merci KyVan, elles sont sages tes paroles…

      Cependant, le corps et l’esprit ne sont jamais séparés mais liés l’un à l’autre et la colère n’est pas seulement une réalité mentale…

      Les bouddistes pensant que pour maîtriser notre colère, nous devons accorder la plus grande attention à ce que nous mangeons, buvons et consommons et aussi à la manière dont nous gérons notre corps.

      Mais la colère n’est elle pas une réalité psychologique ?

      Parfois, lorsque quelqu’un s’exprime sa colère en prononçant un mot vulgaire, en cassant un objet précieux, en faisant un geste imaginable… les autres personnes au tour disaient : Mais il/elle est fou/folle !!!

      Pourquoi utilise-t-on l’expression : Fou de colère ?

      La colère a-t-elle une limite à ne pas dépasser ?

      Qu’en pensez-vous ?

      NVTL

    • #83145
      NoiVongTayLon;73212 wrote:
      Merci KyVan, elles sont sages tes paroles…

      Les bouddistes pensant que pour maîtriser notre colère, nous devons accorder la plus grande attention à ce que nous mangeons, buvons et consommons et aussi à la manière dont nous gérons notre corps.

      NVTL

      Cela dépend du bouddhiste… en fait, la colère, comme l’envie ou tout autre émotion, sentiment n’est pas à DOMINER… Car si on veut dominer quelque chose en nous, c’est que nous nous identifions déjà à cette chose : Cette colère est MIENNE. Hors, c’est justement ça, qui est à réaliser : nous ne sommes pas cette colère et elle n’a rien à voir avec notre contrôle… si nous voulons maîtriser, alors, nous induisons l’Ego. Hors, Impermanence, Souffrance et Non Soi sont les trois vérités. Donc, nous ne dominons pas la colère, nous ne nous abîmons pas dans ses méandres et ne nous laissons pas noyer dans ses vagues : nous surfons au dessus. Voilà, en tout cas, la pensée bouddhiste Theravada.

      Limite à la colère ? Aucune… comme le dit si justement chi Jeanne, la colère, c’est nous qui la nourrissons, en y mettant du bois… Exemple : dans la rue, un homme vous insulte injustement. La colère vient, s’empare de vous. Vous êtes rouge et votre coeur s’accélère. Vous invectivez l’homme qui vous a insulté, puis, vous rentrez chez vous. L’incident est passé… MAIS, non seulement vous ne le laissez pas au passé, cet incident qui a provoqué la colère, mais en plus, vous l’amenez chez vous : vous le racontez à votre épouse, à vos enfants… puis vous répandez la colère dans le coeur des autres… rien qu’en le racontant, voilà votre colère qui recommence de plus belle. N’avez vous entretenu cette colère ? et en plus, vous l’avez répandue. Alors qu’il aurait été si simple de VOIR la colère, d’être conscient qu’elle est là, et de la laisser PARTIR… car chaque chose qui nait, meurt.
      Donc, la limite à la colère… c’est l’ego.
      nuage à lunettes, à l’instar du schroumph, avec le doigt en l’air.

    • #83163
      kyvan;73218 wrote:
      Cela dépend du bouddhiste… en fait, la colère, comme l’envie ou tout autre émotion, sentiment n’est pas à DOMINER… Car si on veut dominer quelque chose en nous, c’est que nous nous identifions déjà à cette chose : Cette colère est MIENNE. Hors, c’est justement ça, qui est à réaliser : nous ne sommes pas cette colère et elle n’a rien à voir avec notre contrôle… si nous voulons maîtriser, alors, nous induisons l’Ego. Hors, Impermanence, Souffrance et Non Soi sont les trois vérités. Donc, nous ne dominons pas la colère, nous ne nous abîmons pas dans ses méandres et ne nous laissons pas noyer dans ses vagues : nous surfons au dessus. Voilà, en tout cas, la pensée bouddhiste Theravada.

      Limite à la colère ? Aucune… comme le dit si justement chi Jeanne, la colère, c’est nous qui la nourrissons, en y mettant du bois… Exemple : dans la rue, un homme vous insulte injustement. La colère vient, s’empare de vous. Vous êtes rouge et votre coeur s’accélère. Vous invectivez l’homme qui vous a insulté, puis, vous rentrez chez vous. L’incident est passé… MAIS, non seulement vous ne le laissez pas au passé, cet incident qui a provoqué la colère, mais en plus, vous l’amenez chez vous : vous le racontez à votre épouse, à vos enfants… puis vous répandez la colère dans le coeur des autres… rien qu’en le racontant, voilà votre colère qui recommence de plus belle. N’avez vous entretenu cette colère ? et en plus, vous l’avez répandue. Alors qu’il aurait été si simple de VOIR la colère, d’être conscient qu’elle est là, et de la laisser PARTIR… car chaque chose qui nait, meurt.
      Donc, la limite à la colère… c’est l’ego.
      nuage à lunettes, à l’instar du schroumph, avec le doigt en l’air.

      Merci KyVan pour tes remarques :jap:

      En effet la colère fait partie de notre palette d’émotions primaires, au même titre que la peur ou la joie, la colère est donc indispensable à notre équilibre. Sauf quand elle nous submerge trop souvent ou quand elle reste tapie à jamais au fond de nous-même. Il est dont important de s’interroger, afin de la débusquer et la libérer, ou au contraire de la maîtriser. En parlant aux autres, la colère nous parle aussi de nous. A nous d’apprendre à l’écouter.

      Spinoza définit la colère comme l’effort de causer du mal à l’objet de notre haine, tant dis que le stoïcien Cicéron définissait la colère comme « désir de punir celui qui semble nous avoir causé un dommage injustement ». Pour lutter contre tout ce qui peut nous détruire, Spinoza oppose à la colère aveugle, le courage de l’animositas, «désir qui porte chacun de nous à faire effort pour conserver son être en vertu des seuls commandements de la raison».

      Ce qui m’inquiète un peu, c’est que j’ai pu discuter un peu avec 2 personnes qui sont soignées par des psychiatres de l’hôpital avec des traitements médicamenteux. Ces deux personnes m’ont persuadées qu’elles ne sont pas folles mais plutôt « en colère » perpétuelle et le fait d’avoir enduré leurs colères pendant des années, elles étaient souffertes par tous les évènements de conflits causés par leurs propres familles. En final, un traitement psychiatrique serait nécessaire pour abaisser leurs souffrances…

      J’aimerais avoir un avis d’un psychiatre pour définir la limite de la colère, au delà on serait considéré comme psychologiquement perturbé et devrait recourir à des aides psychiatriques avec traitements médicamenteux…

      Qu’en penses-tu ?

      NVTL

    • #83174

      j’ai travaillé comme infirmière dans des centres psychiatriques pendant quatre ans… le malade mental a cette chose en commun même si leurs maladies diffèrent : ils sont TOUS très « sân ». Je n’ai pas employé le mot colère exprès. Car la colère, pour moi, peut être aussi une insatisfaction… je ne pense pas que c’est une haine. La haine ou la violence peut découler de la colère mais non pas l’inverse. Donc, nous sommes tous faits ainsi : un taux de « sân », un taux de « tham » et un taux de « si ». (colère avidité et ignorance) + un état mental très important qui est la conscience. La pathologie survient lorsqu’il y a déséquilibre. Lorsque « sân » est si fort qu’il occulte tout le reste, y compris la conscience, c’est alors maladif… il est une bête sauvage qui bouffe littéralement le mental. Les médicaments ne peuvent que lui mettre une sorte muselière mais ne le ramènera pas à un taux dit normal : ce ne sont que des camisoles chimiques… le réel travail consiste comme tu le dis si bien : à le débusquer… à l’identifier et enfin, à « travailler » avec. Et cela ramène encore et toujours à la méditation… qui a déjà guérit nombre de malades mentaux. Ceci dit, il y a un autre facteur déterminant, théologique, celui-ci… le bagage karmique. Il faut achever ses dettes karmiques pour entrevoir la Voie… ce n’est pas facile. Comme on dit chez nous, Duyên, nợ.

      voilà donc mon humble point de vue… qui ne demeure que point de vue, bien entendu.
      em vân

    • #83177
      kyvan;73251 wrote:
      j’ai travaillé comme infirmière dans des centres psychiatriques pendant quatre ans… le malade mental a cette chose en commun même si leurs maladies diffèrent : ils sont TOUS très « sân ». Je n’ai pas employé le mot colère exprès. Car la colère, pour moi, peut être aussi une insatisfaction… je ne pense pas que c’est une haine. La haine ou la violence peut découler de la colère mais non pas l’inverse. Donc, nous sommes tous faits ainsi : un taux de « sân », un taux de « tham » et un taux de « si ». (colère avidité et ignorance) + un état mental très important qui est la conscience. La pathologie survient lorsqu’il y a déséquilibre. Lorsque « sân » est si fort qu’il occulte tout le reste, y compris la conscience, c’est alors maladif… il est une bête sauvage qui bouffe littéralement le mental. Les médicaments ne peuvent que lui mettre une sorte muselière mais ne le ramènera pas à un taux dit normal : ce ne sont que des camisoles chimiques… le réel travail consiste comme tu le dis si bien : à le débusquer… à l’identifier et enfin, à « travailler » avec. Et cela ramène encore et toujours à la méditation… qui a déjà guérit nombre de malades mentaux. Ceci dit, il y a un autre facteur déterminant, théologique, celui-ci… le bagage karmique. Il faut achever ses dettes karmiques pour entrevoir la Voie… ce n’est pas facile. Comme on dit chez nous, Duyên, nợ.

      voilà donc mon humble point de vue… qui ne demeure que point de vue, bien entendu.
      em vân

      Ah c’est drôle, j’avais aussi étudié à l’IDFSI et à l’époque, il n’y avait plus besoin de spécialisation pour travailler en psychiatrie, domaine dans lequel je voulais travailler.

      Chaque « mal » a sa cause et comme mentionné, il faut trouver cette cause pour pouvoir aider la personne « malade » (j’utilise les mots en faisant attention car j’ai beaucoup de respect pour les « malades » qui vous insultent parfois… ainsi que du cerveau qui peut être maltraité…) hors, je me suis trouvée à penser que les beta bloquants, etc, aidaient pour stabiliser quelqu’un mais combien d’année faut-il compter pour vraiment pouvoir soulager quelqu’un et les mener vers un chemin plus lumineux…?

      Entre temps, j’ai découvert des méthodes naturelles dont douces pour le corps et l’esprit que je ne conseillerais pas pour éviter le débat « médecine générale » ou « naturelle » ainsi que la « parole ». Mais quand le karma est mentionné ci-dessus, cela veut-il dire que l’on parle de karma dans une enceinte hospitalière? Je veux dire: le personnel médical permet-il une telle suggestion pour « aider » un patient?

      Ou la la, je ne sais pas si c’est très clair ce que je viens de poster..mais bon, j’aurais essayé!

    • #83178
      kyvan;73175 wrote:
      hi ! hi! voilà un Pierre bien sage… tu es donc en colère lorsque tu perds ton sang froid ? Donc… cette colère n’a pas été contrôlée, n’est ce pas ? Alors, la prochaine fois que tu te mets en colère (dans un siècle ?) observe la bien, et tu verras qu’elle ne t’appartient pas : tu n’as pas à être fâché contre toi… c’est une simple nature qui nait et qui meurt, comme la pluie. Pourquoi s’identifier à elle et la prendre pour soi ?

      Mon entourage est au courant que je ne mets rarement en colère… mais n’en profite pas : il y a une autre manière de se faire « respecter » : aimer.

      nuage simple.

      Pas d’inquietude! Il est tres tres rare que le Tres Haut ne me permette d’uliser sa colere divine. Il m’a dit que c’est pour mon bien.
      Que faut-il en penser?

    • #83186

      Em MarieH : oui… en tant qu’infirmière j’ai travaillé ensuite pendant six ans en oncologie… et là, effectivement, la notion du karma aide énormément MAIS : il faut l’utiliser sur un esprit ouvert et communicatif. Tandis que dans les services de psychiatrie, c’est une notion qu’il faut oublier sous peine de noyer vos patients dans des délires mystiques !!!

    • #83189

      Il y a un remère homéopathique qui peut être très efficace (je dis bien « qui peut » car un remède adapté à un patient ne l’est pas forcément pour un autre) quand on ressent de la colère, c’est le STAPHYSAGRIA.

      J’en ai donné avant et après une opération chirurgicale car apparemment, si on nous « coupe » une partie du corps, on peut se sentir en colère.

      Rétablissement prévu d’un mois mais rétablissement rapide!

    • #83200

      [quote=NoiVongTayLon;73212

      Mais la colère n’est elle pas une réalité psychologique ?

      Parfois, lorsque quelqu’un s’exprime sa colère en prononçant un mot vulgaire, en cassant un objet précieux, en faisant un geste imaginable… les autres personnes au tour disaient : Mais il/elle est fou/folle !!!

      Pourquoi utilise-t-on l’expression : Fou de colère ?

      NVTL[/quote]

      Bonjour NVTL,

      définition de la colère en psychiatrie:

      Exhaltation de l’état affectif dans le sens de l’aggressivité avec excitation verbale, motrice et souvent décharges violentes.
      Toutes réactions rapidement progressives et incoercibles, le degré extrême de ces réactions est la fureur; le furieux perd le contrôle de ses actes et on peut le voir s’adonner aux pires violences contre les objets, contre les individus, voire contre lui même. C’est le type même de la colère « aveugle », les forces physiques qui paraissent décuplées sont mises au service d’une agressivité sans frein.

      exemples de colères franchement pathologiques en psychiatrie:

      dans les confusions mentales d’origine toxiques (ivresses alcooliques, cannabiques, cocaïniques, éthériques…) souvent tragiques,
      forme coléreuse dans la manie aigüe (manie en psychiatrie),
      la fureur épileptique presque toujours sanglante,
      la colère latente et paroxystique de certains paranoïaques et certains autres délirants chroniques, etc…

      Au moment de la crise en pratique, quelque soit le contexte clinique et la cause déclenchante, l’état de fureur impose l’isolement du malade ainsi qu’un traitement pour le protéger de lui même et protéger l’entourage .:jap:

    • #83237

      Bonjour (en particulier mesdames les infirmieres)

      J’aime bien la tournure que prend ce fil !!

      Eh ben moi je dirais que la colere fait partie de cette vie, et que celui ou celle qui ne s’est jamais mis en colere… oui oui reflechissez bien, leve le doigt.

      Pour les « psychanalystes » et je leur donne mon cas a etudier eventuellement. Parmi certains proches on a pu parfois me reprocher de parler trop doucement ou trop bas (je n’aime pas specialement le bruit) et lorsque je me mets en colere effectivement ca fait du bruit !! Ce ne sont que des mots et des verites et malheureusement, ca fait mal a chaque fois.

      Amicalement.

      PS La colere avec coups ou destructions d’objets n’est pour moi que la frustration de celui qui se met en colere a comprendre que sa colere ne sera jamais comprise, encore un vaste sujet.

    • #83238
      stephaneSaigon;73319 wrote:
      Bonjour (en particulier mesdames les infirmieres)

      J’aime bien la tournure que prend ce fil !!

      Eh ben moi je dirais que la colere fait partie de cette vie, et que celui ou celle qui ne s’est jamais mis en colere… oui oui reflechissez bien, leve le doigt.

      Pour les « psychanalystes » et je leur donne mon cas a etudier eventuellement. Parmi certains proches on a pu parfois me reprocher de parler trop doucement ou trop bas (je n’aime pas specialement le bruit) et lorsque je me mets en colere effectivement ca fait du bruit !! Ce ne sont que des mots et des verites et malheureusement, ca fait mal a chaque fois.

      Amicalement.

      PS La colere avec coups ou destructions d’objets n’est pour moi que la frustration de celui qui se met en colere a comprendre que sa colere ne sera jamais comprise, encore un vaste sujet.

      entièrement d’accord avec vous stéphanesaigon!
      si vous relisez bien mon post, je ne fais que répondre à mon ami NVTL qui posait une question par rapport à une définition en psychiatrie de la colère.:jap:

      question posée par NVTL à la page 2 de ce topic

    • #83241

      Ta vérité n’est pas forcément celle des autres… c’est pour ça que ça fait mal… et ta colère trouve son étincelle dans ce que toi, tu crois juste. Parfois, la colère peut guérir des conflits… et toi qui est si silencieux, tes coups de tonnerre sont donc efficaces… Arrive tu à calmer les esprits par ce moyen ? si oui, alors, ta colère est constructive… voire, « gérée ».
      Mais la colère qui nait d’une frustration (genre, l’ordinateur bug mille fois, du coup, la colère prend et on le jette par le fenêtre !), celle là n’est pas constructive… la colère parce que quelqu’un n’est pas de notre avis, celle là non plus, n’est pas constructive… en fait, comme tout, il y a un côté positif et un négatif, même dans les noirceurs de la colère. Pour les pratiquants d’arts martiaux et de méditation, la colère est un simple outil… rien de plus. Elle est donc parfaitement gérée… et elle existe en chacun de nous qui sommes encore de ce monde humain.
      nuage à Stéphane

    • #83254
      kyvan;73323 wrote:
      … et elle existe en chacun de nous qui sommes encore de ce monde humain.

      Bonjour kyvan,

      J’aime bien cette phrase, a un moment j’ai failli penser que c’etait une tare de se mettre en rogne. Et pis j’ai aussi un autre gros probleme j’ai bien du mal avec cette espece de « chape consensuelle » qui voudrait finalement que si personellement on n’a pas de problemes en gros aucune raison de mettre en colere puisqu’il n’y a pas de problemes !!!

      Euh sinon pourquoi reduire les coleres « saines » aux seuls adeptes des arts martiaux (quelques synonymes de mon dico combatif, agressif, guerrier, militaire, autoritaire ….) ou aux meditatifs…. n’y aurait il pas un juste milieu
      sans pratiquer n’y l’une n’y l’autre de ces disciplines ?

      Amicalement.:jap:

      PS. je n’ai jamais pretendu detenir une verite, j’apportais un temoignagne
      (puisque implique indirectement) dont je m’abstiendrais dorenavant.

    • #83264
      stephaneSaigon;73341 wrote:
      Bonjour kyvan,

      J’aime bien cette phrase, a un moment j’ai failli penser que c’etait une tare de se mettre en rogne. Et pis j’ai aussi un autre gros probleme j’ai bien du mal avec cette espece de « chape consensuelle » qui voudrait finalement que si personellement on n’a pas de problemes en gros aucune raison de mettre en colere puisqu’il n’y a pas de problemes !!!

      Euh sinon pourquoi reduire les coleres « saines » aux seuls adeptes des arts martiaux (quelques synonymes de mon dico combatif, agressif, guerrier, militaire, autoritaire ….) ou aux meditatifs…. n’y aurait il pas un juste milieu
      sans pratiquer n’y l’une n’y l’autre de ces disciplines ?

      Amicalement.:jap:

      PS. je n’ai jamais pretendu detenir une verite, j’apportais un temoignagne
      (puisque implique indirectement) dont je m’abstiendrais dorenavant.

      En équitation, lorsque l’on monte un cheval nerveux et « chaud », on s’épuise à le retenir. On obtient, si on est ferme, un pas lent mais excité, peu harmonieux, chaotique : cavalier et monture suent d’effort… l’un à retenir l’autre, l’autre à défier l’un. Et bientôt, on a mal partout à force de retenir une force qui nous est supérieure rien que par les rênes, l’assiette et les cuisses.
      La colère est comme ce cheval.
      En chacun de nous, il y a ce cheval de la colère. La nature nous a doté pour les uns de vrais étalons très nerveux et pour d’autres, un tranquille pépère zéro de tension. Si on passe son temps à le retenir, comme notre cavalier militaire, on est épuisé… et dès que les rênes sont lâchées, on est dépassé. Ça, c’est pour l’étalon.. pour les zéro de tension, la colère est là plus subtile mais tout aussi dangereuse : ne s’exprimant pas ou peu, elle est interne… et se transforme en angoisses, anxiétés, névroses, peurs, etc…
      Notre société a une tendance à culpabiliser le coléreux : le « ouh, pas beau quand tu es rouge de colère » nous colle à la peau. Alors, bienséants, nous essayons tant bien que mal d’éduquer notre cheval intérieur… chacun avec ses expériences, ses éperons, ses cravaches et rênes. Mais à bien réfléchir, si ce cheval, on arrive non pas à le dominer, mais à en faire un partenaire, idéal de tout cavalier digne de ce nom, alors là, il peut nous amener loin… nous devenons centaure : une force supérieure à la seule de l’humain que nous sommes.
      Hélas si, en équitation, on peut changer de monture pour une plus docile… notre cheval de la colère ne peut être changé. Alors, comment faire ? Passer sa vie à tirer sur les rênes et à s’épuiser ? Non… il faut connaitre « l’équitation de la colère ». On ne né pas cavalier, on le devient… avec des techniques, des outils, des cours, de la pratique. Et notre cheval de la colère, pour le monter, il faut connaitre la technique, de la pratique… la seule technique jusque là connue est la méditation…. Avec sa pratique, vient se greffer les arts : martiaux, théâtre, peinture, musique… qui se servent alors de la colère, sublimée : magnifique outil de création. J’espère avoir un peu répondu à tes questionnements…
      nuage poussé par les vents des émotions

    • #83266

      en cette veille de Noêl, restons zen!:zen:

      que la paix soit avec vous!:friends:

      Cumulus Pacific

      300 litres stéatites avec résistances extérieures comme celui que m’a changé mon plombier hier:bigsmile: :lol:(ça m’a quand même coûté 700 euros:heat:)

    • #83279

      Salut tout le monde,

      Le sport est un art en soi. Pourquoi ne parlez vous que des arts martiaux (et autres activitées hors sport) pour canaliser/exploiter la colère ?

      Il y a une autre forme de colère dont je souhaiterai avoir vos avis.
      Je parle de la colère qui puise sa source dans la tristesse. Celle qui vous ronge quand votre corp/coeur n’a plus de larmes et qui vous place à la fois comme un juge et comme un accusé. La colère que l’on se porte quand on regrette des paroles/gestes/actions envers des êtres chers ou des principes.

      Une personne qui contient sa colère tout en serrant les poings à s’en palir les phalanges et s’endorlorir les doigts est t-elle différente de celle qui ira courir jusqu’a en perdre son souffle, au point de côté et subir la douleur de ses jambes jusqu’a la douleur insuportable ?

      La violence sur soi-même est-elle si différente (dans le fond) de la violence sur objets ou personnes ?

      De même que pour toutes autres activitées.
      – Un peintre dans cette état, ne sera t-il pas amené (même inconscienment) à exprimer son état avec des traits sombres ?
      – Un pratiquant d’arts martiaux aura t-il la même gestion de ses mouvements, la même précision/force/control de ses coups ?
      – ….. et bien d’autre exemple encore ….

      La méditation est la clé, mais tout le monde en a t-il la possibilité ?
      Se connaître soi-même est un chemin long et sinueux et peu de gens y arrivent.

      Merci ^^

      PS : C’est ma première intervention sur le forum, j’espère m’être bien exprimé.

    • #83288

      A ROOKIZ,
      Le chemin est difficile… certes. Mais il le sera d’autant plus si on n’essaye pas.
      Ce que tu dis sur la colère interne est très juste : elle détruit. Si et seulement si elle se trouve dans le « sans issue » que peut être la conception mentale d’un humain. Un véritable cancer… d’ailleurs, le cancer est la maladie de la colère inexprimée… pour avoir travaillé six ans avec des patients cancéreux, j’ai pu le constater.
      Oui, Van Gogh peignait sa colère et cela ne l’a pas empêché, le 23 décembre 1888, de se trancher l’oreille… puis plus tard, de se suicider : chacun de ses traits colorés est colère. Vois comme il l’a transcendée… magnifique… et pourtant… cela l’a tout de même emporté car son cheval de colère a été plus fort que lui.
      Non.. un pratiquant d’art martiaux, surtout interne, va utiliser seulement l’essence de la colère, soit, l’énergie gigantesque qu’elle peut procurer et non pas la colère elle même : aucune violence dans son mouvement mais par contre, beaucoup de FORCE.
      Ne pas confondre colère et violence… la violence peut elle survenir sans colère, même minime ? non.. c’est une résultante de la colère, comme le cancer, les larmes, les tremblements, les remords : tous sont résultants de la colère. Tu parles de tristesse… voyons voir, d’où vient la tristesse ? de l’insatisfaction… toujours… hors… qu’est ce l’insatisfaction ? une forme très subtile de colère… légère, mais colère quand même. Alors, oui, la tristesse est effectivement de la colère, ceci, on le voit parfaitement lors des séances de méditation et toi, toi, tu le vois comme ça, spontanément. Tout le monde peut-il méditer ? tout le monde peut-il se prétendre à la Voie ? je ne sais pas… mais je sais que TOI, tu peux. Et après tout, c’est tout ce qui importe.

      A chi Chantal Ngoc,
      Merci pour tes voeux de zennitude… dis donc, 700 euros pour un cumulus ??? heureusement que c’en était pas un nimbus, qu’est ce que ce serait !!! en tant que nuage migrateur, je ne soutiendrais pas ces genres de cumulus extorqueurs d’euros !
      Bon Noël à toi et ceux de ton coeur, chi Chantal !
      em Vân

    • #83290

      Kyvan,
      Pour en revenir aux arts martiaux, je voulais surtout m’être l’accent sur le fait qu’il y ai aussi une méditation/aprentissage pour pouvoir métriser chacun de ses mouvements.
      Et cet aprentissage passe par un certain control de soi, pour pouvoir faire circuler/échanger cette énergie provenant de la colère (ou d’une autre émotion). Aprentissage qui n’est pas iné.

      Mais effectivement, comme tu le dis si bien : Aucune violence, juste de la force.

    • #83552

      @kyvan 73351 wrote:

      En équitation, lorsque l’on monte un cheval nerveux et « chaud », on s’épuise à le retenir. On obtient, si on est ferme, un pas lent mais excité, peu harmonieux, chaotique : cavalier et monture suent d’effort… l’un à retenir l’autre, l’autre à défier l’un. Et bientôt, on a mal partout à force de retenir une force qui nous est supérieure rien que par les rênes, l’assiette et les cuisses.
      La colère est comme ce cheval.

      salut Kyvan salut tout le monde
      Tu es donc cavalière pour t’exprimer ainsi.

      L’image est juste. Mais le fond diffère. Maîtriser un cheval demande de l’expérience et surtout l’envie de le monter. Il y a là un acte volontaire.
      j’aime les chevaux, je les trouve doux et sensibles. s’ils s’emballent c’est pour de bonnes raisons. Je ne les compare donc pas avec cette émotion très humaine (mais pas exclusivement) qui nous surprend

      En effet, La colère n’est pas quelque chose que nous recherchons. C’est un état.
      Une fois repérée, elle est déjà derrière ou à distance.
      Je pense profondément qu’elle est nécessaire et humaine.

      La maîtriser ou pas est un autre chapitre.

      Personnellement j’aimerais que les animaux aussi se mettent en colère.

      En ce début d’année que tout le monde annonce difficile, j’espère que notre brave Buffle qui ne se met justement jamais en colère, va venir à la rescousse avec sa force tranquille et travailleuse.

      JT

    • #83653

      ouf, et sans transition, la semaine dernière à Marseille, il y a 2 fous s’échappent de l’hopital psy.., donc un tueur à la hache, après 5 jours, la police l’ont attrapé à Aix dans un bar, et l’ont ramené à Edouard Toulouse !!– je me demande si il y a pas d’autres dans la nature ?

    • #83690

      sylvain05;73788 wrote:
      ouf, et sans transition, la semaine dernière à Marseille, il y a 2 fous s’échappent de l’hopital psy.., donc un tueur à la hache, après 5 jours, la police l’ont attrapé à Aix dans un bar, et l’ont ramené à Edouard Toulouse !!– je me demande si il y a pas d’autres dans la nature ?

      Fort heureusement, la police arrive parfois à remettre la main sur les fous alcooliques parce qu’ils fréquentent les bars.
      Malheureusement, tous les fous ne fréquentent pas les débits de boisson avec une hache à la main.

      Les plus dangereux, car totalement inconnus, restent ceux qui ne sont pas référencés par les Hôpitaux Psychiatriques.
      Quid de celui qui traîne en foret avec une tronçonneuse en se faisant passer pour un bûcheron ?
      Quid de celui qui manie la fraise en se faisant passer pour un dentiste ?
      Quid celui qui traîne a l’Elysée en se faisant passer pour… ?

    • #83696
      sylvain05;73788 wrote:
      ouf, et sans transition, la semaine dernière à Marseille, il y a 2 fous s’échappent de l’hopital psy.., donc un tueur à la hache, après 5 jours, la police l’ont attrapé à Aix dans un bar, et l’ont ramené à Edouard Toulouse !!– je me demande si il y a pas d’autres dans la nature ?

      tu as oublié le psychotique qui a tué et décapité il ya 2 ou 3 ans les deux infirmières de l’hôpital psychiatrique de Pau.
      des malades mentaux non pris en charge qui se balladent dans la nature (en France) il y en a plus que ce que l’on croit
      c’est normal ça fait maintenant une vingtaine d’années que les hôpitaux psy ont fermé petit à petit leurs pavillons, qu’il n’y a plus de formation d’infirmiers(es) de secteur psychiatrique…

    • #83717

      Ouai, ben enfermé ou pas, ça fait peur tout ça.
      Et je pense surtout à ma famille quand je dis ça.

    • #83720

      chantalngoc;73834 wrote:
      c’est normal ça fait maintenant une vingtaine d’années que les hôpitaux psy ont fermé petit à petit leurs pavillons,

      Les hôpitaux psy ont effectivement fermés pas mal de pavillons, et l’état a fermé les siens (de pavillons): il était prévu des structures d’accueil en milieu ouvert et, faute de budget voté, rien n’a été fait.
      L’état a beau jeu aujourd’hui de dénoncer la faillite du système Psychiatrique en France alors qu’il en est l’un des principaux acteurs.
      Elsheimer menace surtout au sommet de état !

    • #83723
      Rookiz;73856 wrote:
      Ouai, ben enfermé ou pas, ça fait peur tout ça.
      Et je pense surtout à ma famille quand je dis ça.

      C’est sur que ca fait peur, on s’inquiete quand on se retrouve face a des gens qui ont des problemes mentaux (avec ma formation, je n’aime pas trop utiliser le terme ‘fou’) mais j’ai encore plus peur des personnes que l’on ne soupconne: Ces sacres pedophiles qui rodent pres de chez nous et qui sevissent au VN… Et pourtant, ces gens-la sont parfois tres bien vu car ils paraissent calmes et bien ou ont meme parfois un tres bon speech.

    • #83725

      Marie H;73862 wrote:
      C’est sur que ca fait peur, on s’inquiete quand on se retrouve face a des gens qui ont des problemes mentaux (avec ma formation, je n’aime pas trop utiliser le terme ‘fou’) mais j’ai encore plus peur des personnes que l’on ne soupconne: Ces sacres pedophiles qui rodent pres de chez nous et qui sevissent au VN… Et pourtant, ces gens-la sont parfois tres bien vu car ils paraissent calmes et bien ou ont meme parfois un tres bon speech.

      Tu parles des pedophiles Occidentaux ou des pedophiles Vietnamiens?

    • #83726
      HUYARD Pierre;73864 wrote:
      Tu parles des pedophiles Occidentaux ou des pedophiles Vietnamiens?

      Euh… Je me suis trompee ou le precedent message parle d’Aix? C’est bien en France…?

      Euh…Moi, je suis basee en Europe alors quand je dis ‘chez nous’ c’est bien sur en Europe! Nous n’avons pas encore extrapole sur la pedophilie locale en Asie mais il me semble l’avoir souligne il y a un moment sur un autre fil.
      uent
      Voila, je pense avoir repondu a ta question.
      En fait, ce que je voulais surtout souligner, c’est le fait que l’on puisse montrer plus facilement du doigt des gens qui ont des troubles mentaux tres severes et a risque pour tout le monde mais je pense qu’il est important de ne pas oublier les ‘fous’ qui passent sous silence et qui eux aussi ‘tuent’ des ‘gens’ et cela,sous les yeux de gens comme nous tous sans que personne n’y voit rien ou ne disent rien. C’est tout, message tout simple.

      Bonne journee – il fait encore bien chaud aujourd’hui a Sgn!

    • #83735

      Les derniers posts de ce topic m’effraient un peu par leur contenu. Y sont employés des idées et des mots très forts, voire violents, sans que cela semble gêner qui que ce soit. Je sais que nous sommes sur un forum où les messages sont courts et où les idées doivent circuler rapidement pour que la discussion soit aussi vivante qu’un débat oral. Chacun doit respecter ce que dit l’autre et attendre son tour pour donner son avis sur ce qui a été dit avant. Voici le mien :
      Sachez tout d’abord que les maladies mentales sont extrêmement nombreuses et variées. Certaines nécessitent, voire imposent, une prise en charge psychiatrique à vie d’autre temporairement. Si vous employez le terme « fou » pour désigner un malade mental, vous venez de traiter de « fou » le dépressif, l’accro au jeu ou l’adolescente anorexique… Que penseraient ces gens qui pourtant sont parfois amenés à faire des séjours en hôpital psychiatrique s’ils s’entendaient traiter de « fou »?
      Concernant les psychotiques (attention, pas les psychopathes), personnes souffrant de psychose. Les psychoses (dont la plus connue est la schizophrénie) sont des maladies mentales qui confèrent aux personnes qui en souffre une inadaptation, plus ou moins importante ou totale, à la vie en société telle que nous la définissons. Ces gens ont donc à cause de leur maladie un comportement inadapté face à des situations pourtant banales. Certains entendent des voix qui les accablent, pensent que les gens peuvent lire dans leurs pensées.
      Concernant la schizophrénie, cela va sans doute vous surprendre, 1 personne sur 100 souffre de cette maladie, dans le monde entier, toutes ethnies confondues. Or fort heureusement, 1 personne sur 100 n’est pas un tueur en série. Dans la population des malades mentaux, le pourcentage de tueurs est négligeable au regard de la population générale. Pourquoi ?
      Parce que l’idée que malade mental = tueur potentiel est fausse. Ces gens sont pour l’immense majorité pris en charge et suivis. On leur administre des traitements pour stabiliser leur état et empêcher tout dérapage. Un malade mental reste un malade qui a le droit à la dignité. Avez-vous peur des diabétiques ou des gens en fauteuil roulant ?
      Mon avis concernant les malades rendus dangereux par leur maladie réussissant à s’échapper est le suivant. Je trouve ça intolérable. Ces gens sont placés, à raison, dans des services psychiatriques fermés. Comment est-ce possible qu’ils échappent à la vigilance du personnel ? J’appelle cela de la négligence et une faute professionnelle. Que les personnes responsables assument leurs responsabilités.
      Autre chose. Les maladies mentales n’évoluent pas de manière continue et constante. Elles fonctionnent par phases que l’on pourrait schématiquement appeler phase de « crise », où le malade doit être hospitalisé et traité; et phase de « calme », où le malade est stabilisé grâce à son traitement et doit sortir de l’hôpital. La question que je me pose est la suivante:
      Dans laquelle des deux phases les malades échappés se trouvaient au moment de leurs crimes ? Ont-ils agit de manière responsable (et doivent donc être jugés et condamnés comme tout individu non malade) ou non ?
      La réponse à cette question nécessite une expertise psychiatrique approfondie.
      Autre problème présent à chaque fois quand survient ce genre d’évènement tragique, la médiatisation. La désinformation plutôt. Certaines personnes que je qualifie d’irresponsables dissertent de psychologie et de psychiatrie sans qu’ils en aient les compétences et surtout sans avoir examiné le malade. Leur conclusion ne peut donc qu’être fausse ou biaisée. Les citoyens voient les nouvelles et ont encore plus peur des malades mentaux, s’imaginent qu’ils sont tous des criminels potentiels et qu’il faut les enfermer à vie.
      Chez les personnes saines, il y a des personnes qui ne commettront jamais de crime, et il y a aussi des criminels. C’est identique chez les malades mentaux. De plus, les malades suivis sont mis sous des traitements qui répriment et contiennent l’évolution de leur maladie, ce qui fait que la très grande majorité des malades ne représente aucune menace. Il est strictement normal d’être mal à l’aise, voire d’avoir peur, face à une personne psychotique. Je parle par expérience. L’objectif des professionnels
      de santé est d’éviter que ces gens rendus imprévisibles par leur maladie deviennent dangereux sans pour autant les enfermer à vie. Des traitements efficaces existent maintenant et sont une bonne alternative. L’entrave à la liberté de l’Homme est indispensable dans bien des cas, mais je suis certain que vous êtes d’accord sur le fait qu’il ne faut pas exercer cette entrave si elle n’est plus nécessaire.

      En conclusion: Je sais qu’il est très difficile de se renseigner objectivement sur ce type de sujet, mais s’il vous plait ne faites pas d’amalgame.
      Cordialement :jap:

    • #83741

      Dans tous les cas,

      Un merci personel car je n’aurais pas su rediger quelque chose d’aussi clair, j’ai tellement perdu dans la langue francaise…

      J’accompagne l’explicatif du sujet souleve plus tot mais ma formation medicale m’a aussi aider a voir les choses autrement et a comprendre beaucoup de choses.

      Pour en revenir a la colere (sujet du topic), ce qui me met en colere, c’est justement le fait de cette ignorance par rapport aux troubles mentaux, aux ‘malades’ sur qui on jette la pierre alors qu’il y a bien plus de mefaits commis par d’autres et qui passent sous silence. Ces malades qui ont pu aussi etre victimes justement de ces abus par ces gens que je mentionne plus haut.

      Par contre, pour cette categorie, d’apres ce que j’ai compris, cette ‘maladie’ est incurable, ces gens malades de pedophilie, eux par contre sont souvent en liberte et sevissent sous nos yeux.

      C’est cette colere que j’essaie de freiner car il va falloir beaucoup d’efforts et d’energie pour arriver a quelques resultats que ce soit…

    • #83750
      Phúc_44;73874 wrote:
      Les derniers posts de ce topic m’effraient un peu par leur contenu. Y sont employés des idées et des mots très forts, voire violents, sans que cela semble gêner qui que ce soit. Je sais que nous sommes sur un forum où les messages sont courts et où les idées doivent circuler rapidement pour que la discussion soit aussi vivante qu’un débat oral. Chacun doit respecter ce que dit l’autre et attendre son tour pour donner son avis sur ce qui a été dit avant. Voici le mien :
      Sachez tout d’abord que les maladies mentales sont extrêmement nombreuses et variées. Certaines nécessitent, voire imposent, une prise en charge psychiatrique à vie d’autre temporairement. Si vous employez le terme « fou » pour désigner un malade mental, vous venez de traiter de « fou » le dépressif, l’accro au jeu ou l’adolescente anorexique… Que penseraient ces gens qui pourtant sont parfois amenés à faire des séjours en hôpital psychiatrique s’ils s’entendaient traiter de « fou »?
      Concernant les psychotiques (attention, pas les psychopathes), personnes souffrant de psychose. Les psychoses (dont la plus connue est la schizophrénie) sont des maladies mentales qui confèrent aux personnes qui en souffre une inadaptation, plus ou moins importante ou totale, à la vie en société telle que nous la définissons. Ces gens ont donc à cause de leur maladie un comportement inadapté face à des situations pourtant banales. Certains entendent des voix qui les accablent, pensent que les gens peuvent lire dans leurs pensées.
      Concernant la schizophrénie, cela va sans doute vous surprendre, 1 personne sur 100 souffre de cette maladie, dans le monde entier, toutes ethnies confondues. Or fort heureusement, 1 personne sur 100 n’est pas un tueur en série. Dans la population des malades mentaux, le pourcentage de tueurs est négligeable au regard de la population générale. Pourquoi ?
      Parce que l’idée que malade mental = tueur potentiel est fausse. Ces gens sont pour l’immense majorité pris en charge et suivis. On leur administre des traitements pour stabiliser leur état et empêcher tout dérapage. Un malade mental reste un malade qui a le droit à la dignité. Avez-vous peur des diabétiques ou des gens en fauteuil roulant ?
      Mon avis concernant les malades rendus dangereux par leur maladie réussissant à s’échapper est le suivant. Je trouve ça intolérable. Ces gens sont placés, à raison, dans des services psychiatriques fermés. Comment est-ce possible qu’ils échappent à la vigilance du personnel ? J’appelle cela de la négligence et une faute professionnelle. Que les personnes responsables assument leurs responsabilités.

      Autre chose. Les maladies mentales n’évoluent pas de manière continue et constante. Elles fonctionnent par phases que l’on pourrait schématiquement appeler phase de « crise », où le malade doit être hospitalisé et traité; et phase de « calme », où le malade est stabilisé grâce à son traitement et doit sortir de l’hôpital. La question que je me pose est la suivante:
      Dans laquelle des deux phases les malades échappés se trouvaient au moment de leurs crimes ? Ont-ils agit de manière responsable (et doivent donc être jugés et condamnés comme tout individu non malade) ou non ?
      La réponse à cette question nécessite une expertise psychiatrique approfondie.
      Autre problème présent à chaque fois quand survient ce genre d’évènement tragique, la médiatisation. La désinformation plutôt. Certaines personnes que je qualifie d’irresponsables dissertent de psychologie et de psychiatrie sans qu’ils en aient les compétences et surtout sans avoir examiné le malade. Leur conclusion ne peut donc qu’être fausse ou biaisée. Les citoyens voient les nouvelles et ont encore plus peur des malades mentaux, s’imaginent qu’ils sont tous des criminels potentiels et qu’il faut les enfermer à vie.
      Chez les personnes saines, il y a des personnes qui ne commettront jamais de crime, et il y a aussi des criminels. C’est identique chez les malades mentaux. De plus, les malades suivis sont mis sous des traitements qui répriment et contiennent l’évolution de leur maladie, ce qui fait que la très grande majorité des malades ne représente aucune menace. Il est strictement normal d’être mal à l’aise, voire d’avoir peur, face à une personne psychotique. Je parle par expérience. L’objectif des professionnels
      de santé est d’éviter que ces gens rendus imprévisibles par leur maladie deviennent dangereux sans pour autant les enfermer à vie. Des traitements efficaces existent maintenant et sont une bonne alternative. L’entrave à la liberté de l’Homme est indispensable dans bien des cas, mais je suis certain que vous êtes d’accord sur le fait qu’il ne faut pas exercer cette entrave si elle n’est plus nécessaire.

      En conclusion: Je sais qu’il est très difficile de se renseigner objectivement sur ce type de sujet, mais s’il vous plait ne faites pas d’amalgame.
      Cordialement :jap:

      Bonjour Phuc 44

      merci de faire un petit rappel sur les maladies mentales et la conduite à tenir devant un malade mental etc…..et surtout de dire qu’il ne faut pas faire d’amalgame.

      en ce qui me concerne ayant travaillé pendant de très nombreuses années dans les HP, cliniques et autres institutions psychiatriques,

      je peux affirmer que dans le quotidien des équipes soignantes qui travaillent en psychiatrie, ce n’est pas que du bla bla ou de la théorie, mais du « corps à corps » avec le malade, avec la Folie, la Souffrance, la Violence, le Réel : le sang, le pus, l’urine, la merde,…la mort.

      travailler auprès des malades mentaux , ce n’est pas du tra la la! (je ne vais pas te faire la liste de tous ceux que je connais qui ont fini en dépression, alcoolisme, suicides, ou qui sont défigurés ou qui ont perdu un oeil, etc…..la liste serait tristement très longue)

      Chantalngoc:jap:

    • #83799

      Marie H;73865 wrote:
      Euh… Je me suis trompee ou le precedent message parle d’Aix? C’est bien en France…?
      Euh…Moi, je suis basee en Europe alors quand je dis ‘chez nous’ c’est bien sur en Europe! Nous n’avons pas encore extrapole sur la pedophilie locale en Asie mais il me semble l’avoir souligne il y a un moment sur un autre fil.
      Voila, je pense avoir repondu a ta question.
      Bonne journee – il fait encore bien chaud aujourd’hui a Sgn!

      Aix ! Quel Aix d’abord ? Aix les Bains, Aix en Provence, Aix la Chapelle, … ? Exeter ?
      Ensuite, tu dis près de chez nous, et tu vis à Londres.
      Enfin, pour moi qui habite Saigon, près de chez nous, c’est au Vietnam.:france:
      Qu’entends-tu par : « nous n’avons pas encore extrapolé sur la pédophilie locale en Asie » ? Je me perds un peu en conjectures.
      Bonne journee.

      Il fait pas chaud chez nous (a Saigon) en ce moment : seulement entre 21 et 32 degrés. Le matin, il fait un peu frais en moto.

    • #83909

      qu’est ce que tout ceci a à voir avec la « philosophie » (ou l’éloge » dans mon cas) de la colère.

      Attention le sujet glisse comme les marseillais en ce moment.

    • #83910

      — ah, tout à fait !!!

      — LA COLERE est mauvaise pour la Santé !!,

      sylv,

    • #84018
      HUYARD Pierre;73946 wrote:
      Aix ! Quel Aix d’abord ? Aix les Bains, Aix en Provence, Aix la Chapelle, … ? Exeter ?
      Ensuite, tu dis près de chez nous, et tu vis à Londres.
      Enfin, pour moi qui habite Saigon, près de chez nous, c’est au Vietnam.:france:
      Qu’entends-tu par : « nous n’avons pas encore extrapolé sur la pédophilie locale en Asie » ? Je me perds un peu en conjectures.
      Bonne journee.

      Il fait pas chaud chez nous (a Saigon) en ce moment : seulement entre 21 et 32 degrés. Le matin, il fait un peu frais en moto.

      On voit que votre geographie est plutot bonne mais bon… mes derniers posts plus recents donne ma localisation donc plus Londres! (j’ai essaye de change les details mais pas reussi!)… Bref, c’est quand meme l’Europe donc justification inutile car certains des forumeurs ne paraissent pas etre ou il s le pretendent!

      Pour moi, 32 degres, c’est chaud (donc mes posts sont forcement subjectif, non? Si c’est moi qui ecrit le post).

      Le fait qu’on jette la pierre au soit disant ‘fous’, me gene (en reference au dernier post de Jannethanh), en fait, ce qui me met plutot en rogne, c’est le fait qu’on parle des ‘fous’ (description tres claire dans un post plus haut) alors qu’on laisse trop souvent passer sous silence quelque chose qui me met TRES en colere: la pedophilie, et cela me gene encore plus que les occidentaux viennent ici en profiter! C’est tout.

      Vous paraissez tres doues au jeu de mot (ce qui est tres bien) par contre je ne vais pas faire comme Thuong19 concernant un autre topic (avec tout mon respect pour lui, que l’on ne me meprenne), je ne vais pas vous prier de ne pas plaisanter sur ce sujet mais la pedophilie est quelque chose d’ignoble et plaisanter sur ce sujet ma parait TRES malsain. Ce qui me mene a vous laisser discuter de la colere des autres plutot que de la mienne. Car comme mentionne ci-dessus, ceux qui attendent les ptit zenfants me donnent la nausee.

      Apres, vous etes libre de faire comme bon il vous semble mais cela je tiens seulement a dire que cela me donne une aversion profonde. J’espere et pense que des parents me comprendront.

      Je croyais que ce topic avait rapport avec la colere…(?), la colere sous toutes ces formes?

      Jeannethanh, je libere votre sujet :bye: et bonne suite a votre topic.

    • #84019
      sylvain05;74064 wrote:
      — ah, tout à fait !!!

      — LA COLERE est mauvaise pour la Santé !!,

      sylv,

      Sylvain,

      C’est tout a fait vrai.

      En ce qui concerne les malades atteints de troubles mentaux, je pense que vous nous comprendrez.

      En ce qui concerne le sujet signale au dessus, bien entendu, ce n’est pas bon d’etre en colere mais je pense qu’il est important de pouvoir proteger nos enfants et que parfois, l’etre humain ne voit pas tout. Ce qui me met en colere aussi, c’est de ne pouvoir faire grand chose!

      J’essaie d’aller a l’essentiel,le blablabla ne m’interesse que tres peu, si je puis dire cela ainsi. (ce n’est pas une critique mais simplement une maniere de parler).

    • #84041

      — bonjour Pierre Huyard,

      -pour ta question : »Aix ! Quel Aix d’abord ? Aix les Bains, Aix en Provence, Aix la Chapelle, … ? Exeter ? »

      — c’est à Aix-en-Provence,

      sylvain,

    • #84042

      Marie H;74180 wrote:
      On voit que votre geographie est plutot bonne mais bon… mes derniers posts plus recents donne ma localisation donc plus Londres! (j’ai essaye de change les details mais pas reussi!)… quote]
      C’est toujours affiche a Londres.
    • #84045

      Coucou,

      Je ne vais surement pas me mettre en colere … Enfin, voyons…

      La memoire courte? D’apres mes souvenirs, l’on me disait que l’on parlait americain sur Geneve…?

      Jeannetthanh, votre idee sur ce topic est surprenante et interessante. Je dois apprendre a ne plus me mettre en colere par rapport a ce sujet qui est important et qui fait partie de mes projets (encore flou pour le moment mais j’espere qu’ils prendront forme un jour :)).

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