› Le Vietnam en France › Vos Origines, vos Racines › Bui Doi (les poussières de vie)
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13 novembre 2005 à 21h23 #164Tiger wrote:http://perso.wanadoo.fr/les.insatisfaits/remy.gastambide.3.html
les Bui Doi sont les enfants métis nés de pères américains pendant la guerre du vietnam.
certains sont restés au vietnam et espèrent retrouver leur père et le rejoindre aux USA.
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13 novembre 2005 à 21h23 #12605abgech wrote:Cela me rappelle mon premier voyage au Vietnam, en 1992. Nous avions fait une excursion de HCMV à Vung Tau. À cette époque, c’était encore, plus ou moins une expédition, les touristes étaient pratiquement inexistant.
Nous avions donc pris un bus public. Et là, il y avait un groupe d’ados, amérasiens qui lorsqu’ils ont constatés que je n’étais pas russe 😆 ont commencé à nous parler, ma femme faisant office de traductrice (je suis vraiment un affreux: j’exploite en même temps les femmes et les pays sous-développé ). Leur seul et unique espoir: rejoindre les USA y retrouver leur père (riche bien évidemment) et avoir une belle vie. Et, à cette époque, les conditions de vie au Vietnam étaient très pénibles, les choses se sont beaucoup, beaucoup arrangées depuis.
Nous ne savions que faire (nous connaissons assez bien les USA pour y avoir de la famille et y avoir effectué plusieurs voyages):
1) Ne rien dire et les laisser à leurs rêves insensés ? C’était les renforcer dans l’idée qu’ils allaient quitter le Vietnam et de ce fait ils ne feraient aucune tentative de s’intégrer dans la société vietnamienne. Cette intégration était-elle possible, dans la mesure où ces jeunes la souhaitait ? Nous le pensions, même si, parfois, le racisme existe au Vietnam (il ne faut pas cacher la m* du chat). Mais nous étions persuadés que le Vietnam était à la croisée des chemins et qu’il allait se développer (la suite nous a donné raison) et que leur avenir serait sans doute bien meilleurs s’ils rejoignaient la société vietnamienne.
2) Leur parler des conditions de vie extrêmement dures aux USA ? Leur dire que les étatsuniens se moquaient totalement de leur existence. Que s’ils parvenaient à rejoindre les USA, ils allaient vivre une situation d’exclusion et de racisme dont ils n’avaient aucune idée. Que leurs pères (en admettant qu’ils les retrouvent et que celui-ci veuille bien, simplement, leur parler), vétérans du Vietnam, était, comme une grande partie de ceux-ci, une espèce de clochard rejeté par la société étatsunienne. Que les vétérans qui avaient pus se réintégrer, étaient sans doute mariés et se moquaient comme du tiers et du quart des éventuels rejetons qu’ils pouvaient avoir au Vietnam. Que dans le meilleur des cas, ils allaient végéter à travailler 12 à 15 heures par jour pour un salaire leur permettant tout juste de survivre. Et, dans le pire des cas, SDF et la manche dans une grande ville US pour les garçons, prostitution pour les filles.
Nous avons choisi la première solution: nous taire. Mais nous en conservons toujours un sentiment de malaise. Ce n’était pas vraiment honnête. De temps en temps, près de 14 ans après, nous en reparlons. Nous nous consolons en nous disant que si nous avions dit la vérité, ils ne nous auraient pas cru. Et s’ils nous avaient cru ? s’ils avaient abandonné leurs rêves et fait des efforts pour s’intégrer au Vietnam auraient-ils pu vraiment s’intégrer, auraient-ils pu mener une vie correcte ?
Nous pensons que oui. En acceptant la réalité, en voulant à tout prix construire leur vie au Vietnam, ils auraient sans doute réussi
À titre d’exemple, j’ai un beau-frère, vietnamien pur sucre, qui est parti comme « boat people », qui, ingénieur de formation, végète en Floride, travaille comme mécanicien en usine, est anxieux chaque vendredi au moment de recevoir son chèque pour savoir s’il va pouvoir revenir travailler le lundi, et cela depuis 25 ans. L’année dernière, mon beau-frère a fait un voyage au Vietnam, à HCMV, ses quinze jours de vacances annuelles (après 20 ans dans la même boite) y ont passé. Il en est revenu désespéré d’avoir quitté le Vietnam: tous ses camarades de promotion de l’école d’ingénieur, absolument tous, occupent des situations importantes, voires brillantes. Ils travaillent beaucoup, sans doute encore plus que mon beau-frère, mais ils mènent une vie au Vietnam dont mon beau-frère ne peut pas rêver en Floride.Voilà, un long post, mais, nécessaire sans doute pour moi, comme tentative d’exorciser le malaise que je ressens par rapport à ma discussion avec ces jeunes amérasiens.
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13 novembre 2005 à 21h24 #12606Freddy Dung wrote:merci pour ce sujet, ce site riche en informations et ce dernier post… très emouvant.
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13 novembre 2005 à 21h25 #12607Nemo wrote:Effectivement, la vie n’est pas facile pour les « minorités » aux USA et ce, même dans des états comme la Californie que l’on pourrait penser plus ouverts. Mais je pense que vouloir expliquer cela à quelqu’un qui s’accroche au rêve américain parce qu’il représente son seul espoir est illusoire.
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13 novembre 2005 à 21h26 #12608abgech wrote:Voilà, un long post, mais, nécessaire sans doute pour moi, comme tentative d’exorciser le malaise que je ressens par rapport à ma discussion avec ces jeunes amérasiens.
Merci pour ton témoignage..
le bonheur n’est pas forcement ailleurs et là où l’on croit l’être..
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13 novembre 2005 à 21h27 #12609Tiger wrote:le bonheur se trouve là où sont nos racines.
les difficultés économiques sont surmontables, pas celles du mal être.
que faire quand nos racines se trouvent à deux endroits différents ?
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13 novembre 2005 à 21h27 #12610loyd342 wrote:« le bonheur se trouve là où sont nos racines. «
pas forcement, enfin je pense pas pour moi il le bonheur est la ou on se le crée..et heureusement d’ailleurs…
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13 novembre 2005 à 21h28 #12611Tiger wrote:tu as raison, mais avant de pouvoir mettre le bonheur là où on est, il faut pouvoir savoir de où on vient, et avoir le choix. c’est là toute la différence.
ces jeunes vont peut être se planter gravement aux USA, mais au moins ils n’auront plus d’illusions et ils ne se nourriront plus de chimères.
rien ne vaut la vérité et l’expérience vécue.
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13 novembre 2005 à 21h29 #12612Hoan Kiem wrote:abgech wrote:Cela me rappelle mon premier voyage au Vietnam, en 1992. Nous avions fait une excursion de HCMV à Vung Tau. À cette époque, c’était encore, plus ou moins une expédition, les touristes étaient pratiquement inexistant.
Nous avions donc pris un bus public. Et là, il y avait un groupe d’ados, amérasiens qui lorsqu’ils ont constatés que je n’étais pas russe 😆 ont commencé à nous parler, ma femme faisant office de traductrice (je suis vraiment un affreux: j’exploite en même temps les femmes et les pays sous-développé ). Leur seul et unique espoir: rejoindre les USA y retrouver leur père (riche bien évidemment) et avoir une belle vie. Et, à cette époque, les conditions de vie au Vietnam étaient très pénibles, les choses se sont beaucoup, beaucoup arrangées depuis.
Nous ne savions que faire (nous connaissons assez bien les USA pour y avoir de la famille et y avoir effectué plusieurs voyages):
1) Ne rien dire et les laisser à leurs rêves insensés ? C’était les renforcer dans l’idée qu’ils allaient quitter le Vietnam et de ce fait ils ne feraient aucune tentative de s’intégrer dans la société vietnamienne. Cette intégration était-elle possible, dans la mesure où ces jeunes la souhaitait ? Nous le pensions, même si, parfois, le racisme existe au Vietnam (il ne faut pas cacher la m* du chat). Mais nous étions persuadés que le Vietnam était à la croisée des chemins et qu’il allait se développer (la suite nous a donné raison) et que leur avenir serait sans doute bien meilleurs s’ils rejoignaient la société vietnamienne.
2) Leur parler des conditions de vie extrêmement dures aux USA ? Leur dire que les étatsuniens se moquaient totalement de leur existence. Que s’ils parvenaient à rejoindre les USA, ils allaient vivre une situation d’exclusion et de racisme dont ils n’avaient aucune idée. Que leurs pères (en admettant qu’ils les retrouvent et que celui-ci veuille bien, simplement, leur parler), vétérans du Vietnam, était, comme une grande partie de ceux-ci, une espèce de clochard rejeté par la société étatsunienne. Que les vétérans qui avaient pus se réintégrer, étaient sans doute mariés et se moquaient comme du tiers et du quart des éventuels rejetons qu’ils pouvaient avoir au Vietnam. Que dans le meilleur des cas, ils allaient végéter à travailler 12 à 15 heures par jour pour un salaire leur permettant tout juste de survivre. Et, dans le pire des cas, SDF et la manche dans une grande ville US pour les garçons, prostitution pour les filles.
Nous avons choisi la première solution: nous taire. Mais nous en conservons toujours un sentiment de malaise. Ce n’était pas vraiment honnête. De temps en temps, près de 14 ans après, nous en reparlons. Nous nous consolons en nous disant que si nous avions dit la vérité, ils ne nous auraient pas cru. Et s’ils nous avaient cru ? s’ils avaient abandonné leurs rêves et fait des efforts pour s’intégrer au Vietnam auraient-ils pu vraiment s’intégrer, auraient-ils pu mener une vie correcte ?
Nous pensons que oui. En acceptant la réalité, en voulant à tout prix construire leur vie au Vietnam, ils auraient sans doute réussi
À titre d’exemple, j’ai un beau-frère, vietnamien pur sucre, qui est parti comme « boat people », qui, ingénieur de formation, végète en Floride, travaille comme mécanicien en usine, est anxieux chaque vendredi au moment de recevoir son chèque pour savoir s’il va pouvoir revenir travailler le lundi, et cela depuis 25 ans. L’année dernière, mon beau-frère a fait un voyage au Vietnam, à HCMV, ses quinze jours de vacances annuelles (après 20 ans dans la même boite) y ont passé. Il en est revenu désespéré d’avoir quitté le Vietnam: tous ses camarades de promotion de l’école d’ingénieur, absolument tous, occupent des situations importantes, voires brillantes. Ils travaillent beaucoup, sans doute encore plus que mon beau-frère, mais ils mènent une vie au Vietnam dont mon beau-frère ne peut pas rêver en Floride.Voilà, un long post, mais, nécessaire sans doute pour moi, comme tentative d’exorciser le malaise que je ressens par rapport à ma discussion avec ces jeunes amérasiens.
Le probleme c’est que tu es forcement riche parce que tu peut voyager(situation rencontrer au Việt Nam,Thailande & Philippines) et quand j’ai expliquer a 2 guides francophones a Sa Pa comment ce passais la vie en France en leurs parlant vraie,il m’on pris en sympathie et on a fini la soiree en eclatant plusieurs escargots & une jerrican d’alcool de riz(je n’ai pas debourser 1 Đông).Un autre probleme est que beaucoup de personnes pense dans leurs cultures, ex:le touriste qui lache 2 ¤ de pourboire alors que sa represente 1 journee de salaire chez 1 salarie moyen, le việt qui retranscris ton salaire au niveau Việt(je suis dans la tranche 1400¤/mois) et qui s’imagine que tu va manger 1 Phở Bò pour 7.000,00 VND
Vietnam Dong = 0,364592 EUR
Euro,mais bon il y a toujours des personnes qui on du mal a comprendre ou qui vont croire les conneries qu’on leurs a raconter. :malades: -
13 novembre 2005 à 21h29 #12613BAO Nhân wrote:Tiger wrote:http://perso.wanadoo.fr/les.insatisfaits/remy.gastambide.3.html
les Bui Doi sont les enfants métis nés de pères américains pendant la guerre du vietnam.
certains sont restés au vietnam et espèrent retrouver leur père et le rejoindre aux USA.
Bonjour à tous
Bui doi ou poussière de vie est un argot vietnamien, l’appellation donnée pour des catégories de personne rejetée par la société ( délinquants, clochards, loubards, anti-socials cte…quelque soit son appartenance, chinois, vietnamien, cambodgien pure souche ou pas, peu importe ) donc cette appellation n’est pas destinée spécialement aux Amérasiens nés pendant la guerre américano-vietnamienne.
Je me souviens qu’il y a 23 ans, on m’a appellé aussi: Dô cai thang BUI DOI. pourtant je suis pas métis.
Sachez que pendant et après la guerre, il y avait au Vietnam beaucoup de marginaux et parmi eux se trouvaient un grand nombre d’Amérasiens.
A+
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13 novembre 2005 à 21h30 #12614manu wrote:le probleme des enfants métis du vietnam, c’est que souvent ils ne connaissent que l’un ou aucun de leurs parents. Ce sont des enfants de la guerre que cela soit avec les américains ou avec les français. Et beaucoup recherche leurs origines, ou leurs pere ou leurs mères.
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13 novembre 2005 à 21h30 #12615Valye wrote:Un sujet qui me tient particulièrement à coeur… Je suis carteronne (c’est à dire, que je suis né d’un papa Eurasien et d’une maman Européenne (grand’mère Française et grand’père allemand)… et mon papa est né en 1941 en Indochine, d’un père présumé français et d’une mère vietnamienne… il a été admis à l’école des enfants de troupe eurasiens de Dalat… ma grand’mère paternelle ne m’a jamais parler de ce grand père… d’ailleurs c’est un sujet tabou dans la famille, mais je sais que mon papa (aujourd’hui décédé) en n’a beaucoup souffert d’être Eurasien… il tenait beaucoup, que je sois la meilleure à l’école, la plus polie… il devait beaucoup à la France, c’était pour lui comme une reconnaissance… il y a des choses que je ne comprends pas par contre… comment ça se fait que mon papa est né de père inconnu mais il ne porte pas le nom de sa maman… alors si quelqu’un pourrait m’aider, cela serait sympa… J’ai demandé à Nantes, à l’état civil des etrangers un acte de naissance de papa, ils m’ont envoyés un papier, mentionnant que ma grand’mère avait bien reconnus son fils, mais aucune trace de ce grand’père… sauf la trace d’un jugement qui a eu lieu en 1946 au Tribunal à compétences etendus de la paix de Hanoï… et je ne sais pas où je peux trouver ce papier… malgré mes recherches, je n’ai jamais rien trouver… Merci à celui qui pourra m’aider.. enfin, je suis très fière d’être carteronne… et vive le métissage, car ça met de la couleur dans la vie…
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13 novembre 2005 à 21h31 #12616Valye wrote:il y a des choses que je ne comprends pas par contre… comment ça se fait que mon papa est né de père inconnu mais il ne porte pas le nom de sa maman… alors si quelqu’un pourrait m’aider, cela serait sympa…
Essayez de contacter Tiger, elle est membre du Forum..elle pourrait peut être vous renseigner..
Mike.
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13 novembre 2005 à 21h32 #12617Valye wrote:Merci pour les renseignements… Mike… cela me touche beaucoup… tu sais, je me sens parfois comme un arbre sans racines… et je respecte ma famille pour le sujet tabou de ma grand’mère… mais, il y a des choses que l’on voudrait savoir… Il est vrai, que cela est important dans la vie de savoir d’où on vient… enfin, c’est un avis personnel, mais je respecte ma grand’mère mais parfois j’ai envie de lui en parler, mais, il faut dire, que je n’ose pas… par manque de respect… comme mon pape me l’a appris… les anciens sont très importants dans chez les Vietnamiens alors on ne pose pas de question… merci à toi, Mike pour ce bon tuyau… je m’hésiterais pas à te faire le résumé… merci et bonne soirée… :thanks:
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13 novembre 2005 à 21h32 #12618Valye wrote:merci à toi, Mike pour ce bon tuyau… je m’hésiterais pas à te faire le résumé… merci et bonne soirée… :thanks:
De rien.. :jap:
Bon courage dans tes recherches.
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13 novembre 2005 à 21h33 #12619Agemon wrote:Bonjour,
Valye a écrit :
Quote:)… et mon papa est né en 1941 en Indochine, d’un père présumé français et d’une mère vietnamienne… il a été admis à l’école des enfants de troupe eurasiens de Dalat…Bonjour Valye !
Peu-être que j’ai connu ton père. J’ai été dans cette école de Dalat en 51 à 55 puis elle a été déménagée au Cap St Jacques ( Vung Tau aujourd’hui ) après la défaite de la bataille de Dien Bien Phu puis rapatriée en France en 1956.
As-tu consulté pour demander des renseigenements ou de l’aide sur le forum de l’Association AETD (Dalat).
J’ai perdu » mes favoris » ds IE suite à un crash d’un log. mais si tu veux l’adresse, cherche sur Google le mot AETD Dalat.
Tu n’es pas toute seule à être ce cas. A l’école j’ai trouvé des cas plus tristes. Je ne compte pas le nombre des enfants qui n’avaient même pas de NOM mais seulement deux prénoms.
» Les pères ont mangé les raisins verts et les enfants ont eu les dents agacés » Résumé : sont les résultats des stupides et inutiles guerres.
Il ne faut pas juger tes parents ou tes grands parents, ils ont leur raison. Comme ds toutes les familles, il y a toujours des secrets qu’on ne désire pas traumatiser inutilement les enfants.
Comme par hasard, j’ai été aussi à Sarrebourg dans les années 71 à 75 à l’ERGM/Q de Sarrebourg.
Conseil d’un ancien : Evite de dire quateron ou quateronne, nous sommes métis ou eurasien est c’est tout. Je te donnerai la raison en privé éventuellement. -
13 novembre 2005 à 21h34 #12620Agemon wrote:As-tu consulté pour demander des renseigenements ou de l’aide sur le forum de l’Association AETD (Dalat).
Voici les liens en question :
http://www.aet-association.org/aet
http://aet.d.club.fr/Index.htm
J’espère que tu trouveras des infos intéressantes.
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13 novembre 2005 à 21h35 #12621Valye wrote:Merci pour les adresses, Mike, cela me touche beaucoup… je connais très bien ce site que je visite souvent… tu sais, c’est très dur de retrouver ces origines car dans ma famille y a beaucoup de secrets… des non dits qui font parfois du mal, on est traité comme de trop curieux, mais de de mon côté, c’est pas de la curiosité, mais jamais juste savoir qui était, ce grand’père… car pour te dire, je vais les juger, je les respecte avant tout… tu vois, ma grand’mère maternelle a eu ma maman en pleine guerre mondiale, elle était française et lui allemand… et j’ai compris que l’amour n’avait pas de frontière, car ils ont fait maman, alors que les deux pays étaient ennemis… car de mon côté, j’aimerais bien savoir mes origines vietnamiennes et françaises pour connaitre mes racines, histoire de savoir à qui je ressemble… enfin, je trouve ça dommage de chercher en vain sur des sites, alors qu’il aurait juste suffit de parler… encore merci de ton aide… cela me donne la force de continuer… et j’ai encore beaucoup de temps devant moi même si ce temps est compté (car les années passent vite et la mémoire des anciens s’efface et disparait à jamais à leur grand départ… car ils sont la mémoire vivante de ce passé…) c’est vrai qu’internet, est un outil fabuleux… on peut faire revivre, apprendre… et sur des forums ont peut faire plein de connaissances… merci encore d’avoir créer, ce forum merveilleux… bonne journée et bonne suite à toi Mike…
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18 novembre 2005 à 0h23 #13251
Salut à tous
Hier soir, j’ai vu sur Arte un reportage montrant la vie des enfants nés des relations entre les femmes Philippines et soldats Américains stationnés dans leurs bases en Philippine. leur condition est vraiment misérable, abandonnés, victimes de la discriminations…
Si l’on doit désigner les coupables, je crois que c’est d’abord leurs géniteurs irresposables de la conséquence de leur acte, ensuite c’est les autorités Américaine et Philippines qui font semblant de ne pas en être au courant.
PS: pour le respect à leur égard (si vous l’avez vu). Veuillez s’abstenir de faire toute forme d’amalgame ou d’en faire un procés politique contre le Satan US. SVP.
A+
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18 novembre 2005 à 8h27 #13256
Bonjour !
Je suis métis, je ne suis pas issu de la guerre. Mes grands parents occidentaux ont connu Sai Gon alors que ce n’était qu’un grand village marécageux.
Je suis tout de même en colère quand je vois que les enfants souffrent à cause des géniteurs comme disait Bao Nhân qui n’ont pas pris leurs responsabilités.
Il faut savoir que ce problème se passe toujours dans les pays pauvres. Je ne voudrais pas jeter la pierre aux mères parce qu’elles ont cru pouvoir sortir de la misère en allant avec des étrangers dont les poches sont remplies de dollars.
J’ai lu un livre des années 50, écrit par un homme de l’église catholique; l’histoire d’un enfant métis pendant la guerre coloniale qui avait pour titre » Les raisins verts «
Il disait ceci: « Les pères ont mangé les raisains verts et les fils ont eu les dents agacés » J’ai perdu ce livre et impossible de le retrouver dans le commerce, même dans les collections des vieux livres. Faîtes-moi signe si par hasard vous tombez la-dessus.
J’ai parcouru le site des amérasiens » Bu Doi « . Il y avait un passage qui disait ceci :Quote:La culture asiatique, profondément ancrée dans la xénophobie et le racisme, n’accepte pas ces enfants américano-vietnamien (Amérasiens ou My Lai), et les traite comme des parias. Ces enfants, maintenant jeunes adultes entre 20 et 30 ans, ont été victimes de la haine et du mépris toute leur vieJe ne crois pas et même persuadé que la culture asiatique n’est pas plus xénophobe, ni raciste que les autres pays; la preuve est que beaucoup de touristes étrangers ainsi que les amérasiens, des vies kieu revenus au pays sont accueillis à bras ouvert. D’accord, d’accord, je sais, c’est grâce aux dollars. J’ai été même témoin des comportements arrogants des deux derniers cités avec les locaux.
Les enfants américano-vietnamiens après la guerre représentaient pour les vietnamiens encore l’image de l’ennemi et les souffrances endurées pendant de longues années. Ces comportements, on peut les retrouver après une guerre dans les autres pays pour ne pas citer la France ou la Belgique etc..
Il ne faut pas penser que je prends la défense de qui que ce soit. Je comprends ces enfants mélangés comme je disais plus haut car sont toujours les innocents qui payent les bêtises des grands.
Il faut qu’ils crient leur douleur c’est compréhensif mais il faut être objectif de ne pas toujours jeter la pierre dans le même sens. Pourquoi, à part la question de politique que je ne veux pas m’engager sur ce terrain, incriminer seulement le peuple vietnamien ? -
20 décembre 2005 à 16h19 #15090
Bonjour
j’ ai lu votre message trés interessant.quelle est notre part de responsabilité dans un problème qui nous dépasse, la guerre?
j’ ai rencontré des émigrés américains vietnamiens qui étaient prêts à tout pour vivre le rêve américain .Mais combien ont pu réaliser leurs rêves?
A leur place j’ aurai fait pareil.Mais c’ est vrai le Vietnam change.
c’ est difficile de savoir ce qui faut faire surtout quand on a une situation plus aisée comparée à d’ autres vietnamiens, aadoptée j’ ai trés vite appris le français et je me sens culturellemnt française mâme si je me sens de plus attirée par le Vietnam.Maya :-xan21-:
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20 décembre 2005 à 17h35 #15096
maya a écrit :
Quote:….j’ ai rencontré des émigrés américains vietnamiens qui étaient prêts à tout pour vivre le rêve américain .Mais combien ont pu réaliser leurs rêves?….A mon avis, sont les circonstances qui les ont poussés à s’expatrier, s’il n’y avait pas ces périodes sombres de l’histoire, ils ne seraient partis. C’est la raison pour laquelle que je ne crois pas que ce sont des rêves. Une grande partie du peuple vietnamien est dispersée dans le monde entier, je ne crois que c’est pour courir après des rêves.
Parmi ces émigrés, certains comme tu le dis, ont pu réaliser leurs rêves. Je me pose la question, ont-ils réussi à trouver le bonheur ? Ceux qui ont vécu au Viêt Nam, je ne crois pas qu’ils l’ont trouvé. Je ne parle pas pour les jeunes qui sont nés ou arrivés encore bébé dans le pays d’accueil, ceux là, courent quelques années plus tard après leurs origines et leurs racines. ( du moins pour la plus part d’entre eux)
La mentalité, les coutumes en Asie sont aux antipodes de l’Occident. Je suis sûr qu’au fond de leur c½ur le pays natal leur manque énormément, je parle ici pour les anciens.
J’ai cueilli sur le web, cet écrit d’une VK qui vit au Pays Bas :
« Que je vive n’importe où, tant que du sang coule encore dans mes veines, mon c½ur bat pour le Vietnam. »
Cela résume parfaitement leurs sentiments. Et pourquoi pas ceci :love: -
20 décembre 2005 à 18h02 #15099
Oui ,je suis tout à fait d’ accord avec toi les réfugiés ont fui la misére et un régime politique.
je suis peut être mal placée pour paler de ça. parceque je ne suis pas retournée au vietnam depuis mon arrivée en France.
mais je sui vraiement contente de vous rejoindre et de paticiper à ces débats.
bien que française moi aussi et de culture je me sens plus vietnamienne qu’avant, j’ ai fuit un pays à cause de la guerre aussi.
Et pendant des année j’ ai été coupée de mes origines, volontairement et involontairement.Maya
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20 décembre 2005 à 19h16 #15102Agemon wrote:J’ai lu un livre des années 50, écrit par un homme de l’église catholique; l’histoire d’un enfant métis pendant la guerre coloniale qui avait pour titre » Les raisins verts «
Te souviens-tu du nom de l’auteur ?
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20 décembre 2005 à 20h14 #15103Nemo wrote:Agemon wrote:J’ai lu un livre des années 50, écrit par un homme de l’église catholique; l’histoire d’un enfant métis pendant la guerre coloniale qui avait pour titre » Les raisins verts «
Te souviens-tu du nom de l’auteur ?
SIMON PIERRE HENRI
LES RAISINS VERTS
ha google notre ami à tous !!!
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20 décembre 2005 à 20h53 #15104
Alors, il est disponible en neuf ou occasion sur : http://www.chapitre.com/. J’ai déjà acheté chez eux : c’est sérieux.
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20 décembre 2005 à 22h50 #15105
Au sujet du livre » Les raisins verts «
Les pères ont mangé les raisains verts et les fils ont eu les dents agacéesMerci loyd342 et Nemo mais ce n’est pas ce livre.
Il y a effectivement 2 livres qui ont le même titre mais pas le même sujet, celui de Simon Pierre HENRI et l’autre d’une dame Marie …… je ne me rappelle plus du nom.
Mon livre était écrit par un homme d’église, il parlait le trajet d’un enfant issu d’un soldat français et d’une vietnamienne. Un livre passionnant.
Je ne me rappelle plus du nom de l’auteur, ni le nom de l’édition. C’était tellement vieux ….. des années 50 et quelques poussières. -
21 décembre 2005 à 12h01 #15129
Bonjour à tous
j’ ai lu dans le livre de photos de Phillip griffith Jones « Vietnam at peace », une phrase qui m’ avait surprise, je ne saurai pas la retranscrire littéralement: »On a beaucoup exagéré en disant que les amérasiens ont été déconisdérés par les vietnamiens, les amérasiens voulant obtenir des visas pour partir aux U.S.A, ont éxagéré ».
N’ ayant jamais été allée au Vietnam depuis il me semble difficile de donner un point de vue.qu’en pensez vous?Même si je sais qu’ils n’ ont pas étéacceptés .
En tout cas bravo pour votre forum!Maya
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21 décembre 2005 à 16h34 #15138
bonjour, pour connaître la situation des eurasiens franco-viets on disait métiss »lire métis de PHilipppe Franchini lui même eurasien , fils du patron de l’hotel continental à Saigon.Ou bien Marguerite Duras les premiers livres.Ph Franchini dit ailleurs qu’il a vécu la période durant laquelle le quartier des eurasiens a été livré à la vindicte vietnamienne à la fin de la guerre d’indochine,à saigon toujours.Ce n’étaient que des voyous certes mais ce fut pour lui une grande blessure.Je n’ai rien ressenti de tout cela lors de mes 2 voyages au contraire.Mais je crois qu’il y aurait un problème si j’avais la peau noire.Mai
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21 décembre 2005 à 17h50 #15140maya wrote:Bonjour à tous
j’ ai lu dans le livre de photos de Phillip griffith Jones « Vietnam at peace », une phrase qui m’ avait surprise, je ne saurai pas la retranscrire littéralement: »On a beaucoup exagéré en disant que les amérasiens ont été déconisdérés par les vietnamiens, les amérasiens voulant obtenir des visas pour partir aux U.S.A, ont éxagéré ».
N’ ayant jamais été allée au Vietnam depuis il me semble difficile de donner un point de vue.qu’en pensez vous?Même si je sais qu’ils n’ ont pas étéacceptés .
En tout cas bravo pour votre forum!Maya
Bonjour les frères et soeurs
Il ne faut pas dire que seulement les Amérasians qui ont pratiqué l’exagération, mais tout le monde l’a fait afin de pouvoir obtenir le visa ou le droit à l’asile politique, je dirais même parmi eux se trouvaient un nombre d’étrangers qui ne sont pas né au Vietnam et qui ont profité l’occasion pour échapper aux misères dans leur pays, il faut admettre aussi qu’il y avait des aventuriers, repris de justice, criminels et anciens simpatisants du régime insatisfaits des fruits jugés inférieurs à la hauteur de leur service rendu pendant la gerre Etc…qui ont participé à cette campagne de diabolisation et marginalisation gratuite ou à carractère revanchardiste sous la bénédiction et l’oeil malveillant des états qui ont et venaient d’essuyé(r) l’humuliation suite à leurs avantures vietnamiennes, cette campagne avait de lourde conséquence non seulement pour le régime en place (qui n’était pas tendre non plus), mais ausi pour le peuple vietnamien même, pourtant ce dernier était aussi victime de l’erreur politique (notament économique et justice) de ce gouvernement qui ont passé le plus claire du temps sur les champs de guerre que dans les institutions pour s’initier aux sciences de gestion économique et justice sociale. Certe il y avait aussi beaucoup qui faisaient l’objet de persécution par le régime, parce qu’ils ou leurs parents ont travaillé pour l’ancien gouvernement, sinon certains n’étaient que victimes de l’injustice et des dénonciations calomnieuses en vue de réconpense honorifique par les gens malhonnêtes.
A+
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21 décembre 2005 à 18h59 #15144
Tête de poulet cul de canard. Je le suis et je l‘assume.
Oui, je l’ai lu le livre de P. Franchini, il y a déjà de nombreuses années, la première édition de 1976. Le raisonnement de chacun diffère suivant le milieu où on a vécu. Avoir une idée mais jamais pour argent comptant
Comme tu dis, tu n’as rien ressenti lors de tes 2 séjours au Viêt Nam. Les périodes ne sont plus les mêmes, on ne peut pas se baser la-dessus, beaucoup d’eau a coulé depuis.
Je suis également métis, je n’ai pas non plus eu des problèmes dans les années où j’ai vécu la-bas et aussi lors de mes quatre séjours 45 ans après, dont un encore l’année dernière.
Il y a eu bien entendu des exactions par des vietnamiens sur des français ou eurasiens pendant les périodes de colonisation, surtout tout juste après le coup de forces des japonais. Dans toutes révolutions, il y a des bavures.
Ce que Franchini a dit ( au sujet des quartiers des eurasiens qui sont en vérité les quartiers des français d’Indo), je l’ai vécu aussi et pourtant je n’ai gardé aucune haine. L’autre bord, c’était et c’est toujours aussi le mien.Le métis est issu des 2 bords, c’est tout à fait logique que nous sommes déchirés comme si dans une famille, nos parents se chamaillaient. Pourquoi la déchirure ? C’est parce que nous étions obligés de quitter les amis, la famille vietnamienne, notre quartier, notre terre natale que nous aimons tant.
Maintenant que tu parlais de peau noire. Sais-tu que les Vietnamiens n’aiment pas la peau noire ? Ce n’est pas une question de raciste, loin de la, mais simplement la peau noire.
D’ailleurs, as-tu remarqué que les filles vietnamiennes se camouflent de la tête au pied pour ne pas se bronzer ? C’est rare ou pas du tout de voir une femme se baigner en maillot de bain à la plage. Si tu vois une, c’est une VK.
Dans une famille la fille la plus belle d’après eux, ce n’est pas le physique mais celle qui a la peau blanche.
Je me bronze très vite, au pays souvent les viet me prenaient pour un AN DO ( Indien ) et pour les taquiner, je disais que je suis Miên (cambodgien) ou quelques fois « Toi la nguoi Nha Que »( paysan )Avez-vous lu Métisse blanche et Retour à la saison des pluies de Kim Lefèvre ? De très beaux livres mais elle a gâché en faisant une interview avec une contradiction par rapport à son premier livre.
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21 décembre 2005 à 20h09 #15146mai wrote:bonjour, pour connaître la situation des eurasiens franco-viets on disait métiss »lire métis de PHilipppe Franchini lui même eurasien , fils du patron de l’hotel continental à Saigon.Ou bien Marguerite Duras les premiers livres.Ph Franchini dit ailleurs qu’il a vécu la période durant laquelle le quartier des eurasiens a été livré à la vindicte vietnamienne à la fin de la guerre d’indochine,à saigon toujours.Ce n’étaient que des voyous certes mais ce fut pour lui une grande blessure.Je n’ai rien ressenti de tout cela lors de mes 2 voyages au contraire.Mais je crois qu’il y aurait un problème si j’avais la peau noire.Mai
Salut Mai
Pour savoir plus, vas demander aux habitants de certains banlieux parisiens de ce qu’ils sentent lors des émeute qui a eu lieu il n’ y a pas longtemps et aux non-colons Européens d’Abidjian que au moment de la casse du blanc, le gouvernement français a dépêché à temps des airs bus afin de leur sauver la peau, mais aussi à ceux du village de mes grands parents qui se trouvent pas très loins de Ning Binh, lors du déscent dans ces villages à la recherche des éventuels Vietminhs. Sachez que cette région où vivant à l’époque une large communité catholique et ayant certainement un curé parlant français qui s’occupait des habitants de chaque village au cas de litige, mais celui de mes grands parents n’ était peuplé que de boudhiste mélangé de confucianisme et taoisme comme la plupart des Tongkinois brèf…
Le bilan : une partie d’homme fusillés, des maisons bruilées, beaucoup de sang, de cris et panique Etc… Parmi ces morts, se trouvant mon oncle, un paysan analphabète, d’après ce que sa femme m’a raconté : son mari, un homme psychiquement fragil ayant pris peur et couru lorsqu’il a vu une troupe de soldats pénétrant dans son village, ils criaient derrière lui pour qu’il s’arrête, mais comme il comprenait pas le français, plus on criait plus il courait, donc des saldats ont cru qu’il devrait appartenir au Vietminh, ils l’ont tiré.
Il était jeune encore lors de son assacinat, père de quatre enfants en bas âge+ une femme et les deux vieux parents qui n’ ayant eu que deux fils, l’ainé (mon père) ont déjà quitté le village avec sa femme (ma mère) afin de s’intaller en Thaïlande et pour rentrer visiter ce village que 60 ans plutard, la maison de mes grands parents a été bruilée, ma grande mère blessée au jambe (loins du coeur)et morte de gangrène quelques temps après (faute de soin).
Mais chez-nous, on a gardé un vague souvenir de cet événement et n’ en ayant jamais évoqué aux jeunes. Je me souviens, une fois mon père a répondu en quelques mots et sans émotion à ma curiosité à propos de mon oncle et mes grands parents.
A+
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22 décembre 2005 à 12h23 #15187
bonjour bao nhân, merci de ta réponse mais je ne comprends pas ton P.S qui parle?
bonjour agemon, l’explication sur la peau noire ne justifie pas le racisme anti-noir des viets, s’il existe et il existe à ce qu’on m’a dit.Les femmes africaines aussi veulent être blanches, elles utilisent des crèmes comme les femmes du viet nam.De toute façon j’ai remarqué une tendance à l’occidentalisation des visages mode qui vient d’ailleurs des autres pays asiatiques:japon, corée, taiwan.La mondialisation en fait c’est l’occidentalisation de la planète.Bonne fêtes mai -
22 décembre 2005 à 14h12 #15189
Bonjour mai
Quote:l’explication sur la peau noire ne justifie pas le racisme anti-noir des vietsRacisme vient bien du mot » race « . Or ce n’est pas le cas. Ce n’est pas contre une race mais seulement je lai dit, ils n’aiment pas la peau noire. C’est aussi valable pour la paysanne pure vietnamienne bronzée par le travail des champs ou d’origine kmer, indienne etc.. ou bien seulement par » mal chance » est née avec la peau un peu sombre mais qui est tout même d’origine de l’ethnie kinh (viet). Cela n’a rien à voir avec le racisme.
Les vietnamiens nés ou élevés en France n’ont pas du tout ce comportement.En tout cas, je ne pense pas qu’il faut aussi généraliser, ce ne sont que les vietnamiens que je côtoie ou de la famille du côté vietnamien que je me suis aperçu de ce phénomène. Ce que je rapporte ici, n’engage que moi.
Les gens qui veulent changer d’aspect pour moi, ils sont un peu dérangés de la tête ( voir Michael Jackson )
En ce qui me concerne, j’aime bien les yeux bridés, la peau n’a aucune importance. J’adore les yeux bridés des japonaises, elles sont superbes.
Ce n’est qu’une question de goûts et de couleurs……..
Les européennes dessinent bien leurs yeux en amandes et parfois légèrement bridés. Elles vont même risquer le cancer pour noicir leur peau en s’allongeant comme des sardines sur les plages en plein soleil.
D’autres lieux, d’autres moeurs. Que le monde est bizarre hein ? ? ? -
22 décembre 2005 à 17h38 #15195
agemon d’accord moi aussi j’aime les yeux bridés ce sont les premiers yeux que j’ai aimés car c’étaient les yeux de ma mère.Mais tout demande à être analysé.Le désir de peau blanche est présent dans toute l’asie orientale avant le contact avec les blancs peut être(je ne sais pas vraiment).Ne signale t’il la situation dominante d’une personne qui n’a pas besoin de travailler dans les rizières.Ici en occident être bronzé signifie qu’on a les moyens de s’offrir des vacances.Il y a un soubassement sociologique à ce comportement.Tu verras que lorsque les japonaises voudront imiter les stars californiennes tout le monde en asie va s’y mettre.Michael Jackson est l’exemple même du dominé qui veut ressembler au dominant.Et quand je vois les vietnamiennes se débrider cela me consterne..a plus mai
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22 décembre 2005 à 22h35 #15201mai wrote:bonjour bao nhân, merci de ta réponse mais je ne comprends pas ton P.S qui parle?
Salut Mai
J’ai décidé de mèttre un PS. au dessous de chaque de mes message, il est destiné pour les gens qui me surveillent depuis dix ans, en faite, c’est plutôt moi qui les a attiré sur notre forum afin de les humilier, pour l’instance, il ne faut pas me demander que pour quelle raison?. Vous comprendrez un de ces jours. Or si tu lis tous mes messages depuis le début, ça pourrait t’aider à faire une idée là dessus.
maya wrote:Bonjourj’ ai rencontré des émigrés américains vietnamiens qui étaient prêts à tout pour vivre le rêve américain .Mais combien ont pu réaliser leurs rêves?
A leur place j’ aurai fait pareil. Maya :-xan21-:Salut Maya
Sur notre forum, il y a aussi des gens qui sont prêts à tout pour vivre le rève vietnamien, je cite : Abgech et Agemon, tous deux ont déjà voyagé dans les quatre coins du monde avant de choisir ce rève. Mais la différence, c’est que les siens sont plus purs, car ils ne sont pas motivés par les billets verts et grosses bagnoles Etc…Moi je ferais le même, quand je serai prêt.
A+
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22 décembre 2005 à 23h59 #15202
Bao Nhân a dit
Quote:Sur notre forum, il y a aussi des gens qui sont prêts à tout pour vivre le rève vietnamien, je cite : Abgech et Agemon, tous deux ont déjà voyagé dans les quatre coins du monde avant de choisir ce rève. Mais la différence, c’est que les siens sont plus purs, car ils ne sont pas motivés par les billets verts et grosses bagnoles Etc…Moi je ferais la même, quand je serai prêt.:affraid: :affraid: :affraid: :maiscnulca: :1-heben:
Bao Nhân, tu es sérieux ou quoi ? Je choisis ce rêve ? De quel rêve parles-tu ? Tu oublies peut-être une chose, c’est que le Viêt Nam est mon pays natal. Ma mère a des origines chinoises mais elle est avant tout vietnamienne depuis des générations. Je peux retourner tous les ans si ma santé le permette et même rester pour un long séjour. No problem for me. Je n’ai pas besoin de rêver.
:MdrDevil:
J’ai une bonne retraite et une belle villa à deux pas du grand bleu et aussi une grosse bagnole. Je n’ai nul besoin de courir après tes billets verts et grosses bagnoles. De plus je ne me sens pas persécuter en permanence par des ennemis imaginaires. :suspect:
PS : Et :MdrDevil: Pour le gars qui me surveille :lol!: :lol!: :lol!: -
24 décembre 2005 à 0h35 #15239
Agemon délire :
Quote:J’ai une bonne retraite et une belle villa à deux pas du grand bleu et aussi une grosse bagnole. Je n’ai nul besoin de courir après tes billets verts et grosses bagnoles.Ceux qui ont lu la citation ci-dessus, ont bien compris que je plaisante. Cela m’arrive toujours le début de l’hiver quand je me les gèle.
En réalité, j’ai qu’une retraite de manu, la belle villa c’est une paillote dans la forêt girondie au lieu du grand bleu puis une 2 cv citronnelle des années 60 qui est pour moi, c’est vrai une grosse bagnole car nous sommes que deux.
Je vais arrêter car on va m’enfermer. ha ! ha ha ! :gun6:
C’est de :humour: – C’est Noël et non le 1° avril, je me suis trompé.Bao Nhân, j’aime bien le Viêt Nam, j’irai bien vivre la-bas, j’ai des potes qui sont la-bas depuis 1995, mais je ne pourrais pas car les bisous de mes petits enfants me manqueraient beaucoup. J’ai trois petits amours pour rien au monde je me séparerais d’eux. :love: :love: :love:
Et puis aussi en plus trois raisons.
– Primo : la santé ne me le permet pas, je suis suivi point de vue médicale.
– Secundo : Je ne me suis pas interessé par l’argent, à mon âge, on ne rêve plus.
– Tertio : Je n’écris pas le vietnamien mais je le parle parfaitement, je n’aurais nul besoin des intermédiares.
Etant perdu dans ma brousse, je n’ai pas de contact avec l’extérieur à part le web, je ne saurais te renseigner sur ce que tu me demandes.
Sur ce, bonne :santa: et :kimouss: puis :icon40: :jap:
PS : Je m’en vais car on me surveille. :lol!: :lol!: :lol!: -
24 décembre 2005 à 10h30 #15248Agemon wrote:En réalité, j’ai qu’une retraite de manu, la belle villa c’est une paillote dans la forêt girondie au lieu du grand bleu puis une 2 cv citronnelle des années 60 qui est pour moi, c’est vrai une grosse bagnole car nous sommes que deux.
PS : Je m’en vais car on me surveille.
C’est les barbouzes du ministère des finances ? :tdr1:
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24 décembre 2005 à 11h42 #15254
Nemo demande :
Quote:C’est les barbouzes du ministère des finances ?Non, non pas du tout. Chut ! Il ne faut pas le dire c’est sieutom. J’en profite pendant qu’il se dore la pilule à Phu Quoc. ( pendant qu’on se les gèle, le veinard )
:holiday:
Ministères des finances ? Tu parles, le seul rapio que j’ai, c’est quelques croûtons que je donne aux les oiseaux qui viennent tous les matins pour me dire bonjour.
Bonne :santa: et :petard: santé :kimouss: -
26 décembre 2005 à 7h16 #15266Agemon wrote:Nemo demande :Quote:C’est les barbouzes du ministère des finances ?
Non, non pas du tout. Chut ! Il ne faut pas le dire c’est sieutom. J’en profite pendant qu’il se dore la pilule à Phu Quoc. ( pendant qu’on se les gèle, le veinard )
:holiday:haha ! Agémon, je suis rentré hier, la fête est finie :bigsmile: !!!
Allez, je t’ai ramené une carte postale de Bay Sao pour Noël :santa: Sans rancune…
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26 décembre 2005 à 9h13 #15270
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12 janvier 2006 à 10h30 #15945
AGEMON… un esquimau… on aura vu de tout sur ce forum… :tdr1:
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22 juin 2006 à 11h08 #21867
J’ai été à Vogué cette année pour la première fois de ma vie pour voir les frères de mon papa… un monde idéale à mes yeux, et mon coeur surtout… j’ai vu les eurasiens, et je me suis tellement bien avec eux… icar, tout le monde est beau et gentil… à Voguë, j’ai vu ces eurasiens… qui sont vraiment des HOMMES et je suis très fière d’être leur fille…
Bisoux… Valye
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