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bonjour, jesuis eurasien, je suis né à Paksé au Laos

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    • #77324
      thuong19
      Participant
        [email protected];66769 wrote:
        Bonsoir.je suis eurasien je suis né à Paksé LAOS et je suis rentré en 1955 car mon père qui était normand il a fait la guerre d’indochine.J’ai 56 ans actuellement et dans 2 ans je serais à la retraite e tje compte m’installé définitivement soit au vietnam ou au laos vu que je suis divorcé.Bonn soirée

        Bonsoir Robert et :bienv:,
        Tu comptes t’installer au Viêtnam ou au Laos pour ta retraite ; mais es-tu déjà allé dans un de ces pays?
        Tu dois bien savoir que la vie n’est pas la même qu’en France, alors il faut s’y préparer non seulement matériellement, mais également mentalement. On essaiera dans la mesure du possible de répondre à tes interrogations .:bye:

      • #77337

        Voici quelques cartes routières de Paksé et sa région :
        Source :
        Lao INALCO Geo
        pakxe1500.jpg
        pakxe_sightseeing.jpg

      • #77338
        DédéHeo;66789 wrote:
        Voici quelques cartes routières de Paksé et sa région :
        Source :
        Lao INALCO Geo
        pakxe1500.jpg
        pakxe_sightseeing.jpg

        Bonjour DédéHéo,

        Je vois qu’on ne peut jamais te prendre au dépourvu : tu as toujours la réponse adaptée à toutes les situations !!! :bye:

      • #77353
        [email protected];66769 wrote:
        Bonsoir.je suis eurasien je suis né Paksé LAOS et jeà suis rentré en 1955 car mon père qui était normand il a fait la guerre d’indochine.J’ai 56 ans actuellement et dans 2 ans je serais à la retraite e tje compte m’installé définitivement soit au vietnam ou au laos vu que je suis divorcé.Bonn soirée

        Bonjour et bienvenue à vous

        Mes vieux copains « semi-routards  » m’ont pratiquement tous dit que, en Asie du Sud-Est, fallait pas rater le Laos (et la Birmanie).

        Et moi je ne le connais pas encore, ce que je regrette beaucoup… d’autant que je vieillis dangereusement !

        Sur ce, en signe de bienvenue, et compte tenu de votre passé , un petit tour d’info dans l’Histoire du Laos, par le biais d’une rubrique nécrologique très récente :

        Nouhak Phoumsavanh, ancien président du Laos

        LE MONDE | 13.09.08 | 14h54 •

        n.gif ouhak Phoumsavanh, l’un des derniers vétérans du soulèvement anticolonial du Laos contre la France dans les années 1940, longtemps le numéro deux du régime communiste fondé en 1975, un temps chef de l’Etat, est mort mardi 9 septembre à Vientiane. Il était âge de 98 ans.
        Nouhak était « l’avant-dernier dirigeant historique » du mouvement qui se rendrait maître du Laos après trois décennies de guerre civile, a souligné le ministère des affaires étrangères laotien en annonçant son décès. Ne lui survit, de cette génération, que Khamtay Siphandone, qui lui succéda au poste de président, une fonction largement honorifique, de 1998 à 2006.

        Né en 1910, sur la rive thaïlandaise du Mékong, face à Savannakhet, il est décrit par le gouvernement comme « l’un des fondateurs du mouvement révolutionnaire » en 1945, devenu, en 1949, le président du comité de la Résistance du Laos pour la région Est, frontalière du Vietnam. Sa biographie officielle ne précise pas qu’à ce titre, il a pris part au Parti communiste indochinois, incarnant un projet alors entretenu par les dirigeants communistes du Vietnam de fédérer sous leur aile les mouvements de même obédience au Laos et au Cambodge.
        Nouhak était un représentant du Front patriotique lao, procommuniste, à la Conférence internationale de Genève qui scella, en 1954, la fin de l’Indochine coloniale française divisant le Vietnam entre Nord et Sud. Ce n’est que l’année suivante que fut fondé le Parti communiste de son pays, sous le nom de Parti populaire lao (Pathet Lao), devenu ensuite Parti populaire révolutionnaire lao. Nouhak devient membre du comité central et occupera diverses fonctions de haut rang au sein d’un PC qui alterne phases de participation à une ébauche de pouvoir national et replis sur des bases insurgées. Arrêté en 1959 par la police du gouvernement d’union royale, il parvient à s’échapper de la prison de Vientiane au bout d’un an de détention.
        Il gravit la hiérarchie « secrète » des communistes tandis que s’accroît l’effort militaire des Etats-Unis pour tenter de sauver le régime sud-vietnamien de Saïgon. En 1966, il prend en main les affaires économiques et financières des zones que contrôle le parti, qui seront peu après la cible d’intenses bombardements aériens américains, et il étendra son influence sur ce domaine en 1972.
        Trois ans plus tard, en décembre 1975, huit mois après la prise de Phnom Penh par les communistes Khmers rouges (17 avril) et celle de Saïgon par les communistes vietnamiens (30 avril), le Pathet Lao met la main sur la totalité du pouvoir à Vientiane et proclame une république populaire alliée à Hanoï.
        Nouhak Phoumsavanh est fait vice-premier ministre et ministre des finances et sera dès lors considéré comme le plus puissant dirigeant après Kaysone Phomvihane, portant même, au début des années 1980, les espoirs d’une libéralisation homéopathique de l’économie d’un régime condamné à suivre pour l’essentiel l’itinéraire communiste doctrinaire du Vietnam, son puissant voisin.

        DEUIL NATIONAL

        C’est à cette époque que remontent les premiers grands travaux, entrepris par Hanoï, pour désenclaver le Laos à l’aide de routes menant au littoral sur la mer de Chine méridionale, un projet vivement critiqué par les pays non-communistes de la région qui accusent le Vietnam de coloniser le petit pays (6,5 millions d’habitants estimés en 2007), l’un des plus pauvres du monde.
        Il est, en 1989 – alors que l’Union soviétique de Mikhaïl Gorbatchev se dégage de ses promesses d’assistance économique massive au Vietnam -, l’artisan d’une première réforme des institutions donnant une place accrue aux organes d’Etat sous la tutelle communiste. En 1992, après la mort de Kaysone, il prend la position de celui-ci à la présidence de la République mais le poste de chef du parti revient à Kaysone Siphandone.
        Après la fin de son mandat, en 1998, Nouhak conservera des fonctions de conseiller spécial de la haute direction communiste et continuera de se rendre en tournées d’inspection dans les provinces. Un deuil national de cinq jours a été décrété à sa mort.

        Francis Deron

        Dates clés
        1910
        Naissance à Phalouka, province de Mukdahan (Thaïlande).
        1945
        Cofonde le Mouvement révolutionnaire lao et devient chef de la région Est.
        1975
        Vice-premier ministre, ministre des finances de la République populaire démocratique Lao.
        1992-1998
        Président.
        9 septembre 2008
        Mort à Vientiane.

        Article paru dans l’édition du 14.09.08

      • #77388

        Un autre article très récent sur le LAOS, que j’ai trouvé:

        – « édifiant »
        – et inquiétant pour les Laotiens en premier , mais aussi pour tous les pays du coin ! (dont Cambodge et Myanmar notamment)

        Reportage
        La Chine se rue sur le caoutchouc au Laos

        LE MONDE | 23.09.08 | 13h40 •
        LUANG NAMTHA (LAOS) ENVOYÉ SPÉCIAL

        l.gif a route de Muangsing, dans la province de Luang Namtha, au nord du Laos, serpente en direction de la Chine et l’on y sent la présence du puissant voisin. Partout, les versants des collines sont plantés d’hévéas car la demande chinoise en caoutchouc nourrit un boom sans précédent dans ce pays d’à peine 6 millions d’habitants. Cabanes et habitations temporaires poussent déjà comme des champignons : « Les gens viennent des provinces de Xieng Khuang, de Luang Prabang, ils s’installent au bord de la route, prennent l’eau au ruisseau, n’ont pas l’électricité. Tout ça pour l’hévéa ; cela crée pas mal de problèmes… », dit Kampet Li.

        Cet entrepreneur laotien d’une cinquantaine d’années en sait quelque chose : sur les 1 500 hectares d’hévéas qu’il exploite, une partie des arbres appartient aux paysans, avec lesquels il a un accord de partage des recettes. Pour les autres, il a recours à des migrants, qu’il paie 1,6 euro la journée. Il a ainsi fait venir des techniciens du Yunnan, des Miaos, installés depuis six ans dans des bâtisses en bois, famille au complet. « En Chine, il n’y a plus assez de terres », disent-ils. Kampet Li s’est lancé tôt dans l’hévéa car il parle le chinois et connaît le pays : « La Chine est très ouverte, c’est le modèle maintenant pour le Laos », dit-il.
        A Ban Hongleuay, un village en contrebas, Panh, une mère de famille, se félicite elle aussi d’avoir planté de l’hévéa : 600 arbres commencent à donner du latex, et rapportent, en revenus brut mensuels, près de 160 euros. Sa famille vit à sept dans une maison en bambou, sans le moindre confort matériel élémentaire, si ce n’est la moto, toute neuve. « On pourra peut-être construire une maison dans quelques années », dit Panh.
        Ces plantations pionnières sont privilégiées : Luang Namtha est sur la nouvelle « autoroute » Kunming-Bangkok inaugurée en avril, qui reliera bientôt le Laos à la Thaïlande par un pont sur le Mékong. On est ici au coeur du « corridor Nord-Sud » cher à la Chine, désireuse de s’ouvrir un passage vers l’Asie du Sud-Est. Un passage qui lui garantira un débouché sur la mer, mais aussi, et surtout, des approvisionnements en ressources agricoles (au Laos, hévéa pour le caoutchouc, manioc pour les biocarburants, maïs et riz) et en minerais.
        La demande chinoise pour le caoutchouc (l’empire du Milieu en est le premier importateur mondial) attise cette ruée vers l’hévéa : la production dans le sud du Yunnan stagne, l’espace manque et… l’on commence à se préoccuper d’écologie. Le Laos et ses forêts à perte de vue constituent donc un eldorado : à Luang Namtha, les Chinois achètent le latex, fournissent savoir-faire et graines. Avec l’encouragement du gouvernement laotien, les premières exploitations villageoises se sont faites au gré des liens familiaux et ethniques de part et d’autre de la frontière. Mais tout s’est accéléré depuis qu’en 2004, une dizaine de grandes sociétés chinoises ont investi dans de vastes plantations. Toutes sont subventionnées par Pékin dans le cadre d’une politique d’aide au remplacement des cultures de pavot.
        Tout le monde s’interroge : comment gérer les futures migrations de la ruée vers le latex – en provenance de l’intérieur du pays, mais aussi, selon toute probabilité, de Chine ? Weiyi Shi, une économiste sino-américaine qui a récemment rédigé, pour la coopération allemande, un rapport très complet sur le boom du caoutchouc à Luang Namtha, note qu’alors que le gouvernement laotien promeut un modèle participatif, dans lequel les paysans gardent leurs terres et reçoivent un pourcentage des revenus, son application « laisse à désirer » : le modus operandi des sociétés chinoises, la corruption et le manque de supervision côté laotien conduisent à « de la coercition, des conflits sur le partage des revenus et sur la désignation des terres » et « font se dissoudre le modèle participatif en concessions » où les villageois vendent leur force de travail.

        « PRATIQUES LOUCHES »

        « Vous rencontrez dans le Nord beaucoup de pratiques louches et non éthiques », estime à Vientiane, la capitale laotienne, un consultant américain pour une agence de l’ONU : « La dimension humaine n’est pas présente dans les projets chinois. » Trois des sociétés chinoises traitent directement avec l’armée laotienne, qui dispose de zones forestières aux contours parfois flous : en cas de dispute, les villageois ne font pas le poids.
        Ceux qui osent élever la voix prennent aussi des risques : ainsi, Sompawn Khantisouk, copropriétaire avec un Américain d’une auberge de Luang Namtha consacrée à l’éco-tourisme, a disparu depuis un an et demi. Selon sa famille, des témoins l’ont vu se faire embarquer dans une Toyota tout-terrain. Les deux écologistes improvisés avaient entrepris de sensibiliser les villages alentour à la protection de l’écosystème. Car Luang Namtha s’apprête à connaître un développement aussi fulgurant que risqué : les paysans abandonnent les cultures vivrières pour une culture de rente et peuvent se retrouver démunis si le marché se retourne ou en position de faiblesse face aux acheteurs.
        Ceux-ci ne sont pas toujours conciliants, surtout en Chine : en juillet, des petits planteurs du Yunnan se sont révoltés car les prix imposés étaient trop bas. La police a tiré dans la foule et fait deux morts.

        Brice Pedroletti

        Chiffres

        Superficie. Les plantations d’hévéas recouvrent 16 000 hectares en 2007 à Luang Namtha.

        Besoins. La Chine est le premier consommateur (2,35 millions de tonnes en 2007) et importateur (70 % de la consommation) de caoutchouc naturel au monde.

        Plantations. La Chine était en 2007 le second investisseur au Laos. Elle pourrait dépasser la Thaïlande en 2008. Dans l’agriculture, Yunnan State Farms, premier producteur de caoutchouc au Yunnan, va développer 167 000 hectares de plantations d’hévéas dans quatre provinces du nord du Laos. ZTE Corporation, géant chinois des télécoms, va quant à lui exploiter 100 000 ha de manioc (pour faire du biocarburant) dans quatre provinces du Sud. Au Laos-Chongqing Park de Khangan, près de Vientiane, la société chinoise Hualee cultive, sur 5 000 ha, une variété de riz hybride qu’elle pense exporter dès 2009. Un moulin à riz est en construction.

        Article paru dans l’édition du 24.09.08

      • #77563

        @thuong19 66776 wrote:

        Bonsoir Robert et :bienv:,
        Tu comptes t’installer au Viêtnam ou au Laos pour ta retraite ; mais es-tu déjà allé dans un de ces pays?
        Tu dois bien savoir que la vie n’est pas la même qu’en France, alors il faut s’y préparer non seulement matériellement, mais également mentalement. On essaiera dans la mesure du possible de répondre à tes interrogations .:bye:

        Bonjour THUONG19

        Merçi de ta réponse.Je compte en premier temps aller visiter le vietnam et le laos avant de m’installer définitivement.Dans 2 ans je serais à la retraite avec un revenu de 1800€/mois.Est ce que avec cette sommme par mois je pourrais vivre au vietnam comprenant la location maison ou appartement, électricité et eau,nourriture, sorties)?J’attend des réponses à mes questions.MERCI

      • #77566
        thuong19
        Participant
          eurasien76;67037 wrote:
          Bonjour THUONG19

          Merçi de ta réponse.Je compte en premier temps aller visiter le vietnam et le laos avant de m’installer définitivement.Dans 2 ans je serais à la retraite avec un revenu de 1800€/mois.Est ce que avec cette sommme par mois je pourrais vivre au vietnam comprenant la location maison ou appartement, électricité et eau,nourriture, sorties)?J’attend des réponses à mes questions.MERCI

          salut eurasien76,
          je vois que tu as un nouveau pseudo, c’est mieux ainsi.
          Avec une retraite à cette hauteur, tu ne seras pas un nouveau riche au Viêtnam, mais un simplement un riche si on compare avec les revenus des locaux.
          Tout dépendra de ton niveau de vie au pays. Mais ce sera amplement suffisant si c’était moi qui étais à ta place. (location, charges, nourriture et loisirs, location d’une moto indispensable).
          Mon fils vit à Hanoï.Depuis le début de l’année, cela fait 4 visites au Laos qu’il vient de faire (à moto) .
          Ses impressions pays plus pauvre que le Viêtnam , la population est cool et moins stressée, très gentille et accueillante.Il y a rencontré pas mal d’expatriés français et viêtnamiens notamment à Vientiane et Luang Prabang et beaucoup de chinois qui tiennent les commerces .Par contre son dernier voyage c’était galère :casse de la moto et inondations car c’était la saison des pluies.
          Alors effectivement, une visite s’impose dans ces deux pays avant de faire le choix:bye:

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